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Titre : La Science illustrée : journal hebdomadaire / publié sous la direction de Louis Figuier

Auteur : Exposition internationale (1900 ; Paris). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1890-11-29

Contributeur : Figuier, Louis (1819-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865908q

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32865908q/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12942

Description : 29 novembre 1890

Description : 1890/11/29 (T7,N157)-1891/05/23 (T7,N182).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61501057

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-767

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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LA SCIENCE ILLUSTREE.

s'y prendra pour construire, par exemple, un tunnel sous les grands boulevards sans y interrompre la circulation des voilures et des piétons.

On a proposé pour cela divers procédés, dont le plus simple, a priori, parait être celui consistant dans l'emploi d'uti grand bouclier, à l'aide duquel on percerait le souterrain à la manière des tunnels en pays de montagne, sans qu'on s'aperçoive le moins du monde, à la surface, du travail effectué dans les profondeurs du sol. Mais, si l'on y regarde de plus près, cette manière de faire est impraticable, car il

faudrait descendre beaucoup trop bas le niveau des voies du futur chemin de fer pour rencontrer un sol assez résistant et éviter toutes les galeries des égouts existants. Le programme adopté par la Société Eiffel, pour l'exécution des travaux dont il s'agit, est un peu plus compliqué; mais il est très rationnel, el il rappelle, par ses phases successives, celui qu'on a suivi il y a peu de temps pour la suppression des passages à niveau du chemin de fer de Ceinture dans Paris, travaux qui n'ont jamais interrompu ni la circulation des trains ni celle du public et des voitures.

LE MÉTROPOLITAIN DE PARIS. — Construction du second piédroit.

Ce programme consiste, en principe, à isoler sur 1 une longueur variable — de 200 mètres, par exemple, — un tiers environ de la chaussée, qui sera occupée par le chantier, les deux autres tiers restant complètement libres.

Dans chacun des chantiers ainsi limité, on procédera à l'exécution des travaux en cinq périodes successives : 1° Construction en fouille blindée d'un des piédroits du souterrain, avec amorce de la voûte en maçonnerie; 2° construction de l'autre piédroit, dans les mêmes conditions, après rétablissement] provisoire de la chaussée au-dessus du premier ; 3° établissement du surplus de la voûte cintrée sur terrain naturel et rétablissement d'une chaussée provisoire; 4° exécution , en souterrain, du complément des travaux : déblais, radier, etc.; b° enfin, après tassement des remblais, réfection de la chaussée définitive.

Préalablement à l'exécution de ces travaux, la Ville aura dévié sous les trottoirs les égouts, conduites et canalisations diverses qui existent actuellement sous la chaussée.

Nos gravures indiquent les phases successives de ce programme; dans la première, on a supposé qu'on commençait à construire l'un des piédroits. La seconde montre qu'une fois ce piédroit terminé, on a établi par-dessus l'excavation un pont roulant pour pouvoir rendre la surface à la circulation, et on a attaqué de la môme manière l'exécution du second piédroit. Enfin, dans le..troisième dessin, les deux piédroits sont achevés, et la circulation se fait pardessus au moyen de ponts roulants; la partie centrale est livrée au chantier pour l'exécution de la voûte, le remblayage et la construction de la chaussée. Ceci une fois terminé, la circulation se trouve