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Titre : De la Douche locale à Saint-Nectaire-le-Bas, par le Dr E. Verrier de Villers,...

Auteur : Verrier, Eugène (1824-1910). Auteur du texte

Éditeur : (Clermont-Ferrand)

Date d'édition : 1884

Sujet : Hydrothérapie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31565233b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-16, 31 p.

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Auvergne

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6136228w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE163-1556 (5)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/09/2010

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Le D 1' E. VERRIER DE YILLERS ;

professeur libre de tolco.logie et de gynécologie

Ancien préparateur à. In l^acuJtc de Médecine dé Paris

Membre titulaire de la Société d'Hydrologie médicale

Ancien médecin de S. A. S. le Prince de Monaco '

.. Chevalier de l'Ordre de Saint-G-rég'oire - fe-Grand

Lauréat de l'Académie de Médecine

CLERIYIONT-FERRAND

TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE G. MONT-LOUIS

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Le D^ E. VERRIER DE VILLERS

professeur libre de tokologie et de gynécologie

Ancien préparateur à. la Faculté de Médecine de Paris

Membre titulaire de la Société d'Hydrologie médicale

Ancien médecin de S. A. S. le Prince de Monaco

Ghe-valier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand

Lauréat de l'Académie de Médecine

CLERMONT-FERRAND

TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE G. MONT-LOUIS

Rue Barbançon, 2

<<k \. 1884



DE

LA DOUCHE LOCALE

A

SAINT-NECTAIRE-LE-BAS

Dans la session de 1882-83, la Société d'hydrologie médicale de Paris avait mis à son ordre du jour la question des douches locales dans les cures thermales.

De nombreuses communications ont été faites sur ce sujet spécial, mais quelqu'intéressantes qu'elles eussent été, la question ne fut point résolue. Comment pouvaitelle l'être d'ailleurs par un travail général, aussi bien fait qu'il soit ? Ce travail, en effet, ne peut considérer chaque station en particulier, montrer la puissance et l'efficacité de la douche dans tel ou tel établissement, sa faiblesse ou sa nullité dans tel ou tel autre. Il faut tout d'abord que chaque médecin exerçant près d'une station où s'emploient les douches locales fasse connaître : la technique de cette méthode balnéaire ; 2° les différentes appropriations de la douche lo-


— 4 — cale et ses divers modes d'emploi ; 3° enfin ses effets médicaux ou thérapeutiques.

C'est alors seulement que, reprenant la, question à un point de vue plus élevé, et tout à la fois plus synthétique, un auteur, plus autorisé que je ne le suis moi-même, en réu-" nissant toutes les différentes monographies écrites sur la matière, pourra mettre en lumière les effets physiologiques de la douche, • son opportunité dans la cure thermale, et, en général, ses indications précises et ses contre-indications formelles, comme le faisait judicieusement remarquer notre honorable collègue, M. le docteur Leudet, secrétaire général de la Société, dans son remarquable compte - rendu de la susdite session.

Parmi les mémoires lus en séance, un seul a répondu à l'idée que je me fais de ce travail préparatoire qui doit fournir les éléments de la question principale, c'est le mémoire de M. Tillot, intitulé : Deladouche locale à Luxeuil.

M. le docteur Tillot n'étudie, avrai dire, que deux variétés de douches : la douche ascendante rectale et la douche utéro-vaginale.. ' Mais, comme dit M. Leudet, il le fait avec l'autorité qui lui est propre et il tire de ses observations des conclusions cliniques empreintes du meilleur esprit médical.

La première variété de douches, à Luxeuil,


vS _

n'est jamais continue et forcée comme à Saint-Sauveur; elle est, au contraire, intermittente et graduée, douce et à faible pression.

- Quant aux douches utéro-vaginales, M. Tillot, redoutant les effets de la percussion sur l'utérus, ne les utilise guère que sous forme d'irrigations vaginales.

Cette crainte, en effet, qui peut être fondée dans certaines stations et qui l'est dans nombre de cas de la pratique usuelle, en raison des injecteurs plus ou moins puissants qui sont employés, a, suscité à M. Martineau l'idée de conseiller une espèce de spéculum en bois ou en caoutchouc durci, percé de trous multiples, que la malade introduit et garde pendant toute la durée d'un bain, ce qui, en définitive, équivaut pour elle à un bain interne prolongé.

J'emploie ce système à Paris: depuis plusieurs années et je l'ai employé de même l'année dernière à Châteauneuf; mais il est juste de dire que cette dernière station, dont les eaux sont excellentes pour le traitement des maladies utérines, est malheureusement privée des plus modestes appareils balnéaires. Quoi qu'il en soit, mes malades se sont trouvées fort bien de ce système de bain.

