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CENTAUREE (PETITE).
Fiel de terre, Herbe à la fièvre, Irescalem rougè (MarseiUe), Sentourèijo (Gascogne).
Nombreuses sont les Centaurées dans la nature, et c'est à une plante qui n'en est pas une, à proprement parier, que le nom est surtout resté. Qui dit Centaurée veut parler d'une petite plante annuelle à fleurs roses, gracieusement disposées en bouquet, et dont toutes les parties sont d'une amertume franchement et nettement caractérisée.
La Centaurée remplace la Gentiane; comme elle, elle a des propriétés, amères, toniques, apéritives. L'infusion, qui est son mode d'emploi, ' se fait avec 18 à 30 grammes pour un Rtre. On x>eut aussi en préparer un vin dans les mômes proportions, ou bien à la dose de 30 grammes. On prendra pour excipient un Ain généreux, A7in de Collioure, Banyuls ou Malaga. Deux Arerres à bordeaux, par jour, un avant chaque repas, constituent la médication.
Les A7ertu's de la petite Centaurée sont sérieuses. Les accès de fièA're ont été fréquemment coupés par l'Herbe à la fièvre, après aA'oir résisté au sulfate de quinine.
Bien plus, la Centaurée serait A7uhiéraire. C'est aA7ec elle que le centaure Chiron aurait été guéri d'une blessure au pied. Mais il y a bien longtemps que c'est arirvê f Au sîècîe dernier, elle « faisait couler la bile par le A'entre », désopilait le foie et faisait mourir les A7ers.
Le Centaurea Cenlaurium ou Grande Centaurée, maintenant délaissé, a fourni jadis ses racines réputées toniques et sudorifiques. Celles du Centaurea Jacea, qui croît dans nos prairies, jouissaient des mêmes Arertus. .
La petite Centaurée pousse dans les bois ombragés, les pâturages, sur tous les terrains, dans toute la France.
Cerfeuil, Aroir page et planche 33.
Cerisier, — partie II. N° 194.
Cétérach, — — II. -N° 198.
Chanvre, — ■— H. N° 196.
Chardon-béni, — — IL N° 197.
Chardon-Marie, — — H. N° 198.
Châtaignier, — — IL N° 199.