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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1925-06-20

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 20 juin 1925

Description : 1925/06/20 (Numéro 17644).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k606152n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/09/2008

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APRÈS LA RÉPONSE FRANÇAISE LE REICH

A DEMANDE

DES EXPLICATIONS CELLES-CI VONT ÊTRE, TRÈS PROOHAIKEMENT FOURNIES PAR LE QUAI 0'ORSAY D'après les informatisons, précises teçues' par le Quai d'Orsay, l'iimpression produite -ur le gouvernement -allemand par la note française sur la sécurité n'est pas défavorable. ¡La seconde phase de la négociation parait donc devoir s'ouvrir sous des auspices satisfaisants.

Cependant, plusieurs points du dotuaient français ont provoqué à la jWilhelmstrasse quelque incertitude, dont M. Stresemann a fait part à x de Margerie. au cours des deux ronversations qu'il. a eues avec lui. '.Les développements juridiques de certaines suggestion-s françaises ¡¡¡'apparaissent pas clairement au gouvernement du Reich. Celui-ci a ïtonc demande des explications. Le questionnaire allemand, trans'ptù à Paris, a fait hier l'objet d'une attentive étude. Uuc réponse explicative française a été préparée. Elle prendra, aujourd'hui sans doute, le tkemin de Berlin.

Ajoutons que la question de l'entrée de l'Allemagne dans la Société «es nations, sans réserves ni conditions, est, entre toutes. celle sur laftuell* lo lieich sera particulièrement 'i^tif..La presse allemande de droite î'âfSrme très nettement, et semble refléter en cela la pensée de M. Stre- «ernaun-et de M. Luther. On s'attend Meilleurs, à Paris, à recevoir à ce propos de. prochains éclaircissements. Le» fiançailles de la princesse Mafalda avec le prince Philippe de Hesse i'ffiome, 19 juin (d. Petit Parisien.) Il se conflrme que les fiançailles rjia la princesse Mafalda, seconde des

Hesse'et la princesse Hafàlda grince Philippe de Hesse, neveu de •J'ex-k-aiser, vont être prochainement La reine Wiîhelmine en villégiature à Chamonix pt blesse légèrement à la main li$ Chamonix, 19 juin <dép. Havas.) La reine Wiîhelmine, qui se .trouve actuellement à Chamonix, se ♦enflait, hier, en automobile, au pied nu glacier des Bossons. Au moment ipu elle se préparait à quitter la voiqui avait déjà stoppé, celleci fit -marelie arrière et s'arrêta brusquement devant un fossé. La freine, qui n'était pas descendue, eut ne légères contusions à trois doigts de la main droite. Son état n'inspire aucune inquiétude.

Pour ET CONTRE Quand- on pense qu'il fut un temps £è,<es bourgeois » et les pères de jfamiiie considéraient les peintres s (comme d'incorrigibles bohèmes s et jconime de méchants garçons incapaJWes de faire œuvre sérieuse On s'aperçoit atijourd'hui que ces prétendus bohèmes sont les hommes les pns considérables du monde et les i« bourgeois » et les pères de famille !tout .les premiers à reconnaitre à !a (peinture une valeur immense et une Valeur de tout repos.

La célèbre collection Léon-Michel ÎLevy vient, on 4e sait, d'être vendre 7.060.000 francs. Il y a eu hausse et hausse énorme sur tout l'ensemble de la belle collection. Le Watteau, le Fra.gonard, -le Chardin, le Perronneau' et le La Tour ont atteint des prix sensationnels et' un dessin à la pierre noire, de iWatteau, payé 3.350 francs, en a (fte adjugé 260.000 francs. Ça, c'est pne affaire'!

Il n'y a pas à dire, c'est le triomphe ne l'art. C'est même son triomphe filianaer Une toile qui représente deux pommes peut représenter aussi maintenant de francs et un placement unique c'est une toile, mais c'est aussi une valeur à lots c'est une toile, mais c'est aussi le plus sûr, le plus authentique, le plus incontestable des billets de banque c'est une toile, mtiis c'est aussi uue devise itrternatioBâte qui a cours dans tous pays. Nous n'avons Plus le franc or. Mais nous avons le Fragonard or, le Watteau or, la peinture or.

