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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1927-11-25

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 25 novembre 1927

Description : 1927/11/25 (Numéro 18532).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k607039k

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/10/2008

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DÉCIÂRATIONS DE M. HYMANS miaistre des Affaires étrangères de Belgique

notre envoyé spécial Bruxelles, 24 nov. (de not. env. spér.) M. Paul Hymans a bien voulu me recevoir, ce matin, dans son cabinet des Affaires étrangères

C'est la troisième fois que le chef du parti libéral prend en main la direction de la politique extérieure de la Belgique. Il y apporte le sens raffiné des questions diplomatiques et cette intuition juste des réalités, qui lui ont valu, d abord au Congrès dp la paix. puis, durant des années où il fut le premier délégué de son pays au conseil de la S. D, N., l'expérience de premier ordres qui fit l'admiration de tous ses collègues.

M. Hymans ne fait aucune difficulté pour répondre avec franchise aux questions précises que je lui pose.

La question militaire

Qu*>l est votrp point de vue, monsieur le ministre, et celui du nouveau cabinet, sur l'importaut problème militaire qui a déclenché la crise et provoqué le départ des ministres socialistes '?

La crise, répond M. Hymans, est résultée du fait que le parti socialiste a adopté une politique tendant à imposer une formule conçue a pr&aïi, formule du service de six mois, destinée ensuite à servir do base à une réorganisation de l'armée, tandis que, de notre côté, on estime ne pouvoir résoudre la question de la durée du service qu'en fonction même de cette réorganisation.

J'estime, pour ma .part, que le système de la défense nationale ne doit pas être approprié à la durée du service

Nous entendons rester les collaborateurs actifs et dévoués de l'œuvre

M. Hymans

de paix et de stabilisation de l'Europe, sous l'égide de la S. D. N. et des accords de Locarno. Mais, comme l'ont ,dit bl. Painlevé et M. PaulBoncour, à la Chambre français, la guerre denteure toujours possible, et par conséquent nous devons être prêts. Au surplus, notre pays a peu de profoudeur et sa position géograpltique nous impose d'être à même, de défendre fortement notre frontinre.

Je demande alors au ministre quel sera à cet égard pratiquement le programme du nouveau cabinet. Nous nous proposons, m'expüque M. Hymans, de soumettre tout l'ensemble du problème à une commission mixte où se rencontreront les techniciens et les représentants de l'autorité militaire responsables, d'autre part les délégués du département de la Défense nationale et ceux des partis. Nous nous efforcerions de dégager des travaux de cette commission, qui' a u r o n t l'avantage d'éclairer dûment l'opinion publique, les éléments d'un projet à soumettre aux Chambres.

La poli6que extérieure

La politique extérieure de la Belgique, poursuit il. Hymans, reste déterminée par les conditions de notre pays en Europe. Nous avons conservé d'intimes rapports avec nos anciens alliés de la guerre et mon intention ferme est de les maintenir.

Par ailleurs, la Belgique doit s'efforcer de développer son expansion commerciale qu'impose notre situation économique. Des négociations se poursuivent, en ce moment, à Paris entre nos délégués et ceux du gouvernement français en vue d'arriver à un traité de commerce. J'ai le pius vif désir que ces pourparlers ahoutissent à un heureux accnrd. Un échec sur rr terrain aurait des inconvénients autant potiiiques qu'ér,onnmiques.

J'interroge maintenant M. Hymans sur la S. D. N. qui, on le sait, lui tient particulièrement à coeur. Je suis profondéfent attaché à l'œuvre et il l'idéal de la S. D. N., dont, j'ai été longtemps le collaborateur, malheurenspment, le public n'est pas suffisamment instruit du travail concret et, positif que l'on accomplit, à Genève. Il est frappé surtout par les grandes démonstrations oratoires qui illustrent chacune des assemblées actuelles. Mais il ignore trop le travail continu qui contribue à créer des liens de plus en plus étroits entre les gouverne-iments et les peuples dans les questions économiques, financières et humanitaires.

La Société de,s nations multiplie les occasions utiles de rapprochement et suscite une .sorte- de conscience internationale. Jlais son autorité ne' peut grattdir que dons une atmosphère de confiance, ce qnl suppose, au sein de chaque nation, une évolution des esprits qui ne pcut natureltement s'accontplir que progrossivement.

C'est sur ces perspectives pleines d'espoir et de sagesse que se sont terminées les intéressantes déclarations du ministre, des Affaires étrangères de Belgique.

M. JEAN BRATIANO PREMIER MINISTRE DE ROUMANIE EST MORT HIER MATIN

LE PRESIDENT DU CONSEIL A SUCCOMBÉ AUX SUITES D'UNE ANGINE

DE CARACTÈRE INFECTIEUX

SON FRÈRE, M. VINTILA BRATIANO ASSUME LE POUVOIR

Bucarest, 24 nov. (dép. Petit Paris.) Un deuil cruel vient à nouveau de frapper la Roumanie. Son premier ministre, celui qui fut, avec le roi Ferdinand, le principal artisan de son unité nationale, M. Jean Braliano, a succombé, ce matin, à rcn empoisonnement du sartg consécutif à une légère opération qu'avait nécessitée, mardi, une amygdalite aiguë. Rien ne faisait prévoir, non seulement une issue fatale, mais une fin aussi rapide. Jusqu'à lundi il n'avait souffert que dune indisposition légère avec température; mardi, une amygdalite s'était déclarée. Hier, uers midi, le larynx s'6tait enflammé, gênant la respiration. Bref, une aggravation rapide s'était produite, si bien qu'il avait fallu recourir à l'emploi de ballons d'oxygène. Malgré les efforts désespérés fai.ts pour le sauver, tout fut inutile. Ce matin "é 6 le: 50, M. Bratianomourait suffoqué, après avoir subi la trachéotomie quelques heures auparavant. Il s'est éteint entouré de toutn sa famille à qui il n'avait pu parler depuis trente heures. C'est à la fin de la soirée d'hier que le bruit s'était répandu que le président Bratiano était très gravement atteint d'une angine qui mettait sa vie en dafuyer. Cette nouvelle avait provoqué une profonde consternation, et on peut dire que tout le pays a veiLlé, cette nuit, à son chevet.

Hier après-rnidi, la reine rtarie, la princesse Hélène et les régents patent rendu visite à Mme Braliano, naais sans voir le malade qui d<rmail un peu. A son réveil, ne pouvant parler, M. Bratiano avait écrit sacr un bout de papier ces quelques mots « Ne vous impatientez pas 'rop. »

Quelques instants a p r è s, une canule d'argent avait dû lui être passée dans la gorge, et son état avait été jugé très grave.

Aussitdt, des mesures avaient été prises pour assurer l'ordre au cas où tout espoir viendrait à disparaître.

L'état du malade e'aggravant toujours, on décida, un peu avant minuit, de lui faire subir une seconde opération, dans le but de lui permettre de respirer plus librement. Le président du Conseil, toutefois, se voyait mourir, et il avait déjà confié ses clefs rz son neveu. Constantin liratiano. Les snins qui lui étaient prndigués étaient dirigés par son ami, le professeur-chirurgien Angelesco, ministre de l'instruction publique. Ils ne purent malheureusement empêcher l'issue fatale. La date des funérailles du grand homme d'Etat n'est pas encore fixée. mais on sait que L'enterrement aura lieu dans sa propriété de Florica.

La déportillc mortelle de M. Bratinano a été embaumée ce matin par le médeciat légiste Minovici. Le cercueid a été déposé dans une salle de l'Athénée où il restera jusqu'à dimanche matin.

LE FRERE DU PRESIDENT DEFUNT M. VINTILA BRATIANO

DEVIENT CHEF DU GOUVERNEMENT Bucarcst, novembre (dép. Havas) Un conseil des ministres a eu lieu 7 heures au ministère de l'Intérieur. Il a duré trois quarts d'heure. Le conseil a décidé que le gouvernentent présenterait sa dérrtission à la' régence.

A heures, tous les ministre, sauf M. Titulesco, maladc, Qnt été reçus par la régence, au palais royal. La démission des ministres n'a pas été acceptée. M. Yintila Bratiano a été chargé de prendre la tête du gouvernement Il a prété serment aussitôt, avec Les autres ministres. CONDOLEANCES FRANÇAISES Dès qu'il a été informé de la mort dn M. Bratiano, le ministre des Affaires étrangères a chargé M. Bavelier, chef adjtrint du protocole. de présenter à M. Diamandi. ministre de Roumanie, les nondoléances du gouvernement français, en même temps que ses condoléances personnelles. M. Briand a, d'autre part, adressé à M. Clinchant, ministre de France à Bucarest, un télégramme le priant de transmettre au gouvernement roumain et à la famille de Ni. Bratiano, ips condoléances dut gouvernement trançais et du Président de la République.

De son côtés, M. Poincaré a adressé a M. Vint.ila Bratiano un télégramme de condoléances.

AU DOMICILE DU PRINCE CAROL La mort de M. Bratiano aurait pu précipiter le retour du prince Carol à Paris. On paraît, en tout cas, tout en ignorer, pour le moment, à son domicile, 126, boulevard Bineau, à Neuiliy. Les persiennes de la villa sont toujours closes et les gens de service qui* y demeurent sont revêtus de leurs plus vieux habits, comme s'ils s'attendaient à un hiver solitaire.

La nouvelle de la mort du Premier roumain n'a pas l'air de les affecter outre mesure. Leur pays natal les a accoutumés à bien d'autres changements 1

En attendant, on ne dit plus Son Altesse boulevard Biseau, mais le roi.

Le roi est toujours dans le Midi. Le roi ne nous a pas fait connaître^ s'il comptait ou non revenir. Le'ro.U

M. Jean Bratlano

M. Vintila Brattano

ONE RÉCENTE INTERVIEW DU DÉFUNT PREMIER MINISTRE Il y a peu de temps, notre collaboratrice Mme Andrée Viullis se trouvait à Btêoarest, oit ellfr-wail l'occasion d'être, plusieurs reprises, reçue par M. Bratiano. Voici l'article qu elle a écrit quand elte a appris la mort du président du Conseil roumain et où elle reproduit fes déclarations qu'il lui fit alors, déclarations qui constituent vraisemblablement la dernière interview accordée par l'homme d'V.tal défunt. Jean Bratiano, président du Conseil de Roumanie, est mort.

Il y a peu de jours encore, je le voyais plein de santé vigoureuse et d'équilibre, exerçant autour de lui cette puissance magnétique q u i, d'ordinaire, n'appartient plus à l'âge mûr. Qui aurait pu croire qu'il avait soixante-deux ans ? Il semblait vrai.ment jeter un défi à la maladie et à l'âge.

Je l'avais vu d'abord dans sa propriété de Florica, une vieille maison pleine de livres, de souvenirs d'histoire et de tout ce que l'art roumain a produit de plus rare. C'était un charmeur.

Sans effort il savait trouver les formules qui font image. Il expliquait, par exemple, pourquoi les Turcs traitèrent jadis les Bulgares avec moins de rigueur que les Roumains.

Ils étaient le bétail, nous étions le gibier, disait-il.

Et encore quelqu'un lui demandant si le fait d avoir passé par notre Ecole des ponts et chaussées était bien une préparation à la vie politique

Pourquoi pàs ? riposta-t-il. Faire de la politique, n'est-ce pas construire ?

Et avec un sourire

A moins que ce ne soit détruire. Je l'avais revu dans sa maison de Bucarest, où il avait bien voulu aborder les problèmes qui préoccupent la Roumanie et le monde. Assis en conquérant dans son fauteuil, coudes en dehors, tête altière, moustache; en bataille, il parlait net et ferme

La sécurité de la Roumanie ne m'inquiète pas spécialement, disait-il, car la paix sera générale ou elle ne sera pas. Quiconque la troublerait paierait sans doute ce crime fort cher. Quant aux gouvernements qui, sous le fallacieux prétexte d'amener une amélioration des traités, se proposeraient de les détruire, ils trouveraient en face d'eux des Etats qui, unis par les liens d'une solidarité consciente et agissante, et amis avant tout de la paix, sont pourtant bien déterminées à ne pas laisser attaquer leurs droits. Cette déclaration, si proche de celle que nous a faite M. Benès, amenait alors tout naturellement le président du Conseil à parler de la question des optants hongrois. Ceux-ci, propriétaires en Roumanie, mais ayant choisi la Hongrie, traités par la réforme agraire* exactement comme les Roumains, ont introduit une plainte devant la Société des nations qui, en principe, leur a donné tort, et réclament des indemnités considérables.

C'est tout simplement monstrueux, prononça M. Bratiano. De quel droit nos anciens ennemis seraient-ils mieux traités que nos nationaux ? Un traitement de faveur pour eux ? Pourquoi ? Décidément, la classe d'aristocrates qui dirige la Hongrie n'a rien appris de la guerre et persiste à ne tenir aucun compte de l'évolution des peuples.

(La suite à là deuxième page)]

UNE ALLIANCE DEFENSIVE ENTRE L'ITALIE

E T L'ALBANIE

Elle a confine, mardi dernier, à Tirana' pour une durée de vingt ans. Les deux pays s'assurent respectivement une assistance complète en cas d'agression non provoquée Rome, nov. (dép. Petit Parisien.) On publie, aujourd'hui, le texte d'un traité d'alliance défensive entre l'Italie et l'Albanie qui a été signé avant-hier, à Tirana, par Elias bey Vrioni, ministre des Affaires étrangères d'Albanie, et par le ministre d'Italie, M. Ugo Solar.

Ce traité peut être considéré comme le développement sur le terrain militaire du pact,e d'amilié que les deux Etats signèrent l'année dernière à la même époque, il constitue, en effet, une sanction des principes fixés par le pacte du 27 novembre 1926.

Le préambule de ce dorument fait ressortir que la alcurité et l'intérêt des deux Etats sont réciproquement liés. Les deux premiers des sept articfes composant le texte prévoient l'engagement des deux parties à remplir toutes les obligations découlnnt des txailés conclus auprès l'admission de l'Albanie dans la Société des nations et fixent vingt anuées la durée de Vallianfe. L'article 3 préeise te caractère essentiellement militaire de l'alliance, puisqu'il comporte p6ur' chacune des deux parties l'obligation, au cas où une autre partie seraM^memcée par une, guerre non proùnfQtk, -d'employer tous les moyens pour les hostilités et aussi pour assurer à la partie menacée 2ane juste satisfaction. Les articles 4 et 5 rendent obligatoire, en cas de gererre, ta coopération mititaire et financière des deux parties, si elle est requise par l'Etat menacé et prévoient que les négociations de paiz, d'armistice ou de trêve ne pourront Mre entarnées que d'Un commun accord.

C'est après ratification que le traité sera enregistré Genève. Le traité est suivi par deux annexes, consti- tuant un échange de lettres entre le ministre d'Italie à Tirana et le mi- ̃nistre des Affaires étrangères d'Albanie. Ces lettres précisent que, dans l'éventualité d'un'' guerre les forces interalliées seraient, placées en Albanie sous les ordres du comman- dant des forces albanaises et, en Italie sous les ordres du commandant des forces italiennes.

Toute la presse annonce, par de granrlés manchettes, la conclusion du traité rl'alliance défensive entre l'Italie et l'Albanie. Jusqu'ici, la plupart des journaux publient: la nouvelle sans commentaires, mais il est curieux, par exempte, de relever la., manière de faire de l'impero, qui lui donne comme titre La diplomatie, fasciste. Tandis t»ie la France et la Yougoslavie" des' clauses annexes secrètes et occultes, l'Italie signe, à la lumière du jour, un traité d'alliance avec l'Albanie.» »

A L.A DEUXIEME PACE

Important discours à la Chambre de M. Herriot sur les principaux problèmes que pose l'organisation de l'enseignement.

M. Painlevé expose comment il entend organiser les prochaines périodes d'instruction. « La France n'a pas été coupable de la guerre

déclare à Londres un général allemand Londrcs, 2i novembre (dep. Radio.) Iulerviewé à son arricée à Londres, où il vient prendre part à la conférence du « Danger de guerre •>, qui s'ouvre aujourd'hui an Central Hall de Westminster, le général allemand von Sehœnairh a déclaré

Il est prématuré de dire si c'est bien l'Allemagne qui est coupable d'avoir causé la Grande Guerre. Mais les actes du kaiser et du chancelier von Bellrmann-Holhvog, dans les semaines qui précédèrent immédiatement la catastrophe, ont été extrêmement peu sensés et la politique navalo de Guillaume H a été responsable- de la folie d'sliftier l'Angleterre. ̃

La France tt'a pas été coupable de la' t/verre.

LE THANKSG1VING DAY

M. Whitehouse et le nouvel attaché militaire américain quittant la Madeleine. En bas la sortie d'un détachement américain avec drapeaux.

(loir d irs pnge.)

r1* DEMAIN. | LÉVASION DE DIEUDONNÉ par Albert LONDRES

UNE ELECTION SOUS LA COUPOLE MI MADELIN SUCCÈDE M. ROBERT DE FLEHS L'ACADÉMIE^ FRANÇAISE L'Académie française a élu, hier, le titulaire du fauteuil devenu vacant par la mort de Robert do Fiers. Il n'y eut qu'un seul tour de scrutin, M. Louis Madelin ayant obtenu, dès le premier tour, la majorité absolue. Les voix se sont ainsi réparties

MM. Louis Madelin 18 voix ELU Maurice de Fleury. 9

Tristan Bernard 4

M. Gabriel de la Rochefoucauld avait retiré sa candidature.

Il y avait 31 votants. MM. Clemenceau, de Porto-Riche, Abel Hermant et Emile Mâle n'ayant pas encore été

LES CATHERINETTES ET LEURS BONNETS

les charmants bimattt qu'elles portent toutes les non moins charmants bonnets qu'elles amjonrd'hai. rivent toutes de porter demain

ENFIN DU MEILLEUR PAIN A partir du le' janvier, seul le seigle entrera dans la fabrication

A la suite de la mauvaise récolte de blé de M. Queuille, pour faciliter notre approvisionnement. diminuer des importations coûteuses et réduire le prix du pain, alors à 2 fr. 80 le kilo, avait été amené prévoir un taux d'extraction élevé des farines et l'incorporation de 10 de divers succédanés.

La situation est différente aujourd'hui. Notre production, complétée par quelques importations, doit facilement assurpr l'alimentation du pays. Dans ces conditions, le ministre de l'Agriculture a prescrit de nouvelles dispositions. Tout d'abord un décret a rxmené à 6 le taux d'incorporation des succédanés, et a partir du il' janvier, le seigle sera. seul admis comme succédané. La plainte des producteurs de blé ne sera pas instruite

Nous avons annoncé que l'Association générale des producteurs de blé avait, par l'intermédiaire de son président. M. neorfrps Rémond, porte plainte contre inconnu pour spéculation ayant entraîné artificiellement la baisse des blés. Une enquête officieuse fut aussitôt ouverte par le service de la répreesion des fraudes et le parquet a saisi, hier, M. Barnaud, doyen des juges d'instruction, d'un réquisitoire dont le magistrat a adopté les motifs et les conclusions. La justice n'a pas à intervenir dans l'organisation intérieure et le fonctionnement d'un marché public, déclare en substance l'ordonnance de NI. Barnaud, qui ajoute que la baisse n'a pu être provoquée par les actes signalés dans la plainte de NI. Rémond. La preuve de cette affirmation se trouve dans ce fait que la baisse du Ibé a été mondiale et tient à des causes naturelles, à l'importance des stocks existants et, enfn, à l'empressement des producteurs à vendre leurs blés. Dans ces conditions, M. Barnaud a décidé que les faits exposés dans la plainte ne sauraient constituer ni délit ni mfraction aux lois existantes. Il n'y a donc pas lieu d'ordonner l'ouverture d'une information.

Un ancien colonel russe,

devenu manoeuvre à Belfort, meurt à l'hôpital

Belfoit, il novembre [dé p. P. Parisien.) Le colonel russe Dimitri Schouchotin, de l'armée Wrangel, âge de quarantequatre ans, manœuvre à la Société alsacienne de constructions mécaniques, à Belfort, qui était en traitement, depuis le mois d'août dernier, à l'hôpital, pour tuberculose, vient de mourir.