A Saint-Nectaire-le-Haut, mon honorable confrère et ancien élève, le docteur Gourbeyre, emploie également le tube de M. Mar- '


— 6 — tineau, bien que l'établissement du MontCornadore possède une douche utéro-vaginale. Mais, soit que le jet de cette douche se trouve trop puissant, l'intermittence trop saccadée, soit pour toute autre cause, notre confrère a cru devoir préférer l'appareil de M.;Martineau à la douche ; ce n'est pas moi, certes, qui l'en blâmerai.

Il n'est pas le seul médecin, du reste, qui, avec M. Tillot, craigne les douches percutantes sur l'utérus ; M. Danjoy à La Bourboule, M. de Ranse à Néris, et particulièrement M. Guyenot à Salins-du-Jura, les proscrivent absolument dans les maladies utérines.

A Saint-Sauveur, M. Caulet conserve dans la pratique thermale la douche utérine percutante, mais il la dirige lui-même et en surveille les effets tant il redoute les conséquences d'une douche utérine laissée à la direction delà malade ou d'une fille de service.

Décrire la douche locale à Sàint-Nectairele-Bas, ses origines, sa technique, ses divers modes d'emploi, ses effets curatifs et apporter ainsi ma petite pierre à l'édification de la grande question des douches locales, tel est le but de ce modeste travail.


1

ORIGINES DE LA DOUCHE LOCALE

M. le docteur Vernière, qui a été vingtneuf ans inspecteur à Saint-Nectaire avant de l'être au Mont-Dore, à une époque par conséquent où l'inspectorat avait sa raison d'être, a, dans sa lettre sur les eaux de Saint-. Nectaire publiée en 1852 et rééditée en 1877, déclaré que dans cette station la douche locale était employée par lui :

Chez les apoplectiques qui ne paraissaient pas trop excitables. Elle assouplit les tendons, dit-il, les ligaments, provoque la sécrétion de la synovie, rend sa souplesse au tissu cellulaire et réveille l'aptitude motrice. Pendant ce temps, la résorption des substances épanchées dans le crâne rend la liberté aux parties du cerveau dont elles paralysaient les fonctions. (Cette opinion est loin d'être partagée par tous les médecins.)

20 Dans les maladies utérines, cet honorable confrère associait les douches vaginales avec les bains à une température de 33 à 35 degrés centigrades. De tous les moyens de traitement employés contre la leucorrhée,' c'est celui qui a toujours donné les meilleurs résultats. Mais ces douches locales sont administrées par un procédé que M. Vernière croit n'être employé" qu'aux eaux de Saint-


— 8 — > Nectaire seulement (Lettre 1S77, p. '29). Je décrirai ce procédé au paragraphe consacré à la technique. (Voir plus loin.)

. Dans quelques cas de maladies cutanées, notre éminent confrère avait encore recours à la douché. Toutes les autres maladies traitées. à -Saint-Nectaire, affections scrofuleuses, catarrhes de toutes sortes, diarrhées, otorréès, fistules lacrymales, etc., l'étaient à cette époque par les bains tempérés, les lotions, lavages à l'eau minérale et lavements hors du bain. - ■"

Si nous remontons plus haut encore, avant la découverte des sources chaudes de Boette: et du Mont-Cornadore, il n'y avait à SaintNectaire que l.a piscine Ma.ndon, dont l'eau. ne., s'élevait pas à plus de 3 2 à 33 degrés Réaumur, comme il appert d'un vieux manuscrit dont j'ai eu la copie dans les mains., Le grand nombre de guérisons obtenues

-àcette piscine prouve, pour le dire en passant, que c'est encore plus aux propriétés thérapeutiques de l'eau qu'à . sa thermalité qu'il faut demander le succès. Si, maintenant, par un système approprié,

• on; peut porter le principe médicamenteux sur la partie du corps affectée, surtout lorsque cette partie ne peut être misé en contact avec l'eau du bain, il est clair que l'on aura ainsi un élément de' plus dans les chances,


deguérison. C'est là le secret de la douche locale.

Sous ce dernier rapport, nul n'a'plus. .fait pour la station de Saint-Nectaire que M. le docteur Dumas-Aubergier, son inspecteur actuel. C'est lui qui, dans les maladies des yeux, traitées en grand nombre à Saint-Nectaire, a installé les douches oculaires simples ou filiformes, celles plus fortes données avec l'appareil Follin, et la pulvérisation avec l'appareil Meyer ou celui de Sales-Girons.

La technique de ces douches oculaires, que nous analysons plus loin, a été appliquée au traitement de l'ozène scrofuleux et de l'otorrée et j'ai moi-même en traitement, au' moment où j'écris ces lignes, une malade pour un catarrhe de l'oreille moyenne et une autre pour une rhinite eczémateuse ; toutes deux font usage : la première de la douche auriculaire et la'seconde de la douche nasale.

