LE MARI
DE
CHARLOTTE
PREMIERE:-. PARTIE
Le train venant de Nantes, qui doit s'arrêter à Yannes à dix heures vingt, minutes du: matin, aUait bientôt .' arriver.
À. la' suite des voitures rangées dans la cour de la gare, mais, à une certaine distance d'elles,; se trouvait un char à bancs.à quatre roues, attelé de. deux petits chevaux qu!une jeune fille, assise sur le siège de devant, retenait ^difficilement. ■■'■■■■"■ ;/■-" ;-.-:;,
La voiture n'avait rien de luxueux ; c'était une sorte de carriole en bois peint, évidemment fabriquée dans le pays, et qui n'avait d'autre mérite que la légèreté et la solidité.
Les chevaux non plus" n'avaient rien de remarquable: , c'étaient des bretons à la tête grosse, à l'encolure courte,
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