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Titre : Atlas colorié des plantes médicinales indigènes,... par Paul Hariot,...

Auteur : Hariot, Paul (1854-1917). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1900

Sujet : Phytothérapie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30576786m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-16, X-221 p. et pl. en coul.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6149866v

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE142-216

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/10/2010

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PLANTAIN.

Herbe aux 5-couiures, Plantagi (Marseille), Planlaljé (Gascogne), Erbo de cin coslos (Gascogne).

Le Plantain, aA7ec ses longs épis, présente un caractère qui le différencie de suite de tous les autres Arégétaux de son entourage ; qu'il ait les feuilles largement ovales du Grand Plantain ou les feuilles allongées du Plantain lancéolé, c'est toujours du Plantain. Les oiseaux n'y font certainement aucune autre différence que la suivante : dans l'épi plus allongé du premier, ils trouA7ent davantage à manger. RappelezA-OUS, en effet, que la flore alimentaire des oiseaux a pour représentants distingués le Plantain, le Mouron et le Séneçon.

Mais qu'est-ce que la race humaine peut bien aA7oir affaire aA7ec le Plantain? C'est un léger tonique, teUement léger, qu'il pourrait presque ne pas l'être du tout. Ses graines, mucilagineuses, pourraient sen7ir de succédanées à celles du Lin. Quant à l'eau distillée, elle guérissait autrefois toutes les ophtalmies et les maladies d'yeux.- C'était le collyre par excellence. Son suc a été préconisé comme fébrifuge et ses feuilles en cataplasmes pour combattre les ulcères.

A ceux qui A7eulent essayer, le Plantain, nous donnons les doses pour décoction et infusion : 30 à 60 grammes pour un litre d'eau. Quant, à l'eau distillée, on la trouAre dans les pharmacies, et on pourra s'éA'iter les désagréments de la préparer.

Une autre espèce de Plantain, le Psyllium (Plantago Psyllium) que la forme de ses graines a fait appeler Herbe aux Puces, est encore usitée. Le mucilage très abondant, que fournissent les graines au contact de l'eau, est adoucissant et ômollient. EUes doivent, à ce même mucilage, la propriété qui les fait employer, dans le midi de la France, pour gommer les mousselines.

Sous le nom de Plantain d'eau, on désigne une plante appartenant à une famiUe toute différente : l'Alisma Plantago (Alismacées). La ressemblance des feuilles av7ec- celles du Plantain explique ce rapprochement. La racine en a été fort A7antée contre la rage.

Le Plantain s'accommode de tous les terrains ; on le frouA7e partout. .