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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1924-06-09

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 09 juin 1924

Description : 1924/06/09 (Numéro 17268).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k605776f

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2008

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tE CABINET FRANCOIS-HARSAL EST CONSTITUE

Mais ce n'est qu'aujourd'hui que l'on connaîtra l'attribution définitive des portef euilles aux douze collabora- teurs dont le sénateur du Cantal s'est assuré le concours

Dans la matinée de mardi, les ministres délibéreront en conseil sur les termes du message prés·dentiel et de la courte déclaration qui seront lus dans l'après-midi aux deux Chambres Le ministère du « message » sera oéMitivement constitué ce soir. M. François-Marsal s'est assuré, hier, le concours de douze personnalités vppartenant aux groupes politiques des deux Assemblées qui, au cours de la précédente législature, n'ont pas cessé d'accorder leur confiance aux cabinets Millerand et Poincaré. L'attribution des portefeuilles sera faite cet après-midi, au cours d'une réunion que tiendront, au ministère des Finances, les membres du nouveau gouvernement. Et, ainsi qu'il i'a déclaré samedi soir en sortant du palais de l'Elysée, M. FrançoisMarsal et ses collaborateurs se pré,,enteront mardi, à 15 heures, devan* les Chambres.

M. François-Marsal a estimé que le cabinet qui allait être chargé de communiquer le message présidentiel aux Chambres devait réunir, à. côté d'un certain nombre de ministres du

cabinet démissionnaire, quelques membres du gouvernement que présidait M. Millerand avant son élévation à la magistrature suprême. Et c'est ainsi qu'après s'être assuré le concours de MM. Lefebvre du Prey, de Selves, Maginot, Jean Fabry, Capus, Louis Marin et Le Trocquer, membres comme lui du cabinet Poincaré, M. François-Marsal a pressenti ses anciens collègues du cabinet Millerand M- François Marsal était ministre des Finances dans le cabinet Millerand MM. Paul Jourdain, Landry et P.-E. Flandin, qui sans hésitation lui ont donné leur acceptation.

Préalablement, M. François-Marsal s'était assuré le concours de M- Antony Ratier pour le portefeuille de la Justice. Il demanda enfln à M. Désiré Ferry, député de Meurthe-etMoselle, d'entrer dans la combinaison. Le cabinet François-Marsal réunit six membres du cabinet Millerand qui ouvrit la législature: MM- FrançoisMarsal, Maginot. Le Trouer, Jourdain. Landry, P.-E. Flandin, et huit membres du cabinet qui clôtura les travaux de la législature MM. François-Marsal, Lefebvre du Prey, de Selves, Maginot, Le Trocquer, Capus. Jean Fabry et Louis Marin.

Au point de vue politique, les membres du cabinet François-Marsal se répartissent ainsi qu'il suit

3 membres de l'Union républicaine du Sénat MM. François-Marsal, Antony Ratier et de Selves.

3 merrbres de l'Union républicaine démocratique MM. Lefebvre du Prey, Désiré Ferry et Louis Marin. 5 membres de la gauche républicaine démocratique MM. Maginot, Jean Fabry, P-E. Flandin, Capus et Landry.

2 républicains de gauche MM. Le Trocquer et Jourdain.

Encore que l'attribution des portefeuilles ne doive être faites que cet après-midi, on donnait dans la soirée d'hier comme vraisemblable la liste suivante

Présirleace du Conseil et Finances, Justice M. Antony Ratier

Affaires étrangères M. Lefebvre Intérieur M. de Selves

Guerre M. Maginot

Marine M. Désiré Ferry

Colonies M. Fabry;

Travaux publics M. Le Trocquer; Travail M. Jourdain

Régions libérées M. Louis Marin; Agriculture M. Capus

Instruction publique M. Landry Commerce M. P.-E. Flandin.

Dans les milieux parlementaires, on commentait vivement la formation du nouveau cabinet, mais les passions paraissaient apaisées et tout le monde approuvait l'attitude de M. François-Marsal et de ses colloborateurs qui, en acceptant le pouvoir, vont permettre le jeu des règles constituli -Iles.

La matinée de M. François-Marsal Les consultations de Ni.Maraal ont été rapidement menées. Arrivé a 8 h. la au ministère des Finances, M. François-Marsal sa mit de suite au travail pour l'expédition des affaires courantes, puis s'occupa de la constitution de son cabinet. A 8 h. 30, il recevait M. Reibel, ancien ministre des Régions libé- rées et, à 10 heures, M. Louis Dubois, ancien président de la commission des réparations.

A 10 h. 20 arrivait au ministère des Finances M. Lefebvre du Prey, garde des Sceaux du cabinet démissionnaire.

Je suis d'avis. déclare-t-il, en tant que ,juriste, que l'attitude de M. Millerand est absolument constitutionnelle. Aussi, si Ni. Marsat me demande d'entrer dans son cabinet, j'accepterai. M. Landry, ancien ministre de la Marine, est ensuite reçu par M. Marsal, bientôt suivi de NI. Paul Jourdain. député du Haut-Rhin, ancien ministre du Travail.

A 11 heures, M. Landry, quittant M. Marsal. fait une déclaration en tous points semblable à celle de M. Lf.fobvre du Prey.

A 11 h. 5, MM. Pierre-Etienne Flandin ot Missoffe pénètrent au ministère.

A 11 h. 10, M. Jourdain quitte l'hôtel de la rue de Rivoli. L'ancien ministre du T'ravail se déclare, quant à lui, prêt à faire partie du cabinet, mais avant de donner une réponse définitive, il veut consulter ses amis d'Alsace.

Au îê.me moment entre M- fîaptjs,

PHOTOGRAPHIE PRISE DANS LA COUR DE L'ELYSÉE A L'ISSUE DE LA CONFÉRENCE DE L'APRÈS-MIDI De gauche à droite MM. Yves Le Trocquer, Landry, Paul Jourdain, rrançols-Marsal, Antony Ratier, Louis Marin, Capus, Désiré Ferry, Lefebvre du Prey, P.-G. Flandin

sénateur, ancien ministre de l'Agri- culture.

A 11 h. 20, M. Missoffe, qui se défend d'avoir vu M. Marsal. quitte le ministère des Finances presque en même temps que M. Capus.

A 11 h. 25, M. Désiré Ferry pénètre dans le cabinet de M. Marsal. A midi moins un quart, M. Marsal quitte le ministère pour se rendre à la présidence de la Chambre des députés il compte se mettre d'accord avec M. Painlevé.sur l'ordre du jour de la séance de mardi.

M. Flandin quitte le ministère des Finances en même temps que M. Marsal, et confirme qu'il accepte d'entrer dans la combinaison.

A midi, M. François-Marsal est de retour au ministère des Finances Je viens, nous dit-il, de rendre une visite de courtoisie à M. Painlevé, président de la Chambre. Nous avons procédé à quelques échanges de vues. Je dois dire que M. Painlevé a été très courtois notre conversation a été très cordiale. Il comprend très bien les mobiles qui nous poussent à agir et Il s'est montré très désireux de faciliter notre tâche.

J'irai cet après-midi voir M. Doumerpue pour les mêmes raisons.