Les peintres je parle des vivants peuvent être fiers même s'ils connaissent encore quelques embarras d'argent. Leur valeur même si elle attend le nombre des années, même si elle attend lear mort est vraiment pne valeur de premier ordre.

Ils font de la finance en faisant ie Fa; t Ils émettent, avec leurs pinceaux, ides action» qui valent aujourd'hui le Royal Dnleh et le Suer. Heureux pein- < 'Ires! Matfrice Prax..

LE CARTEL N'EST PAS ENCORE ROMPU. LE GRAND DÉBAT SUR LE MAROC EST AJOURNÉ A MARDI M. Painlevé fera, ce jour-là, une déclaration et répondra aux interpellateurs

Le vole des députés socialistes survenant après le referendum sur la politique de soutien, marquera la continuation ou la fin de l'union des gauches

Le débat qui devait se produire hier sur le Maroc n'a pas eu lieu. M. B?rthod, député radical socialistes du Jura, a été amené à renoncer à son interpellation à la suite d'une série de pourparlers entre radicaux socialistes et socialistes S.F.LO. Lx plupart des députés du cartel pensaient, en effet, qu'après le renvoi à la suite de l'interpellation de M. Renaud Jean, le débat sur le Maroc ne s'ouvrirait pas avant la semaine prochaine. Et les uns et les autres s'en félicitaient, estimant que d'ici là, sans doute, les chefs du parti socialiste airaient le temps d'examiner la situation politique et de remonter le courant très fort qui s'était manifesté au sein du groupe S.F.I.O. pour la rupture du cartel et, en tout cas, pour la cessation de la politique de soutien à l'égard'du cabinet Painlevé.

L'annonce. hier matin, de l'acceptation par M. Painlevé de la discus- sion immédiate de l'interpellation de M. Berthod créa une vive agitation, laquelle gagna en intensité au début de l'après-midi.

üe nomoreux concinaouies eurent lieu entre les leaders de gauche. Des amis radicaux socialistes iritervinrent activement, auprès de M. Berthod pour qu'il retirât son interpellation, pour laquelle il n'avait pas été mandaté par le groupe.

Les socialistes, de leur côté, protestaient contre ce débat brusqué. l'interprétant comme une initiative en vue de rompre le cartel.

Dans le courant de l'après-midi, une délégation ayant il. sa UHe M. <'azals, .président du groupe radical socialiste, se rendait auprès du président du Conseil pour lui demander d'a,journer la discussion :mardi, de façon à lui permettre de contérer entre temps la majorité. M. Painlevé, répondit' qu'il se tiendrait volontiers à la disposition dé la A 16" h1, 3M). on annonçait que

M. Berthod, cédant aux instances de ses amis politiques, -retirait son Mais,' immédiatement. M. Doriot. communiste, en déposait une autre « sur les mesures que te gouvernement compte prendre pour entrer en pourparlers avec Abd el Krim qui. d'après une dépèche 'de Londres, vient de faire des ouvertures de pai* à la France et à l'Espagne, par l'intermédiaire de et de l'Italie

Les groupes du cartel décidés à se ̃maintenir sur la position prise allaient repousser le débat immédiat r6Glamé par les communistes. sur les bancs socialistes les choses n'allèrent pas toutes seules, et il fallut une très énergique intervention de -NI. Léon Bfum pour vaincre la résistance de M. Compère-Morel et assurer l'unité de vote des députés Dans la soirée, la présidence du Conseil a communiqué la note suivante

Le président du Conseil fera mardi prochain la Chambre., à l'ouverture de la séance, une déclaration sur la politique marocaine du gouvernement et réyondra toutes les interpellations sur ce LE REFERENDUM SOCIALISTE SUR LA POLITIQUE DE SOUTIEN L« trois motion» en préseoce

La nouvelle réunion tenue, dans la matinée d'hier, par le groupe parlementaire et la commission administrative permanente 'du parti S. F. I. 0. n'a pas donné pluz de résultat que les réunions nocturnes. L'accord n'a pu se faire et, dans ces conditions, il va être procédé au referendum annoncé.

