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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1929-10-21

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 21 octobre 1929

Description : 1929/10/21 (Numéro 19228).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k607733g

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 07/11/2008

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LA QUESTION DESSOUS.MARINS ET LA CONFERENCE A CINQ France, Italie, Japon ne peuvent souscrire à l'aboli- tion de cette arme défensive, dont les États-Unis eux-mêmes reconnaissent l'emploi légitime

La réunion à Londres, en janvier prochain, de la conférence navale à cinq est maintenant acquise. Le but principal de cette conférence étant de s'entendre sur la réduction éventuelle des classes de navires qui n'ont 'pas été réglementées par les accords de Washington de 1922 croiseurs de 10.000 tonnes et audessous, destroyers. torpilleurs et sous-marins c'est-à-dire des unités sur lesquelles repose essentiellement notre défense navale, elle a, pour notre pays. une importance plus considérable peut-être que celle de 1921-22 où ne furent finalement limités que les bâtiments de ligne ou capital ships.

Sans doute, il sera encore question à Londres de ces derniers. La Grande-Bretagne, en effet, a l'intention, pour restreindre davantage les dépenses navales, de proposer non seulement de réduire les dimensions maxima de ces navires (35.000 tonnes) et le calibre maximum de leurs caaohs Cl pouces ou 406 mi41imètres), mats de prolonger la limite d'âg& conventionnelle à l'expiration de laquelle ils doivent, aux termes du traité, être obligatoirement mis hors de service. Sur ces divers points, toutefois, l'accord sera vite établi. La proposition anglaise a déjà, semblet-ffl, au cours des récentes conversations anglo-américaines, reçu l'adhésion de principe des Etats-Unis, et celles du Japon, de l'Italie et de la France peuvent être considérées comme acquises d'avance.

La France et les capital ships En ce qui nous concerne, en particulier le doute n'est pas possible puisque nous n'avons mémo pas entreprit, durant les années passées, la construction des trois croiseurs auxquels nous avions droit en remplacement du France, du Jean-Bart et du Courbet. Mais sil une entente est susceptible d'intervenir aisément sur un déplacement-limite inférieur et une prolongation d'existence des grosses unités de combat, elle sera, en revanche beaucoup moins facile, lorsque se posera la question de la limitation du tonnage des croiseurs et celle de la suppression des sousmariins. Le fait que nous nous conde 200.000 tonnes de cuirassés démodés, comme le soulignait récemment le rapporteur du budget de la Margine, alors que lesEtats-Unis et l'Angleterre possèdent plus de 500.000 tonnes de « capital ships » neuf, et que nous n'usons même pas de notre droit de remplacement, prouve suffisamment notre volonté pacifique pour qu'on ne prétende pas nous priver des unités légères et des submersibles qui nous sont nécessaires pour assurer la sécurité de nos côtes, ainsi' que la li- berté de nos communications avec nos colonies et principalement avec l'Afrique du Nord.

Nous aurons l'occasion de revenir Sur la limitation du tonnage des croiseurs. Pour ce qui est de la suppression des sous-marins, que sou- haite ardemment l'Amirauté britannique, le point de vue de la France est identique à celui du gouvernement de Tokio. « Le Japon ne consentira jamais à cette suppression», déclarait ces jours derniers le capitaine Yamaguchi qui vîen d'être désigné comme délégué à la future conférence navale. Et il ajoutait « Mon pays préférerait plutôt se résigner à l'abolition des destroyers et des petits croiseurs. » C'est qu'en effet l'abolition des sous-marins, même si elle était obtenue par'un arrêt dans la construction et s'échelonnait, par suite, sur un certain nombre d,années, aurait pour conséquence de consacrer très rapidement l'hégémonie maritirne absolue des puissances qui disposent déjà, grâce à leurs flottes de surface, d'une formidable supériorité.

L'Angleterre et les sous-marins Or, ce n'est pas à l'établissement d'une pareille hégémonie, mais à la suppression des dangers d'agression et des causes de rivalité entre les peuples .que tendent les efforts accomplis depuis la guerre pour arriver à une réduction des armements navals. Aussi bien, n'est-ce point là l'argument qu'on invoque en Angleterre pour essayer de faire disparaître une 'catégorie de navires gênants. Le principal reproche qu'on leur adresse est d'être inefficaces contre les floi.tes militaires de surface et de n'être, par suite, appelés à agi'r que contre les navires de commerce et dans des conditions contraires au droit des gens. On retrouve là, évidemment, le souvenir très naturel des méfaits commis pa" les sous-marins allemands, mais le reproche n'en est pas pour cela plus exact. Outre qu'il serait, facile de prouver que le sous-marin peut être. à l'occasion, une arme redoutable contre les grosses unités, on oublie qu'une série de résolutions présentées par le sénateur américain Raot, amendées en 1922 par le plénipotentiaire anglais, sir Arthur Balfour, et incorporées aua accords de Washington soumettent les sousmarin,s aua mêmes règles qué les navires de surface en ce qui concerne l'arraisonnement, la visite et le coulage des navires de commerce. Non sefalement ces règles permettent de poursuivre comme pirate tout Commandant qui y contreviendrait, mais elles rendent désormais très difficiles les attaques de sous-marins contre les bateaux marchands. Etant, à cet égard, placés sur le même pied que les cuirassés, croiseurs. destroyers, etc.. il n'y a pas plus de raison de les condamner que ces derniers dont on peut, tout aussi, bien, faire un usage abusif.

En réal6té, la véritable destination du sous-marin et c'est pour cela que le Japon, la France, l'Italie et, avec eux, toutes.les petites puissances navales y attachent une telle importance est d'ordre essentiellement défensif. C'est ainsi qu'il est particulièrement efficace, non seulement comme éclaireur, pour épier les mouvements de l'ennemi, mails pour couvrir les lignes de communication, contraindre les navires de surface qui voudraient attaquer les convois à élargir leur blocus et les obliger, enfin, à prendre des précautions de nature à rendre leurs attaques beau- coupplusdifficiles. Mais rien ne peut lui être substitué pour protéger les côtes et s'opposer à toutes tentatives de débarquement. A ce point de vue, i! constitue une arme défensive de premier ordre et ce serait un crime contre la sécurité que d'accepter qu'on en interdise l'E,mploi. Déjà, à la conférence tripartite de Genève de 1927, le Japon avait demandé l'exemption de toute limitation pour les sous-marins côtiers d'un tonnage inférieur à 600 tonnes et cette proposition avait été reprise l'an dernier par la France lors de l'élaboration de l'accord franco-britannique. Il est évident qu'à la conférence de Londres, trois des participants au moins feront bloc pour s'opposer à la suppression de ce moyen de défense. Le Times, dans un éditorial récent, déclarait que cette question pourrait fort bien être une cause d'échec pour la conférence. Il n'en sera ainsi que si on ne s'explique pas nettement au cours des négociations préliminaires, et sï l'amirauté britannique persiste à soutenir une thèse contre laquelle les Américains eux-mêmes s'inscrivent en faux. N'est-ce pas leur porte-parole M. Hughes lui-même, le président de la conférence de Washington, qui affirmait le 21 décembre le rôle vital que le sous-marin est appelé à jouer et qui ajoutait dans son rapport «Il faut le répéter. Le sous.marin restera. Il a une valeur immense. Son emploi est légitime et aucune .nation ne peut en condamner l'usage', f. n

Albert TDXri-tE-T

'^Motrico", à M. Max de Rivaud remporte à Longchamp

le Prix du Conseil municipal

La réunion classique d'hier avait très bien commenoé par un clair soleil d'automne. Puis, brusquement, 1 e ciel est devenu gris et l'air glacial. On se serait cru bien après la' Toussaint. Sans doute, comme dit l'autre, quelque dépression atmosphérique autant t qu'intempestive.

Quoi qu'il en soit, celtes de nos élégantes qui avaient sorti leur manteau de fourrure n'ont pas eu à le regret-

M Max ri« Blvand ter. En passant, Max de constatons que les grands maîtres de la mode ont l'air d'abandonner l'idée saugrenue de revenir à la jupe longue. Cela se comprendrait à la rigueur en soirée; mais pour le sport, quelle hérésie Nos femmes mo-

« Motrlco et son jockey FruUtns&oUz dernes qui ont lu Schopenhauer veulent confondre le philosophe en portant cheveux et cotillons courts.

LES CONVOIS DE FORÇATS

(Photo Francis Muro.)

(Vobr: à la troisième page.}.

Almazian est inculpé d'homicide volontaire C'est bien de sang humain qu'étaient faites les traces relevées dans Pour les expliquer, il prétendit que sa femme s'était coupée à un doigt, ce que démentit Mme Almazian

ALMAZIAN A SÉJOURNÉ IL Y. A QUELQUES MOIS A LILLE

Une dépêche de notre correspondant rapporte les appréciations sévères portées sur l'inculpé par son ancien patron

Les services de l'identité judiciaire avaient établü, dès hier matin, que

Almeslan est amené au cabinet du juge

M"1" Almazian se soustrait à l'objectif c'était bien de sang humain qu'étaient faites les différentes traces brunes relevées dans l'arrière-boutique de la rue Saint-GMles.

Aussi, de toutes les questions dont il, avait:été assailli, depuis quarantehuit heures, la plus terrible pour Almazian dût être celle que lui posa, hier matin, à 9 heures, M. Miroite en présence du brigadier chef Ballerat et du brigadier Leroy. -Almazian; il y a du sang chez vous. D'où provient-il ?

Sans la moindre émotion, l'individu répondit qu'en effet. sa femme s'était récemment coupée au 'doigt et qu'un jet de sang avait giclé: Mme Almazian, qui avait été convoquée, était là, dans un bureau voüsto.

Le brigadier chef Ballerat alla aussitôt lui demander à quel doigt elle s'était récemment coupée.

Je ne me suis jamais coupée à un doigt, dit-elle.

On eomprend la particulière gravité de ce.nouveau mensonge l'Almazian. f

< « Je suis innocent »

A toutes les autres questions qui lui furent posées ensuite, Alma'zian ne répondit plus que « Je suis innocent. » II avait persiste à nier certaines affirmations de sa femme, et seulement reconnu qu'il n'était bien arrivé qu'à 21 heures à Montmorency le jour du crime.

A'11 heures, le dernier interrogatoitre des policiers prenait fin. Almazian fut conduit au service de l'identité judiciaire, puis on le fit déjeuner.

Le rapport remis au juge

M. Benoist, directeur de la police judiciaire, et M. Niteojle, chef de la brigade spéciale, se hâtèrent de terminer leur rapport qu'ils remirent, dans son cabinet, à M. Matifas, juge d'instruction.

M. Amy. sous-ditrecteur de l'identité judiciaire, vint confirmer au juge ce qu'il avait déjà fait connaître aux policiers, c'est-à-dire que 'les traces étaient bien du sang humailn, y compris la tache du pantalon d'Almazian.

Après une étude approfondie du dossier de la police judiciaire, après un interrogatoire très serré d'Almazian, M. Matifas, juge d'instruction, s'est ,décidé à placer ce dernier sous mandat de dépôt. Cet événement s'est produit à 7 heures du soir depuis le matin le magistrat travaillait d'arrache-pied.

(La mît. àbt troisième, page,}

LES IMPOTS | sont en plus-value de 4.965.011J00 fr: sur lés évaluations budgétaires pour les neuf premiers mois La plu»-v*lue du chiffre d'affaire» atteint 114.206.000 francs

pour le mois de septembre

(Voir plus loin le détail

| de la statistique fiscale.) M. Poincaré sera probablement opéré cette semaine

.L'état de M. Poincaré eet, en oe moment, auesi satisfaisant que possible et tes médecins, constatant la stabilité de cette amélioration, envisagent que l'illustre malade pourra subir très prochainement la seconde et définitive opération qui était envisagée.

Le professeur Marion devra, pour la date de cette intervention chirurgicale, se mettre d'accord avec les docteurs Boivin et Pérard. Mais il est fort probable que l'opération aurd lieu dans la semaine et que M. Raymond Poincaré 3era transporté demain ou après-demain à la clinique de la rue de La Chaise. M. de Monzie

est élu député du Lot M. de Monzie, sénateur du Lot, qui avait posé sa candidature au siège laissé vacant dans la circonscription de Figeac, par la mort de M. Bouat, a été élu hier, député de cette circonscription, par plus de 6.000 voix de majorité

L'élection municipale du quartier de la Gare IL Y A BALLOTTAGE

Les concurrents du candidat communiste André Marty réunissent un nombre de voix qui dépasse largement la majorité absolue

Hier a eu lieu, dans le quartier de la Gare, une élection en vue du remplacement au conseil municipal de M. Jean Colly, décédé. En voici les résultats Inscrits, 12.834; votants, 9.599; blance et nuls, 133; suffrages exprimés, 9.466; majorité absolue, 4.734.

Ont obtenu

MM. André Marty, comm., 4.296 voix; Dr Cussac, soc. ind., La vignon, rad» soc., 1.163: Jean Erlich, un. rép., 963; Marcel Bidou, S. F. I. 0., Fernand Colly, comm. ind., 547; Eugène Jeuman, cathol. ind., 78 Louis-Jules Martin, 24; Jules Moreau, 22; MichiII sera procédé dimajiûhe prochain au second tour de scrutin.

[Au renouvellement général du 8 mal, M. avait êtf 61.ll an» premier TOtrr par voix cohtre t.9S6 au docteur cussac, M. gnon, tt 863 à M. Rpjeot}.] UN GARÇON DE 14 ANS EST TUE PAR SA MÈRE D'UN COUP DE FUSIL La meurtrière l'avait menacé de son arme qu'elle ne croyait pas chargée Etampes, 20 octobre (dép. Petit Paris.) Un drame s'est déroulé ce soir à Boutigny, localité du canton de la FertéAlais.

Au cours du repas qui réunissait les membres de la famille Breton, la mère, Mme Germaine Breton, trente-quatre ans, eut l'occasion d'adresser de violents reproches à son fils aîné, Robert, âgé de quatorze ans.

Le jeune garçon, d'un naturel très vif, reçut fort mal les remontrances maternelles et, emporté par la colère, il s'écria: Attendez que j'aie dix-huit ans! Je vous descendrai tous

A ces mots, Mme Breton, dont la colère était déjà à son comble, s'empara d'un fusil de chasse que, quelques instants plus tôt, son beau-frère avait déposé dans un coin de la pièce et, le braquant vers son fils. elle s'exclama

A moins qu'auparavant je ne te « descende

Au même moment une détonation éclata et le jeune Robert s'abattit. La décharge, faisant balle, lui avait littéraiement emporté tout le côté gauche de la botte crânienne.

Quand Mme Breton eut recouvré son sang-froid, elle expliqua qu'elle n'avait pas eu conscience d'avoir appuyé sur la détente et qu'au reste elle ne croyait pas l'arme chargée.

Les magistrats du parquet de Gorbeil, qui quelques heures plus tard se rendirent sur les lieux, ont décidé de laisser en liberté provisoire Mme Breton, qui allaite un enfant de treize mois. Plus de quatorze heures a bord d'un avion sans moteur

C'est un nouveau record du monde Rossitten (Allemagne) (dép. Bavas.) Le pilote Dinord, de l'école de vol à voile de Rossitten. a volé sur avion sans moteur pendant 14 heures 43' 25", battant de 25 minutes le record détenu depuis le mois de mai 1927 par l'Allemand Schulz.

Parti samedi à 15 h. 19, l'aviateur a repris contact avec le sol dimanche matin à 6 h. 3, après avoir volé toute la nuit.

Cette performance a eu lieu sous le contrôle de nombreux sportsmen. Le remorqueur « Dogue » abordé à Dunkerque

coule à pic

Deux matelots sont noyés et le chenal reste bloqué

Durnkerque, 20 octobre (dép. P. Paris.) Le vapeur Liberty, de la Compagnie franco-américaine, entrant à 13 h. 30 dans le port de Dunkerque. a abordé le remorqueur Donue, lequel fut coulé en quelques secondes. Le capitaine et trois matelots parvinrent s'échapper. Le mécanicien Bremant et le chauffeur Caillaux, restés dans l'intérieur du bâti- men, se sont noyés.

L'entrée du chenal est bloquée par la carcasse du Dogue. Des scaphandriers ont été envoyas sur Ies lieux pour repérer la position du bâtiment coulé eut retrouver, si possible, les cadavres.

DEMAIN, suite de l'enquête d'Albert Londres

Le drame de ta race futoe DES GHETTOS D'EUROPE A LA TERRE PROMISE

LES Elections sénatoriales

M. Doumer

M. Pfleger

M. Henry Chéron

M. de Courtois

Au point de vue politi,que, les sénateurs sortants et les élus d'hier se répartissent ainsi qu'il suit

Gauche républicaine. e 4 1 1 4 2 6 Union républicaine 24 11 1 1 1 4 12 6 18 6 Union démocratique et radicale. 6 2 1 1 1 1 2 44 8 2 Gauche démoc. rad. et rad. me. 56 31 6 9 5 3 3 43 14 1 Socialistes S. F. 1. 0. 2 2 1 2 1 1 Non inscrits 4 2 2 4 4 s Totaux 98 52 9 12 8 5 96

Landry

M. Viollette

Le renouvellement tsjennal du Sé- rat- a eu lieu hier. Il portait, on le sait, sur quatre-vingt-seize sièges intéressant les trente départements, de la Série A Ain à Gard inclus plus le département d'Alger et Us colonies de la Réunion et de la Guadeloupe. Il a été procédé, en outre, à deux élections, hors série, dans les départements du Haut-Rhta et des Deux-Sèvres, en remplacement de MM. Helmer et Dutaud, décédés, ce qui portait à 98 le nombre des sièges à pourvoit.

Soixante-neuf sénateurs sortants ont été réélus. Vingt-sept nouveaux entrent au Luxembourg ils remplacent huit sénateurs non candidats, deux décédés et dix-sept battus. Deux résultats manquent, celui de la Guadeloupe non encore parvenu et celui de la Réunion, où l'élection n'aura lieu que le 27 octobre. Le scrutin d'hier apporte peu de changement à- 1'orjenlatiftn politique de la Haute Assemblée. Toutefois l'union républicaine au total perd six' sièges' qui sont gagnés par l'union démocratique et radicale (2), la gauche démocratique radiicale et radIcale sociàlitste (3) dans l'hypothèse vraisemblable où les deux sortants des colonies de la Réunion et de la Guadeloupe seront réélus et les socialistes S. F. 1. 0. (1).

M. Doumer, président du Sénat, et M. Henry Chéron, ministre des Finances, ont été réélus dès le premier tour. Par contre, M. Antériou, ministre dès Pensions et député de l'Ardèche, qui briguait un siège dans ce département, a échoué à quelques voix. au troisième tour, après une lutte acharnée où, seul des sortants, M. Cuminal a trouvé grâce.

Dix députés sont devenus sénateurs, parmi lesquels quatre anciens ministres MM. Landry, Laffont Le Trocquer et Viollette; de même deux anciens députés, anciens ministres MM. François Binet et Raynaldy. Par contre M. François-Marsal, ancien président du Conseil, a échoué dans le Cantal ainsi que trois anciens ministres dâns leurs départements respectifs, MM. Raiberti, J.-L. Breton, Peytral. Parmi les battus, citons encore M. Flaissières, maire de Marseille, dont la défaite a été une grosse surprise, et M M. Josse,

M, H«»gy

M. J.-L. Breton

Perès, Massabuau, Chagnaud, Giordan et Perchot.

Dans le Haut-Rhin, où l'élection, hors série avait pris une importance exceptionnelle du fait de la candidature de l'abbé Haegy, soutenue par les autonomistes et les éléments douteux de ce département, le docteur Pfleger, candidat national, l'a finalement emporté sur son advfersaiire, grâce à l'appoint des voix soeilalistes qui', toutes ou presque toutes, sont allées au député de Rifoeau-

COMMENT EST COMPOSE LE SENAT Jusqu'au ,Apart.du

Droite. 9 9

Gauche républicaine. 22 22 Union républicaine. 77 71 Union démocratique et radical. 2 Gauche démoc. rad. et 150 151 1 Socialistes S. F. 15 16 1 Non inscrit. 9 9

Totaux. 314 312

REELUS ET BATTUS

Les 69 sénateurs réélus se répartissent ainsi au point de vue politique 4 Gauche républicaine Premier tour, MM. Chênebenoît (Aisne), Hervey (Eure), de Lubersac (Aisne), Roussel (Aisne). 12 Onion Républicaine Premier tour, MM. Boivin-Champeaux (Calvados!, Chauveau (Côte-d'Or), Henry Chéron (Calvados), d'Harcourt (Calvados), Honnorat (Basses -Alpes), Japv (Doubs). Monseervin (Avevron), Mont'enot (Côted'Or), de Mousser (Doubs), Ordinaire (Doubs), Servain (Côtes-du-Nord). Troisième tour M. Mando (Côtes-duNord).

4 Dnion Démocratique et Radicale Premier tour MM.. Charabot (AlpesMaritimes), Abel Lefèvre (Eure\ Deuxième tour M. Fenoux (Finistère). Troisième tour M. James Hennessy (Charente)

43 Gauche démocratique radicale et radicatc-socialiste.

Premier tour Babaud-Lacroze (Charente) Bergeon (Bouohes-du-RhAne) Base (Gard); Bouvart (Eure-etLoir) Chanal (Ain): Chapsal (Gharente-

27 NOUVEAUX SÉNATEURS ENTRERONT AU LUXEMBOURG EN JANVIER PROCHAIN Le scrutin a été marqué, dans le Haut-Rhin, par l'élection du D' Pfleger, candidat national, contre l'abbé Haegy autonomiste SIEGES A POURVOIR: Série A 96 Hors série • 2 98

RÉSULTATS CONNUS: 96 Non encore connu (Guadeloupe) 1 Élection ultérieure (Réuiion) 98

ÉLUS pr 2" 3' To- tour tour tour taux Anciens 52 12 5 69 Nouveaux..9 8 10 27 Totaux. 61 20 15 96

g ÉLUS D'HIER

e- 1" TOUR 2« TOUR 3» TOUR pg

«ne. nouv. anc. nouv anc. nouv anc. nouv. e- a

M. Le Louédec

H. Lesaché

villé par « discipline nationale »', L'abbé Haegy a obtenu successivement 433, 439 et 441 voi*. Le docr teur Ptleger 324, 371 et 473. M. Wicky, maire de Mulhouse, qui avait obtenu 160 voix, puits 104, s'était désislé en faveur du député de Ribeauvillé.

L'élection d'hier plus exactement la défaite de fabbé Haegy, ancien député au Reichstag marquera'une date en Alsace et dans-Je pays tout entier.

Inférieure) Coyrard (Charente-Inï. rieure) Doumer (Corse) Durand (Aude) • DurouK (Alger) Fouillouz (Ain) Gadaud (Dordogne) L. Hubert (Ardenncs) Jossot (Côte-d'Or) de licrguézec (Côtes-du-Nord) Labrousse (Çorrèze) Lauraine- (Charente Inférieure) Lisbonne (Drôme) i; Méjan (nard}; Messimy (Ain) Miche) (Dordogne) Rnequct fBouche«-du-Rhône) Perdrix (Drôme) Perceau (CharenteInférieuçe) Alb. Peyronnet (Allier). Plaisant (allier) Sari (Corse) A. Sarraut et M. Sarraut (Aude) Sireyjol (Dordogne) Valadier (Eure-et-Loir). Deuxième tour mm. Beaumont et Regnier (Allier) lsraël (Aube) Schrameck Bouchee-du-Rhône) Delhoume (Charente) Mauger (Cher) Guillemot, Lancien, Lehail (l'inistèro;.

Troisième tour MM. Cuminal (Ardè.ehe),; Gratid, Judet (Creuse): 2 socialistes premier tour MM. Brugnier (Gard) et Valette (Drôme). 4 non inscrits premier tour MM. Armbruster (Aube) de Rothschild (Hau-

P. Laffont

M. Le Trocquer

M. r. Binet

M. Rayuaiay

M. Even

Demelller


Deuxième tour MM. de Jouvenel Faure (Corrèze).

Les 27 nouveaux se classent comme suit

t Gauche républicaine Premier tour .Ni n*'sjardins (Aisne). Troisième tour II. P:ivin de Latarge (Ardèche). 6 Union républicaine Premier tour M. de Courtois (Basses-Alpes). Deuxième tour M. Coucoureux (Aveyron). Trotsième tour MM. Duclaux-Monteil (Ardèche). Lesaché- (Aube), docteur Pfleger (lliiul-Rhin), Toy-Riont (Basse6-Alpes). V Union démocratique et radicale Premier tour M. Landry (Corse). Deuxième tour M. Nouville (Eu1'e). Troisième tour MM. Brunel (Cantal) et Le Trocquer (Côtt*-du-Noril).

14 Gauche démocratique radicafe et rmlumle socialiste Premier tour MM. Binet 'Creuse), Demellier (Deux-Sèvresl, Even (C6tes-du-Nord), Laffont (Ariège), Kaynaldy (Aveyron), Viollettc (Eure -et -Loi?). Deuxième tour MM. imizicr :Cantal), Ronadeî (Alpes-Mari- I limes). Faugère (Dordojrne), Le Louëdcc (Finistère). Ramhaud (Ariège) Trotsième tour MM. Albert Meunier (Arrtonnes). Philippoteaux (Ardennes). Puges (Bouohes-du-Rhône).

1 socialiste S. F. 1. 0. (deuxième tour) \1. Landier.

Les 21 nuuveaus élus remplacent sénateurs non candidats MM. l'ortin "Finistère), gauche républicaine; Ctialamet (Ardèche). Ermant (Aisne), I.hopiteau (Eure-et-Loir), Renaudat (Auho). AmMce Vidal (Aveyron), union républicaine): Baudet (Cûtes-du-Nord), Le Troadoc (Côtes-du-NorU), gauche démo(Tati(|ue radicale et radicale socialiste; 2 rlécédés MM. Helmer (Haut-Rhin), union républicaine, et Dutaud (Deux-S6vres), gauche démocratique radicale et rudicaie soein liste:

sénafeurs battus MM. Josse (Kui'c), gauche républicaine Cazals (Ctiiital'i; Fwnçois-Marsal (Cantal), Mas̃ biuiu {Aveyron). Pérès (Ariêge), Rairti (Alpes-Maritimes), Reynald (Ariè,). union républicaine; de la Batut mt-dogne). Chagivaud (Creuse), union innera tique et radicate; J.-L. Breton (Cher), Charpentier (Ardèche), Flalssières ;Bm!rhivs-du-H.hrtne), Albert Gérard (Ardennes), Giordan (Corse), Perchot (Basses-Alpes), Peytral (Hautes-Alpes). Itoohe (Ard^eho), gauche démocratique radicale et radicale socialistes.

Dix députés passent de la Chambre eu Sénat MM. Duolaux-Monteil (Ar,lèche), Even fCotes-du-Nord), Faugère (I)ordojnw) Laffont (Ariège), Landry ̃Orsft). Le Louedec (Finistère). Le Trocniji-r (Côtes-du-Nordi docteur Pfleger (Ilaut-Tlhin), Philippoteaux (Ardennes). Yiollctte ̃Eure-et-Loir).

Neuf drs élus d'hier ont déjà siégé à la Chambre MM Binet (Creuse), Coucriurpux 'Aveyron). Demellier (DeuxPiïvres). Donadei (Alpes-Maritimes), DestVilin.s (Aibiii1). Laudier (Cher). Lesaohé (Aube) Albert Meunier (Ardennes), Raynaldi fAveyron).

Enfin, 9 nouveaux sénateurs n'ont siégé au Parlement MM. Brunel ".iiital). de Courtois Basses-Alpes), i.iuzier (Cantal), Pavin de Lafarge (Ardèche), N eu ville (Eure), Puges (Bouchesdu-Rhônp), Rambaud (Ariège), Toy-Riont

AIN (3 sénateurs)

Inscrits 879.

^̃™BE PREMIER TOUR DE SCRUTIN Votants: Suffrage* expr. MM Pomlloux. s a., g. d. 668 ELU Messimy. 8. s., g. d 469 ELU Chanal, s. 8., g. d. 457 ELU Giguet, cons. g, rad. ind. 305 voix Prosper Blanc, dép. rad. 286 N'ieofiet. dép. S. F. 1. 0.

par 493, et 484 (premier tour} Decéilês, MM Hcll»t et A Bérard forent remplacés en Il)13. par MM. Messinw et Fouilloux, élus au second tour, respectivement par 6a et 'SI! VOIX.¡

̃t AISNE (4 sénateurs) Inscrits 1.342

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

1 Votants 1.341. Suffrages exp. 1.340 MM de Lubersac. s. s.. g. rép. 728 ELU Roussel, s. IL, g. rép 709 ELU Desjardins, ano dép,

U R. D. 700 ELU Chenebenoît. s. a.g. rép. ELU Hauet. dép., rad. soc 514 vojx Marquifrny, anc. député,

maire de Soiasone, rad.

soc 503

Georges Bègue, anc. pré-

fet de l'Aisne, rad, soc 500

Acc«mt>rav dap. r s 479

Unë~"Hste socialiste S. F. I. 0 a réuni une centaine de voix.

Ifcti iwd. MM louron, de Laberssc, ctrtDebi'tuilt et Krnunl staicnt été réélus, au premier tnur, respectivement par 189. pl 7e voix nérédé, M. Touron rut remplacé, en tflî4, par M- Rolissel, élu, au premier cour, par 740 trotx. M. Ermant De 80 représentait pas.)

ALLIER (3 sénateurs)

Insorits 814.

PREMIER TOUR DE SrRUTIN

^^Votants: 814. Suffrages expr.: MM. A. Peyronnet, s. s" anc.

min.. g. d 521 ELU Beaumont, s. s., g. d. 375 voix Régnier, s. s., g. d. 366 Constans, dép. S. F. L 0. 336 Roux-Berger, cons. d'arr.

S. F. I. 201

Perraut. prof', rad. soc. 173 Ballottage pour deux sièges DEUXIÈME TOUR

Votants 814. Suffrages expr. MM. Beaumont 448 ELU Renier 439 ELU Constans 373 voix

[En MM. Albert Peyronnet. Réguler et Beaumont furent réélus, au premier tour, respectivement par 588, et 453 voit.]

ALPES-MARITIMES (2 sénateurs) Inscrite 466

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 466. Suffrages expr.

