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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1928-12-22

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 22 décembre 1928

Description : 1928/12/22 (Numéro 18925).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k607430d

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/11/2008

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ATTENTAT POLITIQUE OU CRIME D'UN FOU? M. Fachot, ancien procureur général à Colmar grièvement blessé par un autonomiste alsacien L'ASSASSIN S'EST CONSTITUE PRISONNIER

M. Fachot maintenant conseiller à la Cour de cassation qui avait prononcé le réquisitoire dans la procès des autonomistes, a été atteint de deux balles de revolver au ventre, hier matin, au moment où il entrait dans son appartement, suivi par son agresseur.

Celui-ci, Georges Benoît, précédemment établi boucher à Strasbourg, avait pris la fuite, son crime accompli dans !a soirée, il s'est présenté au peste de la rue de la Gaîté transféré à la police judiciaire, Il a été longuement interrogé.

M. Roger Fachot, conseiller à la Cour de cassation, ancien procureur général à Colmar, a été abattu, hier matin, à Paris, à co:ps do revolver, par un individu qui, après s'être enfui, s'est constitué prisonnier dans la soirée.

L'assassin a-t-il voulu atteindre, en M. Fachot, le magistrat qui requit, avec la vigueur que l'on sait, contre les autonomistes alsaciens ? Les enquêteurs le pensèrent aussitôt le meurtrier le confirma dès son arrestation « J'ai sauvé le peuple alsacien dit-il.

Il est venu trois fois.

Il était 8 heures du matin. M. Antoine Gaschi, Alsacien, dixsept ans, valet de chambre au service de M. Fachot, entendit sonner à la porte de l'appartement que son maître avait loué au troisième étage d'un bel immeuble, situé 126, quai d'Auteuil.

M. et Mme Fachot n'habitaient pas encore l'appartement. Ils couchai'ct à l'hôtel du Louvre et devaient emménager hier, précisément, quai d'Auteuil.

M. Gaschi couchait tout seul dans une des pièces du grand appartement. Il alla ouvrir et se trouva en présence d'un grand jeune homme correctement vêtu, qui lui demanda à voir M. Fachot.

M. le conseiller n'est pas là, répondit Antoine Casent.

Ah A quel hôtel est-il donc descendu ?

Je n'en sais rien, Mais M. Fachot vient ici tous les matins. Il ne tardera pas à être là.

C'est bien, je reviendrai.

L'individu partit sans faire connaître l'objet de sa visite matinale. Vers 8 h. 15, le conseiller et Mme Fachot arrivèrent quai d'Auteuil. M. Gaschi partit faire quelques courses. Il revint à 9 heures et trouva Mme Fachot en conversation avec le visiteur. Comme celui-ci insistait pour voir personnellement le conseiller, Mme Fachot lui répondait Mon mari est au garage. Si vous voulez je vais l'envoyer chercher mais il doit revenir bientôt. Le jeune homme repartit une seconde fois, en déclarant encore qu'il reviendrait.

Il revint, en effet, un peu avant 9 heures le valet de chambre était de nouveau parti faire une course. Il vit un monsieur prendre l'ascenseur. Il le rejoignit sur le palier. Vous êtes bien M. Fachot, demanda l'homme ?

Et comme on lui répondait affirmativement, il sortit un revolver de sa poche et fit feu par deux fois our l'ancien procureur général, qui avait déjà ouvert sa porte en répondant. M. Fachot, atteint au ventre par les deux balles, eut, avant de s'écrouler, l'énergie de refermer la porte, L'assassin tira une troisième fois la balle ricocha sur la porte et alla ;'incruster dans un mur.

Un Alsacien

Le crime n'avait pas eu de témoin. Mme Fachot était dans une pièce du fond en entendant les détonations. elle se précipita vers l'antichambre et n'eut que le temps de recevoir son mari ensanglanté dans ses bras. Le conseiller, courbé en deux, ne voulut pas s'allonger avant l'arrivée des médecins.

Il murmura

Je suis perdu. Je crois bien que c'est un Alsacien.

Mme Schlessinger. la femme d'un docteur qui habite l'immeuble, descendait l'escalier lorsque, entre le deuxième et le troisième étage, elle croisa l'individu qui devait être le meurtrier et qui remontait pour la troisième fois au domicile de l'ancien procureur général.

Le drame fut si rapide qu'à peine au bas de l'escalier Mme Schlessinger entendait les détonations.

Elle crut que c'était un chauffebain qui éclatait. Elle en parla à la concierge, Mme Petit.

A ce moment l'assassin redescendait tranquillement. Comme l'une des dames lui demandait s'il avait entendu des détonations, il dit Oui. Je crois bien qu'il y a un accident au troisième ou au quatrième.

Et il gagna la rue sans se presser. L'enquête

Mme Petit monta immédiatement l'appartement, tandis que Mme Schlessinger prévenait son mari, qui accourut aussitôt et donna les premiers soins au blessé.

La concierge informa le commissariat d'Auteuil, et bientôt MM. Donat-Guigue, procureur général Matifa, juge d'instruction Benoist, directeur de la police judiciaire

Morin et Nicolle, commissaires; Laurent, secrétaire le brigadier Huet et l'inspecteur Lesauce arrivaient chez M. Fâchât.

Tandis que la victime était transportée à la maison de santé de l'avenue du Roule, à Neuilly, les magistrats commençaient leur enquête. Mme Fachot, qui a assisté à toutes les audiences du procès des autonomistes, déclara que l'individu qui avait tiré sur son marû et quitte a eu le temps d'examiner, ayant parlementé avec lui! lui était complètement inconnu.

On a trouvé, a la porte de l'appartement, un parapluie, peut-Atre volontairement oublié par l'assassin pour détourner les soupçons, car l'objet en question, en grosse cotonnade, ne paraît pas être le parapluie d'un monsieur aussi élégamment habillé.

Sur le paillasson de la porte d'entrée, les policiers ont également découvert une lettre adressée à M. Fachot et ainsi conçue

Monsieur Pachot, je uous donne rendez-vous demain, vendredi, à 1 heure, à l'hôtel Moderne, .pface de la Répubtique, pour vous communiquer une affaire importattte.

La missive était signée Une amie. Il s'agissait, évidemment, d'attirer le conseillfr dans un guet-apens. L'état de M. Fachot

est très grave

M. Fachot a été opéré, h. 30, par le professeur Bergeret, chirurgien des hôpitaux, assisté des docteurs Paul Schlessinger et di. Chiara. En quittant la salle d'opérations, les médecins rédigèrent le bulletin suivant

« Plaie pénétrante à l'abdomen par balle de revolver. Sept perforations de l'intestin grêle, suturées, avec deux plaies du mésentère qui ont entraîné une grave hémorragie interne. Pronostic réservé pendant quarante-huit heures. Visites absolument interdites. o

L'assassin

se constitue prisonnier

Vers 19 heures, un individu aborda l'agent Jean Avril, du XIV arrondissement qui se trouvait devant le poste de la rue de la Gaieté. Ce matin, dit l'individu, j'ai tiré sur M. Fachot.

Le garaien de la paix, bien que surpris de l'extrême tranquillité de l'individu avouant être un assassin, le fit entrer au poste. L'individu renouvela sa déclaration au brigadier.

On le conduisit aussitôt au commissariat de la rue Delambre où, informé par téléphone, M. Benoist, directeur de la police judiciaire, qu'accompagnaient M. Nicole, l'inspecteur principal Bouygues et le brigadier Moreut, vint le chercher pour l'emmener à la police judiciaire. Sur commission rogatoire remise dès te matin, M. Nicole interrogea le meurtrier.

« J'ai soulagé ma conscience et le peuple alsacien »

Il se nomme Georges Benoît. Il est né, le 2 juin 1900, à Walbourg, arrondissement de Wissembourg (Bas-Rhin). Il épousa, le 22 octobre 1927, Mlle Rosa Gass, à Monnenheim. Il habita 20, rue des Glacières, à Strasbourg, puis 3, rue des Champêtres, à Neudorf. A Paris, il habitait seul, depuis un mois, à l'hôtel de Paris, 51, avenue du Maine. Benoît avoua aux policiers qu'il avait d'abord été au Mans, croyant que M. Fachot s'y trouvait intéressé à une affaire inda?trielle.

Je voulais soulager ma conscience et sauver les autonomistes, répéta-t-11 à plusieurs reprisée.

M. Benoist, directeur de la police judiciaire, avait été, presque aussitôt après le crime, informé par la police d'Alsace-Lorraine des faits que nous signale la dépêche suivante et qui établissent que le meurtrier avait longuement prémédité son crime

Prenez soin de ma femme, car je vais finir mes jours en prison »

Berne, 21 décembre (dép. Hava3.) On mande de Strasbourg à l'Agence télégraphique suisse l'information suivante

Voici environ un mois, un individu, dont le signalement correspond à celui du meurtrier de .M. Fachot, se présentait à la rédaction du journal autonomiste Der Volhswille et demandait l'adresse de M. Fachot. Cette adresse, ne fut pas donnée par la personne qui recevait le visiteur, car elle l'ignorait totalement. Hier soir, M. Hauss, conseiller général autonomiste, qui fut impliqué dans le complot de Colmar, reçut une lettre assez embrouillée, signée G. B. Cette lettre disait en substance ceci J'ai l'honneur de vous faire savoir que l'on tentera prochainement de vous impliquer dans une nouvelle affaire de complot. Le complot, c'est moi tout seul. Excusez mon acte.

Je l'ai accompli parce que je croyais servir le pays. Prenezeoin.de ma femme et de mes enfants. Je vais certainement finir mes jours en prison.

Au verso de la lettre on pouvait lire ce qui suit

Vive Rossé 1 Vive Ricklin 1 Vive l'Aleaoe-Lorraine Vive le peuple 1 Le conseiller général Hauss a immédiatement remis cette lettre à la police et lui a donné connaissance de l'étrange visite d'il y a quatre semaines.

L'IMPRESSION AU PALAIS Dès que fut connue, au Palais, la nouvelle de l'attentat, une vive effervescence se produisit. L'ouverture des audiences au tribunal, à la cour. fut légèrement retardée magistrats et avocats commentaient avec tristesse la nouvelle.

Dans la salle du conseil, avant d'entrer à la cour d'assises, le président Warrain et les conseillers qui l'entouraient firent montre d'une véritable consternation et aussitôt, de toutes les bouches, tomba l'éloge de M. Fachot, victime de son devoir. On faisait en outre remarquer que si le coupable était arrêté, le procu- reur général serait amené à requérir personnellement au procès. L'ÉMOTION A LA CHAMBRE L'attentat dont a été victime NI. Fachot a provoqué à la Chambre une profonde émotion.

Les députés alsaciens que nous avons vus hier après-midi dans les couloirs du Palais-Bourbon étaient unanimes à blâmer l'acte criminel commis contre la personne de l'exprocureur général de Colmar. M. Mallarmé, président de la commisson d'Alsace-Lorraine, déclarait qu'il était urgent de voter le projet du gouvernement visant à réprimer les menées autonomistes.

Ce projet, déclarait-il, a rencontré l'opposition de certains républicains, qui considèrent que les mesures proposées constitueraient une atteinte à la liberté de la presse. En présence de l'attentat contre M. Fachot, il n'y a pas à hésiter plus longtemps.

A LA TROISIEDIE PAGE

L'INTERROGATOIRE

DE GEORGES BENOIT

L'INDEMNITÉ

PARLEMENTAIRE UN NOUVEAU 1PE EST ELABORE Sénateurs et tféputés toucheront 1.250 francs par mois pour frais de résidence

Une réunion a eu lieu hier matin au petit Luxembourg, sous la présidence de M. Paul Doumer. Y assistaient le président de la Chambre, les questeurs, les membres des bureaux des deux Assemblées, MM. Payra et Rabler, présidents de la commission de comptabilité de la Chambre et du Sénat. M. Clémentel et M. Charlea Dumont. afin d'examiner, à titre officieux, la question de l'indemnité parlementaire et de trouver un texte nouveau pour remplacer l'article 60 A de la loi de finances votée par la Chambre.

Sur suggestion de M. Henry Chéron, on s'est mis d'accord sur un texte très simple, dont voici d'ailleurs la teneur L'allocation mensuelle spéciale attribuée aux sénateurs et députés à raison de leur double résidence, des frais de secrétariat et de toutes dépenses imposées par l'exercice de leur mandat léi/islatif sera augmentée de 1.250 francs parttr du 1" laitvier

En outre, les bureaux et les questeurs des deux Chambres auraient l'intention d'organiser par une retenue, prélevée sur l'indemnité parlementaire, une caisse de compensation pour tenir compte, certains de leurs collègues, des charges de famille, mais c'est lA une œuvre d'initiative privée dont la réalisation relève du règlement intérieur et on a estime qu'elle ne devait pas figurer dans la loi.

La commission sénatoriale des finances se réunira pour examiner ce nouveau texte qui remplacera l'article 60 A. La publication du communiqué sur le comité d'experts

est retardée de vingt-quatre heures La publication du communiqué relatif à l'accord germano-alliés snr la réunion du comité d'experts se trouve quelque peu retardée du fait qu'une des puissances intéressées n'a pas encore donné son adhésion à la teneur de ce document. Le communiqué sera publié dès que cette réponse sera parvenue, c'eetn-dire vraisemblablement au cours de la journée de demain.

M. BRIAND EST FÉLICITÉ

DE SES EFFORTS POUR LA PAIX M. Villegas, ministre du Chili it Home; M. Procope, ministre des Affaires étrangères de Finlande, et M. Wanq, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Nankin, ont adressé à M. Briand dee télégrammes chaleureux pour le féliciter, en tant que président du conseil de la S. D. N., de ses infatigables efforts pour la paix et du succès qu'il a ohtenu dans le règlement du conflit entre la Bolivie et le Paraguay.

Les caisses de PËtat n'effectueront Mont p&kgttnt le» 24 et 31 décembre S contrairement à certaines informa- 5 ttons, aucun paiement ne pourra, par application des lois en vlgireur, être= demandé à une caisse du Trésor les = lundis 2i et 31 décembre. s LE MARÉCHAL CADORNA

EST MORT Rome, 21 décembre (dép. Petit Paris.) Le maréchal Cadorna, après quelques iours pendant lesquels il est resté dans le coma, est décédé à Bordlphera, cet aprèsmidi, à 16 heures. CE QUE FUT

SA CARRIÈRE

Quand l'Italie entra en guerre, en mai 1915. aux côtés des alliés, le comte Luigi Cadorna était déjh chef d'étatmajor général depuis juillet 1914. Il prit le commandement des armées en

campagne et le garda jusqu'en novembre 1917.

Né à Pallanza, au bord du lac Majeur, le 4 septembre 1850, il avait embrassé la carrière des armes en i86G, servi dans l'infanterie, l'artillerie et l'état-major. L'armée italienne n'était pas, en 1915, ce qu'elle est devenue par la suite. Pondant vingt-neuf mois, Cadorna, gêné par l'insuffisance du matériel et de l'instruction, n'en dirigea pas moins les opérations contre l'Autriche-Hongrie avec clairvoyance et vigueur. L'offensive ennemie de mai 1916, qu'il eut tant de peine à contenir, ne débuta si bien que parce que le moral de la troupe était sapé de l'intérieur.

Sa réputation, bien en déclin, sombra complètement à Caporetto.

L'enquête à laquelle il fut soumis aboutit à sa mise en disponibilité fin août et fi sa retraite définitive le 2 septembre 1918.

Le nouveau ministre de Hongrie a présenté hier ses lettres de créance au président de la République

M. Viliani, le nouveau ministre de Hongrie, a présent hier, en audience solennelle, see lettres de créance au Président de la République. Voici un instantané pris au moment où le ministre (au premier plan à gauche) quitte 1'Elpsée, reconduit par M, de Fouquièree.

LE DRAME DE LA RUE CHALGRIN EFFRAYÉE, AFFOLÉE,

CRAIGNANT LES VIOLENCES DE MON MARI

J'AI TIRÉ Si LUI

DIT Mme WEILER

AU JUGE D'INSTRUCTION Mme Jeanne Weiler, la meurtrière de la rue Chalgrin, a été extraite hier de la prison SaintLazare et amenée au Palais pour y subir le premier interrogatoire sur le fond.

M. Bracke, ,jure d'instruction, a fait raconter sa vie à l'inculpée. Celle-ci, qui était assistée de M" de Moro-Giafferi et du collaborateur de celui-ci, M' Gistucci, a paru longtemps très maîtresse d'elle-même, puis elle s'est effondrée en larmes.

Tout d'abord. Mme Jeanne Weiler a rappelé son premier, puis son second et son troisième mariage. Arrivant au drame lui-même, elle expliqua

La journée de samedi dernier fut très calme et se déroula sans aucun Incident, alors que souvent mon mari me brutalisait. Rien ne pouvait faire prévoir ce qui allait se produire quelques heures plus tard) Le soir, nous sommes a!lés dans différentes boîtes et au bal de la rue Blomet, où mon mari avait retenu des places. C'est là, que se produisit l'incident de la négresse, qui, réduit à ses justes proportions, n'a aucun intérêt.

Un ami de mon mari lui fit le pari qu'il n'inviterait pas cette négresse, et mon mari pria celle-ci de prendre une consommation avec notre bande.

Je n'ai rien bu d'ailleurs tout le long de la soirée.

Aprés avoir visité plusieurs autres étatablissemente de nuit, nous sommes rentrès nous coucher au petit jour.

Tout coup, je me suis réveillée en sursaut, j'avais des larmes plein les yeux,

M""> Jane Weiler photographiée au Palais avec Il' de Moro-Giafteri.

pourquoi ? je ne m'en souviens plus un cauchemar évidemment.

Mon mari se réveilla également. Il alluma l'électricité.

Pourquoi pleures-tu ? me demandat-il.

Et il ajouta

Est-ce parce que je te rends malheureuse ? Ah il vaut mieux que je disparaisse 1

A ce moment, mon mari fut pris d'une syncope comme cela lui arrivait assez souvent, syncopes occasionnées par la blessure qu'il avait reçue à la guerre et qui avait néccssité sa trépanation. Il était tombé sur les genoux en dehors du lit. Je le maintins comme je pus. An bout d'un certain temps, il se releva et se rendit au lavabo.

Je savais que ses crises se déroulaient ainsi. Il était calme d'abord, puis devenait subitement violent. Je pris peur. et je profitai de ce qu'il était éloigné pour me munir d'un revolver chargé, qui était depuis longtemps dans une armoire du boudoir.

Lorsqu'il revint du lavabo, Il avait les yeux hagards, il se précipita sur moi. Alors, affolée, je tirai un premier coup. Il s'éloigna vers le couloir et revint encore sur moi je tirai une seconde fois. il s'abattit mais il n'était pas encore mort et je tirai le coup de grâce.

Mme Jeanne Weiler s'arrêta. M. Brack en profita pour l'interroger.

Le magistrat avait reçu la visite de M.Weiler père, avoué à Bayonne, qui, en venant se constituer partie civile, accompagné de M' Delaunay, collaborateur de MO Campinchi, son avocat, l'avait entretenu de son ffls. On a dit que mon fils avait été trépané, avait expliqué le malheureux père. C'est bizarre, il ne m'en avait jamais parlé.

M. Brack objecta donc à l'inculpée

Vous parlez des crises habituelles de votre mari dues sa trépanation, mais êtes-vous certaine qu'il avait subi l'opération du trépan ?

Il me l'avait dit lui-même si c'est faux c'est qu'il se vantait 1 répondit l'inculpée.

Vous affirmez donc que vous étiez affo!ée

A un point qui ne saurait se décrire. Je vais vous en donner la preuve. Après le drame, j'entendis un bruit de pas venant d° la chambre des enfants. Sans savoir pourquoi, ne pensant plus que le cadavre de mon mari g'sait à terre, jf> hriquaî mon arme dans la direction du bruit. C'était mon petit Max-André qui venait et je faillis tuer mon enfant de dix ans.

Mme Jeanne Weiler se mit alors à sangloter, poussant des cris inarticulés.

M" de Moro-Giafferi et Gistucci tentèrent en vain de la consoler. M. Brack voulait demander à la meurtrière quelques détails sur la scène de jalousie qu'elle avait rapportée au moment de son arrestation et dont elle n'avait pas dit un mot, mais le magistrat dut y renoncer et. donner l'ordre de reconduire Mtne Weiler à Saint-Lazare.

-̃>̃>̃> ^̃^•-w. LA QUATMENR PAGE

J'attends quelqu un Yves florennej

Le bandit Pollastro pour quatre cambriolages est condamné à quinze ans de travaux forcés

(A la deuxième page, le compte rendu de l'audience.)

Pollastro (debout) et Brown

POinjET CONTRE M. Barthou soumettra aujourd'hui au conseil des ministres le texte qu'il a préparé sur la question des loyers.

Les sans-logis, les expulsés d'hier et de demain et les propriétaires.- ne manqueront pas de porter un très vif intérêt à ce texte, susceptible d'engendrer une nouvelle loi sur les loyers, une nouvelle dernière loi qui succéderait à toutes les dernières des dernières lois déjà votées, déjà pratiquement inapplicables. La nouvelle loi, espérons-le, serait, cette fois, la bonne.

Il y a bien la loi dite de 1931, la loi fameuse, fatidique, dé-fi-ni-ti-ve qui devait tout mettre en place, tout régler, tout décider, tout arranger. en Cette grrrande loi, en négligeant prudemment le présent, le présent insoluble, le présent des sans-logis, le présent des taudis, le présent des immeubles sans appartement à louer, le présent des garages, des banques, des cinémas et des dancings, la très grrrande loi de 1931 doit, en résoudre subitement le problème immense, le problème vital et tragique. Mais, c'est comme des dates, si j'ose m'exprimer ainsi comme des dates, en l'an 1931. Une loi que l'on vote au futur, que l'on applique au futur. que l'on se garde bien de conjuguer au présent, est loi qui risque fort, le « futur étant arrivé, de ne plus pouvoir être conjuguée qu'au passé.