Voici le texte des tfois motion? soumises au referendum des flpembms du groupe socialiste et de la commission administrative permanente du parti

La commwsion adtninWratfva ̃permanente et le. tirowpe "ociaUste au Parlement aj/ant examina 'a situation politique et entendu le rapnnrt de la politique sur ses entrevue* avec les groupes de qauche, 10 Qu'il 11 n lieu de définir les raisons pour lesquelles la politique financière du ministère comporte pour le parti la révision de la politique fie soutten par rapport au gouvernement actuel

2° Une diHéf/atlon du ijroupe avisera le président du Conseil, de cette détermination 30 Mali, au préalable, répondant A la demande des f/rnupes de gauche de VKssern. blée, clwrqe la commission politique d'en. trer immédiatement eu contact avec ces\ groupes.

La commission propnsera d'examiner {éventualité d'une interpellation et les conclusions qu'il y aurait lieu de donner à cette interpellation.

La commission communiquera aux aroupes de qauche que le parti socialiste est décidé a maintenir l'action commune des aauches en rue de revenir à une ferme politiqUe conforme aux volontés exprimées par ie"tU(»rZi universel le il 1924 et lea ̃i» Ultérieurement, la C. A. P. et le groupe socialiste du Parlement rédigeront une déclaration au paus républicain et socialiste. Mono* Vincent auiuol.

Le groupe socialiste et la commission ad. ministrative permanente décident, de défendre contre toute déviation la politique te vaix, de réforme et de salut financier voulue par le pays le il mai 1024. confii-meé les 3 et 10 mal 1925. et de n'accepter ni atermoiement ni défaillance en ce qui con. cerne les exigences de la situation finan- S^1 volonté de la démocratie et du Le groupe parlementaire socialiste et la r commifMon 'permanente iêeitien¡ ie l'eweT ln volitltfue de soutier? à l'égard -du, ministère actuel et de porter

Le conseil de cabinet a délibéré sur l'attitude que compte prendre le gouvernement vis à vis des militants communistes qui sont en relations avec Abd el Krim

LES AUTEURS» DES TROIS MOTIONS De haut en fias MM. Compèra-Moral, Vincent Aurial et Renaudel

la connaissance du gouvernement, des r/rou1>ex de gauche et 4e l'opinion publique les raisons pour lesquelles ils prennent cette décision.

Ils' désignent; cet effet, une commission chargea de rédiger une UccUiraUmi en ce sens.

CHEZ LES RADICAUX DU SÉNAT La gawhe démocratique radicale et radicale socialiste du Sénat, examinant' la situation politique, a, de nouveau, aflirmé la nécessité. d]e maintenir et de pratiquer la politique de l'union ;des gauches,; coirformé-im-ént à ta. rotonté deux fois exprimée par le suffrage universel.

LA CHAMBRE AMNE

UNE INTERPELLATION DE M. DORIOT La Chambre a été saisie, hier soir, d'une demande d'interpellation de M. Doriot « sur tes mesures que te gouvernement compte prendre pour entrer 'en pourparlers avec Abd el Krim qui, d'après une dépêche do Londiçèâ, vient de faire des ouvertures de paix à la France et à l'Espagne par l'intermédiaire de l'Angleterre et de l'Italie ».

M. BliUND. Je ne sais pas si M. Doriot recherche la paix en interpeilânt quotidiennement J'ai lieu de penser autrement. Si Abd el. Krim voulait la pain-, il aurait pris un autre ititennêdiaire.