Enfin, je signalerai dans les origines de là douche locale à Saint-Nectaire, les douches d'acide carbonique pur, si bien décrites par M. le docteur Thibaud. (Essai sur les piopriètés thérapeutiques de l'acide carbonique, Paris 1872.) M. Vernière lui-même recommandaitle travail de M. le docteur Thibaud. {Lettre 1877, p. 55.)

Ce n'est pas qu'en 1872 ces douches ne

2


fussent déjà établies,' soit au MontrGorna'- dore, .soit à Saint-Nectaire-le-Bas ; mais c'est eh cette annéclà .qu'on les-, a mieux connues et appréciées par suite du travail de notre confrère.

Quant aux douches mixtes d'èau et dé gaz-, elles étaient, comme nous l'avons vu,. pratiquées; depuis- longtemps à' Sàint-JNfectaire dans le bain ou hors du bain, non pas comme une douche .ascendante percutante, 1 mais à l'aide d'une disposition' spéciale des tuyaux d'ajutage, qui paraît ne pas exister ' dans d'autres stations, comme nous le verrons tout à l'heure.

Si j'ajoute, à cet aperçu, que Saint-Nectaire-le-Bas, délaissé à tort depuis plusieurs années pour le Mônt-Corhadôre, en raison du peu de confort qui existait alors dans ses établissements et ses hôtels, et cela malgré la qualité supérieure de. ses eaux, comme il me sera facile de le prouver,' possède depuis peu de temps-un superbe établissement qui distance de beaucoup, et comme exposition et comme aménagement, celui de Saint-Nèc-. taire-le-Haut ; si j'ajoute que des hôtels confortables, qui ne le cèdent en rien aux établissements analogues des stations voisinès,- ont été construits, j'aurai dit, tout- à la fois, les origines delà douche locale à Saint-Neetaire-le-Bas, et prédit l'avenir qui attend cette station régénérée, laquelle^ comme un


H — ■nouveau phénix, est en voie de renaître de ses cendres.'

Il nous reste maintenant à étudier la technique, les divers modes d'emploi et les ■effets curatifs de la douche locale à SaintNectaire-le-Bas.

II

TECHNIQUE HE LA DOUCHE LOCALE A SAINT-NECTAIRE-LE-BAS

L'état des sources et la disposition des bains à Saint-Nectaire-le-Bas ont subi de nombreuses transformations depuis la découverte des sources Boette, les écrits, de Marcon {1822-24), ceux de Rigal (1843), de Vernière (1852), les analyses de Lefort (1859), et, à fortiori, depuis le voyage en Auvergne de Legrànd d'Aussy (1788), un siècle environ après la première mise .en exploitation des sources par les docteurs Lafont père et fils, de Besse (1680).

Au commencement de notre siècle, la piscine Mandon seule existait encore à SaintNèctaire-le-Bas et c'est en la comblant pour établir les bains Romains que les fouilles ont mis à découvert des preuves d'une antiquité incontestable, d'où est venu-sans doute le nom donné à cet établissement.

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— '12 —

Tel qu'il est aujourd'hui, l'établissement des bains Romains, bien qu'encore éloigné des établissements modernes pour le luxe et le confortable, possède deux sources qui alimentent douze cabinets de bains, la plupart à une seule baignoire de pierre, quelquesuns à deux baignoires.

Ces sources sont celles de la Coquille, au rez-de-chaussée, et du Gros-Bouillon, au premier. Leurs analyses ont été faites, je ne les reproduirai pas ici. Leur plus grande variation est dans leur température ; la première, en effet, n'est qu'à 26*5, tandis que la seconde est à 370 centigrades. Cette dernière est, en outre, surmontée d'une cloche destinée à recueillir le gaz acide carbonique qui y existe en excès, ce qui permet de donner, dans un appareil encore bien primitif, des bains complets de gaz, et surtout, à l'aide dé tuyaux appropriés à cet usage, des douches locales du même gaz.

Voici la technique de ces douches, qui jouent un grand rôle dans le traitement de: certaines affections douloureuses à SaintNectaire-le-Bas.

- Lorsque la cloche est descendue au fond du réservoir, elle s'emplit de gaz acide carbonique, un tuyau en caoutchouc communique avec l'intérieur de la cloche, le gaz s'y introduit, et, comme ce tuyau traverse le mur de séparation, le gaz vient sortir à son


— 13 — extrémité libre dans la chambre voisine. A cette extrémité on adapte une canule percée de trous multiples, qui permet de diriger la douche de gaz soit dans le vagin (douche vagino-utérine), soit dans l'oreille (douché auriculaire), soit sur la partie malade — hy~ peresthésie cutanée, plaie, névralgie, cancer, etc. (douche locale variée).