Le colonel Schouchotin est mort sans jamais avoir pu revoir sa femme et ses trois enfants, qu'il avait 1-aissés en Russie. Il n'avait même jamais eu de leurs nouvelles.

[sera fêtée anjourd'hni j ¡ Le programme des ri joauvroce» de 1» journée Satine l'juhvTlne. patromw" Jeunes | ullfv a marier, et patronne aussi 'fl« ces: laborieuses Midinettes qui font et qni § sont le charme de Parts, vous serez .joyeusement et dignement fêtée auiour- 5 i d'hiii. £ Le comité <Vs fêtes des Grands Boule- va>rds a décidé de douter, cette année, s plus d'ampleur encore que de coutume cette traditionnelle réjouissance. Une s grande retraite en musique a donc été ¡ organisée, *VPC '<" concours de l'Union £ ̃ musicale de la préfecture de police: Le ï départ aura lieu ce soir à heure;, s place de l'Opéra, OÙ un premier concert sera donné e.n l'honwur des Catheri- nettes. Celles-ci formeront alors un char- marit rorti>K« précédé par la reine des C,-ithprinett''s da Paris, et qui, e'ar- ratant chaque carrefour, se rendra & la mairie du X". ou aura Heu Je festival offlciel. organisé sous le patronage du Petit Parisien, au bënéSlce de « OEu- = vr« des grosses de Paris ». De nombreuses et hrttlante.5 vedettes ï participeront Il cette fête de bienfal- z r.ance. laquelle terminera par un grand t liai cette journée de gala qui ayant <-i»minPiKé par deux messes, l'une a la ê Madeleine, t'autre que présidera le car- = ilinal Dubois, Il mldt 30, a l'fjrllse Notre- ï l).im«-d«-BomiB-NonveHe unira ainsi ï sur une pensée charitable. s Dans l'aprfts-mtdi. se dérouleront dl- = verses réjouissances un monôme (dé- = part à t6' h. 30, rue Anfruste-Comte) un bal, à partir de 14 heures, 8. boule- vanl de Strasbourg, où aura lieu l'élec- non des reine* de l'élégance, de ta mode, de la couture, du chic français. î e1 de la reine des Catlinrhiettes de Paris On ne manquera pas de reines, au surplus, car une autre élection d'une S d « reine (les Catherinottes aura lien a 23 heures, 21. rue Cadet, par les i Danseurs parisiens qui lui offriront urne dot de mille fnmes. Et l'on ne. ;¡ manquera pas non plus de liai», car une | grande fête de nuit, avec attvarttwi» diverses et grande tombola trracutte est = donnée, sous les auspices du Journal, s au parc des Expositions, porte de Ver- 4 sapes, on l'honneur des Catherinettes de Parts et de la région parisienne. | Dimanche prochain, 27 novembre \La Marche Ides Catherinettes organisée par le Petit Parisien avec le concours de la commune libre du Vieux-Montmartre et de :la Fédération Française de Marche, Ce soir, vendredi, Heures, clôture des engagements. i (V»/r Il la quatrième page.)

Gaby Morlay et Max Doarly qui viennenL d'être respectivement élus par leurs camarades princesse et prince des comédiens.

Pour l'Exposition coloniale

Le maréchal Lyautey, commissaire général de l'Exposition coloniale, a visité hier matin, au bois de Vincennes, les. emplacements prévus pour l'installation d'un « musée permanent » et des pavillons de chacune de nos colonies. Il était accompagné de MM. Morain. Carla, Ché, et Fleurot, commissaires généraux adjoints. On le voit sur notre cliché tand que NI. Tournaire, inspecteur général des services d'arcUlU'ct.urc' de la Seine, lui indique sur le plan les emplacemente uns divers pavillons.

LA COCAÏNE ET L'OPIUM A PARIS

par Louis ROUBAUD

DE L'OiSIVETE A LA FOLIE Deux poisons, la « came » et le « brun foncé »

menacent

l'Intelligence française En l'année 1500, sur une place de Ferrare, quatre seigneurs vénitiens parlent bas

Ce sont d'infâmes poisons, s'indigne Mafflo. Un homme tombe tout à coup en langueur. sa peau se ride, ses yeux se cavent, ses cheveux blanchissent, ses dents se brisent comme verre sur le pain. Il ne marche plus il se traîne il ne respire plus il râle il ne rit plus, il ne dort plus il grelotte au soleil, en plein midi, Jeune homme, il a l'air d'un vieillard il agonise ainsi quelque temps, enfin il meurt

Apparaît un vieillard maigre, diaphane, appuyé sur un bâton, serr$ dans un manteau de velours.

Tenez, messeigneurs, voilà jus-« tement Montefeltro, que vous connaissez peut-être, qui est de cette ville et à qui la chose arrive en ce' moment. -Il passe là, au fond de la place.

Pauvre Monlefellro!

Quel âge a-t-il ?

Mon âge. Vingt-neuf ans t

Je l'ai vu, l'an passé, rose ea frais comme vous 1

Il y a longtemps que la ComédieFrançaise n'a joué Lucrèce Borgna, J'avais oublié ce figurant tragique. Mais je viens de revoir Montefel- tro, en 1927, à Paris, sur le boulevard des Italiens 1

J'étais avec d'autres ce seigneurs à la terrasse d'un café. Il passa sans détourner la tête et l'un d'entre nous le désigna

Regardez

Qui ? Bercrer.

Bercier ?.

Oui. C'est lui (1!

Je l'ai reconnu. Il était déchu de toute jeunesse. Il avançait. indécis, vacillant, comme un graod malade échappé d'une chambre d'hôpital et qui chercherait dans la ville la porte de sa maison pour aller mourir che. lui

Quel âgJ a-t-il ?

Nous calculâmes

Il est bien plus jeune que nous. Il a passé sa thèse en 23 D a vingt-» sept ou vingt-neuf ans 1

Bercier n'a pas bu la drogue des Borgi'a dans une coupe de vin de Syracuse. Il range dans la pochette aux timbres de son portefeuille des petits sachets de papier. Ses doigts effilés tremblent comme s'il touchait les espèces sacrées. Il saisit un paquet, l'ouvre, vide une pincée de poudre blanche dans l'une des « salières » que le muscle extenseur lui fait sous la peau en haut du pouce, il élève sa .nain jusqu'au nez lentement et respire.

Quel poison ?

La came

La « came », c'est du « blanc cocaïne, héroïne, morphine. mais mon ami ne refuse pas d'acheter le « brun foncé » (l'opium) qu'on lui vend en boîtes de fer sous la marque connue d'un cirage.

Il sait, au quartier des Ternes, urt salon éclairé d'une lumière obituaire par des lanternes chinoises. Il y fait chaud l'hiver, frais l'été. Des bâtonnets de résine brûlent devant un bouddha. Sur le bat-flanc, trois veilleuses d'argent consument leur huile. Bercier fait deux trous avec un poinçon dans le couvercle de la botte. recueille une goutté de l'épais sirop au bout d'une longue aiguille et la fait tourner au-dessus de la veilleuse.

La bonne odeur fade 1. La jolie teinte de sucre roux d'une boulette cuite 1

Savez-vous polir une pilule mordorée sur le fourneau du « hambou W ou sur le verre de la lampe ?.,Non ?: Alors, vous ne savez rien Il faut savoir pourtant que depuis quinze ans (2) un poison menace 1 intelligence française.

L'opium et la coco, avec leurs dérivés multiples, ne sont pas encore et ne seront sans doute jamais autant diffusés que les mauvais alcools. lis n'affpignpnt ni n'nlleindront les ouvriers, les paysans, ni l'immense foule des laborieux dans toutes les classes sociales.

Mais ils pénètrent peu peu dans les veines et dans le cerveau des jeunes intellectuels pendant cette période d'expectative et d'oisiveté qui suit le dernier diplôme, avant le choix d'une carrière.

Les compagnes d'un 'joar ou d'un mois dans les longues flâneries des "bottes nocturnes», ont dopé leur ennui d'un peu de drogue. Elles n'ont plus de bonheur sans artifice et cherchent autour d'elles des néophytes à qui elles enseigneront leur paradis.

Ainsi, de jeunes médecins, avocats, ingénieurs, architectes, écrivains, artistes sont pris au piège, et beaucoup d'entre eux ne s'en arracheront plus.

En 1921, la France a importé 7.100 kilos d'opium brut; elle en a réexporté 1.700. Il lui en est resté 5.400. Quatre ans plus tard, en 1925, l'importation s'élève à 27.900 kilos; l'exportation disparaît ou presque à peine 600 kilos.

Et nous avons conservé cette an(1) On comprendra que notre collaborateur att dû (Kgulser la plupart des noms qui seront cités au cours de cette enquête. la police judiciaire, chanré de surveiller Îé trafic Illicite des stupéfiants, a déclaré t Notre collaborateur que le danger est apparu


née-là, pour notre consommation intérieure, 27,300 kilos (3) 1

Qu'en ayons-nous fait ?

Dans ce stock furmidable, quelle a été la part de la pharmacie et la J«Tt de l'assommoir de luxe ? J'ai revu Bercîfer à Sainte-Anne, «quelques semaines plus tard.

Sa mère m'avait avoué la nouvelle adresse de son fils.

Le docteur Auguste Marie, médecin chef de l'asile, m'accompagna jusqu'à la chambre blanche et prévint le malade.

Une visite pour vous 1

Dans son lit, mon ami s'excusa Voilà où je suis

Il me tendit une main petite, !ridée, fragile, que j'avais peur de casser puis tout de suite il sa plaignit

On me refuse de voir ma mère. Vous lui faites des scènes, expliqua le docteur. Alors elle vous cède. Elle vous a apporté mardi douze ampoules dans un sac d'oranges.

On me séquestre comme un iou 1

Un fou 1.- Le docteur m'avertit dun regard et questionna:

Avez-vous revu les petits hommes ?

Bercier se dressa et désigna du doigt le couvre-pied

Ils sont là.

Combien ?

Huit ou neuf.

Que font-ils ?

-,Ils se promènent sur mon lit comme dans un parc.

Comment sont-ils habillés ? Toujours les mêmes des sei- gneurs Louis XV, des dames à paniers un bouffon avec des grelots (4).

(A suivre.) Loni* koubattd. (3) Chiffres fournis par le comité d'Hygiène de' la commission consultative du tronc de l'opium do la Société des nations. W Le docteur Marie nomme cette forme d'hallucination le délire lilliputien ». L'AFFAIRE

DES TITRES HONGROIS %.e commissaire Colombani est parti pour enquêter à Vienne

A la suite d'une conférence qui a réuni, hier matin, au Palais de.justice, M. Glard, juge d'instruction, et les commissaires de la sûreté générale, il a été décidé que M. Colombani se rendrait à Vienne pour enquêter sur divers détails déjà recueillis. M. Colombani a quitté Paris, hier soir, par le rapide de 19 h. 50.

Dans l'après-midi, tandis que six personnes, dont on refuse de divulguer les noms, étaient longuement entendues comme témoins dans les bureaux de la sûreté générale, le dépouillement des titres saisis se poursuivait dans le cabinet du juge en présence de Josef Blumenstein.

Le magistrat a demandé à l'inculpé s'il consentait à ce que son coffre-fort, à Vienne, fût ouvert sans que l'on mit en branle, chancellerie et voie diplomatique. Blumenstein. après en avoir conféré avec ses défenseurs, M" Henri-Robert eut Henry Darmon. a accepté cette proposition, Son coffre sera donc ouvert sans autres formalités que la présence du commissaire Colombani et des autorités policières de Vienne.

John Humbert affirme qu'on ne peut confondre ses opérations

avec celles de Blumenstein

Genève, 24 novembre (dép. Havas.) Tout comme Karl Blumenstein, détenu au dépôt de la polfce judiciaire Zurich en attendant d'être transféré à Paris, le « patron » du marquis de la Houplière, l'agent d'affaires John Humbert, rentré il Genève pour déférer à la commission rsgatoire envoyée par le juge d'instruclion parisien, proteste de son innocence. M. John Humbert a déclaré à la Triwne de Genève qu'il connaissait, en effet, le marquis de la Houplière, qu'on lui avait chaudement recommandé. Au sujet de l'opératian qui lui est reprochée, il précise que les titres de l'anoienne dette publique hongroise, non gagés, détenus en dehors des Etats successeurs de la Hongrie et en circulation il la date du 26 juillet 1921, ont été régulièrement achetés, sur son ordre, à la Bourse do Genève. Leur valeur représentait environ cent mille francs suisses. Cette opération aurait été faite pour le compte d'un client de M. Humbert. Ces titres auraient pu tout aussi bien être estampillés par la Banque suisse ce qui, toutefois, aurait demandé trop de temps. C'est pourquoi ils furent envoyés, par paquets successifs, au marquis de la Houplière, qui les flt estampiller A Paris.

M. Humbert affirme qu'il ne peut donc s'agir de titres lavés » comme ceux jetés sur le marché par Blumenstein, et qu'il ne peut y avoir de confusion entre ces derniers et les titres réguliers envoyés par lui de Genève à Paris pour être régulièrement estampilléq.

POLITIQUES »*♦» Dimanche prochain, une grande niantfpstnllon républicaine est organisée il ROchecorbon, par le cq,mllé républicain du canton de Vouvray. Des discours seront prononcés par MM. Camille Chautemps, Yvon Delbos et Dalimier, députés, anciens ministres.

•» M. Coucoureux a donné connaissance a la commission de l'administration générate de la Chambre du rapport sur la proposition de M. Vidai, t<mdant à l'institution d'un carnet civique. Elle a chargé le rapporteur de lui soumettre un texte élargissant la proposition et créant un carnet civique pouvant servir de base à un recensement permanent.

La commission a ensuite entendu uti eiposé de NI. Guérln sur le projet de loi tendant à la ratification des décrets supprimant les sous-préfectures.

IJllc a conclu à l'approbatlou des décrets. nous réserve qu'un secrétaire général soit nommé dana tous les départements.

m– Feuilleton du Petit Parisien, 25-11-27

GRAND ROMAN INÉDIT TROISIÈME PARTIE

TU N'IRAS PAS PLUS LOIN.

II (suite)

La bataille

Ses mains, fiévreusement, ouvrirent d'autres paquets. Des rubis, des saphirs, des émeraudes, des perles. dans la Clarté des ampoules électriques, rutilèrent.

Tout cela est de choix, pensa-t-il. Ce vieux coquin de Malwaridoff savait ce qu'il faisait. Cette monnaie-la, a cours dans tous les pays du monde et tous ces jolis cailloux et ces petites boules brillantes représentent une belle somme. Un million et demi, au bas mot. Une poire pour la soif. Avec ça, je pourrai toujours voir venir les événements. Et j'ai pour le double de bonnes devises anglaises, américaines, hollandaises et scandinaves. au cas où ça tournerait mal .Mais pourquol ça tourneralt-il mal ? Cest a mol de conquérir la petite, car elle me tient h la peau. Le tout est de ne pas brusquer les choses Il rangea les pierreries, s'assit lourdement devant sa table.

Copyrtght by Gaston-Ch. Rtctiard. Traduction et reproduction interdites en tous pays.

UN GRAND DEBAT SUR L'ENSEIGNEMENT A LA CHAMBRE

M. Herriot, à propos du budget de l'instruction publique, a prononcé un important discours, vtvement applaudi, dans lequel il a examiné les principaux problèmes que pose l'organisation de l'enseignement La Chambre a examiné, hier, le budget de l'Instruction publique, dont elle continuera, ce matin, l'étude des crédits. Dans la discussion générale, quelques-uns des principaux problèmes posés par l'organisation de l'enseignement ont été portés à la tribune. « L'école unique doit être réalisée au plus vite », a dit M. Bénassy, qui s'est affirme, au surplus, partisan de la nationalisation de l'enseignement. Au contraire, M. Groussau, attaché à la liberté de l'enseignement, repousse l'organisation de 1 récole unique. La nationalisation de l'enseignement est réclamée par le député de la Marne, qui a ajouté « Pour que la laïcité soit vraiment une idée vivante, il faut qu'elle soit transposée sur le plan des oppositions sociales. L'enseignement de la sociologie donné dans les écoles normales primaires a suscité les critiques de M. le chanoine Louis.

La fréquentation scolaire et la statistique des illettrés ont fait l'objet des observations de M. Baroux. Cette situation serait due, se!)on le député communiste, il la non fréquentation scolaire, provenant ellemême de la misère.

Aux plaintes de M. Delomme, relatives aux mesures prises à l'égard de certains instituteurs et institutrices syndicalistes, M. Herriot a précisé qu'il s'agit « de membres de l'enseignement qui ont contrevenu aux lois et ont, par suite, à répondre de leurs actes devant les tribunaux".

Discours de M. Herriot Dans son discours, M. Herriot a promis d'étudier, avec la plus grande bienveillance, toutes les questions qui se rapportent aux bourses, aux traitements et à l'obligation scolaire; sur ce dernier point, il souhaite que la Chambre consacre le texte déjà voté par le Sénat. On continuera l'effort entrepris en instituant dans les casernes les cours d'illettrés. Puis c'est de la gratuité des frais d'enseignement dont le ministre entretient la Chambre. Il veut appliquer cette gratuité aux internes comme aux externes.

L'ardeur de nos classes populaires à s'instruire est admirable leur escension vers le savoir est continue. Si l'on n'y prend garde, l'enseignement classique sera bientôt encerclé au milieu de disciplines techniques gratuites qui s'organisent de mieux en mieux; le rendre gratuit, lui aussi, est peut-être le seul moyen d'assurer son salut et son avenir. Idéal démagogique ? Les classes moyennes, dont le sort nous préoccupe tant avec raison, ne seront-elles pas les premières soulagées par cette reforme de justice ? (Applaudissements.) Le progrès n'est pas le nivellement par en bas, non (applaudissements à gauche, à l'extrême gauche et à droite) c'est la hiérarchie sociale, jusqu'aux plus hauts degrés, ouverte à tous. (Applaudissements à gauche et à l'extrême gauche.)

Il y a le plus grand intérêt à harmoniser notre enseignement. Le moment est venu d'incorporer l'enseignement professionnel dans l'ensemble de nos disciplines scolaires. (Applaudissements à gauche.) C'est pourquoi le gouvernement a décidé de la faire contrôler désormais par les recteurs et inspecteurs d'académie. (Applaudissements.)

Sur l'école unique, le monopole de renseignement et la laïcité, NI.. Herriot s'exprime ainsi

M. Déat s'est déclaré adversaire du monopole de l'enseignement. Sur ce point, 'je suis de son avis. (Applaudi.ssements.) Ce qu'on appelle l'école unique n'a rien a voir avec le monopole de l'enseignement. (Applaudissements à gauche.)

Pour des raisons de doctrine et de fait, je suis de l'avis de mon vénéré maître Ferdinand Buisson. Qui sait si un jour nous ne scrons pas heureux de retrouver cette liberté de l'enseignement qui n'est qu'une des formes de la liberté d'écrire et de penser 1

M. Déat a déclaré que la morale laique devait être une morale de luttes sociales. Là, je ne suis pas de son avis. La laïcité, qui est une conception propre de la République française, et à laquelle je ne laisserai pas toucher, ce n'est pas un système, c'est une méthode; ce n est pas un dogmatisme, ni un antidogma1isme, c'est là méthode qui exige que l'on forme un enfant pour lui-même, sans intervenir dans ses croyances, mais de façon à lui donner plus tard toute son autonomie morale.

Ne melons pas la morale et la politique, surtout à l'école! C'est l'erreur qui a étti commise dans certains pays où l'éducation a été placée dans la dépendance d'un svstème social choisi par les dirigeants du pays. La conception républicaine de la laïcité fait échapper la morale à l'emprise de tout dogmatisme.

Quelle parole abominable de dire qu'on doit enseigner la haine aux enfantsi Vous n'avez même pas le droit de l'enseigner aux hommes. (Vifs appt. à gauche.)

Nous n'admettons pas une doctrine qui condamne la guerre étrangère pour exalter la guerre civile. Nous, nous combattons l'une et l'autre. (Applaudissements à gauche.)

