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l'Orénoque et celle dn Rio de la.Plata, entre t'Angostura et Montevideo. La direction des grande! rivières
dans le sens des méridiens oBrirbit peut-être une Mot~<M!<M~&, entre les possessions portugaises et es-
pagnoles, limite qui suivroit l'Orénoque, le CaM'quiare, te RioNegro, les rives de l'Amazone, sur une
longueur de 2o lieues, le Rio de la Madeira, le Guapore, l'Aguapehi, le Jaurtt, le Paraguay et le Parana
ou Rio de la Plata et fbrmeroit une ligne de démarcation de plus de Mo lieues. Les Espagnols-Américain)
possèdent, à l'est de cette limite, le Paraguay et une partie de la Guyane espagnole; les Portugais-Ainéncains
ontoccupé, à l'ouest, le pays entre le Javary et te Rio de taJUadeira, entre te Putamayo et les sources du Rio
Negro. Ce n'est pas seulement des côtes du Brésil et du Pérou que ta civilisation s'est avancée vers tes régions
centrales; elle y a pénétré aussi par trois autres voies, par t'Amazone, l'Orénofme et te Rio de ta Plata elle a
remonté les affluens de ces trois fleuves et leurs embranohetnens secondaires- C'est du croisement de ces routes
et de leurs directions variées qu'est résultée une configuration de territoire et une sinuosité de frontières,
aussi difficile a déterminer astronomiquement qu'elle est désavantageuse au~ommefcëïntérieur.
A ces deux causes de l'incertitude des évaluations des surfaces que nous venons d'.uMjyte. aux erreurs de la
géographie astronomique et aux discussions sur les limites, se joint une troisième cause, qui est la plus impor-
tante de toutes. Lorsqu'on parle de l'a~a du Pérou ou de l'ancienne Ci!pSt!<t<a~aeMt< de Caracas, on peut
mettre en doute si ces noms désignent seulement les pays dans lesquels les Espagnok-Américatns ont fait des
étabtissemens, et qui par conséquent dépendent de. leur hiérarchie politique et religieuse, ou M l'on doit
joindre aux pays gouvernés par les blancs (par des corrégidors, des chefs de. postes militaires et des mission-
naires) les forêts et les savanes en part~ désertes, en partie habitées par des sauvages, c'est-à-dire par des
peuplades indigènes et libres. Nous avons vu plus haut que, dans l'intérieur des terres, des erreurs
faciles à supposer de f en latitude, ou de 20 en longitude peuvent, sur des frontières de Sootieues,
augmenter ou diminuer les surfaces des nouveaux états de ia,ooo lieues carrée!); mats les changement bien
plus importans naissent des lignes de démart-ation que l'on tire un peu arbitrairement entre les terrains
régulièrement habités et les terrains déserts ou parcourus par des tribus sauvages. Les /M!t&-< de
civilisation sont pins difficiles à tracer que les M~~poM~Met. De petites missions gouvernées par des
moines sont dispersées le long d'un Neuve; ce sont pour ainsi dire les avant-postes de la culture eu-
ropéenne rangées par bandes étroites et sinueuses, elles s'avancent a plus decentlieues de distancer milieu
des forêts et des déserts. Doit-on compter comme territoire péruvien ou colombien tout ce qui se trouve
entre ces villages Isolés, entre ces croix plantées par les moines de Saint-François et entourées de
quelques cabanes d'Indiens? Les hordes qui errent sur la lisière des missions du HauKMnoque, du
Carony, du Temi, du Japura, du Mamorè, aNnent du Rio de ta Madera, et de l'Anurimao, antuent de
l'Ucayale, connaissent à peine l'existence des hommes blancs. Elles ignorent que les pays qu'elles possèdent
depuis des siècles, sont enclavés, d'après le dogme politique du ~«,~ d~ limites des
états de Venezuela, de la Nouvelle-Grenade "et du Pérou.
Dans l'état actuel des choses, il n'y a < ou pour mieux dire ~<~
M~~ chrétiena, que sur un très-petit nombre de points. Le Brésit ne touche au Venezuela que par la
~°'<p. t. entre lel~. et.1a vallée du ttio
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est évaluée, par La Craa, de se trop petite. Eu géaéral, on 1Iguroit, aV811t mon ïoyage
système des rivièrea de du Rio Negm d. d. latitude ~T~~
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