Une seule loi, dans Pétat actuel de. la crise, peut donner des résultats. La loi Loucheur. La loi Loucheur, qui doit. elle, nous donner des maisons, des maisons faites avec des pierres et non avec des textes législatifs.

En attendant, il faut avoir le courage de s'en rendre compte, la grrrande loipayable en 1931. n'est qu'une illusion et qu'une tromperie. (Demain, on rasera gratis. En

En attendant que la loi Loucheur ait fait épanouir la belle moisson de bâtisses A USACE d'habitatiov qui nous est promise, il n'y a pas de loi possible. Il n'y a de possible que le désordre, que l'agitation, que la révolte peut-être. C'est tout.

La grrrande échéance de 1931 r. La preuve, déjà, qu'elle est impossible, c'est que le gouvernement a dû préparer un texte nouveau. C'est que, déjà, dans la confusion, dans l'affolement provoqués par cette loi à retardement, votée à crédit, tout le monde s'agite, propriétaires et locataires. Tout le monde s'agite et personne ne s'entend.

Des maisons. Des maisons. Avec des lois, on couche dehors. Avec des maisons, on se loge.

Maurice PRAX.

VOICI L'HIVER. OFFICIEL C'est aujourd'hui que commence l'hiver.

Toutes les traditions se perdent. L'hIver, autrefois, se vêtait d'hermine, répandait autour de lui ses flocons et ses givres. Il riait dans sa barbe glacée. Nous ne connaissons plus maintenant qu'un hiver maussade et gris, larmoyant, emmitouflé de nuages sales. On dirait qu'avec le temps, il n'a plus la force d'être rigoureux.

L'hiver sera-t-il froid cette année T avons-nous demandé à diverses personnes qui s'aventurent parfois. à pronostiquer à longue échéance. Mais beaucoup d'entre elles n'ont pas voulu se risquer, une fois de plus, à voir leurs prévisions infirmées. Certaines ont dit oui, d'autres ont dit non. En prenant la moyenne des réponses, le résultat reste incertain. L'avenir seul nous fixera.

UN NOUVEAU COMBAT DE PLADNER

RAPHAEL CONTRE CZIRSON

POUR LE CHAMPIONNAT D'EUROPE (Voir la quatrième ptiqe)

Pladner (en haut) et Ernie Jarvls

li|]llillMlllli:illlilll!inil)lllfl!ltIIIIft[|lltllllllltlflll!lllll!|tllitlll M. Pierre Audibert

interrogé par M. Glard pour la seconde fois

explique son rôle

à la "Gazette du Franc" Le premier interrogatoire de M. Pierre Audibert n'ayant pas paru fatiguer l'imculpé, le docteur Paul a indiqué à M. Glard que le directeur de la Gazette du Franc pouvait être dc nouveau et plus longuement questionné.

Rendez-vous avait été pris pour 13 h. 30, mais M. Glard ne s'est présenté, 141, boulevard Saint-Michel, qu'à 14 h. 15. M" Campinchi, Asselineau et Pierre e Guyonnet attendraient déjà le magistrat.

L'interrogatoire commença peu après et dura près de trois heures, n étant interrompu de temps à autre que lorsque M. Pierre Audibert semblait trop fatigué. L'inculpé respirait alors un flac, d'éther et poil- vait répondre aux questions du juge.

J'ai lu le démenti du Quai d'Orsay. affirma M. Audibert, dès l'abord, ie ne désire pas épiloguer sans toutefois en accepter les termes. Je reviendrai làdessus, mais dès maintenant, je. tiens à dire que ce n'est point M. Briand que j'avais vu, mais une autre personnalité Cette déclaration enregistrée, l'taculpé reprit le récit de ses relations avec la Gazette du Franc, suspendu mercredi dernier, au commencement d'avril, date à laquelle eut lieu l'installation rue Saint-Lazare. En avril, indiqua-t-il, Mme Hanau, qui disposait de la publicité commerciale et financière, m'informa qu'elle avait passé des accords au sujet de la publicité commerciale avec M. LévyChapuv. Quant à la publicité financière. elle était directement traitée par Mme Hanau et Lazare Bloch.

A aucun moment, sous quelque forme que ce soit, je n'ai reçu la moindre directive ni de l'une ni de l'autre. Ni la dirccrection ni la rédaction du journal n'ont participé à un budget quelconque de publicilé officieux ou officiel.

La situation ne s'est pas modifiée jusqu'au 1°' juin. En juin, l'immeuble de la rue de Provence ayant été acheté, nous nous sommes Installés au début de juillet.

Je suis parti en vacances le 13 juillet pour ne rentrer que le 3 septembre. Le numéro spécial du « pacte Kellogg venait de paraltrp il avait été envoyé à toutes les ambassades. Nous avons reçu à cette occasion tes félicitations les Flus o""ick>!tes, et 4e numéro eut un immensp; retentissement.

Je préparai un autre numéro, mais en signiftant catégoriquement à l'administration générale que cette publication ne devait servir à aucune démarche. k aucune opération commerciale.

En octobre, j'ai eu d'importantes conversations, à propos de l'affermage de la publicité financière, avec des représentants de journaux qui la désiraient.

Sur mon honneur, j'affirme qu'a aucun moment, sous quelque forme que ce soit. je n'ai eu à certifier quoi que ce soit dans le fonctionnement financier de la maison, ni à participer en rien. Dans cette maison silencieuse, j,e n'avais aucun droit de réponse à cet égard, et Il m'était impossible de me rendre compte de rien. Les bruits du dehors expiraient aux portes du journal. Je,n'ai fait que défendre des idées qui me sont chères. auxquelles, malgré le trafique de ma situation, je reste fidèlement attaehé. J'al été, jusqu'à la dernière minute, rassuré pleinement par les personnalités les plus qualifiées 1

M. Glard avait laissé parler M. Audiibert sans l'interrompre. Il lui posa maintenant de nombreuses questions.

Aux termes des statuts de la Gazette du Franc, il n'y a aucune discrimination entre le journal et l'organisme nLes statuts de la Gazette du Franc î s'écria surpris l'inculpé, première nouvelle, j'ai toujours ignoré leur existence, i'ii toujours oru que las fonds étaient fournis par Mme Hanau.

Pourtint, reprit M. Glard, le jcurnal ne constituait qu'une façade que vous avez contribué à décorer et derrière laquelle un étabüssement bancaire faisait des opérations désastreuses T

Ni mol ni mes collaborateurs n'avons écrit une ligne, ni fait' une démarche destinée, appuyer une propagrande, une opération financière quelconque.

M. Pierre Audibert parut alors très fatigué, mais il se remit et affirma

Personne ne m'a jamais éclairé. pendant mes neuf mois de gestion, sur le fonctionnement des services financiers de Mme Hanau.

Mais vos appointements, qui ont atteint 70.000 francs par mois, ne pouvaient être fournis par les recettes du journai

La Gazette du Franc tirait à 96.000 exemplaires.

N'y eut-il pas de nombreux services gratuits ?

Les 36.000 secrétaires de mairie de France recevatent, en effet, le journal. Au surplus, qui m'aurait payé T Je n'étais pas administrateur, je n'ai rien pu savoir, seul un expert-comptable pouvait me renseigner.

Le point de vue financier, je le répète, m'échappait totalement. Le travail du journel me prenait douze heures par jour, je ne m'occupais pas d'autre chose. Mais l'Interpresse, vous n'y étiez pas étranger f

En effft, j'ai été nommé administrateur de cet. organisme le 15 septembre. Vous étiez souscripteur d'origine, pour 750 actions ?

C'est exact I

Vos versements ont-ils été sincères ?

.l'al versé le premier quart avec des fonds fournis par Mme Hanau. N'avez-voue pas signé un acte de cession de ces actions, au bénéfice de la personne qui avait fourni les fonds .l'ai fait ce que le contentieux m'a dit de raire, commb tous les souscrit/teurs

Cette fois. M" Campinchi et Asselineau s'interposèrent ils demandèrent à M. Glard de clôturer l'interrogatoire, et le magistrat déféra à ce désir, après que M. Audibert eut demandé

.le df'cire que l'on annexe an procès-vorliil le mémento que j'ai rédlcé à la suite de la oon verni Ihnn que jai eue avec M. Raymond Poincaré 1

Et M. Glard, accompagné de M' Lan-


glote, son greffler, se retira pour retourner au Palais de justice, où il avait encore i 'travailler, après avoir annoncé pour mercredi lè' troisième interrogatoire d»j directeur de la Gazette dit Franc.

M. Pierre Bertrand confirme

M. Pierre Bertrand, rédacteur en chef du Quotidien, a été également entendu par M. Glard.

Il a. d'une façon générale, confirmé les termes de la déposition faite la veille par M. Henri Dumay. La première lettre de ruptu;e avec Mme Hanau avait été rédigée par M. Pierre Bertrand. Lorsque les termes en furent refusés par la « présidente », le témoin demanda qu'on lui soumit la nouvelle rédaction et le texte lui] ayant été soumis il t'accepta'.

M. de Courville restera en prison Le docteur Charles Pttul a remis hier son rapport sur l'état de santé du comte Maurice-Bernard de Courville.

L'inculpé peut supporter le régime de la prison, affirme t'éminent Dans ces conditions, le juge a rejeté la requête de M* Jean Mtehel. Le comte restera à la Santé. Mme Hersant a été entendue M. Giard avait remarqué parmi les souscripteurs fondateurs de la Société française de remise et de banque dont les deux directeurs, MM. Edgard Weill et Abraham Handwerger, ont été inculpés mardi dernier le nom de Mme Paul Hersant. Il avait donc convoqué pour hier la femme de l'avocat -conseil de Mme Hanau.

Mme Paul Hersant a recon-nu-qu'en effet, elle avait souscrit pour francs d'actions, mais elle revendit ses titres à Mme Hanau avant munie la constitution de la société, fiu septembre dernier.

Rue de Provence,

M. Pachot est revenu hier matin, rue de Provence, pour voir où en est le travail de son secrétaire et de ses collaborateurs, laissés en permanence au classement des dossiers qui ont été, comme on le sait, centralisés en l'immeuble de la Gazette dit Franc.

Mme Hanau y a été amenée, vers 10 heures, par ses habituels garde du corps. Elle y est restée toute la journée à la disposition de la justice.

Les employés de Marthe Hanau réclament et obtiennent leur salaire Groupés en syndicat de défense, rattaché à la chambre syndicale des employés de la région parisienne, les trois cents employés de la Gazette du Franc sont venus en conciliation devant le conseil des prud'hommes pour y réclamer le paiement de leurs salaires, ainsi que l'indemnité de préavis de congédiement qui leur est due.

Le syndic de la faillite, Ni. Coutant, a minutieusement examiné, avec le conseiller conciliateur désigné, la situation de chaque employé. M" Louis Noguères représentait les trois cents employés, tandis que Marthe Hanau par déférence 1 s'était fait représenter au conseil par l'un de ses défenseurs, M. Biboud.

La plupart des demandes furent ainsi réglées sur l'heure.

Un démenti de M. Herriot

On nous communique

Un journal du soir a, de nouveau, prétendu que M. Herriot, ministre de l'Instruction publique, avait détourné de leur destination et verré à la Gazette du Franc une partie des fonds destinés à l'achat d'ouvrages d'enseignement. Cette information est en tous points Inexacte. NI. Herriot n'a ni fait souscrire un 'seul abonnement ni fait attribuer un seut franc à cette publication. Les prétendus renseignements relatifs une démarche d'un directeur ou un ordre' donné par le ministre actuel de l'Instruction publique sont également dénués de vérité.

LA RÉDUCTION DU TAUX DE LA TAXE DE LUXE Georges Guillaumin a déposé au conseil municipal u* projet de voeu tendant à la réduction du taux de la taxe da luxe.

Nos industries locales, qui produisent tant de chefs-d'œuvre, explique le conseiller du Roule, emploient des dizaines de milliers d'ouvrières et d'ouvriers qui en tirent leure moyens d'existence. En persistant à vouloir frapper les personnes assez fortunées pour acheter ces articles de luxe, on frappe surtout, quoique d'une manière indirecte, tous cet: travailleurs qui constituent l'élite de r.otre population laborieuse.

M. Guillaumin conclut en demandant que le Parlement réduise à 3 le taux de l'impôt sur le chiffre d'affaires, applicable aux affaires faites à destination de l'exportation.

INFORMATIONS POLITIQUES Les capitaines et patrons de pêche Il Terre-Neuve, réunis en assemblée générale Saint-Malo, ont voté un ordre du jour demandant le rétablissement du sous-secrétariat d'Etat il la Marine marchand. La commission de l'armée de la Chambre a désigné une sous-commission chargée d'organiser l'exercice de son contrôle. Ont été nommés président, M. Ricuta membres, MM. Renaudel, Stern, miellet, Boucheron, Rucart.

•v*v» m. Daladier et ses collègues du groupe radical socialiste de la Chambre ont déposé une proposition de résolution invitant le gouvernement à donner son adhésfon à l'acf général d'arbitrage, tel qu'il a été adopié par la dernicre assemblée de la Société des nations.

16.– Feuilleton du Petit Parisien, 22-12-28 Les DAMES '1 des LOUVIERS par Suzanne lit IL, A PREMIERE PARTIE

DEUX FEMMES

Départ

Elle resta toute la nuit près du lit, sans autres mouvements que des ébauches de gestes vagues, sans raison, vers sa Joue ou vers ses cheveux. Parfois, sa pensée vivait dans ses prunelles qui, alors, s'animaient pour souffrir ou s'obscurcissaient d'une sorte d'incompréhension. fendant des heures, elle demeura comme écrasée et elle ne se défit de son immobilité prostrée que quand elle entendit Paui-Louis longer doucement lu galerie, gagner le rez-de-clmussée. Elle regarda autour d'elle, comme fait une évanouie qui reprend la conscience des choses, et elle s'interrogea à mivoir:

Quelle heure est-il?

Elle se leva, se retint au dossier du Fauteuil, se parla encore, ainsi que l'on fait dans la surprise et dans le doute: c Cc ne peut pas être le jour déjà. Elle écouta une roue de voiture qui grinçait devant le château et un cheval Copyright Dy Suzanne Mira Traduction et reproduction interdites en tous pays.

M. LOUCHEUR dans un brillant exposé fixe le caractère

de la loi sur l'habitation Sans négliger le souci d'apporter un prompt remède à la crise du logement, elle répond à nn désir manifeste dans le pays d'accession à la propriété

Le vote à main leuée de l'ordre-du joar par et simple a mis fin au

débat sur les interpellations

La mise nu point de Ia loi sur l'habitation, votée en juillet dernier, est auJourd'hui terminée. C'est dire qu'en quelques mois on a pu, sous la constante impulsion de M. Loucheur, venir à bout d'une besogne administrative considérable.

Certes, pour rattraper le retard depuis la guerre, il eût fallu construire 400.000 ou 500.000 logements. M. Loucheur ne le méconnaît point. Mais :1 fallait commencer. La loi de juillet constitue, par le volume des crédits attribués, un début particulièrement appréciable.

Et de mettr en lumière le caractère éminemment social de cette loi. Tout en s'inspirant du souci, non point de résoudre il y faut des années, mais au moins d'apaiser l'actuelle crise du logement, elle répond au désir d'accession à la propriété qui se manifeste d'une façon irrésistible dans les milieux populaires de France.

Les villes et les campagnes On a conteste, au regard des besoins urbains, )a priorité de 33 concédée aux communes rurales. On a eu tort, car et M. Loucheur le soutigne avec force il est grand tempe d'améliorer les conditions d habitation rurale si l'on ne veut pas voir délaisser complètement le travail des ohampè.

Des inquiétudes se sont fait jour chez certaine quant à l'exécution du programme financier. Le ministre du Travail les dissipera en précisant que les négociations en cours avec la Calese des dépote et consignations permettront de faire face aux exigences, non seulement de l'exercice en coure, mais encore de l'exercice prochain.

Le prix de la construction

Je résisteral de toutes mes forces, a déclaré NI. Loucheur, l'opération de grande envergure que je vois se poursuivie depuis quoique temps pour amener une augmentation du prix de la construction.

Qui dit construction chère dit loyer cher. Les abattements importants ont été obtenus daus certaines régions sur la montant des devis. Dans d'autres, par le moyen de la rationalisation, on a fait baisser de 32.000 taux flxé par la loi du 5 décembre 1922 25.000 le coût de la maison individuelle. Ce sont là, note Ni. Loucheur, des résultats que j'entends maintenir. Fautil prévoir une revision périodique des tarifs? C'est possible. Mais dans dt« limites raisonnables et nécessaires, après avis motivé du comité permanent, de manière à ménager les deniers de l'Etat, à ne pas dépasser la capaolté de paiement des ouvriers et à ne pas faciliter certaines spéculations.

Il y a. dit-on, une hausse sur les matériaux. Elle ne peut être imputée à la loi, qui n'-eat pas encore entrée en vigueur. Au surplus, des engagements précis ont été pris avant le vote. De la sorte, on a obtenu que les offices d'habitations à bon marché puissent acheter aujourd'hui du ciment et du plâ'.re aux prix du mois de juillet.

Pour le reste, d'autres mesures sont ou seront prises dans le but, notamment, d'étendre aux sociétés de orédit agricole les avantages dont bé.e.fltwnt, au point de vue de la taxe à la première mutation, les sociétés de crédit immobilier. On a demandé aux municipalités de réserver aux familles nombreuses les premiers logements. On réservera un tiers dans les constructions nouvelles pour loger les habitante des taudis appelés il être démolis.

La loi de juillet, conclut-il vivement applaudi sur tous les bancs de la Chambre, marque un effort, rien de plus. La question est de savoir si on démarre et bien ». Depuis dix ans,, en France, on a dépensé 13 millions par mois pour la construction. On va bientôt en dépenser W)0. Il faut, pour que l'oeuvre soit menée à bien, l'appui de tous les braves gens qui s'occupent de construire des maisons â bon marché et l'appui aussi de tous tes représentants du pays. J'espère que ni l'un ni l'autre ne lui manqueront.

Outre le ministre du Travail, plusieurs orateurs ont pris la parole hier MM. Frédéric Brunet, appelant l'attention du gouvernement sur l'acuité particulière que prend la crise du logement à Paris et sur certaines spéculations qui, selon lui. auraient pesé sur le marché des matériaux; Join-Lambert, sur l'opportunité qui! y aurait à porter de quarante à soixante ans la période d'amortissement; Alexsndre Duvar, pour demander que le bénéfice de la loi s'applique à la réfection d'immeubles existants; Jaubert, sur les difficultés que ne manqueront pas d'éprouver les mutilés à s'assurer sur la vie; Masstmi, sur des modifications à apporter au mode de tarification des logements; Nouelle, Pinault et Stern, sur le fonctionnement administratif de la loi. NI. Foulon, estimant qu'un compte n'a pas étf tenu assez large, son sens, des besoins locaux dans les projets du département de la Seine, a mis le gouvernement en garde contre les Inconvénients que présente souvent la création de cités-jardins dans les petites commune* suburbaines.

Et l'ordre du jour pur et simple, proposé par M. avec la signification de confiance, a été voté il main levée.

qui hennissait deux fois. Un fouet claqua. Paul-Louis lança quelques mots Indistincts. Les deux Mathieu répondirent.

Oui, oui, c'est bien le jour, dit encore Germaine.

Un silence de quelques minutes tomba, puis il y eut un bruit de gourmette et deux p:ts montèrent ensuite l'escalier. Hésitants et lourds, Ils faisaient parfois crier sons un clou de sonlier la pierre des marches. Ils s'arrêtèrent dans la galerie. Des coups Mpers furent donnés contre un battant. C'est nous, madame, dit le vieux Mathieu d'un ton amoindri et net, cepen.dant.

Une pause, puis:

Nous venons prendre votre bagage, madame.

Entrez.

Germaine s'était tournée vers les voix et les bruits.

Une malle fut traînée sur un carrelage et heurta une chaise:

Est-ce tout, madame?

Oui. Mathieu, c'est taat.

Prends cette anse, garçon, mol je prends l'antre. Quand vous voudrez partir, madame, vous le pourrez. La voiture est attelée. Nous y sommes, garçon? En route.

Les pas s'éloignèrent, plus lourds, vers l'escalier. La malle hutta contre une muraille et le vieux Mathieu conseilla: Doucement, petit. Li.

Germaine se jeta vers la porte qnl s'ouvrit avant même qu'elle ne l'eût touchée et elle vit sa sœur vêtue pour le départ gros manteau bleu I col déjà boutonné sous le menton, petit chapeau de feutre brun et souple. Elle l'attira dans la chambre, vers le lit, la saisit a pleins bras, la regarda avec une exaltation de démente et dit:

LA DISCUSSION BUDGÉTAIRE

S'EST OUVERTE HIER AU SÉNAT Un discours de M. Henry Chéron et un exposé de M. Charles Dumont ont été vivement applaudis par les membres de la Haute Assemblée Tout l'intérêt et toute l'importance de cette première séance ilo discussion tiennent dans les discours qu'ont pro- noncés te rapporteur général, M. Cha,rDumont, et le ministre des Finances, M Henry Chéron.

Ils ont, l'un et l'autre, aveo une précision et une clarté qui ont fait grande impression sur le Sénat, expose l'état (tu budget, notre situation flnancière, la bonne tenue de notre trésorerie. Ils ont Icdiqué les réformes réalisées. celles qu'ii reste il accomplir. Ils .ont recommandé, l'un et l'autre, une politique financière prudente, développée sans à-coups, une politique de protection. NI Charles Dumont, qui débutait au Sénat dans les nouvelles fonctions qu'il doit à la confiance de ses collègues, et M Henry Chéron ont connu un grand succès. M. Henry Chéron, ministre des Finances, a retrouvé auprès de la Haute Assemblée l'accueil sympathique, chaleureux qu'avait connu M. Henry Chéron. rapporteur général.

