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Titre : La Justice : journal politique et littéraire ["puis" politique et social]

Éditeur : (Tananarive)

Date d'édition : 1929-03-09

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32802921z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 09 mars 1929

Description : 1929/03/09 (A1,N8).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k62074808

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-95054

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/10/2012

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- : -. CANDiDA Í S' 1 Les Membres de l'Association -des Employés de comuerce désireux de voter la condamnation de RATS' »'SETA, sont priés de s'adresser : ,.'

1°- à Monsttur Georges RAVELOlHISOM, Ancien secrétaire particulfei de l'ex-Dincteur Général de la Ci* Lyonnaise, actuellement Caissier est Chei Hors classe au Département Minier de la dite Compagnie, Candidat de premiere ligne à la Présidence de l'Association.

2°- â Monsieur RAKO rOSEHENO, Rédacteur en Chef de la Grande lie, candidat de réseive. chez M. DE BUSSCHERE (Imprimerie Industrielle)

y. à Monsieur M. F. ROBINARY.

poete-Cllmptable chez M. Gaetan BRURLT du Madecasse et qui, bien que n'avant pas entrée au Syndicat, se Chargera de faire toutes les démarchât extérieures

Tout électeur aura droit, en cas df succès â une coupe db Champagne Marque MODERN-HOTEL.

Pour le Comité ANTI RATSINIISERA Le Justicier. -

LES colons Comme suite à l'Article daltt. le Député Nouelle, nous reprodnisons'ci-dessous, une lettre du groupe parlementaire socialiste, mis eu mouvement psi le Secrétaire de la Section locale, M.

Abraham Razafy.

Plus loin, nous publions un laricié pélatant les résultants du [congres in ter national de Brxurlle. sur les question: coloniales, et qui prouvent que nos vœuj ne restent pas sais écho au d là des m.rse

ParÍs-le 24 Juillet 192* CHAMBRE DES ;DKPUTES Commission des Finances M. Abraham RazaCy.-TiJnanariv:!.- Cher Citoyen : Le citoyen Vincent Auriol à bien reçu votre lettre du 2 Juillet et les pièce* qui y étaient jointes. 11 me charge de v us faire coauaitre qu'il a transmit vjtre dosai' r an citoyen NOUELLE.

Député de Saône et Loire, plus particu lierement chargé par le Groupe Socia liste de i'etude des questions que vou* soulevez, et qui ne manquera pas de se mettre en rapports av<c vous apre exiinent du doisi r.

Croyez cher citoyen, a mes sentiment; dévoués. Signes le Secrétaire administratif adjoint du Groupe parlem utair.

Socialiste Menu llemen tes.

-;¡~:rv 11. LES COLONIES PROPOSITION De U COMMIS SION COLONIAL 0 £ H Q.S Dans le numéro du Populaire di mercredi 9 mai dernier, nous avons pu blié le rapport élaboré par 1 Exécuti de l'I.O.S. sur la ques'ion du désar moment.

o! ~;"-'T -- ,- -.--

Pour compléter cette documenUitfon preparatiore aux travaux du conseil national dea 14 et 15/uillet cl, par consequei»', ;a ceux du congrès mtermational nous publions ci-dessous le lextt de la proposition que, dans ses séances de 2 et 3 juin, la commission coloaile de a résolu de souméltreau Congres de Bruxelles.

* •– Introduction

L- polit que colonial- a été un des moyens par lesquels Ir. capitalisme s'est étendu sur la terre entiere.

Elle a ouvert l'acces aux trésors naturels dts pays arriérés, développé cheeeux la producton et a ains énormément élargi t. base des matfere* prem ères pour 1 économie mondiale e dldé au développement de la division in ternitionale du travail.

Mais ce puissant développement Je' orerts productives, ce grand progrès df a civilisation a été acheté an prix (It 3ieu des maux : les peuplpi iiidigeneilivres la plupart du temps à une do«snatun étrangère brutale, à l'exploia ion et an pillage éhonté du capital étranger, dépouillé dans bien de* cas de la posses«fon de leur ao! et tenus, aoui le fouet de maîtres éiran.

7ers, au travail forcé. Les profits ré.ultaut de l'exploitation des t. e ors na urels des colonies e. du travail iudlgd ie s éaoulent souvent Jans Ja métroiole, empêchant par là le développement des fDrces na urelles et l'org oi..a tlon de la production moderne Jan le pays même.