C'est par un moyen analogue que l'on remplit la baignoire de gaz, on la couvre ensuite d'un couvercle, de sorte que, lorsque le malade y est plongé, la tête seule sort, comme dans un bain de vapeur. Ce dernier remède est peu employé, tandis que la dour çhe locale de gaz l'est souvent.

On reconnaît que le gaz arrive lorsqu'on ■ entend à l'extrémité du tube un léger bruissement et que, d'ailleurs, l'on sent le courant de gaz sur une partie découverte, ou le picotement particulier au gaz acide carbonique au niveau du nez ou des yeux.

Je ne décrirai pas la technique des douches descendantes dans les cabinets du rez-dechaussée. Cela est trop connu. Qu'il me suffise de dire que ces douches sont fournies par la source du Gros-Bouillon dont l'eau,: après avoir traversé les conduites, a. baissé naturellement de quelques degrés. C'est vers le centre de la baignoire que se trouve, l'orifice de la douche, que l'on peut, du reste, prolonger par un tube en caoutchouc, si l'on

t,.


— « —, •veut éviter au malade une percussion trop torte. Un médecin qui, a exercé" près de ces sources donnait, dans quelques cas de susceptibilité trop grande, des douches sous l'eau à l'aide de ces tubes de caoutchouc.

Là douche locale descendante s'administre donc dans le bain ; mais on peut aussi la prendre hors du bain, dans un cabinet particulier. On emploie alors plus volontiers l'eau, de la Coquille, qui sert sous le nom dedou-. che' froide et qui, en effet, refroidie dans un réservoir d'attente et par les tuyaux, ne dépasse guère 14 à 16 degrés. C'est donc, à proprement parler, de l'hydrothérapie minérale et on pourrait dire, par analogie, de l'hydrothérapie marine, par suite de la grande quantité de chlorure de sodium (sel marin) contenu dans cette eau (2 gr. 50 par litre). Aussi la réaction se fait-elle jusque dans la douche. >

Il n'y a pas de douche ascendante à SaintNectaire-le-Bas, pas plus, d'ailleurs, que dans l'établissement du Mont-Cornadoré.

Mais ce qui a fait la réputation de SaintNectaire dans le traitement des maladies des femmes, c'est la douche utéro-vaginalehydf 0cârbo-gazéuse. C'est le véritable moyen.dëmandé'par M. Durand-Fardel pour modifier l'organe utérin, d'une manière médiate, par; une application directe de la balnéation thermale. • ' ' ..... . _


Installée d'abord par M. le docteur Vernière à Saint-Nectaire-le-Bas, qui possède-- aujourd'hui trois cabinets de douches utérovaginales aux bains Romains et quatre au* bains Boette, la douche hydro-carbo-gazeuse, le fut ensuite à l'établissement du MontCornadore.

Pour tirer le meilleur parti possible du gaz acide carbonique par la douche locale, M. Vernière fit placer, « dans l'oeil de là source qui devait fournir la douche, un tube; de plomb du diamètre de trois centimètres; ce tube, de là, s'élevait verticalement à trois, mètres de hauteur et donnait issue librement à l'eau"et au gaz par son ouverture la plus, élevée. Sur le même tuyau, à une hauteur' convenable pour administrer les injections, s'ajuste transversalement un deuxième, tube, muni d'un robinet, son extrémité libre, porte une vis conique, ou mamelonnée, à laquelle s'adapte une canule en caoutchouc plus. ou. moins recourbée et terminée par une olive percée dans tous les sens. Un second robinet, placé sur le tuyau d'ascension, permet, suivant son degré d'ouverture, de faire monter l'eau à la hauteur qu'on veut lui donner.. Cette dernière disposition eët très-utile en ce, qu'elle permet, en faisant varier la: hauteur de la colonne, de modifier à volonté la force d'impulsion communiquée au liquide injecté, — Ce qui permet d'éviter la percussion. —-:


_ 16 —

, Aussitôt qu'on ouvre le robinet du .tube à injections, on voit l'eau, vivement'projetéedans tous les sens, s'échapper par lés-trous; de l'olive sous forme de mousse blanche et.

et. » -,

; D'après l'auteur que je viens de citer, lesavantages qui résultent de cette disposition seraient lés suivants :.. . - . i* L'eau, en sortant immédiatement .de-, l'oeil délasourcéyavant aucun contact avec, l'air,: avant d'avoir perdu aucun de ses principes, arrive» avec la plénitude de ses pro.

pro. - ■

2° Projetée sous forme de mousse, elle ne frappe plus les tissus malades avec la même rudesse, chaque, goutte de liquide étant une, vésicule qui emprunte son élasticité au gaz - auquel elle sert d'enveloppé ;

3° Les gaz, en se dégageant en grandequantité par l'effet deleur force d'expansion, ouvrent; dilatent, déplissent tous les replis membraneux du vagin, pénètrent dans laicavité;del'utérus, pour peu que le col ne s.oit pas, oblitéré, se mettent en contact avec toutes, ses surfaces ; aucune d'elles n'échappe à ce contact de; l'agent médicamenteux.;— C'est, donc là' véritablement une douché utérine..!