L'expose de M. Charles Dumont Les premiers mots du rapporteur général sont pour excuser la commission des finances. Elle regrette de soumettre si tard et pour un examen trop rapide un projet aussi- important que le budget. Mais il faut espérer qu'à l'avenir le Sénat disposera d un délai suffisant, trois semaines au moins, car si le départ de l'exercice financier était :rporté au 1" avril, suivant une proposition de M. Peytral, le Sénat aurait trois mois pleins pour examiner le budget. M. Charles Dumont passe "n suite tn revue les dispositions d'ordre financier, économique et social contenues dans le projet et il indique les modifications apportées par la commission des flnances au texte que la Chambre a voté.. Le budget de 1929 aura de nouvelles et importantes charges à supporter. Aussi le Parlement doit-il se montrer prudent en matière d'approbation des dépenses comme d'évaluation des ressources. Ces ressources, note M. Char- les Dumont. ont été estimées dans le budget de 1929, conformément aux règles les plus classiques, mais Il y a lieu de noter un retard se chiffrant à 886.000.000 dans la rentrée des Impôts directs de 1928, cela montre une sorte d'essoufflement des contribuables. Ce symptôme doit nous porter à réfléchir, d'autant plus que te déficit de nos échanges extérieurs s'aggrave de mois en mois.

Il est vrai que tes impôts indirects offrent des plus-values considérables. Mais est-ce là la marque d'une saine économie ? Il semble, au contraire, observe, le rapporteur général, qu'il y a une sorte de folie de luxe et de dépenses. Le moment de la stabilité n'est pas encore atteint, mais nous en approchons.

Et M. Charles Dumont conclut

D'ici quelques années d'importantes conversions deviendront possibles, si nous savons faire une politique de confiance et de sagesse, et elles nous fourniront d'Importantes ressources budgétaires au pro0t du travail et de t'épargne. En entrant dans la période de ces grandes conversions, nous franchirons une nouvelle et décisive étape dans la vole qui mène a la complète restauration financière de la France.

De vifs applaudissements, partis de tous tes bancs de l'Assemblée, saluent le remarquable exposé de M. Charles Dumont.

Quelques mots de M. Maesabuau, qui trouve trop faible le taux de stabilisation de M. Reboul, qui critique le projet, et M. Henry Chéron monte à la tribune, au bruit des applaudissements de ses collègues du Sénat.

Discours de M. Henry Chéron D'abord remerciements à la commission des finances pour la diligence qu'elle a mise examiner le budget, puis engagement pris de déposer le prochain budget avant le mois de mai, et aussi tôt le ministre expose l'état du budget

Le taux moyen des émissions, dit-il, s'est baisse de 7 à dans l'année. L'Etat cesse d'absorber les diSiponibilltés du marché et se borne consolider largement. Cette politique n'a entraîné aucun accroissement de la baisse. On s'est toujours con- tenté de transformer la dette Il court terme en dette Il long terme, sans aboutir Il des augmentations de capital. Cependant, Il fallait Incorporer progrea4ivi.tmr.nt dans la dette les créances des sinistrés. ')n a compensé ces augmentations par des réductions correspondantes sur la dette flottante. La ilette inténeure est réduite actuellement Il S73 milliards Les charges annuelles de ce fait ne sont plus que de soit une diminution de par rapport a Le péril des échéances massives, qui a causé tant d'angoisses, est écarté. Et M. Henry Chéron, désignant le président du Conseil, assis au banc du gouvernement, ajoute, aux applaudissements de l'Assemblée

Je veux saluor ici, avec la discrétion d'un collaborateur, l'homme qui a été l'artisan de notre relèvemeat financier. Le gouvernement veut faire une politlque financière qui impose cqnflnnce, conflance commandée par la sécurité. Ce qu'H faut, c'est dégrever, mais avec mesure et sans toucher au volume nécessaire des recettes, sous peine de provoquer des impôts. Des dégrèvements ont été opérés abattement à la base pour petites cotes fonoières, les petits commerçants, les contribuables chargés de famule. etc. Des réformes ont été opérées que le ministre énumère.

Je veux rappeler, dit-)), les réformes économiques et sociales que comporte notre budget efforts considérables pour les routes Ips forces hydrauliques; nnus accordons plus d'un milliard pour le rajustement des traitements et des pensions, millions pour les habitations à bon marché, des majorations pour les petits retraites, l'assistance

J'allais vers toi. Mol aussi.

J'ai craint brusquement que tu ne partes sans me revoir, par peur que je nc faiblisse devant toi.

Je n'y ai pas songé, ma chérie, parce que tu ne peux pas faiblir. Germaine caressa le visage, les épaules, les bras d'Hélène, avec ces restes d'aveugle, qui semblent tout à la fois retenir et reconnaître, puis, elle dit encore, comme en délire:

Tu vas partir? C'est donc vrai?. (Test donc possible? Je ne sais pas comment j'ai vécu cette nuit et comment les heures ont passé. Il me semble être encore au moment où Paul-Louis m'a quittée après t'avoir insultée, toi, ma sainte, qui es pareille ti notre mère. Mals non. la nuit est finie et tu t'en vas. Je deviens folle, mol.

Elle étreignit sa sœur, se lia il elle de toutes ses forces convulsives, de ses doigts crispés sur l'étoffe du manteau. C'est à perdre la raison. Tu es chassée et je suis honorée. Tu es injuriée et à moi l'on demande pardon. Car Paul-Louis m'a demandé pardon et j'ni consenti a son humilité. Quand tu ne seras plus la. je devrai consentir encore à ce qu'il me respecte comme si j'avais droit an respect, comme si j'étais toi. Hélène ne répondit que par un geste. ELIe appuya contre sa poitrine la jolie tête si blonde et Germaine continua Et pourtant, je ne suis qu'une misérable, et pourtant tous les mots dont Paul-Louis te frappait je les méritais. Mais je leq ai subls aussi, va. Tous m'ont atteinte au fond du cœur et ont élargi la blessure que je m'étais faite moi-même. J'approuve. Il est juste que, même de biais. je sois insultée à mon tour et que je souffre dans ma faute, et par ma faute. Ah

aux vieillards, etc. On peut toujours dire que ce n'est pas assez et réclamer sans apporter une ressource correspondante, mais ces réformes «ufftîent Il prouver l'esprit réalisateur du régime parlementaire si odieusement ^Uaqué.

Le ministre dit l'urgence d'une politique d'amortissement et de conversion, politique de conversion déjà commencée puisque, aux bons de 6 0/0, on a substitué des rentes 5 0/0.

Et Il achève ainsi

Non» devons protéger t'épargne contre tous les Périls, recouvrer les Impôts avec fermeté et sans tracasseries, contrôler sévèrement les dépenses. Nous voulons, en outre, poursuivre les réformes soclales. Pour crla, 1a prospérité est tout d'abord nécessaire. Eile n'est possible que par la confiance. A en profrramm<i J'appliquerai avec votre aide le meilleur do met efforts.

Ce ne sont ptus des applaudissements, c'est une longue ovation que le Sénat tout entier, debout, fait au ministre des Finances lorsque. très ému de cette manifrstation de sympathise, il descend de la tribune. •'

Courtes interventions de M. Delahaye et de M. Lynier, et la discussion généi rale cst close.

Ce matin, 10 heures, on discutera le budget de l'Agriculture.

Comparaissant pour cambriolages devant le jury de la Seine

le bandit Poliastro est condamné à quinze ans de travaux forcés Pour la seconde fois, voici la bandit Santé Pollastro devant les jurés. Son profl. de gladiateur n'a rien perdu de sa méprisante assurance. A peine quelque lassitude dans la voix et le geste. A ses côtés est assis un complice, Primo Brown, Italien lui aussi, mais d'origine anglaise son «rand-pèrn émigra de Londres il Gênes. Brown annonce quarante ane il en p,ir«H, tout geisonnant, plus de cmquauOe.

Pourquoi cette nouvelle comparution ? Le 14 décembre 1928, Pollastro fut, on le sait, condamné a huit ans de travaux forcés pour avoir pris part au cambrolnge de la bijouterie Rubel. avenue de l'Opéra. Mais ce n'était là, on l'apprit plus tard, que le moindre de ses méfaits. En effet, du mois de mai au mois de novembre 1924, une série de neuf cambriolages était constatée, tant à Paris qu'en banlieue. On en rechercha longtemps les auteurs.

Il fallut, pour découvrir les bandits. la longue patience de l'inspecteur François Deloger, qut réussit, rétrospectivement, à identifier les malfaiteurs, cinq Italiens Pollastro, Brown. Coccan depuis lors transféré en ltalie Giovanni Péroux, qui est mort, et Cecotti, qu; court toujours.

Les deux accusés d'aujourd'hui ont a leur acttt commun des empreintes digitales les accusent sans recours quatre des cambriolages de la a grande série aux Comptoirs Français, a Pantin la maison Zedel. Nanterre aux aciéries de Longwy, à Aubervilliers: la maison Ferrari, 2, rue Halévy. a Paris. Au coure de ces diverses expéditions, tour A tour 17.578 francs, 30.000 francs, 3.500 et 3.200 francs furent volés.

Le président n'interrogera que très brièvement Brown prétend parler trop mal le français pour pouvoir s'expliquer. Il n'y a pas d'interprète, aussi un des huissiers de la cour d'assises, M. t.ovfchi, servira-t-il de truchement bénévole. Brown avoue il l'avait avouée au moment de son arrestation déjà l'affaire des Comptoirs Français à Pantin. Mais Il nie tout le reste, s'embarrasse dans ses explications et finit. indécis, par demeurer muet.

C'est vous qui le premier avez dénoncé Pollastro ? demande le président Warrain.

Pas de réponse. Car Brown sait bien qu'à dénoncer Pollastro, qui tua sept carabiniers, il y a danger de vendetta. Et vous, Pollastro, que dites-vous? Rien. Je n'ai participé en rien h ces aflaires 1

Mais on a relevé vos empreintes, notamment celles de la ,paume de votre main gauche et l'extrémité de votre annulaire droit.

Et le malfaiteur se laisse retomber sur son banc, et murmure désabnsé Ah 1 si je pouvais mourir 1.

Ce cri, enfin sincère, n'est pas relevé, et l'on passe aux témoins. L inspecteur Deloger vient exposer ce que furent ses investigations et dira, pour se résumer Brown n'est qu'un comparse. Pollastro, lui, apparaît comme un chef redoutable qui a organisé partout des bandes de malfaiteurs et les a conduites avec une implacable discipline au plilage et au crime.

Les divers industriels cambriolés répètent simplement ce qu'on sait déjà, et l'avocat général Siramy requiert. M" Coloria Santini pour Brown et Gérard Rosenthal pour Pollastro plaident à leur tour et en sont rédults Implorer la pitié du juy. à faire appel à ses sentiments d'humanité qui seuls, dans un cas aussi désespéré, peuvent servir à la défense.

Le verdict

Après une courte délibération, les jurés reparaissent.

Pollastro, sur un verdict affirmatif, est condamné à quinze ans de travaux forcés.

Brown, par contre, a bénéficié de circonstances atténuantes. il s'en tire avec six ans de réclusion.

Les deux condamnés sont, en outre. frappés de vingt ans d'interdiction de séjour.

La grève des chemins de fer de grande banlieue est terminée La grève du personnel de la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue peut être considérée comme terminée. Le service reprendra aujourd'hui, et demain, dimanche, la circulation des trains sera normale.

Nous croyons savoir qu'après entente avec le préfet de Seine-et-Ois-e, qui a plaidé éloquemment la cause des grévistes, le directeur de la Compagnie a décidé qu'aucune sanction ne serait prise contre ces derniers.

on m'a abandonnée, on ne songeait qu'a sol, on m'aurait laissé tuer sans faire un geste. C'est bien. Je n'ai pas droit d davantage, moi qui ai abandonné mon foyer.

Hélène tenta de bâillonner de la main la bouche malheureuse, mais Germaine se dégagea ù demi et continua qui ai tout oublié pour un lâche. D'où que le châtiment me vienne je l'accepte, je l'appelle et je. Elle s'interrompit. Du dehors, des bruits arrivaient, précis. ^Maintenant les deux Mathieu traversaient le perron dont la rampe vibrait sous un choc. Un nouveau hennissement s'éleva. Tu eutends ? dit Germaine. La voiture est déjà sur le point d'être chargée. Les minutes durent moins que des secondes.

Posez la malle derrière la voiture, ordonna Paul-Louis du dehors. Je retiens le cheval.

Il y eut devant la maison un heurt profond, puis un autre ordre Passez une corde autour de la malle.

Tout est prêt maintenant, s'écria Germaine dont la voix s'étouffa dans un pll du manteau d'Hélène. Comment les Instants peuvent-ils Atre si courts ce matin ? En bas, Ils ont fini leur travail et. moi. je ne t'ai rien dit encore. Elle releva la tête et, cafessant de baisers ardents. farouches, le visage de sa soeur, elle dit

Tu vas être malheureuse, toute seule.

Non.

Ne nie pas, tu es malheureuse. Tu m'us montré hier toute ta pensée et. Une seconde fois elle s'interrompit, pu rase brisée par un bruit' net Dans le

wos ÉCHOS Auljour^liui

La flamme du Souvenir sera ranimée par l'U. N. (J. de éaint-Ouen.

Conseil des ministres à 9 h. 30, Il l'Elysée. Sénat séances a 10 heures et Il 15 heures (budget:

Remise au Muséum d'histoire naturelle *:a collections léguées par le duc d'Orléans, il heures.

Salon de h gastronomie Luna-Park. Inaugurations d'une plaque la mémoire d'Etkniie-Jules Marcy, 15 h., il, boulevard Delessert. Salon culinaire du VII* aiTOtidlssemem, 10 h. 30, 148, rue de l'Universllé.

Expositions Foire aux étrenaes, porte de Versailles, Salon nautique internatloml. Grand Palais. (}ruui>c des Dix, avenue de la Grande-Armée.

Distribution de dotations 8 des Infirmières, hôpital ;lecker.

Arbres de Noël Au proilt des enfants nécessiteux de l'arrondissement, 14 h., mairie du IV" arrondissement. -» Ecole maternelle de la rite des Feuillantines, heures. Au bénéfice de la colonie enfantlne de vacances mutuelle, 21 h., mairie du XI- arrondissement. Tirage de la tombola du réveillon rie l'œuvre Pour l'enfance et la famille par l'aide sociale ̃, 10 li., 0, rue Clavel.

Réunions AmlciUe des anciens et anciennes pupilles de l'Assistance publique. stérticnl Hôtel, 26, rue du Faulraurg-SdintJacques. Société de la lésion d'honneur, 15 h., Sorbonne (amphithéâtre MIchelet).

Matinée-concert OEuvre françai-c des poètes, 15 h. théâtre de la Potinière. Dais: Commune libre du Père-Lachaise (avec couronnement de la marlanne), 20 h., ,7, rue des Amandiers. Fédération nationale des anciens élèves des écoles professionnelles et pratiques, h., hôtel Clarldge. Union sarthoise, a) h., mairie du X' arrondissement. Amicale des anciens du t" zouaves de marche, SO h. 30, 19, rue Blanche. Comité dos fêtes du XIII* (élection du la reine), h. 30, mairie du XIII*.

Banquet Amicale des enfants des Côtesdu-Nord, au h.. 80. boulevard de Cllchy. Sports. Courses il Vlucennes, Il 13 Il. IIojc au Vélodrome d'hiver, à 20 1. 30. Piauler contre limite Ja.-vis.

T. S. Y. Concert ait poste du Petit Parisien. Diffusion du concert Pnsdéloup (Ecole supérieure des P. T. T., teur Eiffel). Concert consacré il l'Artois (Radio-Paris». Paillasse (Radio-Toulouse). Diffusion du concert donné au théâtre Tuscninskl à Amsterdam (Ililverann). Voir au courrfer dea amateurs.

L'e Président dc la RSmiblique. accompagné de M. Jules Michel, secrétaire général de la présidence est allé lier matin visiter l'exposition des oeuvres des Blessés de l'atelier Laohenal.

M. Briand a reçu hier matin M. Bouroff, ministre des Affaires étrangères de Bulgarie, et le baron Vlllany, ministre de Hongrie à Paris.

M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, a quitté Paris hier matin par le Paris-Baie via Betfort. Il a été salué sur le quai de la gare de l'Est, au nom de M. Briand, par Bavelier, chef adjoint du protocole.

M. Manchez, président de l'Association de la presse économique et financière, a fait part au comité de sa volonté de résigner ses fonctions. L'insistance unanime de see collègues n'ayant pu ln faire revenir sur cette décision, :1 en a été pris acte avec un vif regret. M. Manchez a été nommé président honoraire. Notre excellent confrère M. René Théry, directeur de l'Economiste européen, a été nommé président. 1 dater du 1er Janvier i929.

L'administration des P. T. T. nous prie d'informer le public que les télégrammes de souhaite de Noël et de Nouvel An XLT » sont admis, jusqu'au 3 janvier, dans les relations avec les lle6 Philippines. « voie T. S. F. Java », dans les mêmes conditions et aux mêmes tarifs que voies Eastern, Northern et Inde.

L'Académie des inscriptions a reçu confirmation d'un décret t'autorisant accepter un legs de 200.000 francs fait par son regretté doyen, M. Emile SCnari, pour encottrager ¡ étude en France de l'Inde ancienne.

M. Foucher, récemment élu, a pris séance.

Pendant la nuit de Noël, de 10 heures a minuit, NI. Joseph Deiteil vendra et signera, à la librairie Nlammarion, 25, boulevard des ltaliens, les exemplaires (le son nouvel ouvrage tirage limite Le Petit Jésus.

Un joli cadeau des livres de France, Loti- Bazin, Mérimée, George e Sand, P de Nolhac, sur beau papier aveo la Reliure Moderne, au prix de 25 francs. Calmann-Lévy, éditeur.

NECROLOGIE

On annonce la mort de M. Basilic Couitéas, ancien directeur du monopole des tabacs en Tunisie, commandeur de l'ordre du Sauveur de Grèce, ancien collaborsteur dit Rappel.

Les traitements du personnel des cadres des grands réseaux de chemin de fer Le comité de direction des grands réseaux a arrêté, dans sa séance du 21 décembre, les bases des mesures d'ajustement des traitements du personnel des cadres. Ces mesures auront effet du 1" janvier.

Le comité a Immédiatement avisé de oette décision le ministre des Travaux publics qui avait été tenu au courant des études poursuivies par les réseaux. La journée des journalistes belges à Paris

Après s'être rendus à Vincennes, où, représentant le général L y a u t e y, M. Gayla, secrétaire général de l'Exposition coioniale internationale de 1931. leur donna toutes les tndications, les représentants des vinfit principaux quotidiens de Belgique. actuellement il Paris, sont ailés hier matin, vers midi, faire un pèlerinage à l'Arc de Triomphe. Deux d'entre eux, MM. Burton, directeur de la S'ieuwe. Gazet d'Anvers, et Truffant, rédacteur à la Wallonie de Liège, ont déposé sur la tombe du Soldat inconnu une magnifique gerbe de roses. d'coillcts. d'arts, nouée par un Izrge ruban aux couleurs nationales.

vestibule du rez-de-chaussée, un pas allait et venait, régulier, rapide. C'est Paul-Louis qui est 1ft, dit Hélène. Il m'attende. Qu'il me laisse seulement le temps d'embrasser notre beau mignon.

Elles désunirent leur étreinte et Hélène vint tout contre le petit lit. Debout, la tête inclinée, comme en prière, elle parla pour l'enfant et pour etle

Comme il dort bien. Il a eu un gros chagrin et maintenant il est heureux. Cher petit chéri, ton bonheur est sauvé.

Un peu en retrait, Germaine se taisait, les deux mains sur ses jones, les doigts dans ses cheveux. De cette voix trop calme qui cache si mal le déchirement des séparations. Hélène continua

Quand Il se réveillera, il me réclamera, parce qu'il m'aime bien. Tu lui diras que je reviendrai bientôt et qu'il.

Elle aussi s'interrompit. La force d'achever lui manqua. Bile effleura à peine le frais visage endormi pour que son baiser ne troublât pas le sommeil du petit enfant, puis. retournée vers sa sœur elle demanda, comme si elle mendinit

Quelquefois, sans que Paul-Louis le sache, tu essaieras de le conduire à cette place où nous nous sommes assis, tous les trois, avant-hier, près de l'Yonne. Je me glisserai jusqu'à toi, jusqu'1 lui, en me cachant. Et je verrai, ne fût-ce qu'une minute, mon petit angle, et je l'entendrai m'appeler encore sa tante-maman et je sentirai ses brus autour de mon cou.

Le pas s'arrêta dans le vestibule, au bas de l'escalier.

M. MAURICE BERNHARDT fils de l'illustre tragédienne 8 EST MORT

Mauricehardt est mort. Cette lin, hélas était attendue, car la santé du fils de la grande tragédienne ne laissait pas d'être précaire depuis de longues aii nées.

Homme du monde accompli n'avait-il pas du sang princier dans les veines Maurice Bernhardt s'était adonué aux sports durant toute ta première partie de sa vie.

Lorsque S ara Il Bcruhardt sentit venlr ia vieillesse, elle

associa son lits a ta

dlrecllon du théâtre qu'elle avait fondé, Après i.i mort de sa mère, Maurice Berunardt présida seul aux destinées de cette scene jusqu'à l'expiration du bail. C'est alors que la Ville de Paris, propriétaire du théâtre, le loua aux frères Isola. Désormais inactif, Maurice Bernhardt fut promptement terrassé par le mal terrible qui devait l'emporter. I,a mort de cet homme charmant et affable, la;ssera d'unanimes regrets. LA RÉFORME JUDICIAIRE NI. Félix Gouin a donné hier matin, à la commission de législation civile et criminelle, lecture de son rapport sur le projet de réforme judiciaire

Ce rapport conclut l'acceptation de la réforme qui a constitue le tribunal départemental, mais il propose d'y apporter quelques modifications importantes. C't'st ainsi qu'il prévoit la nomination d'une commission extra-parlementaire, chargée souverainement de revoir le tableau A qui a fixé le siège de juridlction prévu par le décret du 3 septembre 1926.

