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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1927-03-10

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 10 mars 1927

Description : 1927/03/10 (Numéro 18272).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k606780s

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/10/2008

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LE PROBLÈME DE L'ASSAINISSEMENT NOS DETTES DE GUERRE ET il PLAN DAWES

Il n'est pas possible d'examiner les divers aspects et les solutions diverses du problème de l'assainissement sans tenir compte de l'élément considérable et nouveau que représentent les dettes de guerre.

Ces dettes, il n'est guère de jour qu'on n'en parle au point de vue diplomatique et politique. On est pour ou contre la ratification. On peut être pour la ratification avec ou sans réserves. On peut même mettre en doute la légitimité de la créance. Mais il est un point, strictement financier, qui mérite une attention particulière et que nous énoncerons ainsi

Si nous payons, comment, avec quoi payerons-nous ? Et quelle influence ces paiements aurontils, à plus ou moins longue échéance, jur notre monnaie ? Ce sont deux questions capitales. Avant d'essayer d'y répondre, nous devons avoir un fait présent à l'esprit.

Avant d»: guerre, lorsque notre franc était le franc-or, aussi indiscuté qu'indiscutable, la France était un pays créancier. Sans doute, elle avait une dette intérieure, qui paraissait fort grosse bien qu'elle ne fût que d'une trentaine de milliards, mais elle la supportait facilement. Seulement, elle n'avait pas de dette extérieure. Elle ne devait nulle part.

Au contraire, c'était à elle qu'il était dû. Fort d'une longue épar;ne et de ses traditions d'économie, notre pays avait placé de nombreux capitaux à l'étranger. Et les intérêts que les Français porteurs de rentes, d'actions et d'obligations étrangères r e c e vaient chaque année compensaient, et au delà, le déficit de nos exportations sur nos importations. Il y avait là pour notre monnaie un soutien constant et efficace. Les transferts

Cette situation privilégiée a pris fin. Non seulement notre portefeuille de valeurs étrangères a fondu, non seulement il a éprouvé des pertes sévères en Russie et ailleurs non seulement, pendant la guerre et même depuis, beaucoup de Français ont été conduits à se défaire de celles de ces valeurs qui étaient bonnes et qui ont été rapatriées, mais encore ce sont nos municipalités, nos compagnies de chemins de fer, plusieurs de nos grandes industries qui se sont endettées au dehors et et qui se sont engagées à rembourser capital et intérêts dans la monnaie du pays où ont été contractés les emprunts.

De même, le jour où nous payerions les annuités des dettes de guerre, et surtout le jour où ce" annuités commenceraient grossir, il faudrait trouver en dollars et en livres sterling les sommes correspondantes. Car, bien entendu, il ne saurait s'agir de payer en louis ou en lingots d'or. L'encaisse de la Banque de France elle-même (s'il était possible d'y toucher) s'épuiserait en peu de temps.

De tels paiements ne peuvent se faire, en espèces, que par l'excédent de ce que l'étranger a luimême à nous verser. Mais si cet excédent n'existe pas ou s'il est insuffisant, si notre balance commerciale est tout juste en équilibre ou bien nettement déficitaire, comment nous procurer les dollars et les livres qu'il faudra pour le service des dettes extérieures ? L'exemple de l'Allemagne

Ce problème s'est déjà posé pour l'Allemagne. Lorsque des hommes du métier, des praticiens de la finance eurent pris en main le problème des réparations et conçu le plan Dawes, ils se trouvèrent devant le problème des transferts. Le difficile n'était pas de déterminer le chiffre de marksor que pourrait payer l'Allemagne ni de lever, en Allemagne, ces sommes en marks-or. C'était de les faire passer d'Allemagne dans les caisses des Etats créanciers sans accabler le change allemand et sans ruiner la nouvelle monnaie du Reich, le mark si brillam- ment ressuscité.

La difficulté a été résolue, ou plutôt elle a été tournée. D'une part, le plan Dawes comporte des prestations en nature qui sont remboursées aux fournisseurs allemands par l'Etat allemand, de sorte que c'est de l'argent qui ne sort pas du Reich. D'autre part. pour les versements en espèces. le produit s'en accumule dans une caisse que surveille un Comité des transferts. Et c'est seulement lorsque ces sommes peuvent être, sans danger pour le cours du mark, transportées à l'étranger, lorsqu'elles trouvent, en d'autres termes. leur équivalent en monnaie étrangère, que le Comité lionne la permission de sortie. Le problème ne peut pas se ,poser pour la France débitrice autrement que pour l'Allemagne débitrice. La difficulté du transfert ne peut être que la mëme .pour elle et pour nous. Cependant,

tout de suite, une grande différence se voit. Les prestations en nature vont toutes seules entre l'Allemagne et la France ainsi qu'entre l'Allemagne et divers autres pays qui manquent des matières et des produits dont le débiteur dispose. Mais que produisons-nous qui manque à nos créanciers, principalement à notre créancier américain ? Chez lui, il a de tout, et en abondance. En toutes choses, il se suffit à lui-même et bien au delà. De plus, il protège son industrie par de hautes barrières douanières. Que pourrions-nous lui envoyer en contre-partie de notre dette ? Nos vins ? Il ne peu plus en boire. La loi de prohibition les interdit. Il ne resterait guère que la délivrance de tickets d'hôtel pour les touristes anglo-saxons qui visitent la France, avec des billets d'entrée pour nos théâtres et nos musées. Quant à instituer pour la France le pendant du Comité des transferts, il ne saurait en être question. Ou bien, c'est qué nous subi- rions, nous aussi, un plan Dawes avec le contrôle qu'il a mis sur les diverses sources de revenus de l'Allemagne. Et ce qui se comprenait pour l'Allemagne vaincue (elle l'a d'ailleurs accepté) ne serait pas admissible venant de nos alliés et associés.

Les disponibilités dn plan Dawes Les prestations en nature étant pratiquement impossibles ou réduites à presque rien, le Comité des transferts étant exclu, les probabilités ne permettant pas de compter sur l'excédent de notre commerce extérieur et sur les ressources de notre portefeuille de valeurs étrangères, que reste-t-il ? Il reste que le plus gros et le plus solide des moyens de payement dont nous disposerons au dehors, dans l'avenir, sera constitué par les versements que l'Al-lemagne nous fera elle-même sur les recettes du plan Dawes après avis favorable du Comité des transferts. L'argent circulant et transmissible doit se trouver quelque part, même quand il s'agit de dettes de guerre. Il ne peut, pour la France, se trouver d'une manière certaine, sans écraser r notre change et sans nuire au relèvement ou à la stabilité de notre monnaie, que dans les disponibilités que nous laissera le plan Dawes.

D'où il résulte que les créanciers et les débiteurs sont tous dans la dépendance les uns des autres. II y a là quelque chose de plus fort que le principe d'après lequel les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié le traité de Versailles, ignorent officiellement que, si la France est leur débitrice, elle est créancière de l'Allemagne. Car ce serait déjà beaucoup que l'argent qui nous est dû pour les réparations passât aux dettes de guerre comme de la flûte au tambour. ue, n'étant pas payée par son débiteur, la France dût néanmoins payer ses créanciers, ce serait trop. Mais surtout nous croyons avoir montré que, pratiquement, cela ne se pourrait même pas. Jacques BAINVILLE.

L'ARRESTATION DE Mmc BORODINE

Londres. 9 mare {d. Petit PaHsien.) Les messages de CIl a n g haï contlrment l'a r restation, par Ifls agents du gémirai Tcliang Tchang Fang, d e Mme Borodiue. On n saisi sur elle divers documents coHipromellants.tels que des plan3 des dispositions militai–iv-; i|c l'iitat-major il,- Tcliang Tsun Cliang. Celui-ci a demandé d'urgence

augel' de, experts militaires d'étudier le cas de Mme Borodino qui, en atten- d2nt, est retenue prisonnière il Nan- kin.

ENTRAINEMENT ([Il (Mis do puwrc, le? députés opteront outre hyur présence au front ou la Chambre.)

tens, il y a donc une interpellation orageuse, aujourd'hui ? liens. ce sont seulement ceux de ces messieurs qui « opteraient pour le front » qui se font la main sur ceux de leurs collègues qul « opteraient pour la Chambra

LES CONVERSATIONS DE GENÈVE

C'EST LA DÉTENTE

M. Rakowsky, ambassadeur des Soviets est rentré à Paris

Apporte-t-il de no«Tellei propositions pour le règlement de la dette ruse

M. Raknwsky. ambassadeur de TU. R. S. S., qui il y a quelques semaines s'était rendu à Moscou pour reprendre contact avec son gouvernement, est rentré hier matin Paris. Les délégués qui lui seront adjoints dans le, cas d'une repris»! des pourparlers francosoviétiques n'ont pas encore quitté Moscou. Au surplus, aucune datn.n'a encore été fixée pour celte repris. car du côté français, pour éviter le., déceptions de l'été dernier, oh serait désireux de ne recommencer les négociations que si les nouvelles propositions soviétiques pour le règlement de la dette russe, qu'apporte peut-être M. Rakowsky, offrent- un terrain de discussion suffisamment favorable.

M. PAINLEVÉ ET LE ROLE EN SYRIE (DU GÉNÉRAL MICHAUD

La commission de l'armée du Sénat a entendu, hier, le ministre de la Guerre au sujet des conclusions de son rapporteur, M. Pierre Berger, sur les événements de Souëida.. Plusieurs membres do la commission ayant vivement incriminé le rôle du général Michaud dans les opérations militaires des 1" et 2 août 1925, le ministre a notamment déclaré qu'en mettant en disponibilité le général Michaud pendant près de sept' mois il avaif, tenu compte et des conclusions du rapport du général Duport et du passé de l'officier en cause. LE STATUT DE TANGER

LA COMMISSION FRANCO-ESPAGNOLE A TENU HIER SA TROISIÈME SÉANCE La commission franco-espagnole qui s'occupe du statut de Tanger a tenu hier sa troisième séance. Le bref communiqué publié à l'issue de la séance constate que « les délégués ont continué, dans Uesprit le plus amical, à échanger leurs vues sur les points qui ont fait l'objet du mémorandum espagnol du 1" février et de la réponse française du 24 du même mois ». C'est dire que les pourparlers n'avancent guère et que les points de vue ont quelque peine à se rapproche.

Nous croyons savoir toutefois que le général Primo de Rivera, se montrant cette fois plus raisonnable, a autorisé ses délégués à ne pas insister sur l'annexion pure et simple de Tanger la zone espagnole, comme t'avait fait le mémorandum du 1er février. Mais, sous une forme détournée, les propositions actuelles du gouvernement de Madrid, maintiennent cependant l'idée de l'espagnolisation de Tanger, ce qui en fait, sinon en droit, supprimerait le caractère international de l'administration du grand port marocain, soustrairait le territoire a. la souveraineté du sultan et serait, par conséquent, contraire aux traités.

Il serait vain de dissimuler que tant que l'Espaane se placera sur un terrain aussi peu abordable pour les négociateurs français et il en serait de mêmes le" cas échéant pour des négociatenr. britanniques l'espoir de voir aboutir les pourpar- ters franco-espagnols restera bien faible.

1 LE CATACLYSME JAPONAIS TOKIO ANNOKCE

2.276 tués, 3.44 1 blessés etprèsde7.000m^ôûsdetruiîes Toutefois, l'ambassade du Japon àParis communique des chiffres moins alarmants, sauf en ce qui concerne la ville de Mineyama Londres, 9 mars (d. Petit Parisien.) Selon les dernières informations fournies par le ministère de l'Intérieur du Japon à Tokio, le nombre de personnes qui ont péri dans le tremblement de terre atteint 2.275 et le nombre des blessés 3.441. Quant aux ruines, elles se chiffrent par 3.606 maisons incendiées, autres complètement détruites et 1.815 plus ou moins endommagées. Toutes ces habitations étant en bois, ou n'évalue qu'à environ 10 millions de yens, soit approximativement, millions de francs, la totalité des dégâts matériels.

UNE MISE AU POINT

DE L'AMBASSADE DU JAPON A PARIS L'ambasade impériale du Japon nous communique la note suivante Les nouvelles relatives au récent tremblement de terri:, rtui a sévi dans la région centrale du Japon, comportent soit des erreur*, soit des exagérations. Une officielle donne sur ce trembtement de terre les renseignements suivants

« Le eentre de la catastrophe comprend Les arrondissements de Yoça et de Naka, duns ta province de Tango- Les deux tiers du tillage d'Iwataki ont été incendiés et le nombre des morts s'élève près d'une centaine Dans la ville de Mineyama, un millier dc maisons ont été consumées et on compte un millier de morts. L'incendle a égaiement détruit le tiers du village de Kaya et celui d'.4minn a été endommagé dans les mêmes proportions.

Contrairement il toutes les cleprcti.es publiées jusqu'(1 ce jour, dans la région d'Osaka et de Kyoto, ies dégâts sont insignifiants. >•

CONDOLÉANCES FRANÇAISES Le Président de la République a télégraphié à l'empereur du Japon pour lui exprimer les condoléances de la nation française à l'occasion de la nouvelle catastrophe qui vient d'éprouver son pays.

M. Aristide Briand a également fait! parvenir les condoléances du gouvernement français au ministre des Affaires étrangères japonais par l'intermédiaire de M. Genty, chargé d'affaires à Tokio.

MORT DU COLONEL AMÉRICAIN V, R. C. KING

Un télégramme de Kobé annonce la mort, au cours du séisme, du colonel américain V. R. C. King. Le colonel King était un grand ami de la France. Engagé, malgré son âge, dès le déhut de la guerre, il dirigea, pendant tout le temps des hostilités, la circulation des chemins de fer américains sur le territoire français. Il fit partie de la commission de l'armistice et accompagna le maréchal Foch lors du voyage de ce dernier en Amérique.

Le colonel King était officier de la Légion d'honneur D. S. 0., officier de l'ordre de Léopold et titulaire de la croix de guerre belge. Il était membre du Knickerbocker Club et du Travellers Club. Il était frère de la baronne de Vüliers du Terrage.de

Mrs Griswold Flagg et de Mrs Charles de Rham junior, dont le mari a été tué à l'attaque de Grandpré, en 1918.

LA TERRE TREMBLE AUSSI A CUBA La Havane, 9 mars (dép. Havas,) Ce matin a été enregistrée, à Santiago, la quinzième secousse sismique. Les habitiants de la province d'Oriente sont terrorisés.

.ET AUX ETATS-UNIS

Concord (Newhampshire), 9 mars (dép, Havas.)

Une légère secousse sismique a été ressentie dans la soirée du 8 mars.

UNE FERMIÈRE BRETONNE MEURTRIÈRE DE SON FRÈRE CONDAMNÉE A MORT

Lorient, 9 mare {dép. Petit Parisien,) La cour d'assises du Morbihau jugeait aujourd'hui Anne-Louise Le Galvé. euHiv;itrice au hameau de Kerostin, ;i Branderion, qui, en octobre dernier, tua il coups do revolver son frère Louis, vingt-huit ans.

Le drame avalt eu pour mobile la haine que la fermière avait vouée à son frère, il la suite d'un partage de biens où elle s'était jugée frustrée. La meurtrière s'est défendue eu alléguant qu'elle s'était trouvée en état de légitime défense. Mais cette version a été contredite par les témoin?.

Le jury ayant rendu un verdict de culpabilité, sans circonstances atténuantes, Anne-Louise Lé Càlvé a'éfê conUarnn&e mart..

LA LIAISON AÉRIENNE FRANCE-AFRIQUE LE CAPITAINE GUILBAUD arrive à Marseille 1 ayant bouclé la boucle de 22.000 kilomètres

LES DERNIERS DONS AU LOUVRE

Nous avons dit hier que le. Louvre avait accepte, parmi des dons importants, celui que lui offrait M. Miche! Moiiet, la Femme l'ombrelle, de Claude Monet, et celui de M. Ambroise VVniard la Belle Angèle, de Paul Gauguin. Nous avons reproduit la Femme d l'ombrelle. Voici aujourd'hui la Belle Anpèle, de POUR. ET COWTT{E J'estime de mon devoir de défendre l'honneur et la mémoire de l'infortuné et charmant éléphant Gaspard, qui a été abattu avant-hier comme un vulgaire bandit voire comme un locataire récalcitrant et révolté se refusant à aller coucher sous les ponts. On prétend comme si c'était une excuse que le pauvre pachyderme était fou. C'est tout de même un peu excessif. Le vieux prisonnier du Jardin d'acclimatation, après des années de résignation et d'esclavage, s'est mis en colère. Il en a eu assez d'être la risée quotidienne des bonnes d'enfants, des gamins et des militaires. Il en a eu assez de mendier, du bout de sa trompe, des bouts de pain rassis. Il en a eu assez de faire l'éléphant. Il s'est fâché. N'avait-il pas le. droit, en conscience, d'être furieux et exaspéré ?. Sous le simple prétexte qu'il était éléphant, les bipèdes qui acquittent les amants meurtriers et qui laissent courir en liberté les assassins et les escrocs des deux sexes l'avaient condamné sans l'entendre aux travaux forcés à perpétuité.

Il a fini par perdre patience. Il a fini par vouloir, enfin, rompre les barreaux de sa geôle. Alors on vient nous raconter qu'il était fou.

Les animaux, du reste, ne sont jamais fous, ne deviennent jamais fous. Les animaux, tous les animaux, viennent au monde doués de raison, de leur raison, et gardent toujours leur raison. Il y a des chevaux qui s'emballent, pris de peur. Il y a des chiens enragés, c'est-à-dire malades. Il n'y a pas de chiens déments; il n'y a pas de chevaux fous.

On n'a jamais vu un animal quelconque (ni un éléphant, ni un lapin, ni un rossignol, ni une fourmi, ni une taupe) devenir insensé comme un homme, devenir fou à lier, fou comme on est fou à Sainte-Anne. Les animaux, et tous les animaux, gardent toujours le contrôle de leurs mouvements, conservent toujours l'instinct de conservation et ne s'abandonnent jamais à ces tragiques coups de folie auxquels les dingos qui ont bras et jambes et qui sont électeurs et éligibles. se livrent si souvent. La folie marquons bien ce bel avantage que nous avons sur la bête la folie est un privilège exclusif de la race humaine. Maurice Prax.

Un aviateur britannique se tue en essayant un parachute

Londres, 9 mars {dép. Petit Parisien.) Cn caporal appartenant, à la 56" csea(irilie de l'aviation britannique avait pris illace a bord d'un avion, en vue d'expérimenter un parachute. Arrivé à une altitude de plus de mille mètres, il s'élança malheureusement pas ouvert, l'iafortuné vînt se: tuer sur la route.

lE MÉDECIN CHEF DE L'HOPITAL D'ISSOUDUN TUÉ D'UNE BALLE DE REVOLVER PAR UN MALADE

Celui-ci, un sculpteur, venait de s'entretenir aimablement avec sa uictime et l'on se perd en conjectures sur 1es causes du drame Chàteauroux, 9 mars (d, Petit Paru.) Un drame, dont les causes demeurent mystérieuses, s'est déroulé ce matin à l'hôpital d'Issoudun. Voici dans quelles circonstances.

Depuis le mois d'août dernier, se trouvait en traitement dans cet établissement un sculpteur, Raoul Martin, cinquante-trois ans, qui avait habité Paris et qui, atteint de paralysie, était revenu à Issoudun, où habite sa famille. Très correct et très «.-aime, Martin était fort bien considéré.

Il recevait les soins du douleur Fernand Uuilpin, médecin- -chef de l'hôpital. Mais son état ne s'amélivrait ria; Pourtant le malade n'en témoignait, en apparence du moins, Siucunw impatience ni aucun ressentiment.

Le drame

Ce matin, Raoul Martin se prornensait dans une allée de l'hôpital, et, rencontrant un médecin qui entrait dans rétablissement, le saluait aimablement. Peu après, vers 10 heures, le docteur Guilpin arrivait à son tour. Hâtant le pas pour assister son confrère dans une opération, le médecin-chef croisa le sculpteur, auquel it adressa, comme «(haque jour, quelques paroles. Les deux hommes s'étaient entretenus fort tranquillement. Le docteur s'éloignait, encore légèrement tourné dans la direction de Raoul Martin lorsque celui-ci, sortant brusqueatent un revolver de sa poche, fit feu sur lui. Le docteur Guilpin, atteint au côté, cria en pressant des deux mains sa blessure.

Ah je suis tué 1

Martin, toujours aussi calme, n'avait pas bougé après avoir tiré ie cuup de revolver. Le' blessé, pourtant, redoutant que le meurtrier ne renouvelât son geste homilide, s'éloigna aussi vite qu'il put en gémissant, sa blessure lui causant d'atroces souffrances. Il réùssit à entrer dans un pavillon et s'affaissa' sur un lit.

Emouvante agonie

Le docteur Martin, alerté par un témoin du draine, accourait déjà. Après avoir examiné la blessure de son coufrère, il jugea une intervention chirurgicale immédiatement né:cessaire.