Mil. Chjrabot, s. s., un. dém. 289 ELU Donadeï, anc. dép. 208 voix Raiherti, s. €“ ano. min.

un. rép. 177

Sermond, rad. soc 160 Ballottage pour an siège

Feuilleton du Petit ParUlen, 31-10-3U flOLANDE GRAND ROMAN

GASTON-CH. RICHARD PREMIERE PARTIE

LE CRIME JEPHlLlPPhLEGRAVOlS V (suite)

Entre père et fille

Philippe, lentement, rept'it la lettrt et la remit ô>ins son portefeuille qu'il glissa dans sat poche: un silence plana durant quelques Instants dans le studio Maman i-t-elle reçu 'jtre lettre demanda rjo lande.

Out quelques mots près elle est conçue Pn termes Identiques.

Lrt nue comptez- von* faire. elle et toi î

Philippe Le (îravols Baissa ta tête. Nous ne pouvons oas te orl»er de cette fortune dit-il.

ttonc vous vous inclinerez ? demanda la teune fille frémissante. Oui murmura Philippe-

Non ? dit Rolande avec force. Et comme Il la regardait bien en face avec une expression où l'orgueil de la volr si fierpiwnt désintéressée le dlspu tait la souffrance de ta voir. par la-mëme devenir presque pauvre, elle ?;ôpyrlgrnt by Gaston-CU. Richard 1929. Tfïauction et reproduction Interdites en tous pays.

DEUXIÈME TOUR

MM. Donadeï 241 ELU Raiberti 221 voix

[En 1921, MM. Sauvan et Amie avatent até réélus, au premier tour. respectivement par et 391 voli Décédé. M Sauvan rut rem placé, en l«22, par M Raiberti. alors ministre de la Marine (premier tour. 400 voix) Oéoérté également, M. Amlc rut remplacé, en par M. CHarabot, au premier tour. par voix.)

ARDECHE (3

Inscrits 782

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votante 780. Suffrages expr. de bâtarde. U.R.D. 367 voix

Pensions Roche, s. s.. g. dém.député

S. F.Ed. Froment, mabre de

Ballottage pour trois sièges,

DEUXIÈME TOUR

de 381 voix J. de 363 Cuminat 358 RocheBallottage pour trois sièges

TROISIÈME TOUR

MM.Pavin de Lafarge. 384 ELU Cuminal 380 ELU 314 voix

(En MM Cumlnal, Roche et Chala met avalent été réélus. au second tour, respectivement par 403, 397 et 393 voix. M. Clialaraet ne se représentait pas.]

ARDENNES (3 sénateurs) Inscrits:

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants Suffrages 821 Hubert, s. s.. g.

488 ELU Albert 367 voix rad.

maire de Char-

Charpentier, s. s., g. d. 225 Albert Gérard. s.

g.Renard, maire de Fumay,

S. F. 0. CafTaret, S. F. 0.Ballottage pour deux sièges

DEUXIÈME TOUR

402voix Meunier.Beautet Régnier, nouveau cand. 232 Charpentier 159 Albert Gérard. Ballottage pour deux s6èges TROISIÈME TOUR

Albert Meunier. ELU' Philippoteaux Boutet 373 voix Régnier 371

[En MM. Lucien Hubert, Charpentier et Albert Gérard avaient été réélus, au pré mier tour, respectivement par 622, tS4 et voix.]

ARIEGE (2 sénateurs)

Inscrits

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants Suffrages expr.. MM. Paul Laffont, dép., anc. s. -sec. d'Etat, rad. lnd. 305 ELU Rambaud, maire et cons.

gén. de Pamiers, rad. 243 voix Ragot, cons. gén., rad. 6. 136 Reynald. s. s., un. rép. 120 Ballottage pour un siège

DEUXIÈME TOUR

M. Rambaud, maire et cons.

gén. de Pamiers, rad 394 ELU [En MM. Reyna1d et Pères avaient été réélus, au premier tour, respectivement par 4S0 et 462 voix.]

AUBE (3 sénateurs)

Inscrits: 663

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 662. Suffrages expr. 661 Armbruster, s., non

tnscrit 380 ELU Royer, cons. rad. 322 voix Israël. 9. s., 321 Lesaché, anc dép., rép. 321 Mostar. rad. rad. Ballottage pour deux sièges

DEUXIÈME TOUR

361 Lesaohé 322 voix 297 Royer 229, Ballottage pour un siège

MM. Lesaohé 328 ELU Moslar 322 voix:

[En MM. Mony. Castltlard et Renaudot avaient été réélus, au premier tour, respectivement par 562 et 547 voix. Démissionnaire, M. Mony fut remplacé. en 1927. par M. Armbruster (second tour, 368 voix). Décédé, M. Castlllard fut remplacé, en t927, par M. Iaraël (second tour, 853 voix). M. Renaudot ne se représentait pas.1

AUDE (3 sénateurs)

If Inscrits

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votante Suffrages expr. MM. Maurice Sarraut, s. e., g.

dém 618 ELU Alhert Sarraut, s. s., g.

dém 618 ELU

Jean Durand, 6. s., g. d. 599 ELU fEn 1921, MM. Maurice Sarraut et Gauthter avaient été réélus, au premier tour, par 596 et 463 voix. M. Jean Durand, alors député, avait été élu, au premier tour, par 499 voix. Décédé, M. Gauthier fut remplacé, en 1926, par M. Albert Sarraut (premier tour. 59P voix.1

reprit sans élever la voix. mats en pesant sur tous ses mots

Non Vous ne vous inclinerez pas. Je ne m'inclinerai pas non plus. Nous sommes d'honnêtes gens. père, et toutes les forces mauvaises de l'or ne prévaudront pas contre nous. Que m'importe cette fortune ? Bile ameuterait contre moi les intrigants, les envieux, lea flatteurs, les sots. elle ferait de mol la proie vivante d'une foule. Elle pèserait sur moi de tout le poids de ses sacs d'or elle m'écraserait sous leur nombre. Mals ferait-elle mes yeux votre amour plus noble. plus -rand. plus pur, ferait-elle Que la science à laquelle j'ai voué mes ambitions et ma vie m'intéresse davantage. ferait-elle la musique plus belle et l'art plus émouvant ? Non. n'est-ce pas. Que ce malheureux homme nous laisse en pats avec sa fortune. ses menaces et ses anathèmes. Il n'a plus toute sa raison. le le sais la Jalousie. la passion mauvaise qu'il nourrit pour moi font de lui un dément. Comme le dit ̃inereiqnement le peuple des faubourgs laissons-le tomber » et ne nous occn p<«i« plus de lut. La seble réponse qui convienne 'a ces lettres. mon père c'est le, plus dédaigneux des silences. Passez intre maman et toi.

Et. comme il la regardait bouleversé elle ajouta

Vous aurez attendu, pendant plus de vingt ans tous les dena cette don cenr d'unir vos existences, de vivre selon le désir de vos cœurs aimants vous êtes sur le point de réaliser ce rêve qui fera de vous le couple le plus heureux du monde et de moi la plus heureuse des filles, et ce malheureux homme, se targuant de son vouloir absurde, de son pouvoir malfaisant. veut nous arracher l'u» à l'autre Non, mon père Non

AVEYRON (3 sénateurs)

Inscrits 801

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 801. Suffrages expr. MM- Monsservin. s. s., un rép 414 ELU Raynaldy, maire de Ro~*

dez, anc. dép.. ano. mi-

nistre, rad 409 ELU Coucoureux, ano. dép.,

un. rép 397 voix Maruéjouls, cons. gén.

rad 375 Fournol, cône gén. rad. 367 Ballottage pour un siège.

DEUXIÈME TOUR

M. Coucoureux. 412 ELU [En 1921, m. Monsservln avait été réeiU, au premter tour, par 445 VOIX. MM. Amédee Vidal et Massabuau avaient été élus, au prie.mier tour, respectivement par et 406 voix. BASSES-ALPES (2 sénateurs) lnscrits 406

PHEMIER -TOUR DE SCRUTIN

Votante: 405. Suffrages expr.: MM. de Courtois, avocat, ind.

de g 231 ELU Honnorat s. s., ano. min.,

un. rép. 216 ELU Baron 129 voix

Perchot, 8. s., g. dém. 113 (En 1921, M. Pernliot avait été réélu, au premier tour. par M6 voix. M. Honnorat, alors député, avait été élu, au second tour. par 208 voix.J

BOUCHES-du-RHONE (4 sénate-rs) Inscrits 481

PREMIER TOUR DE SCRUTIN i Votants 480. Suffrages expr. 479 MM. Bergean, s. s. g. dém. 297 ELU Louis Pasquet, s. s., g.

dftm 276 ELU Schrameok s. s., Il dém. 229 voix Puges, maire de Vauve-

nargues, rép soc. 181 Flaissières, s s., maire de

Marseille, g. dém 174 Canavelli, ano. dép. S. F.

1, 0. 166 Loule Payan, maire et

cone. Rén d'Eyguièree. 116 Sixte-Quenin, ldép. S. F.

1. 0. 107 Remondin. maire de Lam-

beso S F I. 0. 103 Ballottage pour deux sièges.

DEUXIÈME TOUR

MM- Schrameok 278 ELU Théophile Puges.« 203 voix Flaissières i92 Canavelli 171 Ballottage pour un siège

TROISIÈME TOUR

MM.Puges 792 ELU Flaissières 185 voix

[En MM Pasquet, Schrameck et t'ialsstères avaient été réélus, au premier tour, par 358, et 237 voix. M. Borgeon, anc. dép., avait été élu, également au prem er tour, par 233 voix contre 192 Il M. Artaud, sénateur sortant.)

CALVADOS (3 sénateurs)

Inscrite U46

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants i.131. Suffrages expr. MM. ooivin-Champeaux, s. 8..

un. rép ELU Henry Chéron, min. des

Finances, s. s., un. rép. 1.029 ELU Comte d'Harcourt, a. e.,

un. rép 887 ELU

[En MM. de Saint-Quentin, BolvlnCnampeau» père et Henry Chéron avaient été réélus, au premier tour, respectiverpent par 998, 98f et 818 voix. Décédé, M. BolvinChampeauï père fut remplacé, en 1925, par le comte d'Harcourt (premier tour 660 voix). Disparu à son tour, M. de SaintQuenttn fut remplacé, en par M. Bolvln-Caampeaux fils (premier tour, 775 voix).]

CANTAL (2 sénateurs)

Inscrits

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 574. Suffrages expr. MM.François-Marsal, 9. s., anc.

président du Consei'l,

Dauzier. un. rép maire d'Aurillao.

rad. soc. 270 Brunet. cons. gén., r. soc. 239 Cazals, s. s., un. rép. 177 Ballottage

DEUXIÈME TOUR

MM. Dauzfer, maire d'Aurillao

rad. soc. 290 ELU François-Marsal, s. s.,

anc. président du Con-

seil, un. rép 282 voix Brunel, cons. gén., r. s. 280 Gaza!s, s. s., un. rép. 249 (.Ballottage pour 1 siège)

TROISIÈME TOUR

MM. Brunel 291 ELU

Françoie-Marsal 280 voix [En MM. Prancois-Marsal et Cazals avalent été élus, respectivement par voix, premier tour, et voix, troisième ̃ tour.J

CHARENTE (3 sénateurs) Inscrits 816

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 814. Suffrages expr. MM. Babaud-Lacroze, s. s. g. d. 418 ELU Delhoume, s. s., g. d. 344 voix James Hennessy, s. s., un.

dém. rad. 3d0 Georges Meunier, dép. y850 Poitou-Uuplessy, anc. d. 211 Jean Carnot, ano. dép. !82 Géo Gérald, ano. dép. 110 Ballottage pour deux sièges

DEUXIÈME TOUR

MM. Delhoume, 5. s. g. d. 484 ELU James Hennessy, s. s., un.

dém. rad. 393 voia Georges Menier, rép. 285 Poitou-Duplessy, ano. dép. 226 Ballottage pour un siège

TROISIÈME TOUR

MM. James Hennessy 422 ELU Georges Menier 351

che avaient été réélus, au troisième tour, respectivement par 48b et 455 voix. M. James Heanessy, alors député, avait été élu, au second tour, par voix. Décédés, MM. LImouzin-Laplanche et Mulac furent remplacés, en par M. Delhomme (troisième tour, voix), et, eo par M. Babaud.Lacroze- (troisième tour, valxl.l

Est-ce bien toi qui parles ainsi Bolande dit Philippe.

Rolande lui mit affectueusement ta main sur le bras.

Ne vous y trompez pas, maman et toi, mon père chéri, dit-elle. J'éprouve la plus profonde pitié pour la misère physique et morale de mon oncle. S'il me fallait donner la moitié de mon sang pour le sauver. Je n'hésiterais pas une seconde S'il me demandait d'aller le soigner, j'accepterais. sans tarder, de ie faire pour adoucir ses maux. Mais je lui dénie le droit de régenter votre existence et la mienne. Nous serons heureux. tous trois. La fortune de maman est assez belle bien qu'auprès de celle de mon oncle Jean-Marc elle fusse pauvre ligure pour nous assurer I Indépendance. Moi. j'ai mon but tout tracé et tout l'or du monde ne me ferait pas dévier de ma Iigne de conduite. Donc. passons outre à cette mise en demeure d'obéir et n'y répondons même pas. C'est là, tu peux m'en croire la plus simple et la meilleure des soin rions an problème Qui dous est nnsé. Il la regarda en silence et lentement se leva après avoir écrasé sa cigarette 'Ions nn cendrier.

Ma fille Ma Rolande 1 dit-il combien le suis fier de toi

Je suis ton enfant. père. dit-elle simplement. C'est toi qui m'as faite ce que je suis..Je ne fais qu'obéir en ce moment aux préceptes qui sont les tiens. aux principes que tu m'as donnés. Le reste importe peu. c II n'est qu'un chemin dans la vie. m'as-tu dit un jour la vole droite » C'est elle que je suis aujourd'hui. Il n'en est pas d'autres, n'est-ce pas. père ?

Il tnclina le front, la gorge serrée, trop ému pour pouvoir lui répondre de suite.

CMARENTE-INFERIEL'RE (4 sén.) PREiIIIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 994. Suffrages expr. MM. Chepaal. s. s, g. d 907 ELU CDyrard, s. s., g. du. 895 ELU Lauraine. s. s., g d. 880 ELU Perreau, s. s., g. d. 861 ELU

tour, respectivemetit par «S6, 62V et 584 voix, M. Coyrard, anc dép. avait été élu au premier tour, par 604 voix. Décèdes, i MM. Emile Combes et Landrodle furent remplacés respectivement par MM. Cnapsa) et Lauralne.J

CHER (3 sénateurs)

Inscrits 693

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 689. Suffrages expr. MM. Marcel Plaisant, s. s., g. d. 383 ELU Mauger. s. s., g. d. 309 voix Laudier maire de Bour-

ges, S. F I. 0. 291 Gestat 270 Pêrraudin 190 J.-L. Breton, s. s., g. d. 113 Ballottage poar deux sièges.

DEUXIÈME TOUR

Votants 691. Suffrages expr. 691 MM. Mauger 433 ELU Laudier 409 ELU Gostat 272 voix

[En 1921, M. Mauger rut réélu au premter tour, par 384 voix. MM. J.-L. Breton, dép., et Pajot, anc. dép., avatont été élus respectlvement par 407 voix, au deuxième tour, et 811 voix, au troisième tour. Décédé, M. Pajot rut remplacé, en par M. Marre] Plaisant, anc. dép., au deuxième tour, par voixj

CORREZE (3 sénateurs)

Inscrits 704

PREMIER TOUR DE SCRUTIN Votante Suffrages expr. MM. Labrousse, s. s. g. d. 394 ELU Joseph Faure, s. s., non

inscrit 346 voix Henry de Jouvenel s. s.,

non inscrit 341 Vidalin, ancien député. 293 Verdeaux, S. F. I. 221 Vachal, rép, de g. 110 Vazejlle. oomm. 46 Ballottage pur deux sièges

DEUXIÈME TOUR

MM. Henry de Jouvenel 417 ELU Joseph Faure. 411 ELU

[En 1921, MM. Henry de Jouvenel, Labrousse et Josepb Fanre avalent été élus, respectivement par 3W voix, au premier tour, et 'il) au deuxième tour.

CORSE (3 sénateurs)

Inscrits 810

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 808. Suffrages expr. 808 MM. Paul Doumer. s. s., pré-

sid' du Sénat, g. dém. 416 ELU Sari, 9. s., _gauche dém. 411 ELU Landry, député, r. de g. 408 ELU Gavini, anc. dép., r. de g. 401 voix Giordan, s. s., g. dém. 397 Roooa-Serra, dép.. r. de g. 390

(Ep MM. Paul Doumer et Ualllni avalent été réélus, au deuxième tour, par 414 et voix. M. Sari avait été élu au premier tour, par 406 voix. Décédé, M. GalHnl fut remplacé en t923 par M. François Coty, lequel fut élu, au premier tour, par 397 voix contre 391 a M. Landry, député. L'élection de M. Coty ayant été annulée, M. Giordan Nt élu le 29 Juin au premier tour, par voix.]

COTE-D'OR (3 sénateurs)

Inscrits 1.001

PREMIER TOUR CE SCRUTIN

Votants 998. Suffrages expr. 998 s. e., un. rép. 737 s., Il;. d. 620 ELU s e., un. rép 597 ELU Bobin, S. F 0. 240 voix Roux rép. de g.Malhé. de R.

[En MM. Chauvau et Jossot avalent été réélus respectivement au premier tour par 848 et voix. M. Montenot, alors député, avait été élu, également au pre- mier tour. par voixj

COTES-du-NORD (5 sénateurs) Inscrits 1.241

PREMIER TOUR DE

Votants Suffrages :.i.238 s., c. d. ELU Even, 630 ELU Mando. s. s., un. 583 voix Cochet, aons. Serandour,Chambrin. rad. soc. 328 Philippe, cons. dém.De béré, cons. Rén.Delpierre, Ballottage pour deux sièges TOUR

¡Votants: 1.236. Suffrages expr. 1.236 Mando, s., un. 613 voix Le 1'rocquer, dép. rép.Cochet, cons. gén 503 Dl rad. soc. Ballottage pour les deux siège TROISIÈME TOUR

692 ELU Le 666 ELU Philippe 239 voix

[En M. Le Troadec avait été réélu au premier tour par 735 voix. MM. Mando, Servain, Baudet et de Kerguézec, tous quatre députes, avalent été élus, également au' premier tour, par 787, 760, et 639 vota, f M. Baudet ne se représentait pas, ainsi que M. Le Troadec, dont la candidature avait été écartée par un congrès.]

CREUSE (3 sénateurs)

Inscrits 625.

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants: 625. Suffrages expr.: 625. MM. Binet, anc. min.. rad. soc. 364 ELU Judet, s. s., g. démoc. 207 voix Vincent, conseil]. génér.

S. F. I. 0. 185 Chajrnaud. s. e., un. dém.

et rad 179 Bénasey, ancien député;

S. F. I. 0. 165 Grand, s. s., g. dém. 164 Connevot, dép. rad. soc. 147 Alheritière, rad. soc 133 Ballottage pour deux sièges

Il en est d'autres. ma fille, dit-il enfin, et Je ne t'eusse pas imputée à crime de suivre l'une d'elles. car la morale la plus haute peut fléchir, parfois, devant l'intérêt. Une telle fortune, ma Rolande, assure à son possesseur une suprématie que l'on ne songe même pas à contester. au moins dans notre monde»

Elle l'Interrompit du regard, plus encore que de la voix.

Tu ne me crois pas capable de cela, père? demanda-t-elle enfin.

Non, répondit-il avec passion. Non ne l'ai Jamais cru.

Au même instant, la porte s'ouvrit et ce fut Sabine qui apparut sur le seuil. Puts-je entrer ? deinanda-t-elle en souriant.

Oui. venez bien-aimée 1 dit Philippe.

Elle s'approcha, la porte reclose. La réponse de Rolande est bien celle que vous aviez prévue. commença Philippe.

Que nous avions prévue.- rectifia Sabine.

Ou, 1 que nous avions prévue. répéta-t-il. Notre bonheur. chérie, "ous le recevnns aujourd'hui des mains de notre enfant Car j'ai accepté le sacrifice qu'elle nous fait de cette fortune Immense f Et vous l'acceptez aussi, n'est ce pas ?

Oui. avec joie 1 dit Sabine. Car cet or maléfique a fait mon malheur déjà sans la fortune de Jacques de aforlans je n'eusse Jamais épousé Walter de Serons.

Mais je ne vous eusse pas alors rencontrée i dtt Philippe, et notre bonheur actuel ne se serait pas épanoui pour nous.-

Ah i père, dit Rolande, les voies de Dieu sont impénétrables et il est fou

e., g. dém. voix 206 Vincent, S. F. I.s. s., un.

et 181

Grand 378 ELU Judet 363 ELU

(En 1921, M. Slmonet avait été réélu au premier tour, par 387 voix. mm. Grand et cna. gnsud avaient été élus respectivement par voix, au premier tour, et au troisième tour. Décédé, M. Slmonet fut remplacé, en par M. René votant, lequel décéda a son tour en M. Victor Judot fut alors élu par 276 voix au troisième tour.]

DORDOGNE (4 sénateurs)

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 1.098 Suffrages expr. MM. Gadaud, s. s., g. dém. 719 ELU Sireyjol, s. e. g. dém. 016 ELU Marcel Miche), s. s. d.

dém. ELU Faugère, dép. rad. soc. 382 voix de La Batut, s. s., un.

dém. et rad 264 Brunet, rép. de g 240 Simounet, S. F. I. 0. 172 Beils, cons. gén., rép.

Cazaud, rad 161 Ballottage pour un siège

MM. Faugère, dép. rad. soc. 6G0 ELU de La Batut, s. s., un. d.

et radicale 291 voix Simonnet, S. F. L 194 Bels 193 Cazaud 125

[En MM. Clavellle, anc. min., Guillier, Emery, de La Batut avaient été réélus, respectivement par 907 voix (premier tour), Ml deuxième tour), 594 (troisième tour). Décédé, M. Clavetlle rut remplacé, le 4 décembre de ta même année, par M. Strey- Jol, alors député (662 voix, troisième tour). Décédés également, MM. Guillier et Emery furent remplacés, en par MM. Marcel Michel et Gadaud.]

DOUBS (3 sénateurs)

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 914. Suffrages expr. MM.Japy, s. s., un. rép. 528 ELU Maurice Ordinaire, e. s.,

un. rép 525 ELU de Moustier, s. 6.. un. rép. 520 ELU Charles Siffert, maire de

Besançon, rad. soo 326 voix Joseph Rossel, anc. maire

de Montbéliard, rad. s. 310 Dr Chopard, cône. gén.

rad. soo 303

[En M. Maurice Ordinaire avait été réélu par voix, au premier tour. MM. de Moustier, alors député, et Japy avaient été élus, également au premier tour, par et voix.]

DROME (3 sénateurs)

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 727. Suffrages expr. 720 I MM. Lisbonne, s. s., g. d. 404 ELU Perdrix, s. s., g d. 389 ELU Valette, s. e., S. F. I. 0. 369 ELU Escoffler. anc. dép 289 voix Eynard, cons. gén. 282 Chancel, cons. gén" maire

de Montélimar 230

[En 1B21, MM. Chabert, Perdrix et Joseph Raynaud avaient été réélus, respectivement par 413 voix (premier tour), 411 (premier tour), (deuxième tour). Décédés, MM. Chaoert et Joseph Raynaud furent remplai ces le premier, le 6 janvier par [ M. Lisbonne (deuxième tour, 429 voli), le second, le 2 mars de la même année, par M. Valette (premier tour, 350 voix).1

EURE (3 sénateurs)

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 1.009. Suffrages exp. 1.006 j MM. Hervey, s. s., g. rép. 547 ELU Abel Lefèvre, s. s., un.

dém. et radicale 543 ELU Joese, s. s., gauche rép. 603 voix De Mare, républicain 473 A. Neuville, rép. gauche 471 Delamare, rép. de gauo. 461

Ballottage pour un sièges DEUXIÈME TOUR

MM. A. Neuville, rép. de g. 512 ELU Josse, s. s., gauche rép. 483 voix [En MM. Hervey. Milliard et Monnler avalent été réélus au premier tour, par 16II et 515 voix. Décédé. M. Milliard fut remplacé te 17 Juillet de la même année par j M. Abel Lefèvre (premier tour, 504 voix). Décédé à son tour, M. Monnier fut remplacé en t9M par M. Josse (premier tour, 952 voix).]

EURE-ET-LOIR (3 sénateurs) Inscrits 714

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

1 Votants: 714. Suffrages expr. 713 i MM. Valadier, s. s., g. d. 446 ELU Manrice Viollette, député,

• maire de Dreux, rad.

soo 407 ELU Bouvart, s. s., g. d. 391 ELU Pasquer, cons. mun. de

Bnconville, cand. agri-

cole lndép 247 voix Barret, maire d'Escor-

paux, cand. agric. ind. 224 Lamirault, cons. munie.

de Méziére-au -Perche,

cand. agricole indép.. 203 Pierre Lefébure, cone.

gén de la Ferté-Vi-

dame, rép. ind 149

[En MM. Amen Rayneau et Lnopl- teau avalent été réélus, respectivement par voix (premier tour) et 380 (deuxième tour). M. Pau) Deschanel avait été élu au premier tour, par 360 voix. Décédé, M. Rayneau fut remplacé, en t922, par M. Bouvart (troisième tour, 385 voix). Au décès de M. Deschanel, fut élu M. Vlllette-Gaté, lequel décéda a son tour. M. Valadle.r fut alors élu, au deuxième tour, par 403 voix. M. Gustave Lhopiteau ne se représentaltl pas.

FINISTERE (5 sénateurs)

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

Votants 1.347/– Suffrages expr. MM. Lsncien, s. s., g. d 668 voix Guillemot, s. s,, R. d. 652 Le Bail, s. s., g. d. 613 Inlzan, dép. U. R D. 609

de vouloir tes pénétrer.. Profitons de ce bonheur si tardif pour vous et attendons avec confiance l'avenir.

Elle se tourna vers sa mère.

As-tn la lettre de mon oncle ? maman. demanda-t-elle.

Oui, chérie. Elle est en bas, dans mon secrétaire. Qu'en veux-tu faire demanda Sabine surprise.

Le brûler 1 dit Rolande. avec celle qu'il t'a envoyée, père, ajouta-t-elle en se tournant vers Philippe.

Pourquoi ? demanda celui-cI. Pour son honneur à lui et votre bonheur à vous.

Peut-être pourrais-je, murmura Philippe. tenter une démarche amicale près de ce malheureux homme, essayer de le ramener sinon à la raison qu'il n'a pas perdue. du moins à une plus saine conception des choses.

Non. père 1 dit Rolande. Il ne t'écoutera pas et. mieux vaut pour nous en rester t0. Venez tous deux. Ils menèrent ensemble la chambre de Sabine.

Donnez-moi ces lettres 1 dit la 1eune fille.

Ils obéirent tous deux. lui tendirent les deux lettres.

Rolande s'en saisit, les froIssa entre ses mains, déchira les envelnppes et jeta le tout dans un erand brûle-parfum de bronze placé sur une console. Puis elle y mit le feu.

Quelques Instants plus tard, Il ne restait rien de ces deux lettres que quelques cendres noircies et une légère fumée odorant le papier br0lé qui s'évada par la fenêtre ouverte.

Maintenant, dit la jeune fille, cet odieux passé est mort et l'avenir s'outre devant nous.

Oui, dit Philippe en réuntssant dans une même étreinte Sabine et Rolande sur

DEUXIÈME TOUR

TROISIÈME TOUR

Inscrits 1.098

DEUXIÈME TOUR

Inscrits 915

Inscrits 727

Inscrits

Fenoux, s. s., un. dém.

rad 608 Chauve). lib 5TO Le Louédec, dép. rad.

Henry, anc. dép. lib 573 Mocaer, dém 561 Le Hir, dém 53E Masson, dép. S. F. 1. O. 119 Le Cozic, S F. 1. o. 110 Saliou, maire de Poul-

laouen, S. F. I. 0. 108 Le Floch, S. F. 1. 102 Ballottage pour les cinq sièges DEUXIÈME TOUR

MM. Lancien, s. s., g. d 767 ELU Fenoux, s. s., un. dém.

rad ELU Guillemot, s. s., g. d 760 ELU Le Bail. s. a., g. d 717 ELU Le Louédec dép. rad. s. 696 ELU Chauve. U. IL 586 Mocaër. cons. gén. dCm.

pop 581 Henry, ano. dép., UJV.D. 578 Le Hir, dém. ipop 554

[En 1921, MM. Fenoux, Fortin et Le Hars avalent été réélus, respectivement par 677 voix (premier tour), 656 et (troisième tour). MM. Louppe et Lanclen avaient été élus, au deuxième tour, par 730 et 694 voix. Décédé, M. Louppe fut remplacé, en par M. Guiltemot (troisième tour, 679 voix). Décédé à son tour, en 1928. M. Le Hars rut rempiacé par M. Le Bail (deuxième tour, 682 voix).

M. Fortin ne se représentait pu.]

Votants 824. Suffrages expr. 824 MM. Bruguier, s. s. S. F. I. O. 457 ELU Méjean, s. s., g. d. 441 ELU Jean Bosc, s. s., g. d. 416 ELU Bazile, dép. rad. soc. 383 voix Bieau, cons. gén. S.F.I.O. 244 Gulttard, S. F. I. 227

[En MM. crémleux, Gaston Doumergue et Cazels avaient été réélus, au premier tour, par 546, 517 et 481 voix. Décédé, M. Cazels fut remplacé, en par M. Brugnier (troisième tour, 465 voix). Elu Président de la République. M. Gaston Doumergue fut remplacé par M. Méjean (deuxième tour, 443 voix). la suite du décès de M. Crémleux, M. Jean Bosc entra au Sénat le 24 février 1929 (deuxième tour, 399 voix).!

HAUTES-ALPES Inscrits /'333

Votants: 333. Suffrages 329 MM. de Rothschild, s. s. ind. 176 ELU Toy-Riont. ancien

rép. mod 159 voix Peytral, s. s., anc. min..

g. dém Dastrevigne, cons. d'arr.,

[En 1921, M. Peytral avait été réélu, au premier tour, par voix. M. Bonoiard, député, avait été élu, également au premier tour, par 212 voix. Décédé, M. Bonniard rut remplacé, en 1924. par M. Cornand (second tour, 171 volx>, Iequel décéda i son tour en 1929. M. Maurice de Rothscnlld rut élu 1e 25 août dernier, au premier tour, par voix.]