Seront rétablis par des commissions, tous les tribunaux qui rentrent dans les catégories suivantes

1° Les tribunaux existant autrefois dans les chefs-lieux des départements :° les tribunaux siégeant dans les arrondissements dont les sous-préfets ont été maintenus 3° les tribunaux qui ont jugé de 1924 à 1926 une moyenne de six oents affaires 4° les tribunaux ne remplissant pas les conditions ci-dessus indiquées, lorsque les difilcultés de communication obligeront les justiciables à effectuer un déplacement de plus de vingt-quatre heures.

La commission a adopté les conclusions de son rapporteur en ce qui concerna la création d'un juge délégué permanent à compétence étendue dans les endroits où ne serait rétabli aucun tribunal. Elle a fait modifier la composition actuelle des cours d'appel en ramenant à trois, président compris, le nombre des conseillas siégeant dans chaque chambre, exception faite pour les affaire correctionnelles.

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Paul-Louis s'Impatiente, dit Hétène.

Il va t'appeler, se lamenta Germaine, et je te laisserai partir, mol Qui ai tout fait.

Adieu, chérie.

Du seuil de la chambre Germaine vit sa sœur s'éloigner très vite dans la pénombre de la galerie, vers le grand trou d'obscurité de l'escalier. Elle entendit

Est-ce vous ?

Oui, Paul-Louis.

Dépêchons, je vous prie.

Elle cessa, tout à coup, d'apercevoir Hélène et, sans bien se rendre contpte de ce qu'elle faisait, elle traversa la galerie, s'arrêta devant une fenêtre dont les vitres embrumées de froid et de nuit finissante glacèrent son front et ses mains. Llie frissonna. Par les fentes des contrevents, elle voyait un coin noirci et mouillé de pelouse. Entre les arbres sombres, vers l'est, une longue bande blême barrait le ciel bas et gris. ties flaques d'eau, sans forme précise, :uisaient sous bols. Une troupe d'étournenax et de merles voletait ail-dessns d'une haute branche, avec des criaillements de dispute.

Germaine ouvrit la fenêtre, entrebailla les contrevents, et une bruine la piqua au visage, au cou. Sous ses yeux. contre le perron, la voiture uttendnlt, bâchée de sa capote de cuir et alourdie de la malle. Une lanterne brillait l'avant, sur le côté droit et étalait un cercle de lumière sur les herbes mnnillées. Le cheval, dont la penn se plissait parfois, soufflait par les naseaux de longues buées. Le vieux Mathieu le tenait près du mors, par les guides jetées sur la croupe et son fils s'ados- sait à une roue.

Le déplacement du commandant du cercle de Colomb-Béchar II a été onnoucé qu- le conseni de cabinet de jeudi, après lecture du rapport sur l'attentat dont le général Clavcry et. ses compagnons turent victimee, avait" décidé de relever de son commandement te colonel commandant du cercle «la Colom!>B(5char. Au cabinet militaire dit ministère de la Guerre, on nous a deelaré

C'est un fait, le colonel commandant du cercle de Colomb-^Jécliar va êjro déplacé, mais cette mutation ne comporte pas do caractère disciplinaire. Il s'agit d'un officier, grand blessé de guerre, qu'on avait eu le tort d'envoyer dans un poste où ses inllrmitcs ne lui permettaient pas de déployer toute Faetivité physique nécessaire. Son déplacement était envisagé par l'état-major général, décidé mêmes. L'attentat de ces jours dernicn6 n'a faitjjue pi^xipiter la mesure. Une interpellation de M. Jean Goy sur la campagne antiparlementaire M. Jean Goy, député de la Seine, a demande à interpeller le gouvernement sur les mesurée que ceiut-ci compta prendre pour arrêter la campagne diri-» géa contre le régtme et contre le Par4 lement.

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Hélène sortit sur le perron. Le fils Mathieu la salua d'un doigt porté à la visière de sa casquette, se rangea Quand elle passa devant lui. Il lui montra le marche-pied puis, tendant sou bras dans la bruine, i1 dit

Il fait très froid à cette heure. Couvrez-vous bien.

Elle monta dans la voiture et le cheval bougea.

Holà! toi, fit Mathieu père, en contenant la bête.

D'Hélène assise, Germaine ne vit plus, bientôt. que la blancheur estompée d'une main posée sur l'étoffe d'un manteau. Alors elle ne quitta pas du regard cette main secourable et fut comme étrangère- aux gestes qui s'accomplissaient encore. Mathieu fils rattachait une sangle, vérifiait une boucle, desserrait le frein, rassemblait les guides et, en escaladant les rayons de la roue, entrait il son tour dans la voiture. Le vieux garde abandonnait le cheval, le flattait d'une tape près de la crinière, disait

Tout est paré.

Et la voiture partit, avec un grincement d'essieux. File tourna dans l'herbe puis réjouit le chemin tracé sur la pelouse. Elle cabotait un peu et sa capote ronde oscillait. A Intervalle8 égaux, le cri aigre de sa roue perçait le heurt tfasqae des sabots du chevnl dans la terre humide. Elle s'éloignait. triste, dans l'aube salle. Quand elle pénétra sous les arbres, les merles et les étourneunx qui s'étaient [lerehés dans une trame de fines branches, senvolèrent vers l'Yonne. Dans le bnls, une ombre plus dense ln couvrlt d'nhm-d, puis les taillis et les troncs In cachèrent tout à coup.

au ivre.)


L'ATTENTAT CONTRE

M. FACHOT

LE MEURTRIER interrogé

à la police judiciaire M. Nicole interrogea très longuement Georges Benoit. Celui-ci ne si? départit de son calme extraordinaire qu'en de courts instants, où des larmes lui venaient, qu'il essuyait prestement.

Il dit son existence. Installé boucher à Neudorf, une sciatique l'obligea à abandonner son commerce. Durant sa convalescence, il lut attentivement tous les journaux autonomistes. Il s'exalta au procès de Colmar. M. Fachot devint pour lui l'auteur « du malheur de ses compatriotes, des innocents, dont il souffrait de leurs souffrances ».

Je n'ai jamais fait de la politique, affirma-t-il. Je n'appartiens à aucun groupement. Mais je devins rapidement un ardent autonomiste séparatiste. Je ne m'en ouvris A personne, jamais. Puis l'idée me vint de tuer M. Fachot, a laquelle je résistai d'abord.

A ce moment. Benoist pleura, répétant qu'il était un malheureux. Puis il dit

Le procureur général a peut-être fait son devoir de magistrat. Moi j'ai fait mon devoir d'Alsacien.

Et il poursuivit son récit

Aussitôt ma santé rétablie, j'ai travaillé à la maison Olida de Strasbourg. Mais bientôt, las d'être honteusement exploité par des commerçants capitalistes, j'ai décidé de changer de situation. Un jour, ayant lu dans les journaux qu'une place de saucissonnier était vacante à Madagascar, j'ai écrit à l'adresse indiquée et ;p suis entré en pourpar:ers avec cette maison. Je me suis même rendu à une convocation d'un de ces représentants à Marseille, mais je n'ai pas réussi à me faire signer un contrat. L'idée me revint alors, plus fortement qu'auparavant, d'attenter ta vie (le M. Fachot.

Après un inutile voyage au Mans, j'ai interrogé à Paris le concierge du Palais. J'ai rôdé autour du Palais, je me suis rendu même à la Chambre des députés, et, finalement, j'ai obtenu le renseignement que je cherchais M. Fachot était nommé il la Cour de cassation. Puis j'ai enfin découvert son adresse. Je m'y suis rendu mereredi. J'ai vainement sonné à sa porte. J'y suis retourné hier vers midi: j'ai sonné, on ne m'a toujours pas répondu. Ne me décourageant pas, je suis revenu le soir méme Jes fenêtres n'étaient pas éclairées. Ce matin, j'ai sonné le valet de chambre m'a répondu que M. Fachot n'avait pas encore emménagé, qu'il habitait à l'hôtel du Louvre. Je m'y suis rendu le directeur m'a affirmé ne pas connaître M. Fachot. Je suis retourné quai d'Auteuil; j'ai sonné; le valet a ouvert de nouveau, me déclarant toujours que son maître n'était pas encore aerivé j'ai alors décidé de monter la garde dans l'escalier. J'ai vu un moneieur âjré qui prenait l'ascenseur j'ai couru dans l'escalier et l'ai rejoint au moment où il entrait dans l'appartement du troisième. Je lui ai dit « J'ai une lettre à remettre à M. Fachot. » Celui-ci m'a répondu « C'est moi Jo lui ai remis une lettre que j'avais préparée. et dans laquelle je lui faisais donner rendez-vous à l'hôtel Moderne par « une amie Au moment où i,l allait prendre connaissance de cette lettre et pénétrait dans son appartement, j'ai tiré.

Benoît fut encore secoué de sanglots, mais à toutes les nouvelles questions du commissaire il ne fit que répondre à nouveau « Je suis un malheureux 1

A la Santé

M. Matifas, juge d'instruction, a riait subir ensuite à Georges Benoît l'interrogatoire d'identité. Le meurtrier s'est borné à rappeler brièvement les déclarations qu'il venait de faire devant M. Nicole. A 11 h. 45 l'interrogatoire prenait fln.

Le juge l'a fait écrouer à la Santé. L'état de M. Fachot

reste stationnaire

Dans la nuit, nous avons fait prendre des nouvelles de M. Fachot, à la maison de santé de Neuilly. M. Bergeret, chirurgien des hôpitaux, réservait son pronostic tout en déclarant que l'état du blessé était aussi satisfaisant que possible.

LA CARRIÈRE DE M. FACHOT Vosgien d'origine il est né le 8 février 1869, à Remiremont où réside actuellement sa famille, M. Roger Faohot fut avocat à Paris, puis. en 1892, attaché au cabinet de M. Fallières alors garde des Sceaux. 11 fut ensuite substitut à Laon et à Saint-Quentin.

Procureur de la République successivement à Vouziers, Saint-Mihiel. Verdun, Charleville, M. Fachot. en 1912. fut nommé avocat général à Rennes. Mobilisé le 2 août 1914, il fut, après trois années de rudes campagnes au front, intoxiqué (par les gaz, Déjà titulaire de la croix de guerre -avec deux citations, sa brillante conduite devant l'ennemi lui valut, en 1917, d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Le 1" juin 1919, M. Roger Fachot était placé il. la disposition du haut com.missaire à Strasbourg comme avocat général. Un peu plus tard, il devenait procureur de la République à Mulhouse. En 1925, M. Roger Fachot était appelé près la cour d'appel de Colmar en qua- lité de procureur général. Là, il eut il requérir, à diverses reprises et avec une vigueur renouvelée. contrées meneurs autonomistes. On n'a pas "oublié sa brillante intervention dans le prncès intenté par l'abbé Haegy à notre confrère Edouard Helsey.

En mai M, llogcr Fachot requé- rait avec force dans le second procès de Colmar, qui se termina, comme on sait, par la condamnation à un an de prison et à cinq ans d'interdiction de séjour de MM. Rtcklin, Rossé* Schall et Fasshauer. Le 13 juillet 1928. M. Fachot était nommé conseiller à ta cour de cassation et fait officier de la Légion d'hon- neur.

Contre l'augmentation

de l'indemnité parlementaire La réunion de « protestation .lonti'â ilaugmentatton de l'Indemnité parienentaire », organisée hier soir par notre confrère la Liberté, avait attiré beaucoup de monde salle Wasram.

Parmi les parlementaires in vues ;¡ venir prendre la parole au cours de* la séance, un seul, M. Dumat, viut ce fut pour expliquer les motifs qui l'avalent amené à voter. « contre » le projet. M. Camille Aymard, le représentant de la Fédération des contribuables, la déléguée des veuves de guerre et Mme Maria Vérone expliquèrent pourquoi, eux aussi, étaient contre. Tous furent applaudis et. finalement, un ordre du jour, qui sera adressé au président du Sénat, fut voté à l'unanimité. Il s'élève contre tout relèvement de l'indemnité parlementaire.,

LE CABINET

YOUGOSLAVE

EST VIRTUELLEMENT DEMISSIONNAIRE

Belgrade, 21 déc. (dêp. Petit Parisien.) Les au sein de la coalition gouvernemi'!i-\ile sont de plus en plus tendus. Les divergences de vues surgies ces derniers temps entre les démocrates et les radicaux se sont encore élargies et désormais il ne semble plus possible que les groupes ralliés autour de M. Koroehetz puissent encore assumer la charge du pouvoir. La démission du cabinet est attendue d'un moment à l'autre, mais l'ouverture de la crise est retardée précisément par ceux qui pourraient la provoquer, pour la simple raison que la combinaison susceptible de la dénouer ne parait pas devoir donner toutes garanties.

Dans les milieux qui approchent le président du Conseil, un assure que le gouvernement demeurera au pouvoir tant que les démocrates n'auront pas déclare catégoriquement leur intention ce cesser collaboration. Or le groupe parlementaire démocrate se réunit de.nain matin et doit prendre la décision t'ont dépend l'existence du cabinet. LE ROLE DES DÉLÉGUÉS AMÉRICAINS AU COMITÉ DES EXPERTS

D'APRÈS UN JOURNAL ALLEMAND Berlin, déc. {dép. Petit Parisien.) Commentant Les nouvelles de Paris et lie Londres sur l'invitation commune de l'Allemagne et des cinq puissances intéressées au gouvernement des EtatsUnis, ie Berliner Tagcblatt écrit « Par cette invitation, les négociations entrent dans une phase trùs importante. Les experts américains auront à prononcer les paroles les plus décisives. M. Dawes et Oven Young nnt. participé à l'élaboration du plan de 1924. M Dawes s'est un peu retiré de la politique internationale, et il est possible que le gouvernement américain désigne M. Parker Gilbert, qui est le meilleur connaisseur du plan Dawes. Le second délégué serait de nouveau M. Owen Young. On note aussi la tendance de tous les pays à désigner au moins un délégué avant participé aux travaux de 1924, tels .MM. Parmentier, Pirelli, Stamp. ̃>

On croit à Berlin que les deux délégués de l'Allemagne seront le D' Schaeht, président de la Reichsbank, et le financier Melchior,

LA SANTE DU ROI GEORGE V EVOLUE VERS LE MIEUX

Londres, 21 décembre (dép. P. Parisien.) L'opinion qu'exprimait hier soir sur l'étal du roi George le communique officif.l rédigé par les cinq docteur à l'issue d'une nouvelle consultation se trouve' confirmée par les deux bulletins médicaux d'aujourd'hui. L'un et l'autre signalent que le malade est calme, et celui de ce soir précise qu'on ncte au point de vue local et dans l'état général une très lente évolution vers le mieux. Un nouveau conseil d'Etat, présidé par reine, a élé tenu aujourd'hui au palais de Bupl\in:z!i;im;

Le retour du prince George

Londres, 2i née. (tlép. Petit Parisien.) Le prince George cet arrivé cet aprèsmidi à Southamrilon il bord du Berengaria. A sa descente du paquebot, il a été salué par le mairo de la ville qui lui a exprimü lea vœux de la population pour le rétahlissement du roi. Le prince est immédiatement parti pour Londres, où il est arrivé vers 18 heures Il s'est alors rendu directement au palais de Buekingham et s'est fait condire aux appartements privée de la reine.

Quant au duc de il il arrivera la veille de NoSl.

L'EXPLOSION DE LONDRES MENACE DE PROVOQUER DES EFFONDREMENTS

Londres, 21 décembre (dép. Petit Paris.) L'aspect du quartier central londonier. dévasté hier matin par des explosions de gaz n'a guère changé depuis trente-six heures. Des flammes jaillissent encore d'une brèche au milieu de la chaussée à High Street.

On entendait encore cet après-midi de petite? explosions souterraines, ressemblant à de lointains éclatements de shrapnels, ce qui prouve que le danger subsiste toujours. D'ailleurs, des architectes ont déjà constaté des craquements dans les murs de soutien d'un immeuble de cinq étages.

Le gouvernement a décidé d'ouvrir immédiatement une enquête à laquelle participeront des représentants du ministère de l'Intérieur, des inspecteurs du ministère de l'Hygiène, des délégués du service des explosifs et des experts techniques du conseil du comté de Londres.

LE CONSEIL MUNICIPAL DE TOKIO ABUSAIT DES POTS-DE-VIN Changhaî, 21 décembre (ria Eastern.) (DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) Le gouvernement japonais a dissous le conseil municipal de Tokio en raisnn de scandales retentissants. Le 30 octobre dernier, vingt coi-seillere étaient arrêtés sous l'inculpation de corruption. L'enquéle amena de nouvelles découvertes, peu flaiteuses pour les édiles. En effet. le conseil avait fait voter 700.000 yens d'indemnité pour les marchands de pois- son, par suite du déplacement des halles aux poissons. Or les conseillère s'étaient fait remettre 200.000 yene par les mar- chands.

Par ailleurs, le conseil avait accordé à la compagnie des tramways l'autorisation d'étendre ses lignes, mais. il avait reçu 700.000 yens de pots-de-vin. Un des personnages les plus compromis est M. Miki, président du conseil municipal. Comme les accusés appartiennent à tous les partis, la position du gouvernement n'est pas atteinte. Les scandales de ce genre sont de tradition il Tnkio, dont l'administration municipale est devenue autonome en 1898. Deux ans plus tard éclatait déjà un scandale, le conseil ayant été acheté par la compagnie du gaz.

De nouvelles élections municipales aurnnt lieu d'ici trois mois et, pour la première fois, au suffrage universel. G. Moresthe.

L'Afghanistan semble en voie de retrouver le calme

Londres, '-Il déc. Petit Parisien.) On mande de Berlin à la British United Press que, suivant des informations parvenus dans cette ville du ministre allemund Kaboul, la lutte qui se poursuit aetuellement en Afghanistan semble toucher à sa iln de part et d'autre, en effet, on a consenti des promesses de négociations qui. rapidement menées, sont, assuro-t-on, sur le point d'aboutir. Le ministre allemand confirme que de violents combat- se sont, Il y a quelques jours, déroulés dans le voisinage de la légation britannique et que celle-ci se trouve encore aujourd'hui sur la ligne de feu.

Le parquet de Jloulins s'est rendu à Lurcy-Lévy, on une femme aurait été empoisonnée.

Un étudiant lyonnais avait volé la caisse de son association Arrêté, il prétend avoir agi

dans m but c électonl »

Lyon, 21 décembrc (Vép. Petit Parisien.) Le coffre-fort de l'Association générale des étudiants, ÏO, rue François-Garnier, était récemment ouvert, sans effraction, c'est-à-dire il l'aide d'une clé qui s'adaptait parfaitement à la serrure. Le voleur y prit le livre de comptabilité, le carnet de et une somme liquide de 2.700 francs. NI. Marquand, président de l'Association, apprit ensuite qu'à l'aide d'un chèque faussement signé de son nom et de celui du trésorier, on avait touché 8.000 francs à une banque, au nom de l'association.

M. Marquand poria plainte. La sûreté ouvrit une enquête, et les soupçons se portèrent sur un étudiant en droit, Maurice Guêpe, rue Laurencin, originaire de Saint-Claude (Jura). On fit une enquête très serrée sur ce jeune homme, qui, spontanément, vint se présenter la sûreté et restitua les 8.000 francs encaisses au moyen du chèque. Il tinit par avouer toute la vérité.

TI avait tout d'abord fait un chèque de 16.000 francs qu'il avait envoyé encaisser par sin camarade Ferdinand Campana, étudiant ès lettres, originaire de corse, et demeurant rue Ferrandière. Mais la banque avait refusé le paiement, les provisions étant insuffisante». Campana rendit compte de son insuccès à Guêpe, quai téléphona à la banque pour se renseigner. Apprenant que la somme inscrite au chèque pied!' trop élevée, ci) fit un nouveau avec les mêmes fausses signatures, et, cette foi=, Campana put toucher 8.000 francs. Guêpi remit 1.000 franco de commission il Campana et avec lu reste, il paya diverses dettes criardes.

Mais en faisant ces aveux, Guêpe se défendit .J'avoir voulu commettre un vol. Il prétendit avoir agi ainsi par manœuvre électorale, pour jeter la suspicion sur le nouveau bureau de l'A. G., récemment élu, et qui reflète uno tendance politique opposée il la sienne. Il promit en outre de tout restituer. Il n'en a pas moins été écroué, ainsi que son complice Campana.

CONDAMNÉ EN CORRECTIONNELLE UN VOLEUR S'ENFUIT

ET VA SE RÉFUGIER A L'ÉGLISE. .On l'y retrouve et l'arrête

La Rochelle. 21 déc. (dép. Petit Paris ) Le dessinateur André Rousseau, vingtdeux ans, originaire de Levallois-Perret, comparaissait aujourd'hui devant le tribunai de la Rochelle pour avoir volé une valise à Châtclaillon et avait été condamné à trois mois de prison. Une fois rendu le jugement, il demanda l'un des agents de service de le conduire aux lavabos, ce qui fut fait.

Mais, en sortant, Housseau. qui était vêtu du costume pénitentiaire, s'éiança dans la rue Admirauld, s'en^asca dans la rue Pernelle..arafena la place d'Armes et se réfugia dans la cathédrale. L'agent qui s'était mis à sa poursuite apprit !par- un pissant que le condamné venait d'entrer dans l'église. II en fit aussitôt fermer les portes et se mit la recherche de Rousseau, qu'il trouva et appréhenda quelques minutes plus tard dans une sacristie, caché sous des vêtements ecclésiastiques.

A Courbevoie, M. Antériou inaugure l'Office municipal des anciens combattants Une cérémonie présidé par M. Anteriou, ministre des Pensions, a eu lieu hier dans la salle des fêtes de la mairie de Courbevoie, pour fêter la fondatiou de l'Office, municipal des anciens combattants et victimes do la guerre. Sur l'estrade, on remarquait aux côtùs du ministre, MM. Grisoni, maire de Courhevoic, Bi'ouil, Roger, l'échiné» Poulain, GiiL-rric. ad,joints Jean Goy, BlaquoBelair, députés, et dans l'assistance je chanoine Mainville, curE de Courhevoie -NI. Renaut, secrétaire général de la nouvelle organisation les représentants des groupements d'anciens comhattants, le capitaine et Mme Raymond Pitet, etc. Répondant à MM. Grisoni et Breuil, le ministre, dans un discours d'une sobre et forte éloquence, déflnit la grandeur de la mis'sion qui, dans la paix, incombe aux anciens combattants. En regard de leurs devoirs, .VI. Antériou exposa la légitimité des droile imprescriptibles qu'ils se sont acquis et félicita la municipalité et les organisateurs de l'œuvre fôtéo d'avoir réalisé l'une des plus belles organisations d'entr'aide et d'assistance qui existent en France.