Le blessé assista aux préparatifs de l'opération qu'il devait subir, se rendant parfaitement compte de son état et répétant il différentes reprises, avec un sang-froid émouvant « Je me meurs. » Il fit appeler auprès de lui M. Gourrier, un de ses vieux amis, avec lequel il avait soutenu de nombreuses luttes politiques. Une demi-heure plus tard, malgré les soins qui lui étaient prodigués, il succombait.

Pendant ce temps, l'économe de l'hôpital, -NI. Dutreil, se rendait auprès de Raoul Martin, qui était demeuré à l'endroit où s'était passé le drame. Il ceintura le meurtrier et l'immobilisa, pendant qu'une autre personne fouillait le sculpteur et lui enlevait son revolver.

Qu'as-tu fait ? demanda l'économe.

Hébété, Raoul Martin ne trouva que cette excuse Oh j'ai fait une bêtise

Puis il se laissa docilement emmener dans une salle ou il fut gardé à la disposition de la justice.

docteur Guilpin était âgé de soixante ans. Il était médecin-chef de l'hôpital d'Issoudun depuis 1898. Il avait été conseiller général et, à plusieurs reprises, maire d'Issoudun et s'était plusieurs fois également présenté à la députation,

On se perd en conjectures sur les raisons qui out. poussé Raoul Martin à tuer le médecin .chef, qui l'avait toujours soigné avec beaucoup de dévouement.

LA GRANDE PITIÉ DES MAL LOTIS Un appel à une action commune des représentants de la banlieue

Si les représentants de la proche et de la grande banlieue pouvaient prendre connaissance du courrier que nous ont valu les articles publiés par le Petit Parisien sur la question des lotissements, il n'est pas douteux qu'ils seraient frappés de l'appel émouvant que. par notre intermédiaire, leur adressent tant de braves gens. Ce n'est qu'un cri « Que font les pouvoirs publics ? Que fait le Parlement? Nous écoutera I, -nn enfin '?, Toutes ces lettres respirent la bonne foi. la bonne volonté elles exprimant encore une confiance à laquelle' il serait désastreux de ne pas répondre.

Et pourtant c'est en mars 1924 que M. Pierre Dormoy. rapportant la loi qui devait être promulguée le juillet de la même année, écrivait

LES SOLDAIS INDOCHINOIS EN GARNISON A PARIS

ONT DÉSORMAIS "LEUR FOYER" Il a été inaugure hier par M. Alexandre Varenne, en présence du jeune empereur d'Annam

(l M -i" i'i/ v- tu

LE VOL DU CODE SECRET "AFNO" En l'absence de Ms Henry • Torrèi, défeniear d'André Bodlin, l'affaire, jagée à bois clos à Melon, est renvoyée à boitai- Voir à la troisième paye.)

En hua! l'accusé Bouilin. En im? à frauf'lie, le directeur de la prison de Melun il dioilH. le colonel Oivierge, directeur du Chiffre au ministère de la Guerre

« i !tv nenl que l'avenir. Les hectares déjà recouverts de lotissements défectueux ne seront pas directement améliorés par elle5! Il sera nécessaire d'aborder résolument ie problème du redre«?em>'nt e! de l'amé- nagement des parties de la banlieue des villes, dont In développement a été laissé jusqu'il ce jour au hasard. Ce rapport n'aborde pas le fond ilr la question de l'aide iinancièro de l'Etat il ne peut qu'en indiquer n

L'urgence ? If y a trois :m.s do cela. Qu'a-t-on fait

Rien

Si. Un projet de- lui sur le burpau de la Chambre par le gouvernement, le o mars Um' proposition do députés d'extrême


gauche a été déposée le 8 juillet 1926.

Qu'attend-on pour en discuter? Un nouvel hiver ? De nouvelles souffrances ? Que la confiance, déci'dément, meure et laisse la place libre à la colère ?

Si la question était urgente en mars 1924, ne l'est-elle plus en mars 1927 ? Les députés et les sénateurs do la petite et de la grande banlieue doivent intervenir ils n'étaient pas obligés de lire les articles que nous avons consacrés à une 'si importante question mais espérons qu'ils jetteront un coup d'œi'l sur Ia lettre suivante, que nous avons reçu de M. Ernest Billiet, ancien sénateur, banlieusard lui-même, et qui, à plu- sieurs reprises, avait appelé l'attention sur la misère des mal lotis Vous venez de consacrer à la question des lotissements antérieurs à la loi de 1924, une série d'articles dont je me pormets de vous remercier de tout coeur. en tant que banlieusard.

Je souhaite que, grâce à la publicité que vous venez de donner à la lamentable situation des mal lotis, l'opinion publique, et aussi les pouvoirs publics, s'intéressent, eniln, au sort de braves gens qui ne peuvent se tirer d'affaire seuls,

Ainsi que vous le dites fort bien, les communes de la banlieue sont dans l'impossibilité de faire davantage.

ll faut que l'Etat intervienne sans tarder.

Inutile de revenir sur le côté antisocial et inhumain de la .question, la cause est entendue.

Au point de vue politique, ü est impossible de concevoir un fléchissement du communisme, dans le quatrième secteur, aussi longtemps que les meneurs révolutionnaires pourront exploiter l'irritation des malheureux dont vous avez su si hien, dépeindre l'abominable existence.

Aü point de vue hygiénique, la santé publique est menacée par les foyers d'infection que constituent certains lotissements.

Un projet de loi, d'initiative gouvernementale, a été déposé te 3 mars 1926. Il a pour objet l'institution, sur la demande des conseils généraus, de caisses départementales d'aménagement des lotissements antérieurs à la loi du 19 juillet 1924.

Ces caisses pourront être alimentées par les budgets départementaux. Des subventions de l'Etat aux caisses départementales seront prélevées sur le9 fonds du pari mutuel.

Ce projet de loi est évidemment intéressant, mais il est' toujours projet de loi, la Chambre ne l'ayant pas encore examiné.

Cependant, il est souhaitable qu'il vienne très prochainement en discussion. il pourrait, en effet, servir de base à une délibération dont l'urgence est indiscutable.

Dès maintenant, je veux indiquer, qu'à mon sens, la question du lotissement ancien doit être envisagée avec le mémo état d'esprit que le serait un grand cataclysme.

Des subventions prélevées chaque année sur les fonds du pari mutuel, ce n'est pas suffisant. Il faut, tout de suite, un crédit important à utiliser dans le minimum de temps ce crédit devrait être voté dans le, prochain budget et employé tout de suite.

Chaque jour, de braves travailleurs peinent pour aller à leur travail et en revenir. Chaque jour, des mères de famille s'épuisent à lutter contre des difncultés de toute nature.

Chaque jour, de petits enfants meurent faute d'un minimum d'hygiène.

Vous l'avez écrit à quelques kilomètres du centre de Paris, des familles entières sont campées dans la boue, vivant sur un véritable fumier, sans eau potable et sans lumière,

le demande aux députés de la Scirte de prendre l'initiative de réclamer les fonds nécessaires pour que les iotissements anciens cessent de nous déshonorer, ERNEST Billiet.

Cet appel, les députés et sénateurs de Seine-et-Oise et de Seine-etMarne doivent l'entendre aussi, puisque ces départements souffrent du même mal que la banlieue immédiate. Une action commune qui ne serait que l'accomplissement de promesses faites sera-t-elle entreprise enfin ? R, G.

LE PRIX DES CHARBONS La commission sénatoriale des travaux publics a entendu, hier, M. André Tardieu sur les divers textes soumis à son examen et notamment sur ceux concernant la convention avec la compagnie du Midi, les routes à grand trafic les forces hydrauliques de la Dordbgne, les lignes d'utilité publique et le prix des charbons.

La commission a particulièrement Insisté pour que le ministre intervienne auprès des sociétés houillères au sujet de cette dernière qnestion.

Importante promotion

dans l'état-major général de l'armée .Sont promus

Généraux de divininnr: Ip* généraux de brlsracle de Partouneam, Boyé, rondeur, Thomas, Barès, Monhoven, Peltier, BlUotte, Rondonay.

Généraux de brigade les colonels d'infanterie brevetés Pierret, Jacquart; de cavalerie, Dr.lattrc du génie, Gauihler d'artillerie breveté, Castatng d'aéronautique breveté, Mlcaaud; d'arti!Jerlt> trêves*. Cutmann; d'aéronautique, Marie: d'artillerie, "elavallée d'infanterie, Itartdier; dit génie, .lpplano; d'Infanterie breveté. Cnédevllle; d'infanterie, Barbeyrac de Saint-Maurice; d'infanterie coloniale, Desportes, Deballieul, Saute!, Docteur.

Médecin inspecteur le médecin principal de première classa Houillon.

D'autre part, le général de division Brécard est nommé, ainsi que nous l'avons annoncé dès tuer, inspecteur général de la cavaterie.

42. Feuilleton du Petit Parisien, Grand romaa.ciné inédit d'aventures modernes par ARTHUR BERNÈDE TROISIÈME PARTIE

LE FANTOME NOIR

X (smtc)

Où le fantôme reparaît

M. Ferval s'inclina respectueusement devant Mme Mauroy qui lui répondit d'un léger signe de tête. Puis s'adressant à la demoiselle de compagnie, Il fit d'un air grave

Je suis chargée d'une mission très pénible.

Elsa Ber.çpn le considéra avec étonne·ment. Quant à Mme Mauroy, elle semblait se désintéresser entièrement de ce qui se passait autour d'elle.

Le directeur reprenait**

Bien que le médecin (le l'état civil ait déclaré naturel le décès de Mlle Simone Desroches, certains faits assez troublants, dont nous venons seulement d'avoir connaissance, nous ont donné à penser qu'il était au contraire des plus suspects.

Monsieur, que me dites-vous là ? s'étonnait la Scandinave avec émotion. Je vous assure, au contraire, que notre pauvre amie a succombé à une affection cardiaque.

Ce n'est pas l'avis de M. le juge d'instruction.

Peut-on savoir au moins sur Copyrisht by Arthur Bernècie, 1927. Tous droits de reproduction et traduction réservés pour tous pays, •

CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES

LA CARTE D'IDENTITÉ DES ÉTRANGERS

UNE LETTRE DE M. POINCARÉ

A la commission sénatoriale des flnances, le président, M. Clémente], a donné communication d'une lettre de M. Poincaré, donnant l'opinion du gouvernement sur l'amendement de M. Raiberti. relativement à la oarte d'identité des étrangers.

Le gouvernement, après entente entre les ministres des Finances, des Affaires étrangères et de l'Intérieur. a proposé un texte aux termes duquel la délivrance ou le renouvellement de la carte d'identité des étrangers donnera lieu à la perception des sommes suivantes 150 francs, sans décimes, dont 120 francs pour l'Etat, 10 francs pour le département et 20 francs pour la commune, dans tous les cas oü il y a lieu à application du plein tarif

20 francs, sans décimes, dont 14 francs pour l'Etat, 2 francs pour le département et 4 francs pour la commune, lorsqu'il y aura lieu à application du tarif réduit.

D'autre part, la carte sera requise de tout étranger faisant en France un séjour due plus de deux mois et devra être renouvelée chaque année.

Après une discussion, la commission a accepté le texte proposé par le gouvernement.

Autres questions

Sur un rapport de NI. Gallet, la commission a approuvé le projet prorogeant le délai pendant lequel les veuves, les orphelins et les ascendants peuvent demander une pension d'invalidité. Sur un rapport de M. Henry Chéron, la commission a donné un avis favorable au projet approuvant la création, à. Paris, d'un office international du vin. M. Caillaux a fait préciser que la condition d'établissement de crt organisme devra Ctre limitée de manière à éviter toute création abusive d'emplois. La commission demandera au Sénat ¡le commencer mardi la discussion du cahier de orédits supplémentaires imputables à l'exercice

L'ORGANISATION ET L'INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION NATIONALE Le comité permanent du groupe de la production nationale, réuni sous la présidence de M. Le Trocquer, a entendu M. André François-Poncet sur « la situation actuelle et les chances d'avenir de la production française

Depuis la euerre l'industrie française a considérablement accru et perfectionné son activité, notamment dans le domaine de la sidérurgie, de la construction mécanique, des textiles et des produits chimiques. Sa production a réalisé de grands progrès mais elle reste eependant inférieure il. sa capacité. Cet essor et cet effort remarquable, favorises par diverses circonstances exceptionnelles, il s'agit maintenant de les soutenir et de les poursuivre.

L'industrie française est tributaire du dehors pour un grand nombre de ses matières premières. Elle a, de plus, à lutter contre une concurrence très âpre. Elle viendra cependant à bout des difficultés qu'elle rencontre si nous savons pratiquer une politique systématique des matrières premières qui nous conduira à développer, avec l'appui de l'épargne nationale et le concours des établissements bancaires, l'exploitation des ressources et des marchandises de nos colonies.

Et si, d'autre part, l'industrie sait par elle-même améliorer encore ses organisations et ses méthodes pour diminuer ses prix de revient, à tous tees égards et ne fût-ce que par le jeu des tarifs douaniers, il semble que te gouvernement ait à jouer un rôle essentiel d'encouragement et de direction des initiatives. LA QUESTION DES LOYERS M. Barthou a été entendu hier à la Chambre par la commission de législation civile au sujet de la proposition de M. Levasseur tendant à surseoir aux expulsions de locataires de bonne foi. M. Barthou a invité la commission Il poursuivre rapidement l'examen des textes dont elle est saisie et qui tend à modifier la dernière loi sur les loyers en date du avril 1926.

Dès qu'elle aura terminé, le gouvernement procédera à l'étude des conclusions de la commission, en vue de suivre leur discussion devant la Chambre. En ce qui concerne la proposition de M. Levasseur, le garde des Sceaux, après avoir fourni des statistiques rassurantes sur les expulsions, dont le nombre va en décroissant a déclaré qu'il ne croyait pas il l'opportunité d'une discussion immédiate ce sujet.

OBSÈQUES DE M. EMILE HEURTEAU Les obsèques de M. Emile Heurteau. directeur honoraire et administrateur de la compagnie des chemins de fer d'Orléans, président de la compagnie des Aciéries de la marine et de la compagnie des mines d'Anzin, ont été célébrées hier à il heures, à la Trinité.

Le deuil était conduit par MM. Charles E. Heurteau, Nivard. Burin des Rosiers et Solacroup, flls, gendres et beau-frère du défunt. M. André Tardieu s'était fait représenter par le chef adjoint de son cabinet.

Parmi les nombreuses personnalités présentes, on remarquait les membres du conseil d'administration et les hauts fonctionnaires de la compagnie d'Orléans M. Jules Cambon, ambassadeur l'amirai Lacaze, ancien ministre M. Roume, gouverneur général des colonies M. Albert Mahieu, président du conseil supérieur des chemins de fer M. Schwob, directeur général Dal Piaz, président de la Compagnie générale transatlantique les directeurs et hauts fonctionnaires des diverses compagnies de chemins de fer.

quoi ce magistrat base sa conviction ? Je regrette de ne pouvoir vous répondre. L'instruction, jusqu'à nouvel ordre, doit se poursuivre dans le plus grand mystère.

» Tout ce que je puis vous dire, c'est que le parquet a donné l'ordre de sur- seoir à l'inhumation, afin qu'il soit procédé à un examen médical. C'est-à-dire ù une autopsie. Qui doit avoir lieu dans le plus bref délai.

A ces mots, Mme Mauroy se redressa tout à coup et, le visage hagard, elle s'écria

Ma sœur Ma pauvre sœur Oh non, pas cela pas ceta Avec beaucoup de déférence, le directeur de la police s'écriait

Hélas madame, la décision du parquet est formelle.

Mme Mauroy implorait

Laissez-la moi encore cette nuit. C'est bien difficile. Je dirai même impossible.

Monsieur, je vous en prie, je vous en supplie. Je viens de la voir. elle est encore si belle Oh oui, laissez-la moi jusqu'à demain.

Très impressionné par ce désespoir qui se manifestait d'une façon si touchante, le haut fonctionnaire décidait C'est entendu, madame, et je m'en voudrais d'ajouter encore il votre peine. Je vais prendre les mesures nécessaires pour que le médecin légiste n'intervienne que demain dans la matinée.

,Te vous remercie, monsieur, fit Mmes Mauroy qui se laissa tomber en sanglotant sur un canapé.

Après l'avoir saluée, M. Ferval se retira, reconduit par Eisa Berge, tandis que Maie Mauroy continuait à pleurer, la tête entre les mains.

Vers onze heures du soir, tout semblait dormir dans la maisons d'Auteui). Aucun rais de lumière ne filtralt à travers les persiennes des fenêtres qui donnaient eur la rue ni de celles qui

A LA COMMISSION DES PRIX CE QUI A BAISSÉ, CE QUI A AUGMENTÉ. M. Morain donne des chiffres pour vingtquatre denrées et réserve un chapitre La commission de surveillance des prix s'est réunie, hier matin, à la préfecture de police

Après avoir morigéné, suivant la formule habituelle, quelques commerçants qui exagéraient leurs prix, la commission a entendu la lecture du rapport remis récemment à NI. Sarraut par ie préfet de police.

Ce rapport, qui considère surtout les denrées alimentaires, consacre un ch;ipitre spécial h la viande de boucherie. Il comporte un tableau des prix comparés de gros et de détail de vingtquatre denrées essentielles, en septembre 1926 et en février 1927. Sur ces vingt-quatre denrées, treize ont baissé, entre septembre et février et huit ont augmenté.

Mais le préfet remarque, à la louange du commerce de détail, que ces dernières sont celles qui ont réellement augmenté dans le gros- Tout ce qui a baissé en gros a baissé également au détail, dans des proportions au moins égales et parfois supérieures.

Les seize denrées qui ont plus ou moins baissé sont les œufs, les pâtes alimentaires, le riz, les haricots, les pois oassés, les lentilles, Je café, le sucre, l'huile, la margarine, la végétaline, le saindoux, le gruyère, le pétrole, le charbon et l'essence.

Les huit qui ont augmenté sont la pomme de terre, le lait, le beurre, levin, la bière, le cidre, l'alcool à brûler, la morue.

La conclusion de M. Morafn, c'est qu'il il y a lieu de pousser les investigations plus loin que ie commerce de détail qu'il serait pcnt-Ctrc possible de découvrir, à l'origine, des coalitions et des intentes qui tombent sous le coup des lois actuelles qu'il existe peut-fltre des intermédiaires « trop zélés » dont Isa suroffres sont de nature Il amener la hausse.

Pour la viande, un chapitre spécial, nous l'avons dit, lui est affecté. Le pr< fet y déclare que l'administration n'a pas eu la possibilité d'établir la sincérité du commerce do détail de la boit- cherie et qu'elle n'a pu vérifier 1'1 les baisses constatées dans le gros ont été suivies dans le détail. Quant à lut, il penche pour la négative.

Quoi qu'il en soit, il a proposé, pour la viande, des mesures de contrôle, consistant 1" dans la création de marchéstémoins et M. Bouju, préfet de la Seine, va demander cette création nu conseil municipal 20 dans l'obligation faite aux houchers des marchés découverts de se soumettre aux mêmes règles que les marchandes des quatre-saisons, et notnmment un harème qu'ils ont d'ailleurs accepté 3° dans la multiplication des petites voitures où la vianda sera mise en vente.

Il a demandé, en outre, la commission, qui a approuvé, d'entreprendre une nnquêit; sérieuse et serrée, qui prendra le bétail la production et le suivra jusqu'à l'étal.

Aux critiques de M. Morain, le présirient du Syndicat de la boucherie, M. Martin, a répondu qu'il se faisait fort de démontrer à M. Sarraut qui doit le recevoir aujourd'hui que la viande aurait réellement baissé. Il a ajouté en conflrmant que les bouchers allaient commencer prochainement les ventes à prix réduits de a morceaux de consommation courante

La commission va s'occuper maintenant du vêtement, de la chaussure et du linge.

LA CROIX DE GUERRE

aux écoles supérieures de commerce La cérémonie de la remise de la croix de guerre à l'Ecole des hautes études commerciales et aux écoles supérieures de commerce aura lieu le jeudi 17 mars, en présence du Président de la République, assisté des membres du gouvernement.

Cette cérémonie se déroulera à l'Ecole des hautes études commerciales, chargée de conserver l'insigne de cette distinction

A LA COMMISSION SÉNATORIALE DU COMMERCE

Le crédit aux coopératives

Réunie sous la présidence de M. Serre, la commission sénatoriale du commerce a approuvé un rapport de son président sur une proposition modifiant la loi sur l'organisation du crédit auàssociétés coopératives et unions de coopératives d'artisans.

M. Serre demande que les unions de coopératives d'artisans aient la faculté d'organiser elles-mêmes leurs opérations de crédit. La proposition établit l'assimilation complète des coopératives d'artisans aveo les coopératives de consommation et de production.

