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Titre : Voyage de Humboldt et Bonpland ; 1-3. Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent : fait en 1799, 1800, 1801, 1803 et 1804. Tome 2 / par Al. de Humboldt et A. Bonpland ; rédigé par Al. de Humboldt
Auteur : Bonpland, Aimé (1773-1858). Auteur du texte
Éditeur : SchoellSchoell (Paris)
Éditeur : [puis] N. MazeSchoell (Paris)
Éditeur : [puis] J. SmithSchoell (Paris)
Date d'édition : 1814-1825
Contributeur : Humboldt, Alexander von (1769-1859). Préfacier
Sujet : Géographie physique -- Amérique du Sud
Sujet : Amérique
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37341712v
Relation : Titre d'ensemble : Voyage de Humboldt et Bonpland
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37265530f
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 3 microfilms ; 35 mm
Description : Collection : Latin American travels ; 10/1.4-6
Description : Récits de voyages
Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints
Droits : restricted use
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61299w
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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curieux d'examiner si, sous les tropiques, les sucs laiteux desUrticëe~, desEuphorbiacées et des Apocynées descehdent aussi en de certaines saisons. Malgré une grande égalité de température, les arbres delà zone torride suivent un cycle de végétation, des changemens à retours pénodiques~ Inexistence du dapicho est plus intéressante pour la physiologieque pour la chimie végétale. M. Allen a puMié un mémoire sur la différence qu'on remarque entre le caoutchouc dans son état ordinaire et la substance de Javita que j'avois envoyée à sir Joseph Banks. Il y a aujourd'hui dans le commerce un caoutchouc blanc-jaunâtre qu'on peut facilement distinguer du <~McAo, parce quM n'est ni sec comme le liège, ni friable, mais très-étastique, luisant et savonne J'en ai vu récemment à Londres des quantités considérables dont le prix a vari( de 6 à r~jrancs la livre. Ce caoutchouc, blanc et gras au toucher, est préparé ai x Indes orientales. Il exhale cette odeur animale et fétide que j'ai attribuée, dan; un autre endroit, à un* mélange de caseum et d'albumine Lorsqu'on réûé:bit sur l'immense variété de végétaux propres à fournir du caoutchouc dans les réglons équinoxiales, on regrette que cette substance si éminemment utile ne soit pas à plus bas prix parmi nous. Sans propager par la culture les arbres à sève laiteuse, on pourroit recueillir dans les seules missions de l'Orénoque tout le caoutchouc que peut consommer l'Europe civilisée Dans le royaume de la Nouvelle-Grenade on a fait quelques essais heureux pour
1 Les pellicules que dépose, au contactde l'oxigène atmosphérique, telaitdet'Hevea, brunissentansoteit.Si le dapicho noircit en se ramollissant au feu c'est par une légère combustion, par un changement dans la proportion des élémens. Je m'étonne que quelques chimistes regardent le caoutchouc noir,du commerce comme mélangé de suie, comme noirci par la fumée à laquelle il a été exposé. (T~o?yMon, C%MtM t8t8, T. IV, p. 197.) Outre le Jacio et le Curvana, nous avons encore vu, dans la Guyane, deux autres arbres qui donnent abondamment du caoutchouc, sur les rives de l'Atabapo, le GM~nM~M: à feuilles de Jatropha (peut-être le Bagassa d'Aublet, pl. 3~6); et, à Maypure, le Cime. Les recherches sur les plantes utiles à la médecine et aux arts industriels sont d'un intérêt assez générât pour que j'ose les consigner dans cet ouvrage. J'ai publié, dans le premier volume (Chap. vi, p. 368), les résultats de mon travail sur le quinquina et autres végétanx à principe ~An/ugB.Je vais réunir ici le tableau des plantes qui, dans les deux hémisphères, peuvent fournir du caoutchouc plus ou moins abondamment .EMpAortMe<'e~- Hevea guyanensis (Siphonia caoutchouc), Commiphora madagascarIensis.EMa'cariaagaIIocha, Huracrepitans, Mahea piriri, Omphatia diandra, Euphorbiapurpurea, Sapium ancuparium, Plukenetia verrucosa Pr<tc~M; Cecropia peltata, Artocarpus integnfotia, plusieurs Ficus (F. religiosa, F. anthelmintica, F. toxicana), Ambora tambourissa, Bagassa guyannensis, Brosimum ancastrum:<oc~n~M,Urceota etastica.Vaheamadagascariensis, quelques Asetepias: Cbn~anM/nc~M~Lobeua caoutchuc (Nov. Gen., Tom. III, p. 3o4). J'aurois pu ajouter plusieurs Papaveracées et .S<t~o(~: car il n'y a pas de plante lactescenté qui ne renferme quelques traces de caoutchouc. On assure que M. Benjamin Barton Smith a retiré, à Philadelphie, beaucoup de caoutchouc du Smilax caduca. (Phil. Mag., Tom. XL, p. 66.) Ce fait paroitbien extraordinaire si on se rappelle les propriéMsdesautresSmuaeées. Ce sero!t le premier exemple de caoutchouc dans une Monocotytédonée. Après tant de recherches faites dans ces derniers temps par les botanistes voyageurs, il seroit bien à désirer que nos traités de chimie fussent moins inexacts dans