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Titre : Voyage de Humboldt et Bonpland ; 1-3. Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 3 / par Al. de Humboldt et A. Bonpland ; rédigé par Al. de Humboldt

Auteur : Bonpland, Aimé (1773-1858). Auteur du texte

Éditeur : SchoellSchoell (Paris)

Éditeur : [puis] N. MazeSchoell (Paris)

Éditeur : [puis] J. SmithSchoell (Paris)

Date d'édition : 1814-1825

Contributeur : Humboldt, Alexander von (1769-1859). Préfacier

Sujet : Géographie physique -- Amérique du Sud

Sujet : Amérique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37341712v

Relation : Titre d'ensemble : Voyage de Humboldt et Bonpland

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37265530f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 microfilms ; 35 mm

Description : Collection : Latin American travels ; 10/1.4-6

Description : Récits de voyages

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k613008

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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thermomètre au-dessous de ao°,8 (Vol. tU, p. 3t5). Les changemens de température sont assez brusques à la Havane: en avril t8oj;, les variations étaient, en trois heures, à l'ombre de 3~°~ à ~3<4< par conséquent de g" cent., ce qui est trës-considérabte pour la zone torride. et le double de changement qu'on éprouve plus au sud, sur la côte de Colombia. A la Havane (lat. M" 8'), on se plaint du froid, lorsque la température descend rapidement à Bt"; aCumana(!at. to''a8'),Io<tqu'eUe descend a t3° (Tom. III, p. 5t5). L'eau qui avoit été expotée à une forte évaporation, et que l'ou regardoit comme très-fraîche à la Havane, en avril t8o4, étoit à a4'4 (t0°,5 R.), tandis que la température moyenne du jour s'étevoitt9°,5 (Tom. III, p. 3t?). Pendant les trois année! d'observations de M. Ferrer(t8to-t8ta),le thermomètre n'a jamais été au-dessous de t6",4 ( le M février 180), ni au-deMm de 5o° (le 4 la même année). Je l'ai vu déjà, en avril (180), & 5z*z, mais une longue fuite d'années M passent sans que la température de l'atmosphère s'élève une seule fois a 54° (~7°, R.), extrême que, dans la zone tempérée, elle dépasse encore de 4° centésimaux (Tom. I! p. 5t5). Il seroit tres-intéretsant de réunir de bonnes observations sur la chaleur de t'intérieur de la terre, à l'extrémité de la zone tropicale. Je l'ai trouvée dans des cavernes de roche calcaire, près de San Antonio de Beitia et aux sources du Rio de la Chorera, entre 22° et tS" (Bée. <f0~. <M< Tom. l,p. '54); M. Ferrer l'a trouvée, dans un puits de <oo pieds de profondeur, de B4°,4 Ces observations, qui peut-être n'ont pas été faites dans des circonstances assez favorables, indiqueroient une température de la terre au-dessous de la température moyenne de t'air qui, à la Havane, sur les côtes, paroît de a5°,y dans l'intérieur de t'Ne, à ~o toises d'élévation, de aS". Ce résultat est peu conforme à ce que l'on observe partout sous tes zones tempérée et glaciale. Les courans qui, à de grandes profondeurs, portent l'eau des poles vers les régions équatoriales, diminuent-ils la température de l'intérieur de la terre dans des Mes de peu de largeur? Nous avons déjà traité cette question délicate en rapportant les expériences faites dans la caverne du Guacharo, près de Caripe. (~M. AM< Tom. t, p. 4t t et 431.) Cependant, dans les puits de!Hngston etdelaBasse-Tenrede la Guadeloupe, on assure avoir vu le thermomètre à Z7",y a8'6 et !ty°,B, par conséquent à une température au moins égale à la température moyenne de l'air dans ces mêmes lieux.

Les grands abaissemens de température, auxquels sont exposés les pays situés

à l'extrémité de la zone torride, sont liés à des. oscillations du mercure dans le baromètre que l'on n'observe pas dans les régions plus rapprochées de Féquateur. A la Havane, comme à la Vera-Cruz, la régularité des variations qu'éprouve, à certaines heures, la pression de l'atmosphère, est interrompue pendant que les vents du nord soudent avec violence. J'ai observé en général que, lorsque le baromètre, à l'île de Cuba, se soutenoit, pendant la brise, à o'°,~65, il baissoit avec le vent sud à o°* ,y56, et même au-dessous. Nous avons déjà fait remarquer ailleurs que les moyennes barométriques des mois où le baromètre est le plus haut (décembre et janvier) diSèrent des moyennes des mois où le baromètre est le plus bas (août et septembre), de à 8 millimètres, c'est-à-dire presque autant qu'à Paris, et 5 à 6 fois plus qu'entre l'équateur et les t0° de latitudes boréale et australe.

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