HORS SERIE (2 sièges)

DE Sr.RUTIN Votants: 920. Suffrages expr. l'abbé 433 voix Pfleger, député de Ri-

cath.Wicky, maire de Mulhou-'

se, S. F. J. 0.Ballottage.

Haegy vodx WickyBallottage

ELU l'abbé Haegy 441 voix Wicky 2

[Il s'agissait de remplacer M. Helmer, 1 un. rép., décédé, lequel avait été réélu, au renouvellement de au premier tour, par 537 voix.]

Votants: 757. Suffrages expr.: 680. MM. Demellier, ano. dép. rad. 564 ELU (Il s'agissait de remplacer M. Dutaud, g. d., décédé. M. Dutaud avait été élu, an renouvellement de 1927, au deuxième tour, par 441 voix, sur la liste d'union des gauches.!

Votants 380. Suffrages expr. M. Duroux, e. s., g. d. 340 ELU [En 1921, M. Duroux avait été élu au premier tour par 236 voix, en remplacement de M. Colin, décédé.1

ABONNEMENTS 3 moi8 Paris. Seine et Z1. Il 8 G. a Étnnru A). 70 1N

son cœur. Qu'il te soit de perle et de diamant, ma tille chérie, mon orgueil. ma joie.-

Nous nous remettons entre vos mains, Philippe dit Sabine avec un regard d'adoration si profond, si pur que Rolande. à le surprendre, tressaillit d'une secrète douleur.

Car elle aimait, elle aussi. la vierge pure. Elle aimait de toutes les forces secrètes de son cœur.

Et celui qu'elle avait entre tous élu en un jour de Joie et de jeunesse s'était montré indigne de son amnnr

Lorsque la grave et puissante émotion qui les étreignait tous trois se fut enfin apaisée, Philippe Le Gravois dit à sa fllle

Nous allons donc, ta mère et mol unir nos destinées à la date que nous avons choisie. Quand comptes-tu partir en vacances ?

Le 20 juin, répondlt Rolande. Mon camarade Gardier me remplacera Jti* qu'au 25 Juillet dans mon service dn gardp il l'hôpital. Je compte, cette année aller passer ce mois de repos chez nos amis de La Vergerle, à Tonquedee. où vous êtes attendus d'ailleurs tous les deux.

Je ne puis pas quitter Paris avant le 1" juillet. dit Philippe Le Gravois Et je voudrais bien, avant de partir pour Tonquedec, régler la question de notre installation à Montfort-l'Amaury, après notre mariage. Ne voudrea-vons pas m y accompagner, Sabine ? Ses yeux, caressants et doux, suppliaient sa bfen-aimée ce fut Rolande qui répondit pour sa mère.

Maman t'accompagnera et Je partirai seule, en fourrier, chez les La.Vergerie, dit-elle. Et vous irez tous deux arranger votre nid comme vous l'enten- drez. Vous connaîtrez là vos première

soc 576

QARD (3 sénateurs)

Inscrits 827

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

PREMIER TOUR bE SCRUTIN

rad. eoc.Ballottage pour un slège

DEUXIÈME TOUR

164 voix (Dallottage pour 1 siège)

TROISIÈME TOUR

155 voix

Inscrits 927

DEUXIÈME TOUR

TROISIÈME TOUR

DEUX-SEVRES

Inscrits 764.

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

ALGER (i sénateur)

Inscrits 380

PREMIER TOUR DE SCRUTIN

ET PROVENCE INTER.PROVENCE 46.

NOS ÉCHOS Aujourd'hai

La flamme du Souvenir sera ranlmée par TU. N. de l'Arg-emlère, l'association des A. C. et mutilés de Queyras et celle de Briançon. m

Congrès France d'outre-mer, D., 30, boulevard des Capucines.

Expositions Œuvres des blessés de l'atelier Lachenal, il h., Bon-Marché. Société internationale des aquarellistes, 8, rue de SèK. Palette française • L'Alsace •, 152, boulevard Hausi>maiin. Art et mobilier religieux, Musée Galltera. Société de peintres de montagne, ùou»levard Saint-Germain.

Concours d'admission au Conservatoire heures. Harpe et harpe chromatique. Réunion d'anciens combattants et 3s5* R. 1., 20 h. 336, faubourg Saint-Honoré. Réunion Meeting de l'Union nationale des Cour» et conférences Société pour l'Instruction élémentaire, rue du Fouarre. Mlle Snzanne Laroche « Le costuma grec », Il h. 30, Mus^e du Louvre. Mlle Odette Puy Le Blanc Le scribe et la peinture égyptienne ·, U Il. 30, Musée ûu Louvre, etc.

courses a Salnt-Cloud, à t3 h.

T. S. F. Concert au poste du Petit Parisien. Relais de Bordeaux (Paris-P. T. T.). Carmen (Radlo-Toulouae). Voir au Courrier des amateurs.

La goutte, la gravelle, les rhumatismes, etc., sont les conséquences de 1'arthritisme. Vittel Grande Source, à jeun et aux repas détruit l'arthritisme. il/. CARDE

GOUVERNEUR GENF.RdL DE L'A. 0. P. REJOINT DAKAR

M. Maginot, ministre des Colonies, au cours du voyage qu'il accomplit en février dernier, put constater les admirables résultats obtenus en Afrique Occidentale Française par le gouverneur général Carde.

Celui-ci, venu en mission au printemps pour arrêter avec le ministre les directives d'une nouvelle étape de progrès vers laquelle s'achemine notre grande colonie africaine, retourne à son poste.

Son départ de Paris, fixé au lundi 21 courant à 16 h. 50, gare d'Orsay, amènera sur le quai tes nombreux amis et admirateurs que son caractère et son œuvre lui ont acquis.

OBSEQUES

Ce matin, à 10 heures, auront lieu en l'église Notre Dame de Lorette les obsèques de Mgr Imbert, curé de la paroisse, prllat de la maison du Pape. Le vénérable ecclésiastique, décédé à l'âge de soixante-quinze ans. avait été fait chevalier de la Légion d'honneur il y a quelques mois.

Les obsèques de NI. Georges Honnorat, directeur hnoraire à la préfecture de ipotice, officier de la Légion d'honneur, auront lieu demain mardi, à 10 heures, en l'église Saint-Lambert de Vaugirard. L'inhumation aura lieu au cimetière du Montparnasse.

Auoh, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) La commune de Coldgne-du-Gers fête aujourd'hui le centenaire de Mme veuve Chabanon, qui naquit dans cette localité le 10 octobre 1829. Elle eut plusieurs frères et sœurs qui vécurent en moyemie quatre-vingt-dix ans. Avant son mariage, qui eut lieu en 1864, Mme Chabanon tenait l'hôtel des Deux-Sœurs, où elle reçut, avec sa suite, l'aide de camp du général de Mac Mahon, lequel, frappé par le nombre de ses frères et sœurs, fit libérer du service militaire, qu'il accomplissait en Afrique, son frère aîné. La population, sous l'inspiration du maire de Cologne, M. Catalan, député. dont M. Chabanon«flte est t'adjoint, offre un punch à la centenaire. Celle-ci a indiqué sa recette pour vivre longtemps un peu de sulfate de soude chaque mois. Elle est simple et peu coûteuse. Mais cela eufflt-il ?

UN PÈRE tNDIGNE SE PEND

Lllle, 20 octobre (dép. Petit Parlsien.y Mme Marie Saunier, rue Jeanne-Hacette à Lille, ayant porté plainte contre son mari, l'accusant d'avoir voulu abuser, de sa ûlle Marcelle, âgée de dix-huit ans, un agent se rendit au domicile de ce père dénaturé pour l'appréhender, mais Saunier, apros avoir porté au policier un coup de tête dans la poitrine, le jeta dehors et se barricada. Lorsque quelques instants plue tard, l'agent, qui était allé chercher plusieurs de ses camarades en renfort, revint, il eut la surprise de voir que la porte était entrehatllée. En pénétrant dans la cuisine, il trouva Saunier pendu à un clou fixé dans le mur.

heures de réelle intimité. Pauvres cher» aimés 1 Vous les avez bien méritées t VI

Depuis l'ultimatum qu'il avait adressé à la fois à Philippe Le Gravois et à Sabine, Jean-Marc de Brévignacq. dans la solitude âpre de son château de la Caillasse, vivait des heures troublées, pleines d'angoisse, de nervosité, d'amertume. de regret et même de remords. Sa passion jalouse, son dur autoritarisme n'avaient pas tout à fait étouffé en lui les voix sévères de la raison et de la conscience. Il souffrait, en son for moral, autant qu'en son être phy.si ne, mais, malgré les doutes qui naissaient en lui sur la légitimité de ses actes. Il ne cédait pas à ces conseillers Incorruptibles dont Il était le seul à entendre la voix, la nuit, au cours des torturantes Insomnies qui depuis des années le hantaient.

Le malheureux amour qu'il avait voué à Rolande, la volonté despotique que l'habitude du commandement avait fait naître en lui. l'accoutumance qu'il avait prise de se voir toujours obéir sans réplique l'empêchaient de céder à l'élan généreux de sou cœur

Oublie ton amour. conseillait la raison. Malade, affaibli comme tu l'es, plus que quadragénaire, promis à la mort, peut-être avant peu, comment peux-tu te croire capable d'inspirer à ta nièce le moindre sentiment amoul'eux? Comment peux-tu croire que tu la rendras heureuse C'est pure folle. Donne-la il celui qu'elle aime et qui l'aime. Rnppel!e-les tous près de toi 1 Qu'Us soient heureux par toi, tous I En cela tu suivras l'exemple que t'a donné Jacques de Morlans, ton bienfaiteur et ton maître. {A suivre)

UNE CENTENAIRE FÊTÉE DANS LE GERS

Yvonne RENAULT.MAGNY

la jeune romancière

d'UNE FRANÇAISE A « BABEL

ce livre qui est la révélation

de la saison

Le destin est maître


LE PROBLEME NAVAL

Le Japon désire

causer directement avec Washington

Washington, 20 octobre {dvp. Times.) On sait maintenant que le Japon désire engager avec les Etats-Unis des négociations directes sur le problème naval. Cela étant, il est possible que la délégation japonaise s'arrête il Washington avant de se rendre à la conférence de Londres,.

Ainsi on aura simultanément des négociations nippo-atnéricaines, des pourparlers franco-italiens, probablement (1rs conversations franco-britanniques et, enfin, des échanges généraux de vues entre les rinq puissances navales. Naturellement, on attache utae grande importance en Amérique aux négocialions avec le Japon.

La proportion 5-5-3 fixée par la conférenec de Washington, et grâce à laquelle fut établie la supériorité-standard de l'Amérique, laissait néanmoins au Japon la suprématie dans ses eaux voisines et c'était là une source poseMn de difficultés.

Des discussions franches et complètes seront nécessaires. lfais l'atmosphère semble aujourd'hui favorable à, de teilles discussions. A cet égard, il est intéressant de noter que les négociations seront dirigées,' du côté américain, par M. Stimson qui. d'autre part, on 'e sait, sora chef de 'la délégation des EtatsUnis à la conférence de Londres. M. Macdonald a quitté Ottawa pour Montréal

Londres, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) On mande d'Ottawa a l'Exchinge Telegraph que Macdonald a clos aujourd'hui ses conversations avec M. Maekensie Kh1g et. accompagné de sa fille, a quitté ce soir Ottawa pour Montréal. où il arrivera demain matin.

On se bat, à Berlin

pour et contre le plan Young Borlin, 20 octobre (dép. Havas.)

Le comité berlinois pour le plébiscite a organisé aujourd'hui, au Lustgarten, une manifestation contre le plan Young. Une manifestation analogue, organisée par les socialistes nationaux, a eu lieu au Palais des Sports.

Plusieurs collisions se sont produites it cette occasion avec la police, et quatrevingts arrestations ont été opérées. Dans !e nord de Berlin, une bagarre a eu lieu entre communistes. et nationalistes. On signale un blessé grave. Deux généraux chinois s'enfuient en Indoehine tfong-Kong. 20 octobre (dép. Times.) Deux des trois divisions envoyées dans le • Kouang-Toung par les autorités de Nankin sont actuellement ramenées de Canton vers le nord par vapeurs, tandie que la troisième, sous les ordres du général Tara To Yuen, reste à Shhtcheou, à environ deux cents kilomètres de Canton.

D'autre part, on signale de cette ville que deux généraux du Konang-Si se sont enfuis en Indochine et que leurs troupaSf,.qui se trouvent à Nanning, sur la rivière ouest, il environ cinq cents kilomètres de Caaton, sont actuellement incorporées aux armées restées fidèles à Nankin. Quant à Tchang Fat Kouei, il est complètement cerné par les forces honanaises, près de Paoking, et tente vainement de se dégager.

Les élections en Egypte

auront lieu en fin d'année Alexandrie, 20 octobre {dép. Times.) En raison des difficultés que présentent l'établissement des listes électorales et l'installation des bureaux d9 scrutin, les autorités ont décidé de ne pas lancer la proclamation relative aux élections avant la fin du mois. Cela veut dire que les élections n'auront pas lieu avant la Hn de l'année et que le nouveau Parlement se réunira vers la mi-janvier. Ce n'est donc que vers 1a fin du mois de janvier que» le traité anglo-égyptien pourra être discuté. Toutefois, la campagne électorale a déjà commencé dans certaines régions. Le Wafdt a établi des comités un peu partout, mais !es libéraux n'ont pas encore décidé s'ils prendront part ou non aux élections.

Le prince Umberto d'Italie sera mardi à Bruxelles

Bruxelles, 20 octobre, {dép. Radio). Le prince Umberto est attendu Bruxelles mardi soir. Comme on le sait, c'est jeudi prochain que seront officiellement annoncées les fiançailles du prince et do la princesse Marie-José de Belgique.

Jeudi soir, un grand dîner de gala sera offert par le roi Albert au palais royal en l'honneur des fiancés.

La police bruxelloise

procède à des épurations Bruxelles, 20 octobre (dép. Havas.) Les journaux annoncent qu'à l'issue d'un meeting organisé hier soir par les communistes et auquel assistaient cinquante personnes, la police judiciaire a procédé à l'interrogatoire d'identité de tous les spectateurs.

Troie Italiens ont été appréhendés et mis à la disposition du chef de la sûreté publique

D'autre part,8ce matin, la police judiclaire du parquet a amené au palais de (justice une dizaine d'individus qui ont été mie à la disposition du juge d'instruction. Ces Individus seront confrontés avec les agents de police sur lesquels des coupe de feu ont été tirés vendredi soir devant l'ambassade d'Italie.

Bagarre, à Calcutta,

entre ouvriers et policiers Calcutta, 20 octobre (dép. Havas).

Vendredi, des policiers perquisitionnant dans un tripot a Titahur, ont été attaques à coups de pierres par deux cents ouvriers. Plusieurs personnes ont été blessées.

La police a procédé à plus de cinquante arrestations.

Le feu détruit à Wembley

une fabrique de films parlants Londres, 20 octobre (dép. Radio.)

Les vastes bâtiments de la British Talking Pictures, situés à Wembley, ont été partiellement détruits aujourd'hui par un incendie. Le feu prit naissance dans un entrepôt où se trouvaient plusieurs centaines de marionnettes en cire. en prévision de la prise prochaine d'un film parlant.

Les dégâts s'élèvent à environ livres sterling.

Nos exportations aux Etats-Unis Waahington décide de revenir

ft l'ancien système

Washington, 20 octobre (dép. Bavas.) La controverse relative à l'évaluation des exportations françaises aux EtatsUnis a été réglée par un retour à l'antien système. Le Trésor américain a donné à ses agents des instructions afin de déterminer la valeur des marchandises avant leur expédition.

Notre aviation châtie au Maroc des groupements redevenus actifs Marrakech", 20 octobre (dép. Radio.) Une recrudescence d'activité est signalée dans te Souse. en bordure des terretoires Ait-Oudrin et Jusque dans le Tpdra. Des djouch inquiètent nos soumis et viennent jusque dans les environs de nos postes.

L'aviation est très active et plusieurs groupements insoumis ont été bombardés avec succès l'autorité militaire a prie toutes mesures afin d'assurer la protection des territoires soumis. DEUX BLESSES DU TAFILALET A L'HONNEUR

Oran, 20 octobre (dép. Bavas.)

L'état de deux des blessés du coup de main de Djihami, hospitalisée à Oran, s'est beaucoup amélioré. Leurs témoignages concordent en tous points sur les circonstances de l'attaque.

Hier dans la soirée, le général de division Roodenay, qui leur a rendu visite, a épinglé la médaille militaire sur la poitrine du caporal Kintziger et a prévenu son camarade Markevitch qu'il avait été l'objet d'une proposition spéciale d'avancement.

LA MISSION PARLEMENTAIRE DESIRE ETRE ECLAIREE

Oran, 20 octobre (dép. Bavas.) La commission parlementaire est arrivée hier soir, à 19 heures, à Oran, venant du Maroc Les membres de cette commission, vivement émus par ce qui s'est passé dans le sud algéro-marocain, se proposent d'entretenir de ces événements leurs collègues et l'opinion. M. RouxFreissineng, député, qui doit les recevoir à Mascara, leur donnera toutes les précisions nécessaires, étant donné qu'il se trouvait sur les lieux quelques jours auparavant. Ces explications porteront sur l'état d'esprit des habitants du Tafllalet qui loin d'être hostiles à la France, sollicitent ail contraire sa protection contre tes bandits de Belkacen.

Les élections provinciales auront lieu le 30 octobre au Canada

Toronto, 20 octobre (dép. Havas.) Deux cent trente-cinq candidats se disputeront les 112 sièges aux élections provinciales du 30 octobre.

La continuation de la vente des spiritueux par des personnes autorisées par le gouvernement ou la suppression de leur vente à la suite de plébiscite, constitueront la question principale qui déterminera le vote des électeurs. La Chambre actuelle comprend 75 conservateurs, 16 libéraux et 10 indépendants.

Les fusiliers marins à Dunkerque et à Paris

Lorlent, .20 oct. (dép. Petit Parisien). Une compagnie d'honneur du célèbre bataillon des fusiliers marins, commandée par le commandant de l'école. le capitaine de frégate Héret, avec le drapeau et la musique, ira le 10 novembre à Dunkerque assister à l'inauguration du monument élevé à la mémoire des héros de Dixmude, de Steenstrate, de la Malson du passeur, de l'Yser en un mot. Seront présents également les drapeaux des canonniers marins, de l'Ecole navale et de l'Ecole principale de santé avec leur garde d'honneur.

La deuxième escadre légère détachera à Dunkerque le croiseur Mulhouse, battant pavillon du contre-amiral Le Dô, le contre-torpilleur Lynx et quatre contre-torpilleurs.

D'autre part, les mêmes drapeaux et la compagnie des fusiliers marins prendront part, le lendemain. à la revue du 11 novembre, à l'occasion de la fête nationale de l'armistice à Paris.

Une jeune fille brûlée vive

par suite de l'imprudence de son frère Florac 20 octobre (dép. Petit Parisien.) René Flardart, dix-huit ans, et sa soeur, dix-sept ans, s'étaient introduits au hameau de Chamblond, près de SaintEmmée, dans un local appartenant à M. Caplat et contenant des bidons d'essence. Ayant garni une lampe, le jeune homme mit le feu, sans le vouloir, à un bidon, et les flammes gagnèrent les vêtements de sa sœur, qui courut se jeter dans une mare voisine. Le feu s'éteignit, mais la malheureuse avait été si profondément brûlée qu'elle mourut quelques heures plus tard.

UN DOUBLE DÉRAILLEMENT DANS LE TARN-ET-GARONNE Montauban, 20 octobre (d. Petit Parisien.) Un double déraillement s'est produit sur la ligne Cahors-Montauban aux environs de Labouriette. Le wagon de queue d'un train de marchandises, après être sorti de la voie, s'est renversé et a été traîné, pendant quatre kilomètres, jusqu'à Caussade, arrachant tout sur son passage. Finalement ses débris ont été projetés, par suite de la rupture d'un essieu qui détacha deux roues, sur la voie voisine, provoquant le déraillement d'une locomotive qui montait sur Cahors. Il n'y a pas eu d'accident de person ne. Le wagon déraillé contenait huit chevaux expédiés du Finistère à destination de Narbonne. Six de ces animaux ont été tués. Les deux autres ont été retrouvés dans les champs environnants.

Après la perte de l'avion postal La mer a rejeté un nouveau cadavre Rabat, 20 octobre (dép. Havas.)

Un corps a été rejeté sur la plage de Mehedwa, au même endroit que celui du pilote de Gennes.

On suppose qu'il s'agit du lieutenant Revet.

LA NEIGE SUR LES ALPES Gap, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) Pendant qu'une pluie bienfaisante tombait sur la plaine, la neige couvrait les sommets des. montagnes environnantes. Elle descend ce matin jusqu'à l'altitude de 1.200 mètres.

On la signale également dans plusieurs communes du Briançonnais.

Saint-Gervais-les-Bains, 20 oct. (d. P. P.) A la suite de deux journées do pluie dans les vallées,, la neige est tombée abondamment en montagne et, ce matin, il y en avait à partir de 1.000 mètres d'altitude. Le cirque de montagnes autour de Saint-Gervais-les-Bains est complète- ment blanc.

M. GOUNOUILHOU

ÉLU MAIRE D'ARCACHON M. Gounouilhou, directeur de la Petite Gironde, a été él hier maire d'Aroachon par 24 voix sur 26 votants. M. "Gounouilhou avait été élu conseiller municipal le dimanche précédent au cours d'une élection complémentaire.

Des cambrioleurs, en passant par la cave, 9, place Jean-Jaurès, à Bordeaux, ont pénétré dans le magasin de fourrures Pierre Liebul et volé pour pins de francs de marchandises.

AVANT LE CONGRES DE REIMS Un important discours de M. Herriot

sur la politique extérieure Lyon, 20 octobre (dép. P. Parisien.) Au congrès de la Fédération radicale et radicale socialiste du Rhône qui s'est tenu aujourd'hui, salle du Donjon, sous la présidence de M. Justin Godart, M. Herriot a prononcé nu discours dans lequel il a exposé la situation et la politique de son parti. Nous nous trouvons aujourd'hui, a déclaré notamment l'ancien président du Conseil, dans cette situation paradoxale en politique extérieure, le président du Conseil est soutenu par une majorité dont les représentants nous oombattaient quand nous ou nos successeul'8 suivaient la même ligne politique que lui. Ils nous reprochaient d'avoir. par tes accords de Londres et l'applicalion du plan Dawes, causé la France un tort irréparable. Aujourd'hui je puis vous donner des chiffres qui, je crois. n'ont pas encore été produits et qui vous montreront que la cause flnancière française nous est aussi chère que la cause de la paix. Le plan Dawes que nous avons mis en application a procuré a la France en cinq ans 4.073.247.000 marks or, soit, en chiffres ronds, 25 milliards de francs. Nous avons obtenu ce résultat non seulement sans troubler lu cause de la paix, mais encore en améliorant nos relations avec nos anciens ennemis et en préparant la paix. M. Herriot. rendit alors hommage à M. Briand puis il retraça les premières tentatives du président du Conseil pour donner la vie à la Fédération des Etats-Unis d'Europe. Après avoir repris à ce sujet les arguments qu'il exposa au Petit Parisien lors d'une récente interview, l'orateur poursuivit

-Cette politique, nous voulons la continuer à l'extérieur comme à l'intérieur-. Lorsque tant d'hommes sont partis pour se battre pendant quatre ans, le gouvernement leur a dit a Nous ferons tout ce qui dépendra de nous pour que votre sacrifice soit le dernier Ce serment de la République, beaucoup l'ont oublié. Nous, nous ne l'oublierons pas.

La salle entière lit à M. Herriot une longue ovation.

Dans la matinée, le congrès avait adopté à l'unanimité un rapport de M. Massimii, député, sur les problèmes sociaux, ainsi ;que les conclusions de celui de M. Chautem,ps sur la politique générale du parti radical.

UNE CONFERENCE

DE M. DALIMIER

Bexuvais, 20 octobre (dép. Petit Paris ) Au congrès de la Fédération radicale socialiste de l'Oise, auquel assistaient notamment MM. Jammy-Schmidt et Raoul Aubaud, députés, il. Dalimier a fait une conférence sur l'attitude du parti radical et sur les directives politiques qui doivent sortir des assises de Reims. En aucun cas, a déclaré le député de Corbeil, les radicaux, au Parlement, ne mêleront leurs bulletins de vote à ceux de la droite et lis ne serviront pas de majorité d'ensomble. L'heure est revenue où les partis politiques doivent affron- ter leurs doctrines et opposer leurs programmes. A Reims, nous tendrons la main à tous les républicains qui.n'accep- tent aucune compromission. Par ailleurs, la fédération a voté un ordre du jour par lequel elle félicite le président Daladier pour son énergie féconde et la netteté de ses opinions, lui témoigne sa confiance et exprime le vœu qu'il soit maintenu à la tête du parti. »

M. Pierre Marraifd à Fumel Fumel, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) M. Pierre Marraud a présidé hier la distribution des prix des cours d'apnrentissage de Fumel, centre métallurgique de Lot-et-Garonne. A cette occasion, le ministre de l'Instruction publique a prononcé un discours dans lequel, après avoir félicité les ouvriers de Fumel de garder les traditions du compagnonnage, il a souligné l'importance de lenseignement professionnel

L'apprentissage bien conduit, a-t-ll dit, est par lui-même un moyen de culture qui contribue à former le caractère en disciplinant la volonté. en provoquant l'effort, qui suscite l'attention, qui excite la pensée par les difficultés qu'il soulève, si nombreuses, si sérieuses qu'on montrerait sans peine, par l'histoire des sciences, qu'elles n'ont cessé, qu'elles ne cessent de tourmenter l'esprit humain. Je n'ai donc garde d'opposer les néces- sités de la culture à celles de la pro- fession.

M. LAURENT EYNAC RETOUR DU MAROC RENTRE _EN FRANCE Tanger, 20 oct. (dép. Pettt Parisien). MM. Laurent Eynac, Proust, le lieutenant de vaisseau Pecqueur et Bouiltoux Lafont ont quitté Tanger ce matin. Après avoir été salués par M. de Vitasse, ministre de France, Ils ont pris place dans deux avions de la Compagnie aéropostale, respectivement pilotés par tes aviateurs Négrier et Lemoine, et qui ont décollé à 6 h. 45 par temps légèrement brumeux.

La mission se dirige vers Alicante, Barcelone et Toulouse, d'où le ministre de l'Air prendra le train pour être à Paris lundi matin.

Escale à Alicante

Alicante, 20 octobre (dép. P. Parisien.) M. Laurent Eynac est arrivé Il l'aérodrome d'Alicante à 10 h. 10.

Après ravitaillement, l'avion a repris son vol à 10 h. 40 à destination de Toulouse, via Barcelone.

L'arrivée à Toulouse

Toulouse, 20 octobre {dép. Havas.) Les deux avions commerciaux pilotée par les aviateurs Négrin et Lemoine et ayant à bord MM. Laurent Eynac, ministre de l'Air Proust, Bouilloux-Lafont, députés, et le lieutenant de vaisseau Pecqueur, sont arrivés cet après-midi à 16 h. i5, à l'aérodrome de Toulouse, venant de Barcelone.

M. Laurent Eynac regagnera Paris par chemin de fer.

LES RAIDS AÉRIENS L'AVION « TERRE-DES-SOVIETS » EST A SAN FRANCISCO

L'avion Terre-des-Sovtets qui avait quitté Vancouver (Etat de Washington) hier matin à 8 h. 44, a atterri h. 10 à Oakland (Californie), près San-Francisco.

On arrête deux Portugais voleurs à la tire internationaux Lyon, 20 octobre (dép. Petit Parisien). A la gare de Lyon-Perrache, les vols à la tire devenaient de plus en plus fréquents depuis quelque temps. Les inspecteurs du commissariat spécial de la gare ont mis la main sur leurs auteurs, deux Portugais, voleurs Internationaux, Antonio Ferreira et Antonio doe Santos Sottelro. Ils venaient de voler à M. Charles Jaccard, horloger à SainteCroix, canton de Vaud (Suisse), un portefeuille contenant i.000 francs. )or. Jaccard ne s'était aperçu de rien tant le coup lut habilement opéré.

VERS LE BAGNE. L'embarquement à la Rochelle de Charles Mestorino

et de ses compagnons de chaîne La Rochelle, 20 oct. (dép. Petit Parisien) Charlea Mestorino et cinquante-trois de ses futurs compagnons de bagne ont été extraits, ce matin, de très bonne heure, de la prison de la Rochelle, où ils avaient passé la nuit, simplement accroupais, faute de place, dans leurs cellules. Ils ont été lentement achemlnés vers le quai Duperré, où un vapeur avait été affrété. Le froid était vif. Plusieurs condamnés, parmi lesquels Mestorino, vêtus seulement d'un veston et d'une chemise, grelottaient.

En dépit de cette température et de t'heure matinale, une soixantaine de personnes, surtout des femmes, s'échelonnaient de la prison au quai. D'autres s'étaient mises à leur fenêtre, au passage du lamentable convoi.

Dans la rue du Palais, les forçats ont même eu le spectacle peu banal de dames en pyjama sur le trottoir. Tous ces curieux s'évertuaient a reconnaître l'assassin du courtier en bijoux paston Truphème, qui avait été placé par les gendarmes a peu près au milieu du convoi.

L'embarquement et la traversée des forçats se sont effectués sans incident. Le navire est arrivé à 6 h. 30 dans le petit port de Saint-Martin-de-Ré où une trentaine de personnes, pourtant blasées sur ce genre d'arrivées, stationnaient sur le quai. Les condamnés ont été aussitôt conduits au pénitencier qu'ils quitteront le vendredi 8 novembre, vers 7 heures du matin. Tous attendent impatiemment le départ pour la Guyane.

Pendant son passage la Rochelle, Charles Mestorino s'est laissé aller à faire quelques confidences.

C'est à la suite, a.-t-il dit, d'une discussion survenue brusquement aveo Truhéme que nous nous sommes colletés. Je lui ai porté un coup malheureux. Quand J'ai vu que Truphèm,e était mort, j'ai agi follement (sic). J'aurais mieux fait d'aller aussitôt me constituer prisonnier. Dans cette épouvantable affaire, j'ai perdu tout ce que je possédais et surtout l'affection des miens, ce qui est beaucoup plus dur.