Je reprendrai à quatorze heures trente-mes pourparlers. Il m'est assez difticite de joindre tous mes amis aujourd'hui, jour de la Pentecôte beaucoup sont allés la campagne. D'autre part, a Chantilly, se court le prix de Diane. Tout cela me retarde un peu, mais le terminerai ce soir ou demain matin. Vers dix heures, je pourrai présenter le ministère au Président de la République. J'ai déjà un grand nombre d'adhésions. Tous les amis que j'ai pressentis ont accepté. L'attribution des portefeuilles se fera très facilement. Répondant à une question, M. FTançois-Marsal ajoute

Je forme mon cabinet sur la base rigoureuse du cabinet actuel. Les mêmes ministères et aucun sous-secrétariat d'Elat.

Nous tiendrons un conseil de cabinet lundi après-midi et mardi dans la matinée, les décrets étant parus à l'Officiel, nous nous réunirons en conseil sous la présidence de M. Alexandre Millerand M. François-Marsal a reçu à midi et quart M. François Poncet, député. Voici, au surplus, une note officielle qui précise les intentions et les démarches de M. François-iMarsal M. François-Marsal s'est entretenu dans la matinée au miniatère des Finances avec un certain nombre de sénateurs et députés, en vue de la formation du cabinet qu'il a accepté de constituer pour porter devant les deux Chambres le-message présidentiel.

Il a reçu successivement MM. Maginot, Fabry, Reibel, Louis Dubois, Landry. Lefebvre du Prey, Jourdain, Joseph Capus, Désiré Ferry, P.-E. Flandin et Louis Marin.

En raison du caractère particulier et limité de sa mission, M. Marsal ne s'inspirera ,pas de considérations politiques pour le choiz de ses collaborateurs. Il /era appel au concours de plusieurs ministres du cabinet démissionnaire, ainsi qu'à certains mefnbres du govvernement que présidait M. Millerand en 1920.

A la fin de la matinée, M. FrançoisMarsal s'est rendu au Palais-Bourbon où il a annoncé à Al. Painlevé que le nouveau cabinet .se présenterait devant. le Parlement mardi prochain heures, pour lui communiquer le message du chef de l'Etat. Une communication analogue sera laite au président du Sénat. ,Il. François-Marsal continuera cel après-midi ses pourparlers qu'il pense achever dans la soirée.

Une conférence à l'Élysée

Une conférence à laquelle assistaient MM. François-Marsal. Lefebvre du Prey, Maginot, Fabry, Le Trocquer, Louis Marin, Capus, Antony Ratier Reibel, Landry, Jourdain, P.-E. Flandin et Désiré Ferrv, a eu lieu hier après-midi, de trois heures et demie à six heures et demie à l'Elysée, sous la présidence de M. Millerand.

M. Françoia-Marsal a déclaré, en quittant l'Elysée

Toutes les personnes qui ont assisté à cette réunion sont des collaborateurs du futur ministère. Nous avons échangé des vues, en présence du Président de la République, sur la situation.

Nous avons décidé de nous réunir demain, à 16 h. 30, nu ministère des Finances. Nous nous rendrons ensuite à l'Elvsée, où je présenterai mes collaborateurs à M. Millerand, Ce n'est qu'à ce moment qu'il me sera possible de vous indiquer la composition définitive de mon ministère.

Et comme l'on demandait à M. François-Marsal s'il joindrait le portefeuille des Finances à la présidence du Conseil, il répondit Naturellement. Je ne vais pas changer pour si peu de temps.

A la fin de l'après-midi, M. François-Marsa." s'est rendu ajj petit..

'INSTANTANÉS PRIS A L'ÉLYSÉE En haut M. Maginot et M, de Selves. En bas MM. Fabry et Reibel

Luxembourg, où il a rendu visite à M. Doumergue, président du Sénat. La fln des démarches

de M. François-Marsal

M. François-Marsal est rentré au ministère des Finances à 20 h. 40. Dès son arrivée, il a tenu à rendre compte aux membres de la Presse des démarches faites par lui.

Après avoir rappelé l'entretien de !'après-midi à l'Elysée, destiné à. réaliser l'accord avec les autres membres du futur cabinet ministériel, ip minstre des Finances, président du Conseil de demain, indiqua qu'il s'était rendu,' comme nous le disions plus haut, chez M. Doumergue, président du Sénat, afin de lui rendre compte de ses démarches. Il eut avec lui une longue conversation où il précisa ses intentions.

Puis, M. François-Marsal se rendit chez M. Raymond Puincaré. « J'ai estimé devoir, déclara le ministre des Finances, consulter le président du Conseil sur les directives généralea et écouter ses connseils pré cieux. »

Je' suis ensuile allé revoir le Président de la République. Nous avons eaaminé à nouveau la situation. Puis, je me suis rendu auprès de M. de Selves, ministre de l'Intérieur, pour,prendre avec lui les disposilions qui retiennent naturellement et quotidiennement l'atlentiou du gouvernement.

La tâche du cabinet

M. François-Marsal ajouta

Le programme ministériel que je présenterai au Parlement ne peut pas. en les circonstances actuelles, avoir dans la forme' ni dans le fond le caractère des manifestes politiques auxquels on est habitué.

En effet, le Président de la République va adresser un message aux Chambres. :(on rôle est de dire au corps législatif ta mission que j'ai accepté de remplir. Ft aussitôt, je soumettrai aux représentants du pays le message présidentiel. Le résultat du scrutin sur ce point décidera donc à la fois de l'attachement de la majorité à la Constitution, de la conduite future du Président de la République et de l'existence du ministèt*.

Si, comme on peut encore l'espérer, la majorité ne nous est pas hostile, le gouvernement, sera amené, par voie d'intenpellation, préciser son programme. C'est: seulement dans ce cas que je développerai les directives du cabinet, sur

cières et économiques qui retiennent l'attention à l'intérieur et à l'extérieur. Je suis d'aiileurs fermement convaincu qu'il est possible de dénouer la crise actuelle dans le calme, le respect des lois constitutionnelles et en donnant au pays et aux nations étrangères l'impression de notre pondération, de notre volonté et de notre dignité de peuple foncièrement républicain.

Je suis certain que le Parlement sur ce point m'aidera dans ma tâche. AU GROUPE RADICAL SOCIALISTE Le groupe radical socialiste a tenu hier, de 16 à 17 heures, sa réunion de permanence. M. Edouard Herriot la présidait.

Tout d'abord, le groupe a décida de se rallier à l'opinion des socialistes de demander à la Chambre de siéger aujourd'hui.

Puis il a abordé deux questions résultant des circonstances actuelles, qu'il n'a fait, d'ailleurs, qu'effleurer et sur lesquelles il sera décidé définitivement dans une nouvelle réunion qui aura lieu demain matin, à 10 heures, réunion à laquelle assisteront le» autres groupes de gauche. amsi que la gauche démocratique du Sénat.

La première est celle de l'attitude à prendre, à la séance de demain, en face du cabinet de M. François-Marsal. Sur ce point, les avis sont parages.