Le travail de nuit dans les boulangeries La commission a décidé ensuite de rouvrir la discussion sur le travail de nuit dans les boulangeries, des faits nouveaux s'étant produits depuis le dépôt du rapport do M. Billiet, notamment une décision de la conférence internationale du travail qui interdit le travail de nuit pour les patrons boulangers.

La commission a chargé M. Justin Godart, auteur de la loi votée à la Chambre, de lui présenter mercredi prochain un exposé complet de cette question. Après le gros succès des deux dernières exposltions félines, les membres du Cat Club de France viennent de se grouper en une société spéciale, le Ca.t Club de Paris, sous la présidence de Mme Marcelle Adam, assistée de Mlle Paulette Matardot, comme vice-présidente, et de M. Delangle, comme secrétaire. Le sièg-e social du Cat Club de Paris est rue de la Folie-Méricourt.

s'ouvraient sur le jardin seule l'entrée du vestibule était faiblement éclairée.

Depuis un long moment déjà, les domestiques, il l'exception de Juliette, qui avait demandé qu'on lui permit de veiller une dernière fois sa maîtresse, avaient regagné leurs chambres. Toute In vie de cette demeure, qui semblait déserte, presque abandonnée, s'était concentrée dans l'atelier, autour de la morte.

En effet, Mme Mauroy, Mlle Bergen et Maurice de Thouars étaient réunis autour du divan sur lequel reposait tou- jours la dépouille mortelle de Simone, parmi les fleurs renouvelées.

Dans un coin de la vaste pièce, discrètement ù l'écart, la femme de chambre priait.

Découvrant sur le visage douloureux de Mme Mauroy quelques traces de fatigue, Mlle Bergen lui dit

Vous devriez aller prendre un peu de repos.

Laissez-moi encore auprès d'elle. soupirait la sœur de Simone.

Il ne faut pas user vos forces, conseillait M. de Thouars.

D'autant plus, soulignait la demoiselle de compagnie, que vous en aurez encore besoin.

C'est vrai, reconnaissait la jeune femme.

Et, tout à coup, éclatant en sanglots, elle scanda

Quand je pense que demain. Oh 1 c'est trop abominable Dites, monsieur de Thouars, vous qui connaissez tant de monde à Paris, vous ne pourriez pas obtenir que l'on renonçât à cette chose affreuse.

C'est malheureusement Impossible! Ma sœur Ma pauvre Simone! reprenait Mme Mauroy. que je l'embrasse une dernière fois.

Elle s'approcha de Ja morte. appuya ses lèvres contre son front. Puis, s'emparant d'une des roses sous lesquelles elle disparaissait presque entièrement,

Le conseil de cabinet

arrêtera ce matin les termes du projet de réforme électorale

Au conseil de cabinet qu'il tiendra ce matin, le gouvernement doit en terminer avec les modalités du projet de loi préparé par le ministre de l'Intérieur en ce qui concerne le rétablissement du scrutin uninominal pour l'élection des députés, C'est à quoi, en effet, sauf empêchement majeur, sera consacrée la première partie de la séance, ainsi qu'il a été convenu au précédent conseil.

Dans ces conditions, M. Albert Sarraut sera, comme nous l'avons fait prévoir, en mesure de déposer son projet dans l'après-midi sur le bureau de la Chambre, laquelle en saisira immédiatement, suivant la règle, sa commission du suffrage universel.

L'ALLIANCE DÉMOCRATIQUE SE PRONONCE CONTRE LE DEUXIÈME TOUR DE SCRUTIN Le comité directeur de l'Alliance démocratique a adopté l'ordre du jour suivant

L'Alliance républicaine démocratique, constatant que, dans toutes les élections partielles ou le deuxième tour de scrutin a joué, le parti communiste a été le bénéficiaire ou l'arbitre du scrutin Constatant que, dans le monde entier, apparaît le danger du communisme international, qui n'a qu'un but: la révolution, aveo son cortège d'assassinats et de ruines

Fait appel à tous les républicains sincères républicains socialistes, radicaux socialistes, radicaux, républicains de gauche et républicains modérés, pour condamner, dans toute réforme électorale, le second tour de scrutin, prime à l'immoralité et à la confusion politique, générateur des pires dangers pour les institutions républicaines.

L'assemblée s'est prononcée en outre pour une diminution sensible du nombre des députés ou, en tout cas, pour leur non-augmentation. NOTRE-DAME-DES-VICTOIRES EST ÉRIGÉE EN BASILIQUE Parmi les quarante églises dr, France, Deux de pèlerinage, êrifréen de te fait en basiliques. Il n'en est pas qui accueille, d'un bout à l'autre de l'année. un plus grand nombre de visiteurs que Notre Dame-dés-Victoires. On en a compté jusqu'à certains jours. Elle en reçoit plus d'un million par an. C'est le double de ce que Lourdes a vu venir nux fêtes de son cinquantenaire. Le pape Pie XI a pensé que les titres de Notre-Dame-des-Victoires étaient suffisants à lui valoir l'érection en basilique. Et au très récent voyage du cardinal Dubois à Rome, il lui a remis le bref Il qui comble les voeux du chanoine Beffry curé de la paroisse, où Il arriva il y a un quart de siècle comme second vicaire.

L'ESPION STRANDERS

CONDAMNÉ A DEUX ANS DE PRISON La onzième chambre, présidée par M. Gorse, a rendu, hier, son. jugement dans t'affaire de l'ex-capitaine anglais Stranders, qu'elle avait juger pour espionnage. Ce jugement rappelle d'abord que J'ex-capitaine a servi comme interprète à la commission des' réparations à Kiel et à Hambourg, puis la commission du contrôle militaire interallié pour l'aviation.

Resté à Berlin en et s'y trou-, vant sans ressources, Stranders fut présenté au Dr Weber, chef du service de l'espionnage allemand, par le vice-président de l'Aéro-Club allemand. Avant de l'embaucher, on lui fit subir un examen et, l'épreuve ayant donné de bons résultats, on le chargea de recueillir des renseignements sur l'aviation et son armement, ainsi que sur les tanks.

Stranders se distingua si bien à cette besogne que ses rapports lui valurent des éloges, agrémentés de gratifications qui variaient de 500 à 800 marks. Ne pouvant nier ces faits, Stranders a invoqué pour sa défense que les renseignements fournis par lui étaient d'un caractère purement commercial.

Excuse inadmissible, déclare le jugement, car si les renseignements donnés par Stranders n'ont plus rien aujourd'hui de confidentiel, il n'en était pas de même à l'époque où il les recueillit, et, d'autre part, sa qualité d'officier jadis attaché il l'Intelligence service ne lui permettait pas de se méprendre sur la nature des services que le Dl Weber attendait de lui.

Ainsi déclaré coupable d'espionnage, l'ex-capitaine anglais a été condamné h deux ans de prison et 1.000 francs d'amende.

INFORMATION-S POLITIQUES A la Chambre, la commission des finances a adopté, en la modifiant, la proposition de loi de Bt, l.éo Bouyssou roncernant ïe régime des retraites du personnel de l'lmprimerle nationale.

Une délégation des romltés d'faction comprenant les représentants de la Semaine du combattant, du Comité d'entente et du cartel des associations indépendantes des victimes de guerre a été reçue, an PalaisBourbon, par la commission des pensions. une délégation de la Fédération nationale des élus municipaux et cantonaux anciens combattants a été reçue, hier matin, par le président do la Chambre.

vw» Le rapport de M. Chaussy sur les projets et propositions de loi tendant à modifier la lot du 9 avril 1808 sur les accidents du travail, a été adopté hier par la commission de l'agriculture de la Chambre. ce rapport, tout en sauvegardant les intérêts des agriculteurs, conclut à l'adoption du projet et invite la Chambre à voter la loi avant la tin de la législature.

elle la glissa dans son corsage. en murmurant

Je ne croyais pas l'aimer autant Et se tournant vers la Scandinave, elle ajouta

Je 1a revois encore toute petite. J'étais po»r elle comme une seconde maman. Elle avait huit ans de moins que moi. Pourquoi faut-il que l'existence nous ait ainsi séparées ?. Et penser que c'est fini. que je ne la reverrai plus jamais, jamais.

Elle chancela, comme si elle était prête s'évanouir.

Avec une douce mais ferme autorité, Mlle Bergen ordonnait

Ne restez pas ici plus longtemps. Vous allez vous rendre malade bien Inutilement. Songez à votre mari, à vos enfants que vous avez laissés là-bas. Ou!, vous avez raison, approuvait Mme Mauroy un peu calmée.

M. de Thouars proposait

Permettez-moi de vous accompagner jusqu'à votre chambre.

Mme Mauroy s'empara du bras qu'il lui offrait.

Juliette s'avançait, proposant Si madame a besoin de mes services.

Mais oui. allez, ma Hlle. appuyait Mlle Bergen. Je vais rester auprès de notre amie. Tout à l'heure vous viendrez me rejoindre.

Mme Manroy eut un dernier regard vers sa sœur. D'une main elle lui adressa un long baiser, celui d'un suprême adieu. puis elle sortit dans le jardin avec 3I, de Thouars.

Juliette vite courut dans le vestibule. gravit l'escalier, gagna le palier du premier étage, ouvrit la porte de la chambre qui avait été réservée à Mme Mauroy, et alluma l'électricité.

Bientôt Mme Mauroy et M. de Thouars apparaissaient sur le seuil, Monsieur, fit la soeur de Mlle Desroches, je ne saurais vous dire à quel point je suis touchée des attentions dont

MOS ÉCHOS Aujourd'hui

La flamme du Souvenir sera ranimée par l'Amicale n>* anciens du !73« R. 1. Conaeil de cabinet, e 9 h. »o, au ministère des Finances, sous la présidence de M. Poincaré.

Chambre des députés Séance à 15 heures (suite des baux ruraux).

Le prix du pain est abaissé Il 2 fr. le kilo. Congrès Union centrale des syndicats professionnels féminins de l'Abbayt, f:'0, rue du Cherche-Midi 8 Il. là, messo d'ouverture 10 h., séance; midi, déjeuner.; H h., séance 19 h., dîner offert aux délégués de province.

Expositions OEuvro llthographtque de Toulouse·Lautrec, musée du Luxembourg (ouverture). Peintures d'André Sauvage, 41, quai de 1'Horloge (clôture). « Vieilles pierres do France », peintures d'Henri Montassiez 12, rue La-Boétie (vernissage). Ventes de charité OEuvre de secours aux églises dévastées et d'aide aux prêtres, h. et 14 h., 11, rue Berryer. oeuvre, du Kremlin-Bicètre, 14 h., 76, rue des Saints-pères. OEuvres des Sœura de Salnt-Vincent-de-Paul de Centi'Ily, 14 b., 17, rue de Chateaubriand.

Assemblée gènérale Fédération des groupes départementaux de commerçants et d'industriels originaires de province, 15 b., 10, rue de Lancry.

Réunions d'anciens combattants R. I., 20 h. 30, 114, rue Saint-Martin. régiment de campagne, 20 h. 30, boulevard de Strasbourg-. cuirassiers, 21 h., 41, faubourg Montmartre. Char% d'assaut, 21 h., 99, rue Saint-Lazare. 287. R.I., h., 92, rue de Bqgd.v. 127' et 327' R. I., 21 h., 6 bis, rue du Quatre-Septembre. Artilleurs du 13' corps, 2i h., café de la Garde Nationale, place de l'Hotel-de-Ville. Banquets Le Réveil basco-béarnais, 20 h., place de l'Odéon. Chambre syndicale des chefs d'institutions d'enseignement laïque, 19 h, 30, hôtel Lutetia.

Electfon de la Reine de la colonie Italienne, 21 h. 30, 41, rue ae Satntonjje.

Courses à Auteuil, à 14 heures.

T. s. r. Emissions et radio-concerts du Petit Parisien et des principales stations de France et de l'étranger.

Le Président de la République, accompagné de M. Julee Michel, secrétaire général de la présidence, est allé visiter hier matin l'exposition du Siècle de Louis XIV, organisée à la Bibliothèque nationale.

̃M. Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur, a présidé hier soir, dans le grand amphithéàJ.rp de la Sorbonne, une manifestation nrcr.inisée par la Ligue française. NI. Ifiinilifpg a parlé du rôle des colonies 'lans l'économie nationale. L'Assurance mutuelle des agents des chemins de fer de l'Est, qui compte plus de 8.000 cheminots du réseau de 1 Est, donnera sa fête annuelle après-demain samedi.

Cette fête comprendra un banquet de 300 couverts, présidé par M. André Tardieu, ministre% des Travaux publics. Les artistes et littérateurs de la République du Montparnasse ont élu roi de la Bohème le comédien Manuel Defrance. UNE SAGE PRTCAUTION

Les cas de grippe plus ou moins graves se multiplient. Pour éviter la contagion, Il est très prudent d'user de boissons chaudes, largement tonifiées avec du Hhum Negrita.

UNE BONNE NOUVELLE POUR LES FUMEURS. De nouveaux produits de la Régie italienne sont en vente en France les célèbres cigares TOSCANI et VIRGINIA à un franc pièce, les cigarettes EVA à 7 fr. 40 la boite de 20 et les excellentes cigarettes blondes SAVOIA à 6 francs la boîte de 10. Le prix des cigarettes MACEDONIA avec feuille d'étain a été baissé à 2 fr. 70 les dix. Parmi tous les concours d'élégance automobile que la fantaisie des organisateurs crée, en France ou ailleurs, celui de Monte-Carlo domine la situation par son ancienneté, son importance et la beauté de son cadre.

Chaque année, sur la place du Casino et les allées du Boulingrin, défilent les plus élégantes et luxueuses créations du carrossier et du décorateur, harmonies de lignes et de couleurs, poèmes de velours, de cuirs et de .satins délicatesses et fragilités qu'emportent de robustes moteurs.

C'est au Concours d'Elégance Automobile de Monte-Carlo que les propriétaires des derniers nés de la carrosserie viennent chercher la consécration de l'élégance, de la beauté et du luxe de leur voiture.

L'exposition spéciale de chaussettes continue chez Marny avec un succès toujours grandissant 50.000 paires de chaussettes mode, en pur fil, façon dérhy, assorties de coloris nouveaux, ont dû être tissées pour arriver au prix sensationnel de 7 francs la paire. Sont exposées aussi les chaussettes haute nouveauté, aux dessins inédite, à 10, 15 et 20 francs, fabriquées également en grande série. Un outre, bas de soie naturelle avec baguettes à jours, renforcés fil, toutes nuances mode, exceptionnel, 29 francs. Revendeurs s'abstenir 33, rue Tronchet.

NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer le décès, après une longue et douloureuse maladie, cle NI. Albert Chauvin, directeur du Pari blutuel. Les obsèques auront lieu demain vendredi Il mars, il 10 h. 30, l l'église Saint-Vincent-de-Paul.

On annonce le décès à Vnrnon ,'Euro). oft il s'était retiré récemment, du chef d'escadron d'artillerie de réserve Alexandre Arrêteau. Il est mort à quarante-neuf ans, des suites de ses blessures de guerre il avait été gazé. L'inhumation a eu lieu à Paris.

Plus connu sous le nom de capitaine Arrêteau, le défunt s'était rendu populaire en présentant dans les concours hippiques, dans les fêtes h Paris, Vinnennes et Nice, quarante chevaux, qu'il conduisait au galop, grâce h son système de rênes, et en se tenant debout sur les deux derniers chevaux.

On annonce la mort de M. Pierre Gantier, maire de Nice, que son état de santé tenait depuis quelque temps déjà éloigné des affaires municipales.

vous m'entourez, Aille Bergen et vous. N'est-ce pas tout naturel ?. Croyez que je ne l'oublierai pas. M. de Thouars effleura d'un baiser respectueux la main que lui tendait la jeune femme. Puis fit quelques pas dans la chambre.

Madame veut-elle que je l'aide à se déshabiller ? proposa Juliette.

Non, merci, ma fille. Retournez auprès de ma pauvre sœur.

La femme obéit et quitta la chambre. En traversant le vestibule, elle se croisa avec M. de Thouars qui lui dit Vous préviendrez Mite Bergen que je suis toujours là et que dès qu'elle se sentira fatiguée, j j'irai la remplacer. Mais monsieur le comte, observait Juliette, je resterai bien toute seule. La mort ne vous effraie donc pas ? Non, monsieur le comte. Et puis. comme le disait si bien le bon vieux curé de mon pays, on n'est jamais seul avec les défunts. II y a toujours leur âme. Eh bien allez. Je vais prendre un peu de repos. D'ailleurs je ne tarderai pas vous rejoindre.

M. de Thouars pénétra dans le grand saion et s'installa dans un fauteuil. Une grande expression de douleur et de lassitude contractait son masque, auquel Il s'efforçait habituellentent de donner une expression d'impassibilité qu'il jugeait de bon ton. Sans doute avait-il aimé vraiment Simone et, bellâtre qui avait fait pleurer tant de beaux yeux, souffralt-il cruellement il son tour ? Et tandis que Juliette gagnait l'atelier, visiblement brisé, II ferma les yeux. en l'espoir d'un sommeil qui lui ferait momentamément oublier sa détresse. Juliette, un instant, resta à le contempler il travers la baie qui accédait au jardin.

Comme Il l'aimait, se dit-elle, et combien il doit être malheureux 1 Puis elle se vers l'atelier. Après avoir fait quelques pas, elle s'arrêta. Il lui avait semblé entendre comme un bruissement de feuilles assez

Propos de bonne humeur SOUBIGNOL ET CARASSOU

Ce matin-là, la paisible localité de Farigoule-sur-Cigalon, dont nous nous sommes fait l'historiographe attitré, était pleine de rumeur une rumeur sourde. Cela se passait en dedans, et, pour tout dire, spécialement derrière les rideaux des fenêtres qui surveillaient de façon sévère la place du Vacarme, en général tran.quille et déserte.

Ce qu'il y avoit, mon bon moussieu? Boufrel des chosscs teurrifiannntes, vét Mais pour ne point offenser la saine logique, commençons par le commencement.

A cette époque vivaient, dans Farigoule, deux citoyens honorables, qui répondaient d'une voix respective et tonitruante aux noms de Soubignol et de Carassou. Ils étaient censément voisins, vu que lenrs deux maisons se touchaient sur ladite place du Vacarme et que leurs

cours et jeun jardins se trouvaient indivis.

Quant à Soubignol et Carassou, tout un chacun, dans Farigoule, aurait pu vous affirmer qu'ils faisaient une paire d'amis, mais s là, amis, c'est à dire < la zambe et le' caneçon » 1

Or ce qui causait justement, à cette heure matinale, l'émoi des commères des deux sexes, si l'on peut dire, embusquées derrière leurs fenêtres, c'est que là, au beau milieu de la blace, Sou-

bignol et Carassou, en bras de chemise et bretelles pendantes, semblaient se disputer comme des chiffonniers. Ils faisaient des gestes à pourfendre, le soleil levant et échangeaient des paroles que l'on n'enten- dait point, mais qui, à en juger par leur mimique, devaient être terribles et pleines de la haine la plus homicide.

Té! chuchotait -on à l'abri des rideaux, ils vont se périr, pas moinsss! Quelques hommes, pleins d'héroïque audace, voulurent sortir pour essayer de calmer les deux « aversaires mais ou les retint par leur fond de culotte, ce qui brisa d'un seul coup leur élan conciliateur. Une femme glapissait

Péchère! Tu n'iras pays, Saturnin! Ecoute, que je te cose!

Et une autre s'accrochait à son mari en gémissant

Je t'interdis d'aller te faire massacrcr, Isidore! Vauriennng! M'abandonner veuve avec quatre-z-mfannttts! Bonne Mère! Laissc-lcs se détruire! Et que n'era auras de plusss?

Pendant ce temps, Soubignol et Carassou continuaient à gesticuler frénétiquement, et cela dura une bonne heure, soin les yeux de leurs concitoyens consternés. Puis ils rentrèrent chacun chez soi en se lançant des regards qui, s'ils avaient été seulement chargés en poudre noire, eussent suffi pour faire sauter toute la chaîne des Maures.

A peine les deux < aversaires eurentils disparu que tout le monde sortit sur la place.

Les commères s'en donnèrent à cœur joie, en raison directe du long silence qu'elles avaient dû observer, et l'on sait que, dans le Midi, une commère en vau- bien trois.

Je vous laisse à penser les bruits qui coururent comme foudre dans les rues de Farigoule! On parlait déjà d'une bataille terrible entre les deux amis de la veille, que divisait une histoire de femme. Un témoin, qui se prétendait oculaire, allait partout clamant, les yeux hagards Ah! Madone! j'en suis été malades! Le sannng jutait de partout, hé! Quant aux deux aversaires a, ils se calfeutrèrent tout le jour, insensibles à l'émotion que leur querelle avait déchaînée. On avait beau tendre le cou et l'oreille, on n'entendait que le nfreli des cigales dans les micocouliers. On ne voyait que les papiers' et la poussière tourbillonner, sur la place, aux mains fantasques d'un mistral plaisantin. Et chacun se trouvait livré aux plus horrifiantes conjectures. Enfin, vers le soir, il y eut une minute vraiment dramatique. On aperçut Soubignol qui s'enfilait dans une ruelle, porteur d'une impressionnante espingole dont canon lançait des lueurs sinistres.

