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Titre : Bulletin des musées de France / [rédacteur en chef : Paul Vitry]

Auteur : France. Direction des musées. Auteur du texte

Éditeur : Direction des musées nationaux (Paris)

Date d'édition : 1933-10-01

Contributeur : Vitry, Paul (1872-1941). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34422061q

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34422061q/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 2273

Description : 01 octobre 1933

Description : 1933/10/01 (A5,N8)-1933/10/31.

Description : Collection numérique : Originaux conservés à l'INHA

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6101934n

Source : Bibliothèque de l'INHA / coll. J. Doucet, 2010-76261

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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BULLETIN DES MUSÉES

DE FRANCE

5- ANNÉE - N° 8 OCTOBRE 1933

ECOLE DU LOUVRE

CINQUANTE-DEUXIÈME ANNÉE

1933-1934

AVANT-PROPOS

L'année 1933 aura été marquée par Vinstallation de l'Ecole du Louvre, dans de vastes locaux, spécialement aménagés pour l'usage scolaire, dans la Cour Visconti. La grande salle de la Cour Lefuel, due à une libéralité de M. W. G. Mortland et inaugurée le 3 février 1930, n'aura abrité nos élevés que pendant trois années. Le 24 avril 1933, elle a été abandonnée pour une installation définitive, d'une conception belle et pratique, d'une réalisation hardie et de haut goût, dont on ne saurait'trop louer notre architecte en chef, M. Albert Ferran.

Les crédits d'équipement national nom ont permis, entre autres projets, de mener à bien celui-ci : deux salles de cours, l'une de 90, l'autre de 670 places, quatre bureaux de professeurs et de secrétaires, une large antichambre où le vestiaire fait face au service des inscriptions, une petite bibliothèque de prêt aux élèves, les commodités, les systèmes d'aération, de chauffage, d'éclairage les plus perfectionnés, rien ne manque à ce parfait aménagement vraiment digne du musée qui l'abrite. Un four même, il pourra s'agrandir d'une salle de lecture.

Au moment de convier dans les nouveaux locaux de la Cour Visconti nos 1600 élèves, le Conseil des Etudes a songé que l'occasion s'offrait aussi d'adresser un hommage à tous les Maîtres dont l'enseignement a fait le renom et la prospérité de l'Ecole, en rendant un honneur particulier à deux d'entre eux, parmi les \plus fameux. Il a proposé au ministre de nommer du nom de Louis Courafod la grande salle de cours que son lyrisme de savant apôtre eût emplie d'auditeurs et du nom de M. Edmond Pottier la seconde salle où enseignent plus spécialement nos professeurs d'archéologie, fiers de succéder à ce maître vénéré.

Ainsi la tradition cinquantenaire persiste dans les murs et les meubles neufs, qui nous donnent le moyen matériel d'accomplir pleinement le dessein de nos fondateurs. En effet, dans ces locaux] suffisants, seront donnés tous les enseignements organiques ou accessoires: conférences d'épigraphie ou de langues anciennes, conférences techniques, leçons de muséographie et même les trois cours d'Histoire générale de l'Art,qu'ils soient destinés aux élèves ou aux auditeurs venus du grand public ami de nos musées.

Le programme de l'Ecole a pris, comme le local, sa forme à peu près définitive; il reste lui-même, comme il importe pour la continuité méthodique des études. Cependant il faut bien suivre le progrès et l'évolution de la science. La deuxième section s'accroît cette année d'un cours qui est en réalité une branche spéciale de l'enseignement que dirige M. Georges Salles. D'accord avec le chef du Département des Arts asiatiques, M. ' Gaston Wiet mettra à la portée de nos élèves, avec beaucoup de talent, sa connaissance très particulière des Arts musulmans dans le bassin de la Méditerranée.

Ainsi, dignement installée dans le musée dont elle emprunte le nom, notre Ecole,dont les enseignements servent de commentaire à tous nos musées, suit l'accroissement et la rénovation de ceux-ci, école vivante dans des musées vivants. Henri yERNE_

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