Nan-Ling par la passe de Che-Ling et pénètre au KouangTong pour gagner la capitale de cette province par la ttvière du nord (Pékiang). Cette route avait une importance commerciale de premier ordre et était suivie par une quantoté considérable de marchandises avant l'ouverture des Ports du Yangtseu aux Européens et l'introduction de la Marine à vapeur; elle est aujourd'hui beaucoup moins fréquentée, le gros du trafic ayant été détourné sur la voie Maritime.
Dne autre route très importante est celle de Tchang1'e-Fou au Kouei-Tcheou; elle suit la rivière Yuan et Eteint Tchang-Yuen; un embranchement passe par ^•a~Yang et paraît être encore plus fréquenté. Ma-Yang est Un des plus gros marchés de l'ouest du Hounan.
La rivière Siang est navigable jusqu'à Tchang-Cha POUr les vapeurs dont le tirant d'eau est de 1 m. 25 à 2 mètres pendant environ huit mois de l'année ; ces ^êmes vapeurs peuvent souvent atteindre Siang-Tan, dont l'accès est un peu plus difficile. Au-dessus de cette ville, la rivière n'est navigab l e que pour les jonques, puis pour les sampans seulement. Près de sa source un Callalla relie au Fou-Ho, affluent du Si-Kiang dans le ^ouàng-Si.
LOL rivière Tse, ainsi que je l'ai déjà dit, n'est qu'une suite de rapides et ne peut être considérée comme pouvant être ni devenir une voie commerciale ; quant à la Yuen elle serait navigable pour des vapeurs de faible tonnage Jusqu'à Tchang-Te-Fou. La Compagnie Butterfield and SWire avait tenté d'y envoyer un bateau, mais 1 embouchure de la rivière dans le lac Tong-Ting est obstruée par des roseaux et des bancs de boue. Pour pénétrer dans