Peu après on remarqua Carassou qui dissimulait sous sa veste un bancal a de cavalerie et un pistolet semblable à ceux qu'on employait au temps des guerres de religion.

La terreur s'appesantit sur Farigoule et un citoyen courageux s'en fut, haletant, prévenir les gendarmes de Conglomeras. Ils vinrent et surveillèrent les agissements de Soubignol et de Carassou, d'ailleurs invisibles, avec une si évidente discrétion qu'on ne pouvait faire un pas sans se cogner dans leurs bottes. j On s'attendait au pire, d'un instant à l'autre.

Vers minuit, les gendarmes s'en furent j cerner les maisons des frères ennemis. En vain Silence complet, ce silence i inquiétant qui, au dire des gens bien

prolongé, immédiatement suivi d'un si- i<:nce absolu. Elle attendit un instant, l'oreRle tendue. Mais le silence continuait a planer au-dessus de l'obscurité environnante. Envahie d'une instinctive angoisse, elle hâta le pas et traversa presque en courant l'allée du jardin qui conduisait de la maison l'atelier.

Lorsqu'elle pénétra dans la vaste pièce dont les plafonniers, habilement et artistement disposés, semaient autour d'eux une vive et radieuse clarté, Elsa Bergen était en train de recueillir quelques roses qui avaient glissé du divan sur le tapis.

S'apercevant du trouble qui agitait la femme de chambre, Mlle Bergen lui demanda

Qu'y a-t-il, Juliette ? Est-ce que Mme Mauroy serait souffrante ? Non, mademoiselle, c'est.

Elle s'arrêta, comme si elle n'osait parler.

Voyons, parlez. Invitait la Scandinave.

Juliette se décidait à dire

Mademoiselle, je viens d'entendre, dans le jardin, un drôle de bruit. Quoi donc ?

On aurait dit que quelqu'un marchait dans le bosquet par où a disparu le Fantôme.

Et, toute pâle, elle ajopta

Si c'était encore lui ?

Allons, ma petite, reprenait la demoiselle de compagnie, vous n'allez pas vous mettre de pareilles Idées en tête. Le Fantôme ne reparattra plus ici. D'abord M. Chantecoq nous l'a affirmé. Et puis que viendrait-il y faire ? Elsa Bergen avait à peine prononcé ces mots que, subitement, les plafonniers s'éteignirent et l'atelier ne se trouva plus éclairé que par la lueur des bougies placées près de Simone.

Les deux femmes eurent un sursaut puis se turent. immobiles. les yeux rivés sur une petite porte qui, placée au fond du hall et dissimulée par une

informés, précède les grandes catastrophes.

Finalement, les représentants de l'autorité trouvèrent plus sage de s'asseoir, et ils s'endormirent du plus profond sommeil. Soudain, une détonation formidable les réveilla, faisant trembler les vitres et aboyer les chiens, tandis que de blanches silhouettes apeurées pavoisaient les fenêtres.

Presque aussitôt on perçut de longs hurlements et l'on vit apparaître sur sa porte Soubignol, très excité, qui vociférait en brandissant son espingole fumante: Tél se l'ai boulé cornme un lapinnngl Alors le brigadier Pouzigue s'avança et dit d'un ton ferme

Au nomg de la loi, Soubignol, se vous arrête, hé!

Vous. vous. vous m'arrêtez! moussieu Poncigue! C'est une aalèoe, dites!

C'est pas une galège, Soubignol! Zc vous arrête, sous prétesque d'avoir, à l'estant, massacré Cas-assoit, votre voising et anti!

Avoir tué Carassou! Avoir tué Carassou! Mali ansil Mon frère! C'est pas possible! Votss étes bu, moussieu Pouzigue! Hé! Carassonl Oht Carassou! Ze viennng cria une voix dans la nuit.

Amène l'animal!

Zou!

Et l'on vit poindre, en effet, Carassou, un Carassou bien vivant, en personne et en pan de chemise, tenant d'une main un pistolet et de l'autre un énorme chat gris dont le pelage ballottait, flasque, comme un tour de cou.

Ah pa fit le brigadier sévère, est-ce que vous vous moquerie: du monade, vous otresf.

Pas du tout, moussieu Pouziguel répondit Soubignol. Mais seulenainng, cette sale béte de chat venait toutes les nuits dévorer nos gallines! Alorsss, nous avons fait fils pari, Carasson et 'ïnoi, à celui qiai le détruirait le -premier, pas moinsss! Et c'est moi que ae l'ai tué, le révolutionnaire!! Carassou, c'ai gagné les "Anngt frannes!

Henry Méguin.

LE TOUT-A-L'ÉGOUT

VA ÊTRE GÉNÉRALISÉ A PARIS Sur 82J27 immeubles qui existent à Paris, 25.000 environ ne comportent pas le tout-à-1'égout. Pour remédier à cette situation, si nuisible à l'hygiène de la capitale, -Ni. Duteil vient, au nom de la sixième commission, de déposer au conseil municipal le texte d'un projet de loi, qui sera soumis à l'approbation des pouvoirs publics, ayant pour objet d'obliger les propriétaires il se couformer à la loi d'assainissement du 13 août De toute façon, ils seront assujettis au paiement de la taxe d'écoulement direct à l'égout, taxe qu'on envisage de porter. à partir du janvier 1928, à 6 0/0 calculé sur le revenu matriciel des im- meubles.

Le rendement de la taxe est évalué à 60 millions, en augmentation de 18 millions sur le rendement actuel.

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I tenture, s'ouvrait lentement d'abord, puis brusquement.

Un cri d'épouvante leur échappa. Le Fantôme venait de se profiler sur '.a seuil.

Tournant sur elle-méme, la Scandinave s'évanouit.

Folle de terreur, d'une 'Voix qui s'étranglait dans sa gorge, Juliette voulut appeler au secours. Elle n'en eut pao le temps. Bondissant vers elle, Belpliégo; lui assénait sur la nuque un coup de sa terrible matraque et la malheureuse s'effondrait, assommée.

Alors le Fantôme s'approchait du corps de Simone, le serrait dans ses bras et disparaissait avec lui derrière la petite porte par laquelle Il était entré.

Juliette, qui n'avait pas entièrement perdu connaissance, voulut se relever, mais elle n'en eut pas la force, et se traînant sur les genoux jnsuji^i la porte qui donnait sur le jardin, au prix d'un grand effort elle parvint il l'entre-bâiller et d'une rnis déchirante elle lança, dans la nuit, par trois fois, ce cri

Au secours Au secours Au secours

11i. de Thounrs, qui commençait à sommeiller, se redressa d'un bond et, s'élançant dans le jardin, il se précipita dans l'atelier.

Alors, s'accrochant à lui, Juliette, folle de terreur, râla

Le Fantôme. vient. d'enlerer. mademoiselle.

Sidéré, Maurice de Thouars dirigea ses yeux vers le divan sur lequel on voyait encore, parmi les fleurs en désordre, la trace du corps que Belphégor venait d'enlever.

Et ·e penchant vers la femme de chnmbre, il voulut l'interroger.

Mais la brave fille, à bout de forces, s'ëcronla sur le parquet, tandis que lïelplié,-or. emportant la morte, fuyait dans les ténèbres. (A suivre.) Film SU Cinéromans. Edit. Pamé-Consortluui


A GENÈVE

LA DÉTENTE Germano-polonaise Elle s'est produite hier à la suite des multiples entretiens qui ont eu lieu entre MM. Briand, Stresemann, Scialoja et Zaleski. L'amélioration des rapports entre l'Allemagne et la Pologne, conséquence de la politique de Locarno, sera le résultat le plus important de la session actuelle du conseil

iGenève. 9 mars (de not. env. spée.) Journée de conversations presque ininterrompues et qui toutes ont 'porté sur les mêmes sujets. Hier c'était la Russie et la Chine, aujourd'hui ce furent. la Pologne et la Sarre qui en tirent les frais. On dirait même qu'on prit soin de les ,intercaler pour rompre la monotonie de la discussion. Qu'on en juge d'ailleurs Dans la matinée, entre'vue Briand-Stresemann (Pologne) dans l'après-midi, entretiens BriandChamberlain (Sarre), Zaleski-Streserhann (Pologne), Briand-Scialoja (Pologne et Sarre), Briand-Stresemann (Sarre et Pologne) et, enfin, Briand-Zaleski (Pologne).

Cette longue énumération pourrait faire croire à de sérieux tiraillements. Il n'en est 'heureusement ;rien, Ce soir, au contraire, tous les "visages sont souriants et le représentant du Reich qui offre au Métropole un grand dîner à ses collègues du conseil ne compte autour de lui que des hôtes satisfaits. .Non seulement, en effet, le contact a été rétabli entre Berlin et Varsomais et ce sera là le gros résultat de cette session la détente à laquelle M. Briand n'a pas cessé de travailler jusqu'à la derrière minute s'est produite, comme chacun.ici le souhaitait ardemment. Notre ministre des Affaires étrani gères a pu le constater lui-même au cours de la visite qu'il fit, de 18 à ,i9 heures, à M. Stresemann, et; il s'en est, devant nous, hautement félicif.é en en attribuant tout le mérite à l'esprit de conciliation des deux partenaires et, en particulier, à la souplesse et à l'objectivité de M.Zalewski, -qui se révèle, de plus en plus, un diplomate de premier plan. Voici donc les conversations économiques et politiques renouées entre l'Allemagne et sa voisine de l'Est, et! il va être possible, durant les prochains jours, de leur faire faire un pas se: sible.

Comment ne pas souligner, à cette occasion, le progrès que ce rapprochement constitue? Comment n'y pas voir un nouvel exemple des heureux effets de Locarno ? Sans les accords intervenus en octobre 1925 sur les bords du lac Majeur, accords qui ont réuni au bas des mêmes documents les signatures de l'Allemagne et) de la Pologne et dissipé entre elles les premiers nuages, le Reich ne serait pas à Genève. M. Stresemann n'aurait pas voté pour l'admission de la Pologne au conseil, et la rencontre cordiale d'aujourd'hui n'aurait pas été possihle. Sans doute, il s'en faut que foules les difficultés soient aplanies, de nombreux obstacles restant encore à surmonter, mais c'est, on en conviendra, un remarquable résultat d'avoir pu, grâce à une de ces réunions périodiques de Genève, mettre fin, en quelques jours, à une tension assez aiguë et qui eût pu devenir inquiétante.

Bientôt, peut-être, les conséquences s'en feront sentir à propos d'un

LE JAPON ACCEPTERAIT

LA CONFÉRENCE NAVALE A TROIS Tokio, 9 mars 'jh:p. Ha2as.)

Le gouvernement a l'intention 'd'accepter l'invitation die président Coolidge il une conférence iu trois pour la limitation des armements navals.

UNE DECIARATION DE CANTON SUR LES CONCESSIONS ÉTRANGÈRES I Ghanghaï, 9 mars (dép. Times,) Le gouvernement nationaliste a 'publié une déclaration concernant la politique qu'il compte suivre au sujet de Ghanghaï. Il déclare être décide à récupérer les concessions par voie de négociations plutôt que par la force. Par cette dernière expression, il faut entendre les attaques à main armée et les désordres provoqués par les foules organisées. Tous les agents militaires sous le contrôle du Kuomintang ont été, en conséquence, avisés d'avoir à s'abstenir de tirer sur les troupes étrangères, à moins d'y être forcés. Dans le cas où des coups de feu seraient tirés accidentellement, le gouvernement, nationaliste est prêt régler ces incidcnts à l'amiable. ON A DES NOUVELLES RASSURANTES AU SUIET DU "PAUL-LECAT"

Nous avons pu obtenir, au siège des (Messageries Maritimes, des renseignements rassurants sur l'échouement du ,paquebot Lrançais Paut-Lecat, annoncé hier par une dépêche anglaise.

Le Paul-Lecat, qui venait de quitter Changhat pour se rendre à Yokohama, «'est échoué l'embouchure du YangTsé, sur un fond de vase que le flot dé.place parfois. Le paquebot n'a subi de .ce fait aucune avarie et est en état de se Hégager lui-même. Il n'y a eu aucun accident de personne,

ACCIDENTS D'AUTO Un umion occupé par onze marins se jette contre un arbre trois sont grièvement blestéi, le* huit autres contusionnés

j Toulon, 9 mars (dép. Petit Partsien.) Cet après-midi, un camion automobile appartenant au centre d'aviation de Palivestre, et occupé par onze marins, suivait la route d'Hyeres à Toulon quand, à la Bayorre, le véhicule s'écrasa contre ;un arbre.

Le matelot Peyne, qui devait être libéré demain, a été grièvement blessé; un second-maitre commis et un secondmaitre mécanicien ont été sérieusement atteints. Les autres occupants de la voiture ont été contusionnés, mais peu grièyement.

Un blessé dans un capotage

Saint-Etienne, 9 mars (dép. P. Parisien.) M. Seychal, négociant à Noirétahle, se rendait en automobile à Boën-sur-Lignon lorsque, dans un tournant, sa voiture capota. Projeté sur la chaussée, M. Seychal a été grièvement blessé.

autre problème celui des écoles allemandes dans la Silésie polonaise, dont M. Scialoja a recherché toute la journée la solution avec ses collègues du comité spécial, dont il a entretenu ce soir M. Briand et qm fera, probablement demain, l'objet d'une conversation à trois, à laquelle participera avec eux M. Stresemann. La question de la Sarre

En ce qui concerne la question de la Sarre, qui viendra vendredi' devant le conseil, elle se présente, elle aussi, après les multiples entretiens d'aujourd'hui, dans des conditions sensiblement meilleures. On s'achemine peu à peu vers un arrangement qui donnera en somme satisfaction aux deux parties. L'Allemagne juge trop élevé le chiffre de 800 hommes prévu pour le corps spécial de cheminots destiné remplacer les dernières troupes de police française pour la protection du trafic par voie ferrée. Elle voudrait le voir réduire de plus de moitié. M. Briand, de son côté, n'estime une réduction possible que si elle se trouve compensée par la création, à côté de la commission de gouvernement, d'une commission spéciale du réseau, qui exercera une étroite surveillance sur la circulation des trains, aussi bien anglais que français, qui traversent la Sarre à destination de la Rhénanie occupée, commission qui, en cas de besoin, de grève par exemple, réclamerait automatiquement et sans retard les moyens de protection nécessaires. Etant donné la superficie extrêmement réduite du territoire et la proximité de nos troupes, ces mesures de protection pourraient être prises presque instantanément. C'est évidemment dans cette voie que l'on s'oriente.

En ce qui concerne la présidence de la commission de gouvernement. elle reste confiée à M. Stephens, le membre canadien, qui consent à retirer sa démission jusqu'à ce que, pour le remplacer, on ait trouvé parmi ses compatriotes une personnalité connaissant à la fois le français et l'allemand.

Quant à la réélection du membre belge, M. Lambert, qui, depuis 1920, assume avec beaucoup de compétence et de distinction la direction des travaux publics, des chemins de fer, des postes et des télégraphes, elle paraît également assurée, en dépit d'une certaine proposition de l'Allema.gne. Elle sera en effet appuyée, en dehors de la Belgique, par la Grande-Bretagne et la France et, avec ell s, par la majorité du conseil.

En dehors de la séance ordinaire du conseil, la journée de demain sera marquée par une déclaration de M Stresemann à la presse étran- gère et par l'arrivée du président Masaryk qui. vendredi, visitera le Palais des nattions et assistera, à titre privé, la séance quotidienne. A. JulU on.

LE SORT DE L'ÉQUIPAGE

DE L'HYDRAVION "URUGUAY" Les aviateurs seraient libérés prochainement

Depuis le moment où il fut permis d'être complètement rassuré sur le sort de l'aviateur Larre-Borges et de ses compagnons, des nouvelles de diverses sources souvent fantaisistes ou contradictoires, d'ailleurs n'ont cessé de parvenir à la connaissance de l'aéronautique française. De ces informations se dégage aujourd'hui un espoir les Uruguayens, sains et saufs, mais retenus prisonniers par une tribu de Maures rebelles, ne tarderont pas à rejoindre le cap Juby, puis l'Espagne.

En effet, de Casablanca, on apprenait, hier, que deux pilotes de la ligne française Latécoère, MM. Reine et Antoine, ont été envoyés au cap Juby, avec un émissaire chargé de négocier la rançon des aviateurs uruguayens. Ils ont atterri au nord de Puerto-Cansado, à 40 kilomètres du cap Juby.

L'émissaire a été conduit immédiatement au douar Tikidit, où est retenu l'équipage de l'Uruguay. On croit que les aviateurs pourront être libérés aujourd'hui et qu'ils atteindront le cap Juby en avion dans la soirée. Ceci, bien entendu, à condition que tes négociations en vue du rachat des prisonniers aient abouti.

LES CAUSES DE L'ACCIDENT Une explication sujette à caution Madrid, 9 mars (dép. Havas.) Un radiotélégramme reçu à Madrid cette nuit annonce que la panne de l'hydravion Uruguay a été causée par la rupture du tuyau à huile. L'appareil a amerri et l'équipage a regagné la côte à la nage.

[Cette explication de la panne survenue à l'hydravion uruguayen ne. l'explique qu'en partie, Car, comment les restes de l'appareil et plus particulièrement les moteurs, d'un poids plus que respectable, ont-ils pu être transportés à l'intérieur des terres où Ils furent découverts ?]

LES f'ORTUGAtS SE PREPARENT

A FRANCHIR L'ATLANTIQUE

Lisbonne, 9 mars (dép. Havas.)

Un radiotélégramme de Bularna annonce que l'aviateur Sarmento Beires a décidé de partir, en laissant, si nécessaire, un aviateur il. terre pour alléger son appareil.

PINEDO VA REPARTIR DE BUENOS-AYRES Buenos-Ayres, 9 mars (d. Petit Parisien.) Le colonel Pinedo, dont les moteurs ont été changés, compte repartir demain matin jeudi de Buenos-Ayres pour Montevideo.

Torquay (Angleterre). M. Walter Lear, président de la Westminster Hank et président de la chambre de commerce Internatlonale, est mort.

MM. AURAY ET VOILIN DÉMISSIONNERONT-ILS ? La commission administrative permanente renvoie le dossier de Vf affaire la Fédération de la Seine

On sait que la commission adminislratiye permanente du parti socialiste s'était saisie du cas de MM. Auray et Voilin, élus sénateurs de la Seine le 9 janvier dernier, auxquels le conseil fédéral socialiste de la Seine avait demandé de se démettre sans délai de leur mandat de député. La commission a discuté hier soir longuement de cette affaire. Après avoir repoussé une proposition qui aurait eu pour effet d'entraîner la démission immédiate de MM. Aurav et Voilin, elle s'est rangée, à la majorité, au point de vue exposé par M. Renaudel: prendre contact avec la Fédération de la Seine, lui représenter les difficultés et les aléas de la campagne électorale que déclenchcraient avassitôt les de2tx démissions envisagées, lui demander de délibérer à nouveau.

Donc, en fait, la question demeure en suspens, et, d'ici qu'elle soit résolue, ou bien la réforme électorale serait votée, ou bien il serait trop tard pour que la démission de MM. Auray et Voilin puisse déterminer des élections partielles en banlieue avant les élections générales.

LE CAPITAINE AVIATEUR GUILBAUD RETOUR DU CENTRE AFRICAIN EST ARRIVE A MARSEILLE

Marseille, 9 mars (dép. P. Parisien.) L'aviateur Guilbaud est arrivé à Marseille cet après-midi, à 15 heures. Une foule énorme était massée sur le quai des Belges, au bas de la Cannebière, pour fêter le capitaine de corvette et son mécanicien qui achèvent leur raid magnifique à travers l'Afrique.

De nombreuses personnalités l'attendent, entourant M. Flaissières, sénateur, maire.

A 14 h. 45, derrière la colline de >>otre-Dame de la Garde apparaissent quatre avions. Ce sont trois appareils du centre de Berre, qui escortent l'hydravion de Guilbaud. Celui-ci vient évoluer sur la vieille ville, puis pique vers la sortie du port, où i va amerrir.

Quelques instants après, il rentre dans le Vieux-Port. Guilbaud, mince et brun, enlève sa combinaison son mécanicien l'imite. Une petite embarcation les prend, et, tandis que la foule applaudit et pousse des vivats, tous deux débarquent sur le quai des Belges, où le maire et les personnalités officielles les saluent. Puis, à pied, précédés des huissiers de la mairie, les aviateurs, suivis ci une foule qui ne cesse de les acclamer, s'en vont en cortège à l'hôtel de ville, où une réception officielle les attend.