Et, d'ailleurs, le rôle de l'école n'est

Je l'aurai jura-t-ii tout il coup, ou j'y perdrai mon nom Et pour commencer, j'irai la voir dès demain. Quand le lendemain, neuf heures du soir, il se présenta chez Anita, la jeune fille venait il peine d'achever de dîner. Elle était encore sous l'impression de la conversation qu'elle avait eue avec le baron David, de la pâmoison inattendue de Juanita. Elle se sentait nerveuse, oppressée, et ses nerfs tendus vibraient en elle douloureusement. Christian était en smoking. Il apportait il la jeune femme un bouquet de fleurs magnifiques. Elle adorait les fleurs, et pourtant elle jeta le bouquet sans presque le regarder, sur une table. Christian, devant ce dédain, se mordit les lèvres.

Mon « selam dit-il, aurait-Il le malheur de vous déplaire ? Il est cependant composé selon les règles les pius pures de l'amoureuse poésie des Turcs et des Persans.

Je ne suis pas une Orientale et je ne comprends rien aux symboles 1 répondit sèchement Anita. Que me voulez-vous encore ?

Vous voir, vous admirer, vous dire que je vous aime, que je mets ma fortune à vos pieds, si vous le voulez, avec mon amour, répondit Christian. Marcelle, ma jolie maîtresse d'une nuit inoubliable, terrible par le sang versé, extasiante par l'amour partagé, rappelle-toi les amants que nous fûmes.

Anita releva le front. Ses yeux brûlèrent d'une sombre flamme. Elle répondit d'un ton bref

Je vous ai déjà dit que mon passé Un « selam est ttn boaqnet composé selon certaines règles, et avec certaine» fleurs, et qui peut constituer un véritable message écrit.

pas d'enseigner une doctrine qurlcon;[iip. La iimiTilo laïque est on dehors des parfis politiques.

'Elle n'a |w« substitua il un dogmatisme une mystique nationale. Oui 1 elle enseigne le respect, de la patrie et de la ramifie, mois aussi V< Jo la fraternité humaine. ( Appl. a gauche.) Dans l'examen des chapitres, répondanl il de 1res nombreuses observations, M. Herriot a promis nolanlment de rechercher les moyens de facililer la communication de livres à la Bibliolhèque nationale, de poursuivre les échanges d'assistants et de professeurs entre la France et l'Allemagne. d'organiser les services officiels du cinématographe et de leur donner un statut.

LA RÉDUCTION DE LA DURÉE

DES INTERVENTIONS A LA TRIBUNE PENDANT LA DISCUSSION BUDGÉTAIRE Contrairement à ce qui avait été tout d'abord annoncé et prévu, la conférence des présidents des groupes et grandes commissions de la Chambre ne s'est pas réunie hier pour statuer sur le projet de résolution déposé par M. Candace, et tendant à modifier le réglement en ce qui concerne les interventions à la tribune- durant le débat budgétaire. Par suite d'un retard dans la rédaction du texte définitif de la proposition, celle-ci ne sera en effet Imprimée et distribuée que ce matin et c'est seulement après que la commission du règlement en aura été saisie et aura déposé son rapport que le bureau de la Chambre et la conférence des présidents pourront en demander la mise à l'ordre du jour de l'Assemblée.

Néanmoins, dès Mer, deux groupes ont tenu à fixer leur attitude sur cette question. Le groupe socialiste a décidé de s'opposer à l'adoption de la proposition, et MM. Renaudel et Ernest Laffont ont été chargés de rédiger une contre-proposition.

Par contre, le groupe de la gauche radicale a adopté la motion suivante Le groupe de la gauche radicale, réprouvant les procédés employés dans le seul but d'empêcher le vote du budget en temps opportun, se déclare prêt à accepter les modifications actuellement proposées au règlement de la Chambre pour permettre le vote du budget dans le plus bref délai possible, comme le réclame l'intérêt supérieur du pays. » AU SÉNAT En moins de trois minutes, puisque l'article 9, resté en litige, avait été supprimé par la cornmiission des flnanoes, le Sénat a adopté hier le projet sur l'amodiation des mines de potasse d'Alrace. Puis, après une assez longue discussion, sur laquclle d'ailleurs on reviendra dans une quinzaine de jours, il a pareillement adopté le projet qui auto- rise le dépôt facultatif dans les archives nationales et départementales des actes de de cent vingt-cinq ans, conservés dans les études de notaires.

Et parmi d'autres projets, le Sénat a encore voté celui qui approuve les contrats de vente des navires de la flotte d'Etat. Et, encore que cette opération n'ait point été brillante, M. Henry Chéron a tenu à rendre hommage il. M. Rio qui, en ce temps-là, sous-seorétaire, s'est acquittél de cette liquidation au mieux des intérêts! de l'Etat.

Enfin, la Haute Assemblée, qui devait examiner hier le projet sur la révision des marchés de la guerre, a décidé que la discussion auTait lieu a la séance de mardi prochain.

LE THMlVltiG DaT" ÉTÉ' CELEBRE HIER Le « Thanksgiving Day fête d'actions de grâces, pour remercier Dieu des biens de la terre produits dans l'année, a été célébré, hier, par les Américaine de Paris, avec le cérémonial habituel. Elle a commencé par une cérémonie religieuse à la Madeleine, à laquelle assistaient, dans le chœur même, M. Whitehouse, chargé d'affaires de la légation le colonel Denain, représentant le Président de la République, et le chefadjoint du protocole, délégué de M. Briand, ministre des Affaires étrangères. Au cours de la cérémonie, l'abbé Flynn, curé de la Madeleine, est monté en chaire. En anglais, d'abord, en français, ensuite, il a éloquemment exposé le symbole du Thanksgiving Day ». A la cathédrale américaine de la Sainte-Trinité, un service solennel fut célébré par le chanoine Gibbs et le Rév. Henry H. Wadbeigh, de la chapelle Saint-Luc, prononça le sermon traditionnel.

Au temple américain, rue de Berri, après l'audition des hymnes religieux, M. Alphonse Gaulln, consul général, lut une proclamation du président Coolidge. D'autres cérémonies curent lieu également â l'église de Saint-Joseph et dans les chapelles du boulevard Salnt-Germain et du boulevard Flandrin. L'American Legion a dowrjé, à l'hôtel Continental, un grand banquet sous la présidence du commandeur Juiian Thomas, De nombreuses personnalités fran\)aises et américaines y assistaient. Des discours ont été prononcés par le commandeur Charles Hicks, le commandeur adjoint Albert B. Cudebec, le général Gouraud, M. Georges Scapini. président des aveugles de guerre, M. Marcel Héraud, député, etc.

DANS LES AUTOBUS ET LES TRAMWAYS Les retoun » ouvriers et les cartes hebdomadaires d'abonnement

La conseil général, confirmant les déctstoris prtses par le comité des transports en commun, a décidé, hier, d'admettre et) premières classe, dans les autobus et les tramways, les voyageurs porteurs de coupons de retour ouvriers, moyennant le simple paiement de la différence entre les tarifs des deux classes.

it a décidé, d'autre part, d'étendre le système des cartes hebdomadaires d'abon- • nement A toutes les lignes d'autobus et de tramways • intra muros ayam des ̃ aervices ouvriers et aux ltgnes Pavil- loris -ci] s BOIS- République et Montreull- 1 République.

est mort. N'essayez pas d'en ranimer en moi les souvenirs. Vous vous complaisez dans le rappel d'une. aventure dont je ne sais plus rien et dont je ne veux plus me souvenir. Et puis votre familiarité me choque. Vous êtes je le sais un aventurier redoutable. Vous ne vous nommez pas Christian d'Izelles. Vous avez volé ce nom-là comme vous avez volé le visage patibulaire de MOI. Pourtant, vous êtes un homme bien élevé cessez donc d'évoquer un passé qui n'est plus que cendres uprès avoir été pourriture. et ne me tutoyez pns Cela me déplaît. Or. vous n'avez aucun Intérêt à me déplaire. Je n'ai surtout aucun désir de le faire, répondit le jeune homme. Et je m'incline devant votre volonté. M'interdirez-vous aussi de me présenter devant vous. Je vous déclare d'avance que je n'obéirai pas.

Enfin, monsieur, que voulez-vous de mot dit hautaineiBent Anita. Vous-même dit Christian. Je me fais suffisamment comprendre, je pense. Non! ne protestez pas! Ne vous Indignez pas! J'al mis tout ce que j'ai et tout ce que je suis à vos pieds. Nous sommes -dignes l'un de l'autre. Nous nous comprendrons, nous nous compléterons, nous ne serons qu'une âme en deux corps.

Encore faudrait-Il que j'y consentisse dit Anita avec un regard méprisant. « Ce que je veux de vous, me dites-vous, c'est vous-même ». Ouais! vraiment? Mais c'est que je ne veux pas tue donner, moi, ni il. vous, ni il d'autres.

Allons donc! répliqua fébrilement Christian. Que pouvez-vous attendre de l'avenir ? Marcelle Lambert ça n'existe pas. pas encore du moins. Je puis tous

INHflEEHE

à le cdiision de l'armée

comment il entend organise! liDiinespWesil'itinition Après les déclarations catégoriques du ministre de la Guerre, les commissions accordent, par 16 voix contre 2, les crédits demandés par le gouvernement pour la convocation des réservistes en 1928 On sait que la reprise des périodes effectuées par des réscrvistes a donné lieu, cette année, il de multipics incidents et que des remarques, Suggestions et oritiques avaient été formulées par les membres de la commission de l'armée, délégués pour enquêter sur les conditions dans lesquelles avaient ety»lieirces périodes. On se souvient aussi qu'à la suite de cette enquête la commission avait, dans un vote récent, décidé de s'opposer au renouvellement des convocations de réservistes en 1 928 et que ce vote avait suscité une vive émotion dans les milieux politiques. Mais il ne pouvait s'agir là que d'un malentendu et d'un vote de surprise, et bientôt, à la suite d'entretiens que le président de la commission de l'armée et le rapporteur du budget de la Guerre eurent avec M. Painlevé, il apparut que les déclarations du ministre de la Guerre avaient été de nature à apaiser les appréhensions et à vaincre les résistances qui s'étaient manifestées et que la commission ne persisterait pas dans son attitude. Cette impression allait être, hier après-midi, confirmée par les faits, puisque, à la suite de l'audition du ministre de la Guerre, la commission est revenue sur son vote précédent et s'est prononcée, par 16 voix contre 2 celles de MM. Renaud Jean, communiste, et Simon Reynaud, républicain socialiste pour le vote des crédits demandés par le gouvernement pour les convocations de Le ministre a tout d'abord rappelé qu'il était acquis à la politique de Locarno, et que l'on ne pouvait le soupçonner de* militarisme agressif, mais il ajouta que c'était justement parce qu'elle voulait le maintien de la paix et le respect des accords que la France devait être armée et forte pour assurer sa sécurité. Il a indiqué de même que, pour pouvoir abaisser la durée du service à un an, il était j indispensable de posséder des réserves entraînées, susceptibles de pouvoir suppléer, dès les premiers jours de la mobilisation, à la faiblesse numérique des unités de l'active. Et il a défini, à ce propos, le rôle des réserves, et ce que devaient être les obligations militaires des citoyens placés dans la disponibilité et dans les réserves.

Puis, en arrivant aux diverses critiques formulées, M. Painlevé a loyalement reconnu le bien-fondé de certaines d'entre elles, tout en faisant observer qu'après une interruption de plus de dix années, il était en somme assez normal qu'il y ait eu au début quelques tâtonnements. Il a fait également remarquer que les conditions d a n s lesquelles s'étaient effectuées lesdites périodes n'étaient pas les mêmes qu'avant la guerre. Avant 1914, en effet, grâce aux effectifs dont disposait farmée active, chaque réserviste était, dans les unités, encadré par deux ou trois soldats appartenant aux classes sous les drapeaux. Ce fut exactement le contraire qui se passa pour cette année, et M. Painlevé indiqua à ce sujet qu'aussitôt que l'on put faire commander et encadrer les réservistes par des officiers et des sous-officiers d'active, les résultats obtenus furent nettement plus satisfaisants. Le ministre poursuivit en concé- dant que la reprise des périodes avait été d'autant plus mal accueillie, qu'alors qu'on les considérait comme une « corvée avant la guerre, certains insuffisamment informés avaient voulu y voir une « anomalie » après la victoire. Et M. Painlevé stigmatisa la campagnol menée par les communistes qui, si elle put inciter à des manifestations regrettables quelques égarés, demeure sans effet sur la quasi-unanimité des réservistes, et il ramena à leurs justes et minimes proportions les incidents qui ont pu se produire. En 1928, les réservistes seront convoqués directement dans les camps et ne perdront plus ainsi de temps en déplacements inutiles et en stationnements dans leurs dépôts. Grâce à ces dispositions, la durée de la période pourra être réduite de vingtcinq à vingt et un jours, et pratiquement à vingt jours, sans que l'instruction en souffre. Cette dernière sera, d'ailleurs. intensifiée. un nombre suffisant de mitrailleuses et de fusils-mitrailleurs sera mis à la disposition des camps d'instruction pour que les hommes convoqués puissent suffisamment s'entraîner à leur maniement.

En cc qui concerne l'organisation même des camps, elle sera grandement améliorée, tous seront pourvus d'éc,lairage et d'eau potable. L'aménagement des baraquements sera, pour sa part, rendu plus hygiénique et plus confortable, et la plus grande

mettre un diadème quasi-royal sur le front.

Anita ent un petit rire moqueur. Un diadème de reine de la main gauche? Merci bien, monsieur, mais je n'accepte pns, fit-elle.

Que voulez-vous donc demanda Christian.

Et que voulez-vous donc vouamême ? riposta âprement la jeune fille. Que je devienne votre maîtresse? Vous m'offrez de l'argent, des bijoux? Vous voulez à la fois me conquérir, m'asservir et me désarmer. Vous faites fausse route, monsieur. On ne me conquiert pas de cette manière-là.

Mais que voulez-vous, enfin? Parlez cria presque l'aventurier.

Anita répondit, le»- yeux fixés tout droit sur les yeux de l'aventurier Ce que je veux? Je vous le dirai plus tard. Vous souhaitez me faire partager votre existence? Essayez de me convaincre que j'aurais tort de ne pas le faire 1 Vons voulez, dites-vous, m'offrir un diadème quasi-royal ? Je ne refuse pas de le coiffer, mais son geste souverain arrêtait un brusque élan du jeune homme constituez-moi d'abord une fortune telle que je puisse accepter ce diadème, sans avoir l'air de faire une affaire ». Tout cela ne vous semble-t-il pas logique ?

Vous voulez que je vous épouse? fit-Il abasourdi.

Pourquoi pas ?. dit froidement la jeune fille.

Vous consentiriez tout de même porter le faux nom que vous me reprochiez tout à l'heure s'exclama le banquier. Vous ne seriez pas fâchée de changer .votre double patronyme dé Marcelle Lambert contre celui, tout de même plus reluisant. de comtesse Christian d'Izelles ?

attention sera apportée à rendre l'ordinaire plus abondant et plus soiEnfin pour ce qui touche au paiement des allocation. lesquelles ont été déjà porlées de 1 fr. 60 à 5 francs, des mesures seront prises par le ministre, en plein accord avec l'administration des Finances, pour que le paiement de ces allocations soit elfcctué dès le début, de la période du réserviste, et non plusieurs mois après, comme le cas s'est produit cette année.

Le ministre a terminé en indiquant que les convocations ne seraient pas reprises avant que tous les travaux d'aménagement envisagés soient terminés, et toutes les mesures prévues au point, o'est-à-dire pas avant sept ou huit mois. ̃- '̃' • NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme dn Souvenir sera ranimée par la Fédération des poilus du Maroc, de Syrie et du Levant.

chambre des députés séances 0 heures (budget de l'Instruction publique) et à jf, heures (interpellations sur la crise agricole).

Fête de sainte Catherine. (Voir programme d'autre part,)

Réunions d'anciens combattants et R. I., 20 Ii. 30, 3, boulevard de Sébastopol. 23' dragons, 20 b. 30, 28, boulevard de Sirasboursr.

Hale Société des étudiants et anciens étudiants de Paris, h. 3o, 84, rue de Grenelle. La Nivernaise, 2f h., 17, rue du PontWeul.

Concert Musique, chants et poèmes d'Extrême-Orient, 20 Il. 45, 8, rue Danton. Soirées littéraires 25, boulevard des Italiens, à la librairie Flammarion, réception de ai. G.-J. Gros (Le meilleur de sa vie). Courses il Enghten, a 13 h. 15.

T.S.F.: Voir au Courrier des amateurs. MM. Bokanowski, ministre du Commerce, et Fallières, ministre du Travail, inaugureront demain samedi, à 15 heures, aux arcades des Champs-Elysées, l'exposition de l'Artisanat féminin. L'Union d'assistance par le travail du XVI" airrondissenwot fera, le, 30 novembre et les i°°, 2 et 3 décembre, dans son magasin, 145, rue de la Pompe, à prix coûtant, sa vente habituelle de linge de maison et vêtements de bienfaisance confectionnés par ses assistées.

Nous soulignons tout l'intérêt de cette oeuvre qui vient en aide à de nombreuses misères en substituant le travail à l'aumône.

Une messe anniversaire a été célébrée hier matin à la mémoire de Philippe Daudet, dont la mort remonte au 24 novembre 1923. De nombreux amis de la tamille étaient venus, à cette occasion, ee grouper autour de Mme Léon Daudet. Du 25 novembre au 10 décembre, le peintre Léon de La Quintinie exposera une cinquantaine de ses oeuvres, en son atelier, 5, rue Hautefeuille. Vernissage le 25 novembre il 14 heures.

Les dames et jeunes filles de la Fcrlé- Alais organisent une vente de charité au profit de leur église pour mardi prochain 29 novembre, salle de la Concorde, boulevard Saint-Germain. La quinzième exposition des peintres raveurs français ouvrira le décem- bre à la Bibliothèque nationale et sera close le 25 décembre. C'est la première fois qu'un groupe de peintres graveurs vivants expose il la Bibliothèque nationale.

Grosse affluence chez Marny pour profiter de son exposition actuelle de bas et de chaussettes de laine réunissant aux meilleurs prix les toutes dernières nouveautés élégantes de la saison: bas en laine et soie chinées, diminués, rentarcés, avec couture, qualité extra 25 francs laine extra-supérieure chinée 35 ir. 1 fantaisies ou cachemire 50 fr. Chaussettes en ¡pure laine, diminuées, avec couture 15 et 25 francs. Sous-bas mérinos 15 francs angora 29 francs. Marny, 33, rue Tronchet

Tout savoir, n'est-ce pas le rêve de chacun, aujourd'hui plus que jamais v Ce rêve, comment le réaliser ? Les encyclopédies en ont donné le moyen pratique aux générations qui nous ont précédés. Mais nous vivons en un temps qui a vu des bouleversements sans exemple dans l'histoire en vingt-cinq ans, de si rapides changements se sont produits dans le monde, de si prodigieux progrès ont transformé la science, qu'il faudrait à l'heure actuelle une encyclopédie nouveile. Qui nous donnera l'encyclopédie du xx* siècle ?.

LES SOUS-BAS LYNES

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Réclamez-la à votre horloger.

NECROLOGIE

On annonce le décè6, à soixanle-dixneuf ans, de notre confrère Ange Morre, qui fut pendant de longues années le correspondant à Berlin du Petit Parisien. Il était le beau-père de M. BonnefonCraponne, directeur de l'Office national du commerce extérieur, et le grand-père de Mme Alpi Jean-Bernard, femme du directeur de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Ses obsèques ont eu lieu à Chantilly, dans la plus stricte intimité.

711. Jules Renard, père de M. Edouard Renard, directeur do la sûreté générale, est décédé hier soir, à l'âge de quatrevingts ans, dans une clinique de Neuilly.

