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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1927-07-23

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 23 juillet 1927

Description : 1927/07/23 (Numéro 18407).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k606915w

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/10/2008

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DEUX CEREMONIES INTIMES ONT MARQUE Il L'ANNIVERSAIRE DU MINISTÈRE D'UNION NATIONALE

PHOTOGRAPHIE PRISE AU PILÉ-CATELAN A L'ISSUE BU DEJBTTKER OÏPÏBT A M. POIKCAR* Du Kaiulie droite au premier plan, MM. FalUère», Barthou, ]Poincaré, Brtand, Leyfues et Marin au second plan, MM. Queuille, Kerriot, Tardien, Palnlevé, Bokasowskl, Mlehel, secrétaire général de la présidence de la Bépubligue, et Barrant

Les membres du gouvernement ont célébré, hier, l'anniversaire de la formation du cabinet d'union nationale, au cours des deux cérémonies intimes qui ont eu successivement pour cadre le, palais de et un grand restaurant du Pré-Catelan. A L'ÉLYSÉE M. Doumergue félicite M. Poincaré et ses collaborateurs pour l'œuvre si féconde accomplie depuis juillet 1926.

C'est, en effet, au début du conseil aes ministres tenu sous sa présidonce, que M. Doumergue, qui avait retardé, à cette seule mention, son départ pour le château de Rambouillet, a, en une allocution chaleureuse, exprimé ses félicitations les plus vives à M. Poincaré et à ses collègues pour l'oeuvre, si féconde en résultats, accomplie par le cabinet depuis une année, et a remercié le président du Conseil de la collaboration si précieuse qu'il lui a apportée. Le Président de la République a tondu en exprimant ses regrets que le protocole ne lui permit pas de rendre part au déjeuner offert par les ministres au président du Conseil et qui allait constituer la seconde phase de cette commémoration. Mais, comme avec le ciel, il est des accommodements avec le protocole, et si le chef de l'Etat fut obligé de déplorer sa grandeur qui l'attachait 'au rivage. élyséen, il put, du moins, se faire représenter au 'déjeuner du bois de Boulogne par son secrétaire général, M. Jules Michel.

AU PRÉ-CATELAN les ministres offrent au président du Conseil un déjeuner et. un souvenir.

Ce repas eut lieu aussitùt après le conseil des ministres,,et M. 'André ïardieu, qui l'avait organisé et qui joua, en cette occasion, le rôle de fourrier, selon sa propre expression, se dépêcha de quitter l'Elysée pour être le premier arrivé au rendez-vous. Et il eut ainsi le temps de faire ajouter un quatorzième couvert aux treize, chiffre fatidique, qui avaient été préparés et qui alignaient leurs cristaux, leurs porcelaines et leurs argenteries le long de la table rectangulaire, toute jonchée de fleurs, dressée dans le décor clair et riant des salons particuliers de ce restaurant à la mode, dont les larges baies vitrées s'ouvrent sur les dômes frémissants des frondaisons estivales, et, hélas mouillées de ce perpétuel jardin sous la pluie qu'est le bois de Boulogne, de par la fantaisie déplorable de la saison inclémente.

C'est ainsi que l'on vit successivement descendre d'auto, ^devant la véranda d'entrée, M. Barthou, serrant sous son bras une serviette de cuir visiblement encombrée par un document important MM. Fallières, Poincaré, Briand, Painlevé, Bokanowski et Marin Herriot, Sarraut et Jules Michel, Léon Perrier, Queuille et Georges Leygues.

Ce fut sans aucun cérémonial que ces convives de marque, qui furent salués au passage avec respect par les élégants convives du restaurant, gagnèrent le salon du premier étage, qui leur était réservé, où ils s'assirent autour du président du Conseil pour faire honneur au menu simple, mais succulent, qui leur fut s,ervi, et que voici

Isieton, truites au bleu, carré d'aRneau, haricots vorts, purée Soubise, timbale Bavatdy, fromage?, fraises, framboises, crème, Chablis clos, Châtcau-Ausone 1914, Champagne Mum, cordon rouge 1913.

Notons que le Champagne ne provenait pas cependant des caves du restaurant, mais qu'il avait été envoyé par un députe, lequel avait tenu à participer ainsi à cette fête et avait accompagné son envoi d'une lettre félicitant les membres du gouvernement de leur initiative et les priant de boire à la c.ontinuation de l'oeuvre flnancière entreprise par le ministère.

Commencé à 1 heure, le repas se prolongea jusqu'à 3 h. 30, car l'issue en fut retardée par une surprise qui avait été ménagée par ses collègues au chef du gouvernement. Ceux-ci avaient estimé, en effet, qu'il était très bien de fêter par un déjeuner l'anniversaire d'un événement heureux, mais qu'il convenait également de le marquer par un souvenir plus durable.

En grand secret, M. Louis Barthrru, bibliophile éminent et particulièrement averti, avait été chargé par ses collègues de « dénicher » un livre de prix pour l'offrir en leur gSBt m kVfà délicat qu'est M. Poin-

caré. Jamais M. Barthou ne se* « lança il a la « Chasse » avec plus d'ardeur et plus de désir de réussir. Et ce fut, en effet, le plus merveilleux gibier qu'il en rapporta. Ce rara avis, il en fit les honneurs dès la sortie de l'Elysée aux journalistes qui attendaient la fin du conseil. Ces derniers avaient été déjà mis en éveil par la sortie prématurée de M. Poincaré, qui avait déclaré en souriant

Le gouvernement m'a chassé pour délibérer sans moi, d'un sujet que j'ignore.

Quel pouvait être le but de cette délibération « clandestine », sinon de ménager une surprise à celui qui en avait été exclu ?

Aussi, en proie aux interrogations, le garde des Sceaux n'avait pu que s'exécuter. De sa serviette, il avait tiré un des livres les plus remarquables au point de vue édition et rareté, qui soient encore sortis d'une presse d'imprimerie. C'est un exemplaire de luxe sur vélin de Chine d'Itsée, princesse de Tripoli, le premier roman de Robert de Flers, format in-quarto. Il porte à la main, et signé par l'auteur le numéro 11 et il est nrné, avec des suites, de lithographies de Mucha. Quant à la reliure, c'est une véritable merveille, datant déjà d'avant guerre et patinée par le temps, qui n'a pu en aviver l'éclat. Elle est en maroquin mosaïqué, chaque couleur différente étant représentée par un morceau de cuir incrusté d'un coloris correspondant les nuances orange et mauve composant la tonalité dominante de l'ensemble. Elle est l'oeuvre de Charles Meunier, le meilleur élève de Marius Michel.

M. Barthou, emporté par son enthousiasme de collectionneur, n'a pas caché aux représentants de la presse que le meilleur témoignage de sympathie qu'il pouvait donner à son chef c'était de ne pas garder pour lui-mème ce livre particulièrement précieux.

Mais, plus que la valeur même d'un pareil ouvrage, ce qui a dû toucher surtout le président du Conseil, ce fut la suscription dont M. Barthou orna la page de garde au nom de ses collègues. On peut y lire, en effet, de la main du garde des Sceaux, la dédicace suivante A Raymond Poincaré, à notre président, à notre chef, à notre ami, en admiration, en gratitude et en dévouement, 23 juillet 1927.

Et ces simples mots, qui sont vraiment tout un « programme », suivant l'expression de M. Barthou, sont suivis de la signature de tous les ministres.

Verba volant, seripta marient. Cela vaut mieux que tous les discours, avait déclaré le garde des Sceaux.

Cependant, au dessert, et au moment de la remise à M. Poincaré de ce souvenir d'affectueux attachement, M. Barthou, à la prière de ses collègues, n'a pu se refuser à ajouter quelques paroles de commentaires et, au milieu des interruptions enthousiastes et des applaudissements approbateurs de ses collègues, il précisa

Ce livre est en maroquin, comme il convient à un président de ministres, et il est mosaïque à l'image du cabinet d'union nationale, et durable comme lui, je l'espère, car nous /ormons tous des vieux- dans celte tntention. Très ému, M. Poincaré remercia le garde des Sceaux et ses collaborateurs des témoignages d'estime et de sympathie qu'ils venaient de lui exprimer est du concours apporté par eux à l'œuvre poursuivie en commun. Mais comme il n'est pas de bonne compagnie qui ne doive se séparer, ce fut sur ces motf que se termina cette intime et émouvante manifestation.

Tous décorés à la boutonnière d'une rose de velours pourpre, à l'exclusion de M. Queuille, cependant ministre des Jardins, les membres du gouvernement, avec M. Poincaré à leur tête, quittèrent alors le PréCatelan sans pouvoir échapper aux photographes et aux opérateurs de cinéma, qui, par profession, sont tenus à enfreindre toutes les consignes, même et surtout celle de l'incognito.

M. Briand, de retour à Paris, a fait au conseil des ministres on exposé de la situation extérieure M. Aristide Brianrl, qui, pour la première fois, assistait aux délibérations de ses rollèfciies depnis l'indisposition qui l'avait tenu éloigné de Paris, les a mis. hier, au courant de la silualion extérieure. et M. Poincaré a rendu compte de son voyage à Bruxelles.

Des manifestations, en Roumanie, en faveur du prince Carol (?) La ranlerie ayant dû charger à Fogaras, plusieurs manifestants auraient été toét Londres, 22 juillet {dé p. Havas.) L'agence Reuler reçoit de Bcrlin la dépêche suivant(,

Les iournau.c du snir publient un télégramme de Baaatrest disant que des manifestations en faveur du prince Carol ont eu lieu à Fogaras. Les manifestants ont été dispersés par la cavaIrrie. Plusieurs d'entre eux ont été tués. Le maréchal Lyautey commissaire général de l'Exposition coloniale

Sur la propoaitinn de M. Léon Perrier, ministre des Colonies, le conseil des ministres a décidé de nommer le maréchal Lyautey commissaire général de l'Exposition coloniale.

M. Morain, ancien préfet de police, a été nommé commissaire-adjoint. LA SUCCESSION DE M. LANSON A L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE La section permanente du conseil suipérieur de l'inetruction publique s'est réunie hier, au ministère, pour désigner le candidat à la succession de M. Lanson, comme directeur de l'Ecole normale M. Vessiot, sous-directeur des études scientifique à l'Ecole normale, a été désigné en première ligne, et NI. Bouglé, professeur à la Sorbonne, en deuxième Il se pourrait que M. Herriot. ministre de l'Instruction publique, nommât NI. Vessiot directeur de l'Ecole normale supérieure et Ni. Bouffie directeur adjoint. M. Herriot a remis à M. Edward Tuck la plaque de grand officier

(Voir d la deuxième page.)

En liaiil, sur pi'iTon (lu rnitenn de Vert-Mont autour de Mme Tuck, M. Herriot, M. Bourguignon et NI. Edward Tuck. En bas M. Herriot remettant la plaque de grand onteier il M. Ertwarrt Tnek.

LE GRAM MATCH DE BOXE DE NEW-YORK COMMENT DEMPSEY k BATTU SHARKEY Sa victoire, obtenue par knock-out au septième round est fortement discutée, car elle aurait été obtenue à la suite de coups irréguliers Xoux avons, dans nos dernières editions d'hier, donne le résultat du combat disputé entre Demlosey et Sliarkey, combat qui s'est termtné par la victoire du premier, obtenue par knock-out au septième rotbnd. Mais celte victoire est assez vivement discutée, car elle aurait été aequise la suite de coups irrégn- Iiers pnrtés par Dempsey. Voici, à ce sujet, Les dépêches que notre correspondant particulier New- York nous a adressées Vew-York, 22 juillet (d. n. corr. part.) Quatre-vingt mille personnes assistèrent, la nuit dernière, au Yankee Stadium, au match DempseySharkey, qui, prévu pour quiuze rounds se termina, au septième, par le knock-out de Sharkey.

Bien que les paris fussent en faveur de Sliarkey, de son vrai nom Joseph Cukoshay, les préférences du public étaient toutes manifestement du cût6 de l'ex-champion du monde, qui, impopulaire tant qu'il resta le maître du ring, avait reconquis l'en;ouement de la foule depuis sa défaite en septembre dernier.

Et, cependant, sa victoire d'hier soir provoqua, durant les dernières minutes, dans l'assistance, au moins autant dç huées, que d'applaudissements. Une bonne partie ües spectateurs, particulièrement ceux qui étaient les plus rapprochés du ring, hurlèrent leur indignation quand l'arbitre, ayant compté les dix secondes traditionnelles. proclama Dempsey vainqueur.

Les coups qui mirent fin au combat furent portés par Dempsey très près de la ceinture, et, s'ils ne furent pas franchement des coups prohibés, ils apparurent comme tels à de nom-

A gauche: Dempaey; a droite: Jack SnarKey breux assistants. Aussi les experts de la boxe sont-ils, aujourd'hui, très divisés au sujet du résultat, et beaucoup estiment qu'il a qualifié à peine Dempsey pour une nouvelle rencontre avec Gene Tunney.

Les six premiers rounds avaient été acharnés; Sharkey, concentrant ses attaques à la tète de Dempsey, ce dernier, portant les siennes au corps. L'ex-champion, dont le visage ruisselait de sang, paraissait nettement inférieur à son adversaire qui, plus rapide, encaissait sans sourciller les terribles assauts de Dempsey, et lui portait à chaque instant des coups qui le faisaient chanceler.

Puis soudain, quarante-cinq secondes après le début du septième round, Dempsey, de sa droite, porta à Sharkey quatre coups bas qui l'immobilisèrent. Un cinquième coup du poing gauche au menton du Lithuanien, le terrassa.

Quelques secondes, l'assistance demeura haletante, l'arbitre paraissant irrésolu sur la décision à prendre; Dempsey lui-même semblant s'attendre à être disqualifié, et Sharkey tentant vainement de se relever et déclarant qu'il avait été victime de ,;oups prohibés.

L'arbitre, néanmoins, jugea que la victoire était régulière.

Des manifestations très mélangées accueillirent sa décision.

Y aura-t-il une nouvelle rencontre i»ntre les deux boxeurs avant Ie match Tunney-Dempsey pour déterminer quel est véritablement le beltcr mon ? L'opinion, en tout cas. prévaut, parmi les spécialistes du ring, que Dempsey a fait pauvre figure au cours de cette rencontre, et qu'il ne semble pas devoir être, en septembre prochain, pour le champion actuel, un adversaire très redoutable. Il n'a rien perdu de son acharnement féroce, mais l'âge lui a manifestement enlevé la rapidité dans l'attaque, pour laquelle il était autrefois renommé. Bourdin. (A la. Dernière Heure, les déclarations des trois arbitres du match.)

On n'envisage aucun remaniement dans les serviees de l'aviation Lc ministère du Commerce, df l'industrie et de l'Aéronautique communique la note suivante

Contrairement à certains bruits, le conseil des ministres n'a, h aucun moment, examiné un projet quelconque de remaniement des divers .services de l'aviation. »

LE COMBAT

DEMPSEY-SHARKEY dollars) C'est inouï, ce que ce méfier de boxeur peut rapporter aujourd'hw d'argent

La hausse du poin

UN KRACH DE PLUSIEURS MUIONS ROBERT DELHAYE mE VIEILLE 1H» OD Pli DE lA SEINE EHTEPOniRi Il avait tondé, boulevard Magenta, le « Moniteur Financier » et plus de quatre centa plaintes ont été dépoaées contre 1ai

Sur mandat de M. Charier, juge d'instruction, M. Pachot, commissaire aux délégations judiciaires, accompagné de son secrétaire, :'Il. Desland-es, de l'expert Israël et de plusieurs inspecteurs, s'est rendu hier à 17 heures, au siège de la «uciété lo Moniteur financier », 26, boulevard Magenta. Il avait pour mission d'arrêter M. Robert Delliaye. directeur de cette société et de perquisitionner dans les bureaux.

Robert Delhaye fut arrftté au moment où il descendrait de son aulomobile, qui servit à le conduire. en compagnie de :'IL Deslandes, au quai des Orfèvtvs. Après avoir subi. dans le cabinet do tilt rnvové à la Santé.

Pendant ce temps, M. Pachot poursuivait ses investigations dans les locaux du « Moniteur financier », sous la conduite de NI. Fleurât, directeur du personnel. Ces locaux, loués 25.000 francs par an et dans lesquels travaillent cinquantecinq employés, se composent d'une vaste .boutique aménagée en banque au rezde chaussée; de bureaux au premier et au second étage, entre lesquels on procède actuellement i d'importants travaux, si bien que M. Pachut et ses inspecteurs durent gravir un escalier sans rampe. Ils saisirent divers dossiers dont Us emportèrent une partie et placèrent sous scellés le coffre-fort ek les meublcs contenant des papiers ou des livres de comptabilité. Puis ils se retirèrent à 18 h. 30, après avoir apposé ,les srèllés sur une porte donnant sur la cour et qui aboutit à une sortie au il' 51 de la rue des Marais.

Cette opération de justice, qui passa d'ailleurs inaperrne du public, était motivée par un nombre imposant de plaintes nn en compte actuellement quatre cents qui représenteraient un passit de 8 à 10 millions.

Le passé de Delhaye

Ne au Havre le 2i juin 1885, RobertAlfred Delhaye n'était pas un inconnu pour la justice, ainsi qu'on le verra plus loin.

Marié et père de sept enfants, 11 habite, depuis une douzaine d'années, 8, rue Jaucourt, un appartement de 1.200 francs par au. Après avoir été banquier au Havre, il vint à Paris en 1913 et s'associa d'abord avec le remisier HenriGeorges Berger qui fut le gérant de !a Cote française pour l'exploitation d'une société en nom collectif ayant pour objet toutes opérations financières. Cette société fut dissoute le 24 juin 1914. Delhaye s'installa alors seul, 32, rue Le Peletier. La guerre survint, mais, 'lant mobilisé à Paris, il put continuer s'occuper d'affaires fluancières. Il s'en fcupa si bien qu'une plainte fut déposée contre lui en 1915. En avril 1916, Il s'installa 20, boulevard Poissonnière, ayant comme fondé de pouvoir un sieur Léon Crosti. Peu après, cinq nouvelles plaintes étaient déposées au parquet. En 1917, nouvelle plainte. Léon Crosti est arrêté le 4 octobre 1917, pour abus de confiance, sur mandat de M. Worms. Le 4 octobre suivant, à la suite d'une huitième plainte, Delhaye est arrêté à son tour pour escroquerie, abus de confiance et complicité.

Au mois d'avril 1919, sous le couvert d'un de ses anciens employés nommé Borgeat, Delhaye s'installe 10, rue de Chateaudun. Au mois d'octobre, Delhaye et Borgeat fondent le « Crédit Général qui, deux mois plus tard, fait l'objet d'une information de M. Laugier, juge n'instruction.

En 1920, Delhaye s'installe seul, sous le nom de de Marsay », dans un bureau sis 7, rue Saint-Lazare, où il crée une feuille financière, la Cote mobilière, qui est déclarée en faillite le 30 juin 1921, à la suite de trois nouvelles plaintes.

En 1922, Delhaye crée et exploite seul, dans un bureau meublé, 31, rue de Mogador, la a Banque Mobilière ». Les plaintes ne tardent pas à pleuvoir. M. Maillefaud, juge d'instruction, ouvre, à la fin de 1923, une information contre Delhaye Le Moniteur financier

Le 24 juillet 1925, Delhaye fonde enfin le Moniteur financier, société anonyme ayant pour objet toutes opérations financières et spécialement l'exploitation directe ou indirecte d'un journal nommé le Moniteur financier.

Le capital social était fixé, au début, à 2 millions, divisés en i.000 actions de 300 francs. Il existait, de plus, 20.000 parts bénéficiaires, sans valeur nominale, oréées spécialement pour (lire attribuée* apport l'établissement commercial «tué alors 21, place de la Madeleine et le journal hebdomadaire exploité par lui. Ln 1er octobre le siège social était transféré 26, boulevard Magenta I.e 17 novembre de la même année, le capital social était porté de 2 à 4 millions, par l'émission de 4.000 actions nouvelles. Mais, dès ce moment, l'attention de la justice était attirée sur wtte société. Une enquête fut ouverte, fin 1925. au sujet de la mise en vente par le Moniteur financier, à 100 francs 1 un, de Scripts ottomans uniflés qui se traitaient de gré à gré à 2^ francs. Le 10 décembre une autre plainte, signée Gaehassin. était déposée au paquet.

Cependant le Moniteur financier poursuivait ses opérations. Il avait organisé une triple modalité de placements temporaires, qu'il présentait sous oes noms engageant comptes courants spéciaux, opérations rapides groupées; syndicat de ferme. La société avait à Bruxelles une succursale, figurant a l'actif de la société pour un capital do 600.000 francs. L'argent affluait et. pour le seul compte des « opérations rapides groupées atteignait 5 millions. Pourtant, de nouvelles plaintes surgirelit.. Des novembre 192fi, M. Charier, juge d'instruction. Informait contre le Moniteur financier pour escroqueries et abus dn confiance. Lors de l'assemblée générale, qui out lieu fin juin dernier, un groupe important de mécontents posa des questions fort précises et refusa d'approuver les comptes présentés. Ces comptes faisaient apparaître, au 31 décembre 1926. un bénéfice d'environ 700.000 francs. L'approbation fut néanmoins donnée par la majorité des actionnaires, mais l'assemblée générale fut considérée comme nulle, de nombreux actionnaires n'ayant pu obtenir, à la veille de l'assemblée, communication du bilan. On ne saura pas, avant quelques jours, à quoi s'en tenir exactement sur le kra,ch du Monituer financier. Peutêtre v aura-t-il lieu alors de rectifier le chiffre de 8 à 10 millions indiqué tout d'abord mais cette rectification.ne porfera pas sur les zéros. De l'avis même d'une personnalité fort au courant des affaires da la société, il's'agit de • plo^mut» eèiïïima, au awia* moç ·,

GASTON GUYOT EST CONDAMNÉ A MORT

M. PIERRE SÉMARD A ÉTÉ ARRETE HIER On que NI. Pierrr Sémard, secrétaire du parti communiste, fut « libéré • le ,juin dernier p<ir le coup do tékptione des oamotots du roi.

Lorsqu'il connut la cause de sa libérat.ion, M. Sémard avait voulu, tout d'abord, regagner sa prison. Il en fut dissuadé par ses atuis, qui lui conseillèrent d'attendre. Puis il prit si bien goût à la liberté qu'il négligea, depuis, de se rendre à la convocation du parquet pour s'y constituer prisonnier.

Il était dès lors rcctievnlié par la police, On l'avait attendu, ainsi que nous l'avons annoncé, jeudi soir à la sortie d'un mee<r ting tenu rue de la Urange-aiix-Belles. Mais il ne quitta pas l'immeuble. Hier. il le h. 15, un taxi étant venu se ranger devant la porte, M. Sémard sortit et prit plaen dans l'auto, qui démarra aussitôt. Mais deux gardiens de la paix, qui assistaient les inspecteurs en surveillance, sifflèrent immédiatement le chauffeur, qui dut stopper.

Deux inspecteurs du service des renseignements généraux prirent alors place dans le taxi et signifièrent à M. Sémart Ir mandat d'arrêt, dont ils étaient porteurs. M. Sémart a éié conduit à la Santé.

.ET AUSSI M. BERNARD

aeaétaire adjoint du parti communiste Un peu plus tard, dos in^iwctrurs de la police judiciaire arrêtaient également, aux -abords de la C. G. T. U.. rue Lafayette, M. Bernard, secrétaire adjoint du parti communiste. Celui-ci, qui a été écroué à la Santé, a été appréhende pour purger une peine de six muis de prison prononcée 1,' juin 11)26 par là coin* d'appel d'Orléans, pour provocation de militaires ir la désobéissance. Le ministre de la Justice du Brésil fait une enquête sur le cas de Dieudonné Rin-de-.Ianeiro, juillet (défi. /lavas.) Dieudonné, que la police brésilienne a capture, après son évasion de la Guyane, n'a pas été livré au consul de France; mais il est encore détenu, l'enquête ordonnée par le ministre de la Justice n'étant pas terminée. Il n'existe pas de traité d'extradition franco-brésilien et le tribunaL fédéral doit décider si Dieudonné sera extradé. Dans la n-égative. il pourra vivre lihremfnt au Brésil. Le général Alvin est nommé

commandant de l'Ecole polytechnique

L'Ecole polytechnique a, depuis hier, un nouveau commandant, le général de hrigade A 1 v i n, inspecteur général des munitions.

Ancien élève de cette école, le gênéral Alvin, né le i février 18i2 à Hors, fut notamment professeur à l'Ecole militaire de l'artillerie et du génie, directeur adjoint des services au commissariat de la République à Strasbourg, et chef adfoint du cabinet du ministre de la Guerre en 1924.