La nouvelle voie Paris Saint-Germain reçoit l'apprcbation

du conseil général de Seine-et-Oise Le conseil général .de Soine-ct-Oise a examiné hier les décisions prises par l'assemblée départementale de la Seine concernant la construction d'une route de soixante-quinze mètres de large, reliant la capitale A la forêt de SaintCermain, et d'une voie ferrée électrique, à grand rendement, sur le même parcours.

Le programme a été adopté par le conseil général de Seine-et-Oise à l'unanimité moins une voix.

Le syndicat interdépartemental se réunira aujourd'hui à Parie pour procéder À lï'loclion de son bureau et arrêter sa méthode de travail. Il aura notamment à approuver le cahier des charges relatif aux travaux à exécuter et à étudier le problème de l'urbanisation des zones environnantes.

Le département de Seine-et-Oise sera roprésenté au syndicat, d'une part par quatre conseillers généraux MM. Forest, Bertrand, Larnaude- et Caflin d'autre part par le préfet, M. BonnefoySibour, et trois fonctionnaires de son administration.

On arrête un commerçant de Bezons qui avait émis des faasses traites M. Poulain, commissaire du 1" arrondissement à Versailles, a arrête, place du Marché, un marchand de meubles, Anatole Nicoile, 23, rue de Paris, à Bezons, recherché pour faux et usage de faux. Ce commerçant avait signé pour une centaine de mille francs de fausses traites. Il a été mis à la disposition du parquel.

Une jeune fille de quinze ans a disparu depuis un mois et demi

Le 5 novembre dernier. Mlle Raymondo llaingot, quinze ans, quittait le domiclle de ses parents, 7, rue Jean Jaurès, à Bez o n s. Ses parents n'ont, depuis cette date, aucune nouvelle de la disparue. Ils supposent qu'eUe serait partie avec un Jeune homme actuel-' lement soldat à Provins et, fort inquiets, accueilleraient volontiers l'enfant prodigue.

Elle était vêtue, le jour de son départ, d'un manteau b 1 e n foncé avec col tigré, chaussée de souliers bleus il barrette grise. Mesurant 1 m. 55, elle est blonde et a les yeux gru fouet.

NOËL A L'OR PHELIN AT DES ARTS

A l'Orphelinat des aris, à Courbevoie, la fête de l'Arbre de Noël est célébrée chaque année avec un éclat tout particulier.

Continuant cette charmant(,. tradition, le comité de direction Mmes Marie Scalini, Hache! Bayer et M. Emile Fabre a. offert hier il ses jeunes pensionnaires un concert des plus réussis.

Des artistes de ta Comédie-Française, des chansonniers montmartrois rivalisèrent de fantaisie et d'esprit, pour kl plus grande joie des assistants. Enfin, les Fratellinï apparurent et ce fut pendant une heure, dans la petite Mlle des fêtes de la rue de la Montagne, une véritable tempête de rires. La journée se termina par un savoureux goûter et par la distribution de jouets et cadeaux.

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

Sur le point d'être arrêté

m manœuvre se suicide

Une ménagère de 8aint-Ool)ain, Mme Payelle, cité Daroux avait signalé à la gendarmerie que sa nilette, âgée de dix ans, avalt été victime d'un odieux attentat. Au cours de leur enquête, les gendarmes furent amenés à soupçonner un manœuvre, Victor Letrlllard, climuante-quatre ans, mais, quand 113 se présentèrent son domicile pour l'arrêter, lls trouvèrent Letrlllard pendu dans son grenier. Dans une lettre qu'il avait, laissée, 11 disait « Je suis accuse d'une chose que je n'ai pas commise- pour éviter le déshonneur à ma famille, je préfère me donner la mort. » château-Thierry. L'Union musicale fêtera aujourd'hui par un bal et demain par un concert et un banquet, sous la présidence de M.. Louis Flamant, maire, le soixantième anniversaire de sa fondation. M. Henri Trapenart, membre de la société les Ami, de la gaute, capturé un brochet de douze livres.

EURE-ET-LOIR

Les viande» malsain.

Pour avoir vendu un boucher une varhe malsaine, M. Camille l'erpior, cultivateur il Serazereux, a été condamné par le tribunal d'Eure-et-Loir il francs d'amende et a l'insertion du jugement dans les journaux. CHARTRES. Victime, aux environs de Châteaudun, d'un accident de chasse que nous avons relaté, M. Maurice Royncau, cinquante-huit ans, entrepreneur de transports, rue rt'Amtll.v, a dans la clinique nit Il avait été transporté. EPERNON. Mme Uaymonde Couet. t, rne de la Regrattcrie, a été renversée et blessée légèrement par une automobile. LE BOULLAT-MIVOYE. Les gendarmes ont arrêté l'ourrier de batterie Robert Hottelet, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré |>»r le juge d'instruction d'Avesnes.

SEINE

Noces «far

Les époux Huct, qui habitent les Lilas, 5. rue Yvonne, viennent de célébrer le cln(|ii:milème anniversaire de leur mariage. Les heureux' Jubilaires, âgés, le mari de

soixante-dix ans, la femme de soixante-llcuf ans, ont eu six enfants dont un seul est vivant et ont trois petits-enfants et un arrière-petit-enfant.

LEVALLOIS-PERRET.– On a trouvé, pendue dans sa chambre, Mme Louise Douguet, soixante-deux ans. rue Jules-Guesde. La désespérée soulTralt d'une maladie incurable.

KEUILLY-SUR-SElNE.– La fête de l'Arbre de Noël, réservée anx enfants des écoles maternelles, communales et libres aura lieu cet après-midi, a 14 heures, salle des fêtes de l'hôtel de ville, sous la présidence de Mme Edmond Moud. L'Harmonie prêtera son concours il cette fète.

SAINT-OUEK. Hier matin est mort, A (le cinquante-sept nus, l'abbé Clément Berthet, curé de Notre-p,ime-du-Rnsaire. Les funérailles auront lieti lundi prochain, à 10 heures.

O1SE

La fête des familles nombreuses

La fête des familles nombreuses de l'Oise aura lieu demain, à 14 heures, au théâtre municipal de Ueauvais, sous la présidence de M. Le Ueau préfet (te l'Oise. Au programme remise de médailles de la Kamille française à des mamans comptant au moins huit enfants arbre de Noël; toncert récréatif tombola gratutte distribution de Jouets et de friandises aux entan!s.

Un bébé succombe à ses brûlures

A Saint-Félix, la fillette des époux Lemaire, âgée de deux ans; est tombée dans une bassine d'eau bouillante et a succombé à ses brûlure'?.

Un incendie criminel

Un Incendie s'est déclaré, la nuit, dans un bâtiment appartenant à M. Bailly, au hameau de Pleuvine, A Mollens.

Pompiers et habitant5 ont énergiquement combattu le fléau. Ce sinistre seralt dû il une main criminelle. Un individu soupçonné est gardé à vue.

BEAUVAIS. Ce soir, à 21 heures, au théâtre, fête de l'association des Dames françaises de la Croix-Rouge. Soirée de bienfaisance; bal au grand foyer. KAVENEL. La fanfare tétera, ce soir, la Sainte-Cécile par un banquet et un bal. SAIWT-AUBIlf-SOUS-ERQBERY. Les sapeurs-pompiers fêteront la Saune-Barbe, demain, par un banquet et un bal.

SAIHT-JUST-EM-CHAOSSEE. La coopérative du Ileanvaisis donnera, ce soir salle fie* fêtes de l'hôtel de ville, un concert en rhonm'ur de ses membres.

VIMEDIL-SA1MT-FIRMIN. Dans la l'OU'loue od Il vivait dans la seule compagnie d'un chlfn, M. Jules Massé, quarante-trois ans, bftcheron, a été trouvé mort d'une congestion.

SEINE-ET-MARNE

MELUK. La société le Messager patriote (lunnera sa fê;e annuelle ce. soir; g lu h. 3n, a l'hôtel du Commerce, banquet suivi de hal, Dimanche, à partir de 14 h. 30, exjjosilion de pigeoni 4 1 notel de :Ville,

SEINE-ET-OISE

Un banquet en l'honneur de M. Bonnefou» Les comités d'union républicaine de l'ar- rondissement de Versailles-Nord organisent, pour demain, à Saint-Cloud un graud banquet en l'honneur de M. Donnefous. député de Seiae-et-Oise, ministre, du Commerce. L'agresseur d'une septuagénaire

condamné à deux ans de prison avec sursis Mnii; vcu\"b iierteaii, soixante-dix-luiit aiu. se trouvait seule le 10 novembre dernier, au soir, dans sa maison de Monttgny-lôs-Cormeilles lorsqu'un Individu entra et après l'avoir renversée sur le parquet la bâillonna, lui ligota les bras puis, paissant au cou un foulard, la menaça de l'étrangler si elle ne lui remettrait pas son argent. Terrorisée, la pauvre vieille tira de son corsage un portefeuille contenant 500 francs et le tendit au malfaiteur qui s'enfuit dans la nuit. Ce triste sire, Jean Panlélou, manœuvre a Franconville, fnt rapidement arrêté. Il a comparu, hier, devant le tribunal correctionnel de Versailles. Après ptaldnirte dr M» Maurice Renault, il a été condamné deux ans de prison avec- «ursis.

Leur conducteur ayant été blessé par une auto des chevaux s'emballent

Sur la rnute de Versalllc-- ;t Salnt-Cyrl'Ecole, le charretier Charles a a été tamponné, a nauteur de la Faisanderie, par le camion que conduisait IC djauffeur Henri Plateau, domicilié rue Pierre-Curie, a SaintCyr. Sérieusement blessé. M. TonroiKle a été conduit à l'hôpital puis ramené à !on domielle dans la même localité. Son attelage, qui, après l'accident, s'était emballé, n'a pu être maîtrisé qu'à la grille de l'octroi de Versailles.

A l'Académie de Versailles

L'Académlc de Versailles, que préside M Mar/cl llalilliat a, au cours dr sa dernière séance, procédé a l'êlcciion d'un certain nomhre rie membres titulaires, ont été désignés MM. Jérôme et Jcan Thnrami Henri Le Sidaner et Jean-'farle Boulan membres titulaires, non résidante MM. Louis Bertrand, Georges I.ecomte Louis Madelin et Robert Mathieu.

L'Académie a décidé de faire apposer une plaque sur la façade de ta maison dans poète Slnart Merrill.

La lotte contre les campagnols et fermiers détruire au moyen d'appâts empoisonnés ou gaz asphyxiants les cam- pagnol» existant sur teurs terres. L'opération aun lieu sous la surveillance des maire* ou de leurs délègues.

Pour les dispeasaires antituberculeux La communion' de répartition de la taxe sur les cercles a décidé d'accorder une subvention frlobalft de coo 000 rrauca aux mn- nicipalités rie Rambouillet, Sèvres et Arg-e.»teuil pour la construction ou le perfectionnement des dispensaires antituberculeux. Un incendie criminel

Un incendie, qu'on attribue ,1 la maiveiilance, a déiruii, 0 Hures, la majeure parut!" de la maison de M. Conrrard. Les desràts sont très Importants.

Collision d'autos

Une collision s'est produite, Mer, vers 1") h. 30, près de Massy. au lieudit «le? '̃namparls » entre deux nntomobiles con«tiltc?. l'une, par le. chauffeur Pelyet. au service dé M. Chahert, Industriel à Paris, fil, boulevard Haussmann l'autre, par le dorteur Vicq, de Lougjuineau. Ce dernier a été grièvement blessé et deux personnes qui 1 accompagnaient ont reçn des contusions multiples,

AULSAY-SOUS-BOIS. La Société d'éducation populaire donnera, salle Jeanne-d'Arc avenue de la Croix-Blanche, 1eux séance art's'tiues ce soir, à h. 30, et demain, à Le curé-doyen de Saint-Sulpice, M. l'abbé Périot. vient d'être admis 4 la retraite. A cette occasion de nombreuses lettres de sympathie lui ont élé adressées.

BAZOCHES. La commune de Bazoches cst autorisée Il porter désormais le nom de CORBEIL. une rote de l'Arbre de Noël sera donnée aux enfant, des écoles maternelles ainsi qu'à ceux de l'orphclinat, cet après-midi, a 14 h. 30, salle des fêtes de (le ville.

MANTES-SUR-SEINE. Profitant d'une absence de son mari, Mme Marie Lebreton cinquante ans, demeurant 5, rue Champeau, s'est pendue dans sa buanderie. On Ignore le mobile de cet acte de désespoir. GARCHES. Le conseil municipal a émis le vœu que le percepteur des contributions directes effectue a Oarches trois tournées mensuelles, deux à la mairie et une à l'hôspice Brézim. il a appuyé un autre voeu émis par l'Union amicale des commerçants entrepreneur? et Industriels tendant Il ce que le juxo de paix de Sèvres tienne, comme avant guerre, deux audiences mensuelles à la mairie Ae Saint-Cloud.

RAMBOUILLET. Dans une crise de neurasthénie, Mme veuve Henriette Oitlec, cinquante.sept ans, s'est suicidée à sou domicile, S. rue du Hasard, en se tranchant la irorire à l'aide d'un ciseau. Quelques minutes auparavant, elle avait absorbé le contenu du;) flacon de teinture d'iode.

SEVRAN. Sur la demande du conseil municipal un passage à niveau va être établi a Freinville.

VERSAILLES. Rue de Provence, deux plétons, ]:un et l'autre chauffeurs d'autos, MM. Jean Lavouirac, habitant au llesnilSaint-Denis, et Raoul Naslin, 21, rue des Bourdonnais, h Versailles, ont été renversés Par l'automobile que conduisait M Daniel Selgneurin, Grande-Rue, à Buc. Blessés, le premier aux jambes et le secondant tête, ils ont été ramenés A leur domicile respectif après avoir reçu les premiers soins Il l'hôpital civil.

La chambre de commerce a voté une somme de î.ooo rrancs pour l'œuvre du timbre antituberculeux. Elle a pris connaissance d'une lettre ou l'ingénieur en chef de la navigation t'informait qu'il a mu 1 élude les modifications demandées par la chambre au projet d'aménagement du port de Sèvres.

Rue des Chantiers, M. Léon Barras Journalier, 99, rue de Bejlevue. Il Billancourt, a été renversé et grevement blessé par l'automobile de M. Pierre Fisbaoh, rue Veuve. Cehtt-ci a déclaré qu'aveuglé par les phares d'une autre voiture, il n'avait pas aperçu M.. Barras.

VILLESE0VE-LE-ROI. Des inconnu se sont introdufts chez Ni. 1:: Il;(: ne Legrand 34, avenue Béatrice, ou ils ont dérobé une somme de f.000 francs et une importante quantité d'objets divers.

Les mêmes malfaiteurs vraisemblablement ont pillé le logement de Mme veuve Portler. qui se trouve actuellement à l'hôpital. VILLIERS-SUR-BARNE. Un bâtiment servant de séchoir fi linge fi appartenant a M. Jules Corliolln, blanchisseur. <o. rue d" Pari?, a é!é détruit, ainsi qu'une partir du linge qu'il contenait, par un incendie du a des causes accidentelles.

Les dégâts ne sont pas encore évalués. viroflay. M. Tossan, commissaire de police, vient d'être promu hors classe.

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p


L&S CONTES DU PETIT PARISIEN | J'ATTENDS QUELQU'UN y™. Prenne 1

Elle marchait vite, étonnée de trouver l'air si subtil et de se sentir si légère. A chaque pas, elle respirait de toutes ses forces une botte d'oeillets à vingt sous, qu'elle venait d'acheter dans une petite voiture. Elle souriait au ciel, à ses fleurs, à elle-même. Elle s'engouffra sous le porche de sa maison, fila devant la loge la concierge, embusquée derrière son carreau, se hâta de sortir pour happer cette proie unique qui écoutait, une heure durant, les potins du quartier, avec le même sourire patient et résigné.

Vous n'entrez pas une petite minute, mademoiselle ?

Merci. Je suis pressée, j'attends quelqu'un.

Elle engloutit ses deux étages, ouvrit sa porte, se laissa tomber sur une chaise et elle se mit à rire, d'un rire sans fin.-

Elle avait dit a J'attends quelqu'un. a Tout à l'heure, dans la rue, elle aurait voulu crier sa joie, et, maintenant, c'était pour elle, dans le secret de ses vieux meubles et de son coeur, qu'elle disait, sans remuer les lèvres i J'attends quelqu'un.D C'est qu'il y avait un peu plus de vingt ans que cette attente-là durait, et personne n'était encore i nu. Mais ce qui lui était venu, c'était une grâce triste et grave qui n'avait eu besoin que de quelque chose pour se muer en un rayonnement heureux et triomphant. Elle n'avait possédé, jusque-là, que ses deux yeux pour plaire, et les hommes qui étaient disposés à les trouver beaux changeaient d'avis quand ils savaient qu'elle était sans dot. Alors, les années avaient passé sur elle elle avait gardé la même jeunesse de coeur, la même fraicheur elle les avait seulement enfermées en elle, parce qu'il est entendu que, passé un certain âge, il ne convient plus de les posséder, ou tout au moins de les montrer.

Voilà vingt ans qu'elle espérait ainsi, et c'est aujourd'hui seulement qu'elle avait osé dire J'attends quelqu'un, s C'est que cela signifiait, au contraire je n'attends plus c'est que, pour la première fois, elle pensait il va venir qu'elle le savait, qu'elle en était sûre.

Mon Dieu, ils s'étaient rencontrés de la façon la plus banale du monde, mais qu'elle tenait pour un miracle. Quelques mots échangés par hasard dans le métro, puis de plus longues conversations. C'était la première fois qu'on venait à elle, qu'on se penchait sur elle tout doucement, elle s'était laissé aller. Ils avaient fait ensemble deux ou trois promenades elle marchait à côté de lui, elle l'écoutait parler peu à peu, les mots qu'il disait se fondaient dans une seule musique, la musique de sa voix caressante et grave qu'elle aimait.

Aujourd'hui, il allait venir il lui en avait demandé l'autorisation et elle n'avait point été surprise elle avait dit « Oui », simplement parce que cette venue lui apparaissait comme l'aboutissement de toute sa vie.

Elle arrangea les œillets dans un vase le soleil, qui inondait la pièce, chantait sur la table bien cirée comme sur un clavier. Un bruit de pas dans l'escalier lui coupa le souffle elle écouta, chaque heurt contre les marches résonnait en elle, profondément et c'était comme un battant de cloche qui frappait en son cœur, à le briser. Vite, elle se regarda dans la glace et, pour la première fois, elle connut qu'elle était belle de cette beauté que donne seul l'amour.

Et, le lendemain, ce fut la même aventure merveilleuse, le surlendemain encore tous les jours. Elle semblait n'avoir pas changé, elle accomplissait les mêmes

CHRONIQUE JUDICIAIRE li RESPONSABILITE DES HOTEUERS

Des voyageurs s'étant, un soir, arrêtés dans un b.'jiel pour y dlner, et l'un d'eux, en traversant la cour, mal éclairée, étant tombé dans une cave, la chambre des requêtes de la Cour de cassation a décidé que la responsabilité de l'hôtelier se trouvait engagée, son devoir étant de prendre les précautions nécessaires pour assurer, la nuit, la sécurité méme de ses notes de passage.

FAILLITES. Lavenir et Douliard, société en nom collectif, mécanique pour autos; siège à Montreull-sous-Bols, 78, rue AlexisPesnon. Jourdan Baloglou, fabricant de chaussures, Il Paris, 40, rue Botzarls. Jules Rouaud, jouets, porte-plumes, confection, à Paris, 45, rue des petites-Ecuries, Ferdinand de Perrodil. fers et aciers, à Paris, 100, rue Saint-Lazare. Léon Beauchet, vins-restaurant, à Ivry-sur- Seine,. 11, rue Sadi-Carnot. Constant Bouillon, articles de monade, avenue Micliel-Bizot, Paris. Heetor Caramella, accessoires pour autos, à Lftvallois, 21. rue du Président- VVison. Jules Pouebelon, opérations de spéculations snr marchandises, avenue Niel. Pierre Jouhanet, bols, à Paris, 2, rue de Choiseul, Pt à Asniéres, 9 bis, Grande-Rue. Mascel Girard, électricien, 104, quai Jemmapes, Paris. Société à responsabilité limitée, Tclioung et Tchang, réparation et vente de meubies chinois, à Montreull, rue de. Salnt-Mandé; succursale 8, rue des Saussaies, Paris.

AUX HALLES HIER Hausse de au kilo sur le veau, 6 à Baisse de 0 20 sur le demi-porc, 7 Il 30; les longes, 8 à li-; les reins, 7 50 à 12,

Le boeuf et le mouton sans changement. Hausse de o à t1 75 an kilo sur la poule d'Inde, en général, 15 Il 50 de 2 fr. par piiVe sur le llfcvro, 21 à le faisan, 17 Baisse de 0 Gi sur le lapin satinais, 9 50 Il de 0 8ù sur l'ordinaire, 8 Il 9 70 de 0 50 sur l'ole dépouillée, 10 Il Il 73 l'agneau de lait 0 à 12.

Hausse sur le colin décapité, Il à 15; entier, 4 a 12.

Feuilleton du Petit Parisien, 22-12-28 LES TROIS SEPT GRAND ROMAN INÉDIT

TROISIEME PARTIE

VERS LA LUMIÈRE

TV (suite

Quelques petites laenrs

Il jeta un coup d'œll autour de lui, Inspectant les environs.

Il n'y découvrit rien de suspect.

Ecoutez-moi, mademoiselle, reprltIl, ce n'est pas icl, en pleine rue. que nous pouvons causer. Prenez ln peine de monter chez mot. Nous y serons à l'abri des curiosités.