D'aucuns penchent, avec les socialistes, pour un sec et brutal refus de contact.

Les autres, d'esprit plus parlementaire, sont pour le dépôt d'una motion en ce sens, mais motivée. Mais alors, conviendrait-il de se prêter, ou non, à un débat ? Point particulièrement délicat, qui sera examiné à fond mardi matin. La seconde question est celle de ia réunion plénière à tenir éventuellement au Luxembourg en vue de l'Assemblée nationale. Ici encore, deux courants. Les extrémistes sonti pour la limitation stricte des inviiations aux seuls membres des groupes correspondant au cartel da* gauches et les plus pondérés pour t'extension des convocations en ce qui concerne le Sénat suivant l'opinion même de nombreux membres de la Haute Assemblée à l'Union républicaine, et, en ce qui concerne la Chambre, aux élus dont "origine électorale nettement républicaine ne sera pas douteuse. M. Charles Reibel

interpellera après la déclaration Nous croyons savoir que: Charles Reibd, aussitôt après la lecture de la déclaration milnistériielle à la Chambre, demandera à interpeller la gouvernement pour provoquer un débat.

C'est après avoir fait connaître son intention à M. François-Marsal que Ni. Reibel, qui tout d'abord avait accepté d'entrer dans le nouveau cabinet, a finalement décliné l'offre qui lui' en avait été faite.

LA CHAMBRE A DÉCIDÉ DE SE RÉUNIR AUJOURD'HUI Les députés assistaient, hier, en très grand nombre à la séance de la Chambre, Pour prévenir de nouveaux incidents, le président avait préposé plusieurs huissiers à la garde du banc du gouyeriejnent pour que les députés n'y puissent pas prendre place.

Le président a soumis à l'Assemblée une motion présentée par les groupes de gauche

La Chambre, résolue à assurer le respect du suffrage universel, décide de siéger demain à 18 heures.

A cette lecture,' au centre et à droite, on s'est exclamé et on a ri. A gauche, on a applaudi. Les mêmes manifestations se sont renouvelées à la proclamation du vote par lequel la Chambre a voté la motion à la majorité de 348 voix contre 5 sur 353 votants.

UNE VIEILLE INTERPELLATION REPRISE M. Paul Aubriot a écrit au président de la Chambre pour demander à re, rendre son interpellation n'oct -e 1923, Lu sujet du disccurs d'Evreux.

Int^rr^gé dans les couloirs, bi..ubriot a déclaré que sa lettre avait simplement pour but de rappeler, en réponse à certaines informations, qu'il avait depuis longtemps déposé cette interpellation, tendant à obtenir du gouvernement des explications sur les mesures.qu'il comptait prendra pour assurer l'exécution du programme politique exposé à Evreux par M. Je Erésideat de la. République,

TERRIBLE COLLISION PRÈS DE COMPIÈGNE ENTRE UNE AUTO ET UN AUTOCAR TROIS MORTS, ONZE BLESSES Compiègne, 8 juin (dép. P. Parisien.) Un grave accident d'automobile s'est produit cet après-midi, en forêt de Compiègne, aux abords du carrefour de l'Armistice.

Parties le matin, de Paris, dans une voiture de tourisme conduite par le chauffeur Camille Rion, demeurant 13, rue Brézin, à Pari3, Mme Wandi Choïnska, de nationalité polonaise, demeurant 15, rue d'Astorg, à Paris, accompagnée de sa sœur, Sophie, âgée de vingt-quatre ans, demeurant avec elle, et de Mlle Janiaud, habitant 67, quai de Valmy, à Paris, avaient déjeuné à Compiègne et elles se proposaient de visiter Pierrefonds et Vieux Moulins lorsque, en cours de route, elles donnèrent ordre au chauffeur de changer d'itinéraire afin de visiter tout d'abord le monument et l'emplacement du carrefour de l'Armistice. A une allure normale, l'auto suivait la route de la Faisanderie, à Choisy au Bac, lorsque, arrivé au croisement de celle-ci avec la route de Sois-sons à Compiègne, le chauffeur Rion voulut passer devant un autocar d'une agence de voyages du boulevard des Italiens, à Paris, et dans lequel se trouvaient dix-sept voyageurs.

Dans cette manœuvre,cha l'autocar, et fut projetée dans le fossé bordant la route. Sous la violence du choc, Mlle Choïnska fut lancée à plusieurs mètres en avant, sur le talus de la route, où, dans une terrible embardée, l'autocar vint passer sur elle. Cependant, voyant le danger, le chauffeur Louvel qui conduisait l'autocar, avait serré si brusquement ses freins que sa voiture fit un tête à queue, projetant au dehors plusieurs touristes qui, à la vue de la collision, s'étaient levés. Des promeneurs, parmi: lesquels le docteur Pfeiffer, de Compiègne, témoins angoissés de ce terrible acci dent, se précipitèrent aussitôt au secours des blessés. Successivement, on relevait Mlle Sophie Choïnska, qui avait cessé de vivre le chauffeur de l'autocar, M. Louvet, demeurant 73, rue Ghauyeau, à Neuilly-sur-Seine, quii portait de graves blessures au poignet et au bras gauches, son état a nécessité une intervention chirurgicale M. Henri Anger, professeur, cinquante-trois ans, domicilié il Louargat, villa Margat (Côtes-duNord) M. Georges Albert, fabricant de nouveautés à Paris, 21, rue d'Uzts, Tous deux étaient si grièvement blessés qu'ils ont succombé à leur arrivée à l'hôpital de Compiègne M. Véstn, 20,"ruB Dutnresne, à- Paris; blessures légères Mme Wandi Choïnska, blessures légères M. et Mme Laiteux, 45, avenue Bosquet, plaies multiples M. Giraudet, 25. rue Royale, à Paris, plaies légères Mme Giraudet, contusions aux reins; M. Henri Martin, avenue de Peterhof, à Paris, contusions et côtes fracturées Mme Henri Martin, fracture du crâne et dont l'état est désespéré Mme Bauer, 81 bis, rue Lauriston. plaies contuses M. Ley, 86, rue des Confédérés, à Bruxelles, graves confusions Mme Albert, 21, rue d'Uzès, commotion cérébrale.

Le parquet de Compiègne, immédiatement prévenu, s'est transporté sur les lieux et a ouvert une enquête. Elle semble, aux premières constatations, établir que l'accident incombe au chauffeur Rion.

PELLETIER DOISY EST AU JAPON La brume s'étant dissipée, Pelletier Doisy, profitant de meilleure. conditions atmosphériques, a repris son vol hier matin et, de bonne heure, il quittait Taï Ku.

Après avoir survolé la mer de Coree, il atterrissait dans l'archipel nippon et faisait une courte escale à Hiroshima à 10 h. 10.