LES MMOES ÉPREUVES SPORTIVES Ml "PETIT PARISIEN' PARIS-STRASBOURG A LA MARCHE -u£&^ I JEAN LINDER S'EST IMPOSÉ UN SÉVÈRE ENTRAINEMENT .Mais il ne sera pu seul sur la route de Strasbourg

En même temps que, par la Ifittro dont nous avons publié un extrait hier, le vainqueur du premier ParisStrasbourg, le Suisse Je;in t.indor, = nous faisait connaitre sa décision hipn § arrêtée de disputer cette année j,t = grande épreuve de la Fédération Franm caise de .Marche et du Pel'd Parisien, il nous déclarait s'être entraîné très = assidûment depuis le début de la sai| son. Et il nous citait, entre autres peri formances réalisées par lui. au cours • do cet entraînement, les suivantes 6 mars W km. en 7 h. 1(T avril Zurich-Uran?es, lin km., en I 12 h.

8 mai; |iarrniirs très km., en h. 40'.

(DUTprencps ri'alt Huiles: Zurich, j(i8 m. s Utliberfr, 878 m.; Etzel. 1.101 m.; Zurichsec, 4t>7 m.; flaclitel-Ktilrn, LUS* m. Stf?, fiOO m. Hornly-Kiilm, l.Ui" m.). 12 juin: Munich-Zurich, km., S 43 h. 33';

4 juillet Zurich- ReMobel, 100 km., heures.

.Vous n'insisterons pas sur ces s remarquables résultats la valeur ? athlétique de Jean Linder est telle que = do semblables prouesses n'étonnent plus.

Mais Jean Linder ne sera pas seul = sur la route de Strasbourg il y aura, 5 accroché à ses talons, plus de cinquante autres marcheurs il y aura | Defaye, Goda ri, Toussaint. Brou. S Poustay, Vialetle, Rogor Marceau, etc.. = qui tous ambitionnent de détrôner le ¡¡ fameux riiampioi) suisse.

(1 la nnntnfmr yxi'je, ïilint'ratrc de | Ch/ilnun-Thierry il A'anry.)

Le jury

a refusé

d'admettre

la thèse du crime passionnel

Un témoignage de dernière heure a

suscité une cer-

taine émotion,

mais la cour ne

l'a pas retenu

50.908 francs de dom- mages-intérêts s«nt

alloués à ia mère de

sa victime

ftionnés. In jury de SiMiie-i'l-l;ii ne, ,donne!. a. romiaiiinii à la pvine <i<i mort (Jaslon fiuyot, l'assassin ilo «Matou rendre <1rnni;iliiine la dernière autéléphonique de dernière, heure, a même été apporté l'avocat, de l'accusé, n était

En attendant le verdict, Guyot et son défenseur dans la salle des prisonnier»,

-• âTT Palais de Justice

favorale à la thèse de ce dernier, mais la cour n'a pas cru devoir lç relenir.

Guyot a entendu l'arrèf. en sanglotant.

Venons-en maintenant, aux ultimes détails du procès.

Melun, 22 Donc la foudre qui, il. propos des deux premières femmes de ciiiyot,

L'avocat général Milhac prononçant

son réquisitoire

aurait pu s'abattre sur sa tétai étroite de faux sentimental et de larmoyant procédurier, cette foudre n'a pas été libérée. M* Garçon a fort Itabilement su l'écarter. Il ne s'agit maintenant que d'un seul crime crime passionnel avec ou sans préméâitation, ou dn moins avec une préméditation plus ou moins longue, car le docteur Paul n'a rien laissé de la légende du fameux geste impulsif.

Aux jurés maintenant de se prononcer. Ils ne seront sans doute pas aussi sensibles que les jurés parisiens aux arguments de la passion. Solides campagnards, aux honnête* visages cuits et recuits par le soleil, marqués par le dur travail ils considèrent tantôt avec ur curiosité méfiante, tantôt avec ut gaieté narquoise ce fils dégénéré (1 la terre, qui perd son bon arger aux courses, son temps avec d£ femmea, uésrligc son bien et met

Avocat de la partie civile. M« Bloch plaide. Assise près de lui, la mère de MarieLouise Beulagnet

feu. pour y brûler te çadavty de sa victime, à une magnifique meule do blé qui vaut francs.

Bien avant l'heure, la foule grondait et tourbillonnai! dans l'étroit satls d'assises, déferlant dans le pt'A- représentante de l.'iiemi. i les augustes fauteuils semblent de muges écueils ballottés, rejaillissant juj-<


«ue sur tes murs couleur do sang tigé. Des guirlaniies de tôles festonnent les œils-de-bœuf, là-haut, près des vernies.

On étouffe. On halète.

Quant à l'accusé, affaissé derrière son défenseur, il cache do sa large main pâle son mince visage qui semble chaque jour noircir et se réduire. La plaidoirie de la partie civile Sa robe noire barrée du ruban rouge et de la médaille militaire, très grave, l'avocat de la partie civile se lève. Avec une saisissante sobriété, qui ne veut d'abord recourir qu'à la raison, il réunit en un solide faisceau toutes les preuves qui établissent la préméditation. Il montre la petite victime tombée vivante au pied de la meule. son frais visage transformé en un effroyable masque de houille noire, il montre le triste assassin convaincu de l'impunité et plastronnant, allant voir les uns et les autres, causant avec la plus insouciante gaîté.

Mais le crime est découvert. La morte est reconnue. Avec la lecture des journaux commence l'inquiétude du misérable. Alors c'est sa lettre au concierge, le vulgaire et mensonger récit de l'attentat. C'est surtout t'ignoble lettre anonyme signée « Un chauffeur p et adressée au procureur de la République. Le mot truculent auquel un célèbre 'général' fit un sort autrement glorieux y est répété, décliné sous toutes ses formes, dans toutes ses variantes.

C'est avec indignation qu'à son tour M* Bloch le lance à tous les

Le défenseur de Guyot, MI Maurice Garçon, plaide

échos d'une salle étonnée et qui, tant c'est tragique, ne songe pas à rire, Puis les bras croisés sur la poitrine

Voilà ce que vous écriviez, Guyot, quarante-huit heures après le crime voilà le mot que vous lanciez au monde entier et au procureur même, â l'heure où vous espériez échapper à la justice. Mais le sort a tourné contre vous et c'est encore de votre cynisme que tout à l'heure vous devrez rendre compte à l'avocat général.

Viennent ensuite des portraits alternés d'un côté l'homme souillé, qui s'acharne avec une rage sadique sur l'enfant qu'il a tuée pour la salir, montrer en elle une débaudhée, une alcoolique, une méchante hystérique de l'autre la gosse de vingt ans, joyeuse et confiante, qui appelle son grisonnant ami « Mon petit papa » et lui écrit de naïfs et tendres petits billets. Après la poubelle, la petite fleur bleue. Une rapide évocation des deux fantômes, des premières disparues, et NI* Bloch s'écrie

Il faut avoir de la pitié et de l'indulgence pour tous les hommes mais, Guyot, vous n'êtes pas un homme, vous êtes un monstre

Dans la. salle, la chaleur se fait de plus en plus intolérable. Les femmes s'épongent bonnement, sans coquetterie, anéantissant poudres et fards; des vieux messieurs s'éventent et plusieurs jurés ont entouré leur col de leurs mouchoirs à carneaux.

L'avocat de la République

Mais au moment où s'abat enfin une lourde pluie, se lève M. le substitut '.IPiIihac, qui a dû remplacer à l'improvisto le procureur, forcé de s'absenter. A plusieurs reprises, on avait déjà remarqué ses brèves et cinglantes apostrophes. Très svelte, il a un masque ardent et tourmenté, une voix nette et mordante.

Sans inutiles effets oratoires, il analyse avec une impitoyable clarté la triste vie de Guyot, s'at- tarde un instant sur les troublantes coïncidences qui entourent la mort de celles qui furent jjeut-iMre les premières victimes de l'accusé et souligne pour quelles «orrètes rai- sons de lucre il les aurait suppri- iw'ps. Et. de nouveau c'est la fraîche entrée de .Matou, dont le portrait, fait, pleureur sa mère, toujours impressionnant* par son immobilité dc statue et la tragique fixité de son regard. Puis l'idylle, et enfin l'affreux drame, et tout ce qui en aggrava l'horreur. Résumé lucide, réquisitoire d'autant plus terrrible qu'il est sans passion.

Pour la première fois, cone'ut-ll, le vous demande, messieurs les jurés, le châtiment suprême. Guyot, l'heure est venu de payer.

La plaidoirie de la défenae Voici enfin le tour de la déffiiso. La tâche est difficile; elle est ingrate. C'est avec toute sa fougue

t Feuilleton du Petit Parisien, LE BAILLON 'GRAND ROMAN INÉDIT PREMIÈRE PARTIE

L'INCONNUE

I (suite)

Un verdict

Et puis, brusquement, elle s'éloigna de la muraille.

Elle passa devunt Raven sans l'apercevoir. Elle allait à pas rapides, saccadés, courts, qui laissaient dans la neige des petites traces rapprochées.

Il l'accompagna des yeux, la vit disparaître dans la trame des flocons, et, sans bien comprendre quel sentiment l'animait, il courut sur le chemin qu'elle suivait. Il la retrouva dans la rue déserte. Elle était toute ployée et devait, sans doute, croiser ses bras sur sa poitrine. Un peu de neige pesait sur ses épaules.

Il marcha sur sa route. La neige, qu'il écrasait, étouffait le bruit de ses pas. Des tourbillons blancs les enveloppaient tous deux, et parfois elle disparaissait dans la poussière livide que le vent soulevait.

Il ne se demandait pas pourquoi il s'acharnait il la suivre. Il obéissait a quelque instinct de pitié. Toutes les questions eussent d'ailleurs été vaines. Su volonté présente se bornait ne pas perdre la piste.

La femme traversait la place d'Armes <:oi>yri(rln by Suzanne Mila V)il. Traduction et reproduction interdites en loiu pays.

que M* Garçon, retroussant justlu'au coude, d'un geste de défi, ses longues manches noires, bondit dans l'arène. Encore, tour à tour, il défend, altaque, exalte les parents probes et laborieux, flétrit les faux amis qui ont sali son client.

Puis l'avocat de Guyot renvoie vers l'ombre éternelle les fantômes des deux suicidées, recherche avec art les rares joyaux de cette vie boueuse. Merveille Voici) qu'éclairés par cette lumière nouvelle et prestigieuse, caractères, circonstances et jusqu'au drame lui-même apparaissent étrangement transformés. C'est de la meilleure prestidigitation. L'évocation de la scène suprême, surtout, atteint vraiment au plus grand art.

Guyot, le piteux Guyot, pleure, assis, sous sa main tremblante. Seule, toujours rigide, près de son avocat, Mme Beulagnet dresse une pauvre tête irritée, aux yeux secs, à la bouche durcie.

Lorsque, vers la fin de sa plaidoirie, l'avocat évoqua la terrible scène de la reconstitution du critme, alors que la foule acharnée hurlait à mort, murmura « J'étais seul alors, je suis seul encore aujourd'hui n, un frémissement d'émotion contenue passa sur la foule. Et quand, après avoir, les deux bras levés, adjuré les juges populaires de ne pas condamner à mort, il se laissa. retomber sur sa chai'se, les applaudissements jaillirent.

Comme alors il sembla piteux, le misérable Guyot quand, se soulevant, il balbutia d'une voix pâteuse « Je n'ai pas voulu tuer, je vous demande pardon, messiews- les jurés. » Le verdict

Si le procès lui-même avait été monotone, quelle animation depuis les plaidoiries, avec quelle lièvre on attend le verdict 1

Au bout d'une demi-heure de délibération, pourtant, les jurés revien- nent. Ils sont graves. Le chef du jury se lève et, lentement, solennellement, de sa voix forte, les quatre «oui» sont tombés c'est la mort.

Très pâle, M* Garçon demande alors la parole.

Un incident

Il vient d'être appelé au téléphone. Une dame qui donne son nom, son numéro de téléphone, annonce que, revenant de Meaux, elle a vu dans une auto grenat, que conduisait un homme, une femme appuyée à la portière et qui semblait assoupie. C'est donc que Marie-Louise Beulagnet était déjà morte au moment où elle fut étendue au pied de la meule. Devanl, ce terrible verdict, conclut Ni* Garçon, je crois de mon devoir de demander un sursis au prononcé de l'arrêt.

La cour se retire. La surexcitation de la foule est à son comble. C'est vraiment un nouveau coup de théâtre. Mais un si minime incident peut-il changer quelque chose au fond de l'affaire ? Il n'aura d'ailleurs pas d'écho.

Au retour de la cour M* Bloch demande simplement au nom de la partie civüle 100.000 francs de dommages-intérêts. ,11 en obtient 50.000. MI GAnçox. Peu inaporte, Guyot est en faillite.

Et tandis que le président débite d'une voix monotone les articles se terminant par les mots terribles « sur une place publique de Melun où M aura la tête tranchée le misérable condamné sanglote éperdument en répétant

C'est dans l'auto que je l'ai tuée, c'est dans l'auto.

Quant à la mère de Louise Beulagnet, pour la première fois, elle rit, d'un rire saccadé, effrayant. Voyez-vous, dit quelqu'un du pays, c'est son abominable réputation plus que le cri'me luil-mème qui l'a perdu. Il expie.

En tout cas, je ne conseiUle pas aux amaleurs de crimes passionnels le territoire de Seine-et-Marne. Andrée Yiullis.

LE TÉMOIGNAGE DE LA DERNIÈRE HEURE

Nous avons pu rencontrer la personne qui téléphona à l'avocat de Guyot, provoquant l'incident signalé plus ltaut.

Il s'agit de Mme Van den Broed, qui tient i Paris, 30 bis, rue Bergère, la maison de couture « Marcelle et Marcelle ».

Au moment où elle regagnait Suoù elle habite, Mme Van den Broed a bien voulu nous déclarer que, le soi!r du crime, elle avait, en effet, passant elle-même aux envicons d'Esbly, croisé une automobile grenat, à la portière de laquelle se trouvait une femme paraissant, asS'agissait-il de « Malou H? Qui le saura jamais

DEUX AUTOBUS SE HEURTENT AUX GUICHETS DU LOUVRE Une collision produit, il Il li. 30, aux guichets de Rohan, entre autobus des lignes AM et Y. Huit voyageurs ont été légèrement blessés et ont regagné leur domicile après pansement. Ce 3ont MM. Mariue Roux, quarante-cinq ins, 3."i, rue de la Grange-au-Belles Auguslo Fngger, soixante-deux ;>ns, 6, ruo de la Poterie; Maxime Grandperrin, trente-sept ans, directeur de cinéma, 9, rue lloudon Mon Roy, 39, rue de Bour- ?ogne; Roussel, rue Marcadet; Mme -ouhise, 83. rue d'Amsterdam; M. Albert j Uucreux, 22. avenuei Félix-Fpure, et Mnw Marie Gluck, 2, rue Henri-Booluillon.

étendue blême et qui semblait immense dans la nuit. Elle longeait les grilles du château, s'arrêtait, exténuée sans doute, dans un angle de murailles. Là, elle gémissait, pleurait, puis elle repartait encore.

Il songea à s'approcher d'elle, à lui parier, à lui dire sa pitié pour un désespoir dont Il soupçonnait toute la grandeur sans comprendre encore sa cause profonde. Mats il redouta la dureté des mots même les plus doux. Respecter et plaindre une douleur, n'est-ce pas, bien souvent, se taire ?

Il se tut donc. Derrière eile, il marcha dans les rues obscures. Elle paraissait chercher l'ombre. Elle ne pleurait plus, mais elle avait cette marche ardente, régulière et rectiligne qu'ont les folles. Elle atteignit un chemin où des ornières se dessinaient sous la neige. Elle s'y engagea, trébucha, tomba à genoux, se redressa, alla. Puis elle s'Immobilisa contre une ligne d'arbres. Des flocons voletaient autour d'elle, plus rares et plus lourds.

Paul Raven, caché contre un tronc d'arbre, l'épia.

Elle courbait la tête vers le sol, et, sans un geste, paraissait comme prostrée. Un vent froid, aigre, tordait le bas de sa jupe et faisait trembler le mouchoir dans la main droite. La neige cessa soudain.

Raven comprit alors que la femme regardait à ses pieds une nappe d'eau grise, métallique, sans reflet, sans clapotis, qui se perdait, par nuances Insensibles, dans la brume et dans la nuit. Il perçut encore le gémissement qui, pendant longtemps, s'était éteint. Il fut certain que l'inconnue parlait, mais il ne put entendre aucun des mots qu'elle disait.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU CHATEAU DE RAMBOUILLEi Près de Versailles, il a visité l'école d'apprentissage de taillerie de diamants

NI. Gaston Doumergue est depuis hier en vacances. Il est parti dans l'après-midi on auto pour Rambouillet, où il a coutume, chaque année, d'aller passer les mois d'été.

f/iMë, décidément, s'annonce mal. Il était hier tout enveloppé de brume et tout motiillé de pluie. Il pleuvait quand le Président a eluitté l'Elysée; il lieuvait quand il est arrivé à Rambouillet. Mais, en route, M. Doumergue s'est arrête. Il s'est arrc?té aux portes de Versailles pour visiter l'école d'apprentissage de taillerie de diamants des frères Assoher. Une taillerie de diamants 1 N'allez point Imaginer un bâtiment froid et sévère. C'est plutôt une manière de palais dont les lignes légères, élégantes, d'une ordonnance parfaite, mettent une grâce nouvelle dans ce cadre de verdure qui lui fait une ceinture d'allégresse. Ce palais, c'est bien l'écrin qui convient à tant de magnificences, à tous ces cristaux d'une incomparable splendeur que tout il l'hcure le chef do l'Etat va admirer.

Au seuil de l'établissement, le Président de la République, qui était accompagné de M. Sauger, chef de son secrétariat particulier, et du colonel Denin, attaché à la présidence, a été reçu au seuil de l'établissement par les directeurs, MM. Joseph, Louis et Elie Asscher, et leurs principaux collaborateurs, auxquels s'étaiont joints MM. Assener, d'Amsterdam. Dans l'assistance, MM. Loyguos, Godart, ancien ministre; Chaumet, sénateur; Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise; Le Coz, maire do Versailes, et M. de Fouquières, directeur du protocole.

Puis la visite a commencé. C'est dabord la démonstration du clivage et de la taille du Cullinan, diamant de la couronne d'Angleterre, puis la visite des ateliers de olivage, de sciage, de la salle des apprentis, des ateliers de débrutage et de polissage.

Là M. Doumergue s'est longuement araété. Des pupilles de la nation y travaillent, dont les frères Asscher ont euxmêmes dirigé l'instruction, réalisant ainsi le programme qu'ils s'étaient tracé pour compléter l'action généreuse qu'ils avaient entreprise pendant la guerre en faveur de nos mutilés et de nos blessé?. Car l'œuvre à laquelle se sont attachés MM. Joseph, Louis et Elle Asscher a un double caractère elle est industrielle et construite selon les données les plus modernes elle est sociale, puisqu elio unit intimement ceux qui dirigent et ceux qui exécutent.

Et c'est pour cela surtout, pour cet exemple social donné par eux, et qu'il voudrait voir généraliste, que le Président de la République a félioité chaleureusement les frères Asscher.

Une broche de 75.000 fr. a été perdue avenue Victor-Emmanuel-III

.et ramassée par deux midinettes Mme Albert, 49 bis, avenue VictorEmmanucl-III, signalait, hier matin, au commissariat du faubourg du Roule, qu'elle venait de perdre, non loin de son domicile, une broche en platine portant un brillant carré entouré de petits brillants et valant soixante-quinze mille francs.

L'enquête menée par l'inspecteur Gallois a établi que le bijou avait été ramassé, presque aussitôt après sa perte, par deux midinettes dont on put avoir le signalement. Il est probable que les jeunes tilles ne se sont pas rendu compte de la valeur de l'objet trouvé et qu'elles le rapporteront à sa propriétaire.

Deux cambrioleurs en auto arrêtés à Aubervilliers

après une chasse mouvementée De service l'autre nuit dans le quartier de la Briche, à Saint-Denis, les agents Blanc et Perrault remarquaient un camion automobile stationnant rue Ney, tous feux éteints. Cependant, le moteur n'avait poiqt été arrêté. Comme ils s'approchaient pour identifier !-e véhicule, ils virent sortir de l'usine La Magnolia », située au n° 6 de cette rue, trois Individus portant des paquets plus lourds que volumineux. Apercevant les agents, ces personnages fort suspects, laissèrent tomber leurs paquets et prirent la fuite. Certains d'avoir affaire à des cambrioleurs, les agents voulurent interroger le chauffeur du camion, mais celui-ci mit sa voiture en marche.

L'agent Blanc tira alors deux coups de revolver, visant le chauffcur, mais les balles se perdirent dans la superstructure' du camion et celui-ci disparut à toute allure dans la direction de Saint-Denis. Alertés par téléphone, les commissariats voisins en direction de Paris organisèrent une surveillance. Un quart d'heure plus tard, comme le camion arrivait rue Heurtault, à Aubervilliers, il se heurtait à un barrage d'agents. Le chauffeur chercha alors à gagner la rue du Landy, mais, dans sa précipitation, il alla se jeter contre un bec de gaz. Un des individus qui se trouvaient sur le véhicule profita de cet arrêt pour descendre. Il fut aussitôt appréhendé, cependant que le chauffeur se rendait enfin sous la menace 'des revolvers. Les deux malfaiteurs déclarèrent alors se nommer l'un, Georges Sayet, vingtsix ans. sans domicile fixe l'autre, Antoine Jabrol, trente-neuf ans, demeurant 8, passage de la Brie, à Paris. C'est ce dernier qui conduisait le camion. Ces individus firent connaître sous des sobriquets fantaisistes, les noms de leurs complices.

Les cambrioleurs emportaient dans leur camion quatre-vingt-quinze caisses de 25 kilogrammes chacune de métal antifrictiou, valant en tout environ 100.000 francs.

La totalité de cette marchandise a été récupérée par l'usine et on reolMrahe le propriétaire du camion pour savoir si on le lui a volé, ou s'il eut, lui-même, un complice des cambrioleurs.

Le mouchoir échappa aux doigts qui le tenaient et, saisi par le vent, fut emporté comme une aile blanche. La femme avança vers l'eau et fou!a des herbes qui se haussaient au bord de la rive. Elle se pencha. se pencha. balbutla Mourir x, puis elle sembla fléchir sur ses genoux, et Raven s'élança vers elle.

II

L'inconnue

Il la saisit aux bras. Elle eut un râle de peur, se tourna vers lui, et questionna, hagarde, haletante Qui êtes-vous ? Que voulez-vous Laissez-moi.

Elle faisait, pour se dégager de l'étreinte pitoyable et chaste qu'il nouait sur elle, un pauvre effort d'être trop faible.

Je veux que vous me laissiez. L'ombre voilait son visage, mais Il devinait des yeux agrandis d'angoisse. Il répondit doucement

C'est un ami qui est là. Un ami qui vous laissera quand vous serez plus calme, plus.

Elle l'Interrompit, d'un ton lointain Je reconnais votre voix. Oui, c'est vous qui avez plaidé pour.

Pour Jean Gilbert.

Comment êtes-vous Ici ?

Je vous ai suivie depuis le palais de justice, et quand je vous ai vue nous Incliner vers l'eau, j'ai eu très peur. Vous cherchiez lit mort.

Maintenant, elle ne luttait plus contre lui. Elle s'abandonnait et répondit, très bas

C'est vrai. Ce serait si bon de mourir quand on est désespéré. Mais. Sa voix s'éleva soudain, se fit âpre, rude, violente

M. HERRIOT A REMIS HIER LA PLAQUE DE GRAND OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR A M.EDWARD TUCK

M. Tuck est le fénereux Américain qui, en cédant le domaine de Boit-Préau, permet la «construction intégrale de Malmaùon Pour avoir été l'un des pieux artisans du souvenir français dans le domaine de l'esthétique, pour son Inlassable générosité, pour sa modestie dans la très fidèle amitié que peut porter un Américain il notre pays, :'IL Edward Tuck recevait hier, des mains de M. Herriot, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, la plaque de grand officier de la Légion d'honneur.

Cérémonie brève, discrète, mais combien émouvante Et ce n'était pas seulemcnt que l'on fût quelque peu troublé par la gloire d'un aussi mémorable voisinage. Dans le grand salon de leur château de Vert Mont, où tout est évocation du passé, Mme et -NI. Tuck reçurent, avec la grâce infinie des siècles défunts, leurs invités beurs amis et se refusaient doucement il. accueillir les hommages qu'on leur présentait. Il fallut que le silence se fit, puis que M. Herriot, d'une voix grave, prit la parole.