A ce moment, on lui a demandé Votre femme ira-t-elle vous rejoindre ?

Le prisonnier s'est borné à répandre On 'dit beaucoup de choses.

Trente-six forçats sont arrivés ce matin i la Rochelle; dix-huit d'entre eux venaient de la prison centrale de Frontevrault, les autres de celle de Caen. Ils seront embarqués pour Saint-Martinde-Ré demain à 15 h. 30. Pierre de Rayssac, le père criminel, qui est enfermé à Fontevrault, arriverait demain matin à la Rochelle.

Un discours de M Raoul Péret au congrès mutualiste de la Vienne Poitiers, 20 octobre (dép. P. Parisien.) L'assemblée générale du congrès mutualiste s'est tenue au théâtre, sous la présidence de M. Raoul Péret, président général de l'Union des sociétés de secours mutuels de France. Trois cents congressistes, représentant soixante sociétés de secours mutuels de la Vienne, la Haute-Vienne, l'Indre-et-Loire, le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres, assistaient à la séance. Après que M. Poulie, président de l'Union des sociétés de secours mutuels de la: Vienne, eut constaté, en une brève allocution, la renaissance des idées mutualistes et leur évolution actuelle, M. Morain, maire, souhaita la bienvenue aux congressistes. Puis M. Raoul Péret prit la parole. Il salua les congressistes qui sont, dit-il, les meilleurs collaborateurs de la Fédération nationale. M. Péret constate que la mutualité a ses détracteurs, auxquels les mutualistes répondent en faisant le bien et en apportant des réalisations. Il termine en ces termes

La mutualité a accompli de grandes tâches. Il en reste à remplir. Elle ne sera pas inférieure à elle-même grâce à vous. mes chers collègues, qui, aveo conscience du noble rôle que vous êtes appelés à remplir, travaillez sans trêve au bonheur de l'humanité; grâce à vous qui vous réunissez non pour détruire, mais pour construire non pour haïr, mais pour pratiquer la fraternité.

Un jeune homme se tue au cours d'une ascension i Marseille, 21 octobre (dép. P. Parisien.) Trois jeunes gens, élèves du collège du Sacré-Coeur, MM. Pierre de Gasquet, i Bérangier et Vittet, quittaient Marseille vendredi à midi pour excursionner dans le massif de Marseille-Veyre, entre les Goudes et Cassis. Ils avaient campé pen• dant la nuit et, hier matin, ils descendaient par un chemin en corniche dans la calanque de Brevancon. Li, ils prei naient quelques instants de repos, puis décidaient de remonter à l'endroit d'où ils étaient descendus, au lieudit « la Vigie ».

Le jeune Pierre de Gasquet dit alors à ses camarades

Reprenez donc le sentier que nous avons gravi en venant. Je vais faire l'ascension par la falaise.

En vain ses oamarades lui représentèrent-ils les dangers de l'aventure. Les deux jeunes gens prirent le sentier, arrivèrent à la Vigie et attendirent. Ils attendirent une heure, puis deux, puis trois, si bien que, très inquiets, ils se mirent à la recherche de leur camarade. Maie la région, toute en pics et en falaises, est difficile' à explorer. L'un d'eux courut au Redon, le village voisin, pour réclamer du secours. Deux caravanes s'organisèrent et l'une d'elles, hélas retrouvait ce matin le corps affreusement mutilé de Pierre.de Gasquet étendu sur des rochers. Le malheureux jeune homme avait fait une chute terrible et, d'arête en arête, était tombé d'une hauteur de 200 mètres. Le corps fut ramené au domicile de la famille à Pont-de-Vivaux. Pierre de Gasquet était le fils d'un médecin très connu à Marseille.

Ces grues nous annoncent-elles un hiver précoce ?

Chàlons-€ur-Marne, 20 oct. (dép. P. Par.) Plusieurs centaines de grues sont passées au-dessus de Chàlone-sur-Marne. Après avoir effectué quelques tours aux environs de la gare, les grues, semblant chercher l'orientation, se sont dirigées sur Troyes.

Le passage de ces oiseaux migrateurs est, paraît-il, le présage d'un hiver pré- coce.

INFORMATIONS POLITIQUES •*•» A la suite de son voyage au Maroc, la oommlssion parlementaire de l'Algérie a adressé au maréchal Lyautey un télégramme dans lequel elle rend hommage a 1'rouvre accomplie par celui-ci sur la terre d'Afrique. M. Loucheur a inauguré hier, à Cambrai, le mbnnment élevé a la mémoire de son ancien maire, Edmond Carln, qui organisa la reconstruction de la ville détruite par les Allemands. Des discours ont été prononcés par le ministre du Travail MM. Paul Bergen, sénateur Desjardins, matr de Cambrai, et Matilcu, président du conseil général du Nord.

i*» La Fédération républicaine de l'arrondissement d'Hazcbrouck, réunie en congrès, a voté après intervention de M. Mlilot, député, un ordre du jour par lequel elle rend hommage à la mémoire de l'abbé Lemire et s'engage à poursuivre son œuvre politique. Par ailleurs, l'assemblée a voté un« adresse de félicitations à M. Br:abd et s'est prononcée pour une politique de dégrèvements fiscaux.

Almazian a habite Lille IL Y Â LAISSÉ DE FACHEUX SOUVENIRS « n aurait plutôt vendu sa femme que d'en être jaloux, dit son ancien patron et s'il a tué, c'est pour de l'argent. » Un de ses anciens compagnons de travail croit l'avoir rencontré dans la ville peu de jours après le crime

A 2 h. 35, Mme Fernande Almazoff, née Manguin. était introduite la première dans son cabinet. Son audition dura plus de deux heures, Mme Almazoff raconta toute sa vie et les rapports de. son mari avec Rigaudin.

Le juge ne manquait pas de faire noter par son greffier, M. James Pettit, tout ce quai pouvait intéresser son enq.uête et tout ce qui se trouvait en contradiction avec ce qui avait été recueilli dans celles de la police.

Et ainsi, M. Matilfas réunissait un faisceau de présomptions qu'M allait utiliser en présence d'Almazian lors- que celui-ci allait déposer à son tour.

Comme sa femme, Almazian fut entendu pendant plus de deux heures. Et le juge se décida finalement à l'inculper d'homicide volontaire. Il lui fit subir alors l'interrogatoire d'identité, l'itoculpé déclarant se nommer Michel Almazoff, dit Almazian, être né le 15 mars 1884, à Chucha (Caucase), être naturalisé Français depuis 1927 et avoir eu deux enfants d'un premier mariage, avant d'en avoir deux autres avec Fernande Manguin.

Almazoff a prié ensuite le juge de demander pour lui) un défenseur d'office au bâtonnier de l'ordre des avocats.

Qu'est-ce qui! a déterminé M. Matifas à prendre cett,e mesure, ce qui ne veut point dire, d'ailleurs, que le juge signera définitivement une ordonnance le renvoyant devant la cour d'assises de la Seitae ?

Quatre présomptions

Quatre ordres de présomptions ont amené cette décision.

Tout d'abord, sur plusieurs points de détail, qui n'ont peut-être pas en eux-mêmes une importance particulière, mais qui) forment, malgré tout, un total assez imposant,- Almazoff s'est trouvé en contradiction avec ce qu'il avait déclaré précédemment la police judiciaire.

Ensuite, il y a la question des vingt giclures découvertes dans l'arrièreboutique.

M. Amy fournira, cette semaine sans doute, un rapport également verbal beaucoup plus complet et, au début de novembre, un rapport écrit définitif et largement circonstancié.

Contradictions et mensonges M. Matifas .s'est étonné des mensonges d'Almazilan quant à ses relations avec Rigaudin. Pourquoi a-t-il soutenu qu'il ne l'avait point vu depuis le 15 août, luil surtout qui savait qu'on recherchait son assassin ? Poussé dans ses 'derniers retranchements par un juge tenace, connaissant à merveille son métier et ayant saisi d'emblée la psychologie de l'homme qu'il interrogeait, Almazoff a paru tout à coup perdre de son assurance, il est devenu fuyant, réticent, son âme d'Asiatique lui a fait comprendre combien les explications trop détaillées devenaient dangereuses, et il s'est tu soudain, affirmant avoir une très mauvaise mémoire. Puis, le péril lui paraissant s'éloigner, il redevint plus loquace et apporta des précisions d'heure, qui sont venues, du reste, se retourner contre lui.

C'est, en effet, en cela que consiste le dernier ordre des présomptions qui l'accablent.

M. Matifas lui reproche d'avoir menti en affirmant avoir quitté Paris, par la gare du Nord, avant 7 h. 30 du soir.

Almazian sait que le funèbre colig a été enregistré entre 7 h. 40 et 8 h. 35. Il tient donc à démontrer qu'il n'était pas à Paris à ce momentlà.

Il a indiqué qu'il avait quitté sa boutique de la rue Saint-Gilles à 6 h 30, i!l a remonté cette rue jusqu'au boulevard Beaumarchais, afin de prendre l'autobus E.

Descendu d'autobus rue du Faubourg-Montmartre, il est allé dîner à son restaurant, à l'angle de la rue Lafayette, M a pris le café en face, au débit de tabacs, puis a gagné la gare du Nord pour y sauter dans son train.

Est-il possible d'accomplir ce trajet, avec les arrêts pour le dîner et le café, en moins d'une heure ? M. Matifas ne le pense pas..

Almazian a-t-iil pri's un taxii à Enghien pour Montmorency ? Il donne ce détail soutenant que le tramway n'arrivait pas et passe peu souvent. Au surplus, il voulait, paraît- il, reprendre sa femme et ses enfants sans oublier les bagages pour retourner à Paris. Mais après examen de la situatibn de leur bourse, ils auraient décidé 'de rester encore une journée à l'Ermitage.

Cette explication est plausible. Mais elle diffère de celle donnée précédemment par Almazian, qui affirmait, notamment, avoir diné à Montmorency ce soir-là.

Au sujet de sa situation de fortune, Almazian a expliqué que, mils en faillite, il avait obtenu, au mois de juin dernier, son concordant. Il avait donc la libre disposition de ses marchandises et c'est avec le produit de leur vente que le ménage vécut depuis lors un peu au jour le jour. Tous les détails nouveaux apportés à l'enquête vont faire l'objet de vérifications policières, des témoins chauffeur, concierge, hôtelier vont être entendus et, si les soupçons ne parviennent pas à se confirmer, il est certain que M. Matilfas fera bénéficier Almazian d'une mesure d'élargissement.

En attendant, tandits que Mme Al- mazian, maintenue à la disposition du juge jusqu'à 7 heures du soir, quittait librement le Palais, son mari, emmené par lç brigadier-chef Ballerat, était conduit au dépôt où il a passé la nuit, pour être écroué, au- jourd'hui, à la prison de la Santé. Almazian

a travaillé à Lille Lille, 20 octobre (dép. P. Parisien.) Nous avons recueilli aujourd'hui à Lille des renseignements qui appor- tent des charges nouvelles contre le tailleur Almazoff, dit Almazian. i Celui-ci exerça a pendant une i année, dans notre ville, la profes- sion de epupeurj à la maison Di'rix (

et Quatenners, au n° 5 de la rue Esquermoise. Il habitait place du Lion-d'Or.

Quand il arriva à Lille, Almazoû venait de Paris où îl avait été employé à la maison mère Dirix, et ce fut cette dernière qui l'envoya à Lille où ü se spécialisa dans le travail de tailleur pour dames. C'était un excellent ouvrier et M. Dirix n'eut qu'à se louer de ses services. Quand il quitta la maison de Lille, il déclara qu'il retournait à Paris reprendre sa place dans la maison mere, mais, en réalité, on ne 1e revit plus et plus tard il montait le commerce que l'on sait rue Saint-Gilles. Nous avons pu joindre une ouvrière ayant travaillé avec le coupeur bulgare, Mme Constant, qui habite rue Nationale.

Nous avons montré à Mme Constant la photo d' Almazoff.

C'est bien l'ouvrier qui a travaillé ici, dit-elle. Il ne portait pas de lunettes, mais je le reconnais bien, C'étaiit un homme de petite taille, extrêmement violent. Il baragouinait un français baroque, et ne eo-ngeait qu'à faire ripaille. Il laissa de nombreuses dettes. Sa blanchisseuse, notamment, est venue réclamer une note assez importante, de même que son logeur de la place du Lion-d'Or.

D'autre part, M. Duix nous a déeldré

Almazoff a été mon employé voici bientôt quatre ans. J'étais content de ses services. Il était estimé de la clientèle. Je l'al revu il y a peu près im an il est venu à Lille vendre un stock de manteaux au marché de Wazennes, et il a profité de son passage pour nous rendre visite. Il n'avait pas l'air de nager dans l'opulence. et pourtant, en nous quittant, il nous dit qu'il avait une place où gagnait 40.000 francs par an. Capable de commettre.un crime, je ne sais pas, mais si c'est par jalousie, laissez-moi rire il aurait vendu sa femme. Il dépensait sans compter et ne reculait devant aucun moyen pour se procurer de l'argent.

Si Almazoff a tué Rigaudin ce ne peut être que pour une question d'intérêt. Il aurait été vu à Lille

après l'envoi de la malle Ajoutons qu'un ouvrier tailleur aurait déclaré avoir rencontré à Lülle le Bulgare, voilà six semaines envieron. Cette visite aurait donc eu lieu entre le 9 et le 14 septembre, c'està-dire entre la date de l'expédition Et de la découverte du cadavre en gare de Lille.

Nous avons d'ailleurs relaté qu'un couple suspect avait été rencontré à cette date à Lille. L'homme aurait demandé le chemin pour se rendre au 80, rue de Paris, où on se rappelle, était adressée la malle sinistre.

Almazoff, et sa femme seraient-ils venus voir, à Lille, ce que serait devenue la malle d'osier ?

Deux voleurs à l'étalage arrêtés à Lyon

Lyon, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) Deux hommes aux louches allures avaient, rue Paul-Bert, une conversation que surprit un garçon boucher. Celui-ci les suivit et les vit prendre des bocaux à l'étalage d'un épicier, puis s'enfuir. Le commerçant, alerté, les poursuivit et, après une course mouvementée, l'un des fugitifs, Félix Peillon, vingt-sept ans, chiffonnier, fut arrêté. Malgré sa très vive résistance, on parvint à le conduire au commissariat. On trouva alors dans sa poche un couteau à cran d'arrêt ouvert.

Le soir, on retrouva son complice, Eugène Treca, vingt-deux ans, mouleur. Deux agents tentèrent de l'arrêter, miais le voleur appela à l'aide et réussit ameuter contre les gardes une vingtaine d'individus suspects et de passants, qui ne savaient à qui ils avaient affaire. Heureusement, du renfort arriva. Treca. dans un dernier sursaut, frappa d'un coup de pied dans le ventre l'inspecteur Nicollet, mais fut enfin réduit à l'impuis- sance.

Un billet de mille frana dans un tuyau de poêle

La Rochelle, 20 octobre (dép. P. Paris.) Dans un débit de Rochefort, le 6 août dernier, Eugénie Gruel, veuve Dupuie, quarante ans, pêcheuse de Marennes, avait subtilisé un billet de 1.000 francs à un retraité de la marine. La voleuse fut conduite au bureau de police, où l'on crut qu'elle avait aval6 le billet, qu'il fut en effet impossible de retrouver. Eugénie Dupuis comparut devant le tribunal de la Rochelle, qui la condamna à quatre mois de prison. Or, aujourd'hui le gardien-chef de la prison, M. Veillet, a découvert le billet de 1.000 francs dans le tuyau d'un poêle, où la condamnée l'avait caché.

Un rat provoque un incendie et un arrêt dans une usine Lyon, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) Un incendie s'est déclaré, cette nuit, dans un transformateur installé daas les locaux de la Société de décorations et impressions, 259, rue de Crequi, par la Société Force et Lumière. Les pompiers coupèrent immédiatement le courant, arrêtant ainsi l'incendie. et l'on découvrit alors avec stupéfaction la cause du sinistre: un gros rat d'égout, mouillé, avait provoqué un court-circuit en passant entre deux fils conducteurs. Naturellement le rat avait été électrocuté. De ce fait, l'usine a été momentanément arrêtée.

Hébergé pendant'quatre jours à l'insu de ses hôtes. Mâcon, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) Louis Briday, vingt-six ans. manoeuvre à Saint-Igny-de-Vers (Rhône), 9'introduisit dans t habitation de M. Dury, propriétaire à la Clayette, et, pendant quatre jours, se cacha dans le fenil. Briday, pendant ta journée, profitait de l'absence des époux Dury, partis aux champs, pour descendre dans la cave. 11 y vida une bouteille d'eau-de-vie, quinze bouteilles de champagne, neuf bouteilles de vin vieux et consomma neuf bottes de conserves d'abricots et deux bouteilles de petits pois.

Arrêté, Briday a reconnu les faits il était recherché par le parquet de Roanne pour des faits semblables commis chez cinq habitants de Pouilly-sous-Charlieu. Il est à noter que Briday est propriétaire d'une ferme à Saint-Igny-de-Vers UNE PETE DE LA COIFFURE A l'occasion de la réouverture de ses cours, nationale de coiffure a offert, salle des ingénieurs civils, une fête des plus attrayantes. Après le concert, donne par l'orchestre syrophonlcrue- des colffeurs, un.- présentation de coiffures de hante mode percoupe, d'admirer de fort jolis modèles d'une fftnale.-tJri bal de nuit suivit.

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.CHARTRES. Résultats des matche» comptant pour le championnat de rugby: A. n, En'eux (l) bat v. S. CUartraim (l) par 12 à 3, et V. S. CUa<itrain (2) bat V C. Evreux (2) par 34 à 0.

BEAUVAIS. A propos du portage du pain et de la taxe municipale, un désaccoa-d est survenu entre les boulangers et la municipalité. Ce différend a été porté devant l'administration préfectorale, qui a saisi la commission spéciale d'avis. Une dècl5totl est attendue.

La reprise des cours protessionnels obligatoires a lieu. aujourd'hui, en l'école pratique de commerce et d'industrie. En match de championnat de football de l'Oise, le Club Glympique de Chambly (1) a battu le Vélo-Club Beauvaisk-n (l) par 3 buts à t.

¡AUX. Neurasthénique, le cultivateur Gaston Caron. vingt-deux ails, a mis tin i ses jours en serrant deux coups de fusil dans la bouche.

MABGNY-LES-COMPIEGNE. La jeune Marie-Louise Fouquet, quatorze ans et demi, qui avait été atrocement brûlée lors de l'incendie du d6pût d'amures Renard, a succombé à ses blessures à l'hôpital SainLJoseph.

SEINE-ET-O1SE

Tué par un camion

Route nationale numéro 7, un passant, N. Georges Lambert, trente-quatre ans, demeurant 62. avenue des Capucines, 2 Viijneux, été mortellement blessé par un camion conduit par Je chauffeur Julien Bortin, au service de l'usine des eaux de VMmeiii. Deux motocyclistes blesaés

Route de Marines, A Grlsy-les-PlStres, une motocyclette montée par M. Lucien Robichet, dlx-neur ans, et M. Félicien Loriot, vingt ans, habitant tous deux Il Cormeillesen-Vexiu, e;t entrée en collision avec la voiture de M. Miard, rue du Maréchal-Focn, Il Pannain.

Les deux motocyclistes, projetés sur le sol, recurent de graves et muttiples contusions. Ils ont été transportés t l'hospice de Marines.

ARGENTEUIL. MM. Marchand, 45, rue de Saint-Germain, qui avait été arrête, sur mandat du parquet de Marseille, pour escroqueries, vient d'être acquitté par le tribunal de rette ville.

VILLEIfECVE-SAIIfT-OEOROES. On a arrété pour vol de denrées alimentaires, en gare de Yltleneuve-Triage, les nommtés Robert Bizard, manœuvra Pierre Debcauvals, aldecomptable, domiciliés tous deux tt, rue d'Avron, et Simon Piodrovtez, rue de l'HOtel-de-Ville. Ils ont été écroués la maison d'arrêt de Corheil.

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Le championnat de Paris de Rugby

Deux matches comptant pour le championnat de la division d'honneur se disputaient à la Porte-Dorée. Ils oppo». tient respectivement l'A. S. P. T. T. à l'U. A. 1. et la S. S. Primevères au Paris U. G.

L' A. S. P. T. T. a battu

l'U. A. Intergadz'art»

Apres dix minutes de jeu, un essai est marqué par l'A. S. P. T. T., il est trans- formé. Au bout de trente minutes, les P. T. T. marquent encore un essai. Ils mènent à la mi-temps par 8 points A 0. Oau> la seconde mi-temps, le jeu est plus égal. Après vingt minutee de jeu, TU. A. 1. marque un bel es6ai. Jusqu'à la fin, le score reste inchangé.

Les P. T. T. ont dominé en première mi-temps. L'U. A. I. s'est ressaisi en deuxième mi-temps et a fait mieux que se défendre. Très belle partie de jeu ouvert et très actif.

Les Primevères battent le P. U. C. Dans les premières minutes du jeu, un essai non transformé est marqué par les Primevères. Un coup franc en faveur du P. U. G. permet ce dernier d'égaliser.

Au bout de trtnte minutes de jeu, les Primevères marquent un nouvel essai, qui est transformé. En deuxième mitemps, le P. U. C. marque encore un coup franc. La première mi-temps fut tout à l'avantage des Primevères qui jouèrent avec beaucoup d'ardeur. En deuxième mi-tempe le P. U. G. fournit un très beau jeu. Ses trois-quarts 1 montrèrent une très grande vitesse mais des maladresses dan^ les passes Tempe- chèrent de marquer. Finalement la S. S. Primevères bat le Paris U. C. par 8 points (2 essais. 1 but), à 6 points (2 essais). UN MATCH AMICAL

Le C. A. Béglais a battu le C. A. S. G. Le Club Athlétique des Sports Généraux recevait, sur son terrain du stade Jean-Bouin, l'excellente équipe du C. A. Bêlais, un des meilleure olubs de la Cùte-d'Argent.

Ce match avait attiré un publie nombreux. Cependant, la partie fut assez terne, les deux équipes pratiquant > uvi jeu très serré. Le C. A. Béglais gagna par 8 points (2 essala et 1 but) à 3 points (1 essai).

Dès le début, la partie est animée et Bègles envahit à plusieurs reprises le camp parisien. Une belle percée de Bordance ramène le jeu en terrain béglais pour peu de temps, car Pote!, à la suite d'une attaque des avants méridionaux, marque un premier essai. Il est suivi peu après d'un-second de Sourgens sur depart d'attaque amorcée par Gorge Saldou transforme. La mi-temps est située sur 8 points à 0 en faveur de Bègles. Au cours de la seconde mi-temps, les Parisiens réagissent quelque peu et sur une touche près des buts, Hutin marque l'essai en coin. Pas de but.

Les Réglais reprennent le meilleur et obligent Cappes g toucher plusieurs fois daus ses buts. La Générale reprend l'offensive sur la fin, mais rien ne passe et In coup de sifflet llnal est donne sur la victoire de Bègle.

Au C. A. S. (i., l'équipe ne fit que peu d'impression. Les trois-quarts virent rarement le ballon et furent maladroits au cours des rares attaques de leur ligna. A l'avant, la ligne est très lourde, (îérfntes et Maugain à la touche firent du travail. Bordance à l'ouverture fut le meilleur.

Les Béglais dominèrent le plus sou-

Une toucha à l'avantage de Bègles

vent. Saldou eut de belles attaques et des coups de pied en touche fort'précieux. Les trois quarts, vites et perçants, et bien emmenés par Sourgens, firent une bonne partie. L'arrière Gulchard, qui remplaçait Planaud, tint bien sa place.

LE COMITE DU LANGUEDOC PROTESTE CONTRE LA DECISION DE LA F. F. R.

Perpignan, 20 octobre (dép. Radio;) Ce matia a eu lieu, salle Rigaud, la réuiiion générale des sociétés de rugby des Pyrénées-Orientales, convoquée en raisoa des événemente actuels.

Le nombre des personnes présentée a donné à la séance l'allure d'un véritable meeting. Les délégués ont renouvelé leur confiance à leurs dirigeants et ont protesté énergiquement contre le scindement du comité du Languedoc, portant 1r plus grave préjudice au rugby catalan.

49 Feuilleton du Petit Parisien, 21-10-29 ILJE IBlYSiriËHBlBCrX T MoRoman inédit. par

VALENTIN WILLIAMS

XXfX (suite)

Le règlement des comptes

NI l'un ni l'autre ne parurent l'entendre. Jeanne leva les yeux, et Cradocb y lut sa victoire.

Dans le même Instant, la porte s'ouvrait avec fracas. un agent de Police en uniforme se tenait sur le seuil. Jeanne s'écarta d'un bond.

Monsieur, dit l'agent Cradock. U faut que vous veniez tout de suite. Les épaules de Jeanne frémirent. Rien qu'une minute, lui dit Ora- dock en souriant.

Et Il suivit l'homme de police.

Jeanne courut il la fenêtre. IIy y avait en bas. devant la porte d'entrée. une auto quelle ne voyait pas. mais dont elle devinait la présence à la clarté vive qui découpait. sur la nuit du jardin, un vert bouquet de palme%. Les tièches obliques d'une averse striaient le faisceau lumineux. Par-dessus le bruissement de la pluie. Jeanne entendit un marmonnement de voix et le brutt de pas égaux dans le vestibule- Enfin David reparut. il semblait mal il son aise.

Nous avons une auto. nous allons vous ramener chez vols, dit-Il.

Et. tous les deux, ils descendirent. Traduction et reproduction inteidines en mus pays.

LE CHAMPIONNAT DE PARIS DE FOOTBALL

Le C. A. de Paria bat le Club Fonçait Un des quatre matches de champion- nat opposait, au stade de Charenton-

D'une • t.V.3 » vigoureuse, un joueur du C. A. P. dégage

neau, le Club Français au C. A. de Paris, premier du c'assement du championnat actuel.

La victoire revint an C. A. P. par 1 but à 0. Victoire acquise de justesse, vers le milieu de la seconde mi-temps, par un shoot de loin de Jean Laurent, qui fut un des meilleurs joueurs sur le terrain. La rencontre opposa deux équipes de valeur sensiblement égale.

Longtemps t'avantage resta partagé. Successivement. les buts furent très sérieusement menacés par la triplette du centre du Club Français. où brilla particulièrement Mercier.

Le C. A. P. opéra par offensives menées à toute vitesse qu; se heurtèrent souvent sur la défense du Club, où Sechehaye s'avéra une fois de plus gardien de but excellent. Toutefois, c'est l'équipe au meilleur moral. aux conditions physiques supérieures qui finit par dominer manifestement un adversaire acceptant, les dernières minutes. la défaite sans beaucoup réagir. Par cette victoire, le C. A. de Paris est assuré de conserver la tête du classement actuel.

L'U. S. Suisse

bat la J. A. de Saint-Ouen

Sur son terrain du Landy, la J. A. de Saint-Ouen rencontrait l'U. S. Suisse en un match qui fut intéressant parce que très animé. L'U. S. Suisse gagoa par 5 buts à 2 à la J. A. 0.

Apre'- une minute de jeu, Ledez marquait pour la J. A. 0. Par la suite, les attaques se succédèrent, nombreuses de part et d'autre, mais sans qu'aucun d'elles aboutisse. Il fallut attendre la trente-sixième minute pour voir Reiss égaliser pour les Suisses. Peu après, le jeune Allard redonnait l'avantage à Saint-Ouen. La mi-temps survint sur le résultat de T. A. 0.. 2 buts U. S. S., i but.

Peu après la reprise, les Suisses donnèrent à fond et Wagner égalisait, imité peu après par Durr, qui donnait ainsi l'avantage aux Suisses. La J. A. 0. à ce moment fut désemparée, ce qui lui valut de laisser marquer un quatrième but par Durr.

Sur la fin de cette partie, le gardien de Saint-Ouen étant sorti, c'est un de ses arrières qui para la balle de la main, d'où penalty qu'il ne put arrêter et que Von Au transforma.

Le Racing Club de France

bat le C. A. XIV

La rencontre opposant le Racing-Club de France au C. A. XIV* ne fut vraiment intéressante.que dans les dernières minutes. Jusque-là, le jeu méthodique du Racing n'avait eu raison du C. A. XIV* qu'en deux occasions. Mais,. de!5 cet instant, une défaillance de Duval, mise à profit par Aimbault et Proffit', redonna l'espoir dans le camp montrougien. Toutefois, la vigilance d'Anatole et Tassin laissa finalement l'avantage aux bleu et blanc qui triomphèrent par 2 buts à i. Le début de la partie est nettement à l'avantage du Racing. L'équipe semble au point et domine le C. A. XIV*. Sur une descente de Galey, celui-ci est arrêté dans la surface de réparation par Ulloa II et l'arbitre accorde un penalty. Veinante le donne et le Racing reprend la partie aveo un but d'avance.

Le second quart d'heure est encore à l'avantage des bleu et blanc;, mais, dès ce moment, le C. A. XIV* se dégage et part franchement à l'attaque. Sort ailier gauche. Ulloa I, est le plus actif et donne du travail à Anatole. Tassin, dans les buts, est vivement éprouvé par l'attaque du C. A. XIV" qui, à présent, mène le jeu.

A la reprise, on note une descente de Galey, puis une série d'attaques de la part des violet et noir, nécessitant l'intervention de Tassin.

Le Racing, à son tour, vient Inquiéter le C. A. XIV° il obtient trois corners sans résultat, et la netteté d'une oftensive de Veinante permet à celui-ci de marquer un but Imparable.

Le C. A. peine présent et n'a plus son mordant du début. Galey, blessé, manque la réception d'un bon centre de Duval.

Il reste quelques minutes jouer et l'on croit le résultat acquis quand Duval, pressé par Ulloa I, fait une mauvaise passe à Auribault- -mi-ci passe à Proffltt, qui trompe -.iSsm.

Red Star et Stade Français

ont fait match nul

Devant une nombreuse assistance se sont déroulées, au stade Buffalo, le? péripéties du match qui opposait deux excellentes équipes de la capitale le Stade Français et le Red Star.