Là, un petit lunch est servi, avant lequel M. Flaissières souhaite, au nom dc la ville de Marseille, une cordiale bienvenue aux hardis aviateurs qui ont surmonté avec énergie les difficultés d'un pareil raid. Avec beaucoup de simplicité et d'humour, Guilbaud le remercie et salue en lui aussi un aviateur, « car, dit-il, le bruit est venu jusqu'à nous que vous étiez allé Paris en avion ».

Les deux aviateurs sont ensuite félicités par M. Ambrogi. au nom de l'Aéro Club de Provence Rastoin, au nom de la chambre de commerce, et I.éotard, au nom de la Société de géographie.

Demain matin, Guilbaud et Rapin seront reçu, par la chambre de commerce et l',léro Club.

Le capitaine de corvette Guilbaud achève ainsi en apothéose le long voyage d'études qu'il avait entrepris en octobre dernier en compagnie du lieutenant de vaisseau Bernard.

On sait que, partis de Paris, puis de l'étang de Berre, hç doux glorieux pilotes avaient comme objectif Madagascar Guilbaud, contraint de s'arrêter à Lokorlja, au confluent du Niger et du Bénoué, en Nigeria britannique, le 3 novembre, en repartit le 20 janvier après s'être séparé de Bernard qui atteignit seul

De Lokodja à Marseille, y'il a regavoie aérienne qui, pénétrant le CentreAfricain, l'a ramené, par les possessions anglaises du Soudan égyptien, dans le bassin de la Méditerranée.

Il couvrit successivement les étapes suivantes

Lokodja- Yola (20 janvier) Yola-Fort Archambault (22 janvier) Fort Archambault-Bangui (2-i janvier) Bangui-Stanleyville (28 janvier) Stanleyville-Albertville (30 janvier) Albertville-Mongola (6 février) Mongola-Fachoda (7 février); Fachoda-Karthoum (8 février) KarthoumDongola (9 février) Dongola-Louqsor (10 février) Louqsor-Aboukir (13 février) Aboukir-Beyrouth (22 Pévrier); BeyrouthMakri (24 février) Makri-Constantinople (27 février) Constantinople- Athènes (il, mars) Athènes-Argostoli (3 mars) Argostoli-Malte (4 mars) Malte-Bizerte (6 mars); Bizerte-Saint-Raphaël (7 mars) Saint-Raphaël-Marseille (9 mars). L'aviateur, à bord de son hydravion C. A. M. 5., que propulse un moteur Lorraine-Dietrich 4a0 chevaux, a donc effectué sans ennui plus de 10.000 kilométres, en majeure partie au-dessus de régions difficiles. Au total, son voyage v comporté, depuis son départ de Berre, kilomètres de vol.

DERNIÈRES NOUVELLES SP03T.VES LE MEETING AUTOMOBILE DE MONACO Monaco, 9 mars (dép. Radio.)

Le meeting automohile a commencé cet après-midi par l'épreuve du mille, départ arrêté, dont voici les résultats: Motos de 175 cmc 1. Sourdot, 2. Au- doly série de 250 cmo. 1. Durand série de 350 cmc. 1. Boelsch série de 500 cmc. 1. Rolland, 2. Oitter série de 1.000 croc. 1. Franconi. Sidecars de 350 cmc. 1. Hommaire, en 1 min. 17 sec; 2. Dawson série de 600 cmc. Dawson. en 1 m. 1 s. 1/5. Voitures de 1.100 cmc. 1. Ismalum, sur Salmson, en 1 m. 17 s. 3/5 série dn 1.500 cmc. 1. Grégoire, sur Bugatti. en 1 m. 16 s. 1/5 série de 2.000 cmc. 1. Rost. en 1 m. 7 s. série au-dessus de 2.000 cmc. 1. Boilot. sur Peu en 1 m. 2 s. 3/5; 2. Brisson, sur Lor- raine, en i m. 20 s. 3/5.

Voitures de course 1.100 cmc. 1. Morel, sur Amilcar, en 56 sec. (moyenne horaire 103 km.) série de 1.500 cmc. 1. Bret, sur Bugatti, en 1 m. 10 s.; 2. Cliiron,, sur Bugatti, en 1 m. Il s. 4/5 série de 2.000 eme. 1. Bourlier, sur Delage, en 55 sec. (moyenne horaire 105 km.); 2. Larlhois, sur Bugatti, en 1 m. 2 s.

La Coupe de Monte-Carlo (voitures) a été décernée à Bourlier, sur Delage, qui fit le meilleur temps de la journée.'

LA DISPARITION DE L'ENCAISSEUR il S'AGIT MAINTENANT DE RETROUVER LE CORPS DE M. DESPRÉS

Ues fouilles seront faites, non seulement dans la Marne, mais aussi dans le terrain d'un chantier de Noisy-le-Grand, où les deux carreleurs travaillèrent récemment La journée d'hier a permis aux policiors enquêtant au sujet de la disparition de l'encaisseur Léon Després de recueillir quelques données nouvelles sur le trajet suivi par Ici deux carreleurs dans l'après-midi du février pour se rendre à ln « Reine-Charmante n, Un nouveau témoin. Mme Dobigny, 22, avenue de la République, argent. a déclaré les avoir rencontrés, peu après 16 h. 30, dans cette localité. Cette déclaration cor- robore celles reçues précédemment sur le même sujet. Il faut en déduire, si l'on admet que les carreleurs ont assassiné le septuagénaire, que les deux hommes, dans leur hâte de se débarrasser du cadavre, se sont mis en route dès le crime accompli. Ne doit-on pas s'étonner qu'ils aient osé promener dans leur fragile véhioufe, parmi des rues assez passantes, le corps rcplié de leur victime ? Un fait demeure acquis les deux beaux-frères se sont rendus, ce lundi, dans la fin de l'après-midi, sur les borda de la Marne. C'est probablement là, s'ils sont coupables, qu'ils se sont débarrassés du corps de leur victime.

Nous brûlons », disent les enqué-'teurs. Un fait nouveau semble venir à l'appui de leur conviction.

Rip auxiliaire de la police

Deux témoins se sont fait connaître hier matin à M. Delmas, commissaire de police de Nogent. Ce sont MM. Buyard et Greffier, électriciens, demeurant l'un, 14 bis, avenue de Bry, au Perreux, l'autre, rue Carnot, à Nogent.

Ils lui ont signalé que le mardi !eT mars, cherchant une loutre aux abords de la Reine^Charmante leur chien Rip tomba en arrêt, et, malgré sa répugnance habituelle pour se jeter à l'eau, plongea deux ou trois fois.

Dès qu'ils connurent ces déclarations, M. Barthélémy et ses collaborateurs se rendirent à la « Reine-Charmante » avec les deux chasseurs de loutre et leur chien.

Mals cette fois, Rip, bien qu'encouragé de la voix par de nombreux curieux accourus du voisinage, refusa obstinément d'effectuer la moindre plongée. Cette mauvaise volonté de Rip n'en rend que plus nécessaires les sondages en cet endroil. Ils devaient être effectuées hier. Ils le seront, croyons-nous, à très bref délai.

Aprés cette tentative Infructueuse, les enquêteurs ont visité, rue des Haves, à Noisy-le-Grand, un terrain sur lequel s'élève un pavillon nouvellement cons-'truit. Nourrie et Duquesne travaillaient il y a peu de temps. C'est à proximité de cet endroit que Mlle Renée Poënsin rencontra, lundi soir, les deux beauxfrères avec leur poussette avariée. Les policiers seraient disposés à admettre que, voynnt leur voiturette hors d'état, les carreleurs ont préféré enterrer leur victime dans ce terrain plutôt que de la transporter jusqu'à la Marne. C'est pourquoi, sans négliger les recherches dans la Marne, ils se proposent de faire effectuer lit aussi des fouilles.

LE VOL DU CODE SECRET AFNO Devant le tribunal correctionnel de Melun a été évoquée, hier matin, l'affaire du vol de documents commis, ainsi que nous l'avons conté en son temps, à la maison centrale de cette ville.

Au banc des inculpés avait pris place André Boullin, le seul des détenus contre qui était retenue l'inculpation do vol du code militaire secret Afno.

Mais comme le tribunal venait de s'ins- taller on constata l'absence de Me Henry Torrès, défenseur d'André Boullin. Le président n'en décida pas moins de poursuivre les débats. Alors Ni. Milhac, procureur de la République, intervint et requit le huis clos les explications qui devaient être fournies au cours de l'audlence intéressant la défense nationale. Et la salle se vida.

Mais quelques instants après, on apprenait que l'affaire était renvoyée k huitaine. Le tribunal avait pris cette décision, estimant que la présence de M" Henry Terres était indispensable. Une jeune femme vole les fonds d'une caisse d'épargne

Provins, !) mars (dép. Petit Parisien.) Pendant que M, Lesagr, secrétaire de la mairie de Villiers-Saint-Georges, était à son bureau, un malfaiteur pénétra chez lui par la porte de derrière resté* ouvecte. A l'aide de ciseaux de coutu- rière, il fractura l'armoire ainsi qu'un coffret renfermant une somme de 4.930 francs qu'il emporta. Celte somme provenait des versements des déposantes <i la, succursale de la caisse d'épargne, dont M. Lesîige est le caissier. Ilrdce à l'hnbile enquête de M. Berthier, lieutenant de gendarmerie, secondé par le gendarme Piorron, l'auteur du vol fut bientôt découvert. C'est une habitante du bourg, la femme L. vingt-six ans, qui est allée dépenser une partie de l'argent volé à Provins, d'où elle s'est fait ramener dans une automobile de louage. Elle a fait des aveux et rem- boursé 2.585 francs, reliquat du produit de son vol.

En raison de ses charges de famille, elle a été laissée en liberté provisoire, Au cours de la manoeuvre d'un paquebot un remorqueur sombre à Marseille Le mécuiciea est aoyé Vlarseilte, 9 mars ;dép. Petit Parisien.) Le paquebot Patria, se déplaçait cet après-midi dans le bassin national, aidé par deux remorqueurs, le Serveaux-V et le Serveaux-Vtll. Le steamer avant fait machine en arrière, le Serveaux-V entraîné brusquement, coula avant que 1 on eût pu couper les amarres Le patron Norganti, le matelot Bencvet et le chauffeur Padovani purent se jeter la mer. Mais lo mécanicien Jules Luiggi, qui sortait de la machinerie au moment où le bateau sombrait, disparut avec le n.ivlro.

Revue de la Presse GRANDE-BRETAGNE. ALLEMAGNE ET SOVIETS

TxgUche Rundschau- Nous cherchons l'entente it l'ouest mais nous tenons tout autaot entretenir de bonnes relations avec la Rnssk1. Sir Auatcn CliainJJerlaln le sait fort bien par toutes les' déclarations venant il'Allemot'ne. C'est pourquoi II ne olierctiera même pas il Gentwe, a gagner l'Allemagne à un front unlque contre la n'ussk'.

LES RELATIONS ECONOMIQUES FRANCO-SLLEMANOES

Revue tles vivant* (M. André Francois- Poncet).

Nous trouvons, d'une part, un tarif douanier élevé conune une barrière contre ta dépréciation du franc et qu'on parait vou- loir défendre àprement et, d'autre part, un système d'accords dont certaines clauses j ont ea pour origine cette méme dépréciatlon monétaire et dont on envisagerait volou- tiers la révision. Tel est le double péril qul m, nace l'avenir Immédiat de l'entente économique franco-allemande. Au-delà des Intérêts matériels, cette menace pèse sur) t'ensemble des relations des dew paya L'entente économique, c'e.st le point d'appui nécessaires, irreunplaçable, de l'entente po- litique. Il n'y a d'autre chemin de la paix que celui qui passe sur ir terrain écono- inique. Il Tant qu'on y réfléchisse de J'au- tre côté du Rhin, à cette heure où le pou- voter de décision appartient à Berlin. Pour nous, nous serions tentés de répéter ici le mot profond du viell Eschyle « J'ai voulu tout dire i qui m'entend Le tout est d'être entendu.

LA MACABRE DECOUVERTE DU BOIS DE BURES

La justice croit, de plus en plus, que ces ossements sont ceux de Camille Pégoury

le purquet de Versailles, et M. Gabrielli, chef de la première brigade mobile, se sont de nouveau transportés à Orsay hier après-midi pour y examiner, à la morgue de l'hôpital, les ossements découverts ;iu hois de Bures. Une chose, au cours de cet examen, les a particulièrement frappés. On avait retrouvé aux Essarts une omoplate gauche ainsi que les troisième, quatrième, cinquième et sixième vertèbres. A Bures, on a exhumé une omoplate droite, les première et deuxième vertèbres. On n'a déterré à Bures aucune partie de squelette ayant été déjà trouvée aux Essarts. En un mot, rieu n'est en double et les fouilles de Bures paraissent dn plus en plus être le complément de celles de la forêt des Essarts-le-Hoi. A l'heure actuelle, magistrats, docteurs et policiers sont à peu près convaincus que les lugubres restes du bois Comar appartenaient bien au corps de Camille Pégoury.

La caisse contenant les ossements et les lambeaux de chair a été déposée par MM. Détis et Gnbrielli au greffe du tribunal de Versailles. Elle y restera jusqu'à ce que l'y fassent prendre les docteurs Paul et Antony, a qui incomba déjà la mission d'examiner les funèbres débris découverts aux Essarts.

Dans la soirée, une habitante de Bures s'est présentée à la gendarmerie où elle a déclaré que, dans les derniers jours de septemhre, alors qu'elle prenait le frais dans le bois Comar, elle avait été incommodée par une intolérable odeur cadavérique et avait dû s'éloigner en hâte. A une amie qui faccompagnait, elle avait dit Ça sent le macchabée, allons-nous-eu

L'habitant de Rambouillet qui craignait que les restes anonymes découverts à Bures ne fussent ceux de sa fille disparue s'est présenté hier à la brigade mobile de Versailles. Il n'est autre que M. Bourse patron blanchisseur, dont la fille, Mario-Thérèse, fut, ainsi que nous l'avons relaté, enlevée par sa grand'mère, Mme Canuyer, et qui, depuis 1924, est demeurée introuvable.Après examen du feuillet de cahier trouvé dans le bois Comar, M. Bourse a déclaré que l'écriture n'était pas de la main do son enfant.

D'autres lettres signalant des disparitions de jeunes filles ou de jeunes femmes sont parvenues à la première brigade mobile. Les personnes de qui elles émanent vont être convoquées par M. Gabrielli.

Le Foyer du soldat indochinois inauguré par M. Alexandre Vareune Le jeune empereur d'Annam assistait à la cérémonie

Les soldats indochinois incorporés dans la région parisienne ont désormais un foyer

En visitant, il y a quelque temps, les malades et les infirmiers indochinois du Val de Grâce, Mme et M. Alexandre Varenne, gouverneur général de l'Indoohine, avaient vivement ressenti l'isolement du soldat annamite, parmi 600 ou 700 malades européens. Ils prirent alors l'initiative de créer un foyer pour les Indochinois.

Un coquet pavillon de style indochi- nois, fut alors érigé, en quelques semaines, dans le parc de l'hôpital du Val de Grâce. Et, hier après-midi, accompagné du jeune empereur d'Annam, Bao Daï, Mme Alexandre Varenne et le gouverneur général de l'Indochine l'ont inauguré, parmi une décoration et un cérémonial couleur locale.

A l'arrivée des personnalités, la musique du 23" colonial joua la Marseillaise et V Hymne annamite, tandis qu'une compagnie annamite du train des équipages rendait les honneurs. vjil réunie une nombreuse assistance, on remarquait une généraux "Yung, Audiberl, Peltier, Lombard et Goigoux; les médecins inspecteurs Toubert, Fournial; Doptcr, directeur du Val-de-Gràee; le médecin principal Ceysen, médecin-chef. Ce dernier prit la parole pour saluer l'empereur d'Annam et remercier les donateurs, rappelant plus particulièrement l'intérêt porté par Mme Varenne aux œuvres d'assistance en Indochine. Ni. Alexandre Varenne, dans une alloculion, souligna la portée humanitaire et politique de l'œuvre des foyers indochinois, conçue et réalisée par le général Peltier pour les troupes coloniales indochinoises. Puis H insista sur l'utilité d'enseigner le français et des prinCipes d'hygiène aux Indochinois.

LA REINE DE COURBEVOIE

Voici ii giMck'U-i- reine de Courbevoie. Mlle Marguerite Debry, assistée de ses', doux demoiselles d'honneur à gauche, Mlle Carwi; à droite. Mlle Andres. ET CELLE DES « JONCS-MARINS »

Le comité des fêtes du quartier des « Joncs- Marins », au Perreux, vient de désigner sa reine. Mlle Fernande Morissot, que notre photographie représente ayant il sa droite Mlle Marcelle Marquet; à sa gauche. Mile Paulette Senille, ses demoiselles d'honneur Des policiers, à Marseille, arrêtent ui. escroc. Edouard Plearat, et sa oouslm\ Germaine Pl«arat. tous deux originaires de Paris. Pkirat absorbe rapidement un POI!Ion et succombe en quelques instants,

Le maître d'hôtel Chantebel qui, rue des Trois-Frères, blessa sa belle-mère

condamné à trois ans de prison Age de cinquante-deux ans, le maître d'hôtel Chantebel vivait séparé de sa femme et supportait mal cette séparation. A plus d'une reprise, il avait manifesté son intention d'en finir. Aussi, quand, le 13 novembre, il se présenta à la porte du débit que tenait Mme Chantebel, 52, rue des Trois-Krères, sa belle-mère, Mine' Dupuis, redoutant quelque geste de violence, s'avança audevant de lui pour protéger sa fille, Chantebel était, en effet, armé d'un revolver et fit feu par trois fois. Une des balles se perdit, une autre atteignit ilme Dupuis à la jambe, une autre enfin fut tirée par Chantebel sur lui-même et se logea dans la région du coeur, d'où elle n'a pu être encore extraite. Je n'ai jamais eu d'autre intention que de me suicider, expliquait, hicr, Chantebel à la 10- chambre, et je ne songeais à tuer ni ma femme ni ma belle-mère. La balle qui a blessé ma belle-mère n'a pas été tirée sur elle. C'est par ricochet qu'elle a été atteinte. Voulant me tuer, {frais placé un cruciflx sur ma poitrine, et c'est l'une des balles que je me suis tirées qui, rencontrant le crucifix, est revenue blesser ma belle-mère.

Le port d'un crucifix ne se concilie guère avec la pensée du suicide, fit observer le substitut Guyennot.

D'autre part, l'expert Flobert a constaté que la balle dont fut blessée Mme Dupuis n'avait nullement ricoché, Il en résultait que, si Chantebel a bien tenté de se suicider, ses deux autres balles étaient non moins certainement destinées à sa femme et à sa belle-mère. Aussi le tribunal a-t-il condamné Chantebel il trois ans de prison et 200 francs d'amende.

TROIS PERSONNES A LA SEINE De la berge du quai des Orfèrret, une jeune femme se jette dans le fleuve. Un jeune homme la suit et tous deux disparaissent. Un passant plonge à son tour, mais regagne la rive sans avoir pu retrouver les corps Un peu avant 19 heures, hier, des passants voyaient au quai des Orfèvres, une jeune femme, vêtue correctement et paraissant avoir il peine vingt ans, se jeter dans la Seine. Aussitôt, un jeune homme du même âge plongeait comme pour secourir la désespérée. Mais tous deux disparurent dans les tourbillons du fleuve grossi. Alors une troisième personne se jeta courageusement à l'eau, M. Joseph Pochât, dessinateur, vingt et un ans, demeurant 8, rue du Commandant-Marchand, à Cachan. M. Pochat ne réussit il retrouver ni l'un, ni l'autre des deux jeunes gens, mais il parvint à regagner la berge. On le transporta à l'Hôtel-Dieu d'où, réchauffé et ses vêtements séchés, il regagna son domicile. Les recherches des mariniers sont demeurées infructueuses. On ignore si le premier jeune homme qui se jeta dans le fleuve voulait tenter de sauver la jeune femme ou si, la connaissant et désespéré, il voulut la suivre dans la mort.

Décédé à la suite d'une morsure de chat Le 15 février dernier, M. Félix Perinel, quarante-sept ans, de passage dans la région parisienne, où il était descendu chez sa fille, Mme Casanova, boulevard de l'Union, au Plessis-Rohinsan, fut mordu à la main gauche par le chat de la maison avec lequel il jouait. La blessure s'étant envenimée. M. Perinel dut subir, à la Pitié, l'amputation du bras. En dépit de cette opération, le malheureux décédait hier à l'hôpital Cochin où il avait dû être hospitalisé. «»

Un cycliste de l'Aisne

tué par une auto près de Reims Reims, 9 mars (dép. Ilui-as.)

Celte nuit, près du fort de la Pompelle, M. Gallois, entrepreneur à Sillery, qui regagnait son domicile en auto,, a renversé un cycliste, M. Marcel Beaiïvais, vingt-neuf ans, directeur d'une succursale à Festieux (Aisne).

