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Titre : La grande artère de la Chine : le Yangtseu / Joseph Dautremer,...

Auteur : Dautremer, Joseph (1860-1946). Auteur du texte

Éditeur : E. Guilmoto (Paris)

Date d'édition : 1911

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb319977387

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (303 p.) : pl., carte ; in-8

Format : Nombre total de vues : 338

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6207124m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O2N-1444

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/04/2012

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pendant la saison froide, accumule vêtement sur vêtement au fur et à mesure que la température baisse, et c'est à peine s'il se lave les mains et le bout du nez tous les matins.

Dès que la saison chaude se fait sentir, il enlève ses fourrures également au fur et à mesure ; aussi une famille chinoise sent-elle horriblement mauvais. Je crois que les seuls habitants un peu propres duj^éleste Empire sont les coolies qui, pour leurs efforts musculaires, étant vêtus légèrement, sont obligés de laver la sueur qui les couvre après leur travail; mais on peut dire qu'en principe, le Chinois a peur de l'eau, surtout pour ses cheveux ; un pauvre diable même, n'ayant pas de parapluie, mettra sa veste autour de sa tête pour abriter ses cheveux et se

laissera stoïquement mouiller le corps.

Quoique en général doux et poli, quand il a ses motifs de se mettre en colère, le Chinois devient violent et se livre à des outrances de langage qu'on ne pourrait pas rapporter même en latin. Le fond de sa nature est plutôt cruel, quoique caché sous des dehors aimables; il est sans pitié pour le pauvre et le malade, il passera à côté d'eux sans s'arrêter ni se détourner. Que de fois dans mes voyages ai-je rencontré, dans les rues d'une ville, ou à la campagne sur les routes, des cadavres de gens morts sans que personne prenne garde à eux ! même des squelettes laissés sans sépulture ! Il va de soi que cette absence de pitié s'étend aux animaux.

Plus dépravé que le Japonais, le Chinois, à première vue, parait cependant avoir une conduite meilleure ; ce n'est là qu'une apparence ; il est essentiellement licencieux mais toujours avec dissimulation. Quoique vicieux, il admire la vertu et la chasteté; lorsque des veuves, par