Majon, "cité par M. Vernière, n'avait; eu • qu'à se louer des fumigations de graz dans la. matrice. Les sujets, même les plus irritables,; supportent très-bien nos injections


— ,17 — d'eau minérale à l'état de mousse pendant un quart d'heure et même une demiheure. Sans être jamais douloureuses, ces injections' déterminent quelquefois, dès les premières douches, un sentiment de chaleur locale qui ne tarde pas à se dissiper. M. Vernière attribue cette tolérance à l'action anesthésique de l'acide carbonique. ... Il est une autre douche locale employée à Saint-Nectaire et dont l'initiative revient presque tout entière à M. le docteur Dumas.' '

Je ne puis mieux faire, après avoir cité les appareils à douche de Follin, de Meyer, de Sales-Girons, successivement essayés par M.Dumas-, que de décrire l'appareil perfectionné dont il s'est servi à Saint-Nectaire depuis 1868 jusqu'à ces dernières années et qu'il a. décrit lui-même page 199 de son livre, déjà cité, où il donne une figure de cet Instrument construit par Charrière.

« Il diffère, dit-il, de l'appareil Meyer, en ce que le corps de pompe est d'un volume beaucoup plus considérable et peut conte- ■■ hir une quantité plus ou moins grande de liquide à pulvériser. Je ne suis donc plus, ajoute-t-il, obligé de remplir l'appareil plusieurs fois pour le même malade. Economie de temps et chances moins grandes de détériorer l'appareil qui peut se fixer solidement par un écrou supnartant^un pied assez élevé


— 18 — au-dessus de la table avec laquelle il fait corps pour ainsi dire. On p'eut aussi changer la direction de l'appareil.

» Cette solidité d'appui permet d'imprimer une force plus - grande à la manivelle sans avoir besoin de changer la direction de la douche. Cette direction peut se faire à volonté dans tel ou tel sens à l'aide d'un tube en métal flexible dont le diamètre est trèsétroit et dont les parois présentent une certaine épaisseur. >

» ..... L'appareil est muni d'un robinet à double effet, qui permet d'aller puiser l'eau minérale à l'aide d'un tube en caoutchouc dit tube aspirateur sans avoir à remettre chaque fois le tube flexible qui finirait par se rompre à la suite de changements réitérés.

» Le corps de pompe rempli, le robinet n'est plus ouvert du côté du liquide à aspirer, mais bien du côté du tube flexible que l'on dirige selon qu'il est besoin. Grâce à une disposition spéciale, on peut aspirer l'eau minérale, comme on le ferait avec une pompe ordinaire, dans un temps relativement trèsminime. »

, Aujourd'hui, l'appareil de M. le docteur Dumas est abandonné à Saint-Nectaire-leBas. Depuis la construction du nouvel établissement thermal, on a fait installer dans ce splendide bâtiment, qui contient les sources Boette, deux des appareils spéciaux de.


— 19 — G.' Charles, de Paris,-qui remplacent avantageusement celui de M. Dumas, et M. Gourbeyre m'a fait voir dans une salle spéciale du Mont-Corriadore plusieurs appareils analogues pour les douches oculaires .et la pulvérisation- '

: Avec l'appareil de G. Charles, on donne, à Saint-Nectaire-le-Bas, la douche locale oculaire filiforme ou bien avec le tamis ou la palette suivant qu'on veut produire une pul-- vérisation plus ou moins fine. Le même appareil sert aussi, en variant le bout terminal et le" surmontant de petite canule de Caoutchouc appropriée, pour les douches auriculaires, pour les douches nasales dans le traitement du coryza chronique; de même qu'on pourrait l'utiliser pour les douches et" les" inhalations pharyngiennes. Le i jet der-âppareil est horizontal ou oblique à la vçlonté, selon l'inclinaison donnée à l'articula-- tion du robinet. Il agit directement par suite d'une forte pression, ou il se divise sur un disque de toile métallique' interposé entre le robinet et l'orgahé soumis au traitement. Lorsqu'on veut obtenir une pulvérisation plus fine "et éviter l'encrassement du tamis métallique- par des dépôts minéraux, l'on dirige l'appareil en Sens inverse et le jet va se.briser sur une palette de métal qui répercute le liquide en gouttelettes d'une grande ténuité. :•■'■■'


— 20 —

On n'emploie pas le tambour pulvérisateur à Saint-Nectaire.