Qui vous dit que je me nomme réellement Marcelle Lambert? fit Anita. Qui vous dit que ce double patronyme,' si peu reluisant qu'il soit, ne dissimule pas un autre nom, lourd, celui-là, d'une gloire véritable, ancienne et pure. Comme moi, vous avez fait peau neuve. Mais qui vous dit qu'au titre et au nom de comtesse Christian d'Izelles je ne préférerais pas ceux que portaient vos aïeules, les baronnes de Soëhnenberg ? Christian s'était levé. Il était pâle comme un mort et ses yeux avalent pris une expression atrocement funèbre. Savez-vous bien que je vais peutêtre vous tuer? dit-il à voix basse. Mais non, Ulrich, dit tranquillement Anita, vous allez me conter par le menu votre vie, pour commencer. Oh 1 vous êtes donc un démon pour savoir cela? dit-il tout bas, comme assommé.

Mais non, Ulrich! répéta la jeune fille. Je ne suis qu'une femme, très curieuse, pas trop sotte et que le hasard a servie.

Il n'y a pas de hasard! murmura le jeune homme avec une espèce d'épouvante. Le hasard n'existe pas. Il y a des faits que nous ne comprenons pas, des effets dont la cause nous échappe. Comment avez-vous découvert Christian d'Izelles sous MOI, et Ulrich von Soëhnenberg sous Christian d'Izelles. Je n'en sais rien. Cela est. Pourquoi cela est-il? Je n'en sais rien encore. Mals je sais que je pense à vous saisir, à vous prendre, il me. tuer après vous avoir prise et étranglée. entendez-vous? Il haletait et son visage, ses yeux, ses mains suaient le meurtre.

Anita haussa les épaules.

Ne dites pas de sottises! fit-elle. Nous nous valons. Vous avez plongé au fond des vertigineux abîmes que J'ai™

L'INTERVIEW DE M. BRATIANO SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE

Je me souviens maintenant de la façon dont s'éclaira et s'attendrit le visage du président quand je lui parlai du petit roi Michel, que j'avais vu à Sinaïa, palais royal caché dans un romantique décor de montagnes bleues et de sapins noirs. Il était debout entre sa grand'mère et sa mère, toutes deux grandes, belles et sveltes, toutes deux si douloureuses, l'entourant de leurs longs voiles noirs en ailes protectrices, l'une en deuil de son mari et de son trône, l'autre de son trône et de son amour. Lui, tout lumineux dans un maillot de soie mauve, délicieusement rond et blond, tendait sa main pottlée avec un regard qui se lève, trop grave, et interroge ingénument.

L'avenir r de la Roumanie murmurait avec émotion Jean Bratiano.

Mais tout à coup, ce visage durcit, se changea en un masque de pierre, les yeux d'or, impérieux dans le cerne bronzé des paupières, jetèrent un double éclair, les poings se crispèrent sur les appuis du fauteuil. Je venais de prononcer le nom du prince Carol. D'un ton métallique Le prince Carol n'a rien à dire, jeta-t-il. Plusieurs fois, il a renoncé au trône dans des conditions qui étaient la preuve éclatante qu'il avait raison d'y renoncer. Le roi son père a, dans son testament, confirmé et ratifié cette décision. La question est close.

Et il se leva.

J'entends encore cette voix, quit maintenant s'est tue pour toujours. N'est-ce pas comme un second testament, ajouté à celui du souverain dont le deuil, encore récent, va se confondre pour la Roumanie avec celui du ministre qu'il aimait et en qui) il avait mis toute sa confiance ? Car nul, même parmi ses ennemis, ne peut nier l'importance du rôle et de l'oeuvre de M. Bratiano.

Il était flls de Jean Bratiano, premier du nom, dont la statue se dresse en face de celle du roi Michel le Brave, autre héros national, sur une des plus belles places de Bucarest.

Grande et curieuse figure que celle de ce vieux révolutionnaire; étudiant puis proscrit en France, il respira jusqu à l'ivresse la chaude atmosphère idéaliste de 1848, connut l'amitié de Michelet, Taine, Renan, Edgar Quinet, lutta ensuite passionnément pour l'indépendance de son pays, l'obtint, organisa cette nation ressuscitée. C'est ce républicain qui, comprenant que la Roumanie n'était pas mûre pour la république, alla chercher en Allemagne celui qui devait devenir le roi Charles, imprima à la monarchie ce singulier caractère démocratique qu'elle a toujours ardé et, à la tête du parti libéral qu il avait créé, dirigea pen- dant près de trente ans les destinées roumaines. Un pur patriote. Jean Bratiano, second du nom, avait, pareil à un dauphin, recueilli cet héritage politique et spirituel, un fardeau. Il était de taille à le porter. Pendant vingt-cinq ans, sauf quelques éclipses souvent volontaires, il avait été ministre ou président du Conseil. Il régna en maître sur t'esprit et Je cœur de deux rois successifs. Au début de la guerre, celui qu'on appelait, comme Pildsu3ki, le grand taciturne n, se tut et médita, puis, malgré les raisons d'intérêt que semblait avoir la Roumanie à se joindre aux Empires centraux, il se jeta dans la mêlée aux côtés des Alliés. Il gagna la guerre, gagna la paix. La Roumanie, enrichie de la Bessarabie et de la Transylvanie, vit plus que doubler son territoire. Il unifia et organisa cette grande Roumanie. Il fait voter le suffrage universel, l'importante réforme agraire. Il encourage l'agri- culture et l'industrie, s'efforce de mettre en valeur et de développer les prodigieuses richesses naturelles du pays.

Dans son gouvernement actuel, découronnant les partis d'opposition, il a su grouper autour de lui des hommes d'élite M. Titulesco, énergique et subtil ministre des Affaires étrangères; M. Jean Popesco, directeur du plus grand journal roumain, organisateur sans pareil, tous deux venus du parti Take Jonesco M. Argetoiano, un averescain, qui veille avec perspicacité sur la réforme agraire M. Lupu, orateur enflammé, spécialiste avisé des questions sociales, un des leaders les plus populaires du parti national paysan.

Il y avait aussi son frère, Vintila

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côtoyas. Vous me proposez de partager votre avenir. Je vous ai fait connaître mes conditions voilà pour le point de vue matériel. Pour le point de vue oserai-je dire moral connaissant votre présent, je veux connaître votre passé. Si, ayant acquis à la fois cette fortune que je n'ai pas et cette connaissance qui me fait défant, je refuse en toute indépendance les offres que vous me faites, vous n'aurez plus qu'à disparaître de l'horizon de France, et vite. Si, au contraire, j'acceptais, je soumettrais votre amour et votre sincérité à une rude épreuve.

Christian essuya son front emperlé de sueur.

Je me demande si je ne deviens pas fou murmura-il à part soi. Je vous écoute, moi. moi. Je ne vous ai pas encore étendue, roide, à terre. Je ne me reconnais plus.

Il soupira profondément, puis dit tout à coup, une angoisse dans le regard Vous avez dit Si, au contraire, j'acceptais. » Vous envisagez donc la possibilité de. de.

De devenir votre femme? Mais. mon Dieu! pourquoi pas? sourit Anita. Alors, l'épreuve ? Quelle serait l'épreuve? lnterrogea-t-il ardemment. Confession pleine et entière, pour commencer. Puis une cour régulière, respectueuse et prolongée. Puis une fortune avant de m'épouser. Et enfin attendre, patiemment, mon bon plaisir. Il la regarda profondément.

Soit! dit-il enfin.

-Mais vous êtes marié. Il faudra divorcer.

Je divorcerai.

Vous avez gagné je ne sais combien de mililons dans l'affaire du Transafricain. J'en veux la moitié. La moitié 1

Bratiano, économiste de grand talent, quoique un peu étroitement nationalitste et M. Duka, ministre de l'Intérieur, son fidèle lieutenant depuis vingt ans, volonté ferme et: claire. Il était la tête et le bras de la faible trinité du conseil de régence. II était plus roi qu'un rot. Catastrophe, que cette mort pour les siens et pour son pays.

Car Bratiano tombe, comme un bon soldat, en pleine lutte, en pleine crise politique que certains esprits brouillons voudraient peut-ûtre faire dégénérer en crise dynastique. Il tombe à l'heure où, pour dénouer Cette crise, on aurait eu besoin de sa' lucidité, de sa longue expérience, de l'empire qu'il exerçait sur les partis d'opposition eux-mômes. Et le petit roi reste sans protecteur.

Jean Bratiano est notre plui» grand homme d'Etal! 1 .tel était la chœur unanime.

Il a rempli sa tâche. Il peu? dormir.

Mais quel chef saisira le flambeau tombé de cette main glacée ?

Certes, le peuple roumain, chez lequel règnent les qualités latines d'ordre et d'harmonie, ne manque pas d'hommes de vaieur. Mais il est, avant tout, las de tant de vicissitudes tragiques, ennemi par nature de tout ce qui est violence. Il aspire passionnément à la paix intérieure., Pour ce peuple ami dont le coeur. en ce jour douloureux, est encore plus proche du nôtre, souhaitons que ceux auxquels sa destinée sera a confiée gardent .uniquement s o n, intérêt comme but suprême.

Andrée Violli.i.

AU procès" polonais Les défenseurs des Polonais les plus gravement accusés ont eu hier la parole et ont tenté de soustraire leurs clients à leur destin. Tâche ingrate L'effort d'éloquence qu'elle suppose avait ramené dans la salle des assises un public nombreux,

M, Palewski plaide pour Mrye; M" Gouget et Chauvin pour Gogolewskij M° Cot pour Iaaok; enfin Me Uonin pour Pachowsky.

Aujourd'hui, plaldoiries da Me Gnbrie! Delattre pour Skoipowitz de M" Murcet Kahn et de Mme Snsia Erhlich puuc Wladek Zinzuk, Ip prand chef.

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Ouil

La réponse sifflait nette comme un coup de cravache.

Vous les aurez.

Je veux encore. les pierreries les plus belles du vieux et ia meilleure part du reste.

Oui dit-il, une lueur de folle dans le regard. Vous aurez tout tout tout I Mais vous serez à mol ?

Un an après votre divorce. 21 j'accepte.

Et quand saurai-je si vous acceptez ?.

Dans un an

Vous vous f. de mol 1 grondat-il, les poings serrés.

Chut de la courtoisie Nous ne sommes pas dans la cour de la caserne des Reiters du Tannenberg. Et j'ai des voisins. Je ne veux donc pas de scan.dale. Je vous dis mes conditions. J'exige des délais. J'étale mon jeu. Libre à voua de ne pas accepter.

Mais enfin, pourquoi ces conditions ? ces délais ? demanda-t-il. excédé. Parce que je veux me faire un nom, il. Paris, et vous apporter une fortune de façon à vous élever un peu plus haut que ne l'a fait cette petite demoiselle Arnaldl, que vous avez si sottement épousée tit Anita, dédaigneusement. Et les délais, pour cela, sont nécessaires. Enfin il me faut de l'argent pour acheter l'hôtel Arnaldl que vous me vendrez avec l'agrément <îe votre femme. ou sans son agn'tnent.

Mais vous êtes folle p-ondn Christian. Vous ne pensez tout de même pas que je vais me ruiner ponr vous sans savoir même si, ma ruine accomplie et ma fortune passée entre vos mains, vous ne m'enverrez pas promener.

(A suivre.) Gaston-Ch. RrcHAKn


LA MORT DE LE NOUVEAU CABINET

LANCE UNE PROCLAMATION AU PEUPLE ROUMAIN

iBucarest, 24 novembre (dép. Radio) Fta prévision de graves desordres, l'armée a été alertée, et de forts détachements de troupes patrouillent tlans les rues.

Les bâtiments publics sont gardés ^militairement.

Le nouveau- cabinet a décide de poursuivre la politique du défunt à regard du prince Carol. Il a lancé une proclamation au peuple rou;nain au nom du patriotisme, de l'amour de la patrie, et il lui demande 'if aider le cabinet à sortir de la position difficile créée par la mort de Mt Bratiano.

L'émotion à Bucarest

Bucarest. nov. (d. Petite Parisien.) Le public est consterné par la disparition de M. Bratiano. le dernier lieras de la grande pléiade des fondateurs de la Roumanie moderne. Tous les journaux ont fait paraitre, oe matin, des éditions *pwial<!s qui furent, enlevées en qwlques minutes. Les organes de l'opposition sont unanimes à déplorer la perte immense que le. pays subit aujourUne aéance émouvante

la Chambre

(Cet après-midi, la Chambre des députés a tenu une séance. Les tribunes étaient bondées. De nombreux viéputés pleuràrent en écoutant, debout, l'éloge de M. Bratiano par le président de la Chambre. M.Saveanu, et le ministre Duca, qui exprimèrent ta reconnaissance émue de la nation entière pour le grand patriote qui fit la Roumanie intégrale, it laquelle il n'avait jamais cessé de rêver, même longtemps avant la guerre. M. Maniu et tous les représentants de l'oppoaition s'associèrent à ces éloges en termes admiratifs.

VERS UN ÉLARGISSEMENT

DU CABINET

Bucarest, nov. {d&p. Uavas.)

Op assure que le comité exécutif eu parti radical, réuni ce matin, a confirmé sa décision de confier la direction du parti à un comité de trois membre?.

Le chef du parti pourrait être soit M. Vintila Bratiano, soit M. Duca. Les journaux de l'opposition croient que M. Vintila Bratiano sera désigné, mais qu'il s'effacera devant M. Duca.

Il serait formé un gouvernement provisoire. La constitution de ce gouvernement impliquerait la collaboration de M. Maniu.

Le oonFeil de régence, a consulté, à midi, les chefs de partis, M. Maniu, du parti national paysan, le général Ayeresco. du parti du peuple.

M. Jorga, du parti nationaliste, qui mt à Valec. est attendu à Bucarest. De ̃ son-- éêté. M. Vintila Bratiano a eu des entrevues avec les chefs des partis d'opposition.

LA DÉCLARATION

GOUVERNEMENTALE

Bucarest, 21 nov. (d. Petit Parisien) Voici ia proclamation publiée par le gouvernement

Frappé d'une, maladie foudroyante, M. Bratiano s'est éteint en matin 24 novembre. Le pays perd aujourd'hui un homme qui, pendant ptus d'un quart de siècle, s'est consacré, comme conseiller des grands et immortels rois Carol et Ferdinand, de toute sa puissance de, taavail et de tout son cœnr. au f.rogris, à l'élévation et Vintégralisation de l'Etat roumain.

l'œuvre èt la vie de M. Jean Bratiano, resteronat éternellement attachées aux actes les plus importants de l'histoire nationale et politique du peuple roumain. Par l'intelligence patriotique de M. Jean Rratiano, les destins dit peuple roumain ont été conduit* la réalisation de l'unité nationale. Le rôle joué par M. Bratiarao dans la réalisation de la Roumanie intégrale rfemeure la page la plus glorieuse de la. vie du glorieux disparu.

Le peuple roumain doit ia M. Jean Fratiano Eta réforme» démocratiques du suffrage universel, de aa répartition des terres entre les paysans, ainsi que Vo-.ur.re entière de ln réorganisation, de l'Etat (le la grande Roumanie.

Mais' l'œuvre de .il. Jean Bratiano, dont l'histoire parlera toujours avec admiration et reconnaissance, représente un travail gigantesque de chaque jour, le produit d'une intelligence patriotique d'une énergie créatrice sans égale au service de l'Etat de la grande Roumanie et du peuple qui lui doivent la réalisation de leurs aspirations les plus sacrées. La mort de M. Jean Bratiano laisse un ride incommensurable dans la uie du pafa et dans ¡'Orne du peuple roumain. La grande Roumanie, d'un bout à l'autre, pleurera celui qui a joué un rôle ausst rincU'if pour la réalisation de ses aspirations. Mais, autant est profonde la perte, autant est accablante Ea douleur, (ratant vive et puissnte doit être dans lime du peuple roumain la décision de surmonter la douleur de l'épreuve par un sentimcnt d'amour et de solidarité patriotique, qui doit rapproclier et unir tous les fils du pavs dans l'intérêt supérieur de la grande Roumanie éternelle, rtrans sa puissance de vie et de progrès r.ontinus.

M"" Vanhoutte et Richardson, les deux héroïnes roubaisiennes en Angleterre

Londres. 2-i nov. (dép. Petit Parisien.) Mite Vanhoutte, lit compagne de Louise de BcUiguies. et Mlle Uorlrude Richardson, les deux héroïnes ronbaisiennes .-ont arrivées ce soir à Londres. où elles seront les hôtes' des Associations Unies cie Grande-Bretagne.

Mlle Vanhoutte se rend en Angleterre, comme le Pctit Parisien l'a annoncé, pour répondre il une tnvitation de lord ,liera; ancien ministre de da Guerre et président de l'association franco-britanOn sait que j'héroïne sera présenti5? aux souverains britanniques et qu'une réception sera organisée en son honneur par l'université d'Oxford. Son voyage durera cinq ou ?ix jours.

LES GRANDS RAIDS AÉRIENS Alan -OoMnm. !ady tjobhim et son équipage ont quitte Ajawio hier en diraction Malte.

ë«ypeH et, Kern, continuant l«ur «adonné travers l'Europe en avionnette. ont quitt* Nie* h\<r 'il' dirijr^mt vers CI. Rmn»,

participèrent à la. 'ninurc de l'Irène, out été oondanmAs j mort.

M. BRATIANO L'IMPRESSION A L'ÉTRANGER EN ALLEMAGNE

Les journaux allemands voient, <i.»ns le fait que le gouvernement a été conflé à i-M. Yintila Bratiano, une preuve crue le parti au pouvoir n'est pis «li*po>é ;> ci''der quoi que ce soit de sa puissance. Cependant la mort, du dictateur va encourager l'opposition. Et l'on peut alors se demander ce que va devenir le conseil de régence dans dé telles conditions. En politique étrangère, la mort de Jean Bratiano est considérée en Allemagne comme une perte pour l'influence franen Roumanie. Le défunt était aussi un adversaire de Mussolini. Le retour de Carol. sinon sur le trône, mais du moins son entrée dans le conseil de régence, signifierait un certain relâchement des relations avec la France, car une telle évolution ne serait pas possible sans l'intervention d'Averesco.

EN ANGLETERRE

reconnaitre que la Roumanie vient de perdre son représentant le plus autorisé. ij'Evening Xews, notamment. publie, sous la signature du commander Oliver Locker-Lampson, député aux Communes, un articlo particulièrement élogieux. Pendnut lit, guerre, écrit-Il, je renconlKii M. Btvitiano. Je le félicitai chalourt.'iiscini'nl; du prompt relèvement de son pays. regardant alors bien en face. il me demanda si je pensais vériUblcnumt ce quo je disais ou si mes compliments n'étaient pas la menue mon nui» de la courtoisie d'un étranger aimable. Comme je l'assurais que personne an monde n'éprouvait plus que moi de la sympathie et de l'admiration pour le peuple roumain et son arnvie, le premicr ministre sic leva subitement, vint me serrer affectueusement les mains et, regagnant son siège, édita en sanglots.

« Bien plus tard, au cours d'une visite qui devai6 être ma dernière à l'homme d'Etat roumain, je lui demandai avec cet abandon que. crée l'intimite s'il était vraiment ambitieux. Yotci quelle fut sa réponse

Oui. je le fus et même peut -fifre trop au temps de ma jeunesse. Je rêvais d'une situation internationale égalable aux plu* hautes. J'aspirais à la grandeur. Me* expériences et l'âge m'ont calmé et je sens que l'ambition qui me reste aujourd'hui est purifiée de toutes scories, e'est-à-dire exempte de toute préoccupation personnelle. Je ne songe pius qu'à mon pays. Je ne vis ni ne rêve plus que pont1 lui. »

L'ATTITUDE DE LA GRANDE-BRETAGNE DANS LA QUESTION DE L'ARBITRAGE Après m exposé de sir Aostea Ck«mb«rl«in répondaat à mt notion travailliste la Chambre da cornalines approuve la position prise par le fovrenMBent Londres, 2i novembre (dép. Petite Pai'in. La Chambre des communes a discuté longuement ce soir la politique étrangère du gouvernement.

M. Ramsay Macdonaid ouvre le débat en développant une motion imputant au cabinet une responsabilité partielle dans l'échec de la conférence navale et regrettant que, par son refus d'accepter le principe de l'arbitrage et de favoriser îe plan de sécurité présenté par 1» D. N.. le gouvernement ait contribué retarder les progrès de la commission préparatoire il. la conférence du désarmement.