NI. Béarnais a été transporté à l'hôpital de Reims, où il a succombé. ENCORE UNEBOULEMENT DE MONTAGNE

Une maison s'effondre deux tués, un blessé deux autres immeubles sont endommagés Vulence-sur-Hhône, 9 mors (dép. P. P.) La nuit dernière, un glissement de terrain provoqué par les pluies s'est produit sur une hauteur située au sud du Pouzin, sur la route dti Cheyiard.Une avalanche de plerres et de terre s'est abattue sur la maison des époux Garnier. M. Casimir Garnier, soixantedix-sept ans, et Mme Garnier, soixantequatorze ans, étaient couchés et furent ensevelis sous l'immeuble effondré. Leur Als, qui se trouvait au premier étage et qui avait été réveillé par le grondement de l'éboulement, réussit a s'enfuir, il peine vtu et fut sérieusement contusionné.

Dans les décomhres, après plusieurs heures de travail, on a retrouvé les cadavres méconnaissables de M. et Mmes Garnier.

Les maisons, contiguës à la maison éboulée, de MM. Valette et Nicolette ont été gravement endommagées. Le glissement de la montagne continue.

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FAITS DIVERS Une chapelle cambriolé» à CUnart

La chapelle de l'hospice Ferrari (fondation Urigrnoles-Oalllerai qul s'élève sur la place de l'Eglise, à Clamart, vient (le recevoir la visite de cambrioleurs qui. après avoir escaladé le mur de clôture fracturèrent la i.'orte d'entrée de la chapelle.

Dans le et les placards ils dérobèrent deux calices, un ciboire, (les pièces de lingerie servant au culte, le tout d'une valeur d'environ C.OOO francs.

Dnis-Colomites. Ce soir, il 20 h. au théâtre municipal, le comité des Tètes offre un l'oncert symphoniquK avec l'orchestre de la Itieuse œuvre? de Schubert, Hosslni, Verdi, Ma-;sagor, A. Thomas et Wagner. EnIl' Pour avoir essayi de débaucher des ouvriers et chauffeurs rle camions au dépôt de coke de la compagnie du gaz, les Algériens Assoum Mohammed et Chabli Mohammed, demeurant en hôtel, 80. rue de Parls, ont été arrétés et envoyés au dépôt Fontenay-mix-Rase. NI. Clément Verrtier, qui, hier, blessa accidentellement une débitante, Mme Constance Dizler, a été arrêté et envoyé au dépôt sous l'inculpation de port d'arme prohibée et de blessures par imprudence.

Montrouf/e. Auteurs de nombreux vols de métaux, commis depuis quelque Temps. dans des u»ines, Marie Wagner, cinquantetrots ans, 94, rue du bueteur-Adolphè-Heuoullle, il AmiPll, et Eug-ene Hirel 34 cnemin des Eaux, Momrouf?n, ont été arrêtés et envoyés au dépôt.

SurfKiii-s. On a repêché dans la Seine, au barrage, le cadavre d'un inconnu d'une vinirtiilno d'années.

Sans Il II était Vêtu d'un pantalon et d'un gilet de drap bleu, d'une cliemlse a raies bleues et d'un tricut gris.


LE NOUVEAU CHATEAU D'EAU DE LA BUTTE

Montmartrois auront désormais de l'eau de source à tout les étages

Montmartre se transforme. Peu à les vieilles maisons cèdent la place aux gratte-ciel, car le terrain est cher. Oui, mais, jusqu'à présent, ces hautes bâtisses n'avaient pas d'eau aux étages supérieurs. Telle maison de l'avenue Junot ou de la rue du Mont-Cenis dépasse la cote du réservoir de la rue Azaïs. Et l'hygiène moderne est exigeante. Il a fallu construire une « cuve d'équilibre » derrière ie Sacré-Coeur. Son architecture se marie d'ailleurs fort bien avec celle de la basilique voisine. La tour a 43 mètres de hauteur. Elle abrite deux grandes cuves cylindriques en ciment armé, alimentées par les machines de refoulement de la rue Sevestre. L'une de ces cuves celle du milieu reçoit l'eau de source venant de la lointaine Normandie, en passant par les réservoirs de Saint-Cloud. L autre, l'eau de Seine, puisée près du pont d'Austerlitz. Bien entendu, des cloisons étanches empèchent l'eau de source et celle de rivière de se mélanger. Les habitants de la Butte sont donc depuis hier matin des gens heureux. Pas tout à fait cependant, car le nouveau château d'eau leur a envoyé, j'our son premier service, un liquide jaunâtre que quelques-uns ont pris pour de la bière. Dans quelques jours il n'y paraîtra plus, nous a dit un fonctionnaire du service des eaux (ce sont les tuyaux et les réservoirs neufs qui sont la cause de cette anomalie.

Que les Montmartrois se rassurent, Sis auront désormais une eau claire et limpide à tous les étages et en )quantité tout fait suffisante. UN CAMBRIOLEUR MALCHANCEUX EN BBISANT LA VITRE D'UNE FENÊTRE Il ATTIRE L'ATTENTION DES AGENTS Les agents Le Merrer et Prigent, faifcant leur ronde rue de Trévise, vers 4 heures du matin, entendirent soudain un fracas de vitres brisées provenant de la rue Bleue. Ayant aperçu des débris de verre sur le trottoir de l'immeuble portant le numéro 15 de cette rue au pied d'un bec de gaz, ils purent constater qu'une fenêtre du premier étage. voisine de ce bec, avait un de ses carteaux cassé et était entr'ouverte. Se faisant ouvrir la porte de l'immeufcle, tandis qu'ils laissaient en faction dans la rue un de leurs camarades alerté ils montèrent au premier étage, occupé par les magasins de M. Kuhn, couturier, et frappèrent vainement. Ayant forcé la porte, ils entrèrent, revolver au poing, et découvrirent dans le salon d'essayage ¡un cambrioleur qu'ils conduisirent au commissariat du Faubourg-Montmartre. Le malfaiteur, amené devant M. PrioJet, commissaire, déclara se nommer Georges Lefèvre, cinquante et un ans, •ans domicile fixe. a Ayant travaillé comme maçon dans Eet immeuble, dit-il, j'ai eu l'idée de pénétrer chez M. Kuhn en escaladant le bec de gaz et en brisant un carreau pour ouvrir la fenêtre. Mais le bruit du carreau brisé m'a fait prendre. s. «.

L'assemblée générale

de l'Œuvre des mères et des enfants L'Œuvre des mères et des enfants, que préside Mme la générale Pailu a tenu hier après-midi son assemblée ̃ générale annuelle au siège de l'œuvre, lit, avenue VictorHug-o. M. André Fallières, ministre de J'Hyg-lène et du Travail, qu'un événement imprévu avait empêché de venir, avait délégué son chef de cabinet, M. de Piessac pour le représenter.

Après lecture du rapport médical par le docteur Devraigne, du rapport financier présenté par le trésorier, M. Lhuillier, Mme la générale Pallu chargée du raport moral, souligna l'activité sans cesse croissante de l'œuvre.

MOUVEMENT JUDICIAIRE M. Vergelot, conseiller a Paris, détaché *n qualité de premier président Il Ia cour Ne cassation en Syrie et au Liban, est réintégré Il la caur de Parts. Sont nommés vice-président de chambre Il Paris, M. Destable, conseiller à ladite cour premier préaident de la cour d'Orléans, il. Pigé, proeureur général près fadite cour procureur général à Orléans, M. Gasné, procu- rieur général a Limoges procureur général à Limoges, M. Fieffé, procureur de la République à Lille Juge au tribunal de nennes, M. Le Marant de Kerdanlel. juge au tribunal de rantes Juge au tribunal de Nantes, M. Cesbron, Juge au tribunal de nonnes procureur Lille, M. Bornay. avocat général a Poitiers avocat général Il Pottiers, M. Lamor, procureur à Saintes procureur Saintes, M. Wedeux, procureur Il Bétnune procureur Il Béthune, M. Aubertot, avocat général à Douai avocat général il. Douai, M. Firmin, substitut général Il Besançon substitut général Il Besançon, M. Gardon, procureur la suite du tribunal de Grenoble conseiller Il Bordeaux, M. Chaintrier, vice-président au tribunal de la Gironde vice-président au tribunal de la Gironde,- M. Laraud, vice-président au tribunal de la Chnrente vice-président au tribunal de la Charente, M. Boutlnet, juge ttu siège Juge au tribunal de la Charente, M. Barlteau. procureur à la suite dudlt tribunal conseiller à Douai, M. Blondel. Juge a Lille juge à Lille, M. Poncelet, préaident du tribunal de Montmédy président du tribunal de Montlnédy, M. Gruselle, président à la suite du tribunal des Ardennes conseiller a Montpellier. M. Pous, président du tribunal des Pyrénées-Orientales président du tribunal des Pyrénées-Orien$ales. M. de Marbotin, président du tribunal lie Millau.

Conseiller Il Montpellier, M. Manceaux, [procureur Béziers; procureur à Bézlers, de Cambiaire, procureur à Millau; procureur Il Millau, M. Lebourg; procureur & la suite du tribunal de Rodez; conseiller il [Rennes, M. Bono, substitut ladite cour substitut du procureur général à Rennes, TI. Brouard, substitut Rennes substitut général à Bastia, M. Orsatelli, procureur la suite du trihunal de Rennes président du tribunal de la Savoie, M. Favre, conseiller il Chambéry conseiller Il Chambéry, SI. Debolo, vice-président au tribunal de la Savoie; vice-président du tribunal de Hantes, M Grimaud, juge au siège juge eu tribunal de ;'lames, M Guyomard, procureur la suite du tribunal de Coutances; vice-président au tribunal de Valenciennes, M. Adnet. vice-président au tribunal d'Arras vice-président au tribunal d'Arras, M. Lenglart. juge au siège juge a Arras, M. Perret, juge suppléant Il Douai; juge à Brest, M. Martin, procureur à la suite du tribunal de Rennes juge d Lille, M. Gorvhe, procureur à la suite du tribunal de la Vienne juge à Béthune M. Groaclaude, substitut du procureur près ladite section; substitut Il Béthune, M. Giffard. substitut à Saint-Quentin juge au tribunal du Rhône, NI. Vinas, président à la suite du tribunal de la Haute-Savoie jus* à Laon, Et. Dubois, luge au tribunal de l'Oise; Juge à Beauvals, M. Petit. Juge suppléant â Amiens juge au tribunal des Ardennes, M. Callay, Juge à Saint-Mihiel juge à fialnt-Mthlel, M. Llnée, juge ù la suite du tribunal des Vosges Juge a Gulngamp, M. Favart, Juge à la suite du tribunal de Salnt-Brleuc; ju au tribunal de la Savoie, M. Tetarort, substitut près ledit tribunal; substitut au tribunal de la Savoie. Long, juge à la suite dudit tribunal; Juge Il Beauirais, M. Fournier, Juge suppléant Il Amiens; Buge Corbell, M. Cannac. juge suppléant Paris; substitut Il Lille. M. X«ctoux. substitut il Laon

Substitut Il Rodez. M. Rlourol. substitut ttaos l'Arlège substitut dans le Jura, M. Flamarion, substitut près le tribunal de la Haute-Marne substitut dans la Haute.Marne, Ni. Munck, substitut à Nantua substitut à Nantua M. Souppe, juge suppléant a Lyon substitut dans les Landes, M. Fualdes, substitut près le tribunal des Hautes-Pyrénées substitut dans la HanteBavole, M. Orsat, juge a la suite du tribunal 'de la Savoie substitut dans le Cantal, M. Albert, juge à Thiers juge il Thlers, W Chardon, Juge à N'antua Juge à Nantua, M. Aublneau. juge au tribunal de l'Enre Juge dans l'Eure, M. Vlnçon. substitut près ledit tribunal substitut Il Avesnes, M. Ma- fclt, juge au siège Juge à Avesnes, M. Jac- ques, Juge suppléant Il Douai substitut près le tribunal des Hautes-Pyrénées, M. Des- fouet. Juge suppléant a Toulouse.

LA VIE SPORTIVE LES EPREUVES

DU «PETIT PARISIEN" Le National de cross-country M. Fernand Bouisson,

président de la Chambre des députés, présidera cette classique épreuve La valeur des coureurs et des clubs engagés pour disputer dimanche aprèsmidi sur l'hippodrome de Maisons-LaflHte le championnat de Franee de crosscountry, organisé par la F. F. A. avec le concours du Petit Parisien, donne A cette compétition un attrait exceptionnel. D'après leurs performances de la saison, d'après leurs précédents succès, nombreux sont les coureurs qui peuvent prétendre, aveo quelque raison, inscrire leur nom au glorieux palmarès. Guillemot (Gisors), champion olymptque 1920, champion de France 1920, 1922 et 1926 Dolquès (M. G.), champion de France 1925 Roger Pelé (A. S. Montferrandaise), vainqueur du Cross du bois de Boulogne Marchai (R. S. 0.). chantpion de Paris Dupnrd, gagnant du cross t'Auto Lahitte, Ladoumègue (Stade Bordelais), Mouret (Masselia), Le- olerc (R. S. 0), Denis (Angers), Desroches (Orléans), champion militaire, Norland, Rousse (Métro), Berger (U. A. L), Thierree (C. A. S. G.), Auvray (Rouen), etc., sont bien décidés à se livrer à de multiples escarmouches pour gagner la plus classique épreuve, celle qui assure au vainqueur une indiscutable renommée. La F. F. A. a soigné particulièrement l'organisation de cette épreuve de manière à lui assurer une parfaite régularité. et permettre aux spectateurs de suivre toutes les péripéties de ce crosscountry tracé sur l'hippodrome de Maisons-Laffitte.

M. Fernand Bouisson, président de la Chambre, a accepté de présider ce championnat de France sa présence a une haute signification eile sera pour tous les crossmen un précieux encouragement. LES BOXEURS FRANÇAIS

BATTENT LES LUXEMBOURGEOIS

Dijon, 9 mars (dép. Petit Parisien.) Le tournoi de boxe, présidé par M. Paul Rousseau, président de la Fédération française de boxe, qui opposait, hier Soir, les amateurs français aux amateurs luxembourgeois, a donné les résultats suivants

Chapuis (Français) bat Kieffer (2) par arrêt de l'arbitre; Carcagne (Français), bat Fey aux.points; Vidal (Français) bat KJefïer (1) par knock out Geo Marcel (Français) et Flammang font match nul; Laks (Luxembourgeois) bat Covent aux points et Bourgoin (Français) bat Fey par abandon.

Mlle S. LENGLEN A NICE

Nice, 9 mars (dép. Petit Parisien.) Mlle Suzanne Lenglen p«t arrivée aujourd'hui à Nice. Elle s'est rendue cet après-midi sur les courts du Pàro Imperial, où se disputent en ce moment les éprettves du championnat du Sud-Est de la France, et a été l'objet d'une chaleureuse réception de la part de tous les joueurs.

Le tournoi d'échecs de New-York La Journée d'hier a été consacrée aux parties, ajournées, mais une seule a été terminée, celle de la dixième ronde, MarshaUSpieljnann, nulle. Dans la onzième ronde, les trois parties sont ajournées.

La situation des concurrents n'est pas modifiée depuis hier, sauf pour Sptelmann, qui a maintenant 4 pts et Marshall 3 pts i/2. LES COURSES HIER A ENGHIEN. Les résultat PRIX DU MACONNAIS

Haies, vendre. 7,500 francs, 2,800 mètres 1. Royal Danseur (J. Luc) 171 50 à Mme L. Galtier P 41 » 2i 2. Fleury II (L. DuITourc) P 26 » Il 3. Bassarabia (A. Benson) 65 25 50 4. Flylnger (G. Thomas). Non placés Dally Lester), tombé Ménandre (S. Bush* Veltzy (P. Riolto) La Piquette (R. LtSeK) Boundar (M. Richard). Courte tête, 8 long., 4 long.

PRIX DU BEAUJOLAIS

Hales, 10,000 francs, 2,800 mètres

1. Césaréen (G. Lester; G 13 6 50 à M. 0. Homherg- P 10 50 5 50 2. Kortansu (J. Biarrotte).P 12 50 6 » 8. Héros de Lescar (P. Legros) 4. Anisette II (R. Haes). Non plecé Sonate (Ed. Hses). 6 long., courte encol., 4 long. PRIX DU DOUBS

St.-ch., nand., a vendre. i0,000 fr., 3,700 m. Ouate (R. Dubus).U u 64 27 50 a M. Zallropulo P 18 50 10 50 2. Savoyard IV (J. Faucon).P 32 50 20 3. Marlcopa (J. Btarrotte; P 25 50 4. Ismen (R. Larigrerôme). Non placés Le Prélude (A. Gérez) Carabas (L. Dutfourc) Celtillus (R. Bagniard) Monsieur Bob (J. Luc) Etoupe (F. Gaudinet) Historiette. (.NI. Derhet) Slmucko (G. Thomas) Xixcette (C. Joiner). 4 long., 1 long. 1/2, tête.

COURSE DE HAIES DE MARS

Handicap. 25,000 francs, 3,200 mètres Ecurie A. HofPmann.G G 13 » 8 50 Quinze mille (F. Hervé).P 2. Florimel (J. Léger).P 15 Il 50 3. Jeu d'Esprit (P. Riolfa) 4. Etelfay (R. Bagniard). Non piacés Térébinthe (R. Petit) Rof René (D. Lescalle) Oronte (F. Gaudlnet). 3 long., 2 long- 3 long. PRIX VEINARD

Steeple-chase. 15,000 francs, 3,400 mètres Ecurie Hoftmann.G G 33 » 17 50 Amarante (R. Petit) 11 50 6 50 2. Corrèze (J. Faucon) 11 50 6 3. Algoual (J. Blarrotte) 4. Old Uko (C. Isgate). 3 long- 5 long. 3 long.

PRIX DE LONDRES

Attelé, International. 15,000 fr., 2,900 m. 1. Teddy Wilkes (Guéroultl.G G 71 Si 50 à Mme H. Prat P m • 14 2. Templier (Koch) P 17 • 10 50 3. Satin Noir (A. Sourroubtle) 4. Tapageur (E. Macé). Non placés Sceptre (H. Masson) Ulysse (Y. Combot). Durées 4' 13" 4/5, 4' 14" 2/5, 4' 14" 3/5, 4'19". Réduction au kilomètre r 27" 4/5. PRIX HELIOS

Au trot attelé. 10,000 francs, 2,100 mètres 1. Le Bouif C (Goug-eon) 50 50 a M. Céran-Maillard 19 50 1f 50 2. Vainqueur Marius (Ockhorst).P 19 8 50 3. Apollon ICnuddel.P P 22 » 9 50 4. Vœ Victis IV (Bouley). Non placés Vitanla (A.-V. Bulot) Us Marines (Bégou) Artisan (Cadiot) Une Etoile (J. Vandenberghe) Vichnou (A. Sourroubllle) Venette (H. Masson) Anlezy (P. Gitton) Sully (F. Devreese). Durées 3' 6", 3' 10" 2/5, 3' 10" 3/5, 3' 11" 4/5. Réduction au kilomè- tre 1' 27" 1/2.

AUJOURD'HUI A AUTEUIL, A 14 HEURES MOMTES ET PARTANTS PROBABLES

Prix da la Christlnlère, course de haies, a réclamer, 8.000 fr., 3.100 m. Caribert 70 (L. DiuTourc) Aramls 69 (R. Caron) Le Jasmin 69 (M. Richard) Roquentin 68 (R. Vayer) Anacréon 67 (L. Loiseau) Carotte C5 (R. Haes) Chevalier Servant 66 (Ed. Haes) Vieux Fort 66 (J. Btarrotte) Midi Minuit 64 (R. Petit).

Prix de la Muette, steeple-chase, handicap, Ir., 3.50D m. Corymbe 72 (G. Lester) Saïd 67 (J. Bedeloup) Tbe Moki 66 (F. Hervé) Voilà Tout 64V4 (A. Cérez) Tabou M (R. Langorûme) Uxbridg-e 64 (L. Nlaudot) Kif Kir 62 (R. Bagnlard) Suectatenr 62 (F. Gaudinet) Lisml 62 (G. Thomas) Fleur des Bols 61% (J. Luc) Very Well 61 (P. Legros) Abner 61 (A. Halley) Ghalusset 60% (J. Faucon) Postillon 60 (L. Loiseau).

Prix Revenge, course de haies, 15.000 fr., m. Saint Onuphre 71 (R. Bagnlard); Eider es (J.-G. Martinez); Mont Renaud 66% (A. Cérez); Barbesèche 64 (J. Faucon). Prix Orandmîister. stnenle-chase, 20.000 rr., 3.800 m. Rabel 6S (J. Lue); Very Well 66 (P. Legros); Matz Cfi (J. Biarrotte); The Coyote 66 (L. Nlaudot); RhyticAre (.1. Faucon) Plchenllle's Legand 66 (F. Gaudinet). Partant douteux Fleur des Bois 66 (X.). Prix de Madrid, course de haies, handicap, fr., 3.100 ni. Montsoreau 09 (Ed. (Haes) Destruction 65 (G. Gesson) Mon Loisir Il 64 (J. Bedelonp) Saregosse 62 (R. Bagniard).