On sait l'athénienne éloquence de notre grand maître de l'Université. Mais M. Herriot ne sut pas que trouver les mots de l'esprit le plus subtil et, pour rappeler les hauts mérites de M. Tuck qui le rendaient digne « d'une distinction dont nous sommes avares il laissa librement parler son cœur. Ses dons au Petit Palai«, et surtout sa cession à Mftlmaieon de son vaste domaine de BoisPréau, où l'impératrice Joséphine promena, voici plus d'un siècle, sa douce mélancolie, le ministre de l'Instruction publique les évoqua en ajoutant « On cut dire, monsieur, que vous n'aurez jamais négligé d'enrichir nos collectisons ».

Puis M. Herriot s'avança.

Cette distinction, dit-il, ne vous revenait-elle pas de droit puisque c'est près d'ici que Bonaparte a proprement créé l'ordre de la Légion d'honneur On sourit, mais des larmes avaient envahi bien des yeux, et lorsque, avec deux épingles obligeamment offertes par un membre de 1 assislance, M. Herriot eut accroché sur la jaquette de M. Tuck le ruban et la plaque, un nouveau silence se fit, et l'on n'entendit soudain que ces mots combien touchants du nouveau grand officier, désignant ses deux attributs.

Est-ce que ce sont les mêmes Tout ensemble, répondit M. Herriot en lui pressant les mains.

Alors M. Tuck remercia. Il n'eut que des paroles simples, et son émotion était si grande qu'on ne l'entendait pas distinctement.

Ce que nous avons fait, Mme TucK et moi, dit-il, nous l'avons fait pour la France, nous l'avons fait par affection pour elle; et la joie d'avoir pu lui être utile sera toujours notre meilleure récompense.

Un lunch fut ensuite servi, puis l'on gagna le domaine de Bois-Préau, dont !os dix-neuf hectares, maintenant secs dcs ondées matinales, luisaient au plus pur soleil d'été. C'est là que M. Herriot, qui était accompagné de MM. Paul Léon, directeur des Beaux-Arts, et Bourguignon. conservateur de Malmaison, se sépara de M. Tuck, non sans l'avoir encore remercié de sa générosité, qui va permettre au domaine de Malmaison d'être enfin reconstitué dans son intégrité. Auparavant, avait eu lieu une visite officielle du musée, dont M. Herriot con- templa longuement et admira les nouvelles merveilles.

Un luxueux appartement cambriolé avenue de Malakoff

La concierge d'un Immeuble, 83, avenue de Malakoff, s'apercevait, hier matin, que la porte d'un appartement occupé, au troisième étage, par Mme de Campo-Gennès, en ce moment en villégiature, était ouverte.

A l'intérieur, régnait le plus grand désordre. Ne poussant pas plus loin ses investigations, la concierge prévint t M. Cassius, commissaire du quartier. Le magistrat constata que la porte d'entrée était fracturée. Toutes les pièces avaient été minutieusement visitées. Les tiroirs et les portes des meubles étaient forcés le linge et les objets d'art gisaient pCle-mOle sur le parquet. On retrouva, au pied d'un meuble, un collier de perles d'une valeur de francs.

Par le nombre des écrins vidés de leur contenu, on présume que le montant du vol doit être fort important.

L'inspecteur Piquet, du premier district. a été chargé de l'affaire.

MORT DU PRÉSIDENT SARRUT

M. Louis Sarrut, premier président honoraire de la cour de cassation, grandcrolx dn la Légion d'honneur, est mort hier Paris, en son domicile, 33, rue du Aanelagh.

Fils du pasteur Joseph Sarrut et né à V a 11 e r a ngue (Gard), en il avait fait ses études à Nimes et à Paris. Avocat à lu cour d'appel de. Montpellier, il enti'a ensuite dons la magistrature, fut. nomne substitut dU procureur général près la cour d'appel de Paris en 1883, puis avocat général on 1887. Nommé avocat général près la cour

de cassation en 1891, il ifevennit procureur général près la même cour en 1911 et premier président en 1917.

On lui doit do nombreuses études juridiques, parmi lesquelles l'Œuvre législative de la [[le République dans le domaine des questions sociales (1890), et la Législation ouvrière de la IIP République (189i).

Mais c'était une lâcheté, un crime. Vous entendez bien, monsieur, c'était un crime que j'aurais commis. Je n'ai pas le droit de mourir, moi. Du moins pas encore. Et si vous ne m'aviez pas secourue, si j'étais tombée dans cette eau, j'aurais lutté jusqu'à la fin de mes forces pour échapper it la mort que je désirnis, que je désire encore, lutté pour ne pas commettre le crime que serait mon suicide.

Il cessa de la retenir. Elle resta droite devant lui et ajouta, comme en délire

Que serait-il devenu, si j'étais morte là ? Sa mort aurait suivi la mienne. Et, moi, j'osais commencer le geste de. En vérité, monsieur, je ne savais plus ce que je faisais. Après la condamnation, je suis allée près de la prison, et puis j'ai marché au hasard. Par quels chemins ai-je passé ? Je ne sais pas. Vous m'avez suivie. A aucun moment je n'ai deviné votre présence. Je ne songeais il rien qu'à lui. Il avait pitié jusqu'à l'angoisse de cette voix que le malheur faisait sombre et qui devait, cependant, aux instants de repos, avoir des clartés de cristal. Il dit

Espérez.

Espérez vous ? questionna t-elle farouchement.

Je ne reculerai devant aucune peine.

Je le sais bien. Mais ce n'est pas une réponse cela. Espérez-vous le sauver ?. Vous vous taisez. Mon Dieu il est donc perdu, perdu absolument il.

Elle se tut brusquement. Il demanda !tien, répliqua-t-elle. Rien.

Pendant un long moment ils cessè-

PAS DE PRIX DE ROME DE PEINTURE

Le premier second gread prix est attribné à M. Paul Bué, élève de Lucien Simoa, et un deuxième second grand prix à Mlle Madeleine Leroux, élève de Ferdinand Humbert La série noire continue pour les logistes aspirants au prix de Home de peinture.

Comme l'an dernier, le jury a estimé que, cette année, le grand prix ne serait encore pu» décerné. Il a attribué le premier second grand prix à M. Paul Bazé, déjà titulaire des prix Sturler et Duffer, du prix du torse et trois fois médaillé.

Nous avons eu la bonne fortune d'apprendre son succès au lauréat. M. Paul Hazé travaillait dans son atelier, 33, rue Croulebarbe; quand il connut la décision du jury, il laissa tomber ses pinceaux.

Le premier second grand prix » est un mince jeune homme, portant les cheveux flottants sur les épaules, comme on n'en voit plus guère que dans la Vie de bohème, à l'Opéra-Comique.

Il nous a remercié avec une pointe d'accent bordelais.

Vous êtes du Midi ?

Parisien de Paris. J'y suis né en J901; mais j'al été élève de l'école des Beaux-Arts à Bordeaux. Depuis quatre ans, je suis, à Paris, l'élève de M. Lucien Simon.

Vous aviez cnvoyé une « Mélancolie » ?

Oui. Voici mon modèle.

Le modèle de M. Paul Bazé a aussi les cheveux longs, mais le succès de son peintre lui enlève tout air mélancolique.

Vos projets ?

Je vais voyager en Hollande et en Espagne avec la bourse qu'on m'a donnée à Bordeaux.

Le deuxième second grand prix a été décerné à Mlle Madeleine Leroux, élève de M. Ferdinand Humberl.

Mlle Leroux, Parisienne, elle aussi, a vingt-cinq ans. Elle exposait un « StiJlite ». Petite, brune et fort gaie, elle assure n'avoir d'autre projet actuellement que de se reposer. et de vendre ses tableaux.

Mais ses travaux lui avaient valu a l'école les prix Chenavard, Sturler et

d'Attainville, deux médailles et huit mentions.

M. Paul Brct, nui obtient une première mention pour sa « Baigneuse », est l'auteur de la décoration de la Maison (tfs Etudiants.

Le greffier de la justice de paix de Milly disparaît mystérieusement

Le prefflcr du tribunal de simple police de iMilly, dans l'arrondissement d'Etampes, M. Noël Gatepain, âgé de trenteneuf ans; marié et père do deux fillettes, était très connu et très estimé dans la localité où il habitait rue Karnault depuis une vingtaine d'années et où il s'occupait également d'assurances. Il allait très régulièrement à Paris et y était parti, mardi matin, en compagnie de plusieurs habitants.

Pendant tout le trajet, Il fut comme toujours cordial et gai et en descendant du train, il leur donna rendez-vous à à heures du soir pour le retour.

Il s'en fut alors, la chose a été contrôlée, faire toutes ses courses et plusieurs versements.

Mais le soir, M. Galcpnin manqua au rendez-vous et ne rentra pas à Milly. Sa femme pensa que, comme cela lui arrivait assez fréquemment, il avait couché chez son trère, mais ne le voyant pas revenir le lendemain, elle s'informa et il lui fut répondu que son mari n'avait pas puni chez son bonu-frère.

Le parquet. fie Corbeil fut alors avisé rt il vieil), d'elle informé que l'on aurait trouvé sur le bureau du disparu un'; 1(,tire il. l'adresse de M. Bocquillat, jugo de paix, dans laquelle le groffler dit que très ennuyé des retards apportés dans son travail ut voulant éviter des reproches et le déshonneur il avait décidé de mettre fin à1 ses jours.

UNE COMMUNE DE LA SOMME CITÉE A L'ORDRE DE L'ARMÉE M. Painlevé vient de citer à l'ordre de l'armée la commune de Cardonnois (Somme), dans les termes suivant? es Evacuée au mois le mars lois -par la m totalité de ses habitants qui uni montré itnnu relie oeeanion In plus im'branla• Ole fol dans le succès dc nos est j» l'esté", pendant, cinq mois entre les iujnus. A ëtii totalement dclruile.

rent de parler. Le vent passait sur eux en souffle continue. Une branchu morte tomba. Un paquet de neige s'abattit sur la neige.

La femme inconnue approcha son jeune et beau visage de Paul Raven et, dans un souffle, d'une voix de conlidence apeurée, interrogea

Et maintenant que va-t-U se passer ?

Je ne vous comprends pas bien. Je vous demander, poursuivit-elle avec une impatience soudaine, quels sont les actes judiciaires qui vont suivre la condamnation. Je veux tout savoir. Le président a dit, je crois, que Jean Gilbert avait trois jours pour se pourvoir en cassation. Cela signifie? Cela signifie que Jean Gilbert peut demander, pendant trois jours, mais ponr vice de procédure seulement. l'annulation de la sentence prononcée. S'il réussissait, il comparaîtrait devant une nouvelle cour d'assises et il pourrait sortir acquitté des débats qui reprendraient.

La femme écarta nne mèche de cheveux qui tombait sur son front. Dans combien de temps, monsieur, saurez-vous s'il a réussi ?

Dans trente ou trente-cinq jonrs. Elle serra ses mains sur sa poitrine, près de sa gorge, et elle eut ainsi une pose charmante de prière Inquiète. Elle reprit, de sa même voix de confession angoissée

Et s'il échoue ?

S'il échoue, répondit Paul Raven gravement, son échec sera un bien grand malheur.

Il ne pourra plus rien essayer pour défendre sa vie ?

Le recours en grâce. c'est-idire l'espoir suprême.

Propos de bonne humeur l'académie' SILENCIEUSE

Il y avait une fois, au pays des Antipodes, une célèbre académie. On sait que, dans ce pays, qui est à l'opposé du nôtre, de l'autre côté de la terre, tout se passe naturellement, au contraire de chez nous. Les gens n'y marchent pas sur la tête, mais c'est tout juste. Les membres de cette illustre assemblée se distinguaient, eux aussi, par des mœurs spéciales. C'est ainsi qu'ils avaient horreur des discours. On se demande, dès lors, avec stupeur, à quoi ils pouvaient bien passer leur temps.

Peu importe. Ils ne prononçaient que les paroles essentiel.les pour dire bonjour, bonsoir, ou pour se demander avec anxiété si les gens fumaient la pipe dans la lune. Mais, s'il y avait à traiter une question de littérature ou de haute philosophie, ils ne s'exprimaient plus que par gestes. C'est ainsi que, lorsqu'il s'agissait d'énoncer une opinion sur la plupart des romans ultra-modernes que l'Europe leur envoyait par ballots, ils haussaient les épaules unanimement, ce qui est, aux Anti-

podes, le signe de la plus haute appro.bation.

Tout ce qu'il y avait de notoire dans le pays faisait partie de cette assemblée, à une seule exception près. Le lecteur a déjà deviné qu'il s'agissait du fameux docteur Taratata, dont les travaux concernant les anciennes civilisations du pôle Nord et du pôle Sud avaient apporté sur l'histoire de ces deux parties du monde des précisions déconcertantes. Par la suite, il avait changé son fusil de pôle, comme on dit, et l'on escomptait les plus brillants résultats de ses travaux en cours sur le pôle Ouest et sur l'Est. Mais, absorbé par ses études, il n'avait pas encore songé à briguer les honneurs officiels. Et voici qu'aux approches de la vieillesse, qui vient pour chacun de nous, tôt ou tard, il avait songé à s'assurer de confortables derniers jours. Les membres de l'Académie touchaient, en effet, un traitement annuel de quatre-vingt-quatorze mille cauris, environ six cent douze francs vingt-cinq centimes de notre monnaie. Le président fut consterné en recevant la lettre de candidature. Comment refuser l'homme le plus éminent de son temps et peut-être des temps futurs? Les règlements, d'autre part, étaient formels. Les règlements sont toujours formels, ce qui est commode, car, si l'on en parle, on n'a

NOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ranimée par l'Amicale des ofuciers du canton d'Arg-enteuil et par l'Union nationale des romoaitants d'Argentoull et de Sannols. Réception des cadets de l'académie royale de Woolwlcù, 16 Il., hôlel de ville (prés du château).

inauguration du monument de Beetnovcn, 16 h., bols de Vincennes.

Jugement des prix de Rome d'architecture, 14 Il., Ecole des beaux-arts.

Exposition Institut professionnel féminin, M à IL, 61 bis, rue du Rocher. Distribution de récompense» Atelier-école de la rue de la Grange-aux-BelIes, 36. tf Il, 30, mairie du arrondissement. Concerts public» 21 h., places de BercyReuilly et Duplelx, parcs des Butteschaomont et jiontsouris.

Concert, 21 h., Tuileries.

Sports: Courses, au TreuuMay, à h. Cyclisme, au vélodrome municipal, 6 M h. 30 réunion interclubs.

T. S. F. Emissions et radio-concerts du Petit Parisien et <1oa principales stations de France et de l'étranger. (Voir ait Courrier des amateurs

Le conseil des minisires a renouvelé pour six mois la mission de M. Alexantire Varenne comme gouverneur général de l'Indochine.

La ville de Verdun vient d'être décorée de l'ordre militaire de Lettonie qui lui sera remis sous peu par le ministre de Lettonie ù Paris.

o-

Rien ne le froisse et ne se salit plus vite que le linge masculin pendant les chialeurs l'homme qui veut être correct doit presque chaque jouir revêtir chemise et col propres. Or cette petite fantaisie revient terriblement cher. Pour parer à cet inconvénient, il faut porter du linge légèrement apprêté, Un demi-empesflRe des manchettes, coûte peu et permet le réaliser une appréciable économie tout én procurant confort et élégance. Va i'ARArrnE. par Geotujks Maldague Ga et ses amies

Mania. Pann, Beb<i\i

Mœurs de l'océan, Indien

Actuellement, soldes de fin de saison chez Marny. Bas d'usage tout en soie, 25 fr. bas de soie fins, mailles 40 et 44, un lot à 25 francs et un lot à 35 francs, nuances assorties; chaueeettes fantaisie, diminuées, avec couture, fil et coton, 8 fr. Chaussettes fil véritable derby, 15 francs. Jolis bas de fil Ilns, séries démarquées. Quantités limitées. lfarny, 33, r. Tronchet. NECROLOGIE

M. Alfred est déetîdc t Paris Ie juillet 11)47. Les familles Richardière, Baudiird et Deligny informent ses parents et amis que l'inhumation a eu lieu au cimetière Montmartre. Suivant la volonté du défunt, il n'a été envoyé aucune invitation.

L'espoir suprême, murmura-t-elle. Et, dites-moi, monsieur, la grâce est accordée ou refusée longtemps après le rejet du pourcoi ?

Cinq ou six jours il peine.

En sorte que, dans six semaines au plus, tout sera achevé.

Elle mit ses mains sur ses yeux et balbutta

Nous sommes an 12 décembreCe serait donc vers le 26 janvier que. Elle écarta ses mains, cria

Cela ne sera pas. Il ne mourra pns. Il ne doit pas mourir. Il n'est pas un assassin. Je vous jure qu'il n'est pas un assassin, que les jurs se sont trompés, que.

Raven sentit, sur ses poignets, peser les doigts de la femme.

Il ne doit pas mourir. Je ne veux pas qu'il meure.

Elle mêlait une plainte tl son cri. Puis des larmes silencieuses prolongèrent les mots. Quand elle parla encore, elle dit, comme si elle mendiait

Il faut que je vous prie, que je vous supplie. Par pitié, monsieur, ne refusez pas. Vous êtes bon. Je vous al entendu plaider pour lui et j'ai compris que vous étiez charitable. Ayez pitié de lui. Je voudrais.

Les mains de l'inconnue se convulsèrent sur les mains de Paul Raven. Je voudrais pouvoir approcher de Jean Gilbert, lui'parler. Aidez-moi. Je suis comme perdue. A qui pourrais-je demander que la prison me soit ouverte ? Il faut absolument que je voie Jean. Vous ne pouvez savoir comme je suis malheureuse. Aidez-moi.

Oui, répondit-il seulement.

Oui ? Vous avea dit oui ? Ah ? que vous êtes bon 1

pas à chercher un autre adjectif. Le nom. bre des membres de l'Académie était fixé rigoureusement à quarante, et elle était, en ce moment, au complet.

Comment faire? Il s'agissait d'expliquer 'la situation, et l'impossibilité, à l'éminent candidat, sans le froisser. Après avoir réfléchi pendant quinze jours et quinze nuits, le président eut une idée.

On convoqua le docteur pour la séance du jeudi suivant. Il vint, modestement vêtu d'un habit noir, avec, à la bouton-

nière, un œui dur, comble û élégance aux Antipodes. On l'introduisit dans la salle des séances. Au milieu de la salle, était une grande table couverte de fleurs. On se rappelle ce qui a été dit au sujet de l'économie de paroles. Pour des gens silencieux, le langage des fleurs offre toutes les ressources. A côté des fleurs, était une coupe de cristal pleine d'eau jusqu'au bord, si pleine qu'une seule goutte l'eût fait déborder.

Le président, après l'avoir salué, conduisit le nouveau venu jusqu'à la table, et là, d'un geste navré, lui montra la coupe pleine. Symbole admirable et délicat. L'Académie était au complet.

Mais le docteur Taratata réfléchit quelques secondes, comme un miroir devant lequel passe une apparition vite disparue. Puis, prenant un pétale tombé d'une rose à moitié effeuillée, il le déposa sur l'eau, et si délicatement que pas une goutte ne déborda.

Tous les académiciens, émerveillés, 1 applaudirent silencieusement. Et le docteur fut admis en surnombre, à l'unanimité. Ce qu'on admira le plus, ce fut que, pour convaincre la docte assemblée, il se fût représenté par la rose, qui est, comme chacun sait, au pays des Antipodes, l'emblème de la modestie.

Gabriel DE LAUTREC.

UN DON AU MUSÉE

DE LA LÉGION D'HONNEUR Le musée de la Légion d'Honneur vient de s'enrichir d'une série de documents très précieux sur la journée du 12 mars 1814 à Bordeaux.

Pour commémorer cette journée qui déclencha le premier mouvement royaliste et fut remplie par l'arrivée, à Bordeux. du duc d'Angoulfriie, Louis XVIII créa la décoration du Brassard de Bordeaux.

C'est un exemplaire de ce brassard, très rare en son genre, avec pièces, brevets authentiques et surtout la première cocarde blanche oflicielleni''nt arborée par le comle de Lynch, maire de Bordeaux en 1814, que vient d'offrir généreusement au musée le baron de Queyrianx, descendant de F*a«çofs dg Queyriaux, lequel, avec son am; Loufs de La Roche.jaquelin, fut l'animateur. de la journée du 12 mars 1814.

Le prix littéraire des Alpes françaises Le prix littéraire fies Alpes françaises, d'une valeur de 2.000 francs, fondé par le Petit Dauphinois, a été décerné pour l'année 1927 à M. Albéric Cahuct, pour son livre les Amants du lac. Des mentions spéciales ont été accordées a Mlle Sclaffert. auteur du Haut Ttauphlné rtu moyen Age, et à M. Louis Cortès, auteur de l'Oisons. Le prix avait été attribué l'année dernière à M. Albert Marchant pour son roman le Bachelier sans vergogne.

UN OCTOGÉNAIRE DISPARAIT

Un vieillard âffé de quatre-vingt-un ans, NI. Jean 11'iltig, domicilié 3. rue de la Cavalerie, dans le XV' arrondissement,. a disparu de giin doniiciio depuis le 20 juillet. Bo taille moyenne, il était vélu d'un pardessus sombre, coiffé d'une casquollc grise, et portait des chaussures sans lacets.

DIRECTION ET ADMINISTRATION

16-18-20-22. ru» d'Enghieo, P.rU-101

Uns» sPROVENCE 15-21. 15-22. 15-23. li-24. Il.71 WkimmntlNTER-PROi'ENCE 46. il.

ABONNEMENTS 3 am 6 m* 1 r

Psns. Seine et Seine-et-01»- Il » 42 » tD • France et colonies 22 » 43 n 82 » Étranger (tarif A )_ 35 • » Ides > Chenu* soital S38.99

Il ne put se défendre contre un geste de merci véhément. Elle se baissait vers les mains de Raven et les embrassait.

Non. non. dit-il ému, troublé.

Vous êtes bon. Je verrai Jean 1 Je m'y efforcerai.

Je le verrai demain ?

Demain, répondit-il, je demanderai pour vous, au procureur de la Républlque de Versailles, un permis de communiquer. Je le connais assez étroitement, et, sang doute, ne repoussera-t-il pas mon désir. Mais je dois prévoir certaines questions qu'il me posera.nécessairement. Je ne les aurais pas exprimées devant vous si je n'y étais obligé par ma volonté mêmes de vous seconder. Le procureur devra inscrire un nom sur le permis de visite. Comment vous appelez-vous ?

Elle fit un geste de recul un geste presque violent et elle répliqua sourdement

Je ne peux pas dire mon nom.

Cependant.

Il vit qu'elle tordait ses mains.

Je ne peux pus, répéta-t-elle. Je voudrais me confier vous. Mais Il est des choses que je dois cacher.

Elle parut avoir peur de ses paroles. murmura

Qu'ai-je dit ?

Et elle se tut soudain. Il ajouta doucement

Le procureur de la République voudra connaître aussi quel lien vou» unit à Jean Gilbert et quel Intérêt explique votre visite. Que lui dirai-je ? Jean Gilbert est-il votre parent ? Votre fiancé ?

(4 suivre.). Suzanne Mila.


LES SUPRÊMES VOLONTÉ S DU ROI FERDINAND

Dans une lettre-testament adressée à M. Jean Bratiano, prés!*dent du Conseil de Roumanie, le souverain défunt a écrit « Il faut que mon fils Carol respecte, à tous égards, la situation légale créée par sa renonciation au trône »

« Je ne puis pas regarder l'aveair sans penser avec tout mon amour à rüpn cher frls Carol. » Bucarest, î& juillet (dép. Havas) Le roi Ferdinand a laissé pour testament, au président du Conseil, la lettre suivante

L'amour que j'ai pour ma patrie ne me permet pas de considérer que mes devoirs cessent avec cette vie et je dois penser à l'avenir. Dieu a voulu que la couronne passe sur la tête de mon petitfils, encore un enfant. Je demande il tous les bons citoyens de l'aider pour la tranquillité et la paix du pay. La charge cn revient d'abord au prince Nicolas et ses collègues les régents.

