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Titre : Les Plantes médicinales indigènes et exotiques, leurs usages thérapeutiques, pharmaceutiques et industriels, par MM. Dujardin-Beaumetz,... E. Egasse,...

Auteur : Egasse, Ed. Auteur du texte

Auteur : Dujardin-Beaumetz, Georges (1833-1895). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1889

Sujet : Phytothérapie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30395398b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Gr. in-8° , VIII-845 p., fig. et pl. en coul.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61413605

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-TE142-191

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/09/2010

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/J08 : LAVANDE LAVANDE

chloroforme. Elle ne contient pas d'azote et donne, lorsqu'elle est chauffée avec l'acide chlorhydrique concentré, une liqueur d'un' jaune verdàtre' et, en présence de l'acide sulfurique et du brome, elle présente la coloration rouge caractéristiquc_ de la digitaline. Par l'ébullition avec l'alcool en présence de' quelques gouttes d'acide chlorhydrique et de 20 centimètrescubes d'eau, il se sépare, lorsque l'alcool est évaporé, un précipité pulvérulent, incolore, qui, au microscope, paraît former de grandes pyramides à quatre faces, et le liquide filtré réduit la solution cupro-polassique. C'est donc un glueoside renfermant un glucose et un corps cristallin que l'auteur appelle nériantogénine.

Thérapeutique. — Le Laurier-Rose est extrêmement vénéneux. Il agit par les alcaloïdes cpie nous avons énumérés d'après Schmiedeberg, et surtout par l'oléandrine. En petite quantité, pris sous forme de décoction ou d'infusion, il détermine clans la bouche une sensation d'àcreté suivie bientôt de vomissements; à closes plus élevées, comme l'a expérimenté sur lui-même Loiseleur-Deslonchamp, il agit à la façon des poisons narcotico-âcres, et se rapproche surtout de la digitale par son action sur les mouvements du coeur.

Les feuilles exercent sur la pituitaire une action peu marquée d'abord, mais ensuite bien manifeste, car elles déterminent des éternuements violents comme la vératrine.

Les contrepoisons sont tout indiqués. Ce sont d'abord les purgatifs, les vomitifs, et lorsque le poison a été absorbé, les stimulants, tels crue les alcooliques, l'éther, etc.

Les propriétés du Laurier-Rose paraissent se rapprocher beaucoup de celles des poisons cardiaques. Elles avaient été signalées par Pelikan, en 1866, qui, se fondant sur l'analogie botanique de cette plante et du Strophantus, avait incliqué son action sur le coeur et ses ressemblances avec la digitale. Fraser citait aussi le Laurier-Rose parmi les médicaments cardiaques.

Dans sa thèse inaugurale présentée à Paris, 1888, le Dr Pouloux a étudié l'extrait hydroalcoolique de Laurier-Rose et donne les conclusions suivantes : il a une action manifeste sur le coeur des grenouilles et des lapins, qu'il arrête en systole. Dans le cas d'asystolie due à une lésion rénale ou cardiaque non compensée, il tonifie le coeur et augmente la diurèse. Il semble donc indiqué dans les mêmes conditions que le Strophantus. Toutefois, cle nouvelles recherches sont nécessaires pour déterminer les cas où il est réellement utile et où il est contre-indiqué. Il ne détermine aucun symptôme désagréable et peut être administré pendant un temps déterminé sans provoquer d'accidents. La dose cle l'extrait est cle lu à 15 centigrammes par jour sous forme de pilules.

Lavande. — Le Lavandula ver a DC, de la famille des Labiées, série des Ocymécs, est une jilante herbacée, originaire du midi de l'Europe, du nord cle l'Afrique et que l'on

retrouve cultivée jusqu'en Norvège. Ti^e vivace, carrée, haute cle 30 à 60 centimètres à l'état sauvage, mais pouvant, par laculture' atteindre 90 centimètres à 1 mètre. Feuilles opposées, oblongues, lancéolées, étroites à

Fir.. 570. — l.araiiilula ma.

bords arrondis en dessous, dressées et blanchâtres, tomenteuses en dessous. Fleurs tantôt violettes, tantôt blanches, petites, paraissant de juin à septembre, disposées en un épi lâche dans le bas, pressé dans le haut, long, grêle, terminal. Chaque cyme •est axillaire d'une bractée rhoinboïdale acuminée, et charpie fleur est accompagnée de bractées plus petites et étroites. Le calice et la corolle sont couverts, ainsi que leur pédoncule et les feuilles, de petits poils en étoile, parmi lesquels on remarque à la loupe des glandes à huile petites et luisantes. Ces

Fin. 571. — Lavande. Glandes à essence et i>oiJ ramilic.

glandes sont constituées par une cellule h«- silaire et par une tête arrondie à 4 cellules clans lesquelles l'essence sécrétée s'accumule au-dessous cle la cuticule de la face supérieure et la soulève en forme de vésicule. 4 étamines incluses, didynames.

Le L. spica ou Aspic se distingue l,ar.^es feuilles plus larges au sommet, par ses tiges