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Titre : Voyage de Humboldt et Bonpland ; 1-3. Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 3 / par Al. de Humboldt et A. Bonpland ; rédigé par Al. de Humboldt

Auteur : Bonpland, Aimé (1773-1858). Auteur du texte

Éditeur : SchoellSchoell (Paris)

Éditeur : [puis] N. MazeSchoell (Paris)

Éditeur : [puis] J. SmithSchoell (Paris)

Date d'édition : 1814-1825

Contributeur : Humboldt, Alexander von (1769-1859). Préfacier

Sujet : Géographie physique -- Amérique du Sud

Sujet : Amérique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37341712v

Relation : Titre d'ensemble : Voyage de Humboldt et Bonpland

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37265530f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 microfilms ; 35 mm

Description : Collection : Latin American travels ; 10/1.4-6

Description : Récits de voyages

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k613008

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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de Cumana; Cerro del Impossible; plateau duCocoIlar; Cerro de Saca Manteca, près Catuaro, vraiaembla-

MementaussilebassinduGuardadeSanAgmtin,etlePnrgatorio).Ce~reeren<e)-me!essouree!.Généralement

il ne fait que couvrir te calcaire de Cumanacoa; mais quelquefois il m'y a paru enclavé (T. I",p. 3M,

364, 4oo, 444); 3°dugypseavecdusoufre,prèsdeGuire,dansteGoHbTriste,surIaeotedeParia(T.

p. toS). Comme je n'ai pasexaminé sur les lieux le gisement de ce gypse blano-jaunatreetapetits grains, je

ne puis prononcer avec certitude sur son <~ relatif.

Les seules pétrifications de coquilles que j'aie trouvées dans cette formation calcaire sont un amas de tur-

binites et de trochites, sur le flanc du Turimiquiri, à plus de 680 toises de hauteur, et un ammonite de 7 pouces

de diamètre dans la ~f<Mt<a&! de Santa Maria, au nord-nord-ouest de Caripe. Je n'ai vu reposer nulle part

le calcaire de OMBMttscM, dont je traite spécialement dans cet article, sur le ~e< des MsMM si cette super-

position a lieu, on doit la trouver en descendant du plateau du Cocollar vers la Mesa de Amana. Sur la cetc

méridionale du golfe de Cariaco, la formation calcaire (Punta Detgada) couvre probaMement, et sans qu'il y ait

interposition d'une antre roche, le micaschiste qui passe au thonschiefer carburé. Dans la partie boréale du

golfe, j'ai vu distinctement cette formation schisteuse à une profondeur de à 3 3 brasses dans la mer. Les

sources chaudes sous-marines (T. f, p. 4j3) m'ont paru jaillir du micaschiste, de même que le pétrole de Mani-

quarez (T. I, p. 34?). S'il reste des doutes sur la roche à laquelle le es~csfM de Cumanacoa est immédiatement

superposé, il n'y en a point sur les roches qui le recouvrent, telles que t" le calcaire tertiaire de Cumana',

près Punta Delgada, et au Cerro de Meapire (T. I, p. 444); 2° le grès de Quetepe et du Torimiquiri qui,

formant aussi des couches dans le calcaire de Cumanacoa, appartient probablement à ce dernier terrain 3° le

calcaire de Caripe, que nous avons souvent IdentiEé, dans les cours de cet ouvrage, avec le calcaire jurassique,

et dont nous allons parler dans l'article qui suit immédiatement.

VIII. FORMATION UO CALC.UM COMPACTE DE CA&fM.

En descendant la Cuchilla de Guanaguana vers le couvent de Caripe, on voit succéder à ta./bfMM<)<M cal-

caire ~Tt'e-t&M<!<re de Cumanacoa une autre formation plus récente, Manche, à cassure unie ou imparfaite-

ment conchoHe, et divisée en couches très-minces (T. p. 407). J'appelle préalablement celle-ci ta/ormo-

tion calcaire de Caripe, à cause de la caverne de ce nom qui est habitée par des milliers d'oiseaux nocturnes.

Ce calcaire m'a paru identique t" avec le calcaire du Morro de Barcelone et des îles Chimanas (T. 1, p. 537;

T. HI, p. ')o) qui renferme de petites couches de tte<e<<cA<~r noir (jaspe schisteux), dépourvu de

filons de quarz, et se brisant en fragmens de forme parallélipipède; 2° avec le calcaire gris-blanchâtre

à cassure unie de Tisnao qui semble recouvrir le ~eade< /<att<M (T. lI, p. t98). On retrouve Ta/;))-m<!<)fM

de Caripe dans l'ile de Cuba (entre la Havane et Batabano, entre le port de la Trinidad et Rio Guaurabo),

comme aux !iots des Caymans.

J'ai décrit jusqu'ici tes formations de calcaire secondaire de la chaîne du littoral, sans leur donner d~

KCMM <~<<eNta<t~<fM qui puissent les lier aux formations de l'Europe. Pendant mon séjour en Amérique,

j'ai pris le ea<ea<n' de Cumanacoa pour du zeeA<Ma ou calcaire a~p~ celui de Caripe pour du M<MM<

~<tHM<t~Me. Les marnes carburées et légèrement bitumineuses de Cumanacoa, analogues aux couches de

schistes bitumineux qui sont très-nombreuses 'dans tes Atpes de la Bavière méridionale, m'ont paru carac-

tériser la première de ces formations tandis que la blancheur éclatante du terrain caverneux de Caripe et la

forme de ces assises de roches qui s'alignent en murailles et en corniches, me rappeloient vivement le calcaire

jurassique de Streitberg, en Franconie, ou d'Oibow et de Krtessowice, dans la Haute-Sitésie. U y a dans

le Venezuela suppression des dinërens terrains qui séparent, dans l'ancien continent, le zechstein du cal-

caire du Jura. Le grès du Cocollar, dont le calcaire '') de Cumanacoa est quelquefois recouvert, pourroii être

)

Je tea ai trouvées auMÏ dans tes Indes péruviennM, pr&s Montât), t6oo turea de hauteur.