L'arrêt fut court et, peu après, Pelletier Doisy reprenait l'air et, à 14 heures, il arrivait à Osaka. Le lieutenant Pelletier Doisy et son mécanicien, le sergent-major Besin, touchent au but de leur randonnée. Le jour est proche où l'avion à cocarde tricolore survolera Tokio,

LA JOURNÉE DU PRIX DE DIANE

Au centre: Uganda, la gagnante de la grande épreuve, montée par Jennings. Au-dessus le propriétaire de la pouliche, M. Edouard Kann. En bas l'arrivée montrant la gagnante serrée de près par Isola Bella et, à une longueur et demie, la troisième, jarizade. & gauc&e et à droite, des élégante» an pesag*

UN MYSTÈRE AU BOIS DE BOULOGNE EN BORDURE DE LA ROUTE DES RÉSERVOIRS ON TROUVE LE CADAVRE D'UN HOMME ENVELOPPÉ DANS UNE SERPILLIERE Le malheureux a été assommé au moyen d'un instrument contondant. On suppose que son cadavre, conservé quelques jours dans une cave, a été l'avant dernière nuit transporté dans le bois, où ses assassins s'en sont débarrassés

Le lugubre colis » l'endroit où il lut découvert

Un crime vient d'être découvert qui va mettre à l'épreuve la sagacité de nos magistrats et des policiers chargés de les seconder. Il s'agit, en effet, d'un drame horrible se présentant sous un jour fort mystérieux. Un homme un inconnu a été assassiné, dont hier matin on trouvait le cadavre dans le bois de Boulogne. Cadavre ficelé, empaqueté, qui, certainement, avait dû être apporté là en voiture au cours de la nuit. Car il semble impossible que ce paquet volumineux ait pu demeurer en cet endroit une seule journée, sans être remarqué par 19s nombreux promeneurs qui sillonnent le bois ou par les gardes, dont la caserne est toute proche. Voici d'ailleurs les faits.

Un paquet suspect

Vers sept heures et demie, hier, un serrurier demeurant 61, avenue du Roule, à Neuilly-sur-Seinc, M. Antoine Courtine, se promenait à bicyolette dans le bois. Il suivait la route des Réservoirs, quand, à. la hauteur de ta caserne des gardes, dite, caserne' des Gravilliers, qui s'élève au milieu des frondaisons, son attention fut attirée par un paquet assez volumineux déposé près d'un buisson, à trois mètres à peine de la route.

Il s'approcha et recula aussitôt épouvanté il venait d'apercevoir une main humaine qui sortait du colis. A côté, il ramassa un gilet bleu marine. M. Courtine ne poussa pas plus loin ses investigations. En hâte, il gagna la caserne des Gravilliers et, reçu par le garde Thory, mit ce dernier au courant de l'inquiétante découverte qu'il venait de faire. Quelques instants plus tard, un coup de téléphone avertissait M. Mollard, commissaire de police de Boulogne. Assommé, ficelé, emballé

Une heure après, dans ce coin ravissant du bois, étaient ressemblés, autour du cadavre, M. Job, juge d'instruction le docteur Paul, médecin légiste M. Bethuel, inspecteur princi!pal à la police judiciaire les inspecteurs Bertin et Bonardi et M. Mollard, qui exposait au magistrat les diverses constatations aux- quelles il venait de se livrer avant son arrivée, en compagnie de son secrétaire, M. Gaulriac.

Le paquet découvert par M. Cour- tine contenait le cadavre étendu maintenant sur le sol. Le corps avait été enveloppé dans une toile toute neuve, utilisée pour les emballages ou la fabrication des sommiers, et mesurant 5 m. 30 sur 85 centimètres. Lorsque M. Mollard et ses subordonnés avaient déplié la toile, le cadavre leur était apparu plié ci deux, fortement ficelé. Une cordelette, notamment, passée autour du

cou, assujettissait la tête contre le* chevilles du défunt.

C'est à coups d'un instrument contondant, portés avec une violence, un acharnement inouïs, qu'on avait tué cet homme, dont la boite cranienne est défoncée.

Le malheureux, au visage à peu près méconnaissable, est d'assez grande taille, i m. 70 environ. Lui assigner un âge est assez malaisé. De quarante à cinquante ans très probablement.

Ses cheveux et sa moustache il ne porte pas la barbe -sont blonds grisonnants.

Il était vêtu d'un pantalon gris foncé à rayures grises, d'une chemise bleue rayée mauve, d'un caleçon blanc en toile, d'un gilet de corps cachou, et portait un faux-col blanc demi-souple, une cravate noire montée sur un système en carton, des bretelles bleues pointillées de blanc aux pi'eds, il avait des chaussettes cachou et des chaussures noires à lacets, genre balmocal, très peu portuées. étoffe que le pantalon et dont le col et les épaulée étaient maculés de sang et de boue fut retrouvé, roulé, dans le paquet. Le tout d'une propreté rigoureuse. Ajoutons que dans le colis était également enfermé un chapeau de paille, forme canotier, sur lequel on remarque des taches de sang.

Vêtements et linge semblent dénoter que leur possesseur pourrait être un artisan, un petit commerçant, un ouvrier aisé.

Assassiné depuis plusieurs jours

Les constatations médicales aux-

quelles on a pu procéder sur place permirent d'établir que le crime n'était pas tout récent. La tête, en effet, sinon le corps, est déjà en état de décomposition, ce qui permet de supposer que la mort remonterait à une huitame de jours. Leur coup fait, les assassins ont dû cacher le cadavre de leur victime dans une cave. Les magistrats étayent cette hypothèse sur cette constatation qu'on a relevé des traces de moisissures sur le corps, notamment la face, ce qui permet de penser que le cadavre a séjourné dans un endroit humide. D'autre part, sur une manche du' veston, on relève des traces de terre mouillée, comme si cette manche avait frôlé le mur d'un souterrain.

Enfin, la toile qui a servi à envelopper le corps exhale une odeur caractéristique de pétrole.

Naturellement, les vêtements, dont toutes les poches d'ailleurs étaient retournées, ne contenaient rien qui pût servir à établie l'identité de la victime. C'est tout juste si, en cherchant bien. on découvrit, au fond d'une poche du pantalon, quelques bribes ou mieux quelques poussières de charbon de terre, ce dont on pourrait déduire que le défunt, à un titre quelconque, s'occupait du commerce des charbons.

Les recherches

Quand ils en eurent tenminé avec

l'enquéte dans le bois de Boulogne les magistrats entendirent MM. Courtine et le garde Thory, leur laissant préciser les divers détails de leur lugubre découverte. Puis ils ordonnèrent le transport du cadavre à l'institut médi,co-légal où le docteur Paul en fera l'autopsie.

Le praticien l'examina sommaire-

ment dans l'après-midi. Ses premières constatations lui ont permis de déclarer que le décès remonte à quinze jours au minimum, vingt au maximum. La mort a été causée par l'écrasement complet du crâne, ame né par de muttipies traumatismes. Ajoutons que le service de l'ildea-

tité judiciaire s'est également transporté à l'institut médico-légal pour y prendre les empreintes digitales du défunt, afin de savoir si ce dernier était connu de la police.

En même temps l'inspecteur prin-

cipal Béthuel et MM. Bertin et Bonardi1, ses subordonnés, se mirent en campagne pour essayer d'établir l'identité de la victime. Ils possèdent quelques données fragiles fournies par l'examen attentif des vêtements et surtout du linge du défunt..

