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Titre : La Science illustrée : journal hebdomadaire / publié sous la direction de Louis Figuier

Auteur : Exposition internationale (1900 ; Paris). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1890-11-29

Contributeur : Figuier, Louis (1819-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32865908q

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32865908q/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12942

Description : 29 novembre 1890

Description : 1890/11/29 (T7,N157)-1891/05/23 (T7,N182).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61501057

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-767

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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LA SCIENCE ILLUSTRÉE.

GÉOGRAPHIE LA DÉCOUVERTE

DES

COTES DE GUINÉE ET DU DAHOMEY

ET LES ANCIENNES CARTES FRANÇAISES

SUITE (1)

En 1380, un bâtiment de Rouen, Notre-Dame de bon voyage, alla à la côte d'Or. En 1381, la Vierge, le Saint-Nicolas, l'Espérance, quittaient Dieppe et visitaient successivement la Mine (ainsi nommé de la quantité d'or qu'on y trouvait), le cap Corse, Moulé, Pantin, Sabou, Gormenlin, Akra. En 1383, les Français bâtirent une loire à la Mine et une église. Une douzaine de Français restèrent dans cet établissement..

Nous savons par le Coulumier de Ilarfleur que le poivre parvenait en France au xiv° siècle par les ports normands ; le Coulumier de la vicomte de l'eau de Rouen ajoute même qu'il arrivait par quintal, ce qui prouve surabondamment l'importance de ce commerce.

A partir de 1410 la guerre civile arrête l'essor du commerce français ; il ne partait guère de Dieppe que deux bâtiments par an pour la côte d'Afrique. C'est à partir de cette époque que nous voyons les Portugais créer des établissements durables à la côte d'Afrique où ils s'étaient d'ailleurs aventurés déjà. En 1425, Pereslrello prit possession de Madère au nom du roi de Portugal; Pereslrello était originaire de Plaisance; de sa femme, la Portugaise Beatrix Furtado de Mendoza, il eut deux filles, mariées, l'aînée, Yseult, à un Portugais, Pedro Gorrea da Gunha.qui, d'après le P. Gordeyro (Hisloria insularia dus ilhas et Portugal sujeilas in Qceano occidente, 1717), aurait été d'origine gasconne; la seconde, à un Génois entré au service du Portugal, Christophe Colomb, destiné à une gloire immortelle. Colomb appuyait sa confiance en la possibilité d'atteindre les côtes d'Asie en naviguant vers l'Ouest sur les récils que lui avaient faits les compagnons de son beau-père et sur les renseignements qu'il avait recueillis dans la famille de sa femme. Pedro Gorrea hérita de son beau-père la capitainerie de Porto Santo et obtint celle de Graciosa dans les Açores, découvertes en 1442 ; son petitfils George épousa Branca, fille d'Antonio da Noli, navigateur génois qui avait pris possession en 1445 des îles du Cap-Vert au nom de la couronne de Portugal, et, à la mort de son beau-frère, obtint la capitainerie du cap Vert et celle de l'île de Boa-Vista. Les Portugais atteignirent le rio Grande en 1447, la côte de Sierra-Leone en 1462. Ils prirent possession à la fin du xve siècle de la Mine, abandonnée par les Français.

Les Anglais avaient dès 1481 formé la résolution d'envoyer des vaisseaux en Guinée. Le roi Jean II de Portugal obtint d'Edouard III qu'il fit renoncer ses

Voir le n° 161.

sujets à ce projet. Cependant en 1526 Nicolas Thorne et Thomas Sprachcfort de Bristol avaient des relation s de commerce aux îles Canaries.

Nos marins tentaient à la môme époque de renouer les relations interrompues depuis plus de cinquante ans. En 1531, le gouvernement portugais obtint de l'ambassadeur de France qu'il fit défendre à ses compatriotes d'aller au Brésil et en Guinée; cette interdiction ne fut pas respectée par les Français qui, d'accord avec les Anglais, bravèrent les marins portugais. Nous voyons l'Anglais Thomas Windham en Guinée en 1553; Jean Lok, autre Anglais, rapporta d'Afrique en 1554 une quantité considérable d'or et d'ivoire; en 1556, Towrson alla à la Mine; il rencontra près de Sierra-Leone trois vaisseaux français, dont un de Rouen, qui faisaient le commerce du poivre; ils s'entendirent pour donner la chasse aux Portugais. Us visitèrent Commcndo et furent reçus avec magnificence par le roi Abaam ;« la ville, dit Towrson, est aussi grande que Londres. » Pendant la traversée de retour, il fut allaqué par un corsaire français, mais réussit à s'échapper et rentra à Plyniouth le 28 avril 1557. En 1556, les Portugais coulèrent bas près d'Akra un grand vaisseau de Dieppe. Nos marins avaient fondé des loges à Akra, Cormcntin, Tokorai. Un marin saintongeais, Jean Alfonce, auquel nous avons consacré une notice biographique il y a quelques années, a écrit à La Rochelle en 1542 une volumineuse coM>iof/ra/j/«edontle manuscrit est conservé à la Bibliothèque nationale, et dont l'éditeur Jean de Maruef fit imprimer un résumé sous le titre : les Voyages aventureux du capitaine Jean Alfonce, sainlong cois, en 1559. Alfonce décrit la côte d'Afrique avec une minutie qui révèle le témoin oculaire : Arguin, le pays des Mandingueset son fleuve (le Sénégal), la rivière de Palmes, le royaume de Julophes : (Jolofs), le cap de Palmes, la Mine, le cap Lopez, | l'embouchure du Congo « grande rivière qui descend i des montagnes de la Lune », le royaume du Congo : « qui confine quasi avec le royaume du Prêtre-Jean ». Le manuscrit d'Alfunce est accompagné de cartes qu'il serait intéressant d'examiner de près.

suivre.) I.-. DELAVAUD.

ROMANS SCIENTIFIQUES

UNE VILLE DE VERRE

SUITE (1)

XIX

NIKANOR DOULGA1UNË

Pour le moment, je ne demandais pas de nouvelles explications, pensant avec raison que les naufragés préféraient un repas substantiel à la conversation la plus animée. Du reste, à part Nikanor Doulgarine, personne ne m'eût compris. Tous ces pauvres diables étaient des Tchoutschis, ainsi que me l'avait annoncé

(1) Voir les ii»s 131 a 161.