Comme les précédentes rencontres entre les deux clubs, cette partie fut âpreme'ht disputé, et si elle ne donna pas toujours lieu à une lutte des plus académiques, l'intérêt se montra constant

La lampe du perron était allumée. Aucun signe d'Ardisson et de son prl.sonnier. Dehors, sous la pluie rnissolante, s'estompaient les lignes d'une grande auto découverte. Armé d'un broc, un agent en uniforme emplissait le radiateur.

Le moteur avait soif, dit-U d'un ton de bonne humeur en apercevant Jeanne et Cradock. je lui donne à boire. Il a travaillé dur cette nuit et U a pris chaud à nonter et dégringoler ces cotes. Un pçtit instants. monsieur et dame, on est à vous.

L'eau glougloutait dans le radiateur. L'agent reposa son broc et se mit à revtsser le bouchon, qui étincelait en reflets argentés sous le double rayonnement latéral des lanternes.

Jeanne pressa le bras de David Oh l voyez. chuchota-t-elle avec effroi.

Le bouchon était un fétiche et représentait une tête de bélier.

Je sais, répliqua-t-11. J'y al songé quand vous avez parlé de cette prophétie, Jeanne.

Il s'Interrompit et. de ses yeux bleaa lui sonda le visage.

Qu'y a-t-il 7 demanda-t-elle dans un pressentiment plein d'angoisse. Hussein est mort 1

Mort

inclina la t£*e.

Il devait avoir une 6ole dans sa poche, U s'est empoisonné.

XXX

Comme le soleil après la pluie Dans un recoin abrité des jardins de l'hôtel Bella Vista, un banc solitaire fait face à une échappée magnifique de ciel bleu et d'océan plus bleu encore.

en raison de l'ardeur déployée par les joueurs en présence.

Finalement, Stade et Red Star n'o-nt pu arriver à se départager et la partie se termina sur un résultat nul 1 but à 1. La première mi-temps vit les deux équipes dominer tour à tour. Thépot d'abord, Chaisaz ensuite durent déployer toutes leurs qualités pour protéger leurs buts. Ils le llrent de façon excellente. Puis le Stade domina légèrement, ses actions araissant mieux conduites que celles de son adversaire. En diverses occasions, l'absence de Diaz se fit sérieusement sentir, et bientôt, à la suite d'une action assez Confuse devant tes buts du Red Star, le Stade marqua un premier point par l'intermédiaire du Danois Moerk.

La ligne d'avants stadiste conduisit ensuite quelques jolis mouvements à l'origine desquels se trouvait Bunyan, qui, bien que sévèrement marqué, eut alors plusieurs interventions particuliè- rement heureuses.

Après le repos, la lutte reprit aussi ardente et le Red Star se montra plus pressant. Grâce à Darques, qui effectua d'excellent travail à l'aile gauche, de nombreuses occasions furent fournies aux avants du centre qui ne surent pas, d'ailleurs, les mettre à proflj,. C'est du reste Darques qui, d'une belle tête, réussit à égaliser.

Dès lors, le Red Star imposa généralement son jeu et, malgré quelques réactions, le Stade eut plus d'occasions de se défendre que d'attaquer. Mais, malgré de nnnvmux efforts, le résultat ne fut

Emporté par son élan, un joueur du Red Star fait. du saute-mouton

pas modifié- La partie se termina par un match nul 1 but à

Le classement

A la suite des matches d'hier, le classement du championnat s'établit ainsi: i. C. A. P., 11 points 2. ex-xquo, Stade, Red Star, Racing et U. S. Suisse, 9 pointe 6. Club Français, 7 points 7. ex-sequo. J. A. 0. et C. A. XIV, 5 points. Les autres matches

E.S. Juvlsy bat Gallia Club, 5 buts a 0. S.C. Choisy-te-Roi bat A.S. Amicale, 1 b. il 0. U.S. Vésinet bat C.A. Montrouge, b. a 3. C.O. Billancourt bat A.S.P.T.T., 5 b. 6 1. C. 0. Aubervllllers bat U.S. Persan, 3 b. il 1. U.S.A. Clichy b. Garenne-Colombes, 5 b. à 2. C.A.S.G. b. Enghlen-Ermont, 2 b. a 0. Stade de l'Est bat F A.C. Dionysien, 5 b. a S. C.A. MontreuU bat C.A. Vltry, 3 b. il 1.C.A. Bourget bat U.A, XVI», 2 b. a 0. A.S. Préfecture Police b. S.C. CF., 3 b. il 1. GB. Arg-enteuil, bat U.S. Asnlères, 1 b. il 0. S.O. Est bat Atnls-Mons, 5 b. il 2.

Parlbas A.C. b. Kremlln-Lutetla, 3 b. 0. P.U.C. bat A.E.F., 4 b. il 3.

FOOTBALL. Bans les département! A Amiens, R. C. Roubaix bat Amiens A.C., 2 buts à 0.

A Amiens, Eicelslor A. C. et U. 8. Boulogne, 0 à 0.

A Angers, C. S. J. B. Angera bat 0. S. 0. Brest, Il buts il 3.

A Audincourt, A. S. Audlncourt bat J. 0. Creusot, 2 buts a 1.

A Cherbourg, F. C. Dieppe bat A. S. Cherbourg, 3 buts a 2.

A Dijon, U. S. Belfort bat R. C. Bourguignon, but a 0.

A Dunkerque, U. S. Dunkerque bat R. C. Calals, 2 buts A 1.

A Fives. U. S. Tourcoing bat S. C. Flvots, 3 buts à 0.

A Fougères, Drapeau Fougères et P. C. Lorlent, 2 buts il 2.

A Grenoble, F. C. Grenoble et Pont-deCherruy. 2 buts a Il.

A Haguenau, R. C. Strasbourg bat F. C. Haguenau, 2 buts il 1.

Au Havre, Havre A. C. et Stade Ravrals, 2 buts il 2.

A Lille, Olympique Lillois bat I. C. Lillois, 2 buta il 1.

A Lefis, R. C. Lens bat R. C. Arraa, 4 buts a 2.

A Lyon, Terreaux F. C. et F. C. Lyon, but à 1.

A Metz, A. S. Hayange bat C. A. Messin, 5 buts a 3.

A Nancy, Stade Lorratn bat A. S. Remlre·mont, 3 i.

A Pont-de-Roide, A. S. Valentlgney bat U. S. Pont-de-Rolde, 1 but à 0.

A Quevilly, F. C. Rouen bat U. S. Quevilly, 3 buts à 2.

A Quimper, Stade QuImperOls bat E. A. fiulmper Il buts a t.

A Saint-Aubin C. A. Saint-Aubin et R. C. Rouen, 2 buts 8 2.

A Saint-Chamond, Salnt-Etlenne S. C. bat Rlve-de-Gler, 3 buts à 1.

A Saint-Louis, F. C. Saint-Louis et F. C. Blscbwiller, 3 buts il 3.

A Saint-Malo, U. S. Servannatse bat Stade Rennais, 4 buts a 0.

A Sète, F. C. Sète bat Salnt-Rapnaël, 4 buts à 1.

A Strasbourp, A. S. Strasbourg bat R. S. Strasbnnrfr. 3 buts 0.

A TMomHUe, Sp. Thlonrllle bat U. S. Forbach, 7 buts à 3.

L'endroit n'est guère fréquenté, succédant aux courts de tennis qui tracent aux visiteurs de l'hôtel la limite ordinaire de l'exploration. Clos d'nn côté par nn mur tapissé de lichen, Il regarde les rochers tomber d'aplomb jusqu'à la route. Les vieux pins le protègent du mlstral, le sud lui dispense librement le soleil. Dans les tours les plus ternes, s'il y a quelque part un rayon, Il s'en vient chercher ce réduit palsible. L'air v est doux, embaumé de résine et bourdonnant d'abeilles tont au long des roches piates qui débordent le gazon. de petits lézards aux yeux éveillés s'étirent sur la pierre chaude.

Les rafales de pluie sous lesquelles David Cradock avait ramené Jeanne chez elle n'avaient pas discontinué de la nuit ni de la matinée. Dans l'aprèsmidi seulement, le ciel était redevenu serein. Et mainter^nt le soleil accrochait des diaman chaque fleur, à chaque branche. •

Jeanne AverH-'ravalt découvert, le Jour même de SOL arrivée à Cannes, ce refuge de lumière entre les arbres. Cette balsamique solitude l'avait reposée de sa fatigue. Elle y était assise aujourd'hui, aspirant avec délice la senteur des pins et de l'herbe humide, heureuse d'exposer à la tiède atmosphère sa tête nue, de contempler l'horizon miroitant, d'écouter les oiseaux s'appeler d'un arbre à l'autre. Elle y était assise et elle y attendait David.

Il était quatre heures, elle eût vonlu qu'il en fût cinq. Car, à cinq heures, David seralt près d'elle. Il lN avait téléphoné le matin, avant qu'elle ne fût levée. 0' l'Ineffable émotion qu'elle avait eue à reconnaître sa voix profonde et

Dayen et Marronnier vainqueurs au VéT d'Hiv' La réunion au vélodrome d'Hiver a obtenu un plein succès. Raynaud, atteint d'une indisposition après avoir disputé la deuxième manche dû match Omnium,

Lecoq, le gagnant de la course à la médaille déclara forfait et fut remplacé par Dayen.

Résultats

Course de triplettes <1.500 mètres) 1. Couderc-Choques-Robrbacb 2. Texler-Coudray Baumgarten 3. Rebour Merceron, Trouvay.

Match Omnium en trois manches. Première manche (2.500 mètres) 1. Pecqueux, 12 points; 2. Raynaud, i points; 3. Lacquehaye, 7 points. Deuxième manche (trois matches à deux en poursuite) match, Lacqtiehaye rejoint Raynaud au bout de 2 ton. 900, en 3' 52" 2/5 2' match, Dayen rejoint Pecqueux au bout de 5 km. 800, en 7' 38" 2/5 3- match, Lacquehaye bat Pecqueux de 30 mètres, en 8' 1" 2/5. Troisième manche (20 km. derrière triplettes) 1. Dayen, 23' Lacquehaye, à 5 mètres 3. Pecqueux, à 260 mètres. Classement général 1. Dayen, 5 points 2. Lacquehaye, 6 points 3. Pecqueux, 7 points.

Course de la médaille (1.000 mètres) 1. Lecoq; 2. Court; '3. Perrin. Prix Tom Linton. Première manche' (20 km.) 1. Marronnier, 1T 6" 4/5; 2. Paillard, à 85 mètres; 3. Wynsdau, à 90 mètres; 4. Krewer, 145 mètres. Marronnier bat le record des 10 km., en 8' 35". Deuxième manche 1. Paillard, en 37" 3/5; 2. Marronnier, à mètres; 3. Wynsdau, à 270 mètres 4. Krewer, à mètres. Troisième manche i. Marronnier, en 17' 31" 3/5; 2. Paillard, à 50 mètres; 3. Wynsdau, à 70 mètres 4. Krewer, à 200 mètres. Classement générai 1. Marronnier, 4 pts; 2. Paillard, 5 pts; 3. Wynsdau, 9 pts; 4. Krewer, 12 pts.

CYCLISïE. Le prix Raymond-Georges, organisé par la S. S. Suresnes sur un parcours de 98 kilomètres

l. H. Raymond (C. S.) en 2 h. Bono (V. C. S.); 3. Bergèrloux (C. V. D.); 4. Ghimberg (V. C. N.); 5. Lemoine <S. F.); 6 Durls (S.S.S.) 7. ex sequo, Gabot, Janin, Morel 10. M. Krauss, etc.

A la Piste municipale. Course individuelle (5 km.) i. HllUtch; 2. Savoye; 3. Pultz.

10 kilomètres derrière motos Classement final 1. Tochin; 2. Kropp.

Vitesse (1.000 mètres) Finale 1. Oscar; 2, Prudhomme; 3. Hillltch.

Grand Prix de clôture km. derrière motos) 1. Meneghetti, en 21 m. 17 s. 3/5 2. Nicolas.

BOXE. Au Central Sporting Club. Résultats de la matinée d'hier 8 rounds de deux minutes Beauvais bat Bob Richard aux points Zirelli bat Grisard aux points Guilbert bat Lécole aux points Porquet bat Champag-nac k.-o., au round.

10 rounds de deux minutes: Gyde jeune (RoutAix) bat Dubreuil (Lyon) aux points Difalco (Lyon) bat Hermann (Roubaix), arrêt de l'arbitre au round.

10 rounds de trois minutes Vermaut (Roubaix) bat Moreau (Lyon), disqualifié pour coup bas au round.

RUGBY. Dans les dépar nents A Agen, S. U. Agenats t C. A. Villeneuve, 6 pis à 0.

A Avignon, S. 0. Avlgno~ at S. Châteaurenard, 0 à 0.

A Bagnères, Stade Bagnérais bat A. 8. Tarbaise, 12 pts à 0..

A Rayonne, Aviron Bayonnals bat S. A. Mauléon, pta 0.

A Bergerac, U. S. Bergerac bat S. Burdl24 poln 0.

A Béziers, A. S. Carcassonne bat A. 8. Béziers, 8 points à 3.

A Biarritz, Biarritz bat U. S. Dax. Il points à 5. ,o-

A Bordeaux, S.» A. Bordelais bat U. S. Testerine, 8 points à 0. Stade Bordelais U. C. bat U. S. Gujan, 14 points à 6. A Brive, C. A. Drive bat A. S. Bort, 9 points à 7.

A Carmaux, 01. Carmaux bat S. A. Gaillec, 21 pts à 5.

A Chalon R. C. Chalon bat C. S. Lons-leSaunler, 24 pts à 0.

A' Châlons-sur-Marne, U. S. Jœuf-HonWScourt bat C. 0. Châlons, 6 points à 0. A Ctermont, S. C. U, F. bat St. Clermontois, 6 points à

A Cognac, U*S. Cognac b« S. C. Angonlème, 19 pts à 3.

Au C+eusot, C. 0. Creuso'tin bat R. C. Cbagny, 29 points à 0.

A Decazeville, S. C. Decarertlle bat Stade Aurlllac, 6 pts à 3.

A Bendaye, Stade Hendayels bat U. S. Orthez, 43 pts a 3.

A Lézignan, F. C. Lézignan bat U. S. Thulr, 3 points Il 0.

A Limoges, Bordeaux E. G. bat S. A. U. Limoges, 12 points a 8.

A Lyon, Lyon 0. U. bat A. S. E. Lyon. points à 0.

Au Mans, U. 8. du Mans bat U. 8. Tours, 8 points 6 3.

A Mirande, U. S. Mlraadaiee bat 8. A. Condom, 23 pts à 5.

A Oyonnax, C. S. Oyonnaa bat C. S. P4J1sruslen, 9 points à 0.

A Pamiers, Stade Toulousain bat C. S. Appaméen, 45 points à 3.

A Pau, Section Paloise bat Stadoceste Tarbats, 19 points à 3.

A Périgueux, C. A. Périgueux bat A. 8. Monlrerrand, 5 points Il 0. C. 0. P. 0. et U. S. Marmande, 3 points a S.

A Perpignan, Stade Français bat U. S. Perpignan it pts S.

A Perpignan, Arl. Perptgnan bat R. C. Narbonne, points à 3.

A Poitiers, Stade Poitevin bat British rugby, 27 points à 3.

A Rochetort, Stade tfiortais bat S. A. Rochefort, il points & 0.

A Saint-Girons, S. C. Albl bat Saint.Girons S. C., 7 points à 6.

A Toufouae, Toulouse 0. E. C. bat F. C. Lourdes, se pts Il 3.

A Vienne, C. S. Vienne bat F. C. Lyon, Il points

calme Dressée à demi sur l'oreiller, elle palpitait d'une voie timide en écoutant, à son chevet, cette voix de David Cradock qui s'Informait d'elle.

Avait-elle dormi ? Un peu. Et, sans doute, elle était encore fatiguée de son aventure ? Assez. II devait aller à Nice, Ardlsson tenant à ce qu'il s'expliquât sur l'affaire devant les magistrats compétents. Mais il serait de retour à cinq heures. Il avait besoin de» lui parler le pourrait-il à ce moment ? la trouveralt-il à l'hôtel ? Oai. certainement, ü l'y trouverait. « Rendormez-vous à présent, avait-il dit. et rêvez que vous êtes en liuto avec mol sur la route d'Antlbes. Et la voix s'était faite plaisante pour ajouter < Rêve ou réajUté, vous serez toujours avec mol » Un vers qu'elle avait retenu d'un manuel scolaire anglais dansait dans le cerveau de Jeanne tandis que, renversée contre le dossier du banc. elle regardait le vert soinbre des pins scintiller de gouttelettes. « L'amour réconforte comme le soleil après la pluie 1 Son cœur, enfin au repos, se revivifiait à cette paix nouvelle, comme le jardin à cette réchauffante lumière d'aprèsmidi. Qui étalt-il donc, l'homme qui avait en elle conjuré le passé? Elle ne le savait ni ne s'en souciait. Avait-il de l'argent ? Elle en avait assez pour deux. Etait-elle prête à s'en aller vivre en Egypte avec lui dans cette maison qu'il habitait sur la montagne ? Avec lnf, elle s'en Irait vivre dans une tombe. L'aimait-il ? Elle le croyait Il le lui avait dit, un certain soir Inoubliable, dans le jardin du Sbepheard.

Mais si, oourtant, Il n'avait parlé que sous l't 'pire d'une émotion fugitive, née de la magnificence que

Pour la sécurité en avion Le comité français de propagande aéronautique a institué, avec le concours du ministere de l'Air et de la commission d'aviation de l'Aéro-Club de France, un concours pour l'amélioration de la sécurité des groupes motopropulseurs d'aéronautique.

Les produits eu appareils susceptibles d'être présentés sont les suivants Carburants Isolés de nature diverses répondant aux conditions fixées au règlement du concours et pouvant être utilisés avec des carburateurs existants ou avec ceux qui seraient proposés

2° Dispositifs de carburation Isolés, étudiés pour offrir un fonctionnement satisfaisant avec des carburants du type défini par le règlement du concours 3° Ensembles carburants-carburateurs appropriés aux moteurs actuels

4" S'il s'en présente, ensembles carbursnt-carburateur-mot«ur étudiés spécialement en vue du problème posé 5° Accessoirement, tout dispositif de sécurité réellement efncace s'opposant aux retours de flammes et autres incidents dangereux, ou en supprimant les effets néfastes.

Le concours donnera lieu, non à un classement, mais à l'attribution aux produits ou appareils présentés, de primes pouvant aller de 20.000 à 200.000 fr. Le concours aura lieu en France il est ouvert aux Français, aux sociétés françaises et au matériel construit en France.

Les engagements pour ce concours devront être parvenus au comité avant le 30 octobre 1929, à 18 heures.

Les concurrents éventuels peuvent se procurer le règlement et les formules d'engagement au siège du Comité français de propagande aéçonautique, 23, avenue de Messine (VIII*).

M. HAMON REELU PRESIDENT DE L'AUTOMOBILE CLUB

DE PARIS

L'Automobile Club de Paris a tenu, samedi soir, à Trianon, une assemblée générale extraordinaire.

Après avoir donné des explications sur!, sa gestion et lecture du bilan de la société, M. Hamon donna sa démission de président du club.

A la fin de la séance, il fut réélu à l'unanimité. D'autre part, une commission des finances fut constituée. LES ATHLETES JUNIORS

DE LA S.A.M. ONT DISPUTE LEURS CRITERIUMS La Société athlétique de Montrouge a organisé hier à Saint-Mandé, avec le concours du Petit Journal, ses annuels critériums d'athlétisme réservés aux juniors de ce club. L'épreuve de la Première foulée » figurait également au programme.

Première foulée (anale) 1. Marty, en 3' 40" 2. Colllgnon, à 3 m.; 3. Buch, a 3 m.; 4. Lucas 5. Moreau.

Critérium Juniors, mètres (finale) 1. Menecler, en 7" 2/5 2. Volant 3. ûredt 4. Amdré.

300 mètres (finale) 1. Bonnard, en 39" 3/5 2. Menecler 3. R. Bourdin. t.000 mètres 1. Debruyae, en 2' W> 2. Troubas 3. Coudreau.

3.000 mètres 1. GautWer, en 2. Proust 3. Schultz 4. Hltche 5. Jarry 6. Gatté.

Une course au ralenti

à la montagne Sainte-Geneviève Montmartre fait école. Une course de côte au ralenti s'est déroulée dans la

Pinatel

rue de la Montagne-Sainte-Geneviève. C'est Perraut qui a gagné la catégorie des voitures. Celle des motos revint à Pinatel.

PELOTE BASQUE. Au Pronton de Paris. A main nue. Laverie et Caperan ont battu Suspereguy, Larralde et Gaudin par 30 points à 16. En match au grand chistera, Nardin, de Bousquet, Lious ont triomphé de Beerbeder Roederer et Fromont par points à

ATHLETISME. La traversée de SaintEtienne par relais de quatre oonrenrt t. A. S. Montterrandalse t. A. S. E. Lyonnalse, à 30 mètres 3. A. S. Montferrandaise (2) 4. C. A. Coquelicot 5. A. C. Ripa.gerien 6. A. S. Stéphanoise.

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LA VICTOIBB de SEXTARO à LONDRES (par les envoyés spéciaux

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Ee 0. A. Béfflais contre le C. A. S. G. Le aecret dn rythme respiratoire dana le crawl dernière formule L'EXPLOIT DU COMTE SE LAMBEBT EVOQUE A VINGT ANS DE DISTANCE SEKES DEVIENT ENTRAINEUR COSTASOVX S CI. »

roman inédit, par Robert Blendonné et tontes les actualités sportive* Le numéro 75 centimes

18, rne d'Enffhien, Paris (Xe).

l'Egypte prête à la nuit et du souvenir des aventures qu'ils avaient ensemble traversées ? Il 1 avait quittée sans protestation quand elle l'avait congédie, et néanmoins 11 avait encore failli parler la veille au soir, elle en était sûre. David n'était pas un homme changeant, elle se le répétait avec certitude. Il avait dans le caractère la stabilité de ses collines thébaines. Et elle *TaImait. Oui, certes, elle l'aimait. Cet amour, c'était pour elle la sécurité morale, l'ancre maltresse fixant le navire. Jamais David ne lui ferait défaut. Elle n'avait connu de sa vie un amour semblable. Si elle l'avait connu, peut-être eût-elle échappé au désastre de son mariage. Et cette pensée tempérait l'amertume de ses sentiments envers Marc. Pour la première fois, elle songeait que, dans la trahison de Marc, il y avait eu peut-être de sa faute à elle. Lamour, aujourd'hui. lui. ouvrait les yeux à cette vérité. Tout d'un coup, David fut près d'elle. Il était probablement arrivé sans brnit par la pelouse. En veston bleu, pantalon de flanelle blanche et souliers de tennis, il avait un air d'élégance extrême. II ôta son chapeau et la regarda de ses yeux graves.

Nous avons à causer, dit-n. Puis-je m'asseoir ?

Elle trouva bien sec un tel exorde. Pourquoi David ne la prenait-il pas dans ses bras, comme Il avait fait la veille ? Sans répondre, elle lui fit place à son côté sur le banc.

Vous ne savez absolument rien de mol, n'est-ce pas lui demanda-t-il, les yeux à terre.

Si, répliqua-t-elle. Je sais que vous êtes nn Barrasford et que votre frère fut tué à la guerre.

Cieonujuie BU Cirque Les fervents de la piste iront souvent au Cirque de Paris en cette fin d'année, qui aura été la dernière de la grande arène de l'avenue La Motte-Picquet. C'est en effet au mois de janvier que disparaitra le plus vaste de nos trois cirques stables parisiens pour faire place à des immeubles de rapport.

Il aura tout juste vécu trente années, ayant été construit en 1900 par M. Ehrlich qui, dentiste de profession, se fit directeur de cirque pour avoir épousé une demoiselle Nava, l'un des noms les plus connus du « voyage ».

Bien que l'époque fût assez mal choisie c'était 'alors la grande décadence de la piste le Cirque Métropole, futur Cirque de Paris, eut ses heures de succès. On y vit les Schumann, les Rancy et autres célébrités mondiales. On y vit encore, au début de les grands groupes de fauves de Wilhehn Hagenbeck, qui devait revenir chez nous trois ans plus tard sous le chapiteau.

Dans les années qui suivirent la. conclusion de la guerre, M. Rousseau nous y montra d'excellents numéros étrangers. Rappelons, au hasard des souvenirs, les fameux clowns danois Miche, les sisters Carré, les quatre-vingts lions de Schneier, etc.

Depuis trois ans, la principale attraction de la piste de la rive gauche était ef est encore l'incomparable duo comique Antonet-Beby. On peut dire que Beby l'homme qui fit rire Dranem aura été le dernier pilier du temple. De fait, c'est un solide pilier, notre extraordinaire auguste, avec sa large carrure d'ancien hercule à cheval.

N'est-ce pas, d'ailleurs, dans ses parodies d'athlètes -.jongleur ou boxeur que Beby, admirablement mis en relief par Antonet, a réalisé ses types les plus comiques ? L'autre soir, dans leur fameuse entrée des boxeurs, les deux grands clowns ont soulevé l'enthousiasme d'une salle pourtant difficile à dégeler. Ajoutons qu'ils se' sont adjoint un partenaire gigantesque qui, pendant quelques minutes, transforme le duo en trio, et non point au désavantage du jeu. C'était vraiment d'excellent cinéma. On eût juré presque Charlot et son acolyte à grosses mousta. ches. Mais j'en ai trop dit. L'écran nous a pris déjà quelques bons clowns. Qu'Antonet et Beby restent à la piste pour notre joie.

Maintenant, pourquoi disparaît le Cirque de Paris ?

Pour la même raison qui motiva la fin du Nouveau-Cirque: parce que les taxes actuelles, de par leur ridicule exagération, tueront peu à peu tous les cirques dont les directeurs ont le respect de leur public. Déjà le music-hall de variétés, à une ou deux exceptions près, ne fait plus guère ses frais le cirque roule sur la même pente. Si les errements actuels continuent d'exister, dans vingt ans nous n'aurons plus de dresseurs de chevaux en liberté ni d'écuyers d'école. Quant aux numéros de gymnastique et d'acrobatie, les amateurs savent bien que nous n'avons plus actuellement de « familles » comparables à ces merveilleux ensembles que constituaient les Scheffer, les Kremo, les Craggs, les Dinus, les Héras. et tout'simplement parce que les cachets de ces virtuoses, qui, à d'exceptionnelles qualités physiques, doivent joindre des années du plus rude entraînement, n'approchent point, de très loin, ceux de Maurice Chevalier. Je parlais cet été de ces taxes exorbitantes qui dépassent, y compris les droits d'auteurs musiciens, avec M. Sarrasani, le directeur du plus beau cirque européen. Mon interlocuteur me déclara tout net que c'était la principale raison qui l'empêchait de venir planter sa tente à Paris pendant la trêve estivale que consentent nos cirques stables.

Etant donné un prélèvement semblable, me dit-il, il est impossible de fournir un spectacle tel que le mien. J' 75.000 francs de frais quotidiens et, avec une salle comble, je n'ai pour moi que le tiers de la recette. En Allemagne, les taxes ne sont que d'environ 6 au total. Et voilà pourquoi, au Jieu de Sarrasani, nous avons eu la visite de son ersatz Gleich, qui n'a guère que 35.000 francs de frais par jour. Mais quelle différence de spectacle Des romanis passés au brou de noix en place des authentiques Sioux de Sarrasani, cinq éléphants contre vingtquatre, de grotesques défilés de mi-carême et trente pitoyables musiciens au lieu des cent excellents exécutants que dirige le maestro Cesare Cesso

M. Sarrasani, qui est un type curieux de directeur et qui voit grand, me demandait pourquoi nos municipalités, plutôt que d'écraser les cirques de taxes, ne subventionnaient pas, au contraire, ce spectacle éminemment populaire et éducateur de l'enfance, ainsi qu'il se pratique, paraît-il, en U. R. S. S. Je n'ai su que répondre.

Mais, en attendant la subvention, de grâce, que M. Lebureau commence par le dégrèvement 1 Henry Thétard. Autonomistes et socialistes devant les assises du Haut-Rhin Colmar, 20 octobre (dép. Petit Parisien.) Demain, lundi, sera appelé devant la cour d'assises du Haut-Rhin, Colmar, un procès mettant aux prises les autonomistes et les socialistes. Voici la genèse de l'affaire Lors du procès Benoit, l'auteur de l'attentat contre M. Fachot, M. Rossé, qui déposait comme témoin décharge, déclara notamment que les socialistes du Haut-Rhin avalent recueilli de l'argent en AJlemag-ne pour combattre M. Poincaré. En termes assez vifs, l'oegane socialiste du Haut-Rhin somma M. Rossé de faire la preuve de son affirmation. Celut-cl déposa alors une plainte contre le journal socialiste. M. Rossé a cité comme témoins s charge deux douzaines de témoins, parmi lesquels des députés et sénateurs, des journalistes, des écrivains alsaciens et allemands, et M. Hueber, maire de Strasbourg. Le géraat du Journal socialiste n'a pas cité de témoins;

Il releva la tête, surpris.

Fort bien. Mais j'ai autre chose à vous dire. Mon père et moi nous accordions assez mal depuis que j'ai quitté le service diplomatique je ne recevais de lui qu'une pension annuelle de cinq cents livres. Il en eût volontiers augmenté le chiffre, mais Il y mettait une condition que je refusais d'accepter. Cependant, quand tl mourra, comme je suis le seul fils qui lui reste, j'hériterai de lui la propriété familiale, tm revenu d'environ douze mille livres par an et le titre.

Elle ouvrit de grands yeux.

Quel titre ?

Vous m'avez dit savoir que J'étais un Barrasford ?

Eh bien ?

Eh bien 1 mon père étant lord Barrasford, Il s'ensuit que.

Mais alors, vous avez le titre d'Honorable ?

Evidemment, fit-il avec embarras. D'où vient que vous ne le portiez pas

Oh voyez-vous, cela ne se porte guère. C'est une de ces choses qui se mettent sur les adresses de lettres ou sur les factures, rien de plus. Et d'ail.leurs, quand on vit comme moi, c'est plutôt une gêne. Pourtant si je réalise mon intention d'aller m'établir en Angleterre-

Vous quitteriez l'Egypte t

Il hésita une minute avant de balbutier

Je le puis, si j'accepte la condition de mon père.

Et cette condition, me ijeralt-il permis de la connaître ?

Les yeux de Cradock ne quittaient pas le soL

LA CUISINE ET LA TABLE Savez-vous ce que c'est que la crème Montorgueil ?