L'orateur travailliste reproche à Ni. Austen Chamberlain d'être l'auteur de la proposition limitant l'imputation de crime aux guerres d'agression, et il lui demande s'il est en mesure de définir ce qu'il entend par « guerres d'agression >».

Au sujet du rejet du protocole, le chef du Labour Party a reproché au secrétaire d'Etat d'avoir opposé l'Empire britannique it la S. D. N. et de n'avoir pas cherché à amender le document élaboré, à. Genève en accord avec les dominions, ce qui eût été, afflrme-fc-î), parfaitement possible. Sir Austen Chamberlain, répondant à ces critiques, déclare que le cabinet est sans reproche quant au défaut de préparation de la conférence. Il ajoute Je crois que la S. D. N. commettrait uno grosse faute si elle tentait, de donner une définition de.s guerres d'agression, comme on l'a essaye avec le protocole. Vous voulez établir longtemps à l'avance et pour, des circonstances que vous ne pouvez pas prévoir des définitions rigides, dans l'espoir d'en imposer à l'a,gresseur. Mais <*tes-vous bien sur qu'en fixant ainsi un règlement strict, vous ne découvrirez pas, lorsque l'occasion s'en présentera, que, par <(ueiknie tournure malheureuse de votre définition, vous avez déclaré agresseur la partie méme qui, de l'avis général, ost l'assailli et. non l'assaillant M. Scialo}a, un ami de la Ligue et un des auteurs du covenant, n'a-fe-il pas été plus loin que nous n'oserions aller, lorsqu'il remarqua, à la dernière Assemblée de Genève, qu'il ne serait pas possible de découvrir l'agresseur. et il ajoutait que, s'il un peu d'habileté polittque, l'agresseur se fera l'attaqué. « Voilà pourquoi je m'oppose à toute tentative de définir 1 agresseur. J'y vois un piège pour l'innocent et un poteau avertisseur pour le coupable.

L'orateur ajoute que pour le moment le gouvernement est lié par la. décision de la conférence impériale, qui s'est prononcée contre une procédure d'arbitrage MTtégni'l. Il explique que si l'arbitrage obligatoire est possible dans le- cas des petits Etats, il est périlleux, sinon imposeibie pour la GraTHie-Breta.gne et. oomparait le covenattt et le protocole, s'attache à démontrer la supériorité du premier sur lr second.

La motion travailliste a été repoueeée par 316 voix contre 105.

LE CALME RÈGNE A HOUYEAU DANS LES RAPPORTS FRANCO-TTAUENS L'opinion te rend compte qae lu proMemet économiques ae peuvent ître rérals que par une étroite collaboration arec la Frace Rome, 2-i nvvembre (dép. HavasA La presse italienne reproduit très largement et en bonne place les artioles des journaux francais sur les rapports franco-italiens. Le calme paraît etr<? complètement revenu dans les esprit, et l'écho des incidents yougoslaves va graduellement s'éteignant. On fait remarquer que, pendant ces incidents, la presse étrangère et particullf'Tement la presse française, a tenu et tient à envisagea la question italienne sous son aspect purement politique et plus spécialement balkanique. L'Italie a trois ou quatre grands problèrnee à résoudre, parmi lesquels il convient de. mettre en première place le problème démographique et celui des matières premières, sur lesquels peut éventuellement se greffer un problème colonial.

En ce qui concerne les rapporte italofrançais, il ne semble pas que l'on soit très désireux de vo:, recommencer une phase de l'activité politique ou diplomatique qu'une note très énergique du Popo'f dltalia tint à clore aussitôt que le fut arrivé au pouvoir. D'aufi1»' part, m l'on considère les problèmes économiques italiens dans leur ensemble, on se rend compte qu'iIs ne peuvent être rbsolus que grâce à une étroite collaboration avec la France.

HIER S'EST PLAIDE, A BLOIS, LE PROCÈS INTENTÉ A M. CHREMES PAR Mlle RORA, SON EX FIANCÉE LE JUGEMENT SERA RENDU A QUINZAINE Blois, ?i novembre {dép. Petit Parimrn.) 'Le proeêf! intenté devant le tribunal civil de Blois il M. Chavagnes, député de Loir-et-Cher, par Mlle Antonia Rnra, son ex-fiancée, avait attiré cet aprèsmidi au palais une foule considérable. Mlle Rora est représentée par M*René Jaudon, et. M. Chavagnes par MI Gallié. M* Jaudon expose la requête de Mlle Rora, qui réclame 50.000 francs de dommages-intérêts pour le préjudice matériel et moral qu'elle a subi du fait de la rupture de son mariage avec M. Chavagnes.

Après avoir fait l'éloge de Mlle Rora, M* Jfludon raconte comment, en la rencontrant, en juillet 1926, M. Chavagnes reçut le « coup de foudre ». Deux mois plus tard, les fiançailles étaient célébrées à Blois chez Mme Chavagna* mère.

L'avocat lit ensuite, au milieu de l'hilarité générale. les lettres d'amour écrites par M. Chavaguas Mlle Rora. Il assure que le député offrit à sa fian- rée une bague de francs. qu'elle dut payer, comme elle remit à neuf un appartement et fit divers cadeaux à Mme Chavagnes mère.

Puis M8 Jaudon accuse M. Chavagnes d'avoir abandonné Mlle Bora parce que, sept jours avant le mariage, on a.urait parlé au député de Loir-et-Cher d'un très beau parti possible en la personne d'une riche héritière. M. Chavagnes ne remboursa même pas à Mlle Rora les dépenses faites pour les préparatifs de la noce.

M' Jaudon, raconte encore qu'après avoir téléphoné Mlle flora qu'il scait reçu une lettre anonyme où etle était aocusée de faits graves, il refusa de recevoir la jeune fine qui tenait à se justifier.

Enfin, une transaction étant intervenue entre M. Chavagnes et Mlle Rora, le déftuté de Loir-et-Cher n'aurait pas exécuté les conditions acceptées par lui. M* (;allié, avocat de. M. Chavagnes, réfute longuement les allégations de Mlle Rora concernant les dépenses qu'eN aurait' faites' en vue de son mariage. Il indique comment M. Chavagnes connut sa fiancée « qui menait une vie libre M. Chavagnes n';r pas rompu le Jour du mariage, mais huit jours avant. Il conclut que btile Hora n'a subi aucun préjudice. M. Chavagnes a abandonne sa fiancée parce qu'il s'était trompé sur la femme qu'il devait épouser, c'est toute J'affaire. Il demande reconventionnellement 1 franc de dommages-intérêts il cause de la publicité donnée au litige avant l'assignation et de la présentation inexaote des faits. Le jugement sera rendu il. quinzaine. LES DEUX ESCROCS ESPAGNOLS ON RECHERCHE L'IDENTITÉ EXACTE D'OHN, "MARQUIS" DE BETULIA MWun, novemb. d. Pefit Parisien.) Le prince Fernaado de Bourbon et son coTrup^gnon Orieain, marquis- du Betu-lia, rutf été interrogés aujourd'hui par le juge d'instruction, en présence de leur avocat, M* Mairie, sur leur état civil, car si la personnalité de Fernando de Bourbon est «oimw exactement, il n'en est pas de mi>me de elle de eon compagnon, accusé, comme l'on sait, eatre autres délits, de falsification de passeport. Oricain en possède deux, qui lui ont été délivrés en France par des consuls d'Egpagne. Ces deux pièces, bien que portant la même photographie, aoc.usent d«s indications d'état civil différentes. Sur l'une, Orioain est marquis de Betulia sur In. seconde, il s'appelle tout simplement Zulucta. De plus, les dates de naissance diffèrent d'une dizaine d'années. Enfin, les signatures ne concordent point.

Pourquoi cca deux passeports différents ? Lc juge recherehe si Oricain n'a pas quelque condamnation antérieure il dissimuler. L'ambassade d'Espagne se montre fort circonspecte sur ce point. Le parquet de Nic« s'est dessaisi en faveur de M. Milon. juge d'instruction de Melun, de l'atfaire des dhèques sans provision pour laquelle il recherchait îe prince de Bourbon, et le parquet de Genève a fait savoir qu'une demande d'extradition allait être formée, par la voie diplomatique, contre le prince, pour escroqueries commises en Suisse. M. Fié, député de la Nièvre, se fracture une jambe en tombant levers. 24 novembre (dép. Petit Par.) Le docteur Fié, député de la Nièvre, allait visiter des malades près de SaintAmand-en-PuieaTe. quand, dan? un chemin détrempé, il glissa et tomba, se fracturant une jambe.

La voyante était. un épicier 1 nov. Petit Pnrisien.) tin habitant de Viesly prétendait prédire l'avenir aux gens crédule, naturellement contre paiement. Il faisa,it insérer des annonces dans les journaux de la région, assurant que, pour réussir en affaires, en amour, cesser de souffrir, il suffisait de consulter Mme Francesea, à Yiesly (Nord), en envoyant dix francs avec sa date de naissance.

Mais le parquet ouvrit une enquête et les gendarmes voulurent connaitre la rlame Francesca. Ils se trouvèrent en présence d'un épicier qui n'hésita pas à répondre « Madame Francesca, c est moi. »

L'épicier avoua qu'il recevait de nombreuses lettres, notamment du Pas-deIl prétendit ignorer que l'exercice de la « profession » de devin, telle qu'il la pratiquait, était réprimée par le code pénal. Le tribunal correctionnel le lui apprendra prochainement.

La fillette étranglée de Marseille Harseille, ti nov. ;dép. Petit Parisien.) Une charge nouvelle aurait été découverte De matin contre Basnyan, le vagabond dénoncé per le gardien de nuit Buffet comme l'assassin de la pelHe Alberto Angelard. L'un« des couvertures saisies chez Buffet. et sur lesquelles, d'après lui. JJasuvan aurait pu s'étendre, porte des traoes de sang. Cette couverture va être soumise à l'analyse du docteur Béroud, directeur du. laboratoire de la police d'Etat.

La remette d'un attaché militaire Tolée dans l'express Paris Sarrebrack Forbach, 24 novembre (dép. Radio.) Pendant que le colonel Jouard, attaché militaire à Budapest, se trouvait dans le lavabo de l'express Paris-Sarrebrüek, près de Forbach, un inconnu lui a dérobé sa serviette, qui contenait certains documents militaires.

BIEVRE. Kevers. M. Louis Durand, vingt-trois ans, cultivateur à Ceroy-!a-Tour, a blessé d'un coup de fusil, en tirant un lapin, M. Michel petit, quarante-trois ans. Les gm:«î«rmes de Fourchambault arrêtent Auguste Chenu et Clément Vilain, auteurs de cambriolages dams la région. BORD. Cambrai. La partte de l'aneienne caserne FaidtKTbe ayant constitué l'ancien grand séminaire de Cambrai, etiapelk t. sacristie comprises, appartenait à l'Etat, a été adjugée hier a !a société le « Bonheur société civile d'œuvres catholiqaes.

SOMME. Amiens. Les bouchers refusant de baisser leurs prix, malgré la de·mande du préfet, A.es instructions sont envoyées par <n-et aux toHt»* pour <pie 1e vltode boit taxée'.

DRAME A RUEIL

BAFOUÉ ET CHASSÉ DE CHEZ lui UN MARI TUE SON RIVAL ET BLESSE SA FEMME

fleuris un au. un négociant eu charbuns. M. Louis Delpuech, vingt-sept aus, s'était établi rue des Bons-Raisins, à Rueil avec s a femme Marie Louise, de quelques années plus jeune que lui. M. Delpueoh avait comme associé M. Jean Rives, son ainc d'un an, d'un physique agréable, d'une e force peu commune et qui d'ailleurs étant son demii r è r« partageait l'habitation dn mé- nage. M. Louis Delpueoh, d'aspect ma-

iingre, avait guoi a

la guerre une forte Lotit$ Delpueeh commotion dont il

souffre encore. Il était obligé parfois d'aller faire une cure en Auvergne. A son retour, Il y a deux mois, il fut mis à la porte par sa femme et son associé qui ne lui cachèrent pas qu'il avait été remplacé à tous points de vue. Le mari bafoué s'en alla habiter 20, avenue Georges-Tournier. A bout de ressources, Il vint hier matin, vers 6 h. 30, frapper iL la porte de son ancien domicile. Rives vint lui ouvrir. Une querelle qui dégénéra rapidement en rixe éclata entre des deux hommes. Delpuuch fort malmené sortit un revolver de sa poche et fit feu. Atteint au coeur, Rives fut tué sur le coup. Mme Delpuech, au bruit des détonations, accourut et sc rua sur son mari qui se défendit et la mordit il. la main. Un coup partit atteignant la malheureuse au ventre. Très grièvement atteinte, elle sauta par la fenêtre et se traîna chez un voisin M. Bali d'où elle fut transportée l'hôpital Tuck.

Le meurtrier se constitua prisonnier et fut écroué sur l'ordre du parquet qui s'était rendu sur les lieux du drame. L'évêque de Nagasaki

reçu à la cathédrale de Versailles Mgr Jean Hayaqaka, «vCinic de Nagasaki et premier prêtât japonais, a été reçu solennellement, hier après-midi, dans la cathédrale Saint-Louis de Versailles, par Mgr Boland-Gosselin, coadjuteur de Dlgr Gibier, entouré du clergé des différentes paroisses de la ville. Après avoir été salué à la sacristie. Mgr Hayasaka prit. place au banc d'oeuvre où il écotata le Magnificat. Du haut de la chaire, Mgr Rolond-Oosselin et Mgr Olichon prononcèrent des allocutions auxquelles Mgr Hayasaka répondit en français.

A l'issue de la cérémonie. une quête a été faite au proilt des séminaires et des églises du Japon.

Avant de se rendre à, la cathédrale, l'évêque de Nagasaki avait visité le château, sous la conduite du conservateur. M. Pératé.

Deux avions postaux

j sont contraints d'atterrir en route par suite du mauvais temps Un avion britannique de la ligne Londres-Paris, parti de Groydon. a dû. après trois heures dc lutte contre le mauvais temps, atterrir à Conrfiy, près d'Abbeville., dans un terrain de culture. Il est. endommagé.

Un avion français. piloLé par Laulhé. a été arrêté par la ïxrunte près de Maidstone (comté de Surrc-y). L'appareil est brisé. Le pilote et les passagers sont indemnes.

L'ASSAINISSEMENT

DU DÉPARTEMENT^ DE LA SEINE sous-eommiRston administrative de l'assainissement s'est réunle Hier, sous la présidence de M. Georges Lemarchond. Après avoir entend» le directeur des travaux, dans un exposé trés complet sur toi travaux envisagés en vue de l'assainissement général du département, elle a invita J'administration il un soumettre, pour lu plus prochaine session du conseil général, un programue d'ensemble.

Inquiétante disparition d'une seiagénaire Mme Camille' Millet, ménagère, 65, Grande-Rue, à. Sèvres, vient de signaler au parquet de Versailles la disparition de sa mère, Mme Mercier, soixante ans. qui, il y a un mois, a quitté son domicile, 92, Grande-Rue, dans la même localité, et que nul n'a revue depuis cette époque.

Mme Millet n'a pu dire comment était vêtue la disparue. Elle a déclaré que sa mère entretenait des relations avec des individus peu recommandables habitant Boulogne-sur-Seine. Aussi craint-elle que Mme Mercier, qui avait toujours sur elle ses économises, ait été attirée dans un Kuet-apens.

Un jeune homme se suicide dans un bois Un jeune homni# dm seize ans. Gabriel Barbereau. avait disparu depuis mardi du domicile maternel. 19, rue de la Collégiale Son corps fut retrouvé, hier. le front troué d'une baile, dans un bois entre Crosnes et Verres, en Seine-etoù sa mère possède une petite L'enquête a établi que le jeune Barbereau s'était suioidé la suite d'un chagrin d'amour.

LES OKfilMISHTIOHS 011 PETIT PARISIEN Li MARCHE DES CATHERINETTES 27 NOVEMBRE

Ce soir, clôture des engagements La clôture des engagements aura lieu irrévocablement ce soir, à 18 heures, au Petit Parisien, bureau des Sports, et a la Fédération Française de Marche, 9, faubourg Montmartre! Les retardataires feront bien de se hâter, si elles veulent se joindre au lot imposant des concurrentes.

Troia msivcIIm iqripn «mt Mftfm Trois équipes sont venues nous apporter leur adhésion dans la journée d'hier. Ce sont, dans l'ordre

Tî° 10. Maison R. Popvlorum, Jeanne Laplerre, Hélène Thomas, Henriette Poucet, Marcelle Hanoull, Germaine f.Pi'.oiu, Su- zanne Chartier, MatgTieri1<; Pesnoypr, Simoune Vincent, Georgette !)fond, Odette Moreau, Julien» Duval.

Germaine Keller,' Hélène Vigne, Snzanne DartiPS, Suifinne Champag-nat, Visitation Desclottres, Victorine Pluchard, Raymonde Sellier, Eugénie senocq, Genevlèvp Guénier, Lucienne Maréchal, Henriette Asnon, Céline Huguenin.

j\° 12. Maison Charlen Lévy. Renée Boucher. Ffrnanrte Renoust, Fernande Gernialn, Simonne Ferret, Carmen Vrillât, SImoune Bertrand, Jeanne Neulat, Lucienne Engel, Hélène Ouçadon, Eugénte Bougour, Célestine Herpc.

Let prix de l'éprcvrè

Les pria seront nombreux et de belle valeur. Nous avons fait de gros efforts afin que toutes les concurrentes, sans exception, soient récompensées.

A ces prix est venu, hier, s'en ajouter un, offert par une de nos lectrices, Mm« Sevestre, qui offre un prix spécial à la catherinette de l'équipe victoriéuse. ëu Durtr donner* le départ

Ainsi qu'on l'a vu d'autre part, c'est le célèbre artiste dont le talent n'a d'égal que la verve créatrice, Max Dçarjy, prodonnera- hier prince des comédiens, qui

DANS LA RÉGION PARISIENNE

AISNE

VAUX. Kcsi-cndant à bicyclette la rau-ilie à Ardon. est vomi s<: jvt»r contre une voiture conduite par M. Hnmmery, 'tiltlvateur Il Samonssy. Dans sa chute, il i'f-t-t rraeraré Je crani-, A l'Hôtel-Oteu de Laon. EURE-ET-LOIR

FrawU* sw poidi

Pour avoir vendu de la murrliandlsc ne pesant pas le poids, ont été condamnés par le tribunal d^Enre-et-LoIr Mme Mmrler, charcutière à Malntenon. i 1.000 francs d'amende u. Jean Fmnoux, boulanger à \onn u 1.00,0 francs; son livreur, M. Valentin P?.nnl<r\ à 1.000 francs, et M. Ceontes Powet, boulanger à Tpcmblay-Se-Vicomto, & 500 franc?.

Une Mto se retoant ne f- Mt tait M. Louis Breton, propriétaireen-Droualf, suivait. hier matin, en automobile, la route de Dreux à Chartres, lorsque, près de ?alnt-O«miaiTi-en-Gatfne, Il voulut doubler une voiture. Mata son auto dérapa. nt un tour sur f.lle-mérne et retomba &ur ses roues, M. Breton, seulement atteint, de contusions, put se dé^agrer. mais sa m^re. Mme Léonie Breton, quatre-vingts ans, demeurant i Brunay-lf.-Gillon. qui raccompagnait, grièvement Il la tête et t la poitrine, a succombé peu après.