Le gouvernement s'est expliqué lottguement au sujet du Maroc. Il désire qm lit paix se rétablisse att .plus vite. Si Abd et Krim demande la paix, elle sera examinée. C'est nous-faire injure que de supposer une autre attitude. (Vifs applaudissements.)

le dis à M: Doriot que ce n'est pas en continuant sa terrible et criminelle propagande qu'il favorise la paix. (Vifs applaudissements.)

Vous ne hâterez pas l'heure de la paie, M. Doriot, en entretenant les Rtfains dans de foUes illusions. Les demandes d'interpeltations répétées ont plus pour but d'entretenir certaines émotions que de favoriser la -,paix. (Applaudissements.) Nous ne serons pas complices de ces manoeuvres. (Applaudissements.) Le ffouvernement s'expliquera bientôt et complètement sur le Maroc, et je ne suis par sûr que ce.s explications plaisent à toutes des oreilles. (Vite applaudissements.)

Je detnatade, le renvoi à la suite. M. Doriot fait état d'une information qui annonce qu'Abd el Krim aurait fait des ouvertures de paix par la voie de l'Angleterre.

Nous sommes inquiets, dit-il, de certaines explications du gouvernement. On a dit d'abord que nos troupes n'entreraie3nt pas dans le Rif, puis on a dit que nous avions le droit de suite.

Si nous entrions daus le Hir, pourquoi irions-nous?

NI. Painlevé nous a accusés, hier, d'encourager et d'aider le^ 'Rifains Le gouvernement doit s'expliquer tout de suite sun ses accusations.

Nous voulons la paix immédiate. (Applaudissements aux bancs communistes.) Les députés communistes, debout, apostrophent avec violence les mihti3- t tres et crient Expliquez-vous » On passe au vote sur le renvoi de î l'interpellation à la suite demandé par le gouvernement. Pendant le scrutin, une très vive j discussion a lieu entre les députés 1 socialistes, aux bancs d'extrême gau- che. j Lue renvoi la suite de r Cation Doriot eat prononcé par 520 voix contre 30.

LE GOUVERNEMENT ET LES AGISSEMENTS DES COMMUNISTES DANS NOS COLONIES M. Pai--nl-e*é a dénoncé jeui à la tribune de la Chambre la propagande communiste au et au cours du conseil de cabinet d'hier matin, les ministres se sont préoccupés de ces menées, qui s'exercent surtout par tracts et brochures. Ils ont arrêté l'attitude que le gouvernement compte prendre vis-à-vis des militants de ce parti qui, d'après des documents en possession du président du Conseil et des renseignements parvenus, sont, en relations quotidiennes avec Abd el Krim et 1 encouragent à la résistance en 1 assurant que la majèrfté du-.pay%

est opposée il' la. continuation des opérations militaires.

-NI. Painlevé a eu également hier un entretien avec M. Schrameck, ministre de CIntérieur, et M. Chiappe, directeur de. la sûreté générale, au sujet des mesures prises pour mettre fin à cette propagande et à ces menées.

Nous avons pu joindre hier soir une personnalité politique de l'en- tourage-direct du ministre de l'Intérieur qui a bien voulu nous faire les déclarations suivantes

Je peux vous affirmer qu'au cours de son e,n tr e t i en avec M. Schrameck et »«=" Clwaf>pe, le président du Conseil a simplement voulu s'informer des résultats donnés par les mesures de surveillance dont font l'objet des agitateurs communistes. I. n a été- question que du pasaé et du présent. Quant à l'avenir, il est à (Peu près certain que le gouvernement n'envisage aucune mesures exceptionnelle, ni même nouvelle. Un contrôle ;trê3 strict qui s'étend 0.1a. fois aux passagers-et aux marchandises et qui a déjà donne des r6sultats très sensibles, est exercé par la police aussi bien dans les ports d'embarquement que dans ceux de débarquement. Bien entendu, cela ne veut pas dire que parfois un journal ou une brochure ne parviennent pas à échapper ce contrôle, mais -enfin, dans son enon peut dire que cette surveillance ost extrêmement sévère. Les communistes le savent bien, et ils en sont si gênés qu'ils cherchent pour communiquer plus aisément avec- les nombreux agents qu'ils ont au Maroc, des deux côtés du front.

