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Titre : Les Plantes médicinales indigènes et exotiques, leurs usages thérapeutiques, pharmaceutiques et industriels, par MM. Dujardin-Beaumetz,... E. Egasse,...

Auteur : Egasse, Ed. Auteur du texte

Auteur : Dujardin-Beaumetz, Georges (1833-1895). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Sujet : Phytothérapie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30395398b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Gr. in-8° , VIII-845 p., fig. et pl. en coul.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61413605

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-TE142-191

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/09/2010

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514 PiEONIA OFFICINALIS P.-EONIA OFFICINALIS

l'espèce). Il suffit, après les avoir broyées, de les faire macérer clans l'eau froide qui élimine leur principe toxique. On peut retirer de l'amande une quantité assez considérable d'une huile comestible qui paraît exercer cependant une action purgative manifeste sur les personnes qui s'en servent pour la première fois.

Aucune des parties de cette plante n'a été usitée dans la thérapeutique européenne, malgré les propriétés actives dont elles sont clouées.

Notons que, d'aprèsBlume (Rumphia, XV, 19), son suc renfermerait un alcaloïde analogue à la ménispermine.

Psederia foetida L. (Apocynum foetidum Burm.).— Plante suffrutescente, grimpante, de la famille des Rubiacées, série des Anthospermées, à feuilles opposées, longuement pétiolées, ovales aiguës, entières, à stipules caduques. Fleurs hermaphrodites, de couleur rose foncé, en cymes composées, axillaires et terminales. Calice à 5 lobes persistants. Corole 'tubuleuse, pubescente, à 5 lobes. 5 étamines libres. Ovaire infère, comprimé, à 2 loges uniovulées. Style à 2 branches stigmatifères, grêles, longues. Le fruit est une baie subglobuleuse, composée de noyaux minces, dont la cavité séminale est entourée d'une sorte de cadre elliptique. A la maturité, ces noyaux se séparent de l'exocarpe, mince et fragile, qui abandonne à leur surface en dedans, et surtout en dehors, les faisceaux fibro-vasculair.es, nettement dessinés, dont sa portion d'abord charnue était parcourue. (H. Bn., Iiist. des pi., t. VII, p. 274).

Cette plante, qui habite l'Inde, l'archipel malais, et s'étend jusqu'à Maurice et au nord jusqu'à la Chine et au Japon,répand une odeur fétide, surtout quand on la froisse. Les Hindous emploient sa racine comme émétique. C'est pour eux un spécifique contre les rhumatismes, usité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. La décoction est aussi employée dans les rétentions d'urine, les fièvres, etc. On prescrit souvent sa décoction additionnée de mélasse, évaporée en consistance de sirop épais, à laquelle on ajoute du gingembre, du poivre, de la racine du Plumbago zeylanica. La tige donne des fibres textiles fort appréciées (Drury).

Pseonia omcinalis L. — La Pivoine, de la famille des Renonculacées, série des Poeoniées, est une plante vivace, à souche épaisse, émettant des rameaux aériens, à feuilles alternes, décomposées, pennées, et terminées par des fleurs accompagnées d'un certain nombre de bractées intermédiaires entre les feuilles et les sépales. Ces fleurs sont hermaphrodites, régulières, • grandes, solitaires, terminales, d'un beau rouge vif, et longuement pédonculées (mai-juillet). Réceptacle concave. Calice à 5 sépales libres, inégaux, persistants. Corolle

Corolle 4-5 pétales ou plus. Etamines très nombreuses, libres; 2 à 5 ovaires libres, uniloculaires,multiovulés. Styles courts, à stigmates épais, colorés. Les fruits sont des follicules velus, s'ouvrant longitudinalement suivant l'angle interne. Graines rouges ou noires luisantes, de la grosseur d'un pois et albuminées. La variété à graines noires porte le nom de Pivoine femelle. C'est le P. officinalis. Celle à graines rouges, de Pivoine mâle ou P. corallina.

Cette plante croît clans les bois, les prairies du midi de l'Europe, et est cultivée clans nos jardins pour la beauté de ses fleurs, qui ont une odeur forte, désagréable, nauséeuse une saveur amère et un peu acre. La racine ■ a une odeur aromatique, vireuse, forte, une saveur amère et nauséabonde. Les graines huileuses, sont inodores et insipides.

Composition chimique. — De la racine fraîche, Wiggers obtint, en la distillant avec l'eau, un liquide ayant une odeur d'amandes amères, et prenant une'coloration rouge sang en présence du chlorure femque. En agitant le liquide avec de l'éther, celui-ci, par évaporation, abandonne une huile volatile jaune paie.

Le rhizome renferme une grande quantité d'amidon, du sucre, une petite proportion de tanin.

Les pétales renferment une matière colorante verdissant en présence des alcalis et rougissant avec les acides, soluble daus l'eau et l'alcool.

Les graines renferment de l'huile et de l'amidon.

Dans les graines d'une espèce voisine, le P. pèregrina, Draggendorff [Arch. pharm. (3), XIV, 412531] a signalé la présence des substances suivantes: une huile, un sucre différent du glucose, un alcaloïde presque insoluble dans l'alcool acidulé d'acide tartrique, et qui ne présente aucune analogie avec les alcaloïdes de la staphysaigre et de l'aconit, des matières pectiques, gommeuscs, une résine indifférente n (C-8H 3803 -j- H50), un acide résineux n (C"H,0O7-f-2 1/2 H-0), un tanin, unphlobaphène, du brun de péonine C15H'-0\ de la preonia iluorescéine C-ff^-j-H-O.

Usages. — Après avoir été vantée outre mesure et avoir joui autrefois d'une grande réputation, la Pivoine, ou plutôt son rhizome, peut être regardé comme antispasmodique et un peu narcotique. Le tanin qu'il renferme le rend en outre un peu astringent. On peut en retirer de la fécule, qui est blanche, gélatineuse, gluante et analogue à celle de la pomme de terre. Les graines sont cinétiques et cathartiques. On en forme dans certains pays des colliers qui jouissent de la réputation de faciliter la dentition des enfants et qm ont exactement la même valeur que les colliers de dents de loup employés dans le même but. Cette plante est encore inscrite au Codex, bien qu'elle ne soit pas usitée généralement.

2° Le P. moutanSims, ou Pivoine en arbre de la Chine, a une tige lio-heuse de 1 mètre à lm,50, ses fleurs sont larges de 13-19 centimètres, velues,blanches ou d'un rouge clair, et ont une odeur faible de rose.

On emploie en Chine l'écorce de la racine, qui est en morceaux de 6 à 7 centimètres de longueur, d'un brun lilas foncé à l'extérieur, lisse, blanc rosé, amylacés à l'intérieur,