En effet, sur la patte de la chemise

de ce dernier, on lit les marques suivantes « C. X. 17-23 », au fil rouge, et au-dessous « 4644-37-C. P. E. en caractères imprimés. Sur la flanelle, cet autre chiffre au fil rouge « B. C».

Il serait donc intéressant pour les

policiers de connaîtra la blanchisse-


rie qui marque ainsi le linge qu'elle traite.

Le pantalon, sans patte derrière, «était garni de boutons marqués Clark et Doret, 25, Lime Street.

Dans le chapeau, on releva l'inscription L. et Cie, Paris.

Les chaussures, provenant d'un grand magasin de la rive droite, voiFin du Pont-Neuf, pointure 43, portaient le n° 95. Par elles surtout on pourrait espérer obtenir une indication intéressante. Mais les grands magasins sont fermcs pendant deux jours. Force est aux enquêteurs d'attendre.

D'autre part, la victime portait un bandage herniaire, marque A. S. On va ëgalnmont essayer de savoir qui a vcTidu ce bandage.

Ajoutons qu'on a vainement essayé de 'avoir a quelle heure et comment le lugubre colis a été apporté et déposé route des Réservoirs. Nul n'a pu fournir d'indication à l'enquête. On n'a ri!en remarqué d'anormal, et les gardes du bois, dont la caserne est voisine de la route, n'ont, au cours de la nuit, perçu aucun bruit suspect. La fabrique d'un ancien «Prix Flaubert » est détruite par un incendie

St-Etienne, 8 juin (dép. Pet. Paris.) Un violent incendie, dont les causes eont purement accidentelles, a détruit cette nuit une fabrique de rubans située- 12, rue de la Bourse et appartenant à NI. Robichon. Le feu qui prit naissance dans râtelier d'ourdissage ne put être éteint qu'après quatre heures de travail. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de mille francs.

Le propriétaire de la fabrique, M- Robichon, n'est autre que l'homme de lett.res qui, sous le pseudonyme de la Guérinière, obtint en 1923 le prix Flaubert.

UN SOUS -OFFICIER AVIATEUR SE TUE AU MEETING DE CHALON

Chalon-s.-Saône, 8 juin (d. P. Paris.) Une grande fête d'aviation a été donnée aujourd'hui à Chàlons-sureaône. Les (cas» » les plus réputés y participaient et un public nombreux, accouru parfois de fort loin, s'y était rendu.

Elle fut, malheureusement. attristée par un terrifolfi accident. Un sergent du d'aviati'on, de Dijon, Guedin, âgé de vingt-huit ans, au cours d'une course de vitesse, accrocha, de l'aile gauche de son appareil, le paratonnerre d'une usine et tomba à une centaine de mètres de là. Il fut tué sur le coup et son appareil fut complètement brisé.

UN INCENDIE ANÉANTIT LES MOULINS DE LESCHE Un million et demi de dégâts

Meaux, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Un incendie attribué à une cause accidentelle a anéanti l'important moulin de Lesehes, situé à Thieux et exploité par NI. Benoist. Les pertes s'élèvent à francs.

Le moulin, vaste bâtiment de cinq étages, qui couvrait une superllcie de 180 mètres, était actionné par un moteur à gaz pauvre installé dans une petite construction attenant à la m'nolerie, où plus de 600 quintaux de blé et de farine étaient emmagasinés.

La nuit dernière, au cours de sa tournée. le garde du moulin eut son attention attirée par un fléfthisspment de l'éclairage en même temps qu'une furade assez dense envahissait le bâtiment. Il constata que le feu s'était déclaré dans la chambre du moteur et tju'il était itù vraisemblablement à un retour de tlammes de celui-ci.

Immédiatement alerté, tout le village Se trouva bientôt aux abords du lieu du Sinistré, mais le feu se propageait avec rapidité. Les moyens d'extinction dont pn disposait étaient insuffisants en regard de ce sinistre.

Les pompiers de Juilly et de Milry^lory essayèrent dn s'attaquer au fléau, mais déjà le moulin flambait avec un ronflement sinistre, et bientôt la toiture et toute la charpente s'effondraient. Dès les premières heures, la maison d'habitation avait été évacuée. A l'aube, il ne restait pins des bâtiments qu'une masse de décombres que les pompiers s'employèrent à noyer pendant toute la journée d'hier. Aucun accident de personne ne fut à déplorer. Le bâtiment apparteyit Ni. Fnurnier, propriétaire il Paris. RETOUR DU "PRIX DE DIANE"

J'ai eu une chance inouïe, hier, aux courses 1

Ah Comment cela ?

Quand le suis arrivé sur la pelouse, je me suis aperçu que j'avais oublié mon argent chez mai

N° 3. Feuilleton du Petit Parisien LE MARIAGE DE CHONCHON GRAND ROMAN INÉDIT

PREMIÈRE PARTIE

LE SONGE D'UNE NUIT DES 4 Z.ARTS 1 (suite)

Où l'on tait faire au lecteur la connaissance des deux principaux héros de cette très véridique histoire

Belle, assurément. Un peu vulgaire, tout de même. Les attaches sont plutôt lourdes, et le menton me paraît brutal.

Mais l'ensemble est puissant et harmonieux, plus au naturel, il faut le reconnaître, que sur cette médiocre photographie d'amateur.

Qui est-ce, cette. Clarisse ?

Un ancien modèle. dont un peintre mondain, très bon et très riche a assuré maintenant et très largement l'existence en l'instituant usufruitière de tout son avoir. Elle a posé pour moi. Elle en fait poser d'autres son tour, car elle peint, elle aussi et ma fol avec. beaucoup de goût. Et elle reçoit, dans son petit hôte) à Montmartre, trois fois par moins.

Tu fréquentes chez elle ? 7

De temps à autre. Elle réunit fles lots bien curieux d'esthètes, de modèles, de peintres, de poètes, de CoDyrlght by Paul La?a"léro Traduction et reproduction interdites pour tous pays.

UN DISCOURS DE M. CAILLAUX Le Mar.s, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Les obsèques de M. d'Estournelles de Uonstant, sénateur de la Sarthe, ont eu lieu aujourd'hui à ClermontCréans. M. Joseph Gaillaux, qui assistait à la cérémonie, a prononcé sur la tombe de son ami un discours dans lequel, retraçant la carrière de M. d'Estournelles de Constant, il définit le rôle politique qu'il aurait pu jouer si les événements l'avaient permis

Il arrive malheureusement, dit M. Joseph Cullaux, que les partis, les hommes éprouvent je ne sais quelle obscure défiance vis-à-vis de ceux dont on aperçoit qu'ils s'attachent aux ensembles plus qu'aux détails, qu'ils ont la préoccupation d'encadrer dans une méthode générale les solutions partielles qui s'imposent à leur attention. On a vite fait de les qualifler de théoriciens, de les déclarer systématiques, de les décréter inaptes au gouvernement. Rarement on se rend compte que l'ampleur dans les conceptions se marie le plus souvent i la prudence dans l'action, que celui-là seul qui est pénétré d'une forte doctrine est à même de mesurer les transactions utiles, puisqu'il sait ce qu'il peut consentir sans faire tort aux directives qu'il a constamment en vue. Pour tout dire, il y a dans les assemblées, dans les masses, une sorte de propension vers la politique au jour le jour qu'on imagine de prudence, alors que les hésitations, les tergiversations dont elle est empreinte par sa nature même, les coups de barre saccadés auxquels elle conduit, exposent le grand vaisseau qui porte la fortune de la patrie au péril des récifs.