Dun autre co-é pourtant, le développement de la production et des- moyens de transport modernes dans les olonw?8 a éé le point de depart d'unf' solution moderne, de l'état social e.

juliural chez les peuples colonisés, le" rendant - ainsi accessibles a des <dée& lemacratiqut s, na tonales et sociales nolernes.

Au cours de cette , évolution, 'les iivf'r.r PeuÇÎes colonisés ont atteint des »tades , de développement différents.

Des peuples de vieille clvillsaliol; 'Ilt des a présent sont la dominaion étrangère dépassé dans une lar̃*e mtsure leur sitnation rétrograde -tu point de vue technique et social, iM l s est développé *tl seht de ces populations d importants mouvéments ilâtinninv nul t- j!

- - UJUUVCIII c II 15 nationaux qui tendit a se libérer en uere rem du jdug étranger, et à développer une vie nacionaie indépendante.

Dans ces pays, la domination ét ao:{ere pourrait déjà être suppr/méè sani qu'ils pussent pour cela - re.tomber de la pbaie pins ancienne el plus primitive, sans que fussent délraiie« chez eux les méthodes moderne!

production et de transport, et sa:.

quils sortissent ainsi du carcle de l'é.change international dés marr:hanri;G«.c

--- - - --"-&.8'Allw't,.;.:J An pôle opposé sont des peuple colonisés qui se trouvaient avant 1j domination étrangère à un stade d'évo lution tres primitif et ne l'ont mem, pas encore sensiblement dépassé sou la domina!ion étrangère. Dans ce pays, les méthodes n modernes de pro duction et de transport reposent ei cort-t , exclusivementj sur la do.

mination des étrangers. Sa disparition immédiate représenterait non pas encore le progrès vers une culture nationale, mais bien la régression a une barbarie primitive; non pas encore le veloppement d'une déaucratie nationale, mais l'assujetissement des masses du peuple a la domination- soit d'une mi-

norité de co'ons blancs, soit, de despotes et seigneurs féodaux indigenes.

Entre ces deux pôles, tes divers peu.ples colonisés sf trouvent à des degrés divers d'évol uiion.

Le socialisme repousse le principe merua de la domination étranger.! étaD fe sur les peuples c lonfse*. Il conJidere la suppression des rapports co toniaux cjmme une condition préalab.le d'une c. mmuuaulé internationale

les peuples Il appuie en conséquence les aspirations à l iudépeudance des peuples coloiiicéi qui ont dt's à présent attein, la condition d une civilisation modérne indépcndanle, et revendique pour eux la complete libération du joug étranger.

Il léclame pour les autres peuple* colonisés qui n" sont pas encore ar rivéJ à ce stade, une protection elifcace con're l'opprrssioi et l'exploitation, une é luca ion systémat quem-nt diri ;ée vers ta prépara ton de l'ni iépeu ance de ers peuples, et «i meme temps

extension de hur autonomie admlis rative poussée progress vement juaq, t la complète autonomifi déiinàive.

A rôté de la libératiou nat o«ale, lui doit etre a^ant tout le résultat des jropres forces des peuples colouisés,,il est nécessaire de développer dans ces pays la création et le dévelop

peinent. d un mouvement ouvr; socialiste. Pour déiermint-r les former de Ce mouvement, il est nécessaire de tenir cjmpte de instituions et dj la mentalité des indigenes et de Iier leur lutte pour la libératien naiional,, avec leur lutte du classe contre l'ex.

ploitation iiant par l'étranger que par liur compatriotes, mais aussi dn pré.

parer par I éducation les masses ouvrières des peuples coioniaux a reconnaîtra sans tu ira a leur lutte p:.ur leur îibérailou natioualt, la solidarité des trô va illeurs de tous le pays et a subordonner leurs' intérêts nationaux particuliers aux inléretl communs de la classe ouvrière mondiale.

.- - -LO 1 -D ANNEXION OU NATURALISATION- (par R AZAff AbrPhU^en franca.

La base Je 1 a et lacon.

dition premiére de Ja vie sont- 1 action libre (de la lof, la Ilberlt d" chrque ;<lu dans ''exerce.