I? but avoué est de soulever la 1'(.,voMeMiâns tout de' la- France,. les communiste» poursuivent au Maroc une politique; nettement iïtttifrançîiise, politiq-ut> qui, comme M. Briand l'a dit cet aprèsmidi, loin de hatee la fin des hostilités ne peut que la retarder. C'est pourquoi, justement ému de la violence chaque jour croissante de ces menées le gouvernement a décidé d'user de tous les moyens- en son pouvoir ppur tes rendre, inefficaces, et aussi, s'il est besoin, pour tes châtier.

II faut. que nos soldats se sentent soutenus et défendus contre ceux qui prennent fait et cause pouf leurs ennemis. Aussi le pays peut faire confiance à M. Painlevé et à ses collègues pour réprimer avec la dernière énergie cette propagande criminelle, et pour ̃déférer immédiatement à. la justice tous ceux qui par leurs agissements tomberaient sous le coup des lois.

LE PREMIER RAPPORT DE LA COMMISSION PARLEMENTAIRE DU MAROC

M. Girod, président de la commissiou de l'armée de la Chambre, a reçu :de la délégation parlementaire envoyée au. Maroc nn premier' rapport sommaire.

La délégation attire l'attention sur les principaux points suivants En ce qui concerne l'envoi de contingent? au Maroc, une interprétation défectueuse des instructions ministérielles a amené 1a désignation de quelques hommes mariés et pères de famille. Les rugles établies pour 1 établissement et la communication des listes des tours de départ ont été parfois inexactement observées. Le ministre de la Guerre a été saisi de cette question.

La délégation a porté, dès son arrivée, toute sa sollicitude sur les établissements sanitaires de Casablanca Elle a pu constater que la nourriture y était excellente, les soins et 1 hygiène parfaits, et que le service chirurgical était très bien dirigé. Le matériel ne manque en aucune manière et la mortalité est nulle. La délégation s'élève donc contre -ous bruits tendancieux qui repré,enteraient les blessés soignés à l'hôJital de Casablanca comme ne recelant pas tous les soins nécessaires. .es excellents résultats sont, par aileurs, dus, pour une bonne, part, à a rapidité des évacuations par ivion. Moins de douze heures après eur blessure, les blessés sont exaninés par le cltirurgien traitant. toutes ces évacuations ont pu être ïffectuées sans aucun accident ni in:ident.

La délégation a ensuite visité le parc d'aviation. Elle y a trouvé des locaux et des ateliers de réparation vastes et fort- bien aménagés. Ils peuvent recevoir un personnel plus nombreux et réparer un plus grand nombre d'appareils et de moteurs. Il serait, à cet effet, nécessaire que le parc reçût des mécaniciens supplémentaires ainsi que du matériel et des pièces de rechange.

La délégation demande, en outre, l'envoi de parachutes et d'extincteurs d'incendie.

Enfin, la délégation parlemeataire a attiré l'attention de la commission de l'armée et du ministre de la Guerre sur l'embarquement, dans le j

AMUNDSEN

ET SES COMPAGNONS EURENT A SUPPORTER DE DURES ÉPREUVES « Une expédition au pôle Sud, a-t-il déclaré, n'est rien à côté de celle que nousvenons d'accomplir. » (Radiogrammes de l'expédition Amundspn exclusivement réservés au Petit Parisien.)

Dn'Heimdal, Spitzberg, 18 juin. On voit sur le visage d'Amundsen les trâces nombreuse)! des fatigues qu'il a éprouvées durant son vol vers lé Pâle. Ses compagnons déclarent, en effet, que c'est lui qui a fourni le plus grand effort.