OISE

Ua prijoanitr rictlâtnat

les gendarmes s'étant présentés au domielle d'Albert LesbroussMt, clnquanw-sept ans. rentier, Il Frocourt. qui avait à purger une peine de quinze jours de prison pour coups et DltMi-urt's, l-i?brou<«irt lira un revolver d>; ?a poclio it mil en jou»' les jrendarmer. i>w\-d i1C.«aniiiTi"m. prompteincnt l'énerguuicne. qui a été écroué à Beaiiyais. BEAUVAIS. Assemblée générale d>' ™ SEINE Un bébé tombe dans de la ,raille bonillant* Ijn bébé de dix mots, Albert Mathou, était assis sur sa petite chaise, pré» de la cuisinière, au domicile de ses parents, 7B, rue Denfeit-Rochereau, à Noisy-le-Sec. Quelqu'un ayant sonné, sa sœur aînée, qui le surveillait, alla ouvrir. Pendant ce court Instant. le bébé, en S'agltant, perdit l'équllibre et tomba, In teto la premlfire, dans un« poêle remplie de graisse bouillante. le bambin n'a pas tard6 a succomber. Des terranieri attonment on non-syndiqué Un ouvrier terrassier. M. Lucien Chofet, vingt-quatre ans, demeurant t35, nie de Bagneux, Il Montroupe, a été attaqué hier vers midi, au sortir du chantier où il travaille, rue Gaiy-Lussac, Il Châtillon, par un groupe d'ouvriers venus des chantiers voisins. Ceux-ci, qui reprochaient a M. clioiet de n'être pas syndiqué, le frappèrent Brutalement à coups de manche de p.ioche. Atteint d'une fracture du franc, le malheureux terrassier a été transporté à l'hôpital de VauKlnml. Ses agresseur-! sont activement recherchés.

Tré par un trais

En traversant, il Colombes, le passage Il niveau non gardé de la rue Gembetta, M. Emue Blézot, cruaraatc-six ans, terrassirr, 6 avenue Léontine. a été surpris par le train direct de Mantes et tué sur le coup. Noces 4'or

Les époux Francru-Thoniiisson, domiciliés il Xanterre, 0: me de ColombfS. viennent de célébrer te cinquantième anniversaire de leur mariage. Ils avalent réuni, en cet» cireonstan-ce, leurs vingt-six de^cendaTït? Ju-qu la troisième ^éuérution.

quinze ans. prit part à la gnerre il« 1ST0 comme envasé volontaire JEn traversant, a. Colomties, le passage niveau non g-ardé de la rue Gambena, CM. lanile OléwH. quarante-six ans, terras- sier, n. avenue Léontine, a été surpris par le 1rain direct de Mantes et tue sur le coup. Un accident identique s>st produit au passag-e li niveau proche de la gare de Cla- rnart. Un bat>tt;int ne cette localité, M. Léon Victor-HuBo. crut s'cnlçageatt sur les Grièvement blessé, it a été transport* riiôi'imi d<?s Vetivs-iMénapes.

Une protwtâtion contre la mise en liberté de l'incendiaire de Plaisir Ix

Le 9 novembre, M. Gay, juge d'instruc- tion à Versailles, mettait en liberté provisoire un Journalier de Plaisir, Louis Thibault. arrêté pour avoir mis volontairement le feu à deux hangars remplis de récoltes. Cette libération momentanée d'un individu considéré comme dangereux a vivement ému les habitauts de Plaisir. A l'issue de leur dernière réunion, tes conseillers municipaux de cette localité ont adressé au préfet une protestation qui a été transmise au procureur de la République.

VERSAILLES. Au cours de srm travail a l'usine de vidanges un manœuvre. Abdeasaiam ben Brahini, est tombé dans une tonne remplie d'acide ^ulfurique et a été affreusement brûlé. Il est mort peu après au milieu d'atroces souffrances.

Avant même que soient terminés tes clialleng-fs du Petit Parisien <a Périnard, le Cercle d'escrime versalUalo vient Se mettra en compétition un magnifique bronze, qui a reçu le nom de challenge Louift-VamvKT. BULLETIN COMMERCIAL MARCHÉ AUX BESTIAUX DE LA VILLETTE

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On cote approximativement, las kilos: Bœuf. Choix, 3S5 à 3iO première qualité, il. 360 entre-deux, "50 à 330 fournitures. il génisses, choix. 365 à 400 vaches, à viande il sauci9?on, HO à 17».

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Veaux, Brie. Beauce, Câlinais. 470 a manceam, 565 service, il 470. Montons. Choix, à oi-dinalres, il ôOO africains, 4(m it agneaux, 480 a 800; brebis, bonnes, â «o vieilles. 3iO à 3*5.

Porc» (le Kilo poids vir) extra. 7 80 A 8 maigres, 7 ;;0 il 7 80 gras. 7 X a Midi, 7 3U 7 50 OH«st et Centre, 7 90 il 7 fonds de paTriuci;?, 7 so a 7 ao coches, r> à 6. SUIFS. Pari8, 2i novenibre. Cote ortlcinlle du suif ludljene. rrats fondu, 432 les t00 kilos. franco Parte. FECULES. Pari*, Si novembre. Cote do la cliambre syndicale de la féculerie de Paris pour la fécule première eu pvaJns, disponible gare des fécalerles des rayons fie Paris, de l'Oise et du ifentre, 225 francs les- 100 kilos.

COTO.N*. U rini-re, 24 novembre. Clôture Il tenue, l-^ ;,0 kilos novembre, ti5); décembre, janvIer, c<8: févTler, juillet, 65'J; août. Sfptembrc, octobre, 641.

CAFES. I,e Havre. 24 novembre. Clôture terme, Ips .îo kilos novembre, décembre, MO 2.: janvier, soi 2S; février, 4M 50; mars, 17S: avril..«!>: mal, juin, «S 73: Juillet. août, t49 fij; septembre, 44<.

LAINES. I« Barre. 3-1 novembre. Ciôturi; terme. les changement.

SUCRES. Clôture; janvier. ?l* à i\» S0; '3 de jsnvier. 220 50 a de février. 22S 4 223 Cote orflrtelle: -in il 21\1. Clôtnro décembre, îîo. so 50 février.

ALCOOUS. Onirant décembre, 890 Il premiers, Il,,0.

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1. Mai'ieoea (J. Luc) G *o 50 à M. Adèle p Si Il sol S. Se Souvenir Oi. Baguiard).P S0 50 3. Le Prélude (il. Haes) P 26 • 12 »! 4. Simple* Il ij.-B. Lassusi. Non ¡¡la. cés bjiivicl (Cosiadoat) Kayail (R. Duluc); Jack o'Lauthein (S. Bush) La Rosière U (ttaudlnet), tombée Béril (E. Juge), tombe Cocotte Il (l'. Strin^er) Crlndal (Thomas). PRIX OOVERNOR

1. lldrtm (P. Lefrros) G 103 • «2 50 a si. H. Suinuame P 34 50 i 5. Sourour (A. Cérez) P *a so 8 Le Premier (R. Petit/ .ci 50 24 » 4. Fignoteur (Luc). Non placées Queral (P. Riolfo) tVaitbam Lad (Rovella) Xébuleuse Il (G. Lester), bombée Bouillabaisse CM. Bronner) Laurier Rose Il (J. Daffion) D. S. 0. (J.-B. Lassus), tombé Le Porion (J. Peckett) Grimonchou (l. Bédeloup) Bliarée (M. Théry) Kirgnnelic (G. Thomas); Edilray (F. Bellhouse) Sadi (H. Bowes). Courte téte, court* r»;te, long.

PRIX BASQDE

1. Golden Oriole (Bel)hou5e).O 132 50 a M. J.-B. de Blzien p 43 50 14 50 9. Sans Adleu (G. Glgant) p 41 50 3. Lanoély (Faucon). Non plecés Impétueux (Hamel), tombé; Sudné (H. Howe?., tombé. Loin, loin.

PRIX VIOLON il

i. MalTOtsIne (R. Tondu) G 40 à M. G. Beauvois p is 50 9 50 Lady Hélion (G. Lester) 16 • g Belrout (J. Faucon) 4. Saut du Cerf (P. Hamel). Non placé Patnt Bar0.abé (R. Bigrmardj. A Ion*. >,i. loin, 3 long. PRIX ASTROLABE*

As d'Or (G. Juge) O Î7 » 3i » il M. A. Pollet-Teriiynck.P 3S f7 50 Valéria (W. Storck) p 42 50 17 50 3. Volontaire IV (J. Luc) 4. Artilleur (G. du Breil). Non placées Aiglon Il (M. d'IderîUei Van Dick (R. Lock), arrêté Ambez (J. Sfndlr), arrêté. l"ng., S lonp., 3 lonff. PRIX KEWHARKET

1. Bienfait (R. Tondu) G 65 Xi M à 51. Dikrau Kelekian P 22 il 50 2, Mont Roso (J. Bédelouy) v ir, u 50 3. Gallois (A, O6rcz> ^P s;! 50 12 Giglcfort (J. Luc). Non placés Spectateur '(A. Kalley) Winner (G, Lester) Simon (c. Joiuèr); Gorfni (il. Petit); neveis! (M. Bajfiiiard) Anisette il (P. fenrand)

AUJUUKUHU1 A EHCHIEN A H. 15 MIO.THS ET PAHTANT3 PnoBARLES

Prix de» Cévennes, coiu«î de haif«, à ven- <lr-M aux enciière». 6.000 fr.. m. Bé«iniret- 7j (F. riomatt»; La Faribole Il lAïKiré lieason); Grantfgmijon 60 (L. Tonflan): Postillon 0g (C. Joinrr); Avairry '*i «M. Pnihuwhollz) Rival nI (P. Hamel); Le Pompier 66 (M. Gros Tournois ff, (M. de la Forest); Noisetier 66 (A. Hiliine); Flyfagvr 66 (H. Jordau;; Totem (J. HCwslo); Feugeroui 62 (J. Luc)- Dfosenre 63 (R. Sansson); Guémar 63 (E. Gon1fean): Persée 68 (r. Lefrros): Lima (G. Thomas); Nient (B (J. Faucon); Balttiazar 61) (H. Bagniand); Fougueuse 60 (J. Dou- men).

Douteux Fécamp 63 (G. Juge).

Prix de l'Ardèche, course de hale,, ifl.nno fr., 2.800 m. Hameur tJ. Aurignac); Soinleto 66 (H, Oanes); Hafllebaniern m (H. Uowes); Dark Antony 66 (C. Dominici)- Monslcu-r Bonlface 66 (G. Thomas); Monseigneur Il M (R. Carver): ^ar.ol• en il'. Romain); East Wind 66 (F. Bellbousei1 Car- pinebo (S. Bush); Oraudee (G. Wood>< Star Lot 66 (H. Haes); Settln» Sun 64 VR. Tondu); Bashflrte 34 (H.-I. Robert); Tulliêres (S. Peckett); Marcinette frl (H. Hugou); GahrieUe M (A. Céreï) Viïkijust 64 (N. (Fmhinsholti); Mari am 64 (J. Rossioj; Gourmette 64 (G. JuBe,; saboïa 04 (M. Davy); Antilope IV et fn. Bajfniard).

Prix dn Velay, steeple-chas(,, à vendre aux enchères. CI' 3.5tio m. Sourire d'Avril 73 (J. Hossio» Ouate 70 (C. Domimci) Omissy 70 (W. Bail); Le Grand Faune 69 (G. -Lester); Petit Gendre SS (J. Bédeloup); Le Moujik G6 (H. Audouard); Ismen 66 (F. Rovella); Dioné (NI. Brunet): Adrastus 66 (B, Bolla); Fécamp 66 <G. Juge); Royal Danseur 66 (J. Luc); Montmorency II 66 (R. Bagmlard^; Celttltus 66 (G. Foucawl) Impératrice !C JoineT;.

Prix Coureuse de Nnit, course de lwles, handicap. fr., m. Kiva 67 (L. Barré); Shah 06 (J. Faucon); Dictateur VIII (R. Petit); Paris Sport te (P. Riolro)Francus M (A. Cérez} Mascaras 63 (J. Luc); Golden Way 61 (H. Howes): Kim 60 (J. Bedeloup); Tu Quoqne 60 (G. Lester); Fauni Bey <P. Hatnel); Montesquieu eo (F. Romain); Olivier VI é0 (G. Thomas).

La Dore (S> (J. Luc*: Monsieur d'Ypres (G Lester': UJavid 65 (R. Bagniard); Hallist ér, (R. Petit); Ai-tamène ft3 (L. Barré); Macramé (J. Faucon); Nadir ?bah 60 (NI. de la Prix du Oier, course de haie. io.ooo fr i.&» m. Cap Gris Nez 66 (P. Hamel'; Le Lester; Dom Luco (P. Rtolfo) frésifmy GG (L. Ronlen- Fleury II 06 (M. TJavy); Croquemboucho 63 (R. Bagniard); Sablncttr 63 ;i. Luc): Ivor C3 (J. Costadoat); Scot's Grey • (S. Bush): Source 60 (A. Oog-gett). Douteux Dreux 66 (R. Petit).

Prix des Cévenne» Fëcamp, Balttiazai-, Prix de l'Ardèche Tulllfcres. Rameur. Prix du Velay Le Grand Faune. Ouate, Prix Coureuse de Nuit Franc-us, Montesquie.11.

Prix Blagueur II: won«ienr d'âpres, ^rtaméne.

Prix du Gier Poppy Day, Le Simoun Il. CONSOMMATEURS! Souvencz-Tou» que la fabrication et la rente de l'absinthe restent formellement interdites. On ne voue sert et on ne peut vous servir qu'une liqueur anisée, maigri toutes les appellations ou présentations rappelant l'absinthe défunte et auxquelles seules les nafh se laissent prendra Or. parmi ces liqueurs aniséea

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Comédie-Française. 8 h. 45, les Marionnettes. Opéra-Comique, 8 Il.. Louise.

Odéon, 8 h. 30, la Belle Aventure.

Galté-Lyrtqne, 8 30, la Dame au domino. Trianon-Lyrique, 8 h. 30, Hève de valse. Variétés. 8 Il, 45, Mademoiselle Flûte. Porte-Saint-Martin, 8 h. 45. Cbantoclcr. Théâtre de Paris, 8 h. 30, Azaïs (Max Dearly). Gymnase, 9 h., le Venin (de Bray, Morlay). Sarah-Bernhardt, 8 30, les Amants de Paris. Renaissance, 8 45, Tu m'épouseras (Popescoi Antoine, 8 h. 45, Satan.

Palais-Royal, 8 30, On ne roule pas Antoinette Marigny, 8 h. 30, le Diable Il Paris. Mogador, 8 h. 30, Rose-Marie.

Ambigu, 8 h. 45, le P'ttt Marmiton. B. -Parisiens, 845, Au temps de Gastounet, rev. Femina, 8 h. 45, l'Ecole du jazz.

Michodiére, 8 h. 45, Vient de paraître. Athénée, 8 h. 45, Nicole et sa vertu. Madeleine, 230, 8 45, le Club des loufoques. Edouard-vil, 9 h., Jean de la Fontaine. Nouveautés, 9 h., la 40 CV du roi. Châtelet, 8 30 Tour du monde en 80 jours. Théâtre-Avenue, 8 45, Livrée de M. le comte. Com. Cb.-Elysées, 8 30, Léopold le Bien-Aimé Grand-Guignol, 8 h. 45, la Prison du vice. Daunou, 8 h. 45, Lulu.

Capucines, 9 h., Comme le temps passe. Me.thurina, 8 h. 45, Mixture.

Comédle-Caumartln, 9 Il,, rép. gén. Ventôse. Théâtre des Arts, 8 45, le Démon de la chair. studio-cb.-Elysées, 8 45, Machine & calculer. Atelier, 8 h. 30, la Danse de vie.

Cluiy, 8 h. 30, la Petite Grue du 56 (Parlsys) Comœdia, 9 h.. Monsieur le Sénateur (Palau) Ternes, 8 h, 45. Les 28 jours de Clairette. Dé)azet, 8 Il. 30 Faut réparer Sophie. Œuvre, 8 b. 30 l'Annonce faite à Marie. Montrouge, 8 45, On ne roule pas Antoinette. Eldorado, 8 h. 30, Petite dame du train bleu. rolios-Dramatlques, 8 h. 45. la Femme X. Meucey, S h. la Bataille (Gémier). Nouveau-Théâtre, demain, Tante d'Honneur. Le Masque, 8 45, spec. d'ang;ols?e et de rire. Ba-Ta-Clan, 8 30, Madame (Gaharoche). Boufles-du-Nord, Phi-Phi (Urban). Gobelins, 8 h. 45, Mon homme (Colin). Montparnasse, 8 h. 30, la Belle de New- York. Zénith, la Chaste Suzanne.

Grenelle, Courtier de la Pompadour.

Lyrique du XVI«, demain, Lakmé. LES PREMIERES DAXS LES THEATRES DE QUARTIER. Montrouge, On ne route pas Antoinette (A. Dubosc) Ternes, les 98 Jours de CUtrctle (Mad Well) Ba-TaClen, Madame (Gabarorhe) Zénith, la Chaste Suzanne (H. Dracy) Moncey, la Bataille (Gémler) Montparnasse, la Belle de Newtork (Suz. Fcyron) GobeHn^, Mon homme (Georges Colin) Cluny, la Petite Grue flu (Parisys) Lyrique du XVI-, Lakmé, (Mathleu-Lutz) Boutfes-du-Nord, Phi-Phi (Urban) i Jtouveau-Théâtre, Ma tante d'Honfleur (Prince) Folles-Bellevtlle, Un bon qarçon (Borels, Tlrvllle) Grenelle, le Coucher de la Pompadour (Marg. Carré), les Noces de Jertnnette (Germ. Revel) Concert Darcet (Levallots), V Artésienne.

o- GÀITE-LYRIQUE. (Aujourd'hui mattnée supplémentalre à l'occasion de la Sainte-Catherine), la Dame au domino,' opérette sentimentale, musicale et très gaie, gros succès.

-0- RENAISSANCE, Ce soir, Eivlre Popesco jouera Tu m'épouseras pour les Catherinettes. Des centaines de demandes sont parvenues Il M. F. Rivers, de la part des ravissantes ouvrières de Paris, le priant de leur accorder un tarif de faveur pour applaudir leur artiste préférée. L'aimable directeur actuet a fait droit à leur requête. C'est devant une salle archi-comble, devant le coeur de Paris, que jouera ce sotr la grande, l'admirable, l'Incomparable artiste, Eivlre Popesco

-o- BA-TA-CLAN. Ce soir, le célèbre compositeur Gabaroche, dans Madame, le plus grand succès d'opérette des BouffesParisiens, avec Trévoux, Raehel Launay, Martlnelll, Mag Landry et Gina Varlgny. Fauteulls, 3 i i-2 fr.: nromenoir, 4 fr. PALAIS-ROYAL

ON NE Albert BRASSEUR ROULE PAS LE GALLO ANTOINETTE et DUVALL£S Dimanche MATINEE à 2 h. 30 AU THÉATRE FEMINA L'ÉCOLE du JAZZ le formidable succès de New-York qui fait courir tout Paris

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MATINÉE

DES CATHERINETTES

avec l'éclatant succès

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DES LOUFOQUES Dernière Semaine LA MUSIQUE

-o- La Damnation de Faust, Orchestre Colonne, demain samedi Il 8 h. 15, salle Pleyel. SPECTACLES ET CONCERTS Folles-Bergère, 8 h. 30, Un vent de folle. Conc. Mayol, Polaire et Georglus dans la Rev. Palace, 8 h. 30, Palace aux nues.

Empire, 8 30, Barbette, sœurs Guy, Plateau. Casino de Parts, S h. 30, Paris-New-York. Moulin-Houge, relâche.

Appolo, 8 h. 30, 20 attractions.

Boite à Fursy, 9 h., Va donc. épurer Œil-de-Parls, la Foire à l'OEIl de Paris. Européen, 2 h. 30, 8 h, ;t0, Gaby Montbreuse. Pinsons (99, r. St-Dominique), Little Barra, J. Deloncle.

Bobino, 8 h. 30, Lofe Fuller, 15 attractions. Kursaal, matinée populaire soir., 8 15. Cirque Médrano, 8 h. 30, mat., J., sam., (Ilm. Cirque de Parls, 8 30, mat. Jeudi, Atm., 230. Cirque d'Hiv., 8 h. 30, Rico et Alex, 20 attract. Luna-Park, t. 1. J., mat., s., attr., dancing. Tabarin, t. 1. s., bal; Sam., dlm. et fêtes, mat. Maglo-City, t. 1. s., bal, 2 orcl1.: dim. m., s. Jardin d'AccHm., entrée, 2 fr. enfants, 1 fr. Palais Pomp., Jeudi, soir sain., dim., m., s. o- CONCERT MAYOL. Deuxième représentation, l.i grande artiste Polaire, le roi des comiques Georpius dans la nouvelle revue d'hiver Oh la vicieuse les étranges et admirables danseuses les sœurs Irvin dimanche première matinée.