Je ne peux pas regarder l'avenir sans penser avec tout mon amour de père ii ilion cher fils Carol. Je lui souhaite une vie honnête et hetreeusc dans la nou-Ivelte voie où il s'est engagé contre tous nos eforts. Je re doute pas que, ainsi que tout 6on Roumain aimant sa palrie, il tâche de faciliter les progrès de la Raumanie pondant le règne de son fils et de ses successeurs. En ce qui me concerne, et seulement pour ne pas troubler la tranquittité de la Roumanie, je me prive d'une satisfaction paternelle et n'obéis qu'à mon deeoir lorsqne je lui et demandé de ne rentrer dans sort pays que lorsque les autorités le lui permettront, conformément à l'engagement qu'il a pris.

il /aut que mon fils Carol respecte à tous égurds eette Situation légale créée par sa renonciation au trône, ainsi que le lui dictent d'une façon impérieuse ses devoirs de Roumain, de fils et de père, et qu'il reste fidèle à l'engagement qu'il a conclu de sa propre volonté et sans aucune contrainte.

LE PRINCE CAROL

EST TRISTE ET ACCABLÉ

Nous avons fait prendre, à son domicile, à Neuilly-sur-^Seine, des nouvelles du prince Carol. qui a fortement ressenti, comme l'on sait, la mort du roi Ferdinand. Les liens d'affection qui unissaient le père et le fils étaient tels, en effet, que l'on peut dire que la dernière pensée de l'auguste mourant a été pour un fils que la raison d'Etat lui commandait peut-être d'écarter de sa succession, mais que non ne pouvait arracher de son coeur.

Le prince est toujours très triste et accablé. Il ne reçoit personne, hors un journaliste roumain qui semble être au courant de toutes ses pensées.

Nous croyons savoir, par ailleurs, que le prince Carol, dès qu'il apprit la mort de son père, avait télégraphié au gouvernement roumain pour demander s'il pourrait assister aux funérailles du roi Ferdinand. En raison des difficultés politiques qu'aurait pu Setter l'arrivée soudaine du prince à Bucarest, cette autorisation n'avait pu lui être accordée. La dépêche suivante, d'inspiration officieuse, montre quelles sont, à cet égard, les dispositions des milieux officiels roumains

Bucarest, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) En réponse à des informations parues dans la presse; les milieux officiels rouanains font savoir que la situation, en ce qui coaaeerne des prétentions éventuelles du prince Carol au trône de Roumanie, e.st nettement réglée par l'acte constitutionnel du 4 janvier qui a été ratijié par tous tes partis politiques.

Seul le roi Fcrdi.nand aurnit eu le droit de faire rentrer cn Roumanie le prince Carol. Or il ne l'a pas appelé son cticvet. De plus, le testament du feu roi, qui a déjà eté publié, précise nettement que la succession om trône doit revenir au prince Michelyipiti a été reconnu par le Parlement comme successeur au trône. Le prince Carol. ne peut donc plus rentrer en Roumanie.

M. CLINCHANT

REPRÉSENTERA LA FRANCE

AUX FUNÉRAILLES ROYALES

EN QUALITE D'AMBASSADEUR

EXTRAORDINAIRE

C'est M. Clinchant, ministre de France à Bucarest, qui représentera, avec la qualité d'ambassadeur extraordinaire, le Président de la République française aux funérailles du roi Ferdinand, qui sont définitivement fixées à demain.

D'autre part, le gouvernement français déléguera au service funèbre, qui sera célébré demain, à il h. 30, en l'église roumaine de la rue Jean-de-Beauvais, les ministres de l'Intérieur et de la Marine.

M. Aristide Briand, ministre des Affaires étrangères, y sera représenté par M. de Fouquières, directeur du protocole.

M. BENÉS ASSISTERA

AUX FUNÉRAILLES

Bucarest, 22 juillet (dép. Havas.) M. Benès. ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, a fait savoir qu'il viendrait à Bucarest pour assister aux funérailles du roi Ferdinand ¡or.

Un raid aérien Espagne Etats-Unis «.Madrid. 22 juillet (dép. Petit Parisien.) Le pilote Espinos se propose de réa.liter en trois étapes le raid Séville-NewYork-Havanc-.Madrid sur un avion mononoteur avec refroidissement par air. Si le gouvernement l'autorlse, Il entreprendrait son vol vers le 15 septembre. LA COUPE DAVIS DE TENNIS 1a France gagne la finale de la zone européenne Copenhague, 22 juillet (d. Petit Paris.) L.es rencontres du match de tennis France-Danemark pour la coupe Davis ont continué aujourd'hui. Après la victoire remportée hier par Cochet sur Ulrich, les Français ont remporté aujourd'hui deux victoires.

Borotra a battu Axel Petersen, par 6-8, 6-2. 6-1, 6-0.

En double, Borotra et Brugnon ont battu Utrich.et P-etersen par 6-i, 6-0, 6-3. L'équipe de France, après trois matches ,joués, est gagnante du tournoi. Demain se joueront les deux dernières parties.

Londres. Le nouveau sous-marin britannique Oberon a reçu l'ordre de quitter les chantiers de Cbatam lundi pour des essais drtlniiifs.

Berlin. Le conseil d'administration des postes a décidé, hier, un relèvement des taies postales. Le relèvement prévu est d'environ cinquante pour cent.

1 LES PARTIS AUTRICHIENS CHERCHENT A ÉTABLIR LES RESPONSABILITÉS DES TROUBLES DE VIENNE Au lien de l'en prendre exclusivement aui communistes, les partis bourgeois accusent surtout les socialistes, tandis que cenx-ci incriminent la police

Vienne, 22 juillet (dép. P. Parisien.) Les derniers troubles laissent une situation politique extrêmement embarrassante.

Au lieu, en effet, de s'en prendre exclusivement aux communistes qui eurent la principale responsabilité dans les violences et le sang versé, les partis bourgeois tournent leur colère contre les socialistes et ceuxci contre la police.

L'organe chrétien-social Reichspost accuse, dans son éditorial, aujourd'hui! les employés des usines municipales du gaz et de l'électricité d'avoir apporté, dans des camions de la commune, des haches, des barres de fer et des marteaux, avec lesquels furent attaquées les portes de l'Université et forcées celles du Palais de justice. Il affirme à nouveau que des coups de feu furent tirés sur les agents, du balcon de l'hôtel de ville. Il annonce, enfin, que le gouvernement ayant exigé une enquête sur les personnalités des membres de la nouvelle garde communale, sur soixante-dix d'entre eux dont les papiers ont été examinés, quarante sont pourvus d'un casier judiciaire chargé.

Par contre, l'éditorial du journal socialiste Arbeiter Zeitung accus* aujourd'hui le préfet de police Schoeber d'avoir fait tirer sur les manifestants, non seulement avec les projectiles ordinaires de l'infanterie, mais encore avec des cartouches de stand et de chasse, qui agissaient comme les balles dumdum, multipliant inutilement le nombre des morts.

L'instruction contre les communistes LTi'nstruction contre les communistes se poursuit. Le secrétaire du parti qui avait prononcé aux obsèques des victimes un discours préconisant la reprise du mouvement révolutionnaire a été arrêté hier, après un long interrogatoire. Il avait sur lui des papiers compromettants qui ont ûté saisis. De nouvelles perquisitions ont eu lieu au local du parti', dans le logement de la secrétai're de l' « Assistance Rouge » et au domicile d'un des chefs communistes nommé Schoepf.

Le député communiste allemand Piiîk, venu en avi'on vendredi soir et écroué samedi, sera l'objet d'un arrêté d'expulsion.

Les conséquences de l'incendie du palais de justice

L'incendi'e du palais de justice a détruit non seulement le cadastre de plusieurs arrondissements et des pièces de procès dont la perte cause aux parties un préjudice irréparable, mais aussi un dépôt d'archives d'un très haut- intérêt pour l'Histoire. Vingt kilomètres de rayons conservaient, en effet, dans les caves de palais les archives des ministères de l'Intérieur et de la Justice, avec les dossiers de la chancellerie impériale, de la cour suprême et les fonds de la censure et de la police qui représentaient la principale source .nédite de l'histoire d'Autri'che depuis la fin du dix-huitième siècle. Marcel.' Duttan.

La santé du sultan du Maroc qui avait donné des inquiétudes s'est sensiblement améliorée Rabat, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) Des bruits alarmants avant couru ces jours derniers au sujet de la santé du sultan, j'ai interrogé M. le consul Marchand, directeur intérimaire des affaires chérifiennes, qui m'a répondu Le sultan Moulay Youssef fut, il y a deux mois environ, assez gravement atteint. Il alla se soigner à Mefoiès et le voyage de sa capitale à cette ville le fatigua assez pour qu'on dût, é l'arrivée, supprimer les cérémonies officielles et suspendre les réceptions. Il souffrait alors principalement d'œdème et l'on appela en consultation une sommité médicale parisienne, qui prescrivait un repos complet et un régime sévère. Or depuis ce temps, qui est le passé, on peut considérer que l'état du souverain s'est amélioré, puisqu'il a ,pu, sous certaines conditions, reprendre 6°,s occupations. Faut-il être fraii<siwment optimiste ? Pas plus que pessimiste. Il faut se montrer prudent et se dire que le sultan est entouré de toutes les précautions et de tous les soins nécessaires.

L'ABSTENTION DE LA FRANCE AUX JEUX OLYMPIQUES

En Hollande, on prévoit que les choses t'arrangeront

Amsterdam, 22 juillet (dép. Petit Paris.) Le retard apporté dans le vote des crédits devant permettre aux sportifs de France de participer aux Jeux olympiques d'Amsterdam a causé, dans les milieux sportifs de Hollande, une grosse émotion, d'autant plus que d'autres pays, telle l'Allemagne, se préparent à figurer en force.

Les correspondants des journaux néerlandais à Paris ne se montrent toutefois pas trop pessimistes. Ainsi l'Algemeen Handclsblad d'Amsterdam publie dans son édition de ce soir une dépêche de son correspondant de Paris se terminant par l'espoir que les choses s'arrangeront. DEUX AVIATEURS CARBONISÉS PRÈS DE BERLIN

Berlin, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) Ce soir, vers 5 heures, un avion qui procédait à des essais est tombé dans la banlieue nord de Berlin d'une hauteur de 1.500 mètres. Le moteur a fait explosion et les deux aviateurs ont été carbonisés. Les aviateurs allemands Losse et Risticz s'attaquent au record de distance

Dessau, 22 juillet (dép. Batas.) Les aviateurs Losse et Ristlcz ont pris la départ ce matin, à 4 h. 5, pour tenter de battre le record de durée de cin- quante et une heures, détenu actuellement par Chamberlin et Acosta.

L'appareil, celui-là même avec lequel ils Se proposent de tenter la traversée de l'Atlantique, emporte, de l'essence peur soixante heures. Il pèse au total 3.700 kilos et est muni d'un moteur de 310CV.

Mal gré la pluie, qui amollissait le terrain, et bien qu'aucun emplacement spécial de départ n'ait été construit, l'envnl s'est effectué régulièrement et sans incident. L'avion s'est dirigé sur Leipzig, puis est revenu il Dessau.

Les aviateurs se proposent de faire ainsi Ia navette entre Leipzig et Des.au jusqu'à dimanche matin. Ce vol est connidéré comme une préparation au vol Iransallanliaue.

LA CONTROVERSE AUTOUR DU COMBAT DEMPSEY-SHARKEY New- York, 22 juil. (de n. corr. part.) Les trois déclarations suivantes montrent combien les experts euxmêmes sont en désaccord sur la qualité des coups auxquels Dempsey dut sa victoire finale

Charles Mathison, un des juges du match, a fait à la presse le communiqué suivant

Bien que l'arbitre soit seul qualifié pour décider en matière de coups défendus, j'adresse à la commission athlétique de l'Etat de New-York le rapport que voici <• Sharkey a été frappé audessous de la ceinture juste avant le knock-out final, et Dempsey aurait dû être disqualifié. Dempsey se rendit égale- ment coupable de plusieurs coups bas au cours ·les rounds précédents. » Jack 0'Sullivan, l'arbitre, défend en ces termes sa décision Le coup qui provoqua le knock-out flnal, qui fut un gauche à la mâchoire, avait été parfaitement correct. Avant, un uppercut du droit avait frappé Sharkey juste sur la ceinture, et non point audessous. Il est exact que, au cours des rounds précédents, Dempsey ait, à plusieurs reprises, frappé au-dessous de la ceinture, mais jamais ces coups ne furent dangereux ni intentionnels, et. é aucun moment, Sharkey n'éleva de protestation jusqu'au round final.

Le docteur William Walker, enfin, qui examina Sharkey immédiatement après le match, a publié le diagnostic suivant

Bien que, dans mon examen, je n'aie trouvé aucune indication superllcielle d'un coup irrégulier, il ne s'ensuit pas nécessairement que Sharkey n'ait pas reçu de coups bas. Les effets physiologiques d'un coup bas peuvent ne pas se faire sentir immédiatement. Ils peuvent apparaître au cours du lendemain. Il est parfaitement possible que Sharkey ait été atteint au-dessous de la ceinture non pas une, mais plusieurs fois. Quand je l'examinai, il parut en proie il de vives souffrances qui, manifestement, n'étaient nullement feintes. Un examen médical ultérieur pourra sans doute apporter à ce sujet des indications plus concluantes.

Et le cinéma laisse subsister l'incertitude

Cet après-midi, devant une nombreuse assemblée de journalistes et d'experts pugilistiques, s'est, une seconde fois, déroulé le septième round si discuté du match Dempsey-Sharkey. Le film, témoin oculaire irrécusable, fut projeté au ralenti pour que les yeux scrutateurs des assistants pussent, à loisir, constater où, réellement, « atterrirent » les coups de Dempsey dans l'engagement final. Ce témoignage n'eut pas, hélas la valeur décisive qu'on en espérait. L'écran montra seulement que le poing droit de fex-champion atteignit son adversaire dans la région de la ceinture.

Fût-ce juste au-dessous ou audessus ? La controverse continue comme auparavant.

Quoi qu'il en soit, la décision de l'arbitre reste a c q u i s e, et Tex Rickard aura l'avantage, en septembre prochain, d'organiser un nouveau match sensationnel, TunneyDempsey, dont les profits dépasseront aisément du triple le million de dollars que rapporta la soirée d'hier. Bourdin.

L'ossuaire national de Douaumont sera inauguré par le maréchal Pétain Verdun, 22 juillet (dép. Haaa.s.) Le maréchal Pétain -vient de faire connaître son acceptation de présider, les 19 et 20 septembre, les cérémonies d'inauguration de l'ossuaire national do Douaumont, œuvre dont il est président. Les maréchauz de France accompagneront le maréchal Pétain, ainsi qu'un grand nombre de généraux qui se sont illustrés sous Verdun.

Sedan proteste

contre le découpage électoral Sedan, 22 juillet (dép. Radio.)

Le mouvement de protestation contre le découpage électoral continue à s'accentuer dans l'arrondissement de Sedan. Tous les conseillers généraux et d'arrondissement ont adressé leur démissiun. Plusieurs conseils municipaux suivent le mouvement.

Dans une réunion du comité d'action des élus .tenue jeudi dans l'après-midi, les résolutions suivantes ont été votées 1° De demander à M. Lucien Hubert, président du conseil général, de réunir le conseil général prochainement, afin de poser la question de l'arrondissement de Sedan pour que son avis serve pour la protestation auprès du ministre de l'Intérieur.

2° Les élus ont décidé de remplir encore leurs fonctions pendant un mois et de cesser toute administration au bout de ce laps de temps si promesse n'est pas faite par le ministre de l'Intérieur de proposer au nom du gouvernement un amendement à la loi qui rétablira la circonscription de Sedan.

Un hydravion coule dans la Manche L'équipage est sauvé

Cherbourg, 22 juillet (dép. P. Parisien.) Trois hydravions quittèrent hier le centre maritime à destination de Dunkerque, mais, par suite d'une panne de moteur, l'un des appareils dut amerrir au large d'Etaples.

La préfecture maritime envoya à son secours le remorqueur Pingouin et le chasseur 55, qui recueillirent l'équipage de l'hydravion.

Le Pingouin prit l'appareil en remorque, mais, par suite de l'état de la mer, la remorque cassa au large de Saint-Valéry et l'appareil coula.

Le Pingouin et le chasseur 55 sont rentrés aujourd'hui Cherbourg. Un Algérien meurtrier condamné à mort Marseille, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) La cour d'assises d'Aix a juge aujourd'hui l'Algérien Mohamed Chikkh, vingtsept ans, qui, le 14 décembre dernier, tua, à coups de revolver, li, rue Guichard, M. Louis Marbec, dont la femme était sa maitresse.

Chikkh, arrêté, déclara qu'il avait agi à l'instigation de celle-ci. Au cours des débats, la femme Marbec, inculpée en mêmes temps que l'Algérien, a vivement protest6 de son innocence. Elle a été acquittée. Chikkh a été condamné mort. Des jeunes gens se montrent bruyants au cours d'une fête de famille dans un Immeuble, avenue Poncet, à Vichy. Le propriétaire, M. Degneurce, tue l'un d'eux. M. Georges Desmieuzes. à coups de revolver. .Maria .MargruicK, épouse Plorzowska, à Fouqulères-lès-Len*. est menacée il'un conteau par son mari. Elle tue celui-ci de quatre coups de revolver, et s'enfuit à Harnes, nit elle est arrêtée.

Vague de chaleur i Montpellier trois personnes sont atteintes d'insolation deux d'entre elles sont dans un état grave. L'Union des cercles flamands de France a tenu, hier. sou congrèu à iUïefiroucJc,

Au cours d'une scène de jalousie la femme d'un cultivateur

le blesse de quatre balles de revolver On avait d'abord cru à une tentative de snieide du mari

Auxerre, 22 juillet (dép. P. Parisien.) Le 7 juillet, uti homme d'une quarantaine 'd'années, ayant la tête bandée et paraissant cruellement souffrir, prenait, en gare de Tonnerre, un train se dirigeant sur Paris. Le bruit courait qu'au cours d'une crise de désespoir il s était logé quatre belles dans la tête. L'attitude du blessé, ses explications embrouillées, amenèrent la gendarmerie à enquêter à son sujet. L'on apprit ainsi que cet homme se nommait Henri Vincent et qu'il était agriculteur à Melisey. M. Victor Munier, maire de cette commune. remit aux enquêteurs un revolver du calibre 5 m/m, qui lui avait été apporté dans la nuit du 6 au 7 juillet, par Mme Vincent, née Marie Bruaut. Celle-ci paraissait alors en proie à la plus vive émotion. Une cartouche non percutée et quatre douilles vides se trouvaient dans le barillet du m volve r. M. llunier, s'étant rendu chez les époux Vincent, y avait trouvé le mari couché, la face tournée contre le mur. Henri Vincent lui avait déclaré qu'il avait voulu se tuer. Il avait d'ailleurs fait la même déclaration à plusieurs autres personnes. Mais une déposition inattendue devait changer la face de l'affaire. L'auteur de cette déposition est le frère du blessé, M. Alexandre Vincent, régisseur du château des Charmilles, à Valenton (Seineet-Oise).

M. Alexandre Vincent affirma que son frère avait été l'objet d'une tentative de meurtre de la part de sa femme. Ayant reçu la visite du blessé, il l'avait conduit dans une clinique de Paris. Au cours de l'entretien des deux frères, Henri avait déclaré à Alexandre que sa femme avait voulu le tuer.

Mme Henri Vincent fut à son tour inlerrogée; elle dit que des dissentiments graves étaient survenus depuis l'hiver dernier entre elle et son mari. Ce dernier aurait été convaincu par elle d'avoir abusé de sa nièce, âgée de seize ans, qui est sur le point de devenir! mère. Elle ajouta que le 29 juin Henri Vincent avait quitté Melisey pour une destination inconnue, et que le 6 juillet elle avait trouvé son mari de retour à la maison. Une discussion s'était engagée, qui avait tournée au trafique. Mme Vfc¢ s'était emparée d'un petit revolver chargé, qui se trouvait dans le tiroir de la table de nuit, et avait tiré, sanlviser, atteignant son mari. Son neveu, son domestique et un voisin l'avaient alors conduite chez le maire. Mais elle ne se souvenait plus de ce qu'elle avait pu dire.

L'affaire en est là. Mme Vincent, malade et alitée, n'a pu jusqu'ici être convoquée par le juge d'instruction d'Auxerre.

Lynché par la foule

pour avoir brutalisé sa nièce un maçon a dû être hospitalisé Considéré comme guéti et conduit au dépôt, on constate qu'il a la colonne vertébrale brisée Il y a quelques jours, le maçon Louis Vittet, vingt-sept ans, qui habitait chez son frères, rue des Noyers, à Vilry-surSeine, avait, à la suite d'une querelle, tenté, d'étrangler dans la rue sa petite nièce, Georgette, âgée de neuf ans. Lynché par les témoins de cette scène, le maçon s'était sauvé en sautant un mur. Il avait ensuite été transporté à l'hôpital de la Pitié et consigné à la dispositions de la justice.

Hier, le médecin traitant avisa le commissaire de police divrv que Vittet était guéri. On l'envoya chercher pour le conduire au dép6t; mais là on refusa de le recevoir, car Il ne pouvait se tenir debout sans l'aide de deux agents. On constata alors que le maçon avait la colonne vertébrale brisée, et il a été admis à l'infirmerie du dépôt. Pour de moindres délits, Juaka Kures va comparaître en correctionnelle En ce qui concerne l'assassinat de la petite Carmen, elle refuse encore de répondre au juge d'instruction

Junka Kures, inculpée de l'assassinat de la petite Carmen Burniaux, a été conduite à nouveau, hier, au cabinet de M. Bossu, juge d'instruction, pour v être interrogée en présence de M« Henri Canet, son défenseur.

Cette fois, il s'agissait de la mort de la fillette.

Je ne répondrai pas, a déclaré l'inculpée je suis, en effet, certaine d'avoir tort et qu'on ne me croira pas Flle a seulement consenti à reconnaitre qu'elle avait remis un chèque sans provision en paiement d'une chambre à coucher.

Enfin, M. Bossu a communiqué au parquet le dossier concernant l'infraction à un arrêté d'interdiction de séjour et l'inl'action à un arrêté d'expulsion, commises par Junka Kures.

Celle-ci comparaîtra à la fin du mois devant le tribunal correctionnel pour y répondre do ces deux délits.

Une voiture postale dérape tue un passant et en blesse deux Une auto postale conduite par le chauffeur Pierre, Meyniel, passait, vers 14 heures, rue du Louvre, quand, à l'angle de la rue d'Aboukir, elle dérapa sur la chaussée mouillée et fit un véritable tête à queue. La lourde voiture faucha littéralement trois passants qui traversaient la rue à ce moment précis. L'un d'eux, le facteur Bienaimé Leforestier, trente-huit ans, demeurant 55, rue des Gravllliers, qui portait une grave blessure à la tête, resta inanimé sur le sol. On le transporta immédiatement à la Charité, mais il succomba peu après son admission.

Les deux autres blessés, MM. Auguste Barodat, 12, rue Louis-Rolland, à Montrouge, et Henri Izoulet, domicilié à Grosnoyer (Seine-et-Oise), ont pu regagner leurs domiciles après pansement. M. Schaedelin, commissaire de police, a ouvert une enquête.

L'Institut du café a été inauguré hier On inaugurait, hier après-midi, boulevard des Capucines, l'Institut 'du café, créé par l'Etat de Sao-Paulo. Cet Etat, qui représentée à lui seul 72 0/0 de la production mondiale du café, a cru devoir prendre des mesures pour obvier à la hausse de ce produit, en empêchant la spéculation, qui aurait pour résultat de diminuer notablement la consommation du café. L'Institut du café sera donc un organe 'de contrôle et de régularisation. P. a été créé en France non seulement cause de l'amitié qu'a pour nous le Brésil, mais aussi parce que notre pays est le principal acheteur de café.

On but à la prospérité future de cet institut quelquea tasses de café, au cours d'une réunion présidée par M. de Souza Dantas, ambassadeur du Brésil, qu'assistait le sénateur Lacerda-Franco, attaché commercial.

L'athlète Rigoulot se blesse en exécutant un exercice de force Saint-Malo, 22 juillet (d. Petit Parisien.) Au cours d'exercices aux haltères, exécutés dans un cirque de passage, l'athlète Rigoulot s'est fait une déchirure du biceps du bras droit.

La farine en légère diminution La commission consultative, réunie hier matin il l'Hôtel de Ville, a diminué de 1 franc par quintal le prix de la farine panifiable, qu'elle a tisé a fruncs au lieu de 238 francs précédem- ment. Il n'y a pas de changement dans le prix du pain.

AUX ASSISES DU LOIRET Les deux cambrioleurs

du château historique de la Source condamnés à cinq ans de prison Orléans, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) André Foucher, plâtrier à Paris, avait acheté un terrain à Drancy, pour y bâtir un pavillon qu'il devait paver par annuités de 2.000 francs. Il se rendit à Olivet, quatre kilomètres d'Orléans, avec un de ses camarades, André Bellanger, garçon de bureau à Paris. Là, les deux compagnons cambriolèrent le château de fa Source. propriété historique, où Voltaire composa une partie de la Henriade, et où lord Brolingbrookc, ministre de la reine Anne d'Angleterre, vécut en exil, de à 1754.