Au cours d'une longue conversation que je viens d'avoir avec lui, il a déclaré qu'une expédition ait Pâle Sud n'était rien en comparaison de celle qu'il vient d'accomplir. Il n'au- rait jamais cru. qu'il fût possible d'enditrer des épreuves aussi pénibles q'ue celles que ses compagnons et lui ont supportées pendant trois semaines.

« J'espère, m'a-til dit, qu'aucun homme n'aura jamais à en endurer de semblables. Nous avons, en effet, été littéralement pri$: comme des rats dans un piège. A maintes reprises, la situation nous est apparue ,si désespérée que nous avons été tentés de jeter l'éponge et d'abandonner la lutte.

« Quand nous sommes partis dans l'intention de regagner notre base, chacun de nous se rendit compte que c'était pour nous une question de vie ou de mort. Les glacés rendaient la situation intenable. »

Comme .le lui faisais rcmœrqxier que le monde qui suivait anxieusement les progrès de sona expédition, pensait que ses compagnons et lui se dirigeaient vers le cap Columbia, Amundsen tu' a répondu

L'état des glaces était tel que si nous avions tenté pareille entreprise nous aurions couru à une mort cer-i taine.

De tous les membres de l'expédition, c'est Ellsworth dont l'aspect a le moins changé. Rie.ter, Larsen, Dietrichscn. Omdal et Feue fit ont maigri de plusieurs livrai. Toutefois l'éj.nt de de toit les explorateurs n'a jamais .cessé, durant tout. le voyage,

LE POURQUOI-PAS

ARRETE SES PRÉPARATIFS .Cherbourg. 19 juin (ilép. Harux.) Jafin&ment spécial du qui se poursuivait très .̃tdïîvcinçnt à Cherbourg, a ébn interrompu.

Le Pourquoi-Pas reprend son ancien programme et appareillera aux Premiers jours de juillet pour sa croisière. habituelle de recherches scientifiques dans l'Atlantique. LE DROIT DES PIÉTONS

A TRAVERSER LES CHAUSSÉES Dans son ordonnance générale consacrée à la circulation, datée du 15 mars Morain, préfet -de police a consacré aux piétons les articles 31 et 33.

Le tribunal de simple police vient de déclarer illégale cette partie de l'ordonnance les piétons ayant le droit d'aller et de venir librement, leur circulation n'étant réglementée par aucun texte de loi.

Un piéton, M. Jacques Alibert qui n'avait pas traversé las ChampsElysées sur le point de passage réservé aux piétons, s'était vu dresser contiraveniiori pour infraction à l'article 31 de t'ordonnance du 15 mars. Le juge de simple police a prononcé son acquittement.

LE TEMPS S'EST RAFRAICHI Succédant à une période relativement chaude, au cours de laquelle on enregistra quelques journées dépassant nettement la température normale de la saisoi}, la journée d'hier a été presque fraîche. Dès les premières heures du jour, le ciel s'était voilé de nuages gris qui, sauf de rares éclaircies. persistèrent jusqu'au soir, semblant réserver quelque ondée. qui ne vint pas. On nota 20° seulement à t-reiz3 heures. La nuit avait été presque froide, permettant d'enregistrer 7° à 8°; un véritable effondrement du Ce changement est dû à la saute des vents qui, soufflant du nord-est la veille, s'étaient orientés au nord et nord-ouest. L'office météorologiquo ne voit d'ailleurs dans co ciel grisâtre aucune menace de perturbations atmosphériques. Nous aurons probablement aujourd'hui le même beau temps voilé et frais.

M. DOUMERGUE ASSISTERA

AU GRAND PRIX DE L'AUTOMOBILE Le Président de la République a reçu une délégation de l'Automobile Club de France venue l'inviter à assister au Grand Prix de l'Automobile, qui aura lieu le mois prochain, à l'autodrome de Linas-Montlhéry. M. Doumergue, tout en constatant qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait assisté à un Grand Prix Automobile, a promis aux organisateurs d'être, le 26 juillet prochain, l'arrivée du Grand Prix de vitesse pour féliciter le gagnant, et il a formulé l'espoir d'applaudir ce jour-là une victoire française.