. Les ajutages peuvent d'ailleurs se modi-rfier selon la nature de la douche et l'affection à-traiter.

L'appareil, qui s'installe sur une table àquatre pieds, ou sur une console scellée au mur, comprend : une colonne articulée, "disque, brise-jet, support avec glissière, portejet, gerbes, canule, clés de serrage et épin-- glette pour dégager les jets qui s'obstruent à l'usage par les dépôts calcaires de l'eau mi- , nérale. "

A mon arrivée à la station, tous ces appareils m'ont été soumis et Mlle Tailhardat, la directrice, aussi zélée qu'intelligente,- qui a été longtemps aussi employée à Royat, lésa . fait fonctionner devant moi afin que je pusse me rendre compte de leur état, et je dois dé/- çlarer que tout marche avec la plus parfaite régularité. ~

Telle est la technique de la douche locale à Saint-Nectaire-le-Bas.


21

III

DES DIVERS MODES D'EMPLOI DE LA DOUCHE LOCALE.

D'après ce que nous avons vu précédemment, nous pouvons résumer ainsi qu'il suit les différents modes dlemploi de la douche locale à Saint-Nectairé-le-Bas :

/ P . ( sans tube.

Douche descendante.! ( avec tube

(En pluie.

3° Douche vagino-utérine ( Carbo-gàzeuse.

(sans percussion) ( Hydro-carbo-gazeuse.

(- - ■ /Filiforme faible.

Douche oculaire. . . < _ , ... (au tamis. . I Pulvérisée ! . , . - \ ( a la palette.

4° Douche auriculaire. — Filiforme modérée.

_ , , ( Filiforme modérée.

5° Douche nasale. ...,!„, . , - ' ( Pulvérisée. ,

6° Douche cutanée. — Filiforme modérée.

... 7° Douche filiforme àfprte pression. - Aquapuncturc,

Indications. — i* La douche descendante en jet est employée dans les rhumatismes, les arthrites, douleurs fixes, névralgies, avec ou sans tube de caoutchouc suivant que le médecin désire une percussion plus ou moins forte. ,; • ■.


— 22 —

Dans les'cas où la sensibilité est trop grande, on emploie la douche, en pluie qui, souvent, habitue peu à peu le malade à recevoir la douche en jet. . :

On donne aussi la douche en pluie dans . certains cas de douleurs profuses et variées, de rhumatismes viscéraux et chaque fois, env un mot, qu'on veut obtenir un effet général plutôt que local.

Contre les divers rhumatismes, on se sert des sources les plus chaudes des bains Boette pour alimenter la douche ; contre l'anémie ou la chlorose, au contraire, on emploie les sources à plus basse température des bains Romains (la Coquille). La douche, dite froide, de cet établissement, occupe un cabinet spécial, alors que les autres cabinets sont pourvus de douches chaudes: • Tous les divers appareils d'une hydrothérapie complète sont prêts à être montés au grand établissement ; la-sallè de douche, le vestiaire sont préparés ; on n'attend qu'une •occasion- propice pour compléter l'installation. Cet établissement possède en outre une piscine très-creuse, alimentée par une source spéciale, dans laquelle on. peut facilement nager ; mais je n'ai pas à la décrire dans cette ■ étude.

2° Douche vagino-utérine (sans perçus- , _sion).

L'explication donnée à la technique fait


— 23 — '■ voir que' cette douche est bien utérine en raison de la pénétration du gaz dans l'organe gestateur et qu'elle n'est pas percutante. ; Cette douche s'emploie surtout dans les ' affections utéro-vaginales et elle est,- d'après M. Vernière, spéciale à Saint-Nectaire.

La douche de gaz seule existe aux bains Romains ; on la réserve pour quelques '. métrites -douloureuses, pour la dysménorrhée, le vaginisme, les algies de l'ovaire; on l'emploie aussi avec avantage pour calmer les douleurs du cancer .utérin, le prurit des organes internes ou externes de la génération.- Dans ce dernier cas, la douche carbogazeusë est appliquée à l'extérieur seulement. lien est de même pour les polypes douloureux de l'urèthre et certaines affections cutanées. Ses effets sont à peu près nuls dans les ; douleurs névralgiques ou rhumatismales.

Mais, dans le même établissement, ainsi qu'aux grands bains Boette, existent les douches hydro-carbo-gazeuses, dont les applications sont-beaucoup plus nombreuses.