Foucher et Bellanger s'emparèrent de nombreux objets en or, en argent et ''n mébal argenté, boucles d'oreilles, salières, montres anciennes, agrafes de diamant. De retour à Paris, ils cherchèrent à les vendre à M. Monsacré, bijoutier, rue Alexandre-Dumas. Celui-ci dénonça à la police les deux cambrioleurs, qui ont comparu cet après-midi devant la cour d'assises du Loiret.

Les deux inculpés ont renouvelé leurs aveux devant le jury. ii«l ont déclaré avoir opéré tranquillement, a comme des ouvriers à leur travail ».

Après plaidoiries tue M" Passelaigue et Suzanne Lévy, du barreau de Paris, Foucher et Bellanger ont été condamnés à cinq ans de prison et à cinq ans d'interdiction de séjour.

Un collier de 60.000 fr. disparaît Caen, 22 juillet (dép. H2vas.)

A Cabourg, une Parisienne en villégiature était sortie, laissant sous son traversin un collier d'une valeur de 60.000 francs. Lorsqu'elle revint, son lit était fait, mais le collier avait disparu. La femme de chambre a déclaré n'avoir rien vu, mais avoir secoué les draps par la fenêtre. Le collier sera sans doute tombé sur la voie publique. Un charron tué par an domestique agricole Laval, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) Hier soir, un domestique agricole nommé Fouclrer, vingt-neuf ans, à Champgenéteux, a tué un ouvrier charron, M. Busseau, soixante et un ans. Le meurtrier a été arrêté. Le parquet de Laval s'est rendu à Champgenéteux. LES ACCIDENTS DE LA ROUTE Une auto tombe dans la Marna

à Joinville-Ie-Pont

les occupants en sont quittes pour la peur Un automobiliste, M. Robert Ricorne, un de ses amis, M. Noel Sabrègues et l'apprenti de ce dernier, Louis Mariel, essayaient une petite torpédo remise à neuf. Près de Nogent, à Joinville-le-Pont, sur la rive gauche (le la Marne, des canotiers virent le véhicule obliquer soudain vers le fleuve et s'y renverser les quatre roues en l'air.

On se Qrécipita mais les trois jeunes gens avaient pu sauter de leurs sièges l'un sur le talus, les deux autres dans l'eàu et ils en étaient quittes pour la peur.

Collision près de Gonease un blessé M. Auguste Pillard, représeotant en machines agricoles, 8, rue Félix-Zlem à Paris, se rendait en auto à Senlis. A deux cents mètres du croisement des routes de Flandre et d'Aulnay-sous-Bois, il croisa un camion. Au même moment, une autre voiture, qui voulait doubler le même camion, alla se jeter dans la voiture de .NI. Pillard.

Le conducteur de cette auto. M. Joseph Grusse, 38, avenue d'Iéna à Paris, n'eut aucun mal; par contre, M. Pillard fut grièvement blessé à la poitrine par son volant. Il a été transporté, dans un état grave, à Lariboisière.

Une auto tamponne un sidear un tué, un blessé

Dans la côte de Picardie, entre Versailles et Vil!e-d'Avray, une automobile que pilotait le chauffeur Marc Cochet, domicilié 25, rue des GrésiMons, à Gennevillers, a tamponné un side-car en panne sur le côté droit de la route. Par suite de la violence du choc les deux occupants de ce dernier véhicule furent projetés sur la chaussée. Mlle Joséphine Bourhigot, cuisinière, demeurant 81, boulevard de Clichy, à Paris, a eu le bassin fracturé. Transportée à l'hôpital civil de Versailles, elle y est décédée peu après son admission.

M. Charles Roche, carrossier, 133, rue Mareadei, avec qui elle voyagerait, s'en est tiré aveo quelques contusions. Après avoir reçu quelques soins, il a pu rentrer chez lui.

Le prince Gaëtan de Bourbon

commotionné dans une chute de motocyclette Toulon, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) Le prince Gaëtan de Bourbon étant à motocyclette a dérapé sur un rail de tramway, au quartier Escaillon. Violemment projeté de sa machine, il est tombé sur un tas de sable.

Relevé sans connaissance par suite de la commotion, mais sans blessure apparente, le prince de Bourbon a été vite ranimé. Il a été transporté, sur sa demande, dans un hôtel de Toutou. Une tuée, trois blessés daas un capotage Sens, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) Une auto conduite par NI. Aimé Jouet, bimbelotier à Sens, a capoté à Subligny. Mme Léonie Piani, cinquante ans. négociante en tissas k Sens, a été tuée sur le coup. M. Jouet a été assez grièvement blessé. Deux autres occupants, MM. Prosper Béavais, de Sens, et Jacques Lévy, de Paris, ont été contusionnés.

Une auto contre on pylône une tuée, deux blessés

Perpignan, 22 juillet (d. Petit Parisien.) Vers 1 heure du matin, M. Llop, entrepreneur de cinéma, rentrait de Latourde-France en auto en compagnie de quatre personnes. Près de l'avenue MaréchalJolfre, la voiture buta contre un pylône. Mme Llop, quarante-sept ans, fut tuée sur le coup. Deux autres occupants, Mlle Dolorès Vila, dix-huit ans, et M. Manuel Cara, vingt-neuf ans, ont été blessés.

La fête annuelle des patronages a lieu aujourd'hui et demain à Rouen 15.000 athlètes y participeront

Rouen, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) La fête annuelle de la Fédération gymnastique et sportive des patroiMges de France se tiendra demain et après -demain dimanche .v Rouen. Les principales épreuves se dérouleront au champ de courses de Rouen, qui se prête excellemment aux évolutions des 15.000 participantes.

Demain samedi, de 7 à 19 heures, auront licu les épreuves des différents concours de gymnastique au champ de courses. Pendant ce temps, le concours de musique et de batterie aura lieu au stand de la société de tir de Rouen, aux Bruyères. Le soir, à 21 heures, deux retraites aux flambeaux avec un effectif de musiciens parcourront les principales rues de la ville pour aboutir au Parc des expositions, où aura lieu une grande fête de nuit.

Dimanche, 8 heures, commencera le défilé. Les gymnastes, en douze colonnes, partiront des différentes points de hauteur de la ville pour se rejoindre sur la place Saint-Sever et se diriger ensuite vers le champ de courses, ou sera célébrée une messe en plein air. L'après-midi aura lieu la présentation des mouvements d'ensemble exécutés par tous les participants, qui seront commandés par des haut-parleurs.

La fête de dimanche après-midi sera présidée par M. Louis Marin, ministre des Pensions, qui remettra solennellement le drapeau fédéral à la société qui aura triomphé.

Dimanche, à 18 heures, aura lieu une réception à l'hôtel de ville.

Jaloux, le menuisier Vilaln, il Calais, tue sa femme et tente de se Suicider.

IL ARRIVE TANT DE POISSON A CHERBOURG QU'ON NE PEUT PLUS LE VENDRE

̃ Cherbourg, 22 juillet (dép. P. Paris.) Le maquereau abonde à tel point que les pêcheurs ne peuvent plus le vendre aux mareyeurs, l'expédition sur Paris ayant pris fin. Le merlan ne peut pas davantage être écoulé. On le cède aux établissements charitables. Les pêcheurs se plaignent de cette mévente.

Des chalutiers cesseraient de prendre la mer.

Mime situation au Croisic

Vantes, 22 juillet (dép. Petit Parisien.) La poche à. la sardine au Croisic est si abondante que les pêcheurs se trouvent embarrassés de leur prise. Dix-sept nageurs ou nageuses

veulent traverser la Manche à la nage Boulogne-sur-Mer, juillet dép. Radio.) Seize concurrents sont déjà arrivés à Gris-Nez pour tenter la traversée de la Manche à la nage. Une dix-septième concurrent.e, miss ivy Hawlce, de Londres, se trouve il Boulogne, accompagnée de Miss Ivy Hawke est partie immédiatement à Gris-Nez pour y parfaire son entraînement et compte se mettre à l'eau dans une huitaine de jours.

LES COURSES HIER A MAISONS-LAFFITTE. Les résultats PRIX DE NOISY-LE-ROI

A vendre aux enchères. 7,500 fr., 1,100 m. 1. Roi des Aulnes (Sliarpe) 47 50 à J. D. Colin P 16 » 8 2. Max (J. WinMleld) 19 50 » 3. Paray le Montai (Marsh) P 31 • 16 » 4. Pilottn (G. Martin). Non placés Vipérine (L. King); Natacha (C. Andrews); Chamade (F. Harris); La Préface (A. Rabbe); Suzel (A. Brockwell); Yolande de Savoie (S. Lenoir); Le Danseur (M. Dairé); Cynlska (C. Bouillon); En Famille (C. Diez); Mungo Parle (G. Vatard). Eucol., -3 long., 2 long. Quatorze partants.

PRIX MORDANT

12,500 francs, 1,000 mètres.

1. Sartellua (W. S:bbritt).G 15 50 9 à M. Marcel Boussac 12 6 50 2. Arlequin (Semblât) 39 50 » 3. Rico (Rablre); 4. Jus (F. Keog-h). Non placés: Isoard (R. Rossignol) Fresnoy (G. Duforeî:); Irish Quaker (H. Marsh). Courte encol., 2 long., 1 long. Sept partants. PRIX DE MAULE

A vendre aux enchères. 6,000 fr., 2,200 m. 1. Banane II (M. Dairé).G 74 50 à M. Raoul Maës P 24 13 50 2. Ké Kon Boy (G. Winl£neld)..P 32 16 50 3. Fouchtrasie (A. Esling) 16 50 8 » 4. Flotte (F. Hervé). Non placés Larce (M. Béguirlstain); Porto Ferrajo (F. Yates); Mlkaël (E. Maillard); Hellish (M. Pressât); Koseklko (G. Duforez); Welllla (R. Sauvai); Bélérophon (R. Georges); Tanaqull (C. Diez); Dernière Heure (E. Tournié), tombée; Pureté (A. Dupult); Malnville (A. Elsensohn); Héllcette (D. Guiho). long., 1 long. M, encol. Seize partants,

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Handicap. francs, 1,600 mètres. 1. Hermione Il (Begulristain).G » à M. J. Le Héron P 16 8 50 2. Miche. (G. Wlnkfleld) 17 50 3. Roi de Bigorre (Rossignol) .P C5 50 4. Josette (C. plez). Non placés Brlguefl (R. Tondu): Dark Story (F. Harris); La Profane (J. Buckley); Othello (R. Luquet); Bad Virg-in (M. Brethès); Macris (L. Lesatn); Maharanée (F. Bellhouse) Aigrefin (C. Herbert) Embeauté (M. Dairé); Cantorbéry II (C. Andtews); Noctambule Il (R. Georges); Panthée (S. Gould). 3 long., 2 long., 1 long. 14. Seize partants.

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10,000 francs, 2,000 mètres.

1. Synthème (F. Hervé) 64 37 à M. Adrien Espir P 98 13 50 Héslone (G. Vatard) P 25 14 50 3. Le Menteur (Frigoul) P 49 21 50 4. Vigo (M. Dairé). Non places Barbichon (H. Bontemps); Glglefort (A. Rabbe); FaHr (J. Jennings); Mérite (F. Garcia); Gailton (M. Bégulristain) Hercule Il (H. Marsh). 2 long., de long., encol. Dix partants. PRIX DE LA NARBONNAISE

Haies. 10,000 francs, 2,800 mètres. Balboa (R. Tondu! G 102 k M. Gustave Beauvois.P 28 50 9 50 2. Mazzini (J. Bedeloup).P P 42 • 16 50 3. Ausone (G. Lester).P 15 50 4. Romorantln (J. Colleau). Non placés Tournoi (A. Cérez), dérobé; Arrowhead (J. Biarrotte); In Partibus (C. Nervo), arrêté; Mirabella (A. Kalley). 2 long., V> long., 2 long. Huit partants.

AUJOURD'HUI AU TREMBLAY, A 14 H. MONTES ET PARTANTS PROBABLES

Prix Flibustier, à réclamer, 8.000 francs 900 mètres. Antigène (C. Salgan); Friponnet 56 (R. Ferré) Migneaux U% (F. Hervé) Stellus 56 (A. Sharpe) Nuit d'Orage (R. Tondu); Somnifère 54H (C.-H. Semblât); Whimsey 54% (P. Férati; alinite 54V4 (E. Gardner); Sima 52 (W. Sibbritt)

Prix Macaroni (S.000 fr., 1.600 m.l. Salvius 51 (X.): Anubis Il 51 (G. Winfcneld); Cadderic 51 OM. Denton); Pal 51 (A. Dupult); Malltorne ;i (H. Bontemps); Tire au Flanc ôl (F. Sampson); Deena Shee 49Va (J. Durfy); Trifulca 49V. (G. Duforez); Tirana 49% (X.); Mussolinta 49V> fC. Diez); Promise (M. Dairé); Wllùemine (L. Lesain). Douteux: Haïphoîis' 51 (X.); Lemberg Boauty 49 V. (C. Tapp).

Prix ?a»quinade (ù rôCUmer, 7.000 fr. 1.800 m.l Old Plp 62 (M. Allemand); Sourcier 62 (J. Clay); Ramuntcho (F. Hervé); Ploumanach 57 (R. Tondu); Merguery (A. Esling); Fougueuse (S. Berg); Mats Justement ."5% (F. Sampson); Sultane XV 55% (J. DufTy): Faux Fuyante (C. Diez); Primerole 54% (J. Cooke); Gimblette 54 (C. Andrews) Duena 52 (W. Sibbritt); Benjamine 5i% (P. Férat); Wyandotte 5t (C, Marty); La DUTa d«v, (J. Kennedy).

Douteux': Mon Rêve VII M (X.). Prix Touchstone fr., 1.000 m.). Golden Bud 56 (F. Reogh); Grand As 56 (E. Gardner); The Master 56 (A. Esling); Sybille (C. Andrews); Plccoltna 54% (W. Sibbritt) Asphodèle 5!% (J. Kennedy); Cestona 54% (C.-II. Semblât).

Prix de Minerve (75.000 fr., 2.000 m.). Rymenhtld 56 (A. Sharpe); Baehelette II 56 Grande Sarah 54 (F. Garcia); Bellecour 54 (W. Slbbrltt); Carmélite 56 (C.-H. Semblât» Farida 54 (F. Hervé); Sheet Lightnlng 54 (E. Gardner).

Prix Camel (handicap, 10.000 fr., 2.150 m.). Suspect 58% (A. Esling); Mlquette 58 (A. Esling): Bed Cloud 56 (J. Clay); Billy Williams 51 (H. Mar?h); Le Préféré 51 (F. Garcia)- Europa 50 (C.-H. Semblât); Belle !\[ennière 47 (G. Vatard): Lovena 43 (G. Carrattt; Love Star 40 (E. Tournie); Lone Trek 40 (S. Gouldl.

Douteux Braconnier II 46 (X.) La Fitldetta (X.).

NOS PRONOSTICS

Prix Flibustier Sommlère, Antlgon*. Prix Macaroni': Pal, Cadderic.

Prix Pasquinade Old Pip, Ploumanach. Prix Touchstone Cestona, The Master. Prix de Minerve Farida. Bcllecour. Prix Camel: Braconnier II, Billy Williams. LES GRANDES COURSES ANGLAISES Londres, 22 juillet {dép. Petit Parisien.) L'épreuve la plus Importante de la semulne de LJvcrpool,ï\Ja Llverpool Cup s'est courue aujourd'hui pour la centième fois depuis sa fondation. Aussi bien, en plus du prix de 2.000 livres attribué normalement au gagnant, en l'espèce Mrs Bendir avec Silver Lark. 11 y a eu pour commémorer ce centenaire deux coupes offertes l'une A l'entraineur, M. Martin Hartlngan, et l'autre au jockey, Gordon Richards.

Il y avait onze partants, Saradella a d'abord pris la tête avec une légère avance sur Playboy, RoMore, Ceteb, Voice Box et Foliation. Le leader a gardé sa place durant le premier kilomètre, puis Il a été rejoint par 'Ro^re avec qui il a mené jusqu'à la distance, suivis de Blucbera. Voice Box, Flaboy. A l'entrée de la tigne droite Silver Lark, Deliu.i et Foliation ont rattrapé les leaders et dans une magnifique enlevée du dernier quart do minute ont réussi à se placer en tête Sifuer Lark à 3/4 de longueurs devant Foliation qui a battu Delius du même La cote au départ était Silver Lark 10/1; Foliation Delius 6/1.

situées dans PARIS et la BANLIEUE

FAITS DIVERS Les obsèques de M. Deloison,

maire de Neuilly-sar-Seine

La ville de Neuilly, a célébré hier eg grande pompe les funéraitles de son maire, M. Delolson.

La foule des administrés dénia respectueusement devant le cercueil qui, dès la matin, avait été exposé dans le grand liai! de l'hôtel de ville, transformé en chapelle ardente.

Ali heures eut lieu la levée du corps; le char disparaissait sous les couronnes et les gerbes de fleurs.

Le cortège était formé par la municipalité tout entière et par la délégation des sociétés et des œuvres locales.

Le service religieux fut célébré & l'église Saint-Jean-Baptiste.

Au cimetière, le premier adjoint, M. Villeneuve, a dit l'adieu de la ville de Neullly. Un débitant blesse an noctambule

L'autre nuit, M. Blanchet. débitant, 23 bis, rue du Pont-Blanc. k Aubervilliers, était réveillé par un pavé qu'un Individu jetait dans sa devanture. Comme l'individu renouvelait cet acte de vandalisme, le débitant ouvrit sa tenétre et lui tira un coup de revolver qui l'atteignit à la jambe droite et le coucha sur place. Le blessé, Marcel Bcrtliler, vingt-cinq ans, habitant 24, rue du Pont-Blanc, a ete transporté à l'hôpital Saint-Louis.

Charité mal récompensée

L'Algérien Zerali flacun bàn Hamora, vingt.trois ans, demeurant 70, avenue Mlchelet, à Salnt-Ouen, étant Ivre, avait été expulsé d'un déDit situé dans cette même avenue. Comme il voulait y rentrer, un de ses compatriotes prit sur lui de le reconduire à son domicile, M. Jean Dubès, vingt et un ans, manœuvre i la S. T. C. R. P., habitant au n* 70 l'aidait dans cette charitable besogne, lorsque, la proximité de son domicile, Zerah Hacim ttra bon couteau et le lui planta dans le ventre. Le blessé, transporté à l'hôpital Blcbat, y a subi l'opération de la laparotomie. Son état reste des plus graves.

L'Algérien, qui n'a pu donner aucune excuse a son geste stupide, a été envoyé au dépôt.

Issy-les-Moulineaux. A l'occasion de la fête communale' un concert sera donné dlmanche à 16 heures, square de la Mairie, par l'Union musicale.

Le Plessis-Robluson. La fête communale se déroulera aujourd'hui, dimanche et lundi. .tlontrouge. Un employé Ou gaz, M. Au?ust« Renaud, cinquante-cinq ans, S, villa Renault, qui effectuait une livraison 54, Grande-Rue est tombé du sièges de son camion. Lorsqu'on le releva il avait cessé de vivre. On suppose qu'il est décédé d'une embolie.

Observez les parois du verre dans lequel vous venez de verser quelques gouttes d'Odol. Vous y verrez un dépôt léger adhérent.

Après l'usage de l'Odol un dépôt analogue se for.

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COMMENT ON DEVIENT CHAMPION CYCLISTE D'après tes souvenirs et impressions de Nicolas Frantz, gagnant du Tour de France; d'André Leducq, champion du monde, et d'Henri Touzard, premier des touristes routiers français

Un million de Français sont allés yoir passer les Tour de France a. Ils ont vu, quoi ? des maillots mul1 ¡colores, des visages Crispés par te même effort et que la poussière ou la boue couvraient de leur anonymat. Seul, le numéro accroché sur leur dos les identifiait.

Quand on criait « Voilà Frantz Tiens, Leducq 1. Celui-là, c'est le père Touzard!» ils étaient déjà passés.

Que sont-ils, ces hommes qui ont accompli une tâche surhumaine ? Et comment sont-ils devenus capables de l'accomplir ? En un mot, comment ilevient-on champion cycliste ?

C'est ce que nous avons demandé au vainqueur du Tour de France

Leducq (le bras tendu) et Frar.tz, sur la termite du Petit Parisien ».

Dans le médaillon Touzard

1927, Nicolas Frantz; à André Leducq, champion du monde, et à Henri Tou.7'ard, premier des touristes routiers français du «Tour»,

Une vocation contrariée

Nicolas Franlz a vingt-sept ans. '(1'est un grand gaillard de 1 m. 77, long, osseux et musclé, et, qui ne rit pas souvent, surtout en course.

Cependant il n'a pu évoquer ses premiers souvenirs d'apprenti champion sans sourirc.

Il avait alors quatorze ans et habitait avec ses parents son village natal. Marner, dans le Luxembourg. Il y avait un pou plus d'un an que je faisais du vélo, raconte Frantz, quand je me suis engagé dans une course régionale de 30 kilomètres. Je n'avais prévenu personne à la maison, et lorsque je suis rentré triomphant j'avais gagné la maman m'a mal reçu. Elle me disait que j'avais autre chose faire à la ferme qu'à me promener sur'es routes.

Bien entendu, les objurgations de la famille n'empêchèrent pas le petit Nicolas de se livrer avec passion à son sport favori. Et il n'est plus question de le renvoyer aux champs. Frantz s'entraîne tout seul

Comment Frantz s'entraîne-t-il ? Qui le dirige dans cette suite d'efforts combinés que doit être l'entraînement d'un « as du cycle» ?

Personne, déclaré Frantz; .je m'entraine tout seul, et ccln depuis toujours. Deux fois par semaine, je fais soixante kilomètres eu bécane, pas plus. Pour le Tour j'ai commencé a m'entrainer un peu plus sérieusement trois semaines avant. Il est vrai que cette année j'avais déjà couru et gagné Paris-Bruxelles et Paris-Lougwy, et que c'tilait un entraînement.

Après ces dépenses physiques, pour récupérer vous devez manger énormément ?

Paa tant que cela. Je no prends de la viande qu'une fois par jour, à midi. Le soir, des punîmes de terre et du ait caillé.

Du café ?

Vous fumez ?

Oui. un paquet par an.

Ce tour de France par départs eapac(s de quinze minutes, qui a obligé les coureurs à réaliser des vitesses moyennes infiniment supérieures à celles des tours précédents souvent plus de 35 kilomètres à l'heure a dû être particulièreB>ent fatigant.

Frantz, cependant, ne se plaint pas Je n'ai pas eu un malaise, une (défaillance, pendant ces vingt-quatro étapes, nous dit-il. Pourtant, l'étape des Pyrénées, et surtout le col du Tourmalet, où j'ai réussi il rattraper Gordint, qui avait, aux Eaux-Bonnes, cinquantehuit minutes sur moi, a été dure.

A Bagnères-de-Luclion vous étiez Bûr de gagner le Tour

Sûr? Hum! Est-on jamais sûr de gagner quand il reste plus de 3.000 kilomètres à taire sur une course guc en compte 5.000 ?

Tout le monde me disait Ça v est. Tu as gagné. On ne t'arrachera plus Ion maillot jaune. Tiens-toi « peinard Ça me faisait plaisir mais ça ne m'a pas empêche de continuer à pousser et à augrnenter mon avance. Dans les montées surtout, j'ai forcé. Uaus les descentes, je ralentissais et je suis certain que des copains auxquels j'avais pris plusieurs minutes dans J'as«•̃ension des cols de Sospel ont rattrapé rlu temps en freinant moins que moi quand ça dévalait. Tant mieux pour eux; moi, préfère être prudent.

vous avez du maigrir pendant le Tour ?

Je n'ai pas perdu un kilo. Je mangcais bien et surt.out je dormais bien. bien dormir, voyez-vous, c'est le principal. Ça « rebecq'te. »

Et, maintenant, vous allez vous re- poser ?

Là, Frantz rigole franchement J'ai couru mercredi Tours; jeudi, ou Parc dns Priuces dimanche, je cours Bordeaux le jeudi suivant à Buffalo. Après, Je ne sais plus.

Avec le Montmartrois Leducq

Originaire de Saiiit-Oufii et actuel- lement domicilié chez son père a Gennovilliers, le banlieusard André Leducq est cependant le champion de la Butte, car il a fait ses premières larmes à Montmartre Sportif.