° ef Igs memfS droi etablis nnnr '0 t– -.

- -- -. 'S3 JJlemfS droi établis pour tons les citoyens, a 1; foia dani la loi et di ilS son &ppli.

cation. Il faut dans es but, h confiatice dans le. rnaintieii de Justice et le respect de la lIon ( GLADSTONE. )

(SUITE}

aux institittions^T5cales~^ft AUX I~STITUTIO'S '(~OCALES ET "iELON LE REGIME DUDROIT COM TON, LES LOIS FRANÇAISE S'ETEN RIUN, DFSORNIAIS A LILE DE MADA- - (' ASC.AR.

C7,8Îdé^a,i0, furent développes et défendues par M.M. HANOTAUXél Anrfrél ebon au Cours deîr deux iséanceç de la chambre des dépufés des 18 et 20 fun, f¡uxquelle M.Brunet,représentaat aela Reunion, demanda la déposition de Ranavalona Il r. Le projet dp loi fut ado.

».é SANS MPD/ncAno^ pois sur .o.erTenton de M. I)enec.oeau, repre.

ioaDl diverses di:sPOsitions déil dénoséeST chambre vota A l »aaoimM de i c h am bre vota à l'u uanimité de rinq icen's quarante quatre voix, un ordre de jour por..ol: «« L.esclavage étant iéboll â \Inrt*a>.nn.

"0 .b“li â Ma.l.?“car par le fait quie IMle est déc tarée colonie française le gouvernement prendra des mesures pour assure 1 émancipation immédiate. ~M Le Sénat ratifia 1p vote de" la cham P?'éS ,oi an ne.

tioli de!.%Iadsgaicar S Ja Prince datée Tu"e A^r 1 i1896 rfm promulg° le 8 "do :reme mois., r '--'.,_.

Dè, lors ouoouwft s'.t.eodre i^ les malgaches devenir au point de vue iuridiflue f*1 Je r*in0'M,r''s h°"me,~- TOlJt 1 e monde etait nthouvasme »k Car /e it.lut IndiVIduel, ies lois. iés usages, 1 fiS institu.

lions loca I. » “e sérow-nuitemént atteints - en plus les lois française* j ™^' dam l'Ile de Madagascar et l'enlhous me etait encore pins grand q“a0d eo pensait fne le gouvernement malgache un péu primitif sera remplacé par le gmivernement civilisé ét mcler Maintenant tout espoir Je ces vieuï son.

iectis CAR TOUTES LES LOIS PRP CIrES S LOIN D'ETRE APPLI.

Qum. - .~I-':

':1; .If Au pofutde vue de la loi d'anl.-* 'es Malgaches étaient satisfaits. II Con.

vfent cependant cleexaminer' caain- tenant queDe est leur situation réelle dans K démocratie française, car les loi.

u'ont pas toujours été apliquées inte- graLmeut dans la vie pratique lfepuis le vote de la loi dite d'annexion.. Une série /e décrets et meme des lois al-nt pour but abrogation aussi complète que po.

ssible de cette premtere lofd'annexion.

1 arnve sonven, qu'une critique cour- | OISe OU llnp narnlo !•

- -- -tau * nuque cour.

«. eo« une parole anodine fst considerée llspXde il 'C°mme «"«"t au respeet de l'auforité fi-a acaise a ya dagas- car ,. en meme tewp, qu'une grave faute pour laquelle il prisonnement, c'est le cas de Jean Raatmongo qui a reçu une année d'em prisonnement pour délit de presse A^n d'assurer plus véritablement la libeui de pènsée et')< nm!~.;~~ j- -

------. ICI lluette çlepènsée et'Ia prolection des malgaches, lil fallut que M. Brunet, dépuléa de la éul»ioti, et anrif,ll gouverneur général de Madag-ascar fassE: Une interpellation à la chambre et demanda au parlemeul de ra pporter ce décret. P ï- la rmenlTnj d'une siruarion aussi fonCÍê- r~nient inju3le, il fa u~. qtie la : masse malgache pui'sse faire a!ter dre sa voix.

indigene; je cr is lfue rien de plus logique et Pl us naturel; dppliis TriENlrE ANS de journanx locaux! > L francais disaient pas mal de chososVsur gOUVernernente perbonne ne, trouva rien