Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 358 à 358 sur 490

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1930-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1930

Description : 1930/01/01 (A72,T3)-1930/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61119501

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


VERRES GRAVÉS AU DIAMANT 327

-< Parmi les promoteurs du mouvement réformiste qui obtint dans l'été de 1898 l'assentiment enthousiaste du jeune empereur Kouang-siu, se trouvait, de façon assez inattendue, un premier lauréat du concours triennal du doctorat de 1880, Houang Sseu-yong. Quand la trahison de Yuan Che-k'ai eut dispersé les novateurs des « Cent jours », Houang Sseu-yong disgracié continua de vouloir faire de son pays une nation moderne et malgré bien des résistances, l'échec de l'insurrection «. boxeur » aidant, il put ouvrir à Pékin en 1901 le Kong-yi-kiu, où il voulait renouer la tradition artistique de la vieille Chine en l'adaptant aux besoins nouveaux. Son fils, Houang Tchong-houei, fut longtemps le directeur effectif de l'entreprise qui fut ensuite rattachée au Ministère du Commerce ; je crois bien que le Kong-yi-kiu a été fermé il y a une quinzaine d'années. Les ateliers étaient nombreux, allant du meuble à des cloisonnés qui n'étaient pas sans valeur, et on y fabriquait également des verreries qui traitaient des sujets chinois avec des formes et des techniques largement empruntées à l'Europe.

<-< C'est précisément le cas, à en juger par la photographie, pour le verre de M""' L. Sauphar. La date cyclique qu'il porte, ki-yeou, revient tous les soixante ans, mais s'est présentée pour la dernière fois en 1909 ; je crois bien que la potiche a été exécutée cette année-là. Quant au sujet, ce qu'on voit de l'inscription se rapporte précisément au geste de cette jeune femme qui cache un éventail derrière son dos, mais je n'ai pas fait de recherches pour retrouver l'origine même du thème.

•A En tout cas, il est assez piquant qu'une technique abandonnée en Europe parce que trop minutieuse ait trouvé son dernier refuge en Chine, d'où la hausse des salaires la bannira d'ailleurs bientôt, si ce n'est pas déjà chose faite. »

MARIANNE PELLIOT