Pas tout à fait les premières, précse-t-ii, car. cinq ans, je « rainais déjà dans Saint-Ouen sur un petit vélo en fer.

Depuis, Leducq a fait du chemin. Champion de France (amateurs) en 1922 et en 1924, il enlève le championnat du monde cette dernière année.

En il est soldat au 90' régiment à Tours. et champion militaire, naturellement puis, l'habitude étant prise il reste encore, comme amateur, champion de France,

Il a vingt-trois ans. C'est le quit-

triéme du classement général du Tour de France 1927 et le premier des' coureurs français « groupés ». Comme entraînement, Leducq faisait quotidiennement ses quaranteeinq kilomètres sur le parcours Vaucresson-Versailjts. Ça ne l'a pas empêché de grimper allègrement le col de Braus.

Lwiucq n'a pas cessé de garder le sourire pendant les 1.325 lieues du Tour. Il souriait dans Aubisque, dans le Galibier il disait des blagues dans le décor itlfernal de l'Izouard, La pluie qu'il a reçue pendant des heures, sans autre vètement que ce caleçon de bain qu'est le maillot de course, ni la grAle dans les Pyrénées, à 2.000 mètres, n'avaient pu lui enlever sa bonne humeur.

Oui, eh bien, maintenant, conclut Leducq, je nie suis enrhumé. à Paris. De la selle h l'établi

Frantz, Leducq et tous les grands « as n professionnels du cyclisme n'ont du moins à se préoccuper que de leur métier de coureur.

Mais les autres, les touristes routiers du Tour de Franco ? Beaucoup d'entre eux ont un autre métier un vrai et ne courent que la gigantesque épreuve.

Ne croyez-vous pas que leur mérite en est singulièrement augmenté ? Henri Touzard, second du classement général de sa catégorie, et premiers desdits touristes routiers français, tient avec son beau-frère, aveilue de Choisy, à Paris, un magasin de cycles.

Toute l'aimée, il répare des bécanes, Deux mois avant le «Tour», il se met ii l'entraînement. Seulement, dame il prend ça sur son repos. Le matin, il se lève à l'aube et avale e des kilomètres. Quarante d'abord, histoire de se dérouiller les genoux puis soixante, puis cent. Il va ainsi jusqu'à cent quarante. Et, à 8 heures du mal in, il est à la boutique, prêt à recevoir les clients. A trente-quatre ans, Henri Touzard en est à son quatrième Tour de France. Il a commencé par étre troisième des « touristes » depuis, il est toujours second.

C'est épatant, Touzard, vous savez. Epatant 1 Non. 11 suffit d'avoir la « carcasse » un peu dure.

Et Touzard, qui a repris, dès le lendemain, son « bleu a de mécaniciel!, continue paisiblement à chercher un petit trou dans une chambre à air. L.-C. Roycr,

AU CONSEIL D'ÉTAT L'assimilation du personnel du gaz

au personnel municipal

La Société du gaz de Paris, représentée par %le Marcilhacv, s'est pourvue en Conseil d'Etat contre un arrêté du 9 juillet 1924 par leqirel le conseil de préfecture de la Seine a Interprété les conventions intervenues entre la société et la Ville de Paria dans celles de leurs dispositions qul sont relatives Il l'asslmilailon du personnel du gaz au personnel municipal.

La société soutenait que le conseil de préfecture avait inexactement interprété le sens et la portée des conventions et que son arrêté devait être en conséquence annulé. D'après la conventions du Juillet 1907 le personnel du gaz doit jouir des mêmes avantages pécuniaires que le personnel municipal. En 1909, une commission mixte a arrêté un tableau d'asslintlatton. Mais depuis dix-huit ans ia ville de Paris a opéré des changements sensibles dans son personnel technique. C'est alnsl que les ptqueurs de 1909 sont devenus des agents techniques, puis plus tard des conducteurs.

Un surveillant des travaux du gaz assimilé en 1909 pour son traitement à un piqueur peut-il prétendre aujourd'hui a être assimilé d'office 8 un conducteur ? C'est comme on le voit le problème de l'assimilation qui se pose il nouveau.

Le conseil d'Etat n'a pas voulu trancher directement le différend et par une décision rendue hier il a décidé que les remaniements apportés dans tes cadres du personnel technique de la Ville de Paris doivent avoir pour conséquence un nouvel examen, par une commission mixte constituée dans les condilions prévues par la convention de des tableaux d'assimilation dressés en 1909 en vue de rechercher si parmi les divers emplois de la Société du gaz précédemment assimilés pour leur rémunération a celui de piqueur certains ne doivent pas désormais recevoir une autre assimitattnn 2. de déterminer éventuellement ces diverses assimüations de traitement.

Les requêtes des employés de la C. P. D. E. et du gaz sont reletées

Le Syndicat des employés et contremaitres des secteurs électriques de la Seine avait déféré également au conseil d'Etat une décision implicite de rejet résultant du slience gardé par le préfet de la Seine sur une requête tendant à ce que ledit préfet Intervienne auprès de la Compagnie parisienne de distribution d'électricité afin d'assurer je respect par cette dernière des engagements pris par elle vis-à-vis de son personnel. Le conseil d'Etat a rejeté la requête du syndicat en motivant sa décision comme suit « Considérant que les dispositions dont le syndicat requérant réclame l'application n'ont pas un sens clair et précis et nécessitent une interprétation qu'il appartient au juge du contrat de donner; qu'à la date où est intervenue la décision attaquée, Il n'avait été apporté an prétet de la Seine sur les points contestés, aucune décision du conseil de prérecture que le préfet n'a dès lors, en refusant do faire droit la demande du syndicat, commis aucun excès de pouvoir.

Pour les mêmes motifs le conseil d'Etat a rejeté deux requêtes similaires du syndicat du personnel du gaz de Paris et du comité Intersyndical du personnel des services publics de la Ville de Paris.

Les commissaires de la sûreté général@ peuvent être nommés à la préfecture de police S'étunnant tie voir que les commissaires de police de la sûreté générale étaient cantonnés dans une seconde zone et n'accé'daient pas aux postes plus rémunérateurs de la préfecture de police, M. Vermeersch, commissaire de police de la première brIgade mobile, demanda, ainsi que nous l'avons annoncé, par voie de recours gracieux, il la date du 18 novembre au ministère de l'intérieur, d'lntervenir auprès du préfet de police pour qu'il le nomme dans une Coinmune du département de la Seine. Le ministre répondit par une fin de nonrecevoir, étant donné que son recours n'avait pas été introduit dans les délais légaux et, subsldlairement, lui opposa un arrêté du préfet de police, fixant les conditions du recrutement des commissaires de police placés sons ses ordres.

.Xornmé par décret du Président de la République, sur présentation du ministre de l'intérieur, ayant absolument les mêmes pouvoirs sur plusieurs départements que ses collègues parisiens, M. Vermeersch se pourvut devant le conseil d'Etat.

Après une Instruction qui dura plus de quatre ans, cette haute Juridiction vient de statucr sur le recours. Elle déclare qu'en principe il n'y a qu'une seule et même catégorie, do commissaires de poltce que le préfet de police n'a p#s qualité pour les recruter et qu'en conséquence le ministre de l'Inlérieur a commis un excès de pouvoir en refusant de nommer M. Vermeersch dans le ressort de ta préfecture de police. Cette décision, très Intéressante. tendra Il simplifier l'unification de la police prévue par Ic projat Marin.

FAILLITES. Comptoir commercial de l'Europe centrale, cap. 100.000 fr., 2, bd de la Madeleine, et i, rue Caumartin. Charles Brocheton, vieux métaux, T2, av. J. -Coûtant, il Ivry-sur-Seine. Gabriel Mathieu, banquier, 24, rue Le Peletler. Joseph (;lornal, fourrures, U, rue du Rocher. Léon Calllon cafetier, lit, rue OberKampf; U, rue do Fontenay, il Vlncennes; rue de Paris, à Boulogne-sur-Selne. épicerie, 38, rue H.-Brlsson, à Sartrouville. Soc. Picard frères et veuve Ozanne, bijouterie, 380, faub. St-Antolne. Gaston Clerc et Paul Drouot, tapissiers, rue R.-Plgnquelle. aille Moirnes, solertes, 6, rtio Poissonnière. Pierre Cauchois, ventes d'immeubles, 3g, rue du Rocher, Marcel Spiri, menuiserie, 6, rue Traversière. et 3 rue Martre, & Cliehy constructions, 71, av. Secrétan. Parlaln et Martin, cannes, 35, rue Albouy. Marcus formes pour chapeaux, 21, av. Pormentler, act. sans riom. connu. Marcel Trelgner, maçonnerie, 1, av. J, -Jaurès, à, Issy-les-Moulineaux. Lucien l,lgouy, agglomérés, 32, rue Lécuyer, a Satnt-Ouen. Israël Godlngcr, confections pour hommes, il\, rue de Pariadis.

LIQUIDATIONS JUDICIAIRES. Maurice Leroy, produits chimiques, 35, rue de VUlandier, tôlerie, bel des Monte-Quartiers, il Issy-les-Moulineaux.

LA VIE S

LES ÉPREUVES

DU PETIT PARISIEN" PARIS-LES PYRÉNËES-PARIS Motocyclette». Automobiles (16 au 24 juillet)

34 concurrents sont ar.'ivés à Clermont-Ferrand

Clerm.-Fcrrand, 22 juill. (de n. enu. spéc.) L'étape auvergnate a connu son succès habituel auprès des concurrents de Paris-les Pyrénées-Paris. C'est-à-dire qu'elle fut diversement appréciée par des gens qui ont depuis une semaine roulé leur bosse » sur des parcours difficiles et au milieu de péripéties sans nombre. Aussi peut-on s'étonner si de Toulouse il Clermont-Ferrand la chaîne poussiéreuse que constitue le cortège pétaradant de nos routiers n'a perdu qu'un seul maillon. Entendez par là qu'il u'y eut qu'un seul abandon.

Cette étape de quelque quatre cents kilomètres, aux ondulations et sinuosités multiples, est en réalité une étape difficile et des plus pénibles de toute la dure épreuve.

Les habitués de la belle compétition du Petit Parisien et de Moto Rcvue le savent bien, c'est pourquoi personne ne il,lnait aujourd'hui tout au Ions des routes il fallait coûte que coûte pousser dans les rares parties du parcours où, c'était possible, afin de maintenir la moyenne implosée que tant de difficultés d'ordre. topographlque et aussi le mauvais état des chemins, jonchées de silex coupants tendaient à faire baisser. S'il n'y eut qu'un seul abandon à enregistrer celui de Messager sur side-car cmc, i! y eut par contre pas mal de retards signales dans les cantrblcs horaires qui fonctionnaient a Villcfranche-deRoucrgue, Aurillac, à Bort et ClermontFerrand. D'oit un classement à nouveau bouleversé, ce qui ne peut d'ailleurs qu'aider à la clarté des résultats. Nous nous trouvons donc à la veille de la dernière étape devant un tableau de rescapés sur 48 concurrents au départ de Paris; 14 abandons sculemenl, jamais chiffre aussi faible fut noté à pareil point de l'épreuve. Comme quoi c'est à désespérer de la renommée de Paris-les Pyrénées-Paris 1

Quoi qu'il en soit iï routiers aujourd'hut ne bénéficient plus de la totalité des points accordés pour les quatre contrùles de régularité. Ce sont Williams, Turewiez, Mothiron, Huguet, Dumoulm, Petit, Malruchot, Delbelle, Christ, Pruvost, Dardy et Bujaud. La plupart furent d'ailleurs 'retardés par des crevaisons multiples.

Le classement

Voici le classement à Clermont-Ferrand

Motos cntc.: 1. Sterny (San Sou Par), 266 point* 2. Mouret (San Sou Pap), SJ5« points 3. Dubois (Royal Moto), 238 points. Motos 250 cmc.: ex œquo, Grand-Pierrot» (Rondaloux), Donnet (Automoto), Bonne! {Automoto) Cheret (Austral), 266 points 5. Albisma (Stella), 257 pts 6. Robert (Jean Thomann), pis.

Motos 350 cme.: 1. Clech {Dollar), points 2. ex œquo, Paultn (Rauat) Théîenais (Ravat), Fourler (La a/cletle), 263 pis 3. Turewlrz (Sarotéa), pts 6. Dumoulin (Gif/et llemlalU Hf> pts 7. Huffuet (Griffon), iii pis; 8. Williams (Terrât), 213 pts: 9. Andrleux (Cillct tlerstati, 240 pts 10. Motiron (amateur), 23J pts.

Motos 500 cmc.: 1. ex aequo, Bernard (Cuomc-HMnn), Perrin (Norton). 266 pts 3. Vroonen (Gillet -Herstal), pts 4. Holet (amateur). pus 5, Petit (amateur), pu 6. Matllard-Brune (amateur), 171 pts.

Motos 750 eme: 1. Malruchot (amateur), 130 points 2. Delbel (Norton), 125 pte. Cycleears entc.: 1. Christ (Villard), 130 points.

cyclecars 1.100 eme: 1. Sandrord (Sandlord), points 2. Pruvost (amateur), 190 pte 3. Dardy (amateur), 110 pts. Voitures 750 cmc.: 1. Bugaud (amateur), 120 pointe.

Voitures cme.: 1. Soreau (Meunier sans ressorts), 210 points 2. Raimon (!de,sier sans ressorts). pts.

Aujourd'Lui, repos et «position

à Clemont-Ferrand

Avant d'entamer la dernière étape fort longue, quoique d'un parcours facile, qui va les conduire à Paris, les concurrents vont jouir, à ClermontFerrand, d'une journée do repos. Les véhicules seront exposés toute la tournée de demain à la Halle aux grains où, à n'en pas douter, un nombreux publie ne manquera pas de défiler pour les examiner tout à son aise.

La Messlcr sans ressorts du Petit Parisien, qui est d'ailleurs en bonne place et de même que sa tenue de route, a fait l'admiration des connaisseurs. Sa présentation est ici repérée d'un œil favorable par les touristes si nombreux dans la région à cette époque. Les deux motos eme. San Sou Pap sont arrivées hier à Clermont-Ferranrt en excellent état, accomplissant cette étape avec la même aisance qu'elles avaient mise à escalader les cols pyrénéens.

DEMAIN DERNIÈRE ÉTAPE

CLERMONT- FERRAND-PARIS (391 km. 300) Voici l'itinéraire de la septième et dernière étape de Clermon-t-Ferrand, à Versailles (Paris)

Clermont-Ferrand, départ de la ttalle aux grains (0 km.), sortie par la route N. 9, Montrerraml (3 km. 1), la Maison-Blanche (7 km. 1), Riom (15 km.), le Chateau-Luquet (16 km.), le Cheix (23 km. 9), Algueperse (31 km. 5), Gannat (40 km. 5), Saulzet (U km. 5). le Mayet-d'Ecole (48 km. 5), Salnt-Pourçain-sur-Sloule (65 km.), Châtelde-Neuvre km.), Chemflly (S7 km.), Bresaole3 (91 km. 8), Aloutina (96 km. 1), contrôle Horaire.

Moulins (91 km. 1), sortie par la route N, 7 en suivant la rtve droite de. l'Ailler, VIHeneuve-sur-AllIer (108 km. 7), SaintImbert (1t8 km. 7), Saini-Plerre-le-Moutier (127 km. 2), Moïry (134 km. 7), MagnyCours (138 km. j). Plagny km. s), Clos

ftuy-Châlcau (117 km. 1), Saint-Antoine (147 km. u, Nevers (130 km. 6), Pouguesles-Eaux (100 km. 6), les Revenu» km. t), la Marche km. 6). la Charlté-sur-LoIre (174 km. i), Mesves-sur-Loire (182 km. 2), pouilly-sur-Loire (187 km. 4), Maltaverne km. 2), Cogne (201 km. 8). contrôle horaire.

Cosne km. 8), Myennes (205 km. 0), la CeUe-sur-Loirc (208 km. 9), Aeuvy-surLolre (216 km. 4), Bonn.1/ sur Loire (̃lit km. 8), la Poste km. 3), Brfare (23* km. 0), la BiissItTO (244 km. 0), les Bézards (251 km. 9), iVogem-sur-Vcrnlsson (J57 km. Solterre (26i km. la Commodité (266 km. 2), Broâsaquln (2U7 km. 9). Mormant ("60 km. 6), Montargts (275 km. 1), Clialette (278 km. il, Fontenay (287 km. 4), Iiorrtlvrs (su; km. Souppes {-J37 km. 1), Glandelles (3OI km, t), Nemours (307 km. nulay km. 3). Bourron (315 km. 3),

PORTIV E

Fontainebleau (323 km. :i). contrôle horaire. Fontainebleau (323 km. 3), Cballly-«nBière (333 km. 3), Pringy (340 km. 3), Pomliterry km. 81, Corbeil-Essonnes (352 km. 8). His-OranKis km. Jnvisy (364 km. 8). la Beile-Epiue (37t km. 8), prendre à gauche la route de Versatiles route n° is«. Croix-de-Berny (376 km. 8), Chatenay (378 km. ,9). le Petlt-Bicetre (383 km. Versailles (:i91 km. 3), arrivén contrôle avenue de Salnt-Cloud, vérification des plombs. Départ en groupe, derrière le» voitures officielles, pour la porte Maillot, ou, chez Gillet, se fera la proclamation des résultats. Héception, vn d'honneur offert par la direction de Molo-llevue.

PARIS STRASBOURG A LA MARCHE La suite de l'itinéraire

de CkâUau-Ticrrr à Nancy

Nous avons donné hier la première partie de l'itinéraire de Paris-Strasbourg (504 kilomètres) de Paris à ChâteauThierry. En voici la suite, ChâteauThierry-Nancy, long- ruban d'environ 250 kilomètres, sur lrque! lutteront les marcheurs les 28 et S9 juillet.

Fossoy (103 km.J Créiancy (105) Moulins (107) Varcnnes Courtemont (110) neullly-SauvIsrny les dotais km. 500) Courthlezy (115) botlly (117 km. 500) Dormans (120). contrôle café de l'Agence, maison Montel-le-Morvan Try (122 km. Troissy km. Mareull-le-Port (128 km. 500 Port-à-mnson km. 5WI la Cave (13J km. 500) la Chiiussée-de-Fitmery (138 km. 500) j Ramponneau (142 km. 500).

Epernay, avenue Jean-Jaurcs, rue de la Porte-Lucas place Auban-Moêt (145 km.). Contrôle café de Paris, maison Marlot rue Fiodourd, place de la République, avenue de Champagne Chouilly (150) Plivot (151 km. Athls (15S ma. 500) Jalons-lesVignes (103 km. Aulnay Matougnrs saint- Gibrlen (173).

CMtons-sur-Marne, avenue de Paris, ruo Jean-Jaurcs, lion de la gare, pont du canal, rue de Marno, place de l'Hôtel-de-Vlllo, rue de rnôtel-de-VÎIle, place Godart (179 km.), Gruud contrôle, brasserie Alsacienne, 13, rite Tiuers (place du Marché), rue Croixdes Teinturiers, rtto Carnot, porto SainteCroix, avenue (le Strasbourg, Moucclz Chep.v (188 km. Pogny (103 km. 500) la ciiaussée-sur-Marne (198) i Oravelinrss (207 km.).

Vltry-Ie-Vrtmçola, pont du Canal, rue de Vaux. place d'Armes (214 km.). Contrôle au graud café des oiseaux (maison Garnerct), ruo Doinlno-de-Veniel, petite rue de l'Hôtcl(le-Ville faubourg Salnt-Dlîler, Marolles (217) Vauclerc (220) Farémont (225) Perthes (233 km. 5) la Bobetto (237 km, 5), Sainl-vizier, avenue de la République, 73, grand contrôle, maison Tbiriot, café des Sports (243 km.), place d'Armes,* rue Camavenue d'Alsace-Lorraine, Auceryille (250) la Houpette (254) Aulnay-on-Perthois (258) Stalnvllle (2G3) le Pellt-Mau. lan (269 km. 500).

Liijny-en-Harrois, rue Salnt-Dlzler, place Nntlonale (276 km.). contrôle, restaurant du Centre, maison Rolland, rue Entre-deux. Ponts, rue de Strasbourg Saint-Aubin-surAire Sauix-on-Barrois (289) Menilla-Horgne (2U4) Void (302) contrôle, au caté-restaurant des Colonnes,, sur la droite, maison Mani'hln Pagny-sur-Meuse (310) Lay-S;iint-Rémy (314) Foug (316) Ecrouves (321 km.).

Tout, avenue vietop-llugo, rue Thlers, rue flainbctta (325). Contrôle, au café des Sports, maison Baron, 44, rue de la Rénubliquo. porte Moselle Dommartln (326 km. 500) (îondrpville <S3t) la poste de Velaine (33<S km. 500) les Baraques (342) descente (le 3 kilomètres sur Nancy km.). La commission de la Coupe de France a fixé au juillet la date de c'^ture des engagements dans la Coupe de France de football organisée par la F. F. F. A. av'eo lc concours du Petit Parisien.

Les engagements ne seront pris en considération que s'ils sont adressés à la Fédération sur une formule réglementaire de Demandez les imprimés nécessaires au siège de la Fédération française de football association, 22, rue de Londres, Paris.

La commission de la Coupe de l'rance rappelé que seuls les clubs ayant un terrain homologué par la Fédération pourront participer à la grande épreuve nationale, dont le règlement 1927-28 a été approuvé à l'unanimité du dernier conseil national.

DEUX MATCHES DE WATER-POLO AU STADE NAUTIQUE DES TOURELLES Les équipes qui joueront demain, au stade des Tourelles, les deux matches de la. poule de division d'honneur du championnat de France de water-polo, organisé par la F.F.A.S., sont composées comme suit

E. N. Tourcoing. But Dujardin (cap.); arrières Delberghe, Débordes deml il. Padou avants Cuveiter, Trfboulllet, Vanduvenne. S. C. U. F. But Wagner arrlères Mathen, Lesur demi A. Fasan (cap.) avants nruax, Smtts, J. Lasquln.

C. N. Nice. But Guano; arrières Straforelli. Bonel demi Middlelon avants Goyenèche, Mayaud (cap.), Wlnckler. rt. S. Strasbourg. But E. Roth arrlères Lanoix, Persson demi: Fleck (cap.) avants: Hoth, Muller, Klein.

UNE ÉPREUVE D'ATHLÉTISME

A DRANCY

L'épreuve d'athlétisme interhanques, dotée d'un challenge, se dtsputera cet après-midi sur le stade du Crédit Lyonnais, à Drancy. Ce chnllenge a été gagné deux années do suite par lo Groupe Sportif du Crédit Lyonnais, qui fera un effort sérieux pour le conserver.

L'épreuve, qui aura lieu sous les règlements de la Fédération Française d'Athieilsme, comprendra des courses de 100 et mètres les sants en hauteur et longueur le lancement du poids et un con.cours d'athlète complet.

LA COUPE BRÉGUET Belles performances du lieutenant Laisalle et du sergent Smith

Le lieutenant LassaJle, du 31. régiment d'aviation de Tours, a pris hier le départ au Bourget à 14 h. 42' 4". Après avoir passé a Metz à 16 Il. 12' et avoir atterri à Dijon h 10, Il est arrivé au Bourget à 19 h. 4/5, ayant effectué le parcours de V73 kilomètres en 4 h. 57' 53" 4/5, soit à la moyenne' horaire de 202 km. 885. Le sergent Smûth, parti du Bourget Il 13 h, 12' était de retour il 18 Il. 45' 38", ayant bouclé le même circuit en 5 h. 32' soit a la vitesse de 181 km. 313.

Georges Mayer, pui tua le ravisseur de sa femme est mis en liberté provisoire

la demande de M* Maurice Blum, .NI. Bacquart, juge d'instruction, a accordé la mise en liberté provisoire à Georges >fayer, qui ie 24 mars dernier, place Blanche, tua d'un coup de revolver le nommé Louis Suzon, celui-ci venant de lui enlever sa femme pour la conduire à Buenos-Ayres.

Des tramways automobiles vont être mis en marche la nuit sur la ligne d'Arpajon

La sous-commission des transports, réunie a l'Hùtel do Ville, sous la présidence de M.. Georges Lemarchand, a approuvé l'affectation sur la ligm; d'Arpajon de motrices de tramways it essence, destinées au transport de nuit do voyageur. Ces mdtttcca remorqueraient chacune un» voiture d'attelage. Le premier départ d'Arpajon aurait lieu à 'i heures du matin.