Cette dernière douche existe également à Saint-Nectaire-le-Haut. Ses indications, outre les diverses affections ci-dessus, dans lesquelles les douches carbo-gazeuses simples et les,douches hydro-carbo-gazeuses. peuvent être les unes et les autres employées, comprennent tous les-cas de maladies utero-


- 24 — vaginales, en particulier les catarrhes divers de ces organes, la leucorrhée, la vaginite simple ou virulente, les granulations du col et du vagin, les ulcérations, érosions desquamatives, les fongosités utérines et cervicales, etc. De plus, elles régularisent la menstruation, elles guérissent l'aménorrhée si en même temps on emploie un traitement général; chose qui paraît contradictoire, elles font disparaître les métrorrhagies, ce qui s'explique par la guérison de l'affection qui les produisent ; enfin, on les a employées avec succès, dit-on, dans certains cas de myômes sous-muqueux et jusque dans les polypes du col dits intermittents, mais je ne croirai, dans ces cas, à- leur efficacité, que , lorsque j'aurai constaté le fait par mes propres yeux.

3° Douches oculaire, auriculaire et nasale-.

M. Dumas, sous l'inspiration de M. le docteur Gagnon, de Clermont, s'est servi avantageusement de la douche oculaire filiforme ou pulvérisée avec l'eau chlorurée sodique gazeuse de Saint-Nectaire contre certaines ' ophthalmies scrofuleuses, la tumeur lacrymale, les blépharites, conjonctivites, kératites et granulations palpébrales qui les engendrent, les ulcérations; opacités de la cornée, etc.

Concurremment, il administre un traite-


—' 2S — ment thermal général consistant en bains, douches révulsives.sur la colonne vertébrale etles'membres inférieurs. Le soir, il ajoute •des.bains de pieds de cinq à six minutes -avec de l'eau à température élevée.

Le même traitement s'emploie, dans les affections de l'oreille, otites, otorrhées, catarrhes, carie des osselets, destruction de la

- membrane du tympan, eczéma du conduit auditif, etc.

De même pour le catarrhe nasal traité au Mont-Dore par M. Emond, le coryza ulcéreux, l'ozènescrofuleux ou syphilitique.

Quelquefois, au lieu d'une simple douche, ■on emploie l'irrigation avec un courant plus fort et surtout plus abondant, comme la pra-r tiquent MM. Gailleton, de Lyon ; Duplay, de Paris, et notre honoré président, -le docteur Constantin Paul.

Les formes scrofuleuses et arthritiques de la maladie se trouveront bien des eaux de

- Sàint-Necta'ire. La forme herpétique, au contraire, réclamera des eaux sulfureuses comme adjuvant du traitement général. (Dr Caulet, de Saint-Sauveur.) Le catarrhe nasal scrofuleux guérira mieux à Saint-Nectairç qu'au Mont-Dore, et le catarrhe arthri-- tique pourra se traiter avec chances égales dans les deux stations.

■Jamais, depuis 1869 que ce traitement - est ; en vigueur à Saint-Nectaire, les médecins de


— 20 — cette station n'ont signalé les accidents attribués à la douche nasale par MM. Emond et Danjoy.

Peut-être pourrait-on se servir, à SaintNectaire, des inhalations de gaz acide carbonique, comme M. le docteur Durand-Fardel l'a fait, avec succès, à Vichy.

Du reste, je me propose de reprendre ultérieurement la question des indications et dés contre-indications de la douche nasale et de son diagnostic étiologique.

6° La douche locale filiforme ou pulvérisée a aussi-été employée par M. Dumas contre certaines affections de la peau. Dans ces cas, la durée de la douche est de deux à cinq minutes au début, donnée deux à trois fois par jour et prolongée pendant vingt à trente jours. (Dumas, loc. cit., p. 193.)

7° Enfin, le même auteur a signalé Yaquapuncturé, comme la pratiquait M. de Laurès à Néris, pour le traitement des névralgies rebelles à la douche ordinaire.


— 27 — IV

EFFETS CURATIFS DES DOUCHES LOCALES

Je ne rapporterai pas d'observations qui prolongeraient inutilement ce travail et que d'ailleurs je n'ai encore réunies qu'en petit , nombre pour ma. pratique personnelle à Saint-Nectaire.

Je pourrais, il est vrai, emprunter aux confrères qui m'ont précédé dans la station le , résultat de leurs publications.

Je me contenterai de citer, à propos des effets curatifs de la douche, l'observation d'une jeune fille de vingt-deux ans rapportée par M. Vernière (Lettre 1877, p. 56). Cette demoiselle, venue à Saint-Nectaire pour une chlorose, était atteinte d'un cancer de la rétine extraordinairement douloureux et compliqué d'un chémosis ; elle vit en moins d'un quart d'heure la douleur disparaître et le chémosis s'affaisser par l'emploi de la douche d'acide carbonique pur.

