Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 313 à 313 sur 396

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Les jeunes France : romans goguenards / Théophile Gautier

Auteur : Gautier, Théophile (1811-1872). Auteur du texte

Éditeur : G. Charpentier (Paris)

Date d'édition : 1880

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb339924672

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XVIII-369 p. ; in-12

Format : Nombre total de vues : 396

Format : application/epub+zip

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61498448

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-3767

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/10/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


288 CONTES HUMORISTIQUES.

Aussi, lorsqu'on jouait aux petits jeux, et qu'il fallait embrasser quelqu'un par pénitence, c'était toujours lui que les jeunes filles choisissaient en présence de leur mère ou de leur amant.

Ces avantages naturels étaient merveilleusement rehaussés par le costume de leur propriétaire : il portait d'habitude un habit noir râpé, avec des boutons larges comme des tabatières, les bas et la culotte de couleur incertaine ; des souliers à boucles et un chapeau à trois cornes que mon oncle avait porté deux ans avant de lui en faire cadeau.

O digne Jacobus Pragmater, qui aurait pu s'empêcher de rire en te voyant arriver par la porte du jardin, le nez au vent, les manches pendantes de ton grand habit fioltant au long de ton corps, comme si elles eussent été un rouleau de papier sortant à demi de ta poche! Tu aurais déridé le front du spleen en personne.

Il nous embrassa selon sa coutume, piqua les joues potelées de Maria à la brosse de sa barbe, me donna un petit coup sur l'épaule, et tira de sa poche un coeur de pain d'épice enveloppé d'un papier chamarré d'or et de paillon qu'il partagea entre Maria et moi.

Il nous demanda si nous avions été bien sages. La réponse, sans hésiter, fut affirmative, comme on peut le croire.

Pour nous récompenser, il nous promit à chacun une image coloriée.

Les galoches de Berthe sonnèrent dans le haut de