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Uï; » Poésie du. Chat. M ^ A N T III.
'£« aw^ociètè Wre des Sciences , Lettres et uârts, sêaju^on-^uvre ,. le g Nivôse, an. VI, par le C. Guyot Desherbiers.
J-JORSOUE nature, notre ayeulé, Au bout de quelque Eternité , S'avisa , lasse d'être seule , D'essayer sa fécondité , Et sur cette sphère attiédie • "Versa les torrens de la vie , Dans l'infinité de ses dons ;Variant les moeurs et les formes, Des imperceptibles Cirons Jusqu'aux Léviatans énormes , Ne laissant rien d'inhabité C'est, dans ce brillant héritage , Le Chat, qui fut le mieux traité.' Des destins nourisson gâté , A la fois , il eut en partage Adresse, esprit, force, beauté ! On sait que le Lion, vanté Pour les charmes de sa stature ^ Chez les anciens , S'était flatté D'être de la belle nature Le chef-d'oeuvre le plus parfait.