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Titre : Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité

Éditeur : Gazette des beaux-arts (Paris)

Éditeur : G. WildensteinG. Wildenstein (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (New York)

Éditeur : Gazette des beaux-artsGazette des beaux-arts (Paris)

Date d'édition : 1930-01-01

Contributeur : Blanc, Charles (1813-1882). Directeur de publication

Contributeur : Reinach, Théodore (1860-1928). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Georges (1892-1963). Directeur de publication

Contributeur : Wildenstein, Daniel (1917-2001). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 86102

Description : 01 janvier 1930

Description : 1930/01/01 (A72,T3)-1930/06/30.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k61119501

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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LES FOUILLES DE L'HIPPODROME DE CONSTANTINOPLE

L'EMPLACEMENT de l'Hippodrome de Constantinople nous est connu depuis longtemps. D'abord trois des monuments élevés le long de son axe existent encore : les deux fameux obélisques et la colonne de bronze aux serpents ; de plus, des débris de murs de soutien sont restés visibles pendant de longues années à son extrémité méridionale. Pour tout le reste, nous étions réduits aux conjectures jusqu'aux fouilles qui furent entreprises sur une grande échelle, en 1927 et 1928. De nombreux problèmes trouvèrent alors leur solution. D'abord la construction complète d'un ancien hippodrome romain demeurait jusque là hypothétique, aucune fouille n'avait été entreprise pour nous renseigner sur ses dimensions ou sa disposition. Les sources byzantines ou autres ne fournissaient aucune donnée satisfaisante sur le fameux Hippodrome de Byzance. Nous ne savions ni sa longueur ni sa largeur ; les constructions du sous-sol étaient un mystère et les superstructures purement conjecturales.

Cependant le grand Hippodrome fut, durant un millier d'années, l'édifice le plus fameux du Levant. Construit en 1 96 de notre ère par Septime Sévère, pour abriter les jeux d'une petite ville de province, il devint, lors de l'élévation de Constantinople à la dignité de capitale de l'empire, en 330, le centre de toute la vie d'une grande métropole. Il fut pour Constantinople ce que le Forum hit pour Rome et l'Acropole pour Athènes. Il offrait aux citoyens le seul espace considérable propre non seulement aux courses de chars et aux jeux des gladiateurs, mais encore, ce qui était plus important pour des Grecs que pour des Romains, aux réunions politiques, aux processions et aux cérémonies religieuses. Il s'ensuit que presque toutes les crises politiques d'une importance primordiale se déroulèrent dans l'Hippodrome, au cours de la carrière mouvementée de la cité. Depuis celle de 532, où Justinien faillit perdre son trône à la suite d'une émeute qui eut pour origine une querelle entre concurrents des jeux, et

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