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Titre : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc. / M. Carle de Rash, directeur...

Éditeur : B. Duprat (Paris)

Date d'édition : 1894-01-01

Contributeur : Read, Charles (1819-1898). Directeur de publication

Contributeur : Faucou, Lucien (1861-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1894

Description : 1894/01/01 (VOL29 = SER3,A3)-1894/06/30.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61467t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-94

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ter chez lui, attendu que pendant la nuit on fouillerait, par ordre du gouvernement. l'endroit où avaitété depc~tetorpsdeLouisXVtt, position bien connue du fossoyeur de la paroisse, qui avait assisté tui.meme A l'enterrement du pauvre entant.

A l'heure indiquâtes témoins qui avaient été désignes pour assftter à cette opération arrivèrent. Il y avait, entre autres, M. l'abbé Serre, qui a et< grand.~ieaire de Paris te célèbre docteur Recamier,M. le docteur Mitcent, ainsi qu'un médecin dont je ne me rappelle plus Je nom.

Le travail comment et bientôt après on trouva, en ma présence. à une petite profondeur du sol, la bière d'un enfant sur laquelle était tracée une croix noire ayant au-dessus une fleur de tis qui avait été formée avec des t<te$ de gros clous, de même sorte que ceux qui avaient fermé le cercueil.

On transporta la bière telle qu'elle était dans une des MUee du ptesbytere, elle fut ouverte avec soin devant noue. Tout le monde reconnut que c'était M tes ossements d'un enfantde dix ans. Mais un des médecins qui étaient présents ayant pris daM ses mains un des bras du pauvre enfant, démontra qu'à cause de M longueur on ne pouvait admettre que ces bras fussent ceux d'un enfant, et que tout donnât à penser qu'on tt'ëMit pM en présence du pauvre petit martyr.

Ce raisonnement prodttMt un grand effet sur t'aMistaaee, mais t'abM Serre reprit

– Attendez, docteur, et ecoutet-moi~ messieurs. Vous devez tons vous souvenir que la maladie du Dauphin d'après tes rapports con. temporains, avait «KoM~ «MtMMtt M~ bras e<t*M pouvait, en s'inclinant, M<f les cordons df <M «M<M<f~, étant soit anis, M~ debout. Le premier Dauphin était scroMeut, et Louis XVII fêtait également.

Cette explication concluante, qui était à la connaissMee de tous, dissipa les doutes et pMces-verbat fut dressé de cette exhumation. Le rapport du résultat dc l'examen du sque. tette fut signé, le a5 avril tS~?, par M. Recamier.

–' Le cr4no du pauvre en&nt, disait Recamier en examinant celui du prince dans ses mains, a été M<A comme i'a dit PeUetan. La Mère fut placée, avec les ossements du prince, derrière la chapelle des Ames du Purgatoire, auprès de la tombe de M. Dubois, curé de Sainte-Marguerite.

Le récit de l'abbé Bossuet concorde avec le Dernier chapitre de mon Louis Xn7 de Chantelauxe, où cet his.torien, d'après les documents qui lui furent communiqués par l'abbé Gaulle, vicaire à Saint-Pierre de ChatHot, avait indiqué l'emplacement exact du cercueil <P.~).

M. l'abbe Gaulle avait trouvé cette indication dans une note autographe de la sosur Gergoane, et l'avait confirmée par le récit de la mère Montvoisin, vieille femme morte depuis longtemps.

Toutefois le rapport de 1846 concluait à l'identité du squelette découvert avec celui de Louis XVII, mort âge de dix ans. C'est pour acquérir la certitude

absolue de cette identité qu'ont été entre. prises tes nouvelles recherches.

M. Laguerre raconte ainsi les fouilles du S juin dernier

J'ai demandé au prétet de police, qui me t'a gracieusement accordée, l'autorisation de pu. uquerdes fouilles. M.)e curé Paradis, ancien élève de t'Ecote des Chartet, un savant emi. nent, a bien voutu me prêter son concourt, tt ignorait abtotument la place du cercueil. La déposition de la vieille femme était si précité que {e puis dire que pas un coup de pioche n'a été perdu.

On a creuse le 5 juin un endroit pave~ depuis la Commune. A 60 centimètres du soupirait en forme de croix de la chapelle des Amet. 4 une profondeur de go centimètres après que. rante minutes de travail, on a découvert le cercueil de plomb.

A l'intérieur se trouvait une petite botte de chêne, datent de t&(6, assez bien conMrvee, portanMouaiecouverciet'inscription L.XVU. C'était bien )t tombe de t&t6. L'identité des restes avec ceux alora exhumés n'est pas dou.teuse. D'ailleurs, aucune trace du rapport dn médecins.

On disait qu'une fteur de tis était grossièrement tracée sur le cercueil de plomb. Un grM fragment manque au couvercle de ce cercueit. Lea progrès de la science permettent d'an. porter une précision supérieure dans t'eMmea des ossements d'enfants.

L'Identité du squelette de <SM avec celui de t8~6 est Indiscutable- eeiui du squelette de t&tS avec celui de t~ est aairmee par M. de ChantetatMe. La sciure du crâne pratiquée par une main inexperte est une nouveiie présomption. Il

Or, it eat évident que si nous avons retrouvé l'onliint inhum6 du 1795, cet enfant n'6ta1t pas Louis XVII. ea 1795, cet cotant n'était pM

En effet, l'examen du squelette fait par les docteurs Laborde, Magitot et Manouvrier a donne tes conclusions suivantes: te Le squelette eat celui d'un sujet probablement masculin, de la taille de t mètre 70 environ, et certainement <g< de dix-huit à vingt ans.

z* Ces constatation$ ne se rapportent aucunement A un enfant tel que devrait être le squelette du Dauphin, fils de Louis XVI, ea admettant la tradition, lui place sa mort et son inhumation à t'age de dhc ans et deux mois. Le cercueil de p'omb dans lequel le prétendu squelette du fils de Louis XVI a été retrouvé en tS~C et qui avait été brisé, a été reconstitué. Ce cercueil affecte la forme humaine la place qu'occupait la tête est parfaitement indiquée par une niche arrondie. Le curé de Sainte-Marguerite croit que ce cercueil remonte au XVII. siècle.

Le ta juin, la réinhumation du squelette a été opérée. Un des médecins a réuni les ossements et les a replacés dans