Savez-vous ce que c'est les cassolettes à la Montargis? et les endives au Fleuron? et la sauce appelée « Laguipierre n, d'après le fameux maître queux qui, ayant suivi l'empereur en Russie, mourut à Wilna, pendant la terrible retraite de 1812 ?

Eh bien 1 je ne l'aurais pas su non plus si je n'étais l'orgueilleux propriétaire de trois cents livres de cuisine.

Et j'exagère. non pas en disant le nombre de volumes de ma bibliothèque de gourmet, mais en prétendant connaître les recettes de tous les mets susnommés. J'ai découvert, après des. recherches assez laborieuses, la manière infaillible de confectionner la sauce Laguipierre qui est un simple mélange prudemment dosé de beurre, de jus de citron et de glace de poisson (ou de volaille) que l'on présente avec une grande pièce de marée fraiche, cuite au court-bouillon ou à la vapeur.

Mais cette crème des environs des Halles (on sait que là se trouve, du moins, une rue Montorgueil, venant des Boulevards), mais ce « fleuron », caractérisant les endives de Bruxelles (célèbre spécialité, d'ailleurs, de la capitaie lv'.g?>. mai, ces cassolettes portant le nom d'un des plus jolis endroits des bords du Loiug, réputé pour ses papeteries (!), mais tous ces plats composant le diner de gala excellent et succulent sans aucun doute que le bon et héroïque roi Albert a offert à M. Doumergue. avec quoi étaient-ils faits?

Il y a gros à parier que, avant d'y goûter, ni les convoves ni le noble amphitryon lui-même n'en savaient plus que nous. Alors?

Alors à quoi sert le menu?

Les cassolettes, ainsi que l'on sait, sont de petits vases dont se servent les Orientaux pour brûler de l'encens. En supposant que l'on en avait, à cette occasion solennelle, rempli d'un fin velouté aux truffes et aux champignons, elles venaient, si c'étaient de vraies cassolettes, et peut-on supposer que l'on aurait osé en mettre des fausses sur une table royale! elles venaient, dis-je, plutôt de Constantinople ou de Tiflis que de Montargis, où l'on ne trouve guère beaucoup de truffes non plus.

Enfin aucun dictionnaire culinaire, aucun recueil de conseils de cordon oleu n'a pu me renseigner sur ce qu'au juste, un beau soir de fête et d'hospitalité nationale, notre populaire Président a pu dé. guster dans la glorieuse cité du bourgmestre Max, bien que tous les journaux aient publié les détails du brillant souper donné à cette occasion.

Et pourtant, avec quelle joie nous aurions consacré notre hebdomadaire articulet à pareil événement historique et gastronomique.

Hélas au nord des Ardennes comme au sud, on croit nécessaire de donner aux cartes des banquets, une apparence hermétique, qui rend à peu près superflue leur présence à côté des verres et des assiettes, à moins que l'on n'y place, simultanément, un volume d'Urbain Dubois ou mieux les œuvres complètes de Carême. et encore! Puisque ni les uns ni les autres n'ont suffi à déchiffrer le menu qui nous intéresse tant.

J'ai trouvé, par exemple, ce que c'est que la a bombe Richelieu », pièce de résistance du dessert. Je cite littéralement: <t Un moule chemisé à la glace rhum; l'intérieur garni d'une composition café^ et grains de café après démoulage P. Avec stupéfaction on se demande ce que le cardinal de Richelieu vient faire dans cette composition, où le moka joue un rôle prépondérant, ce produit qui ne fut importé en France que plusieurs années après la mort du conseiller de Louis XIII. à moins qu'il ne s'agisse du maréchal de la Régence, de certain ministre de Louis XVIII, ou, simplement, du fameux établissement, e-i face de la rue Drouot. ce qui, du reste, n'expliquerait pas plus la rencontre d'une crème glacée et de'grains de café au naturel, que le souvenir de l'ennemi de Cinq-Mars. Combien il^serait plus simple et plus joli d'appeler les choses par leur nom glace parfumée aux grains de café ou, plus dépouillé glace aux grains de moka, Et dire qu'il a quelques années on avait chargé un comité de spécialistes de rendre plus compréhensibles et de simplifier les titres des mets de notre hautecuisine. En attendant, l'inutilité des feuilles de bristol, où sont innscrits successivement la crème'd'Asnières, le turbot à la Courbevoie, la poularde faubourg SaintAntoine et la coupe Mistinguette nous semble manifeste, à moins que l'on n'y attache une importance décorative, que trop souvent ces bouts de carton n'ont point, surtout, depuis la disparition du généreux Willette qui illustra, gratuitement, des dizaines de programmes dinatoires, cependant que pour le remercier, on oubliât le plus souvent, non seulement de l'inviter au festin, mais même de lui envoyer la plus humble carte de visite. V. Fort-de-France

base de ravitaillement pour avions New-York-B uenos-A ires

Le 17 septembre, jour de la nouvelle éruption du volcan de la montagne Pelée, amerrissait en rade de Fort-deFrance l'hydravion Montevideo, de la Nirba Line.

Cet avion effectuait un voyage d'étude* dans le but de préparer la nouvelle ligne aéro-postale New-York Buenos-Aires par les Antilles.

Il est possible que Fort-de-France, si les organisateurs se trouvent aidés par les pouvoirs publics, devienne une escale de la ligne e serve de. base de ravitaillement aux hydravion.

de suis le dernier héritier du titre, lâcha-t-it précipitamment C'est pour cela que, depuis des années, mon père me presse de me marier. J'ai toujours refusé. jusqu'à présent.

Elle sourit et son visage était d'une sereine beauté, bien que dans -ses prunelles sautillât une flamme de malice. C'est donc qu'à présent vous êtes décidé à vous marier ? demanda-t-elle. Il ne répondit pas. blais, relevant la tête, il la regarda passionnément, peureusement. Elle soutint son regard sans mot dire. Il l'entoura de ses bras et, dans un petit souple, elle lui rendit son baiser.

Pourquoi, fit-elle, pourquoi n'avoir pas commencé par là ?

Parce que, répondlt-11 un peu confus, j'avais d'abord à vous renseigner sur mon compte.

Et vous ignorez tout de mol Je vous ai que m'importe le reste ?

Se rapprochant de lui, joue contre Joue

Moi aussi, je vous al, dit-elle, et cela me suffit. J'avals envie du voue secouer. David, pendant que vous restiez là, tranquille, à perdre votre temps. Demander sa main à une femme en lui parlant d'héritier futur, c'est ce que j'appelle mettre la charme avant les bœufs. Supposez que J'eusse dit non. Jeanne 1

Un tel silence tomba sur le refuge entre les pins que, de tous les côtés à la fois, les petits lézards aux yeux ronds se mirent audacieusement & courir sur les pierres.

FIN

TluotrcnoiT ou Loin» LABAT


LES COU RSES

La victoire de Motrico

dans le prix du Comeil Municipal Le sport ne pouvait qu'être intéressant, bien que d'ordre moins relevé qu'au jour inoubliable du Prix de l'Arc de Triomphe. Nous avons vu, tout d'abord, Château Bouucaut se réhabiliter de sa défaite du Grand Critérium, en battant de loin Slipper dans le Prix de la Forêt. Celui-ci devra faire des progrès «'il veut gagner le Cambridgeshire. où Il aura, c'est vrai, l'auxiliaire, point négligeable, de Vatout.

Puis ce fut la grande épreuve, le Prix du Consell Municipal, qui a un peu perdu de son lustre d'avant guerre, mais eonserve tout de même de beaux restes. MoMco, redevenu, avec le terrain lourd, le Motrico de l'an dernier. y surclassa tout le monde, y compris Le Châtelet, qui n'a pu poursuivre l'effort commencé a l'entrée de la ligne droite, effort qui parut un instant devoir être couronné de succès. Les pouliches Iperne et Rollybuchy prirent les places dans l'ordre.

Conclusion Motrico est toujours un excellent cheval qui a enfin trouvé son jour, après bien des courses malheureuses, en enlevant l'épreuve où il avait déjà failli triompher l'an dernier. Par cnntre, la génération de trois ans a donné une preuve de plus de sa médiocrité certaine.

La victoire du fils de Radamès a rapporté 292.000 francs à M. Max de Rivaud. C'est un beau succès dont le sympathique propriétaire est redevable, pour une bonne part., à l'habile Maurice d'Okhuysen et à Fruhinshoitz, qui a monté hier en jockey complet, évitant les bousculades sans perdre de terrain et venant, au moment précis, décrocher la timbale.

Hier à Longchamp. Les résultats PRIX DES RESERVOIRS

15.000 francs, 1.400 mètres

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Mixte. 20.000 francs, 1.850 mètres 1. Sëlkirk (G. Durorez) 31 50 à Mme J. vasseur 12 50 2. Foldy (F. Keogh).P P 10 3. Caderousse (C. Herbert) 4. Chow (A. Rabbe). Non placés Pimenton (E. Leroux) Danseur de Corde (C.-H. Semblât) Prince Noir (F. RochetU). Courte tête, 2 long., 1 long.

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PRIX DU CONSEIL MUNICIPAL

francs, 2.400 mètres

1. Motrico (M. Fruhinsholtz) 40 » au vicomte Max de Rivaud P 16 » 2. Ygerne (G. Vatard) P 16 » J. ROHybuchy (G. Duforez) .P il no 4. Ergoteur (C.-H. semblai). Non placés Dean Swift (C. Bouillon) Bienfait (W. Sibbritt) Rapace (R. Brethès) Marot (G. Bartholomew) Le Châtelet (F. Hervé) Le Parquet (C. Bouillon) Mer Egée (A. Ftabbe) Florio (T. Turner) Cablre (G. Garner) Queskella (J. Rosso) Take tt Easy (J. Jennlngs) Carpeaux (F. Rochettl); Bara (D. Torteroloi Quillan (L. Tod-e) Ka Ou Tcha (J. Cornet) Ltna IX (A. Dupull). Distances 3 long., 8 long., 3 long. PRIX DE LA FAISANDERIE

25.000 francs, 2.100 mètres

1. Sachet (E. Chancelier) G 10 il M. P. Moulines.? 7 50 t. Léonida3 (F. Keoyh) p 17 3. Cornwav (W. Sibbritt) 4. Le Sphinx (F. Hervé). Non placés Mondovi (0. Garner) Castel Sardo (G. Vatard) Tagore (F. Rovela). 1., 2 1.

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Handicap. 30.000 francs, 4.000 mètres 1. Moche (F. Rochetti) G ti 50 il M. Yves Perdoux 21 50 2. Slbérlck (A. Reinette) 23 50 3. Bannerole (W. Sibbrttt) 4. Stabo (R. Kaiser). Non placés Golo (J. Rosso) Chasselas (0. Vatard) Badari (L. Boucher). Distances 2 long. 1 long., 3 long. Aujourd'hui à Saint-Cloud, à 13 h. 45 MONTES ET PARTANTS PROBABLES

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I Argos *50 (fl. Brethès) Astersy 50 (H. Slgnoret).

Prix saint-Germain, gentlemen-riders, fr., 2.600 m. Sapor 72 (M. de Brissac) Mimizan 69% «M. de Chaudenay); Raz de Marée 72 (Ni. Thomas-Moret); Le Canderquet 69 (M. de la F'orest); Le Loupiot 60% (.NI. d'Ideville); Master Quack 67% (M. Barbier); Kilrare 67% (M. Durand); Rogistan G7% (M. de Nexon); Orontë 67% (M. Car.pentier)- Sans Peur VII 67% (M. de Saintdu Monde 67% (M. Grandclément). Douteux Grimoueholl 69 (X.).

Prix de Grigny, Il vendre aux enchères, 7.500 fr., 2.400 m. Abriôs (R. Trémeaii); Vent d'Est 55 (R. Tondu); Ato SB (M. Denton); Valdorne 55 (L. Toefie); Daggaroun 55 (M. Mac Gee); Noisette II 53% (A. Rabbe!; La Seynerie 53% (F. Hervé'; Liberté (G. Augé); Tonka»53% (G. Duforez); Reine des Ttreurs (E. Goldin); Enjoteuse 56% (A. Français); Repeater 47% (A. Français); Sylphide 50% (D. Qulho); Licinia (A. Dupult); Beau Page 49 (T. Turner); Fric 47% (C. Commoy); La Furia 47% (A. Palmer).

Prix Masslne, 25.000 fr., 2.000 m. ROI des Enfers 62 (E. Chancelier); Le Paillon 6j3% (M. Mac Gee); Le Simoun II 57 (G. Duforez); Cocyte 57 (G. Garner); stick (J. Rosso); Gold Tip 55% (L. Toche); Dominator 55% (R. Tondu); Pllicar 55% (J. Frigoul) Gratitude 55 (T, Brooks); Illico 55 (C.-H. Semblât); Kcenigsmark Il 53 (F. Hervé); Rustic 53 (E. Goldin); Céline (A. Dupuit); Starry 51% (M. Denton). Prix de Blingel, handicap, 12.500 fr., 1.600 mètres. lfeeting 60 (J. Rosso); Vive la Joie 53 (X.); Valeur Or (C.-H. Semblat); Aragon 51 (G. Fabbretti); Hamelet Il 50 (E. Goldin) La Biche III 50 (C. Herbert^ Coco Chéri (F. Rochetti); Stone Broke (G. Duforez); Mécano 48 (A. Dupult); Barneur 47% (A. Palmer); Betty 47% (R Kaiser); Teetotaler 47 (T. Turner); Houang si 47 (E. Boissay); La Riviera 46 (M. Bégulristaln); Tornado 46 (X.); Volga Il 46 (H. Slgnoret) Rodas 45 (H. Signoreti; Mayno 45 (C. Jennings); Négron 45 (A. Reinette); Repeater 44 (A. Français); Madame Teddy 44 (R. Vincent); Raymond 44 (M. Leroy); Hat Lo 43 (A. Chéret); Eltrella II 43 (W. Anderson); Isturits 42 (A.-F. Robin); Espagnolita 40 (L. Roué); Rasière 40 (T. Lechley).

Douteux Controverse 51 (X.). « Prix Faucheur, 15.000 fr., 1.700 m. Soupeur (J. Rosso); Issia 53% (F. Sampson); Saint Amour 53% (D. 'Torterolo)); Paragraphe 53% (J. Frlgoul); Le Chérlflen (R. Brethès); Kildare 53% (E. Chancelier); Trie 53% (T. Turner); Menés II 53% (A. Picchlrilli); Pomereu (F. Rochetti); Médaille 2 (A. nabbe); Urgach 5a (C.-H. Semblât); Quelfonds 52 (M. Bonaventure); Oiseuse 52 (R. Boug-erolles) Famine 52 (F. Williams); Rosebelle 52 (G. Vatard); Gabrlelle II 52 (F. George).

Dottteax Montréal 56 (X.).

NOS PRONOSTICS

Prix des Hureaux Pierrepont, Astersy. Prix Saint-Germain Le Canderquet, Ro8-istan.

Prix de Grigny Abriès, Reine des Tireurs. Prix Mâssine Stick, Illico.

Prix de Blingel Meeting, Hamelet II. Prix Faucheur Montréal, S'oupeur.

LA SUPPRESSION

DES PASSAGES A NIVEAU > On poursuit actuellement les travaux en vue de la suppression des passages Il 1 niveau de l'avenue Jean-Jaurès et de la rue d'Hautpoul,

Quand peut-on espérer voir disparaître ces premiers passages ? Répondant sur ce sujet à une question posée par M. Gaston Pinot, conseiller municipal, le préfet de la Seine explique que les travaux de suppression du passage à niveau de l'avenue Jean-Jaurès comprennent dans leur première phase la construction d'un pont charretier sur la route nationale I n° 3.

En vue de ne pas interrompre la circulation, le pont est exécuté en deux parties comprenant chacune un trottoir et une demi-chaussée. La première partie sera, sauf imprévu, mise en service au printemps de 1930 et la seconde partie vers la fin 'de la même année. Quant Il la suppression proprement dite du passage à niveau existant, elle ne pourra devenir effective qu'après l'exécution des travaux très importants de voie ferrée nécessaires tant pour le passage sous le pont du nouvel embranchement desservaut la gare Paris-Bestiaux que pour la transformation de l'aménagement de cette gare. On peut escompter que cette suppression deviendra réalisable dans le courant de 1932.

En ce qui concerne la suppression du passage à niveau de la rue d'Hautpoul, elle pourra être considérée comme réalisée dès que les véhicules auront la possibilité d'emprunter la déviation de la rue d'Hautpoul dont la construction est, à l'heure actuelle, en vole d'achèvement; l'ouverture à la circulation de cette déviation est escomptée pour la fln de la présente année.

Les travaux qui resteront à exécuter. à ce moment n'intéresseront plus que l'emprise du chemin de fer et ne gêneront en rien la circulation; toutefois, c'est seulement après leur achèvement, soit fin 1930, qu'on pourra construire la passerelle pour piétons projetée à l'emplacement du passage à niveau supprimé.

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L'eau des piscines

sera renouvelée chaque soir Un système de filtrage continu at à l'étude

Nous avons signalé l'émotion suscitée par le rapport de MM. Neveu et Bordas sur l'hygiène des piscines. L'eau polluée de ces bassins de natation serait, en a-t-on conclu, la cause des ophtalmies, otites et angines dont nombre de baigneurs ont été affligés et l'on a surtout incriminé les établissements municipaux.

Or il'convient de remarquer que le note de MM. Bordas et Neveu n'indique pas dans quelles- piscines ont été effectués les prélèvements qui ont soulevé de légitimée inquiétudes. Il existe, en eûet, à Paris, en dehors des établissements municipaux, dix piscines privées sur lesquelles s'exerce d'ailleurs le contrôle de la préfecture de police. C'est dire que si des améliorations sont nécessaires dans leur fonctionnement, M. Chiappe saura les imposer.

En ce qul concerne les piscines municipales, de sérieuses mesures ont été prises pour en assurer la bonne hygiène.

Au moment où a été décidée la construotion d'un nouveau réseau d'établissements balnéaires, la Ville de Paris ne possédait, en dehors de la piscine Rouvet, à ciel ouvert, et qui ne fonctionnait que l'été, que deux piscines: avenue Ledru-Rollin et place Hébert, où l'eau ne pouvait être renouvelée suffisamment et où les baigneurs n'étaient pas astreints à passer obligatoirement aux douches de propreté avec savonnage avant de pénétrer dans le bassin. Les piscines LedruRollin et Rouvet ont été démolies et sur leur emplacement des piscines modernes sont en construction.

Le nouveau programme a permis de mettre en chantier des établissements conçus suivant une formule entièrement différente et grâce à laquelle les baigneurs, avant de pénétrer dans le hall da la piscine, sont nécessairement amenés, par la disposition des lieux, dans une salle de propreté pourvue d'un nombre suffisant de pommes de douches et de édiluves dont ils doivent obligatoirement se servir avant d'accéder au bassin.

La piscine de la Butte-aux-Cailles, qui a été inaugurée en mai,, 1924 et a été la première mise en exploitation sur ce modèle, comporte un bassta d'une contenance de 700 mètres cubes elle est alimentée par uC puits artésien dont le débit quotidien de 1.600 mètres cubes d'eau bactériologiqueimeint pure, permet le renouvellement complet du bassin chaque soir après vidage et nettoyage, en dehors d'un renouvellement contrau dans la journée.

Le débit du puits, qui est resté à peu près constant pendant une vingtaine d'années, ayant baissé fortuitement au coure 'de cet été, le cmiseil municipal a voté les fonds nécessaires au désensablement du puits.

Les piscines Blomet,' Rouvet, Ledn» Rollin, qui sont en construction, disjjiî?; seront également, suivant les mesures qui ont été prises, d'une quantité d'eau artésienne ou Hltrée permettant le renouvellement chaque soir, après vidage de la totalité du bassin, en dehors d'un certain renouvellement journalier, et les mêmes disposition y seront appliquées pour le passage des baigneurs déshabillés aux salles de propreté avant le bain. Seule, l'ancienne piscine Hébert n'a pu bénéficier de l'intégralité de ce programme, par suite de l'exiguïté du terrain. Il a été possible cependant de l'aménager pour que le public ne puisse accéder au bassin sans y être passé par une salle de propreté largement pourvue de pommes de douches.

Enfin, pour la nouvelle pisoine des Amiraux, qui ouvrira prochaïneme-nt, elle sera pourvue d'un système de filtrage continu sur quartz avec clarification préalable par l'emploi du sulfate d'alumine et stérilisation au chMre. Si les résultats obtenus dans cette piscine donnent, à l'expérience, toutes les garanties satisfaisantes, il en sera fait application à la pisci-ae Hébert. L'administration procède en co moment aux études nécessaires à cette transformation.

POUR LA MISE A MORT RAPIDE DU BÉTAIL

La Ligue pour la défense des animaux vient de présenter aux abattoirs de Vaugirard un nouvel appareil destiné la mise à mort rapide et sans souffrance du bétail. L'expérience a donné d'excellents résultats et fait honneur Il la L. D. A. et à sa dévouée prési- dente, Mme Paul Simon.

COMMUNICATIONS DIVERSES Les anciens combattants de la Vole de o,60 (anciens des 68° et régiments d'ar- 1 tillerie Il pied), désireux de se retrouver et de fonder uoe amicale régimentaire, sont i priés d'écrire Il M. Charles Hue, 41, rue des Gravllllers, Paris (III«).

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FAITS DIVERS Un faux inspecteur de police Le représentant de commerce Marcel Geoffroy, trente-deux ans, demeurant 47. rue de Cléry, se trouvait l'autre soir dans un établissement du passage Lattouil«. Soudain, Il appela le dnasseur de la maison et lui ordonna de lui montrer ses papier d'tdentlté. Comme le jeune nomme lui demandati une explication, Geoffroy lui répondit qu'il était Inspecteur de la police judlclatre et, sortant un revolver de sa poche, le menaça!

Des agents furent mandés et le représentant fut bientôt confondu. Il a été envoyé au dépôt.

Le Don Juan des dancings

Sur mandat de M. Barthelomy, juge d'Instruction, l'inspecteur Oallory, du commissariat du quartier Saint-Gervals, a appréhendé le danseur mondain Pterre-Réuiond André, habitant 50, rue du Roi-de-Sicile, qui, 11 y a quelques jours, avait déjà été convoqué au commissariat dans les circonstances que nous avons indiquées. De nouvelles plainte» .émajaant des parents de deux jeunes dactylos '($CH avait détournées du droit chemin ont provoqué cette arrestation.

Manifestation de sympathie

Les gardiens dv IX- arrondissement (lettre A) ont offert un souvenir 0 leurs camarades MM. Supersac et Beignet nommés brigadiers l'un au Il-, l'autre au XVI-.

Une quête au profit de l'O. M. et de la Maison de santé des gardiens de la paix a produit 210 francs.

Le* accidents de la rue

A la station du Nord-Sud Porte-dela-Chapelle », Mme Madeleine Lefèvre, demeurant à Stains, tombe d'une wagon. La rtboislère.

Rue du Poteau, un cocher, M. Emile Defert, soixante-cinq ans, demeurant à Saint-Ouen, tombe de son siège. Bichat. A la suite d'une collision survenue entre deux autos, rue de Malstre, Mme Field, habitant 26, rue Jules-Métivier, est légèrement blessée.

Cours de Vincennes. un tramway renverse Mlles Germaine Avlgnon, vingt-huit ans, rue Edouard-Vaillant, 57, MontreuH, et Almée Larounine, vingt-deux ans, 17, avenue des Gobelins. La seconde est admise à Saint-An'.oine.

Entre Espagnols

Depuis quelque temps, le journalier espagnol Pedro Rodrtguez, trente-Lait ans, demeurant 32, rue La Fontaine, soupçonnait son compatriote et voisin Florencio Hernandez, quarante et un ans, même adresse, de poursuivre de ses assiduités sa femme. L'autre soir, alors que cette dernière allait effectuer des courses dans le quartier, Hernandez lui emboîta le pas et, avenue de SatnW3uen, voulut l'embrasser. Alors que la femme se débattait le mari survint et reprocha sa conduite Il son compatriote. Une discussion s'ensuivit, mais Rodrlguez, au comble de la fureur porta Il son antagoniste deux coups de couteau dans le nentre. Le blessé fut transporté Il l'hôpital Bichat où il fut admis dans un état grave. Le meurtrier, arrêté peu après par les Ins- pecteurs Clément et Tabaraud, a été Interrogé par M. Hottée, commissaire de police et envoyé au dépôt.

Au cours d'une cérémonie, place JeanJauiTès, à Montreuil-sous-Bois, le commandant Vanginot, inspecteur des sapeurs-pompiers de la Seine, a remis hier après-midi la croix de la Légion d'honneur au capitaine Têtard at plusieurs récompenses a des sapeurs-pompiers. Un vin d'honneur a clôturé cette réunion.

Dans sa derniète séance, le conseH municipal de Courbevoie a, sur la proposltion de M. Breuil, maire adjoint, adopté le vœu que le Parlement institue pour le 1" janvier prochain la retraite des combattants et adopte le projet présenté par la Confédération nationale des A. C.

Querelle entre -Arabes, rue de Savies. Mohamed Ha«tei*boch, quarante-sept ans, 3, dite rue; blesse morteltement d'un coup de couteau au cœur Monamed Durbon, trentequatre ans, 15, rue Riquet. Mort Instantanée. Le meurtrier est au dépôt.

A la suite de chagrins intimes, M. Marcel Poron, vingt-trois ans, avenue des Bath gnolles, A Saint-Ouen, a tenté de se tuer en se tirant un coup de revolver dans la région du cœur. Il a été transporté dans un état grave à l'hôpital Bichat.

Quai Natlonal, Il Puteaux, un tramway de la ligne 75 a renversé Mme Koudjan, domiciliée 195, rue Daumesrail, Il Asnières. Grièvement blessée, elle a été transportée à l'hôpital de BoWogne.

M. Boutlneau. cinquante ans, chauffeur de taxi, domicilié 19, rue Pierre-Curie, Il Puteaux, s'affaisse rue Singer et meurt peu après.

Une ronde a été effectuée, l'autre nuit, dans le XVII arrondissement; 100 personnes ont été int«**tellées et 16 arrêtées pour divers motirs.

Profltar le l'absence de Mme Portet. actuellement' 4h YiHeglatuTe, des cambrioleurs se sont 'ntroduits dans son appartement, 61, faubourg Saint-Honoré. Après avoir forcé la porte d'entrée, les malfaiteurs ont visité toutes les pièces et fait main basse sur un butin dont on ignore l'importance.

Pour les mutilés de l'oreille L'Association de, 'irds de guerre et mutilés de l'oreille, qui existe en France depuis quelques années, nous prie d'annoncer qu'elle publie une revue trimes1 trielle qui, envoyée gratuitement a des'milliers de sourds Il y a 17.000 sourds de guerre constitue entre eux un lien fort précieux. Elle leur expose les questions relatives aux emplois réservés et aux barèmes d'Invalidité, ainsi que les diverses méthodes permettant actuellement de remé(lier aux effets de la surdité.

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SALONS ET EXPOSITIONS Chez Armand Drouant, la naïveté de Mme Juliette Juvin se trouve moins dans Ses fleurs et ses intérieurs que dans sa conviction de nous faire croire en sa vision enfantine. L'imagerie de ce genre semble être appelée à remplacer bientôt complètei».ent les travaux à l'aiguille des générations précédentes. Chez Dru, au centre d'une aimable série d'aquarelles d'Asselin, de Thomsen et de Mme Fay., moreau, figurent deux exceptionnelles esquisses à la couleur à eau du délicat Laprade. Le paysagiste Vives Apy fait honneur à la galerie Marcel-Bernheim avec une suite de vues méridionale pleines de mesure et d'une juste observation. Si M. Marc Sterling n'avait pas vu et revu les oeuvres de Raoul Dufy, de Le Fauconnier et de Braque, il aurait probablement peint de tout autres panneaux que ceux qu'il nous montre à 1- galerie Jack, où Barthe occupe une seconde salle avec des impressions molles, monotones de tonalité, mais sensibles. Enfin, on ne peut que se joindre à l'appel posthume de M. Luc-Olivier Merson quJ nous engage à visiter, chez Marguerite-Henry, la rétrospective de croquis laissés par Arthur-Edmond Guillez, né à Valenciennes en 1885, mort pour la France en 1917. D'ailleurs cette exposition de dessinateurs du xix* siècle se rencontre avec celle où, chez Simonson, se trouvent réunis les maîtres du crayon d'autrefois, de l'époque des enlumineurs à Henri Monnier. Je signale, en outre, dans les Collections des sculpteurs es peintres nouveaux de la N. R. F., deux brochures, venant de paraître, sur le statuaire d'origine polonaise Jacques Lipchitz et le coloriste d'origine tchécoslovaque Coubine. Vanderp yl.

FÊTES ET RÉUNIONS Réunis il la salle Wajyam sur l'Initiative de la Confédération nationale des anciens combattants et victimes de la guerre, 8.000 anciens combattants ont entendu divers orateurs Henri Chatenet Edmond Bloch, Maurice de Barrai, Rivollen et Vincon.

Ils ont adopté des ordres du Jour demandant que la mise en vigueur de la loi sur les assurances sociales ne préjudicie pas à la retraite mutuelle des anciens combattants qu'il soit sursis il toute mesure d'pxpulsion contre les commerçants ou locataires anciens combattants; que le Parlement s'inspire de la sécurité du pays dans l'œuvre de p»Lx entreprtse par les accords de Londres e.nfln, que les associations d'anciens combattants s'unissent pour soutenir la proposition de loi déposée par les dépntés Cami1le Planche et Henri Haye sor la retraite d'Etat du combattant.

La distribution des récompenses aux membres de la société des Ambulanciers sauveteurs a eu lieu Mer après-midi, au gymnase municipal d'Asnières, sous la présidence de M. Billiet, maire d'Asnlères, qu'assistaient l'amiral Robert, M. Blaque- Belair, député, le colonel Durmeyer; MM. Pierre Michaux et Roche, conseillers géné- raux, et conseil municipal de la localité. Les veuves de guerre remariéea affi- liées à la Fédération nationale se sont réunies rue des Minimes, sous la présidence de M. Sratien, député. Mme Doumet, présidente du groupement de la Seine, a exposé il ses campagnes les raisons pour lesquelles la fédération a été créée et réclamé les avantages de la loi du 31 mars M. Gueux, secrétaire général, a exposé les démarches faites ce sujet. MM. Gratien et Besset, députés de la Seine, ont ensuite exposé l'état des travaux parlementaires concernant les veuves de guerre remariées.