-o- EMPIRE. Demain samedi matinée a prix réduits avec le formidable programme Barbette, Georges Flateau, les sœurs Guy et, pour la première fois à Paris, GelIIn et Borgstroem, concertistes de la cour de Danemark, accompagnés en scène par un orchestre de 30 musiciens, 20 attractions. -o- LES PINSONS, 99, r. St-Domlntque, Ségur 63-S7. Ce soir débutent Little Barra, la réaliste Jeanne Deloncle, le fameux couplp de danseurs espagnols Sévlllanlta et Haines, etc.

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où triomphera demain en matinée UN VENT DE POLIE PALACE AUX NUES titre évocateur, Justifié, la nouvelle sensationnelle revue du PALACE réunit les plus considérables vedettes

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Caïroll, Porto et Cte des célèbres jockeys danois, les frères Relnsch des 4 Feliers, acrobates sur ni de fer. Dernières de la cavalerie de Buscn. Matinées jeudi, samedi, dtmanche. Tétéph. Trudatne 23-78.

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PALAIS POMPEIEN rue Saint-Didier (place Victor-Hugo) Nonibr. access. de cotillon. Attract. Surpr. Entrée 10 tr. (habitués, Catherinette. 7 fr.'

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Jeudi 24 Novembre

L'indécision persiste. Les avis peu favorables transmis par les places étrangères annihilent les bonnes dispositions latentes de notre marché. Aussi, malgré un courant d'affaires assez vif, l'allure générale est-elle tivs irrégulière, et aucune tendance d'ensemble ne peut être dégagée des mouvements de cours enreglstrés.

Les rentes françaises consolident leur avance. Le groupe bancaire est plutôt faible, à l'exception de la Banque de France, qui se raffermit. Les chemins de fer et les charbonnages sont hésitants, un peu 8u-dessous des cours précédents. Les titres d'électricité s'améliorent légèrement. Les sucres et pro-

PARQUET Société Mareelllatao 71R 718 MARCHÉ EN BANQU£ !î52 v w&iiV ̃«;•̃• 'i™ •' MalfMano r.00 498 Caoutchouc S9fl 410 Banque de Parte.. 2060 2030 H-Sud SIS Caoutchouc. 170 171 Bar. Union Pari., 1 1185 gSJo^« ™*™ ioéÔ 1055 Crown mines 446 /dE rSmnîTr'H- \V% ̃̃ î™ •• K^ndô-Chioe.: 6B0O 6850 Colombie Crédit Foncier. 1315 •' F?5 '• Fonder colonial Ooncortila 227 Société Civile. MirS» 83S Len» GoldtteM». 9050 Î'JP Igg» ̃• 1O0O •̃ Agenœ HaTM. 1185 Maacea 437 Midi 995 yîniv naler. rénn 670 Malopolslca actions 7G0 757 Non» 17B0 pïïri'Snact: 1080 Mat.* and Tobacco 211 Orléans.. gel paria 970 Mexican Eagle 107 60 109 Distribution 1432 14S» U 5 1019 825 MoatecaUni Thoineon-Houaton. Srie 3 332 50 Mozambique 108 50 108.. Electr.de la Seine. 428 T mis 3 289 North Caucaatan.. 61 Platine 1083 1079 Nor.1 •) andra" 313 310 RAnd Miaes 428 \01turwaParis. 1070 «gypte uni liée Taneanyika 477 474 Kalmi.cSay ordin.. 1735 ,,«“,? Transvaal gf^n^i 'II9'. *àîiS fil 1892. i:: i::B8S».iS8:: SSSMSï ,SS i^â I Sucreries d-éypte. "Jr |«7 •• *£ ̃̃ Groea5i pn, 390 «•»orti^4: J jg f jg «s, m & jjig: g g P1 90 s[g g" iaî* Bon«Tr.6%fél923 632 58S.. g<l»O6 Ï55.. Monaco lisuu.. i«sou.. 5%W24. 605.. a/1980 S88 50 384

7%192<i. |/19zl *v 425 Tendres 124 04 7 539 2543 25 48 Crédit Nation. 1919 1M3 238 BspMne. 430 50 430 1U22 405 C 1903 Boumanie nour.J922 518 143 60 Suède J85 60 Juin 1923 g 4 393 395.. Menne S57 50 485 ..I 48» 60 230 Prague 50

COURRIER DES rT9 5 p AMATEURS DE loJ. T. S5 novembre.

Une association professionnelle des artistes radiophoniques, Au moment où s'élabore une organisation nouvelle de la radiophonie, les artistes interprétant généralement devant le microphone ont cru utile de se grouper en une association professionnelle qui assurera la défense de leurs Intérêts moraux et matériels.

L'association s'est notamment donné pour but de développer l'œuvre de beauté et de profit intellectuel et moral qui doit être le grand but de la radiophonie, de poursuivre la formation et le progrès d'un art purement radlophonlque,

Le comité directeur est ainsi constitué président, M. Maurice Landeau vice-présidents, MM. Alec Barthus (artistes dramati- ques), Marcel Brlclot (artistes instrumentistes), Mme Wllhelmine Coudray (artistes lyriques), Dominus (auteurs Interprètes), Pierre Humble (conférenciers), Marcel Laporte et Radlolo (speakers); secrétaire gêneral. M. Georges Grécourt archiviste, M. André Oaudeletta trésoriers, M. Julllen de Vellac et Mme Simone Fréiryl.

A Radlo-Agen. Depuis le 20 novembre, Radio-Agen donne ses concerts deux fois par semaine, le mardi et le vendredi, Il t9 n. 30 au lieu de 20 h. 30.

LES PRINCIPALES

ÉMISSIONS FRANÇAISES. ECOLE SUPERIEURE DES P.T.T. (458 m., 0 kw. 6). 14 h. Diffusion de la séance publique de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (émissions simultanées des stations radlotéléphonlques d'Etat Tour Eiffel et Ecole supérieure des postes et télégraphes).

17 h. Mireille (Gounod) Moment mustcal (Schubert) Paillasse (Leoncavallo) Grand' Maman (Lauffer) la Croisade des enfants (Pierné) Henri VIII (Salnt-Saëna). 18 h. Radio-Journal de France. 20 h., cours d'espagnol.

20 h. 30, causerie pédagogique par M. E. Bocqutllon, directeur d'école Il Paris. 20 h. 55, causerie De quelques métiers féminins », par M. Lomont, directeur général des atellers-écotes de la chambre de commerce de Parts.

21 h.. depuis la salle des fêtes des Sociétés savantes. diffusion du concert organisé par la Renaissance française allocution de M. Pasquler, ancien gouverneur général de l'Indochine mélodies cambodgiennes Dors sur mea genoux Petite Grenouille verte les Coeurs sont des oiseaux le Merle se penche pour recrfer 0 Dtariche Amte tes Sampanier$ se rendent au travail les Sampnniers les Aveugles de flué Mélodie populaire cambodgienne poèmes tonkinois Suhanimitra Complainte laotienne Mélopée Thaie Mélodie» siamoises (E. Grassl) Trnis Ilaï Kat japonaises (J. PlUois). 15 h., danses. 19 h. 45, cours d'anglais, communiqués. 20 h. 30, le S.iiS Ouval (Georges Be«r) Manon (Massenet), opéra comique, sélection.

TOUR EIFFEL (2,650 m., 12 kw.). h. 45 « L'art du meuble », par M. Frecnet, directeur de l'école Boulle; chroniques diverses. 19 h. 30, concert. 20 h. M. Albert Robin, ancien chef de clinique de psychiatrie à la Faculté de médecine de Parls La psychanalyse » M. André Delacour La littérature contemporaine r; M. Gaston Gros « Le Folklore et l'ame des peuples; docteur Médevlelle Le traitement Inhalatorlal M. Marcel Gautier « L'art du chant avec un exemple. RADIO-PARIS (1,750 m.). f2 h. 30, Danse caractéristique (TschaïSowslcy) Margaret (J.-B. Ropp) la Jolie fille de Pcrlh, Marche, Prélude, Sérénade, Danse bohémienne (Blzet); l'Extase orientale, Tourment secret (J. Royan) Airs bohémiens (Sarasate) Chanson ruase, Husslan (Lazare Kreln) Allegro spirituoso (Senaille) le Timbre d'argent, Romance, Danse bohème (Saint-Saëns) Célèbre sérénade (Albenlz) Tarentelle (Alfred d'Ambrosio).

RADIO-VITUS PARIS (302 m.). 20 h. 30, Prométhée (Beethoven); Rapsodie norvégienne (Lalo); Danses hongroises (Brahms); mignon (A. Thomas); Thaïs (Massenet). RADIO L. L. PARIS (370 m.). 21 h. 30, M élu sine (Mendelssohn) le Forgeron (Lnngo); Marche mttitaire (Schubert); Petite suite (Debussy); les Saltimbanques (Canne); la Fotfa (Corellt); Prélude de la Première Sonale pour violon seul (Bach).

RADIO-TOULOUSE (392 m., 3 kw.). 10 h. 15 Thanks (or the buggy ride (Bussano). i2 h. 20 Laye me dawn to sleep il! Carolina Alceste, ouverture (C. W. Gluck) Andalousie (Marc Detmas) Célèbre Sarabande (J.-S. Bach) Sérénade (S. Rachmanlnoff) le fini d'F.s (E. Lalo) Catme; Danse des enfants (Honegger); Menuet (J. Paderewski) le Coucou (Dacquin) Pettte Suite (H. Busser) Chant sans paroles (P. Tschaïkowsky

14 h. 15: Retransmission de Radlo-Agen. 17 b. Causerie automobile d'Omnia. 17 h. 30 Hait a moor.

RADIO-AGEN (310 m., 0 Kw. Marche turque (Mozart) Chanson du printemps (Mendelssohn) Marguerite au rouet (Schubert) Plaisir d'amour (Martini); Regrets solo de violoncelle (Welller) Sixième air varié, solo de clarinette (Brepsant) .ET ÉTRANOÈRES

ANGLETERRE. Londres (361 m. 4, 3 kw.). Dauenlrt/ (5 xx, 1,604 m.. 25 kw.). Il h., 12 h. 30, 18 h., 20 h., concert. IRLANDE. Dublin (3f9 m. 1, 1 kw. 5)'. 21 h., le Chevalier Il la rose (Strauss). ALLEMAGNE. Berttn (483 m. 9. 4 kw.)'. f;, h. 30 et h. 30, concert. Langenbc- <(C8 m. 8, 25 kw,), 12 h. 10, concert.

duits chimiques se ressentent de quelques prises de bénéfices.

Parmt les valeurs d'arbitrage, le Rio se relève de 5,310 Il 5,340, Londres ayant transmis des cours en reprise sur le cuivre métal. La Central Mining regagne du ferratn. Le Crédit Foncier Egyptlen perd 20 francs. Le Suez ne s'écarte pas sensiblement de son niveau de la veille. Les fonds ottomans ne poursuivent pas leur avance.

En coulisse, les diamantifères sont moins bien tenues. Mines d'or toujours discutées. Pétroles irréguliers, la Royal Dutch est plus ferme, la Silva Plana progresse. Caoutchoucs en hausse. Par ailleurs. Match and Tobacco s'améliore de 211 il 215.

TOUT SE TASSE. .Tant qu'un malade fait de la température, il y a de l'espoir, disent les médecins. Preuve que l'organisme se défend Au cuntraire, lorsque le thermomètre stalionne, il sied d'aviser au plus tût, Or il semble bien que; depuis les derniers événements, notre cinéma national subisse une recrudescence de fièvre. Bon signe. Preuve que ses phagocytes sont toujours vigoureux 1 Un cri d'alarme vient d'être poussé, dans ci Paris-Phare », par notre excellent confrère Charles Tavano: « Le cinéma français, écrit-il. que d'aucuns traitent en malade, que d'autres considèrent comme mort, présente aux yeux des profanes toutes les apparences d'une vitalité rémarquable. Sous prétexte d'internationalisation, nous sommes en train de perdre notre belle personnalité. Nous allons vers une décadence désastreuse. pas de nouveauté, aucune hardiesse, aucune puissance. Nous reculons avec lenteur, mais nous reculons. Nous reculons devant une offensive formidable, dirigée contre notre pensée par l'accaparement de nos meilleures salles et la mainmise sur le cerveau de 38 millions de Français. »

N'exagérons rien. Quoi qu'on fasse ou qu'on proclame, il y aura toujours des gens qui préféreront un vieux bourgogne à tous les wiskies angloaméricaines, principalement chez nous. En outre, s'il est exact que. jusqu'à ces temps derniers prise au miroir tentateur du ciné yankee notre production ait fait fausse route, il ne s'ensuit pas forcément qu'elle doive continuer. Et puis, oui ou non, le cinéma est-il langage international (. Est-il investi d'une mission ?. Véhicule de tous les visages et de toutes les pensées du monde, doit-il, sous prétexte de commerce outde conservation nationale, subir une contrainte quelconque ?. Troublantes questions Qu'on persécute le film étranger, aussitôt chacun en redemande. Il prend figure de martyr

Fabriquons donc de bons films, au goût français, sans mixtures, sans équivoques. Parallèlement aux autres car il n'est pas défendu aussi d'aimer le chianti t ils poursuivront t irrésistiblement leur bonhomme de chemin, tels le camembert, nos vins incomparables et nos articles parisiensl. Après la période tertiaire, pleine d'ébullitions et de soulèvements cinégraphiques, viendra la période étale, où tout se trouvant tassé désormais, chacun occupera la place qu'il mérite. Voilà ce que nous pensions, hier, en regardant tourner Charles Dullin et Gaston Ravel qui, sans bruit, ont décidé chacun de reprendre la bonne route, c'est-à-dire de faire dorénavant du cinéma exclusivement français. Leurs films seront ce qu'ils seront. Mais après ceux-là, il en viendra d'autres. Et ainsi de suite, jusqu'à la victoire. Méthode bien française, en vérité L..

Maurice Huet.

La ravissante partenaire de John Gilbert, dans « Man, Woman and Stn le prochain film de la « Metro-Goldwyn-Mayer Chartes

tes deux protagonistes de Il < Heure suprême » « GHANG »

̃ « i,a loir, a été projetée devant la Tout-Paris cla» lettres, des arts et de la politique, l'occasion de l'Inauguration du théâtre Par8mount'

CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE

La Valse da l'adieu. Chopin et Georle Sand. Un «utra amour. Lei désillasioni. La reconttitniion d'une époque. M. Pierre Blanchar. Paris TU par le» Américain» VHeart suprême. La comédie d'âne petite cour royale AU t lie, je vous aime.

Chopin, George Sand, deux grands noms et le souvenir d'une passion célèbre dont on n'ignore plus rien, tant a été fouillée l'histoire sentimentale du xix" siècle Mais ne demandez pas trop d'exactitude au film qui évoque ce roman vécu. M. Dupuy-Mazuel l'a simplifié à sa guise. Cette liaison, qui dura près de dix ans, de l'illustre femme de lettres et du génial compositeur, reste précisément au second plan. C'est d'un autre amour de Chopin qu'il s'agit, et George Sand n'apparaît guère que comme une consolatrice d'un cœur déchiré.

Chopin, qui, dès ses premières années, a révélé ses dons musicaux, aime donc son amie d'enfance, Marie Wodzinska, et est aimé d'elle, bien que les parents de la jeune fille contrarient des vceux mutuels d'union. L'un et l'autre ont juré d'attendre, de briser les obstacles au bonheur qu'ils rêvent. George Sand, attirée par une curiosité émue vers Chopin, vient, un jour, le surprendre chez lui. Le frère de Marie, hostile au mariage souhaité par sa sœur, interprète perfidement cette rencontre. Marie croit à une trahison et, dans son dépit, se résigne à épouser le comte Skarbeck. Chopin demeure désespéré du moins son désespoir se traduit-il en des accents sublimes, que lui inspire son art

Les plus désespérés sont les chants les (plus beaux.

Puis un voile est jeté sur les années qui suivent; et c'est, en 1849, la mort de Chopin, miné par la phtisie. On sait ce qu'avait été le voyage aux Baléares, où il avait été chercher une amélioration à sa santé. George Sand, elle-même, a raconté les dramatiques épisodes du retour en France.

La première rencontre de Chopin et de George Sand a été contrée plus poétiquement par un écrivain polonais. Chopin, à Paris, devait assister à une soirée chez la comtesse Morliani « Toute la journée, il crut entendre de ces appels mystérieux qui, jadis, au temps de son adolescence, le faisaient souvent se retourner, au milieu de ses prbmenades ou de ses rêveries, et qu'il disait être ses esprits avertisseurs. Le soir, arrivé à la porte de l'hôtel Morliani, un tremblement nerveux le secoua. Un instant, il eut l'idée de retourner sur ses pas, puis il dépassa le seuil des salons le sort en décidait ainsi. On le pria de s'asseoir devant le piano et d'improviser. Quand il s'arrêta, et leva la tête, il se trouva en face de George Sand.

Les années de cette liaison ne furent pas sans désillusions pour George Sand. Avec sa sensibilité toujours frémissante, Chopin ne laissait pas que d'être tyrannique. A côté de l'idéalisation, il y a la réalité. a Le pauvre grand artiste, a dit George Sand elle-même, était un malade détestable. Doux, enjoué, charmant dans le monde, il était désespérant dans l'intimité exclusive. Son esprit était écorché vif le pli d'une feuille de rose, l'ombre d'une mouche le faisaient saigner. Chopin se blessa en pensant trouver son portrait dans un roman de son amie, Lucrezia Floriani. Puis ce fut la rupture. La fin des grandes passions « J'ai été payée d'ingratitude, écrivait, avec quelque solennité, la romancière à un de ses confidents du Berry, le mal l'a emporté dans une âme dont j'aurais voulu faire le sanctuaire et le foyer du beau et du vrai Mais revenons au film. Il a été assurément réalisé par M. Henry Roussel avec beaucoup de goût et de soin et dans le sentiment compréhensif de l'époque. A ce point de vue, la reconstitution du salon de Mme d'Agoult est, par l'intelligente minutie dans les détails, qui prennent un intérêt d'ensemble, une parfaite évocation du temps. L'interprétation est aussi remarquable. M. Pierre Blanchar a trouvé là, sans doute, un de ses meilleurs rôles au cinéma. Il est romantique sans affectation, par des expressions inspirées, quand il compose la Yalse de l'adieu. Il a rendu pathétiquement la scène de la mort. nille Marie Bell débute dans l'art ciné.matographique il lui manque encore l'expérience qu'elle a au théâtre, mais elle a donné de l'émotion aux pressentiments de Marie Wodzinska de la mort de Chopin. Mlle Germaine Laugier a étudié les portraits de George Sand pour en reproduire la physionomie.

Dans la présentation de ce film, la musique doit, tout naturellement, jouer un grand rôle, et c'est l'oeuvre de Chopin qui en est le plus légitime accompagnement. A la salle Pleyel, ce fut M. Walter Rumusel qui, avec son jeu passionné, en donna brillamment les pages les plus significatives.

Nous l'avons plusieurs fois répété. Il serait sage, de la part des Américains, dont l'activité cinématographique peut s'exercer sur tant de domaines, de ne pas prendre Paris pour cadre de leurs films. Quelle que soit l'habileté technique déployée, comment ne serait-on pas porté à sourire de la façon dont leurs metteurs en scène prétendent reproduire la vie parisienne, dont ils la comprennent. Là s'accusent des différences de mentalité. Pour situer une action à Paris, il ne suffit pas de faire entrevoir quelques-uns de nos monuments.

L'Heure suprdnie présente donc ces incompréhensions inévitables. Ce Paris de fantaisie n'est que le Paris qu'on peut imaginer en Amérique. Un brave garçon, quelque peu crâneur, égoutier de son métier, et dont l'ambition est d'être arroseur, recueille, dans sa mansarde, une jeune fille dans une profonde détresse. Cette mansarde est, elle-même, bien extraordinaire, d'abord par ses proportions et par ses dispositions. Entre le bon égoutier Armand et l'infortunée Diane nait un pur amour, Ils vont se marier, quand la guerre éclate. Armand part pour faire son devoir. Diane travaille aux munitions, où un officier, sous le prétexte de là surveiller, la regarde d'un peu près. Armand se conduit, bien entendu, en héros, mais sa mort est annoncée. Désespoir de Diane. C'était, heureusement, une fausse nouvelle. Le soldat, qui n'a été que ')lessi, revient à l'armistice, à l'heure même où les deux amoureux s'étaient fait le serment de communier, chaque jour, par la pensée.

