AVERTISSEMENT.
Les personnes qui prendront la peine de lire cette Préface et les diverses Notices qui précèdent chacune de mes comédies, reconnaîtront d'abord que ces morceaux n'avaient point été écrits pour être donnés au public. Je les joins cependant, et sans y faire aucune espèce de changement, au recueil de mes ouvrages dramatiques que je me détermine à publier aujourd'hui. C'est montrer, sans doute, bien peu d'amour-propre que d'imprimer de pareilles causeries, s'il est vrai que l'écrivain qui a le plus de confiance en lui-même ne saurait se dissimuler le côté faible de son talent, mais enfin ces Notices expriment mes pensées les plus intimes, et toute pensée loyale, un honnête homme a le droit de l'exprimer hautement. D'ailleurs, ces Notices contiennent