LES BATONS DANS LES ROUES.
UN BAL CHEZ MADAME PRUNIER.
Le théâtre représente un petit salon. — Portes latérales; portes au fond, ouvrant sur un second plan.
SCÈNE F». FRANÇOIS, seul, il dispose une table de jeu. La... voilà les tables de jeu préparées... Quand tous ceux qui sont à manger là-dedans en auront jusque là... et que les autres imbéciïles seront arrivés, on pourra danser et perdre sou argent... Je vous demande un peu... madame Prunier, ma maîtresse, qui a fait une petite fortune dans les papiers Weynen, et qui s'amuse à gaspiller ça pour faire plaisir à un las de gens plus ridicules les uns que les autres, à commencer par ce M. Mantois... qui nous amène ici une affreuse bétel A-t-on jamais vu 1... amener un chien dîner en ville I... Et c'est pour tout ce monde-là que... Ah bien! moi, si j'avais de la fortune, je vivrais avec cinquante francs par mois.
SCENE II.
FRANÇOIS, HECTOR.*
HECTOR.
Ah! François! François ! je suis enchanté I
FRANÇOIS.
Eh bien ! qu'est-ce qu'il y a, monsieur? T
HECTOR.
Il y a, François, que je crois que je le tiens.
FRANÇOIS.
Quoi donc, monsieur ?
. HECTOR.
Mon sonnet... mon... Ahl non, au fait... je ferai un acrostiche sur son nom... Julie... J... J... (cherchant.) J...J... Jeunesse, élégance et beauté... U... u.. un « Je'ne sais quoi,,qui dans l'âme...» L... 1... 1... (Avec joie.) ahl «Laisse un parfum de volupté. »
FRANÇOIS, à part.
Est-il bête! mon Dieu! est-il bête !
HECTOR.
J'y suis ; François, j'entre dans le petit boudoir, tu ne me dérangeras pas...
FRANÇOIS
Non, non, soyez tranquille... J'ai bien d'autres chiens à peigner...
(Hector entre à gauche,.)
* Hector, François.