Il y a quelque prétention, de la part d'étrangers, à nous donner ces tableaux de la vie parisienne. Soyons équitable, cependant. La scène où Diane apprend la mort d'Armand est rendue assez délicatement, mais cette scène pourrait se passer partout. Janet Gaynov a de la grâce cette grâce-là, toutefois, est tout autre que celle qui est « un article de Paris Avec Altesse, je vous aine, c'est une sorte d'opérette. La princesse Charlotte, fille d'un roitelet tyrannique, qui mène sa

cour et sa famille militairement, et aussi aimable que son père est maussade, est ballottée, par la volonté changeante du roi, selon les fluctuations de la politique de ce minuscule souverain, entre deux prétendants princiers qui ne sont ni l'un ni l'autre de son goût. C'est un troisième,

Mady Cnrlsuans, la délicieuse veaeue d' «Altesse, je vous aime >

plus avenant, qui, ayant opportunément conseillé la jeune princesse, se fera aimer d'elle et manœuvrera si bien que le roi, mis en posture ridicule par ses atermoiements, sera trop heureux de lui accorder la main de Charlotte.

Une assez brillante mise en scène mais cette comédie, qui a des parties agréables, est trop longue et n'est pas toujours assez alerte pour le genre qu'elle représente. Mady Christians la princesse est charmante. C'est de quoi elle paraît, d'ailleurs, être persuadée, et, si elle prodigue ses sourires, ces sourires-là ne varient pas beaucoup. Jacques VIVIEN. [Parmi les fftms présentés Avions de proie, comédie dramatique et acrobatique aussi, d'une vraisemblance très relative, mais menée dans un bon mouvement Sportif par amour, où les vaines tentations athlétiques de Buster Keaton sont assez amusantes.]

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TRIBUNE DE L'ÉCRAN La € Roi de loue

Après Tom Mis, William Hart, Hoot Glbson et tant d'autres, voici Ken Maynard. S'il est te dernier en date, Keu Maynard cst le premier par sou babiieté et ses acrobaties périlleuses. Dans le Roi dit lasso, toutes ces qualités, Jointes à un Jeu sobre et expressif, font de celte production un des meilleurs films du Far-West. Le cheval Tarzan contri.bue grandement au succès de ce film. 000

< Berielys le

Quoiqu'un demandait récemment Il John Gilbert, vedette de la Grarula parade et de la Bohème, quel- était, de tous ses ntfes, celui qui lui plaisait le plus. Sans bésitation, répondit le brillant artiste, ceful que Je Joue dans Bardelys le Magnifique. 1on seulement J'ai Eleanor Hoartiman et Hoy d'Arcy comme partenaires. mais encore la variété des situations me permet de JoUft' en me livrant entièrement Il l'inspiration. ». 000

L'athlitiime au stadio

Les dernières grandes productions sorties des studios Fox montrent à l'écran plusieurs athlètes en renom, parmi lesquels charité Paddock, dans Hii/hschool-Hero, I© nsi^'ir hawaïen Duke Katianomoku, dans Woman Wise, avec Raoul Paoll, le populaire champloa. Georges 0' Brlen et le boxeur King Solomon dans Titanic Victor Mac Lagten dans Au service de la gloire, Maman de mort cœur et Passions d'Espagne, ennn le lutteur George Kotsanoros, dans BaUioo.

000

C'est lundi prochain 28 novembre, ft 15 heures, qu'aura lieu, à l'Empire, la présentation des Tisserands, le film tiré de la pièce de Gerhardt Hauptmann. mis a l'écran par Fr. Zerlnik. M. Firmin Gémier prendra la parole et évoquera les souvenirs de la première représentation de la pièce dont Il fut l'un des principaux créateurs. M. J--L. Croze fera la présentation parlée du film. 000

L' otage y

Cette nouvelle production de l'Universal Film, qui passe aujourd'hui en exclusivité a l'Omnla, est considérée comme une des meilleures qu'aient tournées Ivan Mosjoukine et Mary Pbilbin.

"MALDONE"

Ce n'est pas sans difficultés que los régisseurs de Maldone ont recruté la flguration qui, cette semaine, dansait dans nne salle de bal de village (construite par Bassacq sur le plateau du studio de Billancourt). Dullin et son metteur en scène, Grémtllon, exigeaient que la plus grando partie de cette figuration soit composée d'hommes Il moustaches et de temmrs h cheveux longs. Et, toute la semaine, DullinMaldoiio a ioné de l'accordéon, Géntcl Alanasiou a dansé et Séroff, valet de chambre en quéte de son maître, s'est enivré avec de la eltronade avant de trouver Maldone. RÔGR^MMES LE CONCOURS DE « L'EPREUVE »

C'est la semaine prochalne que sera publl6 le titre définitif de l'Epreuve, le grand film entrepris par les Etablissements Jacques Haïk et qui sera la plus grandiose reconstitution de la guerre moderne.

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11,- Feuilleton du Petit Parisien, 25-11-27 LES CATHERINETTES ROMAN INÉDIT

PREMIÈRE PARTIE

SOIR

Tout à l'heure, elle entrerait dans la librairie de la rue de Médicis et, comme dans une féerie, ü suffirait qu'elle brandît un chèque pour qu'aussitôt tous les mauvais génies de la tristesse disparussent.

Son père n'aurait plus de peine. Sa grande soeur recommencerait à sourire. Extasiée, elle n'entendait même pas les paroles de l'homme qui la serrait dans ses bras.

Parce que je vous aime. parce que je vous veux. Vous comprenez. Tu entends, je t'aime, et tu viendras demain.

Soudain une bouche s'écrasa sur ses lèvres, cependant qu'une haleine chaude frôlait son visage.

Elle avait poussé un cri de révolte. Laissez-moi ou j'appelle.

Les sourcils froncés, elle reculait la tête d'un mouvement brusque.

Inutilement, des muscles tentèrent de resserrer leur étreinte. Elle avait réussi ft se dégager et considérait avec mépris l'industriel qui, la face congestionnée, Copyright by René Glrardet TraductWn et reproduction interdites en tous pals.

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l'œil méchant, se tenait à présent loin d'elle, n'osant plus avancer.

Un pas et je sonne. affirma-t-elle, montrant le timbre électrique à la portée de sa main, sur un bureau. Quelle honte murmurait-elle à mivoix, pendant que ses doigts tremblants arrangeaient des mèches de cheveux dénoués et les plis froissés de sa blouse. Vous ne supposiez pas, tout de même, que j'allais vous donner quatrevingt deux mille francs comme ça gronda de dépit l'usinier.

Andrée ne répondit même pas.

Elle avait hâte de fuir ce cabinet de travail et le cauchemar de ce gnetapens.

Laraille comprit sa maladresse et tenta une dernière manoeuvre

Je vous demande pardon. J'étals fou. Mais prenez au moins ce chèque, je vous l'ai promis.

Il se dirigeait vers la porte près de laquelle se tenait Andrée.

La porte s'ouvrit, laissant voir le corridor où était assis le garçon de bureau. Elle se referma d'un coup sec. Andrée Maurel était sortie.

Quelle honte 1

Elle répétait les mêmes mots qui traduisaient son écœurement. Elle avait été assez naïve pour croire à la générosité d'un homme qui ne songeait qu'à un marché. Elle avait poussé la crédulité jusqu'à le remercier sincèrement. Vous ne supposiez tout de même pas que j'allais vous donner 82.000 francs comme ça ?.

Dans la rue de Renaes, la pluie qui tombait cingla sa figure. Elle tendit aux

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Le facteur qui apportait le dernier courrier de la journée celui du soir tendit n M. Maurel un paquet de lettres. Une main' maigre s'avança.

Il y en a une recommandée. SI vous voulez signer ici.

Une lettre, c'est un rectangle de papier plié. Ce n'est pas très grand pourtant, cette enveloppe peut contenir toute la joie on toute la souffrance humaine. Que renferme le courrier de M. Maurel ? Que compte y trouver un commerçant sur lequel la malechance s'est abattue, épervier contre oiselet. La lettre recommandée renouvelle les menaces d'un créancier

Si, sous huitaine, vous n'avez pas effectué le paiement promis. >

Assis derrière son bureau, le libraire passe ses doigts sur son front pour écarter les préoccupations qui s'y sont posées.

D'autres lettres parlent aussi, Implacables. Elles emploient des mots traditionnels l'honneur d'une signature, les tribunaux qui seront saisis de l'affaire. Il y a donc une affaire Maure! ?. « Une affaire. >

Lps yeux étonnés et inquiets d'un vieillard fixent l'ombre.

La lampe électrique ouvre un éventail lumineux. Des chiffres s'alignent. Un 8. un 2. et des zéros. trois zéros. C'est la somme des dettes du libraire.

Voilà l'affaire.

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D'habitude, ce mot signifie un bénéfice éventuel ou acquis.

Ici, il veut dire désastre. ironie. c Si, sous huitaine, vous n'avez pas effectué le paiement promis. Un sourire amer tord les lèvres de M. Maurel.

Mais non. Il ne cache aucune haine pour des créanciers impitoyables. Au fond. si l'on cherchait bien, on se rendrait compte que ces fournisseurs ne sont pas méchants. Ils ont besoin de leur argent, voilà tout. Parce que la Situation politique n'est pas rassurante. Parce que, suivant l'expression populaire c On ne sait pas où l'on va.

Ils ne souhaitent pas la chute de M. Maure! Ils demandent simplement ce qui leur est dû. Rien ne prouve qu'ils ne soient pas aussi gênés que leur client. Il faudrait consulter leurs livres.

La librairie n'est plus ce qu'elle était avant la guerre. Elle pouvait s'enorgueillir d'être, à travers les siècles, le porte-ftambeau de la civilisation d'un grand pays.

L'invasion de la France par les étrangers, le déplacement des échelons sociaux, l'immoralité croissante ont modifié ce rôle.

Aujourd'hui, le théâtre accueille les femmes nues les lecteurs veulent des publications scandaleuses ou des livres grivois. La publicité Impose des œuvres sans valeur.

Que diable est venu faire dans cette galère M. Maure! avec ses chefs-d'œuvre

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Les Trois Maux de l'Humanité LEUR TRAITEMENT INTEGRAL

Arthritisme, couleurs, Rhumatismes Maladies de la peau, Démangeaisons, Eczémas, Acné. Herpès, Psoriasis, Erythème Troubles circulatoires, Varices, Phlébites, Maux de Jambes, Artériosclérose. Maladies des Femmes, La « rectification sanguine et ses résultats

Innombrables sont les maladies qui tourmentent la pauvre humanité. Mais parmi les plus graves et qui font le plus cruellement souffrir, il en est particulièrement trois groupes, trois maux désolants qui ont pour cause unique un sang vicié et se nomment arthritisme, maladies de la peau, troubles circulatoires et maladies des femmes. Je demande donc à tous ceux que, de près ou de loin, cette question intéresse, de me prêter attention et de bien méditer ces lignes; ils s'éviteront bien des manœuvres inutiles et aussi bien des peines.

En dépit des progrès considérables accomplis ces vingt dernières années, tous les efforts de 1 art de soulager n'ont abouti, pour ce qui nous occupe, il faut bien le dire, qu'à de piètres résultats. Ces résultats, du reste, chacun les connaît.

Il était réservé à M. L. Richelet, de Sedan, à la suite de patientes recherches, admirablement conduites, d'apporter un peu de lumière dans l'obscur chaos de la thérapeutique des maladies de la peau et de l'arthritisrne.

La méthode a fait ses preuves déjà de longue date dans la cure difficile des maladies de la peau. Les eczémas secs ou humides, psoriasis, sycosisde la barbe et de la moustache, herpès, acnés, érythèmes, furonculose, dartres, impétigos, lichens, prurigos, rougeurs, .maladies du cuir cheveluy trouvent le remède le plus renforcé, et le plus héroïque. Il suffit de peu de temps pour voir se reconstituer graduellement les fonctions normales de la peau. La démangeaison si pénible et si tenace, qui accompagne le plus souvent ces maladies, disparaît dès le début de la cure.

Dans l'arthritisme constitutionnel, dans le rhumatisme, la goutte, les empâtements des cellules glandulaires (glandes), etc., la méthode de L. Richelet dissipe rapidement la douleur, résout les déformations rebelles des membres, des doigts des orteils, soulage les vieilles sciatiques et les états névralgiques invétérés qui ont résisté à tous les traitements. Dans ces divers cas, elle assure l'élimination complète et rapide de notre ennemi intime, l'acide urique.

Enfin, cette excellente médication a fourni des résultats inespérés dans les troubles les plus profonds de la circulation. On constate la régularisation des mouvements du coeur, la disparition

classiques ? Il n'est pas de taille à se défendre. La ruée vers l'argent le renverse et l'écrase.

Pourtant je n'ai nul à personne. Je n'ni pas volé. J'ai payé, sans fraude, les Impôts que je devais. J'ai travaillé pendant toute ma vie. J'ai élevé mes deux filles. J'ai l'âme propre et je suis ruine.Pourquoi?

c Pourquoi ? La lettre recommandée lui répond. Elle vient de la rue d'Hauteville. L'oncle Jean

e J'ai appris avec peine. Regrets de ne pouvoir t'aider. Difficulté des affaires. >

D'autres phrases, et puls

« Tu n'as jamais été débrouillard. > Débrouillard. M. Maurel pense à son frère.

Dans le commerce des denrées alimentaires, Il s'est enrichi en vendant très cher à l'Intendance, grâce à des commissions adroites, des marchandises d'une qualité douteuse. Il a dissimulé la majeure partie de ses bénéfices de guerre. Il truque sa comptabilité pour masquer son chiffre d'affaires. C'est un débrouillard.

M. Maurel préfère ne l'avoir jamais été. Le résultat ? Matériellement, nul. Moralement, avoir gardé une conscience droite.

Le magasin était vide. Mlle Lacroix, la caissière, et le comptable, M. Villeroy, devaient dîner, à cette heure. Parmi les livres qui garnissaient les hautes étagères, le libraire choisit un code et, l'ouvrant au chapitre des faillites. U lut les termes de la loi

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Maintenant, je le répète, tous ces maux disparaissent, sans changer ses habitudes, à peu de frais, par ce précieux traitement dont, du reste, des milliers de témoignages et de multiples expériences ont affirmé l'éclatant succès.

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Tout commerçant qui cesse ses paley ments est en état de faillite. Tout failli est tenu, dans le* quinze jours x de la cessation des paiements. d'en x faire la déclaration au greffe du tribunal de commerce de son domicile, en accompagnant cette déclaration du dépôt du bilan. »

Plus loin

c La faillite est déclarée par juges ment du tribunal de commerce, soit sur la déclaration du failli, soit a la requête d'un ou de plusieurs créan> ciers.

Plus loin encore

c Par le jugement déclaratif de faillite, le failli est dessaisi de l'administration de tous ses biens. Le jugement arrête le cours des Intérêts -le toute créance. On nomme des syndics. x Le propriétaire reprend possession des lieux loués.

Chaque phrase tournoyait devant les yeux clignotants de M. Maure!. c Le jugement nomme un des membres du tribunal de commerce juge commissaire chargé de surveiller les a opérations et la gestion de la fall» lite

Le libraire eut le courage d'aller jusqu'au bout C.-i paragraphes

c Le juge commissaire fait un Inventaire en présence du failli il convo» que les créanciers le failli assiste à :) la réunion. L'inventaire terminé, les marchandises, l'argent, les titres, :) livres. papiers, meubles et effets du débiteur sont remis aux syndics. Le juge commissaire autorise les syndics

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à procéder à la vente aux enchères publiques. >

Alors, il n'y eut plus rien dans an magasin, devanture fermée, qu'une lampe électrlque dont le reflet vert éclairait le visage d'un vieillard effondré sur son fauteuil.

Le lendemain, M. Maurel se rendit au tribunal de commerce pour déposer son bilan.

Etude de M« Roger Lebart

commissaire priseur à Paris

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Vente aux enchères publiques

après faillite Maurel

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Plusieurs exemplaires de cette affiche rouge s'étalèrent, dès le 20 décembre, sur les murs de l'hôtel Drouot, annonçant que la ruine de la famille Maurel devenait une nouvelle officielle- Encore quelques jours et ce serait une chose terminée.

(d suivre.y René Gibaedet.


LA CET CAPITALISATION Pi 1 IitBi II en au capital m (Entreprise privée assujettie au contrôle de rEtat) SIÈGE SOCIAL Réserves mathématiques au 30 Septembre 1927 ̃ LES sociétés DE CAPITALISATION >t 7C. nw dAmrtefdam. Pari» j, j. Tit™ IT.lLLIUilO 907,700 Frs SOMMES OCTOBRE 1927: SIX L L I O N S 685.282 frs Tous les titres amortis au TIRAGE dU 15 Novembre 1927 ont été payés par anticipation pour la somme totale de UN MILLION 068300 Frs

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AGENTS ET INSPECTEURS ACTIFS ET TRÈS SÉRIEUX SONT DEMANDÉS Maigrît est un plaisir avec les Pilules GALTON Être mince I fttre svelte! N'est-ce pas IA a a baisré comme par tnrhanlemtnt c'est vous notre rêve h tous? La sveltesse ne donne-t- ,dire combien les Pilules Galton m'ont fait

elle pas à l'homme comme à la femme. de l'élégance, du chic et de la distinction ?

Pourquoiyo-t-ilclespersonncs I obèses? La nature ne nous a pas créés ainsi. C'est donc une maladie comme une Autre que l'on peutsoigneret guérir à condition d'avoir le vrai remède, Or, ce remède existe il a nom

Pilules Gallon. De composition exclusivement végétale, il agit sur l'obésité en améliorant lu digestion, Ses succès ne se comptent plus, pas plus que les lettres qui en témoignent. Citons quelques extraits au hasard toutes, du reste, débutent, par une formule analogue à celle-ci « Très satisfait des Pllules Gallon. ou « Très heu- j reuu du résultat produit par l*t« Pilules aànltnn a ml Vos

excellentes Pilules Galton m'ont fait un bien énorme etc.

MleX.. de Chabris (Indre), écrit:

e Voilà deux semaines que j'emploie les n Pilules Galton et je trouve qu'elles me font « beaucoup de bien. J'ai déjà maigri de quatre « livra aussi. Monsieur, je ne sais com« ment vous remerrier. a Mmj L, C. de Perpignan

« Le premier flacon m'a donné des résultats c a° cent, de tour de taille; maintenant j'en ai c jO. De plus, f avals autres vos ventre qui.

e-du 'bien, 0

Mme fi Eptrnay

e Veuillez menvoyer par retour un /façon de Pilules Galton, « car l'effet est Ires « /'ai déjà maigri de vingt livres depuis que fen prends..

Les Pilules Galton constituent l'amaigrissant idéal, facile n employer, n'exipeant aucun régime, sans rival pour réduire tes bajoues, le double-menton, les hanches, le ventre, et ne s'attaquant qu'à la graisse en excès comme le fait remarquer Mme V, A., de Nice, qui dit J'ai diminué juste de ce qu'il faut, je me porte a merl nia chair est tres dure au lieu d'être molle et flasque, j'ai un beau teint tandis qu'il étaitjaunâtre-mereia ces pilules. Ainsi, que tous ceux qui dé-

sirent réduire leur embonpoint et redevenir jeunes et, svelles.n'hrMtentpasàemployer les Pilules Galton.

Le flacon avec instructions 18.80 contre remboursement.

S'adresser i RATIE, pharmacie»

45,,rue de l'Échiquier, Puis

Dépôts à l'Étranger; BruxellBsiPhanraciei Saint-Hichel, Delacre, etc. Genève: A Junod, 2t, quai des Bergues et principales puurmacies de tous pays.