entraînent jusqu'à un point où, les eaux étant assez hautes, On fabrique avec les différents bois des radeaux qui descendent jusqu'aux environs du lac Tong-Ting. Là on réunit Prieurs de ces radeaux pour en former de plus grands 1 Prissent se hasarder sur le lac et sur le Yangtseu dont es tempêtes et les coups de vent sont parfois terribles. L'exportation annuelle des bois de la province est estimée à Une cinquantaine de millions de francs. La principale essence est le pin ; on exporte aussi du chêne, du cèdre, du camphrier et une espèce du cyprès. Ces arbres atteiell'ellt quelquefois des proportions énormes ; et ce qui Patient la forêt, ce qui l'empêche de s'épuiser, c'est que ^0S Yao aborigènes replantent au fur et à mesure ; cette prévoyance des naturels est à remarquer quand on voit l'incurie du Chinois pour les forêts et l'insouciance avec laquelle il laisse dévaster les plus belles plantations.
Les bambous sont également exploités ; les plantations ei* sont nombreuses au sud du lac Tong-Ting, dans le dis^ict de Tchang-Cha-Fou ; on les exporte de même dans 168 autres provinces et on en fait des radeaux pour facilIter le transport.
Les rivières du Hounan sont très poissonneuses ainsi que du reste les eaux du lac Tong-Ting où elles se déverSeût. De nombreuses pêcheries existent sur le lac et aliraelltellt un commerce important.
V. — De même qu'il est riche par la fertilité de ses terres, le Hounan l'est aussi par les produits de son sousSoI« Les habitants, d'ailleurs, exploitent depuis longtemps Afférentes mines. Des gisements considérables de char- bon existent dans toute la province, et ils avaient été s%Ualés par Richtofen, mais ce savant allemand et ceux