Prix du Grand Terrier, steeple-chase, a réclamer, chevaux de selle, 8.000 fr., 3.500 mètres. Te Voilà 74 (J. Ayot); Gendarme 73 (H. Howcs); Adulte 72 (3. Biarrotte) Armistice IV 69 (A. Joseph); Initiative 68 (D. Lescalle); Volontaire IV 68 (J. Luc) Ariane II 66 (R. Lock); Volcan II 65 (André Bfinson); Tourmalet C5 (X.).

NOS PRONOSTICS

Prix de la ClirlsUnière Vieux Fort, Chevnllcr Servant.

Prix de la Muette Chalusset, Postillon. Prix Revenge Eider, Mont Renaud. Prix Granrlmaster The Coyote, Rabel. Prix de Madrid Destruction, Snragosse. Prix du Grand Terrter Dauphine, Adulte. Le jockey Sharpe devra retarder son retour en France, s'étant fracturé deux côtes en tombant sur le champ de courses de Gheziren, en Eg-ypte.

AMATEURS DE 1 • O« F • 10 mars.

UNE SOIRÉE DE MUSIQUE FRANÇAISE VA ÊTRE DIFFUSÉE D'OTTAWA I A L'INTENTION DES AMATEURS D'EUROPE La station radiophonique canadienne I <Oltavva (longueur d'onde 434 m.) diffusera, lundi prochain 14 mars. à partir de 9 heures du soir (heure canadienne, soit 2 heures du matin en France dans I> nuit du 14 au la mars), diverses œuvres des compositeurs français SaintSaëns, Delibes, Fauré, Messager, Chausson, Massenet, etc.

Cette émission est susceptible d'être entendue en France.

LES PRINCIPALES

EMISSIONS FRANÇAISES.

Poste du PETIT PARISIEN (340,9 0 kw.500) 20 h. 50, causerie de M. Maurice PraJ. Sujet Le roman vivant.

21 heures, concert avec le concours de Mlle Lucienne Estève, de l'Opéra-Comique, dans La Procession (C. Franck) L'Enfant Prodigue, air de Lia (Debussy) Les Rosés d'Ispahan (Fauré).

Ouverture des Ruines d'Athènes (Beethoven) Wedding-Cake, caprice valse (SaintSaëns) Premier et deuxième mouvements du Concerto, pour hautbois et orchestre. M. Gobert, de la Société des concerts du Conservatoire (Hmndel) Andante et allegro du Concerto, alto et orchestre, M. Drouet (HtBndel) Premier concert des Pièces de clavecin en concerts, piano, llûte, violoncelle (MM. Bêché. Lavaitiotte, Laggé) (Rameau) Prière et andante des Pièces brèves (C. Franck) Finale de la Symphonie (Beethoven). Orchestre sous la direction de M. Francis Casadesus.

ECOLE SUPERIEURE DES P. T. T. (458 m" 0 kw. 5.). 13 h. 45, au Collège de France, M. Pierre Janet L'étude de ta pensée intérieure et de ses troubles ».

14 h. 30 au grand amphithéâtre de la Sorbonne, dlfTuslon du premier concert annuel du lycée Louls-le-Grand, organisé par M. Fernand Debrulile, professeur au lycée, premier violon de la Société des concerts du Conservatoire, avec Mmes M. Herleroy, de l'Opéra Leconte, Faber, de Chauveron, Mary Marquet, de la Comédie-Française Mlle de Craponoe, de l'Opéra MM. Georges Béer Rog-nonl, de la Comédie-Française MM. Gallpaux, Salnt-Granler, Spaddaro, Jean Wiener, Camille Doucet, A. Leonotr, Péretti, M. Faure, de l'Opéra. 17 h., concert. 20 h., cours d'espéranto. Un quart d'heure juridique, par M- André Saudemont, avocat à la cour. Ciboulette (R. Hahn) Vers les moulins joyeux (M. Pesse) Oh Oh I saynète (Grenet-Dancourt) les Ivresses (Pilleverse) Ernestlne (Morettl) Badinage (Jangen), Audition de fragments de Royat Trompette opéra-comlque de Gotbt, musique de Pallcot. My dearling (Daris) Conchita (liesse).

TOUR EIFFEL m., 12 kw.). t8 h., Comment on est sociologue sans le savoir »; Promenades gastronomlques 19 h. 15, ilanfred (Schumann); Imyromptu, la Fiancée; Cotnment je l'aime; Idylle; Chanson dansée; Coeur solitaire; Pedro; Berceuse (Léon Moreau); Sur la mer lointaine. 20 h. Ce qu'est le régime des concessions en Chine »; M. Léon Tretch L'actualité littéraire « L'esprit d'une géné·ration »; L'évolution de la médecine » Qu'est-ce que te bols contreplaqué T •; M. Marc Fraysslnet Comment on a voté, en France, depuis la Révolution. »

RADIO-PARIS (1.7S0 m.). h. 30, l'heure classique causerie sur Les Surgraves et le romantisme s.

19 b 30, communiqué en espéranto cours de comptabilité histoire de la musique, par Mme Darrieux-Wltkowski (le dix-huitième siècle) l'opéra-comique; Innovations lyriques de Olûck à Mehul audition du Déserteur de Monsigny.

RADIO-LYON (291 m. 3), 13 Il. 15 et 19 h. 45, concert.

LYON P. T. T. (476 m., 0 kw. 5), 16 h. 20, Faculté des lettres La vie de Gœtbe », par M. J.-M. Carré.

BORDEAUX-LAFAYETTE P. T. T. 21 h., relais de Toulouse P. T. T.

.ET ETRANGERES

ANGLETERRE, Londres m 4, 3 kw.). 15 h., carillon de Westminster. 19 IL 15, Concerto italien (Bach). 19 h. 45, les Ap6tres, oratorio de EIRar. h. 30, Notre M. Lohenqrin, parodie burlesque. Daventry m 25 kw.). Relais de Londres. Cardiff (333 m., 1 kw. 5). 19 h. 45, les Apôtres, oratorio d'Elgar. BELGIQUE. Bruxelles (508 m. 5, kw. 5). 21 h.. séance consacrée t Voltaire et Dtderot L'oeuvre de Voltaire et de Dlderot..

HOLLANDE. B i l v e r s u m (1,060 m" 3 kw.). 16 h. 40, Athalia, ouverture (Mendelssohn) Ma:urek Zigeunermelodien (A. Dvorak) Iiubinstein-Mosaxk (Rich. RalD Chant sans paroles Mélodie (W. Meljer); Ovd lied (zweers)

SUISSE. Baie (1,100 m., 1 kw). 18 h. 30, 19 40, 20 h. 5, 20 h. 25 couvres de Bach. Lausanne (850 m., 1 fcw. 5). 19 Il. « Un grand vivant suls.ie Alfred de Quervain ». (4i< m., i kw.). 'tnS françaises.

ALLEMAGNE. Berlin (566 m., 9 Brw.) et Kœnigswurstcrhavsen (1,300 m., 8 kw ) 19 h. transmission de Stuttgart OEuvres de Rlmsky-Korsakow, Gounnd, Pucclni, Mantuszko, Wagner, ProkoOefT, Liszt. MunicA (535 m. 7, 1 kw. 5) et Nurembera (303 m., 0 kw. 7). 15 h. 30 scènes des Joyeuses commères de Windsor (NicolaT). Stuttgart (379 m. 7, 4 kw.). 19 h. OEuvres de Rlmsky-Korsakow, Gounod, Puccini. Mvnluszko, Wagner, Prokokleff, Liszt. Breslau (3?2 m. 6. 4 kw.). 19 h. concert de cythare.

ITALIE. Rome (449 m., 3 kw.). 20 h.. r^al* d'un théâtre.

AUTRICHE. Vienne (317 m. 2, 8 kw.). 18 h. 30 transmission de la salle de concert Elias Oratorio de Mendelssohn. TCHECOSLOVAQUIL. Prague 348 m. 9, 5 kw.). Rrno (441 m. 2. 3 kw.). Bratislava (300 m.. 0 kw. 5). Iphyqênie en Tauriiii (Gluck); Bosamunda (Schubert)

LE BUREAU DE LA C. T. I. Le comité de la Confédération des travailleurs Intellectuels (C. T. I.) a procédé hier à l'élection de son bureau pour l'exercice 1927. Ont été élus

Délégué génèral M. Romain Coolus; délégués généraux suppléants MM. Emile Borel et Frantz Jourdain; délégués adjoints: MM. Edouard Estaunlé, Louis Caillé et Henri de Welndel; délégué adjoint suppléant M. Gutselin; secrétaire général M. Saiffle-Laguë; secrétaires adjoints MM. Léveillé, Rodrlgues et Léon Xanrof; trésorier général M. Mora; trésorier suppléant M. Chartes Marie; trésoriers adjointe Mme Jacob; adjoint au bureau M. José Germain, ancien délégué adjoint. CHRONIQUE JUDICIAIRE L'AVENTURIERE DE VERSAILLES

On arrêtait, Il y a quelque temps, à Versailles, où, en se disant nile d'un ambassadeur, elle avait cortimls un certain nombre d'escroqueries et d'actes de grivèleries, une aventurière de vingt ans, Madeleine Redelsperger, Cette Jeune personne avait réussi, notamment, à se -falre livrer, sans bourse délier, par un magasin de la ville, de la lingerie fine représentant une valeur d'environ francs.

A l'aide d'un faux passeport, Madeleine Redelsperger s'était rendue, l'été dernier, au Maroc, ou on l'avait arrêtée et expulsée. Au début de l'Instruction, un certain nombre de lettres provenant de l'étranger ayant été découvertes dans sa chambre, le Juge la soupçonna de pratiquer l'espionnage mais cette inculpation n'a pas été retenue. L'aventurière a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Versailles qui aprés plaidoirie de M" Solal, du barreau de Paris, l'a condamnée k trois mois de prison. FAILLITES. Soc. Industrielle de briques et de produits chimiques, cap. 1.250.000 fr., 49, rue Le Peletler, puis 16, rue Joubert. Georges Quinet, bois. 6, square GeorgesLesage. Ariste Chaumarel, maçonneur, 78, rue de Port-Arthur, à Champlgny. Jean Raynal, café, 06, rue de Flandre, Eugénie Hallier, veuve Prempaln. restaurant 2 bis rue Ernest-Renan, à Issy-les-Moulineaux. LA PÊCHE A LA LIGNB De très nombreux concours de pêche auront lieu au cours de la saison prochaine. Pour la région parisienne, on nous Informe que les plus Importantes compétitous seront disputées

Le 26 juin, à Saint-Denis. Concours International. 10.000 francs de prix. Premier prix, 500 francs. Organisé par l'Amicale des sociétés de pêche de Saint-Denis. M. Duluard, secrétaire général, 6, rue Pinel, il Saint-Denis.

Le 3 juillet, à Billancourt-Sèvres. Concours International. 10.000 francs de prix. Organisé par la société les « FrancsPécheurs du département de la Seine ». 51, rue Richer, Paris

Le 24 juillet, à M oret-les-Sablons (Seineet-Marne). Concours International. Prix d'honneur, 1.000 francs. Organisé par l'« Amicale des Martlns-Pêcheurs de Paris 94, avenue Danmesnil, Paris Le août, à Nanterre. Concours nttionat organisé par la société Il« Eplnoche P. M. Paschal, président, 56, rue Voltaire, à Pttteaux.

COURRIER DES THEATRES

Théâtre DES ARTS. La Grande Catherine comédie en quatre tableaux, de M. Bernard Shaw, traduction de M. Augustin et rte Mme Henriette Hamon. 7, rue de la Paroisse, comêdle en un acte, de M. nagerFer(linand.

Bernard Shaw n'a aucunement le sens du respect des conventions. Celles qui concernent les personnages historiques ne trouvent pas grâce non plus devant son ironie. Ces personnages, il les transforme volontiers en acteurs de mascarade. Tels se présentent, dans ces quatre tableaux, Catherine de Russie et Potemkine, ministre et favori de l'impératrice.

Un officier anglais, lord Edstaton, chargé d'une communication officielle, s'adresse à Potemkine pour obtenir une audience de Catherine. Potemkine !e reçoit dans un débraillé auquel s'ajoute l'ivresse, qui lui laisse pourtant sa faculté d'observation. L'qffigier est bel homme, mais ne parait <5âs être, le cas échéant, un rival dangereux. C'est en l'emportant dans ses bras qu'il le conduit auprès de la souveraine, au petit lever de celle-ci. Le tempérament incandescent de Catherine se révèle elle accueille si bien le messager anglais qu'elle le convie à un entretien privé, que refuse lord Edstaton. Mal lui en prend, car il est, dans le temps qu'il fait la cour à sa fiancée, enlevé par les Cosaques, lui annonçant que les pires supplices l'attendent. Ligoté, il se prépare, avec dignité, à subir des tortures. Catherine, assise sur son trône, se bornera cependant à lui chatouiller les côtes du bout de son pied. L'humiliation de l'officier s'accompagne chez lui de quelque trouble. Qui sait s'il conserverait sa froideur si sa fiancée n'arrivait opportunément pour le délivrer. < Dommage, dit l'impératrice avec un soupir, il eût fait bonne figure dans mon mvsée

Quel est le sens de cette bouffonnerie ? Il est à supposer que ce n'est que raillerie du puritanisme et de la morgue britanniques, thème cher à Bernard Shaw. Il y a, assurément, des scènes plaisantes dans cette action paradoxale, mais elle a sans doute moins de sel dans une traduction. Quant aux prompts caprices de Catherine, avouerons-nous que ceux de la Gra.ide-Duchesse se manifestent avec plus de fantaisie ?

Mlle Pauline Pax est une Catherine bouillonnante. Elle dépense de la verve,. mais pourquoi a-t-elle pris, pour repr,ésenter une impératrice russe, même pour rire, un accent. belge ? M. Grétillat, toujours soucieux de composition, dessine un pittoresque Potemkine. M. Le Vigan donne le flegme qui convient, jusqu'au chatouille- ment, à l'officier anglais, pénétré de sa respectabilité. Et ce sont encore Mlle Giselle Mellin, qui est charmante dans ses atours, et M. Fernand Bastide. Le spectacle commence par un petit acte anodin de M. Roger-Ferdinand, qui a fait ses preuves ailleurs. Un jeune homme passe et repasse sans cesse devant les fenêtres d'une maison. Les bons provinciaux qui l'habitent imaginent qu'il soupire pour leur fille qui est à marier. Ce passant, architecte de son métier, ne s'intéressait qu'à une corniche d'une forme peu commune. Paul Ginisty.

îfouvEixE-SCALA. La Petite Grue du cinquième, « pièce gale en trois actes, de MM. Yves Mtrande et G. Qulnson. Voilà bien les conséquences, fertiles en péripéties pour vaudevillistes, de la crise du logement Mlle de Nemours noblesse de robe, et de robe combien courte n'a pu trouver un appartement que dans la maison dont sa mère est la toute puissante concierge, étant du dernier bien avec le propriétaire. Sa présence dans un immeuble bourgeoisement habité ne va pas tarder à y àpporter le plus grand trouble. C'est que, tandis qu'elle emménage au cinquième, s'installe audessous la fille du propriétaire lui-même, dont le gendre, Aubry de son vrai nom, est, sous celui de Dumollet, J'ami en titre de Mlle de Nemours, qu'il veut d'ailleurs quitter, s'étant repris d'amour pour sa jeune femme. Rencontres fâcheuses dans l'escalier, impudentes confidences entre voisines qui ignorent leur situation respective, nuit mouvementée dans la loge, quiproquos continuels ce sont tous les ingrédients habituels du genre mis en oeuvre expertement, mais sans le souci d'une extrême délicatesse dans la bonne humeur.

Mlle Parisys, avec son montant, mène gaiment ces trois actes, entourée de MM Robert Bossis, Charles Lorrain, Sinoël (celui-ci jouant non sans finesse un rôle de vieux pochard) Pierre Labry de Mmes Germaine Michel, Georgette Armand et d'autres interprètes analogues au sujet », comme on disait jadis. P. G.

Opéra, relâche.

Comédie-Française, 1 h. 45, Hernani, 8 n. 30, les Honnêtes femmes, le Père Lebonnard. Opéra-Ccmlque. 1 IL. 30, le Poirier de misère, Sophie Arnould; 8 h., Lorenzacclo. Odéon, 2 b. 30, Bérénice les Fourbertes de Scaptn 8 h. 30, le Maître de son cœur. Galté-Lyr., 230,830, flans le joueur de flûte Trianon-Lyrique, 2 b. 30, la Mascotte, 8 h. 30, les Cloches de Cornevllle.

Châtelet, 2 h. 30, 8 h. 30, la Foire aux nancés S.-Bernhardt. 8 45, Mon curé chez les riches. Porte-st-Martln, 2 45, 8 Berlioz (3. Pp.rrler) Variétés, 8 h. 30, l'Habit vert.

Th. de Paris, 8 h. 45, Tu m'épouseras. Renaissance, 2 h. 45 et 8 h. 30, Mme ne veut pas d'enfant.

Madeleine, 8 h. 45, Pluie (J. Marnac). Gymnase, relâche.

Antoine, 8 h. 30 la Reine de Biarritz. Pal.-Royal, Je Monsieur de Cléopâtre Marigny, 8 h. 45, 1927 (E. Favart, A. Baugé). Mogador, 8 h. 30, No, no. Nanette.

Ambigu, 8 Il, 45, Plein aux as.

Femina, 8 h. 45, J'Eunuque.

Bouffes -Parisiens, 2 h. 30 et 8 Il. 30, J'aime. Th. Daunou, relâche.

Edouard-Vil, 8 h. 45, Knock-out (Splnelll). Théâtre Michodiëre, 2 h. 30, 8 h. 30, Son mari. Athénée, 2 45, 8 45, Maltre Bolbec et son mari Avenue, 8 h. 45, Masque et visage.

Gd-Guignol, 8 45, Nuits rouges de la Tchéka. Nouveautés, 2 h. 45, 8 h. 45. Un bon garçon. Comédie Ch.-Elysées, 8 h. 45 Au grand large Studio Champa-Elysées, 9 h.. Maya. Théâtre des Arts. 8 h. 45, la Grande Catherine Michel, 8 h. 45, Mathusalem.

Canmartin, 9 h., l'Enfant de coeur.

Mathurins, 9 h., Baccara.

Capucines, 9 h., le Chapon retnt.

Cluny, 8 h. 45, ta Poule de chez Maxim's. Comœdia, 9 h., les Maris de Nicole. Eldorado, 8 h. 30. le Crime du Bouir. Déjaz.8 30, Et mol J'te dis qu'elle t'a raltd'l'œtl Atelier, 8 h. 45, la Comédie du bonheur. œuvre, 8 h. Un homme en or.

Ternes, 8 h. S0, la Folle nuit.

Nouveau-Théâtre, samedi, Pas sur la bouche Montronge, 8 h. 30. la Tentation (V. Sergine) Moncey, 8 h. 45, la Tosea (drame lyrique). B.-du-Nord, 8 h. 30, le Lieutenant Cuptdon. Théâtre Populaire. S h.. Destinée (ciné). LE COMITB A DÉCIDÉ.

Personne, à la Comédie-Française, ne pourra être organisateur de tournées

Le comité d'administration de la ComéAleFrançaise a tenu séance hier après-midi. Après avoir rapidement examiné certaines questions d'organisation Intérieure, le comité s'est occupé de la question des tournées.

Il a décidé de poursuivre Judiciairement tous les organisateurs de spectacles qui. par affiche ou programme, motif pris de le présence dans leur troupe d'un ou plusieurs comédiens de Melière, essaieraient de donner à leurs représentations le caractère de représentations ofllcieHes de la ComédieFrançaise.

Il a, de plus, décidé qu'à l'avenir nui membre de la Comédle-Francalse. qu'il appartienne aux services artistiques ou aux services administratifs, ne pourrait être or antsateur de tournées.

Aujourd'hui

Au THEATRE MICHEL. A 5 heures, répétition générale de Mathusalem, pièce en dix tableaux de NI. Yvan Goll.

Au PETIT-MONDE (théâtre Femina). A 2 h. 45, répétition générale des Mémoires d'un âne, comédie en cinq actes de M. Paul de Pltray, d'après le roman de la comtessa de Ségur.

Au THEATRE DE L'AVENUE. A 8 h.

prendre représentation de Masque et visage, comédie en trois actes de M. Lulgi chiare'lll, traduite par M.- Victor André.

-o- GAITE-LYRIQUE. Aujourd'hui matinée de Halls le joueur de flûte. Succès formidable. Dernières.