Après avoir évoqué l'apostolat pacifiste de M. d'Estournelles de Constant, l'ancien président du Conseil ajouta

Liant son profond amour de la paix au souci qu'il avait de la sécurité et de la grandeur de la patrie, d'Estournelles essava et réussit à jeter en 1903 les bases de l'Entente cordiale. Alors que les officiets exhortaient à la prétendue sagesse, à la prétendue prudence, il prit le parti de la témérité réfléchie. Il comprit que, pour dissiper l'atmosphère de suspi(lion que les événements, les malentendus avaient créée entre la, France et l'Angleterre, il fallait que les représentants de là démocratie française se ren- dissent à Westminster et qu'ils appelassent la visite des parlementaires anglais Paris. Des aceords furent ultérieurement signes. Il est permis d'affirmer que la joyeuse adhésion qui leur advint ne leur eùt pas été aussi pleinement acquise si l'initiative de celui que nous pleurons n'avait déterminé, entre tes deux nations, le mouvement de détente qui féconda le rapprochement.

Loin de le rebuter, les railleries, les Injures le stimulaient. Il avait résolu d'être l'infatigable pionnier de la paix. 11 se tint parole à lui-même. Pendant plus de dix ans. Il parcourut l'ancien et le nouveau continent, tantôt avec des parlementaires, tantôt seul, usant sa santé dans ces voyages incessants, frappant à toutes les portes, essayant ce sera son éternel honneur de faire entendre le langage de la raison et de l'humanité à quelques-uns de ces lamentables souverains, velléitaires bornés, reitres passionnés, sur la tète desquels avait chu une couronne.

Et ayant ainsi rendu hommage à la mémoire de son ami, M. Joseph Cailiaux souhaita qu'avant de mourir il ait emporté dans l'au-delà, la vision réconfortante d'une France revenue à ses grandes traditions. LE GÉNÉRAL GOUR.SUD REND VISITE 1 Mme MSLLERANO Le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, qui s'était rendu à 17 h. 15 à l'Elysée, a déclaré, en sortant, à 17 h. 30, qu'il était venu simplement rendre visite à Mme Millerand, mais qu'il n'avait eu aucun entretien avec le Président de la République.

UNE FEMME SE JETTE A LA SEINE AVEC SON BÉBÉ DANS LES BRAS Dans une crise de désespoir attribuée à des chagrins intimes un* jeune femme de vingt-neuf ans, Mme veuve Verlahac, née Joignot,, demeurant à Paris, 23, rue de Lille, .«'est jetée, hier, du haut du pont de Poissy dans la Seine, tenant dans ses bras son bébé, âgé de quinze mois. Des mariniers, qui assistaient à a drame, se portèrent aussitôt au secours de- deux malheureux et les repêchèrent bientôt l'un et l'autre. Dlalheureusement le pauvre bébé ne put être rappelé à la vie. Sa mère, dont l'état est grave, a été conduit à l'hôpital do Poissy.

ON EHFAHT SE BLESSE GRIEVEMENT EN TOMBANT D'UN TRAIN EN MARCHE Chalons-sur-Marne, a juin (d. Pet. Paris.) Mme Morghalen, qui se rendait de Nancy à Reims avec son ills âgé de quatre ans. devait changer de train à Châtons-sur-Marne. Peu avant l'arrivée du train à cette gare, l'enfant, en ,jouant avec le levier de la portière, fit s'ouvrir celleci, et il tomba sur la voie. Un militaire qui se trouvait dans le même compartiment, NI. lianicourt, brigadier au d'artillerie lourde à Metz, sauta aussitôt par la portière et se mit à la recherche de l'enfant, qu'il retrouva 800 mètres plus loin. Il ramena son précieux fardeau à la gare de Ghàlons, où la mère revit son enfant, qui avait été grièvement blessé sur diverses parties du corps, avec la joie que l'on devine.

loufoques aussi. Je t'y conduirai un jour, si ça t'amuse.

Grand merci

C'est une bonne fille, dévouée, honnête. et dont la vie privée est irréprochable, je puis bien te l'assurer. Et elle laisse traîner son. portrait. si j'ose ainsi dire, fit Chonchon, en agitant la photographie, chez ses amis. et ses clients anciens

Jean Camoules se mit il rire.

Clarisse a posé de quatre ank h vingt-trois ans et. le nu pour elle, n'a pas beaucoup d'importance. tu sais, Ohonchon répondit-il.

Et. elle n'a été pour toi. qu'un. modèle ?

Ah ça! qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Tu ne vas pas être jalouse de Clarisse, je sur>D»so ? T'es-ty bête Jean Camoules. La grande horloge comtoise qui de son grave tic-tac rythmait la course des heures, dans l'atelier, sonna lentement midi.

Mossieu, le déjeuner est su la table dit Annaïk du seuil de la salle à manger.

Voulez-vous me permettre de vous conduire à table ? dit cérémonieusement Jean a son amie.

Il arrondissait le coude qu'il présentait à la jeune fille.

Elle appuya sur son bras le bout de ses doigts fins.

Puis Ils éclatèrent de rire, et Jean, enlevant Chonchon comme une plume, dans ses bras robustes, la porta ù table, la déposa dans son fauteuil et l'embrassa dans le cou, pendant qu'elle riait ù perdre haleine.

Avec' son beau dressoir provençal, tout chargé de faïences anciennes, sa table étroite et longue, ses murs tendus de toile a paillasse il carreaux lilas, bleus et blancs, son tapis d'un rouge de carreau neuf, la salle à man-

LA DISPARITION DU VOITURIER PREVEL VIEILLES HISTOIRES

ET ÉTRANGES HYPOTHESES VIENNENT COMPLIQUER LE MYSTÈRE DE BOISSEY En tout cas le parquet n'a pas encore voulu ouvrir une information en assassinat

Caen, 8 juin (dép. Petit Parisien.) A mon arrivée à Caon je n'étais nulle. ::st. 1. inquille. Si j'en croyais certaines gens, la région était terrorisée par les exploits des frau-. deurs sans peur, sinon sans reproches, maffia redoutable qui, non contente d'introduire des fleuves ci'alcool an contrebande, mettait tout le pays à feu et à sang.

Je n'habitais pas le chef-lieu du Calvados depuis une heure que déjà j'étais rassuré.

Sous un ciel pommelé comme la croupe d'une jument normande, la vieille cité était en fête. Des rues étroites, au-dessus des toits aigus, montaient les rires et les cris. Les automobiles déversaient des fleuves. non pas d'alcool, mais de touristes dans les cafés, personne ne s'entretenait de crimes ni de fraudes. Dans un sombre débit, pourtant, deux groupes discutaient ferme. Je m'approchai le premier parlait de la crise présidentielle, le second de la course cycliste Paris-Caen qui arrivera tout à l'heure place Saint-Sauveur.

