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Titre : Voyage de Humboldt et Bonpland ; 1-3. Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 3 / par Al. de Humboldt et A. Bonpland ; rédigé par Al. de Humboldt

Auteur : Bonpland, Aimé (1773-1858). Auteur du texte

Éditeur : SchoellSchoell (Paris)

Éditeur : [puis] N. MazeSchoell (Paris)

Éditeur : [puis] J. SmithSchoell (Paris)

Date d'édition : 1814-1825

Contributeur : Humboldt, Alexander von (1769-1859). Préfacier

Sujet : Géographie physique -- Amérique du Sud

Sujet : Amérique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37341712v

Relation : Titre d'ensemble : Voyage de Humboldt et Bonpland

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37265530f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 3 microfilms ; 35 mm

Description : Collection : Latin American travels ; 10/1.4-6

Description : Récits de voyages

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k613008

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SzenouL

<~Mt~M!<<'oa du pays. Inégalitéa du <oA CA<t<«e< et groupes de men<M<. ~n-a<e< de pt!r& P&H)M~

Ott~&MM;–––––––––~

L'Amérique méridionale est une de ces grandes masses triangulaires que forment les trois parties continen-

tales de l'hémisphère austral du globe. Par sa configuration extérieure elle ressemble plus encore à l'Afrique

qu'à h Nouvelle-Hollande. Les extrémités méridionales des trois continec~ font rangées de manière

qu'en faisant la traversée du cap de Bonne-Espérance (lat. 33° 65') au cap de Horn (ht. M" 58'), en doublant

la pointe sud de la Terre de Diemen (ht. 43° 38'), on voit tes terres se prolonger d'autant plus vers le p6le

sud que l'on avance plus vers l'est. Des 5~1,000 lieues carrées marines que renferme rAmérique méri-

dionale, un quart est couvert de montagnes qui sont ou distribuées en chaînons ou accumulées par groupes. Le

reste sont des plaines ibrmant de longues bandes non interrompues couvertes de forêts ou de graminées, p!ns

unies qu'on ne tes trouve en Europe, et s'élevant progressivement, & 3oo lieues de distance des cotes, de 3o a

t~o toises de hauteur au-dessus du niveau de l'Océan (Voyez plus haut.Tom. Il, p. t56 et 4t8). La chaîne de

montagnes !a plus considérante de l'AmériqnB méridionale s'étend du sud au nord, selon la plus grande dimensio n

du continent elle n'est pas centrale comme en Europe, ni considérablement éloignée des bords de la

mer, comme l'Himalaya et l'Hindou-Koh, mais rejetée vers l'extrémité occidentale du continent, presque sur

les cotes de l'Océan-Paeinque. En'fixant tes yeux sur le profil que j'ai donné* de la configuration de l'Amé-

rique méridionale, sous le parallèle du Chimborazo et du Grand-Para, à travers les plaines de l'Amazone,

on voit les terres s'abaisser vers l'est en talus, comme un plan Indiné, sons nn angle de moins de a5 secondes,

par une longueur de 600 lieues marines. Si, dans l'ancien état de notre planète, par quelque cause extraor-

dinaire, l'Océan-Athfntique s'est jamais élevé à noo pieds de hauteur au-dessus de son niveau actuel ( une

hauteur d'un tiers moindre que celle des plateaux intérieurs de l'Espagne et de la Bavière), les vagues ontdusebri-

serdans la province de Jaen de Bracamoros, contre les réciis qui bordent la pente orientale deIaCordUIeredes

Andes. L'exhaussementdecettearrete est peuconsidérableenlecomparantau continent entier, que la largeur

de celui-ci dans le parallèle du cap deSaint-Roch est t4oo fois plus grande que la hauteur moyenne des Andes.

Dans la partie montagneuse de l'Amérique méridionale, on distingue une chaîne et trois groupes de

montagnes, savoir la Cb~HMoie de< ~H<<e<, que le géognoste peut suivre sans interruption, depuis le cap Pilares

dans la partie occidentale du détroit de Magellan jusqu'au promontoire de Paria, vis-à-vis l'ile de la Trinité

le groupe isolé de la Sierra nevada de Santa Marta, le, groupe des ~ent~HM de fOretto~tM ou de la

Parime, et celui des JMont!pte< du .Bfe< Comme la Sierra de Santa Marta se trouve presque dans le

méridien des Cordillères du Pérou et de la Nouvelle-Grenade, on tombe communémentdans l'erreur de regarder

les sommets neigeux qu'aperçoivent les navigateurs enpassant l'embouchure du Rio Magdalena, comme l'extré-

mité boréale des Andes. Je prouverai bientôt que le groupe colossal de la Sierra de Santa Marta est presque

entièrement isolé des montagnes d'OcaSa et de Pamplona qui appartiennent à la Cordillère orientale de la

Nouvelle-Grenade. Les plaines chaudes que parcourt le Rio Cesar et qui s'étendent vers le Valle de Upar,

séparent la Sierra Nevada du Paramo de Cacota au sud de Pamplona. Le MtM' ou l'arrête, qui partage les eaux

entre le golfe de Maracaybo et le Rio Magdalena, se trouve dans la plaine même a test de la Laguna Zapatoza.

Si l'on s'est trompé long-temps en considérant la Sierra de Santa Marta, à cause de ses neiges éternelles et de

sa position en longitude, comme une continuation de la Cordillère des Andes, on a méconnu, d'un autre

c6té, la liaison de cette même Cordillère avec les montagnes côtières des provinces de Cumana et de Caracas.

La chaine du littoral de Venezuela, dont les différentes rangées forment la Montana de Paria, l'isthme

Pmtqae te aomMt de t'&nepe. ~cyM ptM htxt, t). t64.

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profile des CoMuUtKS et des plaines. ED tMtMt une coupe par le parallèle de )*t. Md, de Jaen de Bt*c*mottx, ))Mqz'*n

cap 8*h)t-Bm:h, dans la ph* ;~<mde ttigenr qa'et&e t'ABtMqt~ mendientte de t'eaett à rat, on trouve 6&) Ut)'e< oa une pente

régulière de < t~; pieds par Hene de t~.tXopitdtde roi, eade 5 pence pM miUttdesït toiMt(~f)~< Tom. t!,p.~5o~ `,.

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