Dans un cas de paralysie symptomatique d'une affection de la moelle, rapportée par le docteur Basset (ire an. à Saint-Nectaire, p. 43), un malade de quarante-cinq ans prit avec ses bains des douches en pluie qui amé-


— ?8 — liofèrent sa situation.- Dans un autre cas de paralysie hystérique (p. 47), une jeune fille déjà améliorée par les bains à 340 vit sa maladie pour ainsi dire disparaître lorsqu'on eut ajouté à son traitement des douches sur les reins et les cuisses de cinq à dix minutes par jour.

Toujours, dans ces cas, notre confrère employait la douche en même temps que le bain, mais il est difficile de distinguer dans le résultat, ce qui revient aux bains et ce qui revient à la douche.

Du reste, dans. le rhumatisme et surtout dans l'arthrite rhumatismale, la douche est toujours employée et il est rare qu'elle n'ait pas procuré de soulagement, plus rare encore qu'elle ait .ramené des douleurs au point •d'être forcé de suspendre son emploi.

Pour ce qui est de la douche vagino-utérine carbo-gazeuse ou hydro-carbo-gazeuse, le docteur Basset signale, dans son livre cité plus haut, 11 cas de maladies utérines trai- , :tées par ce moyen.

Sur ces 11 cas, 6 fois la constitution était bonne; 5 fois elle était faible.-

Chez 5 de ces femmes, la maladie avait : succédé à des couches plus ou moins péni-bles.

3 fois il existait une inflammation chronique du col utérin avec ramollissement (état fongueux). _ ■


/ — 29 —

3 f°is u Y avait inflammation chronique.; "avec induration.

Dans 2 de ces 3 cas, l'inflammation s'accompagnait d'ulcération.

Enfin chez une de • ces femmes il y avait des granulations.

Cinq fois les règles avaient conservé leur régularité, mais s'accompagnaient de dysménorrhée.

Six fois, au" contraire, la dysménorrhée accompagnait des menstrues irrégulières.

Chez toutes ces malades, il y avait écoulement leucorrhéique abondant.

De plus, chez la plupart, il y avait, anémie ; en rapport avec l'intensité de l'affection locale. ■

Chez ces 11 malades, le traitement employé fut :

Bains entiers 28 à 300 centigrades ;

Injections d'abord avec l'eau de la source .du bain ;

Douches hydro-carbo-gazeuses. (Source. Pauline.) Cette source n'est plus exploitée.

Chez toutes, la leucorrhée s'arrêta rapidement.

3 malades avaient pris moins de 15 bains.

3 — — 15 bains. 1 — — 18 —

4 — — 21 —

Chez toutes, le col avait notablement diminué de volume ; chez deux, les ulcérations.


— 30 —

s'étaient complètement ccatrisées et avaient beaucoup diminué chez une troisième. Toutes les autres avaient éprouvé beaucoup de' soulagement.

Enfin, quant aux douches filiformes et à la pulvérisation, M. le docteur Dumas rap- , porte huit observations de maladies des yeux, savoir : .

i blépharite ciliaire améliorée ;

i blépharite chronique améliorée ;

i kérato-conjonctivite ulcéreuse double, — guérison complète ;

i kératite panniforme avec ulcération, — guérison complète;

i conjonctivite granuleuse, — améliorée ;

i cas de granulations avec kératite, — guérison ;

i kératite ulcéreuse, — guérison complète.

i cas de pannus avec leucoma,.— notablement amélioré.

Tels sont en raccourci, l'origine, la technique, l'emploi et les effets de la douche locale à Saint-Nectaire-le-Bas.

Si, dans cette station, la douche descendante ne présente rien de particulier, on verra du moins que la douche filiforme et la pulvérisation ont permis d'approprier les propriétés antiscrofuleuses de ses eaux à une foule d'affections locales.


— 31 — Mais c'est surtout sur l'emploi des douches carbo-gazeuse et hydro-carbo-gazeuse, appliquées aux nombreuses affections de l'utérus et du vagin, que j'appelle en terminant l'attention de tous mes confrères de Paris et de toute la France. Beaucoup d'entre eux font trop souvent prendre à leurs malades le chemin de l'Allemagne alors qu'ils ont dans la région centrale de notre patrie, à Saint-Nectaire-le-Bas, dans un pays pittoresque, une station qui a été comparée à Ems et à Carlsbad, dans laquelle la fvie est à bon marché, l'installation suffisante, et qui leur promet, en outre, une guérison assurée par des procédés non douloureux, exempts de danger et qui ne sont employés, dit M. Vernière, que dans cette statip-w^hec maie. A-S;V' ' <v

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