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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1930-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1930

Description : 1930/01/01 (A72,T3)-1930/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61119501

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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L ART ANTIQUE EN ALGERIE

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La continuation des recherches est d'autant plus nécessaire que les progrès de la colonisation sont un péril pour les restes antiques. Avant 1830, l'inertie des habitants laissait les ruines telles qu'elles étaient depuis des siècles, exposées aux seules dégradations des agents naturels, et d'ailleurs enfouies le plus souvent sous une couche de terre qui les protégeait. La colonisation française, étant plus active, est plus dangereuse. Les ruines romaines ont trop souvent servi de

carrières, car, par la force des choses, les points où s'établissent nos colons coïncident fréquemment avec ceux où se trouvaient les agglomérations antiques : ce sont des sites imposés par la qualité des terres, les facilités d'accès, les ressources en eau. Toute ferme qui se bâtit, toute route qui s'empierre est une menace pour les ruines situées dans le voisinage. D'autre part, le nombre et la dispersion de ces ruines sont tels qu'il est difficile de les faire surveiller de façon permanente et efficace.

Pourlimiter le plus possible les pertes inévitables, il faut fouiller méthodiquement les principales agglomérations romaines, là où elles ne sont pas recouvertes par une ville moderne, faire appel à la collaboration et à la bonne volonté

de tous pour que les découvertes fortuites soient signifiées, recueillir dans les musées, en règle générale, les sculptures et les mosaïques, condamnées à la destruction quand on les laisse dans le sol après les avoir dégagées. Plus que l'histoire de l'art, 1 epigraphie et les branches mineures de l'archéologie ont à attendre de ces travaux un profit appréciable ; mais tout ce qui précise pour nous l'image de l'Afrique ancienne, de son activité économique, de la vie quotidienne qu'on y menait, précise en même temps, éclaire et confirme ce que nous savons de son art; car elle le cultiva, non pour lui-même, mais comme l'accessoire obligé d'une existence aisée et bourgeoisement respectable.

Fig. 12. — Groupe décorant un trépied,

provenant de l'ancienne Tigava.

(Musée d'Aller.)

EUGENE ALBERTINI