Très troublée, très déconcertée, et, surtout, en proie à de vives appréhensions, Mlle de Felbach suivit l'inspecteur, qui la fit entrer chez lui, la présenta en deux mots à sa mère et à sa femme, et l'introduisit dans une petite salle à manger, où Il recommanda qu'on ne vint pas les déranger.

Ainsi, Insista Ondine, vous ne m'avez pas écrit ?

Je n'avals pas de raison pour le faire, répondit Lagrange.

Je serais donc tombée dans un ptège s'écria la jeune fille.

l'eut-être 6t l'inspecteur. Avezvous cette lettre ?

La voici Signée de vous dit Mlle de felbach, Qui tira la lettre de son sac et la tendit au poitcier. Voyez ajouta-t-elle, votre nom y est.

Copyright by Frèrlérlc v.alade Traductien et reproduction Interdites en tous pays.

gestes de la vie quotidienne avec sa mêmes tranquillité souriante mais tout ce qu'il y avait et jusque-là dans sa vie de provisoire, de vide, s'était transformé en une plénitude heureuse qui ne laissait plus de place à rien, pas même à l'espérance désormais inutile.

Un soir,comme elle rentrait,la concierge l'arrêta.

Votre ami est venu.

Ah 1 Déjà ?

-Oui, il m'a dit qu'il avait oublié quelque chose; il vient juste de redescendre. Elle remercia vite et se dépêcha de monter il avait peut-être laissé une lettre ou un de ces bouquets d'oeillets qu'ils aimaient tous les deux. D'impa- tience, elle n'arrivait pas à mettre la clé dans la serrure elle ouvrit, fit un pas, et s'arrêta, clouée sur le seuil. Tout dans la pièce était bouleversé, les tiroirs ouverts, vidés sur la table, et, près du vase en morceaux, les oeillets de la veille gisaient, piétines.

D'abord, elle ne comprit pas elle sortit de l'appartement pour appeler au secours; a!ors, une idée horrible la traversa elle ferma les yeux, elle eut l'impression de descendre vite, plus vite au fond d'un trou il y eut, en elle, comme un écroulement, et les voisins, accourus, la ramassèrent, inerte, sur le sol. Quand elle revint à elle, elle n'entendit rien d'abord qu'un grand bourdonnement, et puis les mots lui parvinrent Ma pauvre demoiselle, aussi, on ne se lie pas comme ça, avec des gens qu'on ne connaît pas 1

Ne vous faites pas de mauvais sang, peut-être qu'on vous le retrouvera, votre argevt 1

Tout lui revint d'un coup à la mémoire; elle se dressa

Mon argent I Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse, mon argent ? La vie reprit. On ne pensait déjà plus à cette histoire. La pauvre fille ne voulait pas croire que ce fût lui elle s'acharnait à se trouver des raisons, à lui découvrir des excuses. On accepte tout, la mort, l'oubli, mais ça, ça Non ce n'était pas possible. Alors, elle attendait. Ce ne fut pas long. Un matin, la concierge arriva en soufflant, un journal à la main.

Ça y est 1 Il est arrêté! 1 Ah I Ah 1 le bandit 1 Ce n'était pas son premier coup, il était « espécialisé » là-dedans, que dit le journal. Oui, il repérait des vieilles demoiseldes qui avaient des peti- tes rentes ou des économies et il leur faisait comme à vous. Ali il il n'était pas bête, la canaille. Mais un monstre que c'était, ma bonne demoiselle d'habitude, il les faisait disparaitre quatre qu'il a assassinées et fourrées on ne sait où. Vous avez encore eu de la chance Il J'espère bien qu'on va le guillotiner tout de suite. Tenez, lisez, lisez

Elle ne lut point. Elle n'avait entendu qu'une chose, retenu qu'une chose. Machinalement, elle se tourna vers sa glace nne vieifle fille, oui, elle n'avait toujours été qu'une vieille fille médiocre et terne comme ses meubles, ses robes, ses habitudes comme sa vie, sa vie, qui lui apparaissait maintenant grotesque et inutile.

Ses yeux rencontrèrent le journal. Il y avait sa photographie à lui, au milieu des portraits de ses victimes. Alors, elle les regarda, avec jalousie, avec rancune, avec désespoir. Pourquoi ne l'avait-il pas tuée aussi, elle 1

Yves FLORENNE.

LES COURSES AUJOURD'HUI A VINCENNES. 13 heures NOS PRONOSTICS

Prix du Béarn (trot attelé, francs, m.) D'Artagnan V, Dame Worthy. Prix de Loudun (trot monté. S1. 000 francs, m.), Drôle de Gosse II, Dona Sol, Prix de Champagne (trot alielé, u.Oûu fr., 8.S00 m.) Cralntllleux, Camélia XIII. Prix de la Meuse (trot monté, (20.000 tr.. 2.8U0 m.) Antipile, Anarchiste.

Prix de Niort (trot attelé, 20.000 francs 2.550 m.) Candidat 111, Cerise Blanche. Prix de Troarn (trot attelé, 20.000 rr., m.) Arbalette il, Belle Poule IL BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX. Paris-la Villelle, 21 décembre. Un a pay6 le kilo de viande net première qualité, deuxième quallté, Il 10 troisième qualité, S 30 extrême, 1:; sa.

COTONS. Le Haore, 21 décembre. Cloture décembre., janvier, février, mars. G14 avril, mai, juin, 637; jutllet, août. 631 septembre, 030 octobre, 627 novembre, 624. Ventes, 3.500 balles.

CAFES. Le Havre, 21 décembre. Clôture • décembre, 511 janvier, 75 février, mars, 490 avril, J8S 75 mul, Juin, Juillet. 46G; août, 462 50 septembre, 473 Ventes, 5.500 Sacs.

SUCRES. Clôture c,JUrant, 231 il) P janvier, 231 50 P 3 de janvier, 232 a 3 de février, 232 50 il 233; 3 de mars, 233 P.

Cote officielle 231 50 il 232.

BLES. Courant, lot 75 à t52 P; Janvier, 133 25 a 153 50; Janvier-rivtier, 15-i a 154 25; 4 ne janvier, P; mars-avril, à 156. Cote orucielle en blé disponible, 152 à

SEIGLE. Courant, i2a N et toutes éloques.

FARINES. Courant, 195 N; janvier, 104 N, janvier-février, t93 N; 4 de janvier, 195 M; mars-avril, IU5 N.

ALCOOLS. Courant, 1.500 N; janvier, N; février. N; mars-avril, 1.;f0 N; mai, 1.493 N.

Oui oui 1 constata Lagrange. C'est bien mon nom. Seulement, ce n'est pas mon écriture

Alors, répéta Ondine, très agitée. je suis tombée dans un piège Lagrange, qui avait réfléchi, la rassura de la main.

Il faut voir dit-Il. Un piège ? Tendu par qui ? Tendu pour quoi ? Nous examinerons la question dans un moment. Auparavant, permettez-moi de lire ce billet. Il m'instruira sans doute. L'inspecteur se mit à lire la lettre faussement signée de son nom.

Ondine, qu'il avait fait asseoir, essayait de découvrir, snr ses traite. l'impression que lui causait sa lecture. Tout d'abord. Lagrange avait paru surpris, soucieux, mais, il mesure qu'il lisait, cette surprise et cette appréhension s'évanouissaient, et, quand il par.vint à la fin du billet, un léger sourire errait sur ses lèvres.

Tranquillisez-vous, mademoiselle 1 dit-il. Ceci ne vient pas d'an ennemi. Personne ne vons a tendu on piège et ceux que vous avez dû soupçonner, et qui ne peuvent Ptre que les Friedmann sont étrangers il cette petite machination, dont l'auteur n'a eu qu'un but, celui de vous rendre service.

Connaîtriez-vous donc celui qui m'a fait remettre cette lettre ? demanda Ondlne, un peu moins troublée, parce qu'elle avait confiance en Lagrange et que le calme de ce dernier la gagnait. L'inspecteur usa de prudence.

A mon avis, assura-t-il, une seule personne, n ['.gris. a pu écrire ceci et se servir de mon nom. Certains pas- sages de la lettre m'en donnent la preuve. Mais me voici dans un grnnd embarras, car, pour des motifs impérieux, Il m'est impossible de vous en

LA VIE SPORTIVE

LE FANTASSIN CLÊAU

EST CHAMPION DE PARIS

DE CROSS-COUNTRY

La 31* d'infanterie gagne pa équipes Dans le parc do Saint-Cloud, sur un parcours d'environ 6 kilomètres, tracé à la française le championnat de cross-

L'arrivée Cléau bat Glllot

de quelques centimètres.

ccuntry du gouvernement militaire de Paris a été disputé, llier après-midi, par une centaine de concurrents.

Au sprint ffnal, Cléau, du 31'd'infanterio, s'assura la première place, battant d'une poitrine Gillou, du même régiment. Ctassement individuel. t. Cléau Il. 1.), 29' 13" 1/5 2. GlilOU Il. I.), il uno poitrine 3. Lorvde R. I. C.), S0' 17" ;4. Bideau Il. 1. C.), :10' '̃>. Oaltler a. I.), 30' 56" 6. Bounarou (sapeur-pompier), 6" 7. Demergue (sapeur-pompier) 8. Capliez R. I.) 0. Lamhier génie); 10. Lempcreur (31- n.I.). Il. Calmel train) 12. Paiement R. I. C.) 13. Relsemmemey (SI* R. 1, C.) Il. Bichet (sapeur-pompler) 15. Tibauville (sapeur-pompier) 16. Eon aéro) 17. Maillard (sapeur-pompier) 18. Bauvals R. C. C.) 19. Touraude (S03« Il. C. C.) 20. 6'inet (i'r aéro)

21. Beuriot (503' Il. C. C.) 22. Calvaire (sapeur-pompier) 23. Monnet (31e R. I.) 21. Allanic (46- R. 1,) 25. Allain (sapeurpompier) 26. Couplet (3t" R. 1.); 27. Latger (21° R 1. C.) 28. Oesagne R. 1.) 20. Sermet R. C. C.) 30. Achart (sapeurpompier), etc..

Classement par équipes 1. 31- R. I., 49 points 2. Sapeurs-pompiers 81 points J. 23* H. I. C, 120 points; 4. 503' R. C. C, points 5. R. I. C., 177 points 6. aéro, 211 points i. génie, points 8. train, points 9. 46- Il. 1.. 249 points.

BULLETIN FINANCIER: Cours de la Bourse du Vendredi 21 Décembre Les perspecucs d'un chômage de plu- 4.1i!5 (+50), celle de Kuhlmnnn & l.WU sieurs jours août pas ralenti l'élan du mar- (4-30).

ché, Ou est toujours aussi ferme et les Les valeurs étrangères sont soutenues légagremenls qui se sont prodults ont été cependant le Rio, sur la baisse du métal, facilement absorbés, la cote finissant dans ralblit a 7.d;'S (–110). Les fonds turcs finis l'ensemble sensiblement au-dessus de ses sent résistants.

cours précédents En coulisse on est assez calme: la lie Pur Irf marché officiel, cos rentes gagnent Beers revient a (–17). Les valeurs rti' encore quelques points. Les banques sont caoutchouc sont peu modifiées. Les pétroles également très rennes, notamment la Banque manifestent quelque Irrégularité, la Royal de Pjrls à 5.130 ex-coupon contre 5.100. Dutch, notamment, entre 40.200 et 40.30U Parmi les Industrielles, à signaler l'avance contre 41.450. Les valeurs françaises soin rené de bien tenue.

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apprendre davantage. Ce que je puis vous affirmer, en revanche, c'est que rous avez bien fait de suivre le conseil qui vous était donné.

Ce qui m'était d'autant plus facile, dit Mlle de Felbach, que ce conseil concordait je dois l'avouer. avec mes prnpres résolutions. J'avais cru devoir vous les cacher.

Je ne dirai pas, Interrompit Lagrnnge, que je les uvals devinées, mais Il était logique de les pressentir. Il y a des confidences qu'il n'est pas nécessaire d'échanger. Un sens secret fait qu'elles se font en silence, aussi clairement que de vive vols. J'ai conçu certains soupçons. Iis ont été et sont encore les vôtres. A cause d'eus, vous deviez être amenée, tôt on tard, à fuir un toit sous lequel vous ne rencontriez que des énigmes, où, tous les jours, se posait devant vous un formidable point d'interrogation. Ne suis- je pas dans le vrai? A cette question directe, Ondine ne répondit rien.

Lagrange n'Insista pas.

Maintenant, poursulvit-Il, si vous me demandiez ce que vous devez faire, je vous déclarerais que rien n'est' plus simple. Ne revenez pas chez M. de Ferkiausen.

Telle n'a jamais été mon Intention protesta la jeune fille.

Je l'espérais. Donc, restez où vous êtes. Je ne connais pas Mme Montgnillard mats, puisque c'est ehez elle que l'on vous a envoyée, Il est évident que vous ne snnriez être mieux nuile part. Prenez patience, et attendez les événements.

Mlle de Feibach, malgré tout, restait perplexe.

Ainsi, reprit-elle doucement, vons

AU VÉLODROME D'HIVER

PLADNER CONTRE ERNIE JARVIS

Bouqaillon contre G. Spalla

Par sa nette et indiscutable victoire sur l'Américain Izzy Schwartz, Emile Pladner, déjà champion de France et d'Europe, s'est imposé comme challenKer pour le titre mondial des poids mouche.

Mais un Anglais réputé, Ernie Jarvis, qui a fait déjà match nul aveo Izzy SchwarU en Amérique, réclame aussi le droit de disputer le trophée mondial. Ce soir, sur le ring du Vélodrome d'Hiver, les deux rivaux vont essayer d'aftlrmer Isiir chance.

Très grande est, en -Amérique et en Angleterre, ia réputation d'Ernie Jarvis, qui. outre son match nul avec Schwartz, a obtenu des victoires sur Blick Bill, Moraechini, et a obtenu une défaite honorable devant Frankie Genaro, champion du monde, «

C'est le meilleur boxeur qut pouvait être opposé à Pladner, en l'absence de Johnnj Hijl. Aussi la bataille s'annonce ardente.

Au cours de cette soirée, le championnat d'Europe des poids légers sera en jeu entre le champion de France Raphaël et le champion d'Allemagne Czireon. Ces deux boxeurs furent, déjà face à face au Cirque d'Hiver et un match nul termina lcur rencontre.

Bouquillon, qui par sa récente victoire sur Moret s'est montré en grands progrès, sera opposé à l'Italien Giueeppe Spalla. Ce combat de poids lourds complète heureusement le programme de ce gala international.

Horairt de la réaniora

20 heures, 6 reprises, Mignard ïounj? Ptiillppe (coq) )0 Il. 6 reprises, HnorKlrtit (moyens); 90 h. 30. tO reprtse%, Gourdy-Oscar Meyer (coq) al H. 30, 15 r?.prlse<, Raphael-Calrson (léger) S2 h. 30, 12 reprises, Emile Pladner-Ernic Jarvis (Inouche) 23 h. 30. 10 reprises. Moïse Bouqtilllon-Gluseppe Spalla (lourds).

CE SOIR, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DELA FÉDÉRATION (FRANÇAISE DE MARCHE La Fédération Française de Marche tiendra ce soir samedi, à 20 h. 30, son congrès annuel, dans une salle de la mairie du IX. arrondissement, rue Drouot. Voici l'ordre du .jour

vérification des pouvoirs

2. Allocution de M. Williams, doyen d'age et président de la ligue des Vosges Procès verbal de la dernière assemblée; Expose général par M. Emile Antnolne, président de la F. F. M.

Rapport moral par M. Pastre, secrétaire général

6* Comple rendu nuancier par M. Adam, trésorier

7. Rapport de la commission de contrôle des finances

Citatlons (ligues, clubs, dirigeants) remise de fanions a'honneur et de ptaquettes 9. Vœux des ligues régionales.

Cette assemblée générale sera suivie d'une réunion des membres du conseil de la F. F. -NI., pour l'élection de dix membres du bureau, la nomination de la commission de contrôle et décisions 1m-

ne croyez pas pouvoir me dire quelle est la personne qui m'a écrit ?

Non répondit l'inspecteur. Et cela pour deux motifs. En premier lieu, je puis me tromper. En deuxième lieu, ma supposition étant exacte, je suis sur que.cette personne me reprocherait mon indiscrétion. Or je ne veux pas mériter ses reproctres, C'est pour tnoi une question d'amour-propre et de conscience. Surtout de conscience

Lagrange avait [Mftrlé avec nn accent de résolution qui ne permettait pas de revenir à la tharge»,

Que me conseillez- vous ? demanda Ondine.

rien Ou, plutôt, ce qne je vous disais il l'instant. Restez où vous êtes. Prenez patience. Attendez les événements. Montrez-vous le moins possible. Et. si vous sortez, que ce soit de préférence en voiture.

C'est singulier murmura Mlle de Felbach. Il me semble que je suis dans la nuit 1

C'est nn peu ceia approuva Lagrange. Mais Il est probable que le jour np tardera pas à paraître.

Ondine avait cent questions aux lèvres.

Elle eut la sagesse de n'en poser aucune, et quelques minutes après, quand elle quitta l'inspecteur, bien que n'emportant pas l'éclaircissement qu'elle était venue chercher, elle éprouvait une quiétude qu'elle avait depuis longtemps cessé de con naître.

Quant à F^agrange, qui avait tenu à aller lai-même chercher la voiture qui emmena sa visiteuse, il se prit à sourire en la regardant s'éloigner. Décidément, murmura-t-il, cet animal de Poulard avait raison C'est un homme taès fort, plus fort que mol, plus

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Il est sans doute inutile de dire que l'homme sur le compte de qui l'inspecteur Lagrange s'exprimait d'une mnnlère aussi admirative n'était autre que le conseiller Nauville, le subtil vieillard de la rue de Turenne. On se souvient que, lors de la première visite de ltlle de Felbach, le policier n'avait pas encore reçu de M. Nauville l'appel qu'il attendait de jour en jour, SI bien qu'il avait fini par supposer que l'ancien conseiller avait renoncé l'employer.

Il en avait exprimé la crainte à sa femme.

l'ar principe, même quand elle partageait en secret les Inquiétudes et les soucis de son murl, Mme Lagrange n'en laissait rien voir et opposait au pesstmisme du policier une apparence de souriant optimisme, ce qui avait pour effet de lui remonter le moral.

Tu es fou, mon pauvre aml déclara-t-elle. Attends patiemment, Puisque ce M. Nauville t'a recommandé de rester en paix chez toi. pourquoi te tourmenter ?

Je n'aime pas à passer mon temps à tourner mes pouces répandlt Lagrange. C'est contraire A ma nature. Ayant écrit A son ami Pou lard de venir le voir, il l'accabla de ses doléances et ne fut pas plns heureux. Tu n'es qu'un imbécile lui répondit le chauffeur de la comtesse Niitansbn. moins mesuré que Mme Lagrange dans ses propos. Tn sauras que NI. Nauville n'est pas lioimin à laisser tomber quelqu'un et, s'il en était capable, sans vouloir te faire un compli-

ment, Je te dirais qu'il ne commencerait pas par toi. Ne te fais pas de b!le 1 Quand l'heure sonnera, tu seras Invité à passer rue de Tnrenne. Ça sera peutêtre demain.

Pouiard n'avait certainement pas le don de prophétie.

Pourtant, ce fut le lendemain matin que Lngrange reçut un pneumatique le priant de se rendre rue de Turenne le soir mêmes.

Tu vois bien, triompha Mme Lagrange, que tu n'avais pas besoin de te mettre !a cervelle à l'envers et cle nous montrer, les trois quarts du temps, une figure d'employé des pompes funèbres

L'inspecteur se mit h rire et embrassa sa femme.

A l'heure dite, Il entrait dans le cabinet de M. Nauville.

Ce dernier le salua d'un aimable souri re.

Je vols avec plaisir que vous êtes l'exactitude même, mon cher monsieur Lagrange dit-fi. Vous avez dû penser que j'étais bien long à vous donner signe de vie. et je ne serais pas sur pris d'apprendre que vous m'avez un peu maudit.

L'Inspecteur voulut protester

Ne vous en défendez pas! reprit le conseiller. Mais à quoi bon déranger les gens quand on n'a rien à leur dire Il est probable que vons seriez venu de vous-même, si vous aviez eu quelque chose d'important A me communiquer. Ce qui me prouve que vous n'êtes pas plus avancé que lors de notre première entrevue, en ce qui concerne l'assassinat de votre jeune nml.

Aélas I confessa Lagrange.

Ne vous excusez pas I fit vivement M. Nauville. Personne, votre place.

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n'aurait fait mieux. Je me souviens, du reste, de vous avoir dit qu'en raison de l'affection que vous portiez il Marcel UugnrUin, vous n'étiez pas dans lee corditlons les meilleures pour suivre cette affaire, déjà si difficile par ellemëuie. Quant à moi. je ne m'en suis pas désintéressé, et.

Le conseiller n'acheva pas.

Il souriait.

Son regard brillait.

Au riez- vous trouvé, monsieur s'écria Lagrange pris d'une intense émotion.

Pas encore répondit le fin vieillard. Pas encrore Mais il y a quelques petites lueurs Uui 1 quelques petites lueurs

V

Le conseiller Nau'ville est surpris Quelques petites lueurs s'écria Lagrange, de qui le cœur était inondé d'une joie immense. Quelques Petites lueurs répéta-t-il avec une espèce d'enthousiasme. Alors, monsieur le conseiller, nous touchons à la vérité, car, pour un homme tel que vous, des petites lueurs valent autant qu'un torrent de lumière pour un homme comme moi.

M. Nauville sourit

Le compliment, sous sa forme spontanée, lui avait été sensible.

Vous -avez de ma perspicacité, mon cher Lagrange. dit-il, une idée qui me fait honneur, mais qui est exagérée. .le ne joue pns h la modestie. J'ai mes méthodes, mes procédés, mes moyens, et aussi mes précieux petits bonshommes, et Je suis persuade que tout cela est très hnu. Toutefois, comme tout le monde, je suis sujet à l'erreur et je n'ai pas la prétention de faire des miracles. (A suivre.) Frédéric Vau.i>b.