La cinquième fête de bienfaisance organisée par le Soutien fraternel des P. T. T., au bénéfice des veuves, orpheltns, vieillards et Incurables de la société, a eu lieu à la mairie du X' arrondissement. De nombreux artistes des théâtres parisiens prêtaient leur concours a cette matinée, qui a obtenu le plus vit succès.

Le conseil de la Chambre de commerce internationale vient de se réunir il Paris, sous la présidence de son nouveau président, M. Georges Theunis. Poursuivant l'etfort engagé a son congrès d'Amsterdam la chambre Internationale a décidé d'examiner la question de l'amélioration de la structure économique européenne.

LA BERGÈRE DES ENFANTS

DU CHER

Les Enfants du Cher ont donné à la salle d'Horticulture une matinée dansante au profit de leur caisse de secours. Au cours de cette fête, M. Neuilly, président de la société, a présente à ses compatriotes la bergère élue pour l'année 1929-1930, Mlle e Raymonde Douet. originaire

d'Ourouer-lès-Bourdelins, employée à la préfecture de la Seine. 1

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Les "Chevaliers de la mort" sont aux mains de la police Nous avons relaté dans quelles circonstances deux Inspecteurs du commis-

De .gauche à droite Paquet, Placet et Laurent

sariat de Vanves avaient arrêté récemment quelques jeunes chenapans spécialistes du vol d'autos et ne dédaignant pas de s'essayer parfois au cambriolage. On savait, toutefois, que d'autres « Chevaliers de la mort c'est le nom qu'avaient pris ces malandrins étaient encore en liberté. Ds ne devaient, toutefois, pas tarder à se faire prendre. Un employé de chemin de fer, M. Jules Houllier, vingt-sept ans, 126, avenue Marguerite-Renaudin, à Vanves, balayait, pendant la nuit, le passage souterrain de la gare, quand il fut attaqué par quatre individus qui, sans raison, lui martelèrent le visage à coups de poing et le laissèrent pour mort sur le carreau.

Quelques heures plus tard, les inspecteurs, MM. Guériîlot et Giraud, mettaient la main au collet des auteurs de cette sauvage agression et permettaient de coffrer ainsi la bande entière. Les quatre mauvais garçons se nomment Eugène Placet, dix-neuf ans, plombier, rue de la Tour; Louis Laurent, diz.sept ans, tourneur, 90, rue d'Arcueil; Georges Duplat, vingt-cinq ans, déménageur, H bis, rue de Chevreuse, et Gustave Paquet, dix-neuf ans, 26, rue Danicourt, tous quatre à Malakoff. Ils ont été envoyés au dépôt. L'état de leur victime, quoique grave, ne met pas ses jours en danger.

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tn comité s'est constitué, dans le XIV* arrondissement, pour aller, le il novembre, déposer une couronne la mairie de l'arrondissement en hommage aux morts de la Grande Guerre. Le même geste sera fait ensuite, au cimetière Montparnasse au monument des morts pour la patrie et sur la tombe du général Mansrin.

La correspondance et les adhésions sont reçues chez M. Marcel Quentin, 12, avenue (l'Orléans, Paris X1V«.

Chez les douaniers parisiens Les douaniers de Paris, réunis hier en assemblée générale 5, rue de Poitiers, ont protesté l'onwe du relèvement des traitements présentement envllagré en taveur des petits personnels, ils réclament l'application de la loi du 30 avril qui a ordonné la revalorisation des traitements en fonction du mouvement général des prix. Enfln, ils réclament la fixation du traitement minimum des catégories les moins avantagées sur la base de 1.800 francs or et en fonction des indices économiques. SI VOTRE DIGESTION VOUS INQUIÈTE

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COURRIER D ES THEATRES

Théatm des ARTS. Magie, pièce en deux parties et six tableaux de MM. Chavannes et Léon Chancerel.

Tel Lucien de Rubempré (mais hélas I nous sommes loin de Balzac!), le jeune Valençay déborde d'ambitions et se plaint à ses amis de ne pouvoir les satisfaire. L'un d'eux, Savignac, qui représente le bluff, l'introduit dans le monde, où il ne réussit guère d'abord, mais lui fait faire la connaissance d'un certain Jobson qui, l'ayant bien tâté, l'emploie à servir de vastes projets. Cette protection intéressée est passante, car Valençay est bientôt directeur d'un journal, puis député, puis ministre. Jobson dévoile alors ses intentions sataniques: dans la situation à laquelle il est parvenu. Valençay peut enlever, par son éloquence, la ratification gouvernementale d'une immense affaire financière avantageuse pour ceux qui l'ont préparée, mais funeste aux intérêts français.

Valençay, que Jobson avait jeté dans les filets d'une intrigante, complice de ce financier suspect, chargée d'abolir sa conscience, se révolte, à la fin,` et, plutôt que de mal agir, donne sa démission et se retire de la vie publique. C'est maintenant, dit-il, que je suis libre

Cette histoire, pas toujours très claire, est contée en six tableaux assez pâles, et dont les bonnes intentions ne ressortent pas beaucoup, en effet. Il serait inutile de s'appesantir sur ces scènes dialoguées qui ne sauraient constituer une pièce.

Pour se donner un air plus méphistophéliqtre, M. Pitoëff a cru bon de prendre une voix de gorge singulière. M. Henry Vermeil se démène vaillamment dans le vide c'est le cas des autres interprètes, masculins et féminins. Pattl Ginisty. Théâtre national populaire. Bérodiade. Le Théâtre Populaire a repris la série de ses spectacles lyriques au Trocadéro. Ainsi s'affirme une entreprise artistique sous la direction de MM. Gémier et Fourticr, s'efforce, en divulguant les belles j oeuvres du répertoire, de développer et d'affiner le goût du grand public. La réouverture a eu lieu hier avec Hérodiade. Il ne semble pas que, depuis la mort de Massenet (1912), le nombre de ses fidèles admirateurs ait diminué. Il semble même que, en dépit de ses détracteurs, il ait augmenté en manière de réaction contre certaine école exotique de barbaries acoustiques et d'obscurités agressives dont le crédit s'épuise à la fois que s'effritent lés formules. C'est que, pour Massenet, l'objet de la musique lyrique n'était point d'épater le mélophile, mais de communiquer au coeur de la foule sensible le charme harmonieux et dosé de l'expression sentimentale.

Certes. quelques exubérances de clinquant, à défau1 de puissance réelle, déparent cette partition qui ne compte pas parmi les meilleures de l'auteur de Manon, mais telles nages comme la caressante «Vision fugitive » la fête du temple, ont conservé leur séduction harmonieuse et leur tendre suavité.

Un louable effort de mise en scène a réussi à présenter dignement le célèbre ouvrage, et si les possibilités du plateau ne favorisent guère les décorations, du moins les auditeurs bénéficient-ils de la rapidité des entractes. Musicalement, ce fut mieux qu'honorable, grâce au concours des artistes de l'Opéra, généreusement délégués par M. Rouché, de gracieuses ballerines et d'un orchestre sonore conduit avec soin par M. Grovlez. Aussi l'affluence recueillie qui se pressait dans l'immense vaisseau prodigua-t-clle ses ovations chaleureuses à Mmes Marillet (Salomé), Caro, Earthé, à MM. Duclos (Hérode au souffle généreux), Morini (prophète brillant), Bordori (ample astrologue), Cambon, et aux chœurs vigoureusement démonstratifs. Ch. Tenrot,

Trançais, 8 h. la Nuit d'auberge, le Feu qui reprend mal, la Chienne du roi, Opéra-Comique, S h., la Toâca, Cavallerla rustlcana.

Odéon, 8 il. 30, l'Avare, l'Ecole des mères. Gaité-Lyritrue, 8 h. 30, Monsieur Beaucalre. Trianon-Lyriqne, 8 h. 30, la Belle Hélène. Châtelet, 8 30, le Tour du monde en 80 jours. Variétés, 8 h. 30, Topaze.

Porte-Saint-Martin, 8 h. 15, le Dernier Tzar. Théâtre de Paris, 8 h. 45, Marins.

Gymnase, S il- ;i0, Mélo.

8arali-B., 8 h. 30, Ces dames aux chap. verts. Marigny, relâche.

Mogador, 8 h. 30, HalleiuIJu.

Ambigu, 8 n. Olive.

Renaissance, 9 b., l'Amant le Mme Vidai. Pigalle, 8 n. t5, Histoires de France. PalaiS-Royal, 8 h. 45, Toucbe-4-Tout. Antoine, 8 15, Joyeuses Commères de Wlnd3or :Bouffes-Parisiens, 8 h. 45. Floss.ie.

remina, 9 b.. rép. gén. les Transfuges. jftehodière, 8 h. 45, l'Ascension de Virginie, Apollo, relâche.

Athénée, 8 h. 45, la Lettre.

Edouard-VIl, 8 h. 45, le Grand Voyage. Madeleine, 9 h., Notre amour (Brûlé, Lély). Folies-Wagram, 8 h. 30, les Bruits de Paris. Scala, 8 h. 4i, Louis XIV, op. (Dranein). Nouveautés, relâche.

Com.-Ch.-Elysées, 9 h., Jean de la Luup. Grand-Guignol, 9 h., le Faiseur de monstres. Daunou, 8 h. 43, Arthur.

St-Georges, 9 h., la Fugue (Francen.Corclade) Michel, 8 Il. Je t'attendais.

Arts (Cle Pitoëtn, 8 n. 45, Magie.

Potinière, 9 h., Banco (J. Berry, S. Prlro). Mathortas, 9 h., le Collier. Atelier (Dnllln), S h. S0, Volpone.

Studio Ch. -Elysée», relâche.

Comœdla, 9 ts, Une pet. femme sans chem. Bataclan, 8 30. le Père Lebonnard (Sllvaln). Eldorado, 9 h.. Aimez, le le veux.

Cluny, 8 45,Dame de ch. MaxmMRlvers cadet) Déjazet, Une pouie d'essai (P. Darteuil). (Euvre, 9 h., Jules, Juliette et Julien. Ternes,8 *5,.Mme Sans-Gêne (Marte Lecomte) Montrouge, S h. 45. Couchette n- 3. opérette. Nouveau-Théâtre, 8 h. 30, Mignon.

Bouffes-du-Nord, 8 h. 30, la Vie de bohème. Montparnasse, 8 h. 30, Mlquette et sa mère. Gobelins. 8 h. le Grand Mogo).

Avant la reprise de « La Princesse lointaine

au théâtre Sarah-Bernhardt C'est en IS95 que fut créée la Princesse lointaine. Edmond Rostand n'avait alors guère donné au théâtre que les Roma- nesque3. Ce fut en quelque sorte le début du théâtre poétique. Bien plus tard, notre grande Sarah voulut reprendre la pièce; mais les circona- tances, puis la guerre l'en empêchèrent, Cependant le poète avait modifié son œuvre a l'intention de son Hlustre Interprète qui 1

IA VIE FINANCIÈRE

LA SEMAINE

Ut2 LES MARCHES FINANCIERS Le début de la semaine a vu s'accentuer a dépression du marcAé financier; c'est que facteur favorable que constituait la déla liquidation de yrtnzaine était plus que ompensè par la nécessité où ae trouvaient .es détenteurs d'engagements à terme, du fait du niveau très bas auquel se sont elaWfs les cours de compensution, de se faire des disponibilités en vue du règlement des comptes débiteurs. De nouvelles réalisations de titres vinrent ainsi ajouter teur action aéprimante d celles provenant soit de limdations de syndicats, soit de la spéculation hês étrangers et qui cherchait, elle aussi, ir des ventes de titres sur notre place. a faire de l'argent liquide.

^.ne légère amélioration, toutefois, s'est t^finèe vers la fin de la Bourse de Jeudi. i apparut, en effet, d ce moment-là, que les ialtsations rencontraient une contre-partie lit» facile, et l'on assista même dune série • rachats, les vendeurs a déeouvert étant ftjours très nombreux. La dernière seance, Vtefois, ne devait pas confirmer cette imtsston et la semaine s'achève dans une \biance de tourdeur nettement caractéSe.

niB LES PLACES ETTIAHGBHBS New-York, la tendance a été trrégu.,ière. Les baissiers ont tordt d'abord attaqué la cote en profitant du ralentissement des offaires, mais par ta suite une reprise s'est

eût joué, cette fols, le r0le de JoITroy Rudel et non pas celui de Mélistngue, où elle avait été inoubliable à la création.

Donc, telle qu'elle va être reprise la Princesse lointaine comporte un deuxième acte et un troisième acte fortement remanies. Si la distribution d'autrefois fut éblouissante avec Sarali Bernhardt (Mélislngue), Lucien Guitry (Bertrand d'Alemanon), de Max ((Joffroy Rudel), Jean Coquelin (Tro- phime) et Laroche (SquarliaOco), celle que fut ont donnée les frères Isola, grands admirateurs de l'ouvrage, ne manque pas non plus d'éclat puisqu'elle va réunir, aux côtés de Mme Véra Sergine, dans le rôle de Méllslngue, M. Henri Rollan en celui de Bertrand d'Alemanon; M. Paul Bernard, qui jouera Joffroy Rudel M. Barencey, qui personnifiera Trophime, et, enfin, Ni. Maxime Léry, que nons verrons sous les traits de Sqiiarliaflco.

La nouvelle mite en scène a été faite par M..Harry-Baur, animateur à la fois artiste et érudit, qui a donné au chef-d'œuvre un mouvement remarquable. Quant aux décors et aux costumes, ils ne rappelleront en rien ceux de naguère à la Renaissance. Les maquettes des uns et des autres ont été. en effet, dessinées par M. Erté. dont le gofit est bien de notre temps.

Et si plusieurs r0les ont été ajoutés, le toxte et la mise en scène maintes fois remaniés, nous retrouverons néanmoins Intacte l'admirable musique de scène du maître Gabriel Piernô qui, exécutée par des virtuoses des concerts Poulet, sous la direction de leur chef éminent, M. Gaston Poulet, soull;nera harmonieusement les beaux vers de celui qui n'est plus.

AUJOURD'HUI Feailna, 9 b., générale des Transfuges, pièce en quatre actes de M. Jacques Sindral. Opéra, 8 b., reprise de Guillaume Tell. Cluny, 8 h. reprise de la Dame de chez Maxim's.

•0- OPERA. La repré'sentation de Guillaume Tell commencera ce soir e 8 h. précises, et les portes de la salle seront fermées pendant l'exécution de la célèbre ouverture.

o- COMEDIE-FRANÇAISE. Potiche reparaîtra sur l'amche demain soir, avec MM. Maurice de Féraudy, Jacques Gutlnène, Paul Numa, Lucien Dubosq, Le Goff Mmes Cécile Sorel, Gabrielle Robinne, Andrée de Chànveron, Madeleine Barjac, Yvonne Hautin et Lherbay.

o- OPERA -COMIQUE. Mmes Emma Luart, Madeleine Mathieu MM. Bonuls, Gaudln. Musy, Dupré, Payen et Mesmaeckers seront demain soir les Interprètes principaux de la Vie de bohème. Le spectacle commencera par Paillasse, avec Mlle Andrée Cortot MM. Barazet, Ailard, Pujol et Roque. o- ODEON. M. Claude Lehmann jouera ce soir, pour la première fois, le rôle d'Eraste dans J'Ecole des mdres tandis que dans t'Avare, qui terminera le spectacle, M. Hairry James interprétera, pour la première fois également, le rôle de Maître Jacques.

APOLLO. La générale de Dans la rue, fixée primitivement au samedi 26 octobre, en matinée, aura lieu le vendredi 25, en soirée.

o- TRIAJXON-LYRIQUE. Ce soir continuation du grand succès la Belle Hélène. LA direction du THEATRE FEMINA nous prie d'informer ses invités que ce sotr, lors de la répétition générale üe Transfuges, de M. Jacques Slndral, les portes de la salle seront fermées dès le lever du rideau.

o- COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES. A partir de ce soir, c'est fauteur, M. Marcel Achard, qui tiendra dans Jean de la Luve, le rôle de Cloclo, créé par Ni. Miche) Simon. Ce dernier, obligé de s'absenter pendant quelques jours, reparaîtra à la Comédie pour la crémation d'Amphitryon 38. -O- TRENTE ANS DE THEATRE. Le 50i« gala populaire aura lieu Jeudi prochain, S4 conrant, au concert Brunin. 133, boulevard Diderot.

VARIETES 350'

TOPAZE de

MARCEL PAGNOL

MICHODIËRE

L'ASCENSION VIRGINIE

de Maurice Donnay et Lucien Descaves MATINEE jeudi, dimanche

SPECTACLES ET CONCERTS Folies- Bergère, 8 h. 30, De la folle pure. Concert Mayol, 8 h. 30, Toute aux amours. Palace, 8 h. 30, Paris-Madrid- Buenos- Ayres. Empire, 8 h 30, le célèbre comique Grock. Casino de Paris, 8 h. 30, Paris qui charme. Moulin Chanson (43, bd Clichy). 9 h., revue. Européen, 3, 9 h., le chanteur pop. GeoTgel. Cirque d'Hiver, 8 15, Fratellini, mat. J., s., d. Cirq. de Paris, 8 30, mat. jdt, dlm. (3 à 16 fr.) çsroue Médrano, 8 30, mat. jeudi, sam., dim. Coliseuiri i'Z r. Roch.) On danse mat. et soir. Moulin-Rouge, R»l, 4 t., et tte la nuit. Luna-Park, attractions, d, icingr/nat. et soir. Magic-City Bal, t. 1. s. 9 h., mat. di.71- et rft- Jardin d'Accllm. entrée 2 fr. enfants, Pal. Pompéien, j., soir.; sam. dlm., m. •• AUJOURD'HUI. Palace, 8 Il. 30, première de la deuxième version de ParisMadrid-Buenos-Ayres. revue en deux actes et quarante-cinq tableaux.

-o- PALACE. Ce soir, grande première à bureaux ouverts; la célèbre danseuse espagnole Amarantln», Nina del Astar, Atina de Sllva, Pasquait. dans la grande revue hlspano américaine Paris Madrid BuenosAyres, deuxième version de Paris-Madrid, 2 actes, 45 tableaux, Franconnay, Jean Serbler, Manuel véga, Gran tribu Gitanes, 200 artistes, et les célèbres danseurs les quatre Chilenos. Faut. orch. 25 fr., faut. balcon, 12 fr.. Promenoirs.

CINEMAS

Madeleine, le Figurant (Buster Keaton). Paramount, la Rafle (George BancroiT). Gaumont-Palace, la Chanson de Paris. Aubert-Palace, le Chanteur de jazz. Max-Linder Pathé, le Cirque.

Marivaux Pathé, Rhapsodie hongroise. Flectric-Palace, Volga-Volga.

Impérial Pathé, Séduction (Erotikon). Capucines, Lumières de gloire.

Rlalto, la Mort dc corsaire.

Maillot-Palace, Anny. de Montparnasse. Omnla-Pathé, la Horde.

Caméo, l'Epave vivante.

Colisée, Tempête sur l'Asie.

(EU-de-Parla (4, r. Etoile), le Cadavre vivant. Cigale-Ciné, la Femme et le Pantin. Carillon, Volonté. Une journée de plaisir.

manifestée sous l'influence de l'aisance monétoire se traduisant par la détente du callmoney entre et 6 0/0 et par l'amélioration du marché de l'argent Il long terme. Aussi le découvert a-t-il commence Il procéder Il de rachats. La Steel, tout d'abord discutée sur l'annonce d'une réduction de 7 0/0 de sa capacité de production, s'est redressée par la suite. Les cuprifères ont été hésitantes. Pétroles raffermis.

'A LONDRES, des revirements successifs se sont manifestés. Après un début assez sou.tenu sur l'impression laissée par la fermeté des chemins anglais en raison de l'accord intervenu avec les cheminots, la lourdeur a dominé par suite des avis déprimants transmis par les places étrangères. En dernier lieu, cependant, un sentiment ptus résistant s'est fait jour, les ventes pour compte de Bruxelles et de Paru paraissant se ralentir. Parnzt les industrielles, on s'est intéressé aux valeurs d'automobiles, stimulées par l'ouuerture du Salon anglais. Les pétroles et les caoutchoucs sont discutés. Tassement des titres de soie artificielle.

A BRUXELLES, la lourdeur a été Il peu près générale en raison d'une successlon de bruits pessimistes concernant la situation de certaines banques. Bien qu'aucune confirmation officielle n'ait été donnée Il ces r meurs, elles n'en ont pas moins provoqué des ventes importantes qui ont pesé sur l'ensemble des compartiments. Les banques ont été surtout affectées. La Banque de Bruxelles perd 200 points; la Banque Liégeoise, plus de 300; la Caisse des lleports, 500 et la Société Générale, 1.500. Aux chemins de la. Orneo-Grands-laci termine à 1.605

Irtlstlc, Immoralité, l'Ennemie de l'amour. Ama, Waterloo, Autel du désir.

CINEMA Loaw-Sletro

BUSTEH UN

anus

« LE FIGURANT »

ACTUALITES PARLANTES

Mat. à 2 h. 45 Soirée à 9 h.

LA DECLARATION

DES LOGEMENTS VACANTS Les logements devenus vacants doivent <Uro obligatoirement déclarés à la préfecture de la Seine par les soins de leur propriétaire ou représentant. Dès le lendemain, les adresses en sont publiées par le service qualifié. Malheureusement, cette pratique facilite de nombreuses spéculations c'est ainsi, en effet, que des agences de location s'interposent aussitôt entre les concierges ou gérants et les candidats locataires.

Pour remédier à cette situation M. René Fiquet, conseiller municipal, vient de demander au préfet de la Seine s'il ne serait pas possible d'afficher seulement les caractéristiques du logement nombre.de pièces, étage, prix, à l'exclusion de l'adresse. Celle-ci ne serait communiquée qu'au candidat justifiant, avec preuve à l'appui, de sa situation locative.

A la Cour de cassation Les accident* du travail

Dans le service d'enlèvement des ordures ménagères, la législation des accidents du travail s'applique il la Ville de Parts comme a un Industriel, surtout lorsqu'elle tire un profit de son exploitation.

Cette intéressante question était récemment soumise à la cour de cassation, qui l'a a résolue au désavantage de l'administration municipale dans les circonstances suivantes un sieur Soubachier, cantonnier au service du nettoiement de la Ville de Paris, avait reçu dans l'œil gauche, en enlevant les immondices sur la vole publique, des débris de mâcnerer qui provoquèrent un ulcère Infectieux et lui valurent une incapacité permanente et partielle de travail.

Soubacliler assigna la Ville, en vertu de la loi du 9 avril 1898, et obtint l'allocation d'une rente viagère par arrêt de la cour d'appel du 21 novembre 1927.

La Ville de Paris, prétendant que l'enlèvement des ordures ménagères constituait un service public dénué de toute idée de lucre, et non une entreprise industrielle ou commerciale soumise aux lois sur les accidents du travall, introduisit un pourvoi en cassation contre l'arrêt précité.

La chambre des requêtes l'a rejeté sur le rapport du conseiller de Casablanca, les conclusions de l'avocat général Mancel et après plaidoirie de M» Aubert, ancien président de l'ordre des avocats, pour la demanderesse.

La cour supême a constaté, en s'appuyant tant sur le jugement du tribunal de la Seine que sur l'arrêt de la cour d'appel, que la Ville de Paris a fait construire en banlieue des usines pour l'incinération et la transformation des immondices qu'elle en a cédé (̃'exploitation en régie intéressée il une îoeiê'* qui travaille sous son étroite survpllljuif'e et qu'elle s'est réservé une forte des' bénéfices provenant de la vente des nrodmiV que l'enlèvement et le traitement PmSuïtr/el des ordures sont des opérations si étroïtt'raent liées qu'on ne peut les dissocier et que; Par suite, la gestion de ce service d'hygfi ne publique, en raison de son orwnlsaHon et des profits que la Ville -de Parls peut en r^rer. est devenue une 1ntreprllePlndultrielk' assujettie la loi du Il importe d'ajouter qu'aux termes de la la cour de cassation, la iu"êm« solution s'apPlique, dans tous tés cas prévues par ladite toi à l'Etat, aux riépartem ent3- »»* commimes et aux établissement' publics, asstmités à des chefs d'entrepris e et ^"Af'î,1,3' à ce tltre il la législation sur les accidents du travail en raison de la nui.1™ seule des risques courus par les ouvriers ï"L;.5;.lploient, sans qu'il soit besoin de recDercher si les travaux présentent ou non un caractère Industriel ou commercial.

Il suffit que les ouvriers se trouve î-jy1 vés aux mêmes risques que chez de. » particuliers, et l'assujettissement des per morales il la ici de 1808 ne dérive même pas du gain recherché par le patron. Les trois chambres de la cour suprén le se sont, il maintes reprises, prononcées e n ce sens, notamment la chambre civile, par un arrêt du 4 décembre dans une espece où Il s'agissait d'un cantonnier au sen ir d'une ville blessé en cassant la glace qui obstruait une borne-fontaine.

ta part Belge des Chemins de Fer Déunts < 12.200. Cairo-Eéliopolis capital se retrouve 2.965 et la dividende 8.525. Vateurs d'électricité assez résistantes, à l'exception de l'Electricité de Las-Palmas et de L'Electricité de Lens. L'Electricité de la Seine clôture à 1.4PO; l'Electricité et Gaz du Nord, à 1.630. Aux métallurgiques, la baisse atteint 10 0/0 pour Cfabecq, pour Ougrée-Marihaye et pour la Providence Belge. Enfin, les tes charbonnages sont largement offerts, surtout Gouffre et Horuu-Wasmes. Aux industries chimique*, la Belge des Industries Chimiques s'Inscrit à 727,50.

LES VALEURS. Fonds d'Etat. Nos rentes, tout d'abord très bien disposées, ont, par la suite, cédé un peu de terrain en raison de l'ambiance franchement défavo- rable elles font preuve cependant de résistance Jusqu'en clôture.

Parmi les emprunts étrangers, on a remarqué l'activité des fonds ottomans, qui terminent recherchés sur les commentaires optimistes concernant le montant du prochain coupon qui arrive échéance le 25 novembre.

Le Serbe 4 de son côté, fait une excellente contenance. Soulignons la lourdeur des fonds brésiliens Il garantie de change, ces titres étant Influencés par la crise économique qui sévit en ce pays à la suite de la baisse du café.

Nos banques ont été assez Indécises certaines d'entre elles ont subi des dégagements répétés qui leur ont valu une perte assez sévère. La Banque de France se retrouve aux alentours de en baisse de pins de 1.000 francs. Le dernier bilan hebdomadaire accuse une diminution de 479.ST5.000 francs des billets en circulation. La proportion de l'encalsse-or par rapport aux engagements à vue s'est encore ren- forcée de à

Le Crédit Foncier a été bien aêrendn sur l'impression satisfaisante laissée par

LA MUSIQUE La présence de Mme Elisabeth Schumann, de l'Opéra de Vienne, apportait un éclat particulier à la séance des Concerts Lamoureux de samedi et dimanche. Le programme de samedi avait débuté par une preste exécution de la Symphonie en sol mineur, de Mozart, que M. Albert Wolff a conduite avec délicatesse et esprit. Mme Schumann a chanté ensuite avec une maîtrise impeccable et avec sa voix si pure Trente, o taro, de Haendel, et la gracieuse mélodie de Mozart, Acceptes mes remerciements, ces deux pièces accompagnées par l'orchestre. Elle a reparu ensuite, mais cette fois secondée au piano par le remarquable musicien qu'est M. Eugène Wagner, et elle a fait entendre le Collier de roses, Nuit et Songe, les Oiseaux, trois lieder de Schubert, le dernier lied bissé puis deux mélodies de Richard Strauss Demain, d'un accent plus intense Coeurs battants, qui méritèrent à la cantatrice une telle ovation qu'elle dut ajouter à son programme la Truite et la Sérénade, de Schubert avec quel goût, avec quelle grâce elle les a détaillées. L'orchestre a donné une rutilante interprétation de l'entraînante Rapsodie viennoise, de M. Florent Schmitt, et une pittoresque traduction de la Mer, de Debussy.

Au concert Colonne, hier dimanche, le programme débutait, comme la semaine dernière, par l'ouverture de Guillaume Tell et la Symphonie, de .Beethoven, fort bien dirigées par M. Gabriel Pierné. La Suite anglaise est une série de pages composées par des musiciens de la cour d'Elisabeth M. Henri Rabaud les a réunies et orchestrées pour le Shylock. de Shakespeare, qui fut joué au théâtre Antoine en 1917 la troisième, un allegro de Giles Faruaby, est fort agréable Mme Cesbron-Viseur, le professeur de chant du Conservatoire, a chanté avec émotion et avec style la Lareley, de Liszt, puis elle a prêté à la Shéhérazade, de Ravel, l'accent tour à tour rêveur et ironique exigé par les trois pièces dont sont formées ces esquisses orientales. On a associé le flûtiste Blanquart au succès de la cantatrice.

Je suis arrivé à temps pour entendre; à l'Orchestre Symphonique de Paris, le Egdon Heacb, de M. G. Holst, un Suédois qui a fait ses études et suivi sa carrière en Angleterre. On a joué de lui, naguère, au concert Pasdeloup, les Planètes, qui attestaient de l'invention avec une remarquable science d'orchestration. J'ai retrouvé dans Egdon Heach l'art de la symphonie poussé à sa plus haute période, le sens du fugué mais, à toute cette recherche très pédagogique, j'aurais préféré quelque idée originale. Puis M. Mischa Levitzky est venu jouer le 2' Concerto pour piano, de Saint-Saëns c'est un artiste à la fois solide et brillant, ne trichant pas avec la difficulté il a été très fêté.

Nous avons entendu cette semaine, salle Pleyel, la basse russe Alexandre Kipnis, un artiste qui semble destiné à la plus belle carrière. C'est à la fois un magnifique chanteur et un remarquable musicien. Sa voix monte sans défaillance aux notes élevées du baryton et sonne généreusement dans le grave. M. Kipnis avait composé de façon très heureuse son programme avec des airs de Haendel, des mélodies de Schubert, des chants ponn laires russes, avec des pages de Boris Goudounoxv, de Moussorgsky, et le grand air de Don Carlos, de Verdi il a montré ainsi qu'il avait de l'ampleur et du style. le sens profond du lied et le tempérament puissant du drame lyrique. Son concert n'a été qu'une longue série d'ovations méritées.