Qu'est.-ce donc qui a ainsi éveillé la folle du logis de braves gens et les a amenés à confier à la justice d'extraordinaires racontars?

Tout simplement la disparition du voiturier Louis Prevel, plus connu sous le sobriquet de Napoléon », disparition que le Petit Parisien a signalée en son temps.

Le 8 mars dernier, Louis Prevel quittait son domicile de Boissey pour, disait-il, venir passer la soirée à Caen, boulevard des Alliés, chez une amie que ses intimes appellent Margot. Prével devait prendre le train à Saint-Pierre-sur-Dives, à dix heures et demie du soir. A-t-il pris le train? On n'en sait rien. Margot, ni personne ne l'ont revu depuis lors. Disparition bizarre, comme toutes les disparitions, jusqu'à ce qu'elles soient finalement éclaircies, mais que certains prétendent vouloir expliquer par les antécédents du voiturier. Prevel et la police sont de vieilles connaissances. Il a été cinq ou six fois condamné pour avoir tenté de passer du calvados à la barbe des employés de l'octroi. A tort ou à raison, il passe pour ôtre un des artisans de la découverte, par le fisc, de la distillerie clandestine de Boissey, dont l'exploitant est actuellement sous les verrous.

Prevel, dit-on, a été assassiné par des fraudeurs, ses anciens complices, pour se venger de ces délations et pour en éviter de nouvelles. Simple hypothèse dans l'état actuel de l'enquête. Le disparu a cinquantedeux ans, et, de l'avis même de la police, il y a trente-cinq ans qu'il exerçait son fâcheux métier. Des complices auraient-ils attendu trente-cinq ans pour se débarrasser tl'un témoin gênant, et la lutte consre le fiac va-t-elle jusqu'à risquer sa tête ? Je n'en sais rien. En tout cas le parquet, fort sagement, n'a pa» voulu, jusqu'à présent, ouvrir une information en assassinat.

L'assassinat (1) du cheminot

Crime, accident ou fugue ? La cause de la disparition du voiturier tst encore une énigme car la brigade mobile de Caen, étant donné les antécédents du disparu, a procédé à une enquête, d'ailleurs menée avec minutie, intelligence et discrétion. Rien de mieux, elle est dans son rôle. Rien des auxiliaires bénévoles, animés de ces excellentes intentions dont l'enfer est pavé, déterrent, à propos de cette affaire bizarre, plusieurs vieilies histoires qui viennent compliquer, au moins inutilement, l'action de ln justice.

En voici une. En août 1922, M. Poulard, employé à la gare de Massey, rentrant chez lui la nuit à bicyclette, tomba si malencontreusement qu'il se tua. Derrière lui venait M. Rigal, agent de la régie. L'obscurité était si profonde que M. Rigal, qui était également à bicyclette, n'aperçut pas l'infortuné cheminot et qu'il tomba, lui aussi. Fort heureusement, cette chute n'eut pas de conséquences trop graves et M. Rigal, relevé évanoui, est aujourd'hui en parfaite santé.

Sur ces deux accidents, l'imagination populaire a bâti une fable qui tondrait à prouver que M- Poulard, qui n'a jamais eu, il. aucun titre, aifaire aux fraudeurs, a été assassiné par eux, qui le prenaient pour M. Rigal.

Si vraiment cette terrible machination a existé, et si le médecin commis au lendemain de l'accident s'est trompé, il est curieux quz les assassins, après s'être rendu compte do leur méprise, se soient contentés d'étourdir if. Rigal, sans l'achever. L.-C. Royr.

ger de Jean Carnoules était gale, fraîche au regard, toute intime. En bavardant comme deux pies laçassent, les jeunes gens expédièrent gaiement le repas. Puis, Ils savourèrent un café unique, dont Jean Carnoules cachait soigneusement l'origine à ses amis. Sais-tu qu'il fait bon vivre Ici, avec toi, à la maison, dit tout à coup Jean Carnoules.

Il souriait à la jeune fille en savourant, en gourmet l'accord parfait d'un café ft. l'arôme délicieux et le parfum d'un tabac égyptien sans rival au monde. Une brève émotion voila, toute UM seconde, le lumineux regard de Chonchon.

J'aime il te l'entendre dire, rôpliqua-t-elle enfin. Alors tu trouves qu'il fait bon vivre avec moi, à la maison ?

Je te le répéterais si tu ne l'avais fait toi-même, reprit Jean Carnoules. Je goûte près de toi, ma blonde, un sentiment de plénitude joyeuse, assez neuf pour moi, et j'aimerais il l'éprouver souvent, car Il me donne la mesure de ma force. Tiens, Chonchon, en ce moment, la vie est belle, les hommes sont beaux, les femmes fidèles et ten.dres, et, Dieu me pardonne 1e cwls bien qu'il y a du soleil malgré qu'il neige toujours, tant je me sens léger et joyeux. C'est toi que je dois cette émotion subtile et claire. Etonne-toi. aprés cela que je désire de me trouver fréquemment dans ces dispositions d'esprit. et aussi de coeur, ajouta-t-il plus bas, car je t'aime bien, toi, tu sais

Chonchon ne répondit pas. Elle rêvait, et, les yeux perdus dans le vague, suivait les figures aériennes de sa songerie. Et son doux visage, de souriant, était devenu grave et de grave presque douloureux. Une moue enfantine gonflait sa Ièvre pure.

ON ARRÊTE LES MALFAITEURS QUI DÉROBÈRENT

200.000 FRANCS DE FOURRURES RUE CADET

Marcelli

\ous avons rela!é les circonstances dans lesquelles des malfaiteurs avaient cambriolé, (tins la nuit rlu 28 au 29 mai dernier, Ic magasin de NI. Galizer, fourreur, rue Cadet.

Dr>pui3 cette date, les brisa diers Buchmuller et Cliesneau et les inspecteurs Louis et Giraodot, de la police judiciaire, recherchaient les auteurs de ce vol audacieux, Ils réussirent enfin A les arrêter hier.

