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Titre : Note sur la station thermo-minérale d'Hammam-R'Irha, par le Dr Fernand Dubief,...
Auteur : Dubief, Fernand (1850-1916). Auteur du texte
Éditeur : (Alger)
Date d'édition : 1878
Sujet : Hydrothérapie
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30357670f
Type : monographie imprimée
Langue : français
Langue : Français
Format : In-8° , 30 p.
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Description : Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k61246573
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE163-890 (2)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/08/2010
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avoir doté avec une prédilection toute particulière la terre d'Afrique.
On y trouve, en effet, des eaux minérales, salines, sulfureuses, ferrugineuses, gazeuses, froides et chaudes. C'est Hammam-Berda, entre Bône et Constantine, avec son bois sacré d'oliviers, Hammam-Meskoutine, à portée de Bône et de G.uelma, Salah-Bey et le Hammam, près de Constantine ; le Hammam-bou-Sellam, près du Bou-Thaleb ; les bains de la Reine, à trois kilomètres d'Oran ; c'est Hammam-Melouane, au milieu des gorges de l'Atlas, dans le lit torrentueux de l'Harrach, Mouzaïa-les-Mines, près Médéa; Ben-Aroum, près Dra-el-Mizan, en Kabylie ; Aïoun-Sekhakhna, dans la BouZarria, aux portes d'Alger ; j'en passe et peut-être des meilleures. Enfin, Hammam-RTrha, dont nous allons tenter de faire connaître les précieux avantages, car, dans ce pays où tout est organisé (style officiel), elles seules peuvent, grâce à l'initiative d'un homme de progrès, offrir aux malades le confortable sans lequel tout traitement bydrothérapique est illusoire, quand il ne devient pas dangereux.
Entre la partie occidentale de la Mitidja et la vallée du Chélif, à 12 kilomètres du village de Bou-Medfa, petite station de la ligne d'Alger-Oran, à 26 kilomètres E.-N.-E. de Milianah, sur la rive gauche de FOued-Hammam, au milieu des marnes grises du terrain tertiaire moyen qui court sur une assez grande étendue à l'O: et au N. ; à cinq kilomètres N.-E. du pied du Zaccar-Chergui, sur le revers S. du DjebelHammam-R'irha à six cents mètres d'altitude environ, en face du petit village franc-comtois de Vesoul-Benian, dont les sépare le lit de la rivière, jaillissent les sources de la station thermo-minérale d'Hammam-R'irha.
C'était là que florissait, sous le règne de l'empereur Tibère, vers l'an 32 de notre ère, la ville romaine A'Aquoe-Calidoe. C'est lu qu'une main audacieuse a entrepris de faire renaître de ses ruines cette cité qui fut autrefois « le rendez-vom r/énéval des malades et des amateurs de bains. «
Les rares renseignements recueillis au milieu des débris épars de son antique splendeur semblent attester qu'Aquoe