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Premières Représentations Théâtre DU Gymnase. Doublé, comédie en trois actes de M. Jacques Sindral. C'est une très moderne jeune fille que Suzanne Sandrac, et pourtant elle est quelque peu teintée de romantisme. Parfaitement indépendante, elle a horreur du banal et du convenu. Elle est, moralement, aventureuse. Maurice Aldier souhaite de l'épouser, mais Suzanne l'estime dépourvu de personnalité il ne serait qu'un aimable mari.

Maurice conte à son ami Claude Vergai sa déception. C'est, lui dit Claude, que tu n'as pas su t'y prendre avec elle. Il faut à cette petite fille de l'imprévu, du bizarre, du romanesque. t Et il fait avec son camarade le pari que, lui, il troublera, inquiétera, sera sur le point de conquérir Suzanne, dont il n'a vu que le portrait.

Et Claude s'attachera aux pas de Suzanne, de façon à l'intriguer tout d'abord et à l'irriter, la suivant partout. faisant de longues stations devant ses fenêtres. Le moment vient où, exaspérée, elle désire qu'il lui parle. Est-ce donc un grand amour qu'il a conçu pour elle? Claude affecte quelque impertinence. Suzanne n'est pour lui qu'un objet d'étude, et il s'en faut de beaucoup que son cœur soit pris. Il se plait à heurter l'orgueil de sa partenaire dans cet entretien singulier, à analyser ce qu'il y a au fond de la curiosité de celle-ci. Il faut croire que cette sorte de rudesse narquoise est un bon moyen de séduction, car Suzanne subit son ascendant. Elle ne serait pas loin de tomber dans ses bras s'il le voulait. Mais, presque victorieux déjà, Claude la traite assez dédaigneusement et la quitte brusquement.

C'est par orgueil aussi, car, en fait, malgré ses airs de supériorité, il n'a pas joué impunément cette comédie, qui lui a laissé quelques remords, et il aime vraiment Suzanne à présent. Après une absence d'un peu de temps, il revient fort anxieux. Ce sont entre eux de nouvelles passes d'armes qui'amèneront le retour à la simple vérité pourraient-ils, désormais, se passer l'un de l'autre? Au demeurant, Maurice, amoureux sans patience. s'est fiancé ailleurs.

Marivaux et Musset sont de bons conseillers, et la pièce, qui a de la distinction, reflète un intelligent commerce avec ces deux grandes Ombres, encore que ces trois actes, élégamment écrits, formant une manière de proverbe ne soient construits qu'avec de fragiles éléments.

Ils ont été animés par la subtile et brillante interprétation de Mlle Gaby Morlay et de M. Charles Boyer, qui feraient quelque chose avec rien et ce n'est pas le cas. Ils ont engagé ce duel sentimental avec toutes les ressources d'un art qui réfléchit tous les mouvements intérieurs, qui en traduit toutes les complexités. A côté d'eux, Mlle Fontorbe, MM. Maurice Dorliac et Jean Capoul celui-ci dans le personnage d'un diplomate guindé sont parfaitement à leur place. Paul Ginisty.

Comédie Caumabtin. Popaul, opérette en trois actes de M. Jean Loisel. A L'OEIL de Paris L'Araignée au plafond, opérette en trois actes de M. Albert Jean, musique de MM. Jean Loisel et G. Matais. Ce n'est sans doute pas la première fois, dans le vaudeville ou dans l'opérette, qu'un neveu, menacé d'être déshérité par son oncle s'il ne répond pas à des projets matrimoniaux formés pour lui, se met à l'abri de ce péril par un artifice. Le garçon de café Popaul passera pour Paul Dupont-Durand et, mise en présence de ce soi-disant fiancé, la charmante Monique ne pourra que le refuser. Ainsi Paul Dupont-Durand évitera-t-il les foudres avunculaires. Il faut, bien entendu, qu'il s'agisse d'un oncle qu'on croit en lointains pays. Monique, de son côté, voulant étudier de près son prétendu, a pris les apparences d'un mannequin d'une maison de couture. Voilà qui promet des complications, et elles ne manquent pas, en effet,

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Sur ce thème, développE au petit bonheur et truffé de mille incidents, M. Loisel a composé une musique sans prétention, mais qui ne manque pas d'une verve assez franche et qui tendrait à éviter les brutalités. Elle répète seulement jusqu'à satiété quelques motifs bien venus.

L'interprétation n'a pas semblé avoir un cachet bien parisien. Il n'y a "guère à en détacher que M. Etchepare, qui a de la bonne humeur, et hille Simone Rouvière, jolie et fine, maniant adroitement une voix fraiche.

La veille, le même compositeur, assisté de M. Georges Mathis, avait donné, à l'Œil de Paris, une autre opérette, l'Araignée au plafortd, où il avait attesté des qualités mélodiques. Les couplets de la grand'mère, notamment, et un tango ont paru particulièrement agréables. L'idée du livret aurait été assez piquante si elle avait été suivie plus ingénieusement. Mlle Yvonne Louis, MM. Maurice Martigny, Max Berger se dépensent avec entrain dans ces trois actes. P. G.

LES FRITERIES AMBULANTES SERONT MAINTENUES

On sait dans quelles conditions furent créées, II y a quelques années, les frltert*s ambulantes.

L'entreprise, secondée par M. Moraln, alors préfet de police, était destinée a vulgariser et à Intensifier la consommation du poisson en procurant à la population à un prix raisonnable une denrée toute préparée a emporter, qu'on ne trouve dans aucun établissement similaire.

On s'est plaint depuis que ces installation concurrençaient le commerce et répandalent, par surcroît, de rtê3airr$ab!sj odeurs. Ces critiques n'ont pas convaincu M. Chlappe, préfet de police, qui, en réponse aux observations présentées ce sujet par un conseiller municipal, explique que des installations anatogues existent dans les fê.tes foraines et n'ont Jamais soulevé de récriminations.

Le préfet de police, d'accord avec le préret de la se préoccupe toutefois d'as>ujmtlr les friteries ambulantes » au paiement d'une redevance pour occupation de la vole publique.

FAITS DIVERS Les accidents de h rue

Avenue Marceau, ,1. Eugène Desp&igne, demeurant H, rue Goethe, est renverse par une auto. Beaujon.

On arrête va tr.ficant de stupéfiants A la suite d'une filature, le brigadier-chef Durand, les inspecteurs Froment et Malvoisin ont arrêté un trafiquant de stupéfiants, Jean Longue, vingt-sept ans, représentant de commerce, demeurant au Blanc-Mesni], 88, rue des Bons-Enfants, au moment où dans un café des Grands Boulevards, celui-ci livrait 300 grammes de cocaïne 11 un client. Des coups de revolver éclatent l'autre nuit, place Saint-Miche). On arrête celui qui les avait tirés, François Perron, demeurant rue de la Montagne-Salnte-Genevlève, qui déclare avoir voulu faire peur à des rôdeurs. Après avoir abandonné son taxi-auto, le chauffeur François Perrin, 268, rue Marcadet, au service d'un loueur de Levallols-Perret, s'était approprié la recette. soit 800 francs il a été arrête et envoyé au dépôt.

Dans l'escalier d'un immeuble, 14, boulevard Montmartre, Mme Simone Hersent, trente ans, demeurant 3G2 ter, rue de VauS-lrard, se tire trois coups de revolver Il ta poitrine. Morte & la Cliarité.

Pris d'un malaise en sortant de cfieï fui, boulevard de Bellevilp, M. \ndré Bourgeois, vingt-cinq ans, meurt à Tenon. Mme Levée, habitant 140, rue de Bellevllle, met accldentellemnnt le feu a ses vêtements et meurt carbonisée.

Frappée de congestion boulevard de la République, Mme Omerenii, habitant 79, rue.Crozatier, meurt à Saint-Louis. Commencement d'incendie t2, rue Tay- lor, une domestique. Mlle Louise Karmann. est brûlée au visage et aux mains, sain,- Louis.

Une habile voleuse dérobe francs de bijoux Il M. Fanthon, bijoutier 94, rue de Bondy.

Le gardien de la paix Courbarnn, habitant 49, rue de Malte, tente de se tuer d'une balle de revolver dans la région du cœur. Chagrlns Intimes. Saint-Louis. Neurasthénique, M. Wittmann. employé de commerce avenue Jean-Jaurès, se tue d'un coup de revolver.

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Les instituteurs parisiens ;ont devenus en grand nombre d'habiles ouvriers

en reliure d'art

Un deml-sièele après sa fondation, .'Ecole professionnelle de la chambre ;yndicale du papier abandonnait, en son berceau de la rue de Lancry, )ù elle étouffait, pour installer ses ateiers, 12, place des Vo3fres, dans de castes locaux mis à sa disposition par la Ville de Paris.

Sous les auspices de la chambre de :ommerce, et en collaboration avec la érection de l'enseignement technique. le programme de l'école fut alors heureusement complété d'une part, les apprentis, garçons et jeunes filles, y sont admis, tout comme autrefois, à suivre des cours de perfectionnement professionnel, auxquels sont adjointes des leçons de langue française, d'arithmélique, de dessin, de papeterie, d'imprimerie, de façonnage, etc. Le temps consacré à ces études est, avec le consej*tement des patrons, déduit de la journée normale des apprentis qui peuvent poursuivre leur éducation professionnelle jusqu'à l'obtention du certificat d'altitude institué par la loi Aetier. A côté de cette école de • demttemps fonctionnent et c'est là l'innovation heureuse des atelier préparatoires à toutes les protessions de la papeterie, de la reliure, du cartonnage, etc. Là, les enfanta sont reçus dès leur sortie de l'école primaire on s'efforce de développer la dextérité manuelle, la sûreté du coup d'oeil, afin que l'élève puisse très rapidement devenir un ouvrier habile, quel que soit le métier choisi. On facilite ainsi une réduction appréciable de la période d'apprentissage é l'atelier patronal.

Ces cours fonctionnent tous les jours, samedi après-midi excepté, de 8 heures à 17 heures, avec coupures pour le déjeuner, de courtes récréations, des leçons de dessin, de français, d'arithmétique, voire la préparation au certificat d'études primaires.

Après un stage d' « orientation de trois mois, lrs élèves sont admis dans l'atelfer de la spécialité choisie, puis l'année suivante, ils sont envoyés chez un patron qui leur assure un salaire dont le minimum est fixé par les chambres syndicales intéressées.

il Importe plus que jamais, en effet, de réduire la période d'apprentissage c'est le meilleur, sinon le seul moyen de remédier à la crise de recrutement de la main-d'oeuvre, qui sévit, avec plus d'intensité que jamais, dans toutes nos industries.

Les instituteurs Pt les institutrices de la Ville de Paris et sont bien vite rendu compte de l'utilité des cours professionnels pratiques de la place des Vosçes. Ils l'ont si bien compris que, prêchant d'exemple, nombre d'entre eux. mettant à proflt leurs jours de congé, ont sollicité et obtenu de venir travailler à l'atelier, au milieu des apprentis, garçons et filles, qui, la veille encore, étaient leurs élèves.

Beaucoup ont même acquis une grande habileté en ces travaux et sont en mesure d'exposer des reliures d'art qui étonneraient les bibliophiles les plusavertis et que ne désavoueraient pas, certainement, les plu.» notoires artisane de la corporation. II. n.

COMMUNICATIONS DIVERSES

L'Art français indépendant, fii 'ff social, boulevard du Montparnasse, ouvrira son premier Salon, du 8 février au 10 mars, au. Calais des expositions, 148, rue de l'Université.

L'Association Amicale des Officiers da la « Division de Per » (Il- division, 20* corps), groupant tous les officiers qui eurent. durant la guerre, l'honneur d'appartenir à ce corps d'élite, ranimera la. Flamme du Souvenir, avec les Anciens Combattants des HO» et 269- R. L, le Samedi 12 janvier 1929, à 18 h. Tous ceux qui, gradés ou non, combattirent il la « Division de Fer » sont cordialement Invités à cette pieuse manifestatlon.

Rassemblement: terre-plein de 1 a place de l'Etoile, angle avenues des ChampsElysées et Marceau, le samedi 12 janvier, à 18 h. 15.

En souvenir de ses très nombreux disparus, l'Association des Officiers de la Division de Fer », déposera une couronne sur la tombe du Camarade inconnu-

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SUIONS [TJXPOSIIIONS Fleurs et fruits. Un élève de Jehan Fouquet au vingtième siècle Les petites expositions particulières C'est une idée excellente que l'on a eue galerie B. Weill, de grouper, en vue des fête, un ensemble de Fruits et de Fleurs: ayant été réalisée grâce à la collaboration de la plupart de nos meilleurs coloristes Vlaminck, Raoul Dufy, Charmy, Per Krohg, Jean-H. M a r c h a n et Friesz en tête je pense qu'en cette saison de pluie et de froidure il est superflu d'insister sur le charme et l'intérêt de pareil Salon estival. Aux galeries jDecour, rue François-I°', l'administrateur général de la Bibliothèque nationale, M. Roland Marcel, présente une collection d'enluminures d'Arthur Szyk, dont h déconcertante et merveilleuse technique est basée, uniquement, sur la tradition de i nos vieux miniaturistes d'Occident et des fameux calligraphes orientaux. Chez Druet voisinent une suite de tableaux d'André Maré (qui, agréablement, sait doser le goût anglais de 1850 et les moyens de ces peintres modernes à la tête desquels se trouve André Dunoyer de Segonzac), une série de vues, consciencieusement brossées en Corse, dans le Tarn, à Marseille, dans les îles de Ré et d'Oléron, par Maurice üarnier, puis quelques souvenirs, esquissés avec émotion par Odette Bourgain, dans la douce Provence. De ce délicieux pays, M. A. Bergier chez Georges Petit nous montre également des coins émouvants seulement, l'aquarelle, à laquelle ce dernier a confié son inspiration, ne nous permet guère, autant que le permettraient quelques toiles à l'huile, de souligner l'authenticité du lyrisme de ce peintre avignonnais. A côté des oeuvres, pleines de promesses, de Mlle Jane Charlet à la galerie Leviel je sgnale, chez Trémois, les dessins de Louis Jou, illustrateur fort réputé parmi les bibliophiles Jou dont les origines ibériques transpirent à chaque coup de crayon, possède au plus haut degré le sens du noir et du blanc et obtient des effets plastiques exprimant autant la vérité anatomique que la poésie souvent tragique de ses sujets. A la galerie Alice-Manteau, la vingtaine de panneaux dus aux méditations plutôt qn'à la vision de Fritz Van den Berghe, nous transportent, encore une fois, en plein art intellectuel, art que des préfaciers, non sans raison, comparent à celui de Jérôme Bosch qui vivait aux Pays-Bas vers 1550 et à celui de James Ensor, d'Anvers, où il travaille toujours. Ce qui nous inquiète dans cette imagerie symbolique d'un ordre assez élevé, c'est son métier peu franc qui lui donne, dans une certaine mesure, l'aspect d'avoir été { mordue par les siècles, comme les plus florentin conservées dans nos musées. Enfin je rappelle à ceux qui aiment la céramique et ils sont nombreux actuellement qu'ils auront l'^casion de rendre service à un intéressant groupement de blessés de guerre, en allant faire un tour à l'exposition générale de l'atelier Lachenal que l'on vient d'ouvrir officiellement, Il, rue Royale, dans les salles de la Renaissance.

Vandeepyl.

LE CRÉDit MUNICIPAL accuse un bon exercice

II compte en faire bénéficier

mi plus modestes clients

Dans son rapport au conseil municipal sur les opérations en 192S du Crédit municipal, M. Ambroise Rendu signale que les prêts sur gagea corporels accusent sur l'année précédente une augmentation de articles, pour une somme de plus de 120 millions.

Le développement des opérations nntncières, notamment des comptes de dépôts, a permis d'opérer des réductions successives et, par conséquent, des économies sur le taux annuel des emprunts. L'intérêt tics comptes de dépôts a été ramené par étapes successives à 1,50 0/0 celui des bons de caisse, a 3,50 0/0. On a pu ainsi alléger les intérêts et droits supportés par les emprunteurs. En ce qui concerne les g-ages corporels, les intérêts ont été réduits de 8 0/0 6 7 0/0 pour les prêts intérieurs à 500 francs et de 9 0/0 a 8 0/0 pour les prêts plus élevés. Le droit fixe a été ramené de i o/o à 0,50 0/0 pour les prêts Inférieurs a 500 francs. Ce sont là les taux d'avant guerre. Un droit spécial très réduit de 0 fr. 05 a été maintenu pour les prêts à court terme ne dépassant pas 10 francs. On compte pour l'exercice écoulé 28.000 de ces prêts. L'administration s'efforce de développer le dégagement gratuit des objets de nécessité. On escompte de fructueux bénéfices des avances sur les automobiles. Le Crédit municipal en a, cette année, garé 769. Les prêts moyens par voiture s'établissent à 2.699 fr. D'OR Demeurant depuis trente-sept ans au numéro 226 du faubourg Saint-Antoine, M. et Mme Victor Houelle, respectivement âgés

de soixante-dix-sept et soixante-nult ans, viennent de célébrer leurs noces d'or. Ils étalent entourés, pour cette circonstance, de leurs huit enfants actuellement vivants, le neuvième ayant été tué pendant la guerre.

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TCHITCHERINE, SOUS-LOCATAIRE A 100 FRANCS PAR AN

Avant la guerre le Russe Tchitcherine occupait, à Levallois-Perret, avenue de Levallois aujourd'hui avenue du Président-Wileon une très petite chambre que le locataire d'un appartement lui sous-louait 100 francs par an. oh les loyers d'avant-guerre 1

Ce fut la Révolution, et le modeste locataire disparut.

Un beau jour, on apprit que l'utopiste, le rêveur, le doux Tchitcherine, était commissaire du peuple, ministre des Affaires étrangères, une des plus hautes autorités de Russie.

On en parla longtemps à LevallolePerret, puis on oublia le camarade » ministre. mais son ex-propriétaire, M. Maimien, honnête homme, lui conserva sa chambre et cela dura des années. Maintenant, le propriétaire de l'immeuble. M. Petit, assigne devant le tribunal des loyers son principal locataire, M. Maifrnien, pour obtenir la revision du bail consenti à oelul-cl et l'augmentation du loyer, et M. Maltrnlen, à son tour, appelle en garantie ses sous- locataires, dont M. Tchitcherine.

Un huissier remit à la concierge de l'immeuble une assignation pour son ancien locataire, et la concierge de bougonner

M. Tchitcherine est parti. sans laisser d'adresse.

A l'audience du tribunal des loyers, l'huissier cria à haute et intelligible voix

M. Tvhitcherine 1 M. Tchitcherine 1 M. Tchitcherine ne répondit point, et pour cause.

Et le président de rendre un jugement de défaut pour l'affaire concernant l'ancien ministre bolcheviste. Tchitcherine n'a plus de chambre à Levailois-Perret.

UN CAMBRIOLEUR ARRETE EN «PLEIN TRAVAIL»

Il 84 à son compte, de nombreux méfaits Des inspecteurs attachés au commissariat Vivienne surprenaient, l'autre nuit, dans le quartier Vivienne, un malfaiteur nommé Marius Perrin, vingt-trois ans, originaire de Lyon, qui se refusa à répondre à toutes questions et ne voulut pas dire où il lo-

geais.

Conduit quai des Orfèvres, au service de M. Guillaume, commissaire divisionnaire, Perrin, après avoir été longuement interrogé par le brigadier Bonamy, se décida à donner son adresse 24, rue Véron. Il logeait là sous le faux nom de Jean Langjet.

Une perquisition immédiatement opérée dans le logement donna d'excellents résultats outre de nombreux objets volés, on découvrit tout un attirail de cambrioleur, soixante-dix clés, soixantecinq pinces-monseigneur, qdatre revolvers. Puis, soigneusement cachés, des titres volés, le 6 novembre dernier, chez Mlle Germaine Pittet, vingt-huit ans, 22, rue Notre-Dame-de-Nazareth. On apprit alors que Perrin, employé comme garçon livreur au Comptoir national de la Pharmacie française, 47, rue Bonaparte, s'y était rendu coupable de trois vols. Surpris lors du dernier, en plein jour, par le personnel et au moment où des gardiens de la paix, mandés, allaient l'appréhender, Il réussit à s'enfuir. Pour se venger, il revint la nu't même et tenta, sans y réussir, de forcer le coffre-fort. Il dut se contenter de l'argent trouvé dans le tiroir-caisse. Il parvint également à aambrioler la pharmacie Schmitt; 71, rue Sainte-Anne. Ajoutons que Perrin, repris de justice, était déjà l'objet d'un mandat d'arrêt de M. Duvoir, juge d'instruction, qui le faisait rechercher pour escroqueries. Il a été envoyé au dépôt.

IL AVAIT, SOUS DIVERS NOMS COMMIS DES VOLS INNOMBRABLES ON L'ARRtTE AU BOUT DE TROIS ANS

De nombreuses plaintes pour vol avaient été déposées, depuis trois ans, dans divers commissariats de Paris contne un inconnu qui, sous des noms différents Cbapuis, Rosais, Pellegrin, Romain, etc avait fait bien des dupes.

Il se faisait embaucher chez des commerçants ou industriéls, notamment des bijoutiers, hôteliers, émall-

rieurs, muuisics ei,

au bout de quelques jours dès que l'occasion favorable se présentait, prenait la fuite en emportant des marchandises ou le montant des factures qu'il avait été chargé d'encaisser. Le montant des détournements jusqu'alors signalés par des commerçants de Paris et de la banlieue atteignait une cinquantaine de mille franc?.

Saisi de ces plalntes, M. Badin, commissaire à la police judiciaire, chargea l'inspecteur principal Pescadère de retrouver l'inconnu aux multiples noms. Son véritable patronyme fut enfin découvert. Il 6'agissait d'un certain Romain Lettré, trente-six ans, sans domicile fixe, qui a été appréhendé dans un hôtel de la rue du Delta et, après interrogatoire, envoyé au dépôt.