-o- Pte-St-MARTIN. 2 h. 15 et 8 h. 20 Berlioz, avec Jean Périer. Orchestre des Concerts Pasdeloup, dirigé par M. RhenéBaton. Matinée jeuhi, samedi et dimanche -O- RENAISSANCE. 2 h. 30 et 8 h. 30, Madame ne vestt pas d'enfant. av. Tramel, Cassive et M. Perrey. Mat. Jeud., sam. et dlm. -O- AMBIGU. 2 h. 45 et 8 h. 45 Plein aux as, av. le comique Roliln. Mat. J., s. et d. -0- PALAIS-ROYAL. Aujourd'hui. & 2 h. 30, en mat., te Monsieur de Cléoprltre, -0- BOUFFES-PARISIENS. Aujourd'hui, Il 2 h. 30, Matinée de J'aime, opérette triomDhale de H, Christine.

-O- THEATRE DE LA MICHODIERE. Aujourd'hui, 2 h. 45. première matinée du Jeudi de Son mari, avec Marthe Régnier et Victor Boucher, avec Marcelle Yrven Renée Devlllcrs et Alerme.

-o- TH. CLUNY. 8 h. 45 la Poule de chez Maxim's 1 Demain Voilà Paris Revuo. -O- TERNES. 8 h. 45 la Folle Nuit. Asselln, Max de Rleux. Dem. Tire au flâne -0- TRENTE ANS DE THEATRE. Le gala populaire aura lieu ce soir Il 8 h. 45 au Concert Brunln, 133, boulevard Diderot. -0- Deux pensionnaires de la maison de retraite des artistes dramatiques, il Pontaux-Dames, M. Lagrange et Mlle Rat. s'uniront la semaine prochaine dans la plus stricte intimité. Le mariage sera célébré il la mairie de CoulJly.

Les futurs époux eurent jadis leur heure de succès, M. Lagrange au Grand-Guignol, où il créa le rôle de M. Badin; Mlle Rat comme artiste chorégraphe.

SPECTACLES ET CONCERTS Folles-Bergère, relâche.

Concert Mayol, relâche.

Palace, 8 h. 30, Palace aux femmes. Empire, Comique amérlc. Hal Sherman.20 attr. Casino de Paris. Paris (M. Chevalier). M.-Rouge, 830, Ça. c'est Paris (Mlstlnguett) Ch.-Elys.-Music-Hall, Maud Loty, H. Goldln. Cigale, 8 h. 30, Camplon, Oulvel, Mérlel. Européen, Géo Trlstal, Ralnvyl, Cariés. Kursaal, Fréhel,Danvers, Llzzie Samy, 10 attr. Boulvardia, m.,s..Duneuve,Well,Charco,Carlna. Cirque de Paris, 8 30, mat. Jeudi, sam., dim, Cirque Médrano, h. 30, mat.; 8 h. 30, soir. Cirque d'Hiver, 8 30, les Fratellinl, mat.J..s.,d. Luna-Park, dancing ouvert sam., dlm..mat..s. Magic-City, t. 1. s., bal; dimanche, matinée. -0- PALACE. La plus belle revue du monde Palace aux femmes; les plus grandes vedettes Dranem, Harry Pticer, Spadaro, Alleen Hamilton; la plus formidable attraction du siècle l'EaU qnt danse, avec les 24 naïades de Chicago. Fauteuils à partir de 16 francs. Promenoir 7 fr. 50.

-o- EMPIRE. Matlnée 2 prix réduits et soirée. Deux dernières représentations. Le célèbre comique américain Hal Sherman et vingt attractions. Demain la plus formidable troupe du monde entier Slnger's Mtdgets. -o- CIGALE. Matinée avec auditions Soirée extraordinaire du Jeudi de la chan- son Mona Palva, danseuse étoile de l'OpéraComique; le grand Pianiste Hagenbach Su- zanne Paris, Yvonne Yma, Jane Stick, Cham- bard, Stephen Weber, Gabriello, Anna Thtbaud et Gaby Montbreuse. Demain vendredi- boxe. Samedi mat. et soir. du nouv. progr. -o- CIRQUE D'HIVER. A partir de demain soir, outre la copieuse « entrée des Fratelllnl et de nombreuses attractions Inédites, le programme comprendra une pantomime romaine, véritable reconstitution des jeux du cirque antique, due à la collaboration de MM. Jean Nouguès et J. Houcke.

CINEMAS

Gaumont-Palace, m., s., Sa Secrétaire. Max-Linder, Chariot dans trois films. Marivaux, le Mécano de la générale. Madeleine-Ciné, Mare nostrum.

Carillon, Masque d'épouvante,Prince de Pllsen Impérial, Variétés.

Delta, m., s., Quand la femme est roi. Om.-Pathé, Selphégor, Hln-Tin-Tln en détr. Caméo, Vive le snort Harold Uoyd). Artistic, la Grande Duchesse et le Garçon d'étage.

SALLE MARIVAUX UN ECLATANT SUCCES D'HUMOUR

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Ce film très spécial, d'une beauté réelle, trouve l'approbation de tout le monde. Hâtez-vous de venir admirer ce remarquable programme, dont la direction annonce les dernières

BULLETIN COMMERCIAL MARCHE LIBRE DES GRAINS, Paris, 9 mars. Pendant la réunion, on tient les 100 kilos départ. Btés Beauce, Brie, 164 à 1C6 Loiret, 165 Touralne et Indre, a 169 Poitou, i72 à 173 Ailier, Cher, Nlèvre, 174 il 170 Anjou, Vendée, 166 il 168 Sarthe, Mayenne, 166 A Olse, Alsne, 163 il 165 Somme, 163 il 165; Aube, Marne, SeIne-et-Marne, 164 A 166; Seine-Inférieure, 164 A 165 Nord, Pas-de-Calais, 163 il Yonne, Côte-d'Or, 164 A 166.

Orges Beauce, 122 il Gatlnals, 124 à 125 Sarthe et Mayenne, 122 à 123 Champagne, 121 a 122 orge de mouture, 120 il 122.

Escourgeons Beauce, 122 Poitou, Cher, 120 il Charente et Vendée. 120 A 121 Oise, Aisne et Champagne, 119 il 120 les 100 kilos, disponible, wagons départ. Sons disponible, 85 il 96 livrable, 85 à 96, suivant qualité. Remoulages, 85 à 100. Sarrasins Bretagne, 159 a 160 Normandie et Manche, 160 Il 162.

Seigles Bretagne, Beauce, Sologne, Touraine et Champagne, 142 8 143. Avoines grises, Beauce, Eure et Brie,, 104 il 105 grises d'hiver, Poitou, 120 à 122 Centre, 115 A 117 noires, Centre, 108 à 110 Bretagne, 118 il 120 grises, Bretagne, 120 a 122 bigarrées Bretagne, 112 il blanches et Jaunes du Nord, 100 Il 101 llgovo de Brie. 103 à 104.

FOURRAGES ET PAILLES, Au marche de Paris-la Chapelle, on cote les 104 bottes de kilos environ, franco Parts luzerne, 370 a 400 regain, 360 Il 390 foin, 335 il 375: paille de blé, 125 il 150 paille de selgle, à 150 paille d'avoine, 120 à 140. POMMES DE TERRE. Au marché des Innocents, on tient aux 100 kilos départ hollande, 120 a saucisse rouge, 88 a 108; rondes Jaunes, 86 il 92 Esterling, 120 Il 125 Institut de Beauvals, 96 A fin siècle, 98 à 102; Woltmann, 70 à 75 chardonne, 80 il 82 Up to date (ports de Rouen et Boulogne), 84 Il 86, suivant qualités et provenances.

COTONS. Le Havre, 9 mars. Clôture Il terme, les 50 kilos mars, 492 avril, 491 mal, 495 Juin. 498 juillet, 501 août, 503 septembre, 505 octobre, 509 novembre, 513 décembre, 515 Janvier, 517 février, 519.

CAFES. Le Havre, 9 mars. Clôture i terme, les 50 kilos mars, 474; avril, 469 25; mal, 455 50 Jnln, 449 Juillet, 434 25 août. 432 25 septembre, 420 50 octobre, novembre, 416 décembre, 410 75, LAINES. Le Havre, 9 mars. Clôture à terme, les 100 kilos: mars à aont, 1730. SUIFS. paris, 9 mars. Cote officielle du suff Indigène, frais fondu, 395 les 100 kllos, franco Paris.

SUCRES, Clôture courant. 303 avril, 50 il mal, 308 50 à 309 3 d'avril, 308 il 308 50 3 de mal, 311 3 de Jutn, 313 il 313 50 3 d'octobre, 271 à 272 3 de novembre. 271 il 271 50 Cote officielle, 302 50 a 303.

ALCOOLS. Courant t,385 Il 1,415 avril, i,4io il 1,430 mel-juln, 1,420 à 1,430 4 due mai, 1,420 A 1,435.

BLES Courant 163 50 avril, 162 4 de mars, mai-Juin, 161 a 25 4 de mal, 157 75. Cote ofacidlle du blé disponible, a

BULLETIN FINANCIER Cours de la Bourse du Mercredi 9 Mars

Le marché reste toujours Indécis et lrréguller et la baisse continue sur toute la llgne elle n'est sans doute pas très Importante dans l'ensemble, mais c'est une tendance continue et l'absence de tous ordres de la part de la clientèle n'est pas faite pour améliorer l'allure générale.

Au parquet, le seul comparttment trrme est celui des rentes françaises qui, dans l'ensemble, gagnent quelques fractions. Par allleurs, les autres groupes nationaux ban.ques, charbonnages, chemins de fer, produits chlmtques, électricité, etc., perdent du terrain. Les différences ne sont pas très sensibles. Par exemple, le Nord perd 15 fr. 2 le Midi 16 tr. à 1,182, Péchtney, 15 fr. à 1,675, Gafsa 15 fr. à la Générale d'élec-

précéd' du)om te PARQUET MARCHÉ EN BANQUE A terme et au comptant A au comptant M7 1046 50 Soc. Gén, Fonctère. 1430 Franco 030 022 une 4959 530 Métropolitain. 988 490 Nord 3 ?'. ancien.. 288 283 480.. 4M.. Brésil 4 1989: 41R 413 75 405 401 810 450 Ottoman 5 1914 77 95 7865 393 Au comptant B. Londres 282 1876 397 vieille Montagne.. 3390 Sucreries d'Egypte 1099 .1081 320 645 552 Il 5240 $hall amortimble. 64 20 1924 65 85 77 sept 1923 493

372 124 et 1124 07 477 360 25 605 751 134..

IMTOKMATIONS PINASOIERES BANQUE DE PARIS ET DES PAYS-BAS Dans sa séance du 8 mars, le conseil d'administration de la Banque de Paris et des Pays-Bas a fixé le dividende de l'exercice a frs. 85 contre frs. 80 pour le précédent exercice.

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Parmi les valeurs internationales, quelques-unes perdent du terrain, comme le Rio Tiuto, le Suez, les Wagons-lits, et notamment le Lautaro, en recul de Il tr. à 458. Par contre, l'Azote, les Caoutchoucs de l'Indochine, PétroDna, les banques, restent a leur niveau précédent,

En coulisse, l'Impression générale est moins défavorable sans doute les caoutchoucs abandonnent quelques points, sous l'influence de l'ambiance, mais les affaires restent assez actives. Dans d'autres compartiments, notamment les sud-africaines, la De Beers.est ferme fi 2,052 contre les mines d'or et les territoriales sont en très bonne tendance

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Feuilleton du Petit Parisien,

ROMAN INEDIT

QUATRIÈME PARTIE

XX (suite)

Une voix, tout coup, la fit sursauter. Elle se rassura, reconnaissant Pouchin. Vous étiez donc malade, madame Xavier ? dit-il. Voilà une éternité qu'on ne vous volt plus.

Elle sourit faiblement et secoua la tête pour répondre non. Le braconnier ne parut pas très convaincu, mais Il sourit, lui aussi, pressé d'annoncer une nouvelle qu'il jugeait bonne.

Ça y est. cria-t-il pour se faire entendre par-dessus le tumulte de la chute, il est arrivé.

Qui donc

Natalis Guibert.

Involontairement, Ninon aspira l'air fortein ent et ferma les yeux. Mais aussitôt elle prit la mine d'une personne qui bavarde de nouvelles indifférentes. Vous l'avez vu ?

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hier soir et, hier matin, Il était déjà là. Pour pêcher ?

Non. Un petit bonjour comme ça, histoire de revoir le pays. Il va revenir un de ces quatre matins. Vous pourrez le reluquer de chez vous.

Un coup de vent plus fort survint opportunément. Nindh. feignit de frissonner.

Ëscusez-mol, père Baptiste, mais j'ai peur de prendre froid. Bonsoir. Elle rentra, pressée de s'enfermer dans sa chambre, mais en travers de sa route, an seuil du grand salon, elle trouva Mme Le Hartel de la Mursaglière qui la guettait pour l'arrêter au passage. Je vois, dit celle-ci, que si vous svez perdu votre langue ici, vous savez la retrouver dès qu'il s'agit de plaire à la crapule.

Ninon voulut l'écarter.

Je vous en prie, dit-elle, laissezmoi tranquille. Je connais tous vos reproches. Il est inutile de m'en rabattre les oreilles.

Il est tout de même étrange, répartit la vieille dame, que vous ayez toujours affaire avec ce Pourchin. Que pouvez-vous bien lui raconter de si intéressant ?

D'un mouvement coléreux, Ninon bousculait sa belle-mère et passait, dédaignant de riposter, mais l'autre railla très haut

C'est peut-être à lui que vous demandez des conseils pour votre future maternité ?

linon revint brusquement sur ses pas. Que voulez-vous dire ?

Eli fit Mme Le Hartel mère avec

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hauteur, vous le devinez trop bien. Cette comédie que vous prétendiez jouer n'aura eu qu'un acte.

Elle ajouta plus bas, avec un mépris triomphant

Voilà six semaines que je surveille. Je sais il quoi m'en tenir. Vous avez cru m'effrayer, mais votre empressement à me faire part d'une semblable nouvelle était suspect. Je me doutais bien qu'il y avait là-dessous quelque manœuvre toujours la même d'ailleurs avant tout vous accrocher il la fortune de Xavier.

Mme Le Hartel de la Marsaglière s'arrêtn, soudain alarmée par un geste impulsif de sa bru, mais elle se trompait sur le sens de cette révolte nerveuse. Ninon savait depuis trop longtemps qu'on l'accusait de n'avoir accepté son mari que pour sa fortune. Ce qui l'indignait, ce qui ajoutait a sa répulsion pour Xavier et pour sa mère, c'était l'aveu quasi triomphant de l'espionnage ignoble auquel on l'avait soumise. Llle apercevait le tableau l'Inquisition de la vieille châtelaine parmi la lessive l'interrogatoire des servantes. Une nausée s'était emparée d'elle et avait commandé son involontaire mouvement d'horreur.

Cependant comme elle ne disait rien, Mme Le Hartel mère, rassurée, reprit Vous pensez bien que je m'attendais à quelque ruse de ce genre. Je suis payée pour vous connaître. Vos airs de blanche chatte-mltte ne m'ont jamais abusée, ni votre arrogance. Il fallait la niaiserie de Xavier pour vous placer sur un piédestal comme une statue.

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Votre affectation de simplicité pouvait leurrer un homme. Mais une femme ne se trompe pas quand elle trouve devant elle une hypocrite et une rouée. J'ai tout de suite flairé à quelle espèce de gibier vous apparteniez ou plutôt quel genre de rapace oiseau de proie.

Elle n'eut pas' de temps d'achever. Ninon, incapable de répondre, avait cédé à l'impétueux aiguillon de ses nerfs. Et sa main avait claqué sur la joue sèche de sa belle-mère.

Misérable rugit Mmes Le Hartel de la Marsaglière.

Ninon, déjà, s'effrayait de son geste, mais a la même seconde un main brutale l'avait saisie.

A genoux, commandait Xavier, genoux, tu vas demander pardon tout de suite.

Elle se tordait peur échapper la dure étreinte.

Pardon à des lâches, à des bourreaux, cria-t-elle, jamais

Tu céderas pourtant, cria le fils Le Hartel, quand je devrais te broyer pour t'y contraindre.

Ninon s'était abattue, continuant de lutter avec des plaintes entrecoupées du même cri

Lâches Lâches

Soudain elle se redressa, se tordit dans un mouvement félin et, avec une sauvage fureur, mordit son mari au poignet.

La douleur fit hurler Xavier. Il lâcha d'ignobles injures, mais la jeune femme, preste, avait roulé à quatre pattes derrière un fauteuil et, de cet abri, prenait la fuite vers l'escalier,

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Convulsé de rage, il courait derrière elle, enfonçait la porte de la chambre au moment où elle essayait de la fermer à clef, se ruait à coups de poing et de genou, la bouche pleine d'imprécations ordurières et de menaces.

Ninon tomba en travers du tapis. Impitoyable, Il lui envoya encore un coup de pied dans le flanc.

Et comme elle ne remuait plus, insensible, il ricana, plein de haine Tu peux crever, garce ?

Lorsque Ninon revint elle, il faisait nuit noire. Elle était meurtrie et se sentait rame broyée. Tout de suite elle revécut l'atroce scène et crut avoir atteint le fond de l'horreur. Péniblement, avec une volonté farouche, elle se leva, marcha vers la fenêtre et tenta d'ouvrir les persiennes. Elle allait, sans attendre, se jeter sur le pavé de la cour. Mais les Le Hartel avaient réfléchi, pendant sa longue défaillance, et pris leurs précautions pour éviter un geste de désespoir qui les eût accablés dans l'opinion du monde. Une chaînette d'acier, munie d'un fort cadenas, tenait les deux battants joints. A tâtons, elle chercha un objet qui lui permit de rompre ce lien, mals n'en sut trouver. Alors elle s'en fut à la porte. Elle était fermée a clef du dehors. Elle comprit l'inutilité de songer à une effraction dont elle n'était pas capable. Même si elle réussissait, elle se heurterait sûrement à une surveillance qui l'empêcherait d'accomplir son projet. Ninon était prisonnière. EUe désira

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mettre le feu ou se pendre. Elle n'avait sous la main ni allumettes, ni cordelière. Ces genres de mort, au surplus, lui causaient un effroi qu'elle n'aurait su dominer au moment d'agir.

Alors elle s'étendit sur son lit, pleura longuement, et quand elle eut pleuré tout son saoul se laissa envahir par des pensées qu'elle n'avait plus la force de chasser. Elle aurait désiré concentrer sa colère sur Xavier pour être capable dès la première rencontre de crier sa révolte, son dégoût.

Mais en dépit de sa ténacité à s'imposer un tel sujet de méditation, un autre souci envahissait son cerveau et accaparait son attention.

Natalis Guibert était revenu. Sa première visite il l'avait réservée à Baptiste Pouchin. Cela semblait étrange. Ni au temps du collège, en effet, ni à l'époque de son premier retour, il n'avait jamais parlé d'une façon particulière du vieux braconnier. Etait-ce bien pour le bonhomme qu'il était ainsi accouru devant le château de Barneville ? Ninon n'arrivait pas à le croire, mais elle refusait en même temps d'admettre la suggestion qui venait naturellement à son esprit. Après ces années de silence, elle ne devait pas croire qu'un autre souvenir attirait Natalis vers la rivière. A quoi bon, d'ailleurs, s'imaginer des choses désespérantes ? Si cette raison, qu'elle écartait sans la laisser se préciser, était la vraie, il devenait plus nécessaire encore de la rejeter, d'anéantir l'obsession.

Toute sa fierté, toute sa pudeur frémissaient à l'idée que Natalis l'ayant

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sévèrement jugée nécessairement Il devait être sévère pût apprendre qu'elle n'avait trouvé dans son riche mariage que laideur, déceptions et ignominie.

A bien réfléchir, elle était presque contente d'avoir été empêchée de se donner la mort d'une façon trop évidemment volontaire. Même disparue à tout jamais dans le néant, Il ne fallait pas que Natalis eût le soupçon de son malheur.

Du moins s'il la condamnait pour s'être laissé tenter par un sort luxueux elle tenait à ce qu'il emportât cette conviction qu'elle avait, au château des Le Hartel, réalisé tous ses désirs. Il importait qu'elle ne fût pas abaissée à ses yeux par la connaissance de l'odieuse vérlté.

Ninon réfléchit ainsi toute la nuit. En vain elle essayait de se donner le change ou de renier les anciens rêves, la présence certaine de Natalis aux environs la hantait d'un regret, lui infligeait une Indicible honte.

A l'aube, elle se surprit debout derrière ses persiennes, fouillant du regard les brumes de la rivière pour essayer d'apercevoir une longue sühonette robuste. Pouchin se glissait le long d'un fossé vers sa masure. I! était seul. Quand la femme de chambre lui apporta son déjeuner, Ninon 1'nt tentée de la renvoyer avec son phiit-au, mais elle devinn que son jeûne serait la preuve de son accablement et réjouirai Mme Le Hartel. Elle se força donc pour manger, ainsi qu'au repas du soir. t_ su t'Ere.). Eugène


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