LES CONGRÈS OUVRIERS Devançant de quelques jours le congrès eontédéral qut s'ouvrira mardi salle Bulller, les fédérations d'industries adhérentes il la C. G. T. tiennent leurs assises annuelles. Au cours d'une première réunion, les délégués de la fédération des moyens de transport, assemblés il la mairlo de LevalloisPerrei, ont commencé, hier, leurs travaux par l'étude (les rapporw moral et financier. De son côté, te comité national de la fédération du bâtiment s'est réuni, 211. rue Lafay«tlc, pour achever l'organisation du congrès fédéral nal/onal qui s'ouvrira auJourd'hul, hôtel des Sociétés savantes, rue Danton.

• Aujourd'hui également. salle du Grand-Orient, rue'Cadet, réunion de la Fédération le l'alimentation et, à la Bourse du travail, réunion de la Fédération des ports et docks. Demain s'ouvrirent les congrès fédéraux dos coiffeurs, ru0 des Batienolte des niétauï, boulcrard Aiigiiste-Blnuriui du tonneau et de la céramique, à la Bourse

COURRIER DES T S F AMATEURS DE 1 • O« F • 23' juillet.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES

Poste da PETIT PARISIEN (340,9 0 kw. 500) 20 h. 45, causerie de Ciné-Miroir par M. ,rean Vlgnaud; sujet Lee coulisses du cinéma.

21 heures, concert introduction et sélectien sur les quatre actes d'Henry VHI (saintEaëus), avec le concours de Mlle Marcelle Demougeot, de l'Opéra, dans le rôle de la reine Catherine de Mlle Laure Tessandra, de l'Opéra, dans le rôle d' « Aune de Boleyu de M. André Mazens, du Grand Théâtre de Bordeaux, tlans le rôle d' • Iftnry VIII et de M. Gilles, de l'Opéra, dans le rôle de « Don Cornez de Féria

Orchestre sous la direction de M. Ernest Georls, de l'Opéra-Comique.

BADIO-PAKIS (1.750 m., 3 kw.). Il. 50 14 h., radio-concert Sérénade (Satnt-Saëns) Marouf, complalnte (H. nabaud) ntveris (Schumann) la Précieuse (Coupertn) un Ims de petites choses (A. Caplet) Enjôlement (Paul Blchaud) Chanson géorgienne (Rachmaninow) Coppétia, ballet (L. Delibas) Lakmé (L. Dellbes) Danse macabre (Satnt-Saëns) Sonate en sol (Uoechertnl) Ettudiantina (Waldteufel); Histoires (Ibert). 16 h. 45 à 17 il. 40, concert Zozo (de Buxeutt) itedivtna (Claude Salus) ci Grilon (G. Smet) Gel to knuw 1t (Braun) Paris (Canaro) Un jour par hasard (Dufas) Méditation (Pedro Seras) Ah 1 que c'est bon J (Moreau de Bozl).

CONCERT DU « MATIN » (1,750 m.). 20 h. 30, NI. Philippe Arèse le Clavecin (0. Paulin) Ballade de Itigoletto, en Italien (Verdi). Mlle Simone Barbon (accompagnée au piano par Mme Jeanne Col, professeur) H ans. le joueur de flûte (Louis vanne) les Adieux de l'hôtesse arabe (Bizet). M. Belmon Mlle Marguerite Dlanchard Mlle Jeanne Couderc Marguerite au rouet le Tilleul (Schubert) air de Stpurd (Ueyer). Mlle Ferlau le Jodel-Club (Echo suisse), (chœur suisse), président M. Megevaud. Les Melody's Six dans leur numéro musical. Mlle Millerot Vu 1 romance (Ferret) le Yieua /arcettr (G. Nadaud) Souvenir de Liseré (Béranger). Mine hfugda Pisan) Chanson hindoue (ftimsky Korsakow) Ombre légère, Dunora (Meyerbeer). M. Max Raynal les Fleurs que t'on aime (A. Tem et Il. Vaysse) Flor de Sevilia (Syiveslrl et Cognis). Mme Ireyne Starikojr-Komarovsiy Inrdin soua la pluie (Debussy) le Rive d'amour (Liszt). Mlle Y. Simonot Recueil- teillent (Popper) Scherzo (Van Goens). TOUR EIFFEL (650 m., 12 kw.). 18 b. 45 M. le général Glrod, président de la commission de l'armée de la Chambre des députés Les questions militaires d'actualité » « Chronique parisienne » La chanson du jour « Les oeuvres sociales »; MM. Georges Delamare, Marc Frayssinet, André Delacour, Julien Maigret, Pierre Adam, André Foprnel, Mme Paule Moues MM. Jean Volvey, André Honoré, Alexis Surchamp, M» Odet Denys, dans leurs rubriques.

20 U. Concert: Fantaisie sur niensel et Gretel (Humperdlnck; Sicilienne et lligaudon (Francleur) Air de Cêphale et Procris Gavotte (Grétry) Alr de l'Amour d'Orphée (Gluck) Fantaisie sur Richard Cœur de Lion (Grétry) Air de la Création (Haydn) Slimphonie inachevée (Schubert). PAIIIS-P. T. T. (458 m., 500 w.). 14 h. Concort Don Juan, ouverture (Mozart) le Tombeau de Couperin (Ravel) Werther fantaisie (Massenet) Dernière aubade (La.combe) Isoline, ballet (Messager). 16 h. Vincennes, diffusion de la fête donnée sous la direction de M Gustave Charpentier, membre de l'Institut. 18 h. Emissions du Radio Journal de France. 20 h. « Français, parlons français ». 20 h. 43 Les Insectes de la peau humaine, leurs dangers, moyens de s'en débarrasser

21 h., concert. Chant du crépuscule (M. Pesse) Arlequinade (Scassola) Sérénade (Siede) Charmant Bijou (Andrleu) Petite Chanson pour Dolly (Bernard) auditions de poésies de Léon Deubel et Louis Pergaud.

LYON P. T. T. (476 m., 1 kw,). 20 h. 15, relais P. T. T. Paris ou Marseille.

RADIO-TOULOUSE (389 m. 6o, 3 kw,). 12 h. 45, concert V Hispano-Mauresque (Monsarat) Légendc (J. Massenet) Ritournelle (C. Charninade) loyeux échos (Gervaslo) Mail (G.-B. Ercole); Anlar (G. Dupont): Amoureuse causerie (R. Delaunay) Grohstadtbummel, valse (S. Translateur); la fleur merveilleuse (H. Février) Tarentella sincera (V. de Crescenzo) Paddlln1 Madelin Aome, fox.trot (H. Woods). h. 15, retransmission de l'émission Radlo-Agen. 20 ti. 45, concert de gala El Chiquilo (Séguélas) Pretty-LUtle baby (Ph. tinter); lieicame love, you (3. Berlin) Picador (il. Mcholls) Ui-lHddle (Carleton) ce or. aian-blnes (J. Wiener) Justa blrd's eye viene (W. Donaldson); Ca changerait (Christine) El Sytvo (C. Gibbons» Susie (G. de Sylva) loya, paso doble (Ch. Pél.tbon) Valse merveilleuse (G. Gabaroehe) Langeu·reusement (J. Dplmas) Don liigo (Mérlat), RADIO-LYON (291 m. 30, t kw. 5). 13 b., concert Spada (de Bozl) Chère Petite Chose (FrazulllJ) Paillasse (Leoncavallo) Remémoralion (Sumkay) Gracieuse (Glllet) le Jongteur de Notre-Dame (Massenet) Marguerite au rouet (Schubert); Soir d'automne (Wachs); Rapsodit slave (Volpatti).

19 h. 45, concert Flte d Tarente (Nieot); Valse bercée (Gregh); Recueillement (Géllot); Lakmé (Delibes) solo de violoncelle les Perses (X. Leroux); Mélancolie (Engel) Polonaise (Weistroffer).

.ET ETRANGERES

ANGLETERRE. Londres (361 m. i, 3 kw.). 18 h., concert. 19 h. 15, une sonate de Beethoven. 19 Il, 45, concert, 22 h. 30, danses. Daventry (1,600 m., 25 kw.). 14 h., voir Londres. Birmingham (326 m. 1, 1 kw 5). 18 h., récital d'orgue. 20 chant. 21 b. 35, concert, Bnurnemouth (491 m. 8, 1 kw. 5). 11 h. 15, orchestre du Smith and Son's Restaurant. Cardiff (353 m., 1 kw. 5). 19 b. 45, concert 20 h.30, récital de ballades. Manchester (384 m. 6) 15 h., chant, récit. 15 h. 30, muslque militaire. 18 b., musique léjrère. 18 h. 45, mussique légère. 19 h. 45, Intermèdes pour quatuor et deux comédies.

IRLANDE. Dublin (319 m, 1, 1 kw. 5). 20 h. et 22 h. 10 orchestre.

BELGIQUE. Radio- Bruxetles (30S m. 5o, 1 kw. 5). 17 h. Radto-diiTusion de la mutinée de danses. 20 h Concert d'a0cordéons Marche du de tir/ne Fantaisie sur Faust (Gounod) Tout Paris Ouverture do Zampa, accordéons en trio (Herold). 21 h. llaflio diffusion du concert donné au Kursaal d'Ostende. 22 h. 30 Radiodiffusion de la soirée de danses donnée par le € Nie Fusly's Band au Kursaal d'Os- tende.

HOLLANDE. Hilversum m, 3 kw). 12 h. 15 concert. 15 h. Mustque de danse. 17 b. 40 Concert 19 h. Concert. h. 20 Opérette les beux mateiota, relayée du théâtre Scala, Amsterdam. SUISSE. Radio Lausanne (850 m.. 1 Uw. 5). 20 h. 31 Cencert d'orchestre. "2 h. Danses. Radio-Geneve (760 m., 700 w.). 20 h. 32 Transmission du concert donné il la Promenade du lac. Zurich m., kw). 12 h 80 Concert. la b., h. 20 Concert. 20 o.. Airs Populaires sur l'accordéon, Berne m.. 1 kw. 500). 16 h. Orchestre. 17 7 Il. Orchestre. 22 h. 5 Radio-dancing,

ALLEMAGNE. Berlin (483 m 9, 4 kW.). Kœnignoursterhausen (1,300 m, 8 kw.). 17 h. Orchestre Gerhard Hoffmann. 20 h. 30, Bettinas Verlobung, comédie de Léo I.eni. 22 h. 30, danse. 18 h. 45, jazz. Munich (535 m. 7. 1 kw. 5). 14 h. airs de cithare. 20 h., concert. 20 h. le Pauvre Poète, de E. Hohensiatter, musi- que de F. Neupert, avec le concours de l'orchestre de la station. h. 40, concert. Limnenbcrg (468 m. 8, 25 kw.). 13 h. 5, concert. 17 h. 50, musique de chambre, Francfort-sur-le-Mein m. 6, 9 kw.). Cassr.1 m. 5, 1.500 w.). ia h., carillon du château (le Darmstadt, iî h. 30, L'heure de la Jeunesse. Concert. 18 h. 30. concert. 18 h. 15, airs et récitation russes, rrnneais, écossais, serbes, etc. 20 h. 15, compositions pour instruments à vent. 21 h. 15, concert. Stuttgart (379 m. 7, 4 kw.). 16 h" concert. 20 h, 15. soirée de musique do chambre. 21 h. 15, concert. Kœntgsbera m. 7. 1 kw.). H b. 30, 16 h. 30 et 20 h. 10 concert. Dreslau (322 m. 6, 4 kN.). 16 h. 30, 20 h. 10. concert. ESPAGNE. Madrid (Union Radio) (375 m., 1 kw. 5). 14 h., 19 b., concert. Radio-Barcelone (344 m. 8, 1 kw. 5). 18 h. 30, concert, 22 Il. 10, Jazz-band. 23 h. 5, pro.gramme de Madrid. Radio-Cadix (344 m. 8. o kw. 20 h. 5, 21 h., concert. ITALIE, Home (449 m., 3 kw.), 16 h. 45, concert, 50 h. 10, relais d'un théâtre. Nantes m. 3, 1 kw. 5). 20 h., relais de l'Eldorado et concert de musique italienne. Milan (322 m. 1 kw. 5). 15 h. iX orchestre et chant. 20 b.. Don Pasquale, opéra (Donizetti),

COMMUNICATIONS DIVERSES

Un concours seru ouvert le 21 novembre pour quinze emplois de vërlllcnteur-adjoint de,% poids et mesures. Les candidats doivent avoir vingt-deux ans au moins et vingtneuf ans au plus au l«r Janvier 1927. S'ils ont été mobilisés au cours de la guerre, la limite d'âge de vingi-neuf ans est élevée d'une durée égale celle de leur temps de mobilisation.

Les demande? d'admission seront- reçues au ministère du Commerce Jusqu'au 30 septombro Inclusivement.

COURRIER DES THÉÂTRES

Opéra, 8 Il., Aida.

Français, 8 Il. 15, Un caprice, Aimer. opéra-Comique, g h., La TOsea, Cavallerla rustlcaaa.

Galté-Lyrique, 830, la Marraine de l'escouade Saran-Bernliardt, 8 30, Pour marier ma fille. Porte-St-Martin, 830, le chemineau. Théâtre de Paris, 8 b. 45, Tu m'épauseras. Gymnase, 9 h., la Pomme.

Renaia., 2 30. 8 S0, Monsieur (le Samt-OWn. Antoine, relâche.

Pal.-Royal, On ne roule pas Antoinette. Marigny, 8 h. 45, Venise.

Mogador, 8 h. 30, Rose- Marie.

Ambigu, i 4D, la Garçonne (V.MarruerUte) Femina, 8 n, 45, par 18 Dout du nez. Bouffes-Paris., 8 45, Trois jeunes filles.nues. Edouard-VII, 9 h.. Désiré.

Htcbodière, 8 b. 30, les Vignes du Selgneur. Athénée, 8 h. 30, Maître Bolbec et son mari, nouveautés, 9 h., Un bon garçon (opérette). Comédie des Champs-Elysées. 830, Knock. Gd-Guignol, 2 45, s la Prison, du vice. Mathurins, 9 h., Baccara.

Capucines, 9 15, Mesdames, l'herbe tendre. Cluny, 8 30,Comte de Luxembourg (Quaglla) comoedta, 9 b., la Vénus de Deauville. Déjazet, 8 h. ao, J'marie ma femme. Œil-Paris (r. EtoUe), 9 30, Rosse. mais rlsl Folles-Dramatiques, le Fou dans la maison. Moncey, Papa la Vertu (lions de Van Been). Bouffes-du-Nord, le Chanteur des rues. MORT DE M, LOUIS PAYEN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE

On annonce la mort, survenue dans une maison de samé d'Epinay, ou Il avait été admis voici quelques Jours, de NI. Louis Payen, secrétaire général de la Comédie-Française. Il était âgé de quarante-huit ans.

Poète délicat, conteur charmant, Ni. Louls Payen apportait dans ses fonc- tions au ThéâtreFrançais une conrtoisie et une amabilité quai lut vwlalenl la sympathie de tous ceux x qut J'appro. citaient.

-O- THEATRE SARAH-BERNHARDT. Mme Augustine Lerlche, M. André Dubosc et Mlle Germaine Risse remportent un de leurs plus grands succès avec Pour marier ma fille, qui fait la joie du publtc. Demain, matinée et soirée.

o- PORTE-SAINT-MARTIN. 2 h. 45 et 8 h. 45, le Chemineau, avec Joffre, Pierre Morin et Olna Ntcios. Aujourd'hui et demain dimanche, matinée et soirée, 4 dernières représentations.

Lundi 25 juillet, clôture annuelle. Réouverture le 12 aoat avec le Chemineau et sa brillante interprétation.

-o- RENAISSANCE. Monsieur de SaintObin, la pièce la ptus amusante; 3 heures de folle galté. Jeudi et dimanche, mat. à 2 h. 45. -o- AMBIGU. On refuse du monde avec la Garronne, de v. Marguerltte. Auj, matinée. o- GRAND-GUIGNOL. Aujourd'hui et demain, en matinée et en soirée la Prison du vice, la plus grand succès do la saison. Q- CLUNY. Le Comte de Luxembourg. Llna C'uaglia, L. Potie, J. Everafirs, Bosc. o- TH. COMOEMA. Voyez cette opérette, la Vénus de Deauville, dont le livret est hilarant et la musique charmante. -o- FOLIES-DRAMATH.HÎES. Lagrenée, Roubejansky et Polack triomphent dans le Fou dans la maison. Trots dernières. -o- La célèbre artiste japonaise Mme Tapalfts-Isanu donnera une unique soirée ce Madame Butterfly, au casino de Deauville, le 27 juillet, avec. pour la première fois, !IL Enrico'dl Mazzei, dues le rôle de Pinkerton. IMMENSE SUCCES

ROSE » MARI Demain matinée et soirée

[f LE raÊÂT5~ED0UARD VU SACHA GUITRY

SPECTACLES ET CONCERTS Folies-Bergère, 2 30, 8 30, Un vent de folle. Concert Mayol, 8 h. 30, la Revue réaliste. Palace, S h. J0, Femmes et Sports,

Empire, la premlère revue de l'Empire, 20 at. Casino de Paris, 8 30, Paris-New- York (rev.).

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE AUX VEAUX, Paris-la Viimte, juillet. Le kilo de viande nette: première qualité, il 10 deuxième qualité, 0 40 troisième qualité. 7 So extréme, 12 00.

ENGRAIS AGRICOLES. On tient les fo0 kilos, wagon départ superphosphate minéral 14 ac. ph., 28 75 à 29 50 Nord; 28 50 à 31 50 Est; 27 50 à Bretagne; :8 75 Il 31 Centre; 28 25 & 31 Nord-Ouest; superphosphate d'os, 0,5 aï., 16 ac. ph., 46 Paris; os dissous, az., 10 nc. ph.. 51 Nevers; sulfate de cuivre cristaux, 317 juillet départ usines Midi et. incoté Paris; neige, 327 juillet départ Marseille; sulfate de fer cristaux, 36 départ Midi impalpable, lncoté, log-é frontière francobelge; nitrate de chaux Il 12 manque; nitrate (te soude 15 a 16 az., 10 llv. DunKcrque, manque ports de l'Ouest et ports de la Méditerranée; sulfate d'ammuniaque, 115 extra sec, 119 départ usines; cyanamide granulée. 15 84 départ Nord; crurte ammoniaque, 4 80 l'unité franco sylvlnlte 19 10 S5 départ Alsace; riche 20 17 50; sulrate (le potasse, départ usines. 70.

SUCRES, Clôture courant, août, septembre, 249 50 3 d'octobre, 218 3 de novembre, 21S et 218 Cote ofllclelle, 256 a 257.

ALCOOLS. Courant 1135, et tt20; ao0t, septembre, à octobre. 830 V 3 d'octobre, 800.

BLES. Courant, août, 25 septembre octobre. 162 derniers. 16IÎ 50 à 163 75.

FARINES. Courant, V août, 220 N- septembre-octobre, 220 K; 4 derniers, N.

AVOINES NOIRES. Courant. 224 aont, UC et 115 75 sept«mbre-octobre. 108 25 4 derniers,

AVOINES DIVERSES. Courant, N août, 113 N septembre-octobre. 107 N 4 derniers, 108 N.

SEIGLES. Courant. N sur toutes époques.

Tournoi international d'échecs de Londres Résultats de la cinquième ronde

Angleterre Youg-oslavie (0) et une partie ajournée, Hongrie (3), flatte (1), Argentine (2 Suisse (1 Tchécoslovaquie (3), Finlande (1), France (1), Autriche (3), Allemagne (2 H), Belgique (l &>, Hollande (2), Danemark (2), suède (2 Espagne (1 %). Situation actuelle des équipes nationales Hongrie, 15 '/• Argentine, Angleterre et Tchécoslovaquie, 12 Danemark, 12 et 1 p. ajournée; Autriche, 12; Allemagne, Hollande. 10 Suède, il) France et Italie. 8 y2 Yougoslavie, 7 et 1 p. ajournée Belgique, 7 Vi Suisse, 7 Espagne, 6 Finlande, 5-

Dans le tournoi féminin, la championne de France, Mlle Frigard, fait partie nulle avec miss Holloway (Angleterre).

CONCEATS PUBLICS Ce soir, à 21 heures Place de Bercy-ReuiUT. Hatmunie ouvrière du 12* (M, Bougé). Altière; le Lac des fées les Saltimbanques Andalucia.

Place Dupleii. Harmonie municipale de Grenelle (MM. FloqueE et Laurent). Marche portugaise (Maquct) Ouverture fantastique (Govaert) le Petit Duc (Lecocq) Sous les branches (Desormes) le Cœur et la Main (Lecocq) Finale (X.). Parc des Buttes-Chaumont. Harmonie de Bellevllle (M. Faye). La marche des P'tlt3 Hatz (Andrieu) Ouverture fantastique (Govaert) irtyJIe bretonne (Pillevestrei la Vallée d'Ossau (Benoist) Marche tintamaresque (Popy).

Parc Montsourls. Harmonie du Panthéon (M. Hlcois). Le Complégnois (Leroux) Ouverture dramatique (Allier) Andante de la Cinquième Symphonie en ut (Beethoven); le Petit Duc (Lecocq) les Noces de Jeannette (Massé) mazurka du Ballet de la Source (Delibes).

CONCERTS Ce soir, à 21 t«Bre> Tuileries. Harmonia de Bots- Colombes (.Ni. Michel), avec le concours de MUo Georgette Dubray, des Concerts-Classiques, et de M. Georges Durand, basse, de l'Opéra-Çomique. Au programme, œuvres de Massenet Gounod, Reycr, Puccini, Léoncavallo, il. Cidal, etc.

Eldorado, S 30, Georgiuâ (Théétre chantant). Kursaal, 2 h. 15, mat. popul.; soirée, 8 b. 45. Oaité-Hoch., 8 Je ne trompe pas mon mari Luna-Park, UJ., mat, et soir.; attract., danc. Maglc-City, t.i.s., bal, orch.; dlm. mat, 5 fr. Jardin d'Aoclimat., entr., 2 fr.; enfants, 1 fr. Pal. Pompéien, clôt. annuelle, réouv. 3 sept. -Or PALACE/– Matinée et soirée, le grand événement de la saison, la nouvelle et ,ensationnelle revue Femmes et Sports, avec Georges Carpentler. que toute la critique vient de consacrer grande étoile de musichall. 300 artistes, 1.000 costumes, 80 tableaux. Au 12. tableau, l'org-ic à Byzance, avec aes athlètes, ses acrobates et ses danseurs. Location Provence 44-37. Fauteuil» Il partir de 12 francs.

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-0- Dans le prochain spectacle de l'Emplra paraîtra Haquel Mener. C'tte apparition coupera court Il tous les bruits divers que l'on a fait circuler sur la créatrice de la Violelera. AUX FOLIES-BERGÈRE aujourd'hui en matinée et en soirée l'hyper-revue de M. L. Lemarchand Un VENT de FOLIE Les 1S vedettas de la chauson et

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Baisse de 0 50 sur le veau, 5 Il 10 50 sur Je mouton, 7ai6;deO2l)àO5O sur Ie demiport, 8 50 à il 80 les longi's, 12 fi 16 les Jambons, 10 a 15 lm Inrd, 7 a 8 50.

Hausse de 0 15 sur le lapin dépouillé, 9 à 10 23.

Hausse sur le colin décapité, A 4 50 10 kilo; entier, t 50 à 3 »U; la daurade n-ançiuse, 1 h 4; la lotte, il Je. mulot, 4 à 18. Laisse sur la barbue, 3 50 *"lt; le hareng, i 50 à 2 50; le maqmw.'m à la Usue, 3 4; le merlan ordinaire, 0 50 Il 3; la sole étrangère, 14

Baisse sur les haricots mange-tour. 180 a 220 tes 100 kilos à écosser, 2W à 260 la poire commune, 100 Il tas prunes diverses,

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Tarn (5 sièges au lieu de Atbi v (Alban. Albi. Héalmom. Villefranche-d'Alblgeols). Albi 2- (Carmaux, Monestlès, Pampelonne, Valence-(j'Albigeois, Valdérlès). Castres 1" (Castres, Dourgnes, Labruguière, Lautrec, Vlelmur). Castres 2- (Angles, Brassac, Lacaune, Mazamet, MontredonLabesaonté, Murat-sur-VÈbre, Roquecourbe, salnt-Amans-Soult, Vabre). UaiUac-Lauaur (Cadalen. Castelnau-de-Montmlral, Cordes, Cuq-Toulza, Gaillac, Grnulhet, Lavnur, Lisle-s.-Tarn, Puylaurens, Rabastens, SatntPaul-cap-de-Joux, Salvagnac, Vaour). Tahn-et-Gahonne (3 sièpreg* comme précértemnjent). Cnstelsarrasin (Beaumont-i!eLomagnc, CastclsaiTnain, Grisolles, Lavit Montech, Salnt-Nicolas-de-la-Grave, Verdunsur-Garonne). Moitsac (Auvlllar, Bourgde-Vlsa, Lafrançalsé, Lauzerte, Moissac, Mcntalgu-ae-Quercy, Valence). Montaui>an (caussade, Caylus, Moikclar-de-Quercy, Montauban (est), Montauban (ouest), Montpozat-dc-Que-rcy, Négrepellsse, Salnt-Antoïlin, Viliebruniet*, Molières;.