Louis Schneider

A la Bibliothèque nationale Durant les mois de janvier, février et mars 1930. l'exposition annuelle de la Bibliothèque nationale sera consacrée au romantisme littéraire, politique et social. Elle aura pour cadre la galerie Mazarine. que décoreront des tapisseries présentées par le Mobilier national.

Orand oholx do Meubles Jusqu'à 18 mol» crédit HUU mm catalogue 1

500 millions qui sera consacré i raison de millions au Crédit Maritime et de 300 millions au Crédit Foncier.

La Banque de Paris termine Il 3.085; l'Union Parisienne, à 2.180: la Banque Nationale de Crédit, a 1.700. Le Crédit Industriel et Commercial annonce la mise en 'laieraent d'un acompte de 25 francs par iction entièrement libérée et de 6,25 par ction non libérée.

Parmi les sociétés étrangères, la Banque nt tomane. très faible tout d'abord, s'est rele, ée en dernier lieu. Affaires très clairsel nées sur le Crédit Foncier Egyptien. A ux valeurs foncières, la Société Générale Icière s'inscrit a 536. La Société Fonctèr e du Nord de la France donnera «D™ aie acompte de dividende au lieu de 35. p. u de changement sur nos cbemine de Aux valeurs étrangères, les CongoGran ds-Lacs, réintroduits cette semaine à la cote officielle, se sont échangés à t.145. Au 1 valeurs de canaux, le Suez perd un m,,ii, sr de rrancs. Les recettes du 1" janvter au 10 octobre ont atteint 857.890-000 Ion,, 'e 834.200.000.

La plupart des valeurs d'électricité ont été très offertes La Générale d'Electricité abanrin>ïn. 230 francs la Thomson, L'Electriclt é de la Seine s'établit Il l'Electrlcité et Gaz du Nord, Il 1.156. La Continentale 1u Gaz distribuera 100 francs brut codtre L'Eclalrag:e, Chauffage et Force MotrirB augmentera sa répartition.

Les métallurgiques ont été relativement réstsi -antes. la situation de notre industrie étant dans ce domaine plus satisfaisante que celle de l'Industrie étrangère, où de sérleus es dit2cultés paraissent se manifester. Chat, Uon-Commentry a été cependant réa- lisée. L'Electro-Métallurgie de DLves portera •Janitlon de 125 133 fr. Les Forgea et ^.(iii es du Nord et Est ont augmenté leur b*£fl ce de S3.4W.M0 Il y0s Trénieries du Havre répartiront

Le secret des forts

ComnMnt les forts font-ils pour rester forts ? Ont-ils un secret pour garder cette robustesse et cette activité qui font envie? Savent-ils, par des moyens spéciaux, détourner d'eux -les maladies, les maux de toutes sortes qui frappent tant de nous? Le secret des forts est plus simple que cela et, vous aussi, pouvez en bénéficier. Il tient dans l'observance de' cette double règle. Notez-la précieusement et appliquez-la 1° Ne dépensez jamais plus de forces que wus n'en emmagasinez. Evitez les excès de tout ordre, physiques ou cérébraux; Si vous vous sentez diminué dans voire vitalité, comblez immédiatement le trou

LA RETRAITE NATIONALE DU COMBATTANT

La F. N. A. C. (Fédération nationale des anciens combattants) vient de prendre position dans la question de ta retraite nationale du combattant.

Repoussant toute distinction entre les anciens combattants, la F. N. A. C. demanae pour tous les titulaires de la carte du combattant le bénéfice, à partir de l'âge de elaquante ans, d'une retraite d'Etat, annuelle et gratuite, de 1.S00 francs, quelle que soit la situation de fortune des Intéressés et sans qu'il soit tenu compte du temps passe au front. Le projet en question sera adressé contre timbre pour réponse a ceux qui en feront la demande au siège de la F. N. A. C., 9, rue Dulong-, Paris XVIIe.

Un agent mortellement blessé pair un « chauffard

Un ageM de la police de Mont^eron, M. Aristide Courtin, trente-deux ans, qui était de service, l'autre soir, près de la mairie de cette localité, a été renversé par une automobile dont le conducteur s'est bâté de disparaître.

Transportk dans un état grave a l'hôpital de Villeneuve. il a succombé quelques heure» plus tard. Il était marié et père de deux enfants. La police recherche l'automobiliste.

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22 octobre, to h. 30. Egrot et Grange, a Paris, 10, rue de Lancry.

23 octobre, 15 heures. Nouvelle Compagnie Française de Kong, Il Paris, rue Marignan. 1 24 octobre, 15 heures. CompagrnR Françat-e Thomson-Houston, 3 Parts, rue Blanche.

24 octobre, 10 n. 30. Domaine de Kêbao, a Paris, 12, rue Bolssy-d'Anglas.

25 octobre, 15 heures. Industrielle des Pétroles, à Paris, 54, rue de Londres. 26 octobre, 10 h. 30. Grands Moulins ae Corbell, à Paris, 19, rue Blanche.

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20 h. 35, émission de photographies d'actualité.

îi heures, concert par L'Harmonie du Peut Parisien, sous la direction de M. Durrêne. Ouverture d'Egmont (Beethoven) Linons et dentelles, valse (Popy) Mascarade, suite (P Lacome) Bénédiction des poignards des Huguenots (Meyerbeer) Marche militaire a* t (Schubert Les Contes d'HoSmann, fantaisie <OHenbach).

RADIO-PARIS (i.725 m.). 12 Il. 30, Haymond tA. Thomas) Dames norvégiennes (E. Grlesr) Faust, kermesse (Oounod) Masurka ( hoptn) Seguidillas (Albenlz) Coriotan (Beethoven) Louise (Charpentier) Deux danses hongroises (Brahms) la Veuve joyeuse, valse (Lehar) Bonbons de Vienne, valse (J. Strauss) Scènes alsaciennes (Massenet).

15 h. 45, Premier mouvement de la SympAonte n° 4 (Beetboven) Tristan et Iseult- (Wagner) Symphonie fantastique (Berlioz); Mai (R. Hahn) Mélodie (Schumann) l'Attaque du moulin (Bruneau) le longteur de Notre-Dame ( Massenet) Septuor (SaintSaëns).

18 h. 35, ¡'il never ask for me (Turk·Ahlert) la Vieille Maison Caminito (Fillberto) 0 surdato ennamorato (E. Gannlo) -Va Mère VOye (M. Ravet) Mireille (Gounod) Caprlndi, Chavo, Merouschalio (Hodionoff). Orchestre de bala!aïkt, sous la direction de M. A. de Srlablne Jicky, mélodie fox trot (Martln Garctas) Sans toi, barcarolle (J. Rico).

20 h. 15, radio-concert par le théâtre de t'ouvre Pelléas et Mélisande (Maeterlinck), présentation par M. Lugne-Poe, avec le concours de Mmes Glsèle Pleard, Suzanne Rissler, Marie Kair et M. Kancelary. 21 b., informations de dernière heure revue de la presse du soir. Absence (Gau- tler-Zoubaloff) Chanson d'automne (Verlaine-Zoubalorf) A quoi bon entendre ? (Hugo-Zoubalorr) les Vingt-quatre Etudes de Chopin (n<" il a 15) ta Mer (Guy Ropartz) Air des songes Persée (Lulll) Introduction (Swan Hennessy) les Ecossais; les Fées, par le quatuor Calvet.

22 h., la journée économique et sociale, extraits des revues professionnelles, informations. Douzième Quatuor (Mozart), par le quatuor Calvet.

TOUR EIFFEL (1.445 m. 8). 19 h. 20, l'Enlèvement au sérail (Mozart), orchestre Etude en mi, Quatrième Scherzo (Chopin) l'Arlequin, Berceuse du petit Marino (Max d'Ollone), orchestre Cantate n- 151 (J.-S. Bach) le Printemps (Boismortler) Berceuse (Ph. Gaubert Chants russes (Ed. Lalo) Humoresque (Dvorak) le Coq d'or (RlmsKyKorsakoff) Aquarelles (Emile Pessardl les Violettes (Scarlattl) 0 ma belle rebelle, sérénade (Gounod), chant la Damnation de Faust; Marche hongroise (Berlioz).

PARIS P. T. T. (417 m.). 12 h. 30, Fifine, one step (Louis Closset) Footing me (Mac Knlg-t) Fantaisie, fox (P. Cornbelle) The eart of tAe simset (Frédérlcli et Nlchol) Ma gosse, lava (C. Hervé) Valanele pour sax., alto solo (R. Carcel) Ksouv, fox (Dssplanques) Chtneae, fox caractérlstique (F. combelle) nu nevev ask, fos more (Roy Turk).

h., Quatuor anec piano (Mendelssohn); Corde de l'été du Joueur de viole (Laparra) l'Artésienne (Bizet); Chanson d'amour; Notre amour (G. Fauré) Chant du faucheur La moisson (TschalKowskl).

15 h., Rien que tous tes deux (Alexander) le Premier Baiser (Fleuron) Bilbao (Charlys Phlllppon) l'Inconnue Berce moi (Charlys; Magix-Violin Sols heureuse (Danlderff) Valse du rêve (Franz Lebar) Sur les cactus (Stransky) Tango mystérieux (Scotto) C'est un jour (Peyronnln) .Promesses d'amants (Malderen) Reviens près de mon coeur (Charlys).

18 h. 30, Radio-Journal de France.

20 b., causerie « Maintenons te plus longtemps possible la bonne santé emmagasinée pendant les vacances par le docteur Marceron « Les maladies des animaux transmissibles a l'homme par le docteur Panisset <̃ Conseils photographiques aux amateurs débutants », par M. 2ft h. 30, relais de Bordciu* Phèd-e impressions d'Halte (Gustave Charpentter) audition Intégrale des Noces de Jeannette (Victor Massé).

RADIO L. L. (368 m.). 21 h. 30, le Songe d'une nuit d'été (Mendelssohn: Sérénade en si bémol (Widor); Berceuse (Schumann) Shéhérazade (Runsky-Korsakoff) Deuxième suite de VArlésienne (Blzet) Liebesliea (Kreisler).

RADIO-VITUS (310 m.). 20 h. VltaHenne Alger (Rosslni) Bourrée (J.-S. Bach) Soeur Monique (Couperin) Réverie (Schumann) Romance en sol (Beethoven): En vacances: Au trot des mules, Au village. Danse paysanne (Beethoven) Dans les steppes- de l'Asie Centrale (BOrodlne) tes Deux Pigeons (Messug-er).

RADIO-TOULOUSE (381 m.). 13 h., Je pleure (Tostl); CAiquita (Wayne); Valse tgrolienne, Julie. c'est Julie, Tout ça c'est pour vous (Padilla) Un peu de vous, Sur la place de l'Opéra (Gey) 0 aphélie Un coup d'oeil (Dumas) Ah J Ah 1 (Turelll). 18 h., danse Did you meanit, fox (Baker); Russian de Lullaby. valse (Berlioz) Original chinese bfues (Garuner) Entre suroa, tango (Aleta) Pirkley Aeat rox (Russel) Venite commigo, tango (Donato) Knoo drop, fox (Hardln) El itrertano, tango (Rosendo). 19 h., la Précieuse (Kreisler) Danse espagnole, violon (Granados) Valse caprice (Wieniawski); Romance en sot majeur (Sven19 h. 30, danse Sweetheary of ait my ireams, fox (Fitch) No hay cianniro, tango (Plranl) She's funny, rox (Moret) Araca corazon (Deldno) Manas brujas, fox (Aguilla); Rona taleva, tango (Cordero); Don't 6iteke that, fox (Tablas».

20 h. 15, Rapsodie hongroise (Liszt) Première Danse norvégtenne Deuxième et Troisième danses norvégiennes (Grleg) Soit Une soirée près du tac (Leroux) Sous les sapins (Blémant) la Bavarde (Se)lenick).

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17 h., Suite italienne (Moszkowskl) Valse (Waldteutel) Sérénade du baiser (Mlchell); Prière et la danse du temple (Grlegi Pot pourri (Zlmmer) Bva, valse (LefcsT). 19 h., Preciosa, ouverture; Obêron (Weber) ta Symphonie inachevée (Schubert) Hans Helling (Marsrhner) variations sur un thème de Noya;) (Brahms) la Fiancée vendue (Smetana) le Vaisseau fantôme (Verdi) la Damnation de Faust (Berlioz). BRUXELLES (509 m.). 20 h. 30. diffusion du concert donné & Anvers: Egmont

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21 h. Quatuor en mi mineur (G.-P. Tolemann) Deux Attraits (Htendel) Tu lais l'orgueilleuse (de Kesch) Suite pastorate n» 3 (Nicolas Chédevllle) Pastorale (Boccherlnn le Rappel des oiseaux (Rameau) Andante con vanazioni, duo en si bémol (Mozart); Un Rlve Printemps (Grleg); Ce devait être une merveille Oh! viens en rêve (Liszt) Terzettino (D abois) Suite, op. 6 (Goossens).

DAVENTRY EXPERIMENTAL (479 m.).15 h., le Porteur d'eau (Cherublnl) Mignon, sélection (A. Thomas) Suite pastorale Wohn Ansell) Poupée dansante (Poldlni) Can.zonetta (Godard) le Comle de Luxembourg, sélection (Lehar).

16 b., ballades Petite Rosé d'amour (R. Forster) Partout où Je regarde (Molly Carew) De bon matin (Phillips) Retour tdel Riego) Pourquoi pas ? (Kennnedy. Hussel) On dit (W. Evans) t Sage Fofte (Landon Ronald) Oublions (M.-V. Whltè) Printemps (Henschel) le Moulin d vent (Nelson) Tally Bo (Leonl) Oh li je pouvais chanter (Malashkln).

17 h. 30, pour les enfants.

18 h. 30, le Phitlre (Auber); Marie (Franz); Si mes vers avaient des ailes (Hahn) • Vu love's an arbutus (Stanford) le Docteur Cupidon, tn!ermezzo (W. Ferrarl); Bérénice menuet (Hœndel) Malaguena (Sarasate) Mélodie solennelle (W. Davles); Manon Lescaut, séiectton (Pucclni) la Dernière Heure (Kramer) Ouvre tes yeux bteus (Massenet); Dévotion (Strauss) Sérénade mexicaine (Armandolo); Bal masqué (Fletcher); Hymne au soleil (Rlmsky-Korsakoff) Moto perpe· tuum (Novacek) Suite orientale (Popy). h., musique militaire Peter Schmoll (Weber) Schéliérazarie (Rimsky-KorsakolT)les Planètes Jupiter (Holst) Polonaise (Gllnka).

La Ligue maritime et coloniale et la limitation des armements Au cours d'une réunion de personnalités du monde politique, maritime, colonial et économique, sous la présidence de M. Chaumet, sénateur, ancien ministre, la Ligue maritime et coloniale a adopté l'ordre du jour suivant

« La Ltgue maritime et coloniale française, résolue Il collaborer Il l'organisation d'une paix durable fondée sur la justice et sur le droit est sincèrement désireuse de voir diminuer les charges militaires et navales qui pèsent sur tous les peuples.

Mais elle proteste énergiquement contre tout arrangement qui aurait pour effet de consolider, moins de frais, la supériorité offensive de certaines nations en limitant arbitrairement la puissance défensive des autres nations.

considérant d'autre part que la France, baignée par quatre mers, a Il défendre une grande longueur de côtes, qu'elle possède le second empire colonial du monde, réparti sur tous les continents, la ligue reveudlque pour la France le droit de déterminer en pleine souveraineté le tonnage global qui lui est nécessaire pour sa sécurité et la répartition de ce tonnage entre les diverses catégories de bâtiments.

Elle exprime sa connance dans le gouvernement pour défendre dans les conférences projetées l'indépendance et la sécurité nationales. »

LES CONGRÈS Les Gadzarts

Les anciens élèves des écoles nationales d'arts et métiers ont tenu leur congre* annuel au Conservatoire, rue Saint. Martin, sous la présidence de M. Charles Wlttmao, Industriel Il Paris. A la séance du matin, les congressistes ont procédé au vote pour le renouvellement du tiers du comité directeur. A celle de l'après-midi, üs ont entendu la lecture du rapport des travaux de l'année et assisté a la distribution des récompensât a ceux de leurs collègues qui se sont distingués dans leurs divers travaux et dans leur AUX HALLES HIER Hausse de 0 75 au kilo sur le lapin du Gâtinais 12 75 a 13 25 de 1 fr. sur le lapin ordinaire, 12 k 13 fr. de 0 sur le lapin vivant, 850a9S0;de05O sur l'oie dépouillée, Il 50 sur le Poulet nantais et gàtinais, 14 18 francs.

Baisse de 1 fr. sur les alouettes, 1S 117 fr. la dizaine sur le chevreuil français, i5 à 19 fr. de 1 rr. par pièce sur les canards sauvages, 15 a 20 fr. et de î fr. par pièce sur les lièvres, 25 a 35 francs.

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C'est la digestion q ui ne se fai t pas Ces bâillements répétés précèdent le plus souvent des brûlures ou des crampes de l'estomac. La masse alimentaire ingurgitée n'arrive pas à passer dans l'intestin, la muqueuse est irritée et les fermentations produisent des gaz qui s'échappent par éructations. S'il n'y a pas vomissements, il y a de la migraine, une haleine fétide et des palpitations. Sucez ou croquez, avant ou après chaque repas, quelques délicieuses Digestives Marfé, votre estomac se reposera, l'inflammation de la muqueuse se calmera et vous digérerez tout dans le temps voulu et sans le moindre malaise.

MON MARI EST SI HEUREUX Personne Ne Peut Deviner Mon Age.

"Ma Chère, qu'ara-vou donc fait Vous paraissez dW ns plus jeune qa'û y a trois semaines quand je vœu ai vue' N'est-ce pu, c'est merteinettï Tontes mes amies me le disent. Mon mari lui-même m'assure que j'ai rajeani d'ane façon étonnante

Il a désormais été démontré que les rides, un teint fané, les Joues creuses et l'affaissement des muscles du visase

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Caoutehoue. Ravageurs du Monde. Jean NORMAND. Les Ix>n.-ues Oreilles. U Marko le Urieand. 28 L'Œil de la Déesse. Norbert SEVFSTRE L'Homme Sauvage. I 31 Ls>*ianeêe Mejdeaine. «» Le Secret des Cent Iles. L. ROUSSENARD Br«. de Fer. Maurice CHABPAGNE Henri LETURQUE M. de MOULINS. Le Diable de MalUeolo. ̃ 2S Le Refuge Mvstëritax. 42 Chasseurs rieTurquois< s Paul DASCRAY Le Démon fauve de Java Bi

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Le Captive de Lier Teb»uf. 178 Léo» SAZIE

Enfants de Paris. 93

On sait combien est délicate la formation intellectuelle des jeunes filles et combien est grand le souci des mères de famille qui ont tl guider le choix de leurs lectures. Cellesci doivent être honnêtes, morales, décentes, tout en restant intéressantes et même captivantes.

Faire une publication périodique littéraire pour les jeunes filles est donc une œuvre toute de délicatesse, de sensibilité, de ménagement, de circonspection. Bien des tentatives ont] été faites pour réaliser cette conception particulièrement difficile, bien peu ont satisfait les scrupules légitimes des mamans.

Seul, le LISEZ·MOI BLEU. bientôt dans sa vingtième année d'existence, après des essais renouvelés au cours de ses débuts, a surmonté les écueils, conquis les foyers même les plus réservés et pénétré au sein des familles, dont les saines traditions sont restées l'essence même de la bonne éducation française.

Soucieux de son devoir de conscience, soucieux aussi de la morale, qui sous une forme agréable reste

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La Dtrnilre Grimace.. 260 8. SPITZBULLER

T Maîtres de l'Océan U> Fiançailles Boageaw Chartes tfAYM

Gossette. 66-67 LaNuit de la Revanche 94 Murailles du Silence. 108 Aventures de Robert Macaire. Les Déshérites dé laVle 139 Lutte d'Amour. 150 Monsieur Joseph. le La Pugilive. 1M Puissance des Faibles 214 L'Article x ou laTraite des Blanches. 219 Oh. VAYRE et BERNARD Le Beau Danube Bleu 15E VAYRE et FLORIGNI

L'Aviatrur Masqué. T6-:1 L'Héritière du Rajah Lèvres Clo,et. 188 Bareel WILLAUBE

L'Eeole du Mariage. 217 Chicago. Gai! Gail Divorçons!' 262 ̃Ichel ZEVACO

Le Pont des Soupirs 12A1S Triboulet. 81 la Tour de se

Cabriel S0R6AN

De Profundis. 48 H. de BAUAC

La Cousine Bette. t. de BARONCELI 1

peu 23 R fERltELEY

-fDawa,Editl>-Caveir 62 BOISYVON

4- Don Quiebotte. 50 Jules OLARETIE

Le Prince Zilab. 6 Lucie OELARUE-BARMUS LExVoto (Diable au Cœur). 47 Baurloa DONNAY

Education de Prince. 18 or. D3»BAr, L. DESCAVES Oiseau de Passage 13 Piarra FRONDAIE

Lineoumse. 38 Théophile «AUTIEB

apitaùe Fracasse. Aboi HERSANT

Lu Tiansatlantiques. 34 Paul HERVIEU

Le Dédale. Cané JEARNf

Terre Promise. 1 Destinée. 5 L'Ile enchantée. 1: Casanova. 20 DansrombreduBarem. 37 Duel. 41 Le Prince Jeaa. Shéhérazade. se Henry KICTEBiECKERS L'Occident. E. LABICHE et B. BICHEL d'Italie. 29 A. 4a LABARTINE

Srasiella. 8 Joeelvn. Ceaten LEROUX

Le Fantâme de l'Opéra 3-4

POUR LES JEUNES FILLES

ROMANS CÉLÈBRES iïoiïZ |

̃ Collection appréciée du grand public, parce Que les auteurs sont les MAITRES OU ROMAN POPULAIRE CONTEMPORAIN. Lecture abondante, captivante; irrésistibia attachement que les passions et Isa mystères procurent au caur humain.

Edouard ADERIS

̃ U Seeretdelaflibustière. 3S La Vengeance du Caïd. 71 L'Officier de Fortune. 93 La derniers aventure Paul d'AIGREBOUT

e L'empoisonneuse.

Cabrlel BERNARD

M 9 L» princesse inconnue. ̃ M Mlle Don Juan.

Arthur «EmtDÏ

«Les amants du passe. 1S L'incendiaire.

1 «0 LesMurtviesdePsris. 42 Le Don Juan des Grand, De-.

45 Du Dancing; au Trottoir 49 Seule avec wi Cosur. 58 Bourreau des Femmes. 71 ConnaU-tu l'Amour.

̃ 75 La Vierge du MouliaI 7» Martyres de l' Amour. Venf ea-vous

a Sousemtx exrlaiU du

Chamtcoq

S7 Mystère du Train Bleu. 91 La Maison Hantée,

a » Le Crime d'un Aviateur Zapatal..

106 Le Fant6me du Père110 Condamnée à Mort.

113 Le '1 ueur de Pemmes. Okarlee CLUNV

̃ 74 OeeFoliesdesonCaur. Paul DARCY

a S Quand le Caur nous mène.

m S4 La Paute Amoureuse 89 Quand tu souris, 6 mon amour.

103 Pour ta beauté, pour ton amour.

il, Sans Amour au Cœur. Pierre OELCOURT

K 34 Rhes d'amour.

66 Un Mariafe surl'Eehabud.

100 Le mariage du Sang. A. DESSRANGtS

118 Les Bonheurs Pecdus.

format In-4 couronne, couverture en couleurs.. Encadrements de forme ci de tons varies. Photo- graphie en couleurs cans rectangle ou carré

Arter* ARBARDY

Jean AAROY

toujours son guide, le LISEZ-MOI BLEU s'attache à ne publier que de la belle littérature, susceptible par son rayonnement d'enrichir l'esprit. Il choisit scrupuleusement dans les productions des meilleurs écrivains des oeuvres émouvantes, des nouvelles fraîches et délicieuses, des fantaisies divertissantes, des pièces de comédie irréprochables, et de fort jolies poésies. La lectrice la plus attentive ne trouvera jamais dans les! textes des fascicules du' LISEZ-MOI BLEU un mot, une phrase, même une pensée pouvant froisser sa délicatesse.

En toute sûreté, les mamans peuvent laisser ce périodique parfait entre les mains de toute jeune fille tout ce qui s'y trouve, celle-ci peut le lire, elle doit le lire, développant ainsi ses goûts littéraires au contact des maîtres de la pensée. A côté d'oeuvres intégrales captivantes, des extraits sélectionnés, de délicieuses descriptions écrites par les auteurs les plus renommés constituent le texte de chacun des fascicules, offrant chaque fois dix mille lignes d'excellente lecture.

Peul da GARROS

53 L'Amoui en détresse. Louis CASTINE

70 La Raoçon de Crime. .17 L'Amour en Priion J. de «ASTYNE

IS La Moulin d'Amour. J. de LA HIRft

98 Roi des Catacombes. Le Paladin d'Amour. ̃acte de LA MIRE

74 Le Fiance Pant&ine. H.4.AMLADE

109 Serments d' >mour, serments trompeurs.

H.-J. aiASOC

23 Amour de Page.

8T Le Beaa Visage de l'Amour.

La Haneee en pleurs. 6. «ALOAtUI

4S Le Beau Votaj

Rosé Sauvage.

La Mare aux Folles. 121 sans Pitié.

̃are «AHIO

21 Coeur de Soldai

Mariage Maudit.

107 L'Enfant du Petheur. Jules MARY

2 Mourir pour BUeill 61 Les pitreonnes.

88 Je l'aur».

Ck. HEROUVEL

90 DivoroedelaComlesse. 102 Aiurele Mersud.

Xavier à, MONTEPIN 19 Fille de courtisane. 3a Deus berceaux, un ruban noir.

Et*. Le MOUEL

120 Le Cesur de l'ineoenue. J. PETITHU6UENIN

114 La Dame du Bonheur. Bareel PRIOLLET

U$ bm-fondi du grand monde

1 La Marquise Cosnr de 3 Les gueuxenhabit noir L'EspionneiesPalaees Le mystère d'une nuit

F BAZELINE

Le Drame du Mont-

Cervin. 60 6am MORIAUD

«f» La Rosé effeuillée ou

un Miracle de Sainte-

Thérèse. 7 Cœurs Héroïques, Il Espionne, ou la guerre

aans armes. 46 J. PETITHUGUENIN

-f- Chrijtui. 26 Peul POULCY

LaPiadeMonte-Carlo. 28 L'Abbe PRÉVOIT

afanon Lescaut. IS Bireel PRIOLLET

-f- f Petite Sosur des

Pauvres. Si J. Joseph RtNAUD

Orchidée danseuse. 44 J.-Ch. IEYNAUB

4- Trsgé lie de Lourdes 2 Médecin de Campagne. 31 La Valse ide l'Adieu. J.-0h. REYNAUD et

A. ROMANE

̃f- Agonie de Jérusalem Il Toison d'Or. Madone tiaBosaire Si Jean RICHEPM

Li Cheeainéau la La Glu. 16 Rider HAUARD

L'Baelave Reine. SI André ROMANE

Ame Errante. 40 Gustave de RUDDER

4- Vie de S!-Francois

André THEURIET

La Maison des Deux

Barbeau. morcelle VIOUX

Fleur d'Amour. fiénérsl LEW WALLACE Ben-Hur. 61 Emile ZOLA

l'hérèse Raqui:. 39 L Argent.

Prix de volume :Z>60 (par. ..85 Un colis postal de 3 kllocs contient U TSUnaes sa

9 Lareinedesmeniardes Il Château de l'Infldele. 13 Le m.iriage aux dambeaux.

15 L'Amaxone de miattit. Les Contestions d'Amùur J'ai tué mon eau., 20 Le miracle des baisera. 22 Morte au Champ d'amour:

Drame d'Alcove.

Eg Le Baiser de Carmen. 30 Elle aimait trop la danse.

32 Une Ckaumiereet deux Ctaun.

Toute une vit da ^hH«ie 36 Lebe'eeau sousl'oraf^e LsLoteriedu Mariage. 41 Baume poa: l'Bnfant. J>« 43 L'homme est un papillon.

46 L'Amant des Blondes. M PouruneNuitd'Amour 55 Non Monsieur' le Milre

59 La Rohe a Amour. 64 Le Premier Faur-Fas. sa La vierge aux abois. Le Marchand de Boniment$.

14» iUinef ifw ""autour?.* 77 LaGotseeuCeeurd'Or. 81 Mlle Gavroche.

et afimi-Cigale.

1. La ChiquiU.

31 jeune Fille à 1* Rosé. 44 Ingénuede Montmartre

NOUVEAUTÉS RÉCENT»

Paul d'AI«RE«OlvT Mère inconnue.

Jules »*flT La

id. L» DOUCETTE. Pauvre Uifroou.

Ed.

J. de G ASTYNE. Le Bâtard Legitiaa

Arthur BERNEOE.. Les SacriOees.

Ch. MEROUVE- Terésina.

aairriee ̃«RIO. La Belle dgaritre.

H. LAH6L*DE LesCendresd'unOnadAamr

Dus ettte série prennent plan les navras hors de pair, lu magistrales créations du cinéma, celles qui ont demandé un prodigieux effort d'art de la part de tous les artistes qui y ont collaboré LE ROI DES ROIS de Céol B. de MiRe, photograpbiu légendées par Jean-Charles Revaaud et tirées en héliogravure.

MADAME RECAlIIER d'après Iceuvre d'Edouard Berriot, photographies légendées par René Jeanne et tirées en héliogravure.

NAPOLEON vu par Abe] Gante, 100 photographies légendées par René Jeanne et tirées en héliogravure. VERDUN VISIONS D'HISTOIRE orné de 185 photographies du film. Texte et légendes de Léon Poirier le léaiisateur Ju film.

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«EYBAUD « BOatAIE L'Etudiant Pauvre. Jacques FAURE Palais de Danse.

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Garn BORIAUD Chacun porte sa «roiz. Louis OELAPREE Le village du Péché. Pierre ARVERS Volga: Volga

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83 Pleor dans les Ruines, Fr dérl* VALADC

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57 Les Jeux de la VIA. 67 L'Etang du Moine esa 82 Le Sorficr Noir.

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