— 71 — .
HYSOPE.
Marianno (Marseille), Lisot (Gascogne). .
L'Hysoioe a des origines respectables. Dès la plus haute antiquité il en est déjà question. La Bible ne parle-t-elle pas de l'Hysope, opposant l'humilité de cette plante à la grandeur du Cèdre? La liturgie catholique ne l'a-t-eHe pas conser:
conser: fait-elle pas appel dans ses purifications -.asperges me hyssopo et mundaborf Malgré tout, il paraîtrait que l'Hysope des temps bibliques n'a rien à faire avec la nôtre, et que là encore, pour n'en pas perdre l'habitude, les traducteurs se seraient livrés à une interprétation défectueuse. De nos jours, il s'accroche aux tours des vieux castels, il se plaît aux fentes des murailles où ses racines s'implantent solidement.
La saveur et l'odeur de l'Hysope sont agréables, aromatiques et portent, avec elles les propriétés qu'on lui reconnaît, d'être un stimulant, un incisif, un pectoral et. paraît-il, un antiscrofuleux. La tisane par infusionen est fort agréable à prendre, à la dose de 8 à 15 grammes de sommités fleuries
-pour un litre d'eau, ou d'une.petite..pincée .pour, une fasse.à thé. : Oh utilise la tige, les feuilles et les fleurs de cette labiée.
. On ne saurait.s'en passer dans la confection des espèces vul- . néraires ou thé suisse (voir Gérmandrée), non plus que dans celle des espèces aromatiques :
Feuilles et sommités d'Absinthe, d'Hysope, de Menthe poivrée, d'Origan, de Romarin, de Sauge, de Serpolet, de Thym, à mêler ensemble par parties égales. Les espèces aromatiques s'emploient en infusion théiforme, en fomentations et en bains..
L'Hysope entre aussi dans la composition de l'Absinthe. Elle habite les rochers, les lieux arides du midi de la France.
If, voir partie II. N° 252.
Impératoire, — — H. N° 253.
Iris,: — — IL N° 284.
Ivraie, — — IL N° 255.
'_ Jacée, — — IL N° 256.
Joubarbe, — — IL N° 2-57.
Jujubier, — planche 73.