UN AVION S'ABAT A HAMBOURG Trois pnssagera grièvement blessés Hambourg, 19 juin (dép. Havas.) Un avion transportant quatre pa9sagers s est abattu cet après-midi d'une hauteur de cent mètres sur le 'terrain d'aviation de Fühlsbütellf. Trois passagers ont été grièvement blessés..Le pilote s'en est-tiré avec de

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE 150 coureurs sont engagés pour disputer cette formidable épreuve, dont le départ sera donné la nuit prochaine, et qui se terminera le 19 juillet prochain

S 430 KILOMÈTRES EN 18 ÉTAPES

L'ITIKFTUTSZ. DU TOUR DE FRANCE ET QUELQUES-UNS DES COHCURnENTS DE LA «tîlkXUZ' SiViEUVE. et ,le ¡la ̃ hîi Henri Pélisjiar, tjâçjram <le î3S> Dottcdoliia.: gagnant de 19M Thys, «agaant de 1H3, 19K 91 la vétérau Ocrlsioniis le populaire £!avo ine les îovorls de Sellier et Frantz enîin, Daniel Masson, le flici yolaut qui, chaque année, emploie ses yicsno«» à courir le Tour de France

Demain ̃ (vimmcnce le Tour de France cycliste. Prodigieuse randonnée d'un* c'nei'îriqup cohorte la' classique épreuve routière va, durant un înojs, du 21 juin au l'J juillet', cxcvi.cr r.winiiiiation. de tout un peuple qui, sur la route, en 'témoins fiévreux, qui. Vnrrr rie I,i cours», rn lecteurs attentifs de tout ce qui coiiçiji'jii;' les exploiis '«•njryiitjififis de»; « fH'l:uils fin ht route «.. que' Il' ï<mr de France 1 -i. tnni, .aiin ̃ cIki** qu'une course (•yeltetç onJiHuive. C'est tout- il la' fois 'un* v-j-), < ju< vi a.ins Ia-jrloirc te vr;;tif!iicur, el, un calvaire que gravissent, daii3-r;iiiK.'riui«<; et la puîné. les « petits ». les kilom^'ws, 18 étapes, 18 .Inni-nifes de course. Du soie ii, de' la 'boue. !a neige souvent– dans Ies Pyivinies et les Alpes, ia chaleur dans l'iurerna-lê Cran en juillet, des -routes ti\ip souvent en .un étnt déplorable, ri. par-- dessus tout cela l'infernale poifësiiire flui, dura ut de nombreuses heures, recouvre hommes et machines d'un brouillard opsqiie. Voila un faible aspect- de ce qu e?t, pour un roiirour cyclislc. le ï"'ir d.' Prince. et Ifiiirmetiti'. nif.! l'.n:! \v:cixt comme i! f.\n\ rtonk'urs pWy siques, le* s jm;: L-ttit. les les' intestins -qui se rtivo!'.eiil. Le Tour do PiMnct. c (-st.. tout cela, et c'esi, en le summum de I la page; l/>s <h:t'nils de l'éprcivr et lu Vste âps rnânrjés.)

ANNA LEVASSOR "meurtrière par pitié"

condamnée à deux ans de prison Au cours des débats elle avait parlé avec exaltation, rejetant sur la société la responsabilité de son geste fratricide

(A. ta deuxième page, le compte-rendu de l'audience.)