Var (3 sièges au lieu de 4). .Srlgnoles CBarjote, Des-se, Brignole», Cotlgnbc, Rians, La Iloquebrussanne, Sain t-Màximin-laSainte-Baume, Tavernes). iïitaguignan (Aups, Callas, Comps-sur-Artuby, DragulIman, Fayence, Fréjus, Grimaud, Lorgues, Le Luc, Saint-Tropez, Salerncs). Toulon 1" (Toulon (20 cantnn), Toulon canton), Toulon (1er canton) (bureau de vote de SaintRoch et de Claret). Taulon (Toulon lier canton) (sauf bureau de vote de Sajnt-Roch et de Claret), La Seyne-sur-Mer, Le'Bausset, Ollioules). Toulon 3° (Toulon canton), Hyères, Solliès-Ponr, Cuers, Colloba-teres). Valtluse (3 sièges comme précédemment). Apt-Jarpentras (Apt, Bonnleux, Cadenet, Carpentras (nord), Carpentras (sud), Gordes, .Mormufiun, Portuts, Saillit. Avignon (Avignon (nord), Avignon (sud), Bédarrides, Cavaillon, l'Isle-sur-la-Sorgue). Ornrige (Heaume, Bollène, Malaucène, Orange (est), orange (ouest), Vaison-la-Romaine, Valréa5).

VexDée (6 sièges comme précédemment). Fontenay-le-Comte (la Châtaigneraie, iFantenay le Comte, Pouzauges, Saint Hllalre-des^-Loge-s). Fontenay-le-Comte (Challlé-)es-Marais, l'Hermenault, Luçon, Maillezais, Sainte-Hermine). La llochesur-],'on (Chantonay, les Essarts, Mareull, la Roche-sur-Yon). La Roche-sur-l'on (les Herbiers, Monraigu, Mortagne, le Poirésur-Vie, RochesservlÈre, Salnt-Fulgent). Les SablesdOionne i" (l'Ile d'Yeu, la, Mothe-Achard, Moutlers-lcs-Mauxfalts, les Sables-d'Olonnc, Talmont). Les Sablesd'Olonne (Beauvoir, Chailans Nolrmou-' lier, Pallaiiau, Saint- Gilles-sur- Vie, SalutJean-de-Monts).

Vienne (5 sièges comme précédemment). Châtellerault (Chitellerault, Dangé, Lcigné-sur-Usseau, Lenclottrc, Pleumartin, Vouueull-sur-Vienne). Ciuray (AvaillesLimouzine, charraux, Ctvray, Couhé, Gençay, la Villedleu). Montmorillon (Chauvigny, Isle-Jourdain, Lussac-les-Chateaux, Montmorillon, Saint-Savin, la Trémoullle, Salnt-Julien-Lars). Louâun (Loudun, Mirebeau, Montcoutour, Monts-sur-Guesnes, Neuville, las Trois-Moutiers, Vouillé). Poitiers (Luslgnan, Poitiers (nord), Poltiers (sud), Saint-Georges, Vivonne).

Haute-Vienne (5 sieg-es comme précédemment). Bellac (Bellac, Bessines-surGartempe, Chàteauponsau, le Dorât, MagnacLaval, Mézieres-sur-Issoiro, Nanti:1!, SaintSulplce-lcs-Fcuilles). Limoges i" (Ambazac, Limoges (nord), Limoges (est), Ltmoges (ouest), Limoges (sud), Limoges (Alxc-sur-Vlenne, Cbâteauneuf. Eymoutiers, Laurlère, NIcul, Plerre-Bufnère, Saint-Léonard). Rochechouurt (Oradoursur Vayres, Rochechouart, Saint-Junien, Salnt-Laurent-sur-Gorre, Saint-Mathieu). Saint-yrieîx (Châlits, Nexon, Salnt-Germalnles Belles, Saint-Yrieix-la-Perche). Vosges (5 sièges au lieu de 7). Epinal Bains-les-Balns, Darnay, Dompalrc, Epinal, Monthureux-siir-Saône, Xertigny). Mirecourt (Brouvelieuras, Bruyères, Charmes, Châtel, Mlreoourt. RambcrvllHers). NeufcMteau (Bulgnévllle, Cliate-nola, Coussey, Lamarche, Meutchateau, Vlttel). nemiremont (Plombières les Bains, Remlremont, Saulxures-5ur-Mosclotte, le Thillot). SaintDié (Coreieux, Fraize, Gérardmer, Provsncheres-sur-Fave, Raon-1'Etape, Saint Die, Senones).

Yonne (5 sièges au lieu de 4). AuxerrcAvali&n Il- (Auxerre (est), Auxerre (ouest), Coulanges-la-Vincuse, Courson les-Carrières, Saint-Florentin, Saint-Sauveur Seignelay, Toucy). Auxerrc-AvaUon (Aval-

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BASsEs-PifRiNÉKS (7 sièges au lieu de 6). Dayonne l" (Bayonne (nord-est). Bayonne (nord-ouest), Biarritz. Uslaiitz). Bayonne !• (Bidache, Espelsttc, Hasporrcn, Labastlde-cialrence, Saint-Jean-de-Lui). Maulion (Iholdy, Maujéon Licharre, SaintEtienne de Baljrorry. Saiut-Jcan-Pietl-dePort, Saint-Palais, Tardets-Sohorlus). Oloron (Accous, Aramltz, Arudy, Laruns, Lasseule, Moneln, Oloron (est), Oloron (ouest). Orthez (Arthoz, Arzacq, Lagor, Navarrcnx, Orthez, Salles, Sauveterre). Pau il, (Nay (est), Ray (ouest), Pau (est). Pau (ouest). Pa2t a» (Ga\-lin, Lambeye, Lescar, Montaner, Morlaas, Pontacq, Thèze). Hautes-Pirénêes (3 sièges comme précé- demment). Argeles (Arselès-Gazost, Aucun, Lourdes, Luz, Ossun, Saint-Pé). Bagnères-de-Bigorre (Arreau, Bagnères-dc- Btgrorre, In Barthe-de-Neste, Bordères-Loumn, Campan. Castelnau-Magnoar, Lanneme- zan, Mauléon Barousse, S a In t Laurent, VIelle-Aure). Tarbes (Castelnau-Rlvlère- Basse, Golan, Maubourguet, Pouyastruc, Rabastens, Tarbes (nord), Tarbes (sud), Tour- nay, Trie, Vic-cn-Bigorre).

Pyr£nêes-Oriestales (3 slères comme précédemment). Perpignan (Perpignan (est),

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Vendredi 22 Juillet

Le marché reste bien orienté. Les valeurs d'arbitraire sont encore très fermes et plusteufs d'entre elles «'inscrivant en progrès appréciables. Le Rio se relève de d,020 à 4,945. Le Suez passe de 13,875 à 13,900. La Central Mining gagne 10 francs a 2,330. Le Crédit foncier égyptien s'avance de à Surrertes d'Egypte soutenues Il 1,134. Les fonds turcs poursuivent leur proP gresslon le 5 0/0 1014 s'iruçcrit A 62 30 1 contre 90, et l'unifié Il 12fj, venant de 40.

VALEURS I Cotira Goura V 1 0o»m I Cour» VALEURS Cours { Coor»-. lpréc«t'l<ln|ourl VALEURS | prêtai | Jnloar VALEURS | prteédt I HnflHgi PARQUET Société ManMillalBe B90 MABCHÏ3 EN BANQUE A tarme et au comptant Crtil. Vono. a'.vu. terme ot au comptant 520 Caootehouc Kl.. 669.. BÏÏ3dBwÏÏ1S*- m* «S l« ë j» ̃ MIS U& «S.t: l| u rSR 1WI« "•• "Rmi ̃" Hnn ̃̃ Fonder colonial. 8M 829 Conconlia 19e R™î?lfnn?i^ in«n înl? Cliàt.-Coniœentry. 2405 Eatrella» Floc. ̃•s/tji»' ï?5S ̃" JSI •̃ Pivc»-UUe Franco Wyominï «M GoWBelds 309 50 3U.. Fat bociete U™e' tt250-- \iSkr-- Béthone 5880 5MU Jaseratontein ïf- Hfe •• ̃' Cmmuix Lfoa GoWHeHe. 74 50 Distribution. 1655 ,I2S Petit Parfien- art. T7O TWi 105 BO Courrières 5.S9 B»o ̃ 1»19 'SSl S.» Mramt Blliott •. Prod. Chlin. (l'Alais 185o 1860 Nord S °' tatâen ^Si w V.3.V :> Voitures i Parte V. Tal_ïd' Orieit 1 121 130 II BuMeconaol. 411 413.. Tbarsia 365.. S^ÎS» 19 il) «« Ha'» !» *••••• 67 S0 'franSTaal 828 .J Dette Ottôm. unii: 125 40 iàr, }|IÎ •̃ MS-- •_•»•̃ Au comptant Ottoman 1914 î\\li 410..

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Perpignan (ouest). Céret (Argelès-surMer, Arles-sur-Tech, Prats-de-Mollo. MiUas, ThuJr, Céret). brades (Latour-de-France» Mont-LOUis, Olette, Prades, Rivesaltes, Saillagouse, Saint-Paul, Sournia, Vtnço). Bas-Rhin (!) sièges comme précédemment). Erstein (Bemfeld, Ersieta, Geispol*lielm, Obernal). Haguejiau (Bischwiller, Itajçuenau, Nl«rd«rbronn-les-Balns). Molskeim YMolslielm, Roshelm, Saales, Schlrmecic, "V'asseloiuiel. ̃– Saocrne (BouxwlljCr, Drutiiyçen, la Petite-Pierre, Jlarmoutter, SarreUnion. Saverne). Séleatat (B a r r, Maiiiioclh«im, Sélcstat, Ville). Strasbourg Campagne (Brumatb, Hochfelden, Schlttigheim, i'ruchtersheim). SlrasbourgVille l" (Strasbourg (nord), strasbourg est). Strasbourg-Ville 2» (Strasbourg (sud) Strasbourg (ouest). W iscembourg (Lautertx>ur2, Seta, sc»ultz-sous-F«êts, Wlsaembourg, wcarth).

Beu-ort (2 sièges comme précédemment). Belfort Il- (Belfort). Betfort (Délie, Fontaine, Glromagnj', Rougemom-le-CJiateau).

Haut-Rhin (7 sièges comme précédentment). AUMrch. (Altkirch. Datmcmarie, Fcrretto. Hlrsiugue). Cotmar (Andolsbelm, Colmar, Munster, Neuf-Brisach, Wintzzonhelm). Ouebwiller (Enslsheim, GuebwUIer, Rouffach, Soultz). Mulhouse Il- (Mulhouse (nord), partie urbaine, Mulhouse (sud), partie urbaine). Mulhouse 20 (Mulhouse (nord), partie rurale, Mulhouse (sud), partie rurale, Hanshetm, Huntngue, Lamlscr). Ribeauvillé (Kaysersberg, Lapoutrole, RlbeauviHé, Sainte Marie aux Mines). Thann (Cernay. btassevaux, SalntAmartn, Thann).

(A suivre.)

En couuîsé, la ue neers se redresse 00 à i,768 et la Jagersfontefn de a Les mines d'or s'améliorent. Les caoutchoucs franchissent une nouvelle êtaipe de haussa. Pétrole» hésitants.

Les valeurs françaises supporient de nouvelles prises de bénéfices à la *«IU« dp6, deux Jours de chômage habituels. Les rente.» a,bajidonneitt quelques fractions. Let banQue$ cèdent un peu do terrain. Résistance des chemins de fer, des charbonnages, des produits Chimiques et valeurs d'électricité. Bonne tenus des sucres.

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PREMIÈRE PARTIE

XII (suite)

Oh bien petit, mon cher ami. l'avant-coureur du frisson. si je puis m'exprimer de cette façon,

Il y des plaisanteries qui ne sont pas de mise, Sermaize, dit le banquier Ralph.

Il appuyait sur l'épaule du jeune homme use main qui le fit presque fle'chir, tandis que son regard, étrange·ment pareil celui de Mme Wittnor, s'enfonçait dans le sien, qui redevint trouble.

Mme Wittnor déclara

Vous le connaissez un peu, Ralph. Que cela ne vous empêche point de fnire pnrtie du consortium.

Bien entendu. si l'affaire est une affaire d'avenir.

Elle l'est.

Je vais voir la mer, dit Mlle Simmerard en sortant assez vivement. Jean de Sermaize s'avançait pour passer le seuil derrière elle.

De son bras tendu, le banquier Ralph la barra.

Copyright by Georges Maldasue, Traduction et reproduction réservées pour tous pays, y compris adaptation

L'HABITATION ET SON

AMENAGEMENT

FUSONS NOS PROVISIONS DE COMBUSTIBLE Nous aurions grand tort d'attendre octobre pour nous réapprovisionner en bois et en charbon d'abord, nous serions à peu près sûrs de payer l'un et l'autre plus cher à l'entrée de l'hiver; et, ensuite, nous risquerions d'être surpris par les premiers froids avec une cave vide.

Une maitresse de maison avisée doit donc, dès le début de l'été, évaluer la quantité de combustible qui lui est nécessaire pour tout l'hiver et la commander sans retard.

Mais encore faut-il, avant que de faire sa commande, savoir si l'on doit se chauffer au bois ou au charbon et si l'on a opté pour celui-ci quelle espèce de charbon l'on va consommer. Le souci de l'économie guidera souvent notre choix. C'est pourquoi nous ne manquerons pas de nous poser cette question « Le chauffage au bois est-il vraiment économique ?

Cela dépend d'abord de la région où nous vivons et, ensuite, du nombre de foyers qui nous est nécessaire. Il va de soi que nous paierons le bois à un prix très abordable si nous habitons un pays de forêts, où il est récolté et débité sur place. Mais à Paris et dans beaucoup de régions, le bois coûte cher. De plus, si nous sommes frileux et que nous allumions plusieurs feux de bois dans notre appartement, nous serons certains de dépenser ainsi beaucoup plus qu'avec un unique foyer de charbon de très forte taille.

Ceci mis à part, il est indéniable que le chauffage au bois a de grands avantages: il est sain, plus que ne le sont tous les autres modes de chauffage; il peut être utilisé sans danger aucun dans les chambres à coucher.

Avant de faire livrer sa provision de bois, on aura soin de dire quelle dimension doivent avoir les bûches et si elles sont destinées à un petit poêle ou à une cheminée. Le chêne est le bois, après le charme, dont la puissance calorifique est la plus considérable. Mais il est utile d'avoir du bois de plusieurs essences, selon qu'on veut faire un feu durable ou une rapide et joyeuse flambée. On aura donc du chêne, mais on voudra aussi une petite provision de hêtre ou d'orme et quelques fagots de bois de sapin. Ainsi fournis, nous pourrons attendre l'hiver de pied ferme.

Si nous avons opté pour le chauffage au charbon, il nous reste à fixer la qualité qui va nous être nécessaire.

Généralement, les boulets sont peu utilisés pour le chauffage des appartements. Non pas, certes, qu'ils ne fournissent une chaleur considérable, mais ils font d'énormes déchets et encrassent très vite les poêles.

Le coke, lui, n'est pas autre chose que de la houille privée de ses éléments volatils. Il donne une chaleur intense, n'a pas d'odeur désagréable et coûte peu. Malheureusement, il s'éteint avec facilité; et, pour cette raison, on l'emploie peu dans les chaudières à chauffage continu.

Le meilleur charbon, mais aussi le plus coteteux, est, à n'en pas douter, l'anthracite. Il se consume avec régularité, en donnant une bonne chaleur; et, s'il s'allume difficilement, il ne s'éteint, en revanche, que de façon tout à fait accidentelle.

Le meilleur anthracite est celui qui, reçu directement des mines en gros blocs, est concassé, criblé et épierré au moment de la livraison chez le consommateur. Les opérations classent l'anthracite en différentes grosseurs suivant l'usage auquel on le destine. Les « Gailletins > sont utilisés principalement pour le chauffage central. Les Noix d'un calibre plus petit et régulier, font merveille dans les salamandres et apparreils similaires. Les Grains a, très intéressants en raison de leur prix réduit, sont employés dans les appareils à feu vif. Tous ces appareils à feu continu entretiennent une douce chaleur dans les appartements d'un bout à l'autre de l'hiver, mais l'avantage du consommateur est de choisir un bon anthracite bien épierré, qui ne l'oblige pas à laisser éteindre plusieurs fois son appareil en cours de la saison pour en retirer les pierres. CENDRILLON.

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Vera Wittnor le franchit pendant que son frère reculait.

Sur le terre-plein, a l'extrémité, l'avion couché.

La nuit s'épaississait

Un premier éclair, partant du fond de l'horizon, le zébra d'une raie livide. Mme Wittnor entrevit le grand oiseau immobile.

Elle n'aperçut point la silhouette de la jeune fille.

Elle appela

Odette

Le vent, violent, emportait-il vers l'océan le nom crié à plusieurs reprises ? Odette avait-elle déjà pris un des sentiers menant au pied de l'île ? Elle arpenta la pelouse.

Elle appela encore

Odette

Cela à dix reprises.

Aucune réponse.

Alors, mue par quelque pensée soudaine, impérieuse, brutale, elle s'élança derrière la maison, allant d'un pas précipité et sûr, malgré la nuit, vers la grotte, le petit souterrain au bout duquel, tout au bout, sans qu'on pût l'apercevoir de l'entrée, la lueur tournée vers la mer, d'une lanterne sourde, laissant deviner plutôt qu'elle ne J'éclairait. la rade étroite où attendait le canot automobile.

Elle s'avança, dans le vent qui devenait furieux, et secouait l'embarcation, au moteur muet, comme elle eût secoué une coquille de noix.

Le groupe d'hommes et la femme qui avaient rbdé dans l'Ile BH9 partie de

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la journée, massés la sortie de la crypte, l'avaient laissée passer. Vous n'avez pas vu la jeune fille qui était encore avec nous il y a un quart d'heure ? demanda-t-elle.

Plusieurs voix répondirent

Non.

Elle n'est pas la-haut. Il faut la retrouver. par un côté ou par l'autre. Elle est peut-être du reste déjà rentrée.

Avant de reprendre le chemin de la roche, elle demanda de sa voix sourde, mais qui martelait chaque mot Tout est fini ?

Tout

Dans l'avion aussi

Dans l'avion aussi.

Il faut laisser passer le plus fort de la tempête.

Et si ça dure toute la nuit ? Partir quand même avant le jour. L'auto sera au point voulu.

Vous donnerez l'ordre ?

Oui.

La même voix qui répondait depuis la première interrogation demanda Si on la rencontre, que faudra-t-il faire de cette jeune fllle

La surveiller. la suivre-, sans être vu.

Il fait une nuit d'encre.

Tant mieux

Mme Wittnor, hors de la grotte, remonta rapidement sur l'esplanade. Un autre éclair la balayait.

Tout au bout, la forme allongée du grand oiseau au repos.

Elle traversa la pelouse, tourna

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l'aéroplane, arriva au faite du sentier escarpé.

Là, elle appela encore, insistant, appel angoissé

Odette, ma chérie, Odette ?. Ne vous aventurez pas par là, il vous arriverait un accident. Odette

Le vent couvrait toujours sa voix. On n'entendait que son grand souffle qui soulevait les flots mugissants. Mme Wittnor retourna à la maison basse.

La porte avait étè fermée seulement au pêne.

Il y avait, à l'intérieur, trois hommes, comme lorsqu'elle était sortie. Le banquier Ralph, l'aviateur et le comte de Sermaize.

Les trois hommes étaient pâles, aussi pâles l'un que l'autre.

Le plus jeune semblait acculé dans un coin les autres debout devant lui. L'entrée de Vera fit retourner ces derniers, en les séparant.

Son exclamation les détacha de cette encoignure où l'autre semblait emprisonné.

Odette Enfin, où est Odette ? Pour le moment, nous n'avons pas besoin d'elle ici, articula l'homme taillé en athlète, aux yeux pareils il ceux de la femme qui jetait cette phrase comme on jette un cri de détresse

Où est-elle ? Il faut la chercher. Je répète que nous n'avons pas, pour le moment, besoin d'elle ici. Mais nous n'avons pas non plus besoin d'elle ailleurs.

Vous êtes-vous rendu compte si elle était ailleurs

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Oui. Je ne crois pas. seulement, par cette nuit profonde. avec le danger de la mer. Pas d'accident, Kalph. pas d'accident, je n'en veux pas. Mieux vaut un accident qu'une trahison, Vera.

Il retournait à la porte pour la barrer, maintenant, de son corps.

Il ajouta

Nous n'y aurions été pour rien. Puis achevant

Tous, nous sommes au bord de l'abîme. la vie ou la mort.

Il regardait celui qui, un instant plus tôt, dans une encoignure de la salle basse, au plafond traversé de poutres écrasantes, près de la vieille horloge au tic-tac bruyant, subissait son emprise, comme celle de cet autre homme, grand aussi, musclé, mais avec la sveltesse de ses vingt-trois ans, que Mlle Simmerard, qui le voyait depuis le matin pour la seconde fois, n'avait pas entendu nommer autrement que L'aviateur.

Et il reprit, avec une froideur pareille à celle de son regard

Monsieur Jean de Sermaize, vous savez ce qui vous reste à faire ?. Epouser cette fille, vraiment très moderne, qui s'avise de risquer avec vous un voyage de fiançailles. Mais ne pas oublier. aussitôt le million récupéré, votre situation vis-à-vis de votre sœur. qui est aussi. vous le savez. ma parente.

Une sorte de sourire avait peine détendu sa bouche.

Il lit une pause d'une seconde.

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nonce même pas le mot de trahison, ce serait, sur l'heure, votre condamnation. Ici ou là, Jean de Sermaize, on n'échappe pas il son destin. surtout lorsqu'on court au-devant de lui. Il sortit un papier plié de la poche de son gilet.

Tenez, vous remettrez à sa place la lettre de l'oncle de Madagascar. Il ne barrait plus la porte au jeune homme.

Ce fut celle que Ralph venait de nommer sa parente qui prit sa place, rapide, autoritaire, fulgurante.

Jean qui, assez lentement, s'était avancé pour finir par s'élancer, s'arrêta tout contre elle, qui dit entre ses dents serrées, une lueur effrayante dans l'œil

Aussitôt le million récupéré. souviens-toi Mol aussi, je te dis la vie ou la mort

Elle le laissa passer.

XIII

Dans la nuit de plus en plus profonde, que continuaient à trouer les longues zébrures livides, il marcha. Il arpenta le plateau où dormait le grand oiseau qui ne pouvait seul reprendre son vol.

Il descendit la pente escarpée, arrêté, avant d'arriver au bas, par l'océan furieux.

Odette Je vous en prie, 0(lette. Elle eût entendu, malgré le fracas des vague».

Vn acadent était-il arrivé ?

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uant, Il atteignit, les jambes battues par l'écume qui, sous le ciel d'encre, se faisait par instants phosphorescente, les approches de la pointe où. dans la petite rode, se balançait l'embarcation dans laquelle le gronpe réuni à l'extrémité de la grotte s'embarquerait, quel iUe fût l'état de la mer, avant le jour.

On avait éteint la lanterne.

11 interrogea. aussi inutilement qu'avait interrogé Mme Wittnor. Les visages se crispaient, les yeux devenaient farouches, des dents grinçaient comme dans la colère d'une menace.

Si elle arrivait jusqu'ici, Il n'y aurait qu'a l'envoyer avec les polissons, articula la femme.

Et le million ? fit un homme. Jean, qui n'entendait pas, dit, partant vers la grotte, et élevant très fort la voix, comme sa soeur tout il l'heure Elle se sera égarée si quelqu'un la voit, qu'il la ramène la-haut. Elle y est peut-être en ce moment, du reste. Il ajouta, comme il eût ajouté un ordre, appuyant sur un mot de la fin ious attendons, pour nous embarquer tous, que la tempêté s'apaise. Là-haut, c'était, insondable, la maison sous le ciel bas.

Une lueur ne perçait même pas aux interstices des volets ou de la porte. En rasant le mur de côté pour regagner l'entrée sur la façade. Jean heurta quelque chose qui faillit tomber et qu'il retint.

(4 suivre.) Georges Maloauue.