La validité des cartes d'entrée gratuites ou & demi-tarif dans les musées et les monument relevant de l'administration des beauxarts sera prolongée, pour l'année 1929, k la direction générale des beaux-arts, 3, rue de Valots, bureau des monuments historiques, pendant le mois de Janvier, de à 18 heures.

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des PETITES ANNONCES CLASSÉES

DEUX CARAMBOUILLEURS

RÉNOVENT

LE GENRE

Ils sont arrêtés

avec leurs complices Une imporUnlc

affaire de carambouillage vient d'être découverte par M. Delmas, c 0 m m i s s aire du Mail, qui a déféré il la justice, en dépit de leurs énergi- ques protestations d'innocence. les personnes impliquées en cette affaire.

Cette escroque-

rie présent cette caractéristique

qu'elle constitue, en la matière, une in-

novation. Dunner (en naut) Jusqu 101, on avait et Gradviet

accoutumé de voir

des carambouille.urs opérant, pourrait-on dire, de façon élàmentaire. lia marchandise achetée par eux à crédit les paiements étant tixés à trente, soixante on quatre-vingt-dix jours était auoeitôt revendue au meilleur compte. Cela fait, les aigrefins disparaissaient, n'attendant pas l'époque des échéances.

Cetts fois, l'escroquerie, infiniment mieux montée, témoigne d'une habileté consommée. Un des inculpés est un commerçsnt en fourrures jusqu'ici fort honorablement connu, M. Edouard Dunner, fourreur établi 14, rue Chabanais et dont la solvabilité ne fut jamais mise en doute. Toutefois, l'enquête menée par M. Delmas a établi que le fourreur possédait, 46. rue Montorgueil, m: autre magasin Il la tête duquel il avait installé un homme de paille, nommé Falic Gradvioi, vingt-huit ans. domicilié 140, avenue Parmentier. D'après les renseignements recueillis par la police, le commerçant aurait, dans le courant de novembre. fait déposer son bilan à Gradvici. Le 26 du mêm-) mois, la faillite était enregistrée. C'est en mars que Cradv!ci s'installa rue Montorgueil et se fit inscrire au registre du commerce. Sur des lettres à entête de la .ouvelle maison, Gradvici s'adresea Il des négociants en tissus, soieries et velours, ainsi qu'à des fourreurs pour leur demander leurs conditions.

Comme il était inconnu de ces fournisseurs éventuels, on lui demanda des références. Dunner, on l'imagine, aussitôt indiqué, donne sur Gradvici les meilleurs renseignements, tant en co qui concerne son honorabilité que sa solvabilité. Et sur la caution, en quelque sorte, de Dunner, Gradvici put traiter d'importantes affaires. En juillet, deux four- reurs du Sentier livrèrent, l'un pour 125.000 francs de marchandises, l'autre pour 50.000, -n échange desquelles Gradvici remit des traites à échéances échelonnées entre le 11 novembre 1928 et le 10 janvier 1929.

Mais ces traites de pure complaisance. qui ne tendaient qu'à faire croire i un crédit purement imaginaire, avaient été émises par deux complicee, Emile Gapin, 54, rue Fondary, employé dans une grande maison d'édition aux appointemente mensuels de 750 francs, et Simon Silvère, se disant représentant de commerce, 4, avenue Joan-.Iaurès, à Colombes, repris de justice au casier judiciaire agrémenté de trois condamnations. Emile Gapin avalisa ainsi pour 60.000 francs de traites. Silvère, lui, les remit en blanc, laissant à Gradvicf le soin de les libeller. Celui-ci affirme que leur montant n'atteignit pas 50.000 francs. A l'échéance, Gradvici avait déjà déposé son bilan. Or aucun créancier ne l'avait pressé. L'opération parut étrange et les fournisseurs inquiets firent part de leurs appréhensions à M. Delmas. Le magistrat procéda à une enquête et le pot aux roses fut découvert. Appelé à s'expliquer, Dunner argua de sa bonne foi. Il fut cependant étahli sans peine qu'aussitôt livrées rue Montorgueil, les fourrures avaient pris le chemin de son magasin. Il fut donc arrêté, ainsi que son compère et leurs deux complices.

Deux plaintes seulement ont été dépoj sées. Elle portent sur une escroquerie de 200.000 francs.

Mais il est établi, d'une part, qu'une grande maison de fourrure bruxelloise ne parvint il se faire rembourser qu'une faible part de la valeur des marchandises livrées et, d'autre part, que des maisons de tissus et soieries de Lyon seraient également tes victimes des cal'cimtiouilleurs pour 400.000 francs. C'est donc sur un total de 800.000 francs que porteraient les escroqueries commises par Dunner et Gradvici, tous deux naturalisés, celui-ci au cours de l'été dernier. Ces deux indésirables ont été expédiés au dépôt avec leurs complices qui touchèrent, pour leur complaisance, chacun 2 0/0 sur la valeur des traites, mises, grâce à eux, en circulation.

Deux caporaux, chefs des pompiers félicités pour leur courage

Le gouverneur militaire de l'aris a adressé ses félicitations aux caporauxchefs Millet et Monot, du régiment des sapeurs-pompiers, pour le motif suivant « Le 4 décembre, n'cnt pas hésité à se lancer courageusement à la poursuite d'un dangereux malfaiteur qui venait de tirer un coup de revolver et de blesser un gardien de la paix. Ont réussi à arrêter cet individu et l'ont remis entre les mains de la police. »

L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE M. [MILE OESVAUX A l'occasion du premier anniversaire de la mort de M. Emile Desvaux, ancien conseiller municipal des Carrières-d'Amérique, ses amis se réuniront au cimetière du Père-Lachaise, au Colombarium, demafn dimanche, à 10 h. 30.

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Le théâtre de Monte-Carlo, rénovant see grandes traditions d'avant-guerre, vient d-obtenir un de ses plue beaux succès avec Bretagne, pièce en quatre actes. en prose, do M. André Dumas, d'après l'Ame Bretonne de M. Charles Le Gofflo, musique de scène de At. Francis Casadesus. Le public a suivi avec émotion la touchante aventure de l'éniRmatique Marie-Reine, dont la beauté efcme des catastrophés et qui est, ellemême. séduite un soir où les feux do la Saint-Jean illuminent la lande. Un miracle révèle sa faute. Notre-Dame-dela-Clarté, un jour de pardon, refuse de sortir parce qu'une des porteuses n'est point assez pure. et la pauvre MarieReine serait perdue si le bon sauveteur Guivat'c'h ne survenait pour la sauver. Son mari mort, Marie-Reine trouve la paix de l'àme au couvent de la Clarté. Evoquant, dans leurs quatre actes, divers aspects de la Bretagne tendre, mystique, songeuse et pittoresque, les auteurs nous ont vraiment rendu lame bretonne, aidés ,par M. Francis Casadesm, dont l'importante partition a été chaleureusement applaudie. S'inspirant d'un folklore incomparable. M. F. Casadssue a écrit une musique chantante et colorée qui garde une adorable fraîoheur.

M. René Bltun, directeur très artiste, â établi de beaux décors dont la mer fait toujours le fond comme dans un tableau de Cottet. M. Des.jardine, savoureux curé de campagne, M. Orétillat, sauveteur de grande allure, M. Jacquin, séduisant enseigne, Mlle Germaine Laugie.r qui, de l'émouvante Marie-Reine, a fait une de ses plus belles créations, Mme Josette France, qui fut la grâce et le sourire de la pièce. Mme Kerwicn, vieille Bretonne d'une saisissante vérité, furent les principaux interprètes de cette œuvre prenante qui sera, pour la Bretagne, ce que, pour la Provence, est l'Artésienne.

AUJOURD'HUI. Bouffes-Pari siens, 2 h. 30. répétition générale de Déshabillez-vous, opérette en trois actes de M.' André Barde, mnstque de M. René Mercier 8 h. pramlère représentation, Comédie-Française, 8 h. 30, première représentation de Moloch, pièce en quatre actes de M. Bouesac de SaintMarc. Théâtre Antoine, 8 h. 45, première représentation de Whisky, pièce en quatre actea tirée, par M. Edmond Gulraud, de Mimie Brandon, roman de M. Léon Hennique. Galté Lyrique, 8 h. 30, reprise de Paganini, opérette romantique en trois actes, version française d'André Rlvolre, musique de Franz Leital.

-o. OPERA. Les ballets de M. Serge de Diaghilev donneront leur prochaine soirée, lundi, veille de Noël. Au programme: l'Oiseau de feu, ADollon et Petrouchka. -O- COMEDIE-FRANÇAISE. M. Silvaln

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-o- orERA COMIQUE. Mme Yvonne Gall MM. Ilogatchewsky et Audoln seront, a la matinée de demain dimanche, les protagonistes de la Tosra. Le spectacle commencera par la reprise de ta Navarraise, qui sera interprétée par Mlle Madeleine Sibtlie MM. oger, Azéma, de Creus, Tubiana et Jean VieuiUe.

-o- ODEON. M. Robert Vldalln, lauréat des derniers concours de comédie du Conservatoire, qui a déjà lenu plusieurs rôles au Second Théâtre Français, fera ses débuts officiels lundi 21 décetnbre, en matinée, dans le eut. A cette occasion, Mme Germaine Rouer fera sa rentrée dans le rOlfi de Culmine. Ils seront entourés par MM. Pibrre Marin, Balpétré. Louis Solgner, Charpin, Dimiesnil Mmcs Germaine Delbat, Lury Laurier, Guyslainc. Janine Press et Renée simonot. Lo spectacle sera complété par les Précieuses ridicule».

-0- OAITE-LYRIQUE. Ce soir, Pnganini: dimanche en matinée. Chanson d'amour, et en soirée, la Fille de Mme Angot lundi en matinée, Chanson d'amour et er. soirêi; (Réveillon) Paganini; mardi en matinée, la Fille de Mme Angot, et en soirée, Chanson d'amour.

-o- GYMNASE. A partir rie ce SClr Doublé, la comédie nouvelle en trois actes de M. Jacques Slndral. sera précédée de la itecommandaHon, la célèbre pièce en nn acte de M. Max Maurey. Le spectacle commencera il 21 heures.

-0- PORTE-SAINT-MARTIN. AuJ. en mat., Il 1 Il. 30, le grand succès Napoléon IV av. Véra Serg-ine, Henrt Roitan, Jacques Varennes et Nelly Cormon. Mat. jeudi, sam., dlm. et fêtes.

-o- AMBIGU. Au], en matinée à 2 Il. 30, le gros succès Un monsieur qui se regrette, avec Tramet et Cassive. Mat. jeudi, sam. -o'- Paganini, qut a triomphé Il la GAITELYRIQUE plus de 230 fois, est repris ce soir avec sa brillante interprétation et sa somptue mise en scéne.

-o- TH. EDOUARD-VH. En raison du départ prochain de M. Sacha Guitry et Mme Yvonne Printemps, les représentations de Mariette prendront An le 5 janvier. -o- M. André Gallliard, directeur du théâtre FEMINA, retient la date du samedi 29 décembre, en soirée, pour la première de gala de son nouveau spectacle comprenant l'Inca' de Jérusalem de M. Bernard Shav; (créatton à Paris), avec Mme Paulette Pai et M. Pliant, et Des chantons et des danses par Mlle Falconettl. La soirée du vendredi 28 étant retenun par lr théâtre Mtchel, M Gailhard conviera la critique Il la première du samedi 29. Enlln. une répétton des couturières sera donnée le vendredi 28 et. -O- GRAND-OUIOSOL. Gott mil uns, l'extraordaire pièce de guerre. AnJ. et dem., mat. -o- BA-TA-QLAN. Germaine Revel dons li J'étais roi. Loc. ouverte pour le réveillon. -o- \OUV.-COMCEDIA. On ne résiste pas il la roue sait* de l'opérette On npeut pas lui rdxMer Réveillon orchestre, 20 rr. et 2;; fr. Demain, matinée.

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COURRIER DES T Q F Samedi 22 décembre.

Projets suédois. La suéde possédera bientôt plusieurs stations puissantes de télégraphie sans III. Après Gothembourg, où a été montée récemment une station d'émissien d'une puissance antenne de 10 kilowatts, Horby vient d'être doté d'une station d'émission de même puissance, dont les frais d'établissement se sont montés à 300.000 couronnes.

Deux autres stations vont être édifiées prochainement l'une Sundsvall, l'autre a Stockholm.

LES PRINCIPALES

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2t heure, concert avec le concours de Mlle Gauley, de l'Opéra-Comique dans Trois petits chats blancs, (Pierné) Les Contes d'HoHmânn atr de Il poupée » (Offenbach); et de M. Gauilin. de l'Opéra-Comique, dans La Basoche duo » (Messager) L'Education manquée « air de Pausanlas » (Chabrier) Le Barbier de Séville atr de Figaro • (Rossini).

Ouverture de la Fille de Figaro (X. Leroux) Miss aetyett, fantaisie (Audran). 21 n. 25, informations.

Si h. 30, la demi-heure symphonique sous la direction de M. Estyle, professeur au Conservatoire.

Butte funambulesque (H. Busser); Bourrée fantasque (Chabrien.

heures, informations, concert La Jolie fille de Perth (Bizet) Chansons du moulin (Sylvlo Lazrari) Gaiety (Florent Schmltt). ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T. (458 m., 0 kw. 5). 12 h., heure de Jaz.

13 h., Radio-Journal de France éconoMique.

14 li,, ouverture de Don Juan (Mozart) Chanson de prtntemprs (Mendelssohn) lo Xavarraise (liassent!) Habanera (Héry) Danses alsaciennes (Levadé).

15 h., émission consacrée à la T. S. F. a l'hôpital: Introduction et Allegro (Lalo) Boléro du Jour et la Nuit; Air du Jour et la nuit ttecocq) Romance (d'Ambroslo) Galatée (V. Massé) le Conservatoire dèv oiseaux (Darqulër) Noël africain Vnde (Jacquart) ltéte après le bat (Broustel) Duo du Petit Duc Duo du Jour et la Kuit (Lecocq) Duo des Mousquetaires au couvent (Varncy) la Roussarte la Leçon d'auto (Camille Mclllac).

17 h.. Diffusion du concert Pasdeloup, donné au théâtre des Champs-Elysées, sous la direction de M. Rhené-Baton.

19 h., Radio-Journal de France.

20 h. causerie par M. Georges Grévllle. Un quart d'heure juridique, par '.NI- André Saudemont. avocat a la cour. Causerie « Le roman des créneaux. les donjons de l'époque féodale, leur construction », par M. Maurice Boucher, architecte, professeur de dessin.

20 h. relais de Lille. Danses jusqu'à 2i heures.

TOUR EIFFEL tn., 15 Irw.). 17 n., diffusion intégrale du concert Pasdeloup. 19 b. 30, Journal parlé, M. Marc Fraysslnct « Le postillon » NI. Marquis Séblo Il Voyage en Afrique Occidentale française (suite) NI- Pierre Roclawski, avocat à la cour Chronique du Palais » les collaborateurs La bonne histoire ».

RADIO-PARIS m., 8 kw.) Oh. la, leçon de culture physique sous la direction du docteur DtlTre.

12 h. 30, la Péri (Paul Dukas); ThaM, méditation (Masse net); Pastorale (César Franck) le Colibri, poésie do Leconte de Lisle (E. Chausson) Kolj Slavenj (BortnJansky) Get out ond get under the moon shay I know that Il bnby is cheatin'on me endor steinbergel Lambert Félix the Cat, fox-trot (Kortlander et Wendung) Kis8 and ̃make wp (Bogate et Hoefle) Quasimodo (Sentis).

15 h. 45, concert des Rosail, consacré a l'Artois. salut & l'Artois b. causerie par Albert Acremant Lai du marché d'Arras (André Berry) la Lyre ardente (E. Potteau) Ville d'Artois (Marie Le Hoy) Mélodies Ecoutez, mon coeur (Marcel Legay) Air de Mathurin et Colas (Monslgny) la Nuit vient de Nieppe (Paul Larondelle) Dans la tranchée (3. Bouvier) Notice sur le peintre Charles Hollart (Emile Langlande) Au compositeur Alexandre Genres (Paul Feulllatte) Chanson* de Leïldh la Voix aimée, la Guirlande, les Ramters (A. Georges) Prends .'Tarde (Henri Auge) les Hommes d'Artois (Félix Steon) l'Exode (Edmond Pliai) la Rose du beffro (Eugène Baco) Un soir de mat (faut Wacrenler).

18 h. 30. communiqué agricole.

18 h. 45, 19 b. 30, musique enregistrée. 20 h., causerie sous les auspices de l'Union des grandes associations françaises L'état mental des enfants détiaquants par le docteur Roubinovitch. 20 h. 15, 1,Après-midi de Jocelyne déjeuner Leçon de gymnastique Pour Noël présentation par M. Pierre Humble, directeur du théâtre du « Petit-Monde » Mélodies, par Mme Marcelle Ragon, de POpéra-Comlque Polonaise, fantaisie (Chopin), danses.

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13 h. 99, Fragments des Noces de Jean- nette (Massé): Air de Jean, Margot, lève toit sabot. Air du rossignol.

20 h. Florida (Pujol) Et Cavalier Enamorat (Manen); Carmen, marche (Bliet) le Chemin tibre (Latann) l'Adieu du gladiateur (Blankenburg) l'Entrée du leur ¡Fuel)';) les Pettts Grenadiers (Maquler) e Voltigeur (Parès) Spirito (Font) Marche de Frédéric le Grand (Radecke). 21 b. concert quarante-cinq minutes consacrées aux compositeurs Ganne et Leoncavallo Extase (Ganne) Paillasse (Leoncavallo) 27a7i» le joueur de flûte Marche arabe les Saltimbanques (Ganne) Paillasse (Leon- çavalloi Ouverture, Prologue. Choeurs. en italien Avec mol, vrai, tenter ce jeu. Grand atr M'habiller. Pauvre Paillasse Intermez.o du deuxième acte 0 Colomblna; Deux marches chantées de Oanne la Marche lorraine; le Père la Victoire. 21 h. Marion Moments équivoques (Hollaender) AI quines Noies (PujoU Tendre colloque (Vinale) Plegaria (Blanco) Concionero (Buioni. 22 h, 15, le Journal sans papier de l'Afrique du Nord.

RADIO-LYOPT (291 m., 1 kw. 5). –20 11.10, Murmure des bois (Faucney) Poète et paysan (Suppé) Solo de violoncelle par M. Teslanlère; le Petit Dite (Lecocq); l'Etoile du berger (Mcvenaen) Orphée aux enfers (Offenbach) Rêve de bonheur (r'iêgler) Fin de siècle (Waldteufel).

NICE-JUAK-LES-PINS (244 m. 5, 1 kw.). 13 Il., Réveil du printemps, suite de valses (Scassola) Te souviens-tu ? (Tostl) Patcholo (Trousse!) Bérodiade (Massenet) le Chant du cygne (Schubert) Atiegria del patalion (Serrnno) Humoresque (Dvorak) Suite algérienne Rêve à Blldan, Marche militaire française (Salnt-Saens).

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populaires anglaises récital d'orgue a.ei chansons de NoëL

16 h. 30, fantaisie sur des Thèmes d'opern (Tobanl) Valse lente (Chopin) deux mouvements de la Suite japonaise (Glbson) Suite de Noël (AdJInfeton).

18 h. Sonate pour p!lno (Schubert). 1A h. 4t, M h. concert.

22 H. 30. danses.

DAVENTRY EXPERIMENTAL «Ci m. S. 25 kw.). 16 h. la, ouverture d'Obéra fWrt>(>r) Bile est loin du pays (Lambert) Merrio Entland (German) Largo (Hœndel) Homing (Del Rleço) Caprice viennois (Krelsler) Trota dan8es (Coleridge-Taylor). 22 b. 20, Sonate en si. op. 13 (Grleg). 22 h. 30, la Chaîne des marguerites, cycle de chant pour soit.

23 h. 5, Andantino (Marllnl) Humoresque (Tor Aulin) Prdlude et allegro (Ruinant, arr. par Kreisler).

BRUXELLES m. 5, 1 kw. 5). S0 h. f5, diffusion du concert donné salle du Conservatoire Royal dc Brucelles par le Cercle symphoiiique des amateurs de Bruxelles Suite en ré (Bach) Poème (Smulders); air û'Alceste (Gluck) Sur la plage la Guirlande des Dunes (Bntlin) Pieèes, pour r piano la Vie antérieure (Duparc) D'où vienx-tu. bergère ? (Ca3adesus) Johanny my love (Léon Jongen) Espann (Chabrier). H1LVERSUM (1.071 m.. 10 kw.). 13 h. 40, Radiodiffusion du programme donné au « Tuschtnski » Théâtre, à Amsterdam.

K0ENICSWi:STERUAU3EN m., 20 kw.). lu Il.. Sous le pavillon hambourgcols, marche (Pœrsclimann) Danse des garçons dn 6nrd (Zogbaumt les Clocher de Corneville (Planquette) Qut ne connaît pas Hambourg Adieu, Allemagne (R. Raymond) Amour ancien (Klsteninacber) la Destinée du marin (l'etrle) Chœur du marin Berger) Valsa britlante en mi majeur (Pcerschmann). LAXGE.NBEHO m. 8. iJ kw.i. h. 5 ouverture Erato (Z."h) Des beaux temps. valse (Waldteufel) Barbarina, scène de danse (Clemus) mélodies de l'opéra Hérodiade (Massenet) Deuxième Petite Suite (Mlchell) Hymne a tn nuit (Scassola) le Coquin immortet (Eysler).

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les nerfs sont a bout, le gang- s'appauvrit, la résistance phvBique s'amoindrit. On est sujet aux maux de tête, aux maux d'estomac. On dort mal, on mange Il peine. Le moyen le plus certainement efficace pour arrêter les progrès du mal et rétablir l'état de santé, c'est de faire usage des Pilules P 1 n k, qui sont un tncomparable régénérateur du sang et des forces nerveuses, un rénovateur de l'organisme a b solument hors de pair, ainsi qu' en témoignent les exemples Journellement donnés

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