Anna Levassor pendant son Interrogatoire Chez une septuagénaire

morte subitement à Vaugirard on découvre une fortune. et, plus de cent saucissons Aujou.rd'hui, en l'église SaintLambert, auront lieu les obsèques d'une septuagénaire, Mme EuçéuieEuphrasie Pèlerin qui, depuis de longues années, habitait, seule et sans relations, un petit pavillon, dcni, elle était prupriétaire, 8, rue de J'Orne. Mme Pelterin qui, croyaiton, ne possédait que de modiques ressources, mourut subitement ce* jours-ci d'une affection cardiaque. Personne ne-le sut, mais des voisins, in:commadés par l'odeur émanaut de sa. maison, prévinrent lo commissaire du quartie.r, M. Laurens. qui découvrit !̃? eadavre de la pauvro vieille, en état de décomposition. Le magistrat et ses inspecteurs, gravement incommodés, durent interrompre plus d'une fais leur funèbre besogne. A proximité d'une bibliothèque, renfermant plus de cent saucissons, des dizaines de kilos de sucre, de café, etc., M. Laurens trouva, minutieusement ficejé. un panier de respectable dimension. Il contenait 700.000 francs d'obligations, dont les coupons n'avaient pas été touchés rtenuis plusieurs années, et cent vingt billets de mille francs provenant, parait-il, de la vente d'une propriété en banlieue. Enfln, dans un angle de la chambre à coucher, un imposant coffre-fort était sceUé dans le mur. Il sera ouvert par le juge de paix dans le courant de la i semaine prochaine.

Comme Mme Pellerin ne po««èdft n: ascendants, ni descendants, l'Etat héritera nan seulement du pavil-top d.! la rue de l'Orne, mais de deux autres propriétés situées à Madakoff ït à Saint-Germaia-eQ-Laye, j

A TRAVERS

L'AFRIQUfHNCONNUE VI. DE KANO A DIKOA Un don apprécié. Campement sous un baobab. L'hospitalité du gouverneur anglais du Bornou. Le palais de Rabet Dikoa Un blanc et de quelle taille t annonça Ozannc juché sur la monta?n,e de caisses que nous transportions.

Arrl't. Un lonx gentleman, blond. distingué, mennclé, s'avança, bientôt suivi par une jeune tamme élégante très paste! anglais.

Salutations, présentations, congratulations.

Vexés de nous montrer en loques, nous faisions mille façons pour descendre de notre Rollahd-Piteiin. Nos :hardes montraient trop leurs blessures. C'en était indécent.

Mr. Meek, anfhrof oïbgiste de l'Université d'Oxford, accoutumé par ses recherches scientifiques ù la. fréquentation de mammifères parfois étranges et répugnantes, crut devoir nous mettre à l'aise en nous conviant à déjeuner.

isauve qui' peut! lülle mauvais prétexte? prirent .forme d'excuses. Retard,' nécessité de rentrer' en Europe au plus vite, habitude de ne jamais déjeuner, etc.

Devinant où le bât nous blessait, Mrs Meek nous fit apporter deux pouqu'un serviteur gainé de blanc préleva dans une volière fixée à la selle d'un cheval.

Dommage qu'une telle timidité. Oh b»g you pard'n sir, je veux dire de teUes nécessités vous contraignent à fuir, nous dit-elle, en souriant.

Nous aurions é',é heureux, mon mari et moi. Filez dans votre' brousse. Bonne chance et.vivent les Français

Exécution retardée

Deux heures plus tard nous tirassiens le camp à l'abri d'un baobab, cet arbre colossal que la nature planta les racines en l'air. Il nous tardait de mettre à mort les volatiles qu'0zanne trouvait dodus à souhait' pour des poulets africains dont les os se substituent parfois même à la peau par mesure d'économie.

Deux coups de feu éclatant cent mètres du camp suspendaient. le geste

fatal qu Ozanne, une hache en maiu, allait accomplir. Surgissant d'un bosquet Duverne nous montrait deux grosses pintades sauvages.

Je vous gracie pour ce soir, dit solennellement Ozanne aux poulets qu'il s'apprêtait à décapiter.

Et il réintégra en leur caisse les volatiles qui manifestèrent bruyamment leur reconnaissance.

Mais quelqu'un troubla la fête.. Tout r-fnnit »n paix sous la tente je dormais dans ma couchette acep-