Ce sont le cher

de la bande. Augustin Marcelli. vingtquatre ans, demeurant 7, rue Fromentin; le chauffeur Maxime GoldeberK, vingtquatre ans, avenue Parmentier; Louise Ferrier, vingt-neuf ans, Si, rue du Faubourg-du-Teinple, et la veuve La u ter. née Claire Bolland, cinquanteneuf ans, demeurant à la même adresse. Marcelli avait acheté la compacité du chauffeur pour 19 somme de cinq cents francs, qu'il ne lui versa du reste pas en entier lorsque le coup fut fait, GoldeberR s'étant trouvé avec son taxi à l'heure convenue devant la station du métro Cadet, y trouva toute la bande. On se rendit aussitôt 14, rue Cadet, où le déménagement du fourreur s'exécuta rapidement, après que Marcelli eut fracturé la porte (1 entrée,

Toutes les fourrures volées furent transportées au domicile de la veuve Lauter, qui avait reçu mission de les conserver jusqu'à leur écoulement. A ce sujet, signalons un fait assez curieux les malfaiteurs s'étant aperçus que parmi ces fourrures, plusieurs avaient disparu, surprirent la veuve en flagrant dé- lit de vol, si l'on peut ainsi s'exprimer. Sous la menace d'une exécution immédiate, elle consentit à leur restituer les marchandises qu'elle s'était approipriées. Une perquisition opérée .par NI. Priolet, commissaire du Faubourg-Montmartre, a permis à -NI. Galizer de récupérer la presque totalité de ses marchandises. Marcelli avait été tnculpé dans différents vols similaires, dont le dernier en date fut commls rue d'Hauteville. Pour ce dernier exploit, le chef de la bande avait été condamné à plusieurs mois de prison. Dès sa sortie de prison, il avait organisé le pillage de la rue Cadet. UN DRAME AUX LILAS SE CROYANT PERSÉCUTÉ

UN ALCOOLIQUE TIRE SUR UN VOISIN Bordée de petits pavillons, entourés de jardins, la sente de l'Epinette, aux Lilas, abrite une population laborieuse et paisible. Tous ces braves gens vivaient malheureusement sous la menace continuelle d'un atcoolique se croyant persécuté, dangereux monomane, prompt à manier le revolver, Jean-Baptiste Benet, âgé de quarante ans, habitant au numéro 37, en compagnie de sa femme. Menuisier de son état, Benêt passait le plus clair de son temps à fêter la dive bouteille. Exaspéré par l'alcool, il imaginait des complots illusoires, fomentés par ses voisins « pour le supprimer affirmait-il. Tantôt on voulait l'empoisonner d'autrefois on jetait sur les légumes de son jardin des liquides nocifs. L'injure A la bouche et le revolver au poing-, l'énergumène criait vengeance à tout venant et semait la terreur dans le voisinage.

Cela devait finir par un drame. Samedi soir, vers 22 h. 30, Benet, s'imaginant qu'une de ses voisines, Mme Cécile Moreau, avait jeté « du poison » sur ses légumes, menaça la malheureuse femme, qui se réfugia alors chez un autre voisin, M. Albert Pelettain, employé de bureau, âgé de cinquante ans. Ce dernier causait avec Mlie Moreci, sur le seuil de sa porte, lorsque Benêt se précipita sur eux. Une vive discussion éclata et, finalement, le dangereux alcoolique, sortant de sa poche un revolver qui ne le quittait jamais, tira sur le couple. Une balle atteignait Ni. Delcttain au bras droit, une autre alla se loger dans sa gorfie.

Cependant que le blessé s'affaissait, des voisins s'emparèrent du meurtrier. Après l'avoir vigoureusement corrigé, ils l'amenèrent devant M. Ligtiière, commissaire de police des Lilas. Benet, hébété, ne sut que répéter

Ils me voulaient tous du mal. On voulait m'empoisonner.

Le blessé, dont l'état est grive, après avoir été examiné par le docteur Jacquard, a été transporté à l'hôpital Tenon. Le meurtrier est au dépôt.

Jacpuinet, le concierge, gardien de la paix dans le 15', qui a été tué par le capitaine Rouiller, au cours d'une querelle

Hé là dit brusquement Jean Curnoules, où donc es-tu, Jeannine, et pourquoi fais-tu la lippe ?

.fais pas la lippe. murmura la jeune fllle,

Ne mens pas. Qd'est-ce qu'il y a, mon vieux petit copain ?. Tu as les yeux humides. Ré lu quoi, tout à coup. des papillons ncirs ?

Non Jean, non dit la jeune fille avec un sourire encore un peu cris Il. Mais un ange a dû passer. dont le battement d'ailes, musical, nous a impcsé silence.

Tu étais bien loin d'ici, avoue-le Oui. Jean. répondait-elle avec douceur. Ces deux simples mots e la maison ces meubles que je connais depuis mon enfance, l'ambiance recréée d'un bien doux f.utrefois m'ont rame- née de près de vingt ans en arrière. En remontant, dans l'espace d'un éclair les années écoulées j'ai brusquement vu se lever, du fond du passé, de chers et beaux visages. Ta maman Mireille. ma maman Odile. ma tante Laure. mon cher vieux père, l'oncle Anthime. Tout le parfum de chez nous. toute l'âme de la maison. du bon foyer à jamais éteint, m'ont saisie, étreinte jusqu'à l'angoisse. Dans ce moment même qui te créait de la joie. j'ai eu, oui vraiment, j'a! eu beaucoup de peine. Jean.

Ma pauvre petite bonne famme Laisse-mol essuyer tes yeux, dit le peintre, bouleversé, en se levant pour aller à elle.

Non non fit-elle, avec une espèce de terreur. Reste là où tu es. Ne m'approche pas. Là. c'est fini. et ce gros chagrin-là, vois-tu, cousin, c'était tout de même du bonheur. Ou). J'étais redevenue une toute petite fille. Je me suis revue, maigre gamine, en sarreau d'écolière. avec ma jupe grise à carreaux.

Au congrès des voyageurs et représentants de commerce Siégeant en séance plénière, îles délégués ont ratifié les vœux et décisions des sections nationale et internationale

Dans sa séance plénière de clôture, présidée par M. Thomas, de Lyon, assisté du bureau fédéral au complet, le congrès a approuvé, en son intégralité, le rapport de la section internationale présenté par M. J.-J. Martin, dont la première partie était consacrée aux statuta de la Fédération Internationale, définitivement reconstituée.

Ces statuts ont été adoptés sans discussion et le bureau, désigné la veille, complété par les noms de MM. Dutertre (France), ancien trésorier général, réintégré dans ses fonctions et Sabatié, désigné par acclamations, comme délégué représentant la France.

Le rapport général eat adopté

Après une courte intervention de M. Dutertre, la parole est donnée à M. Sabatié, pour la lecture de son rapport général sur les travaux du congrès, où sont rappelés et précisés les vœux émis par les différentes commissions, les résolutions prises et consignées les suggestions.

Ce rapport, impeccable dans sa forme, autant que documenté et précis, vaut à son auteur des éloges et des remerciements bien mérités.

Après qu'un des délégués italiens, M. Viganont, eut exprimé, au nom de ses collègues étrangers, sa vive reconnaissance pour l'accueil si sympathique, si fraternel dont tous ont été l'objet pendant leur trop court séjour à Paris, l'assemblée décida que les prochaines assises fédérales se tiendront en 192G à Limoges-

Au début de la matinée, les délégués français avaient adopté diverses modifications aux statuts de la Fédération nationale, notamment l'élévation de la cotisation qui, conformément à la proposition de M. Louis Ribot (U. S. N. Paris), sera soumise à la ratlitcation de la plus prochaine assemblée générale un projet de bulletin fédéral (Villatte, de Montluçon) la défenfe corporative au sujet des hôtels l'étude d'une proposition de MM. Cadet et Ribot tendant à la création d'un conseil professionnel où voyageurs et représentants auraient des délégués, etc. La commission du suffrage universel a reçu mandat de faire aboutir le principe du vote par correspondance pour les voyageurs et représentants en dé- placement (proposition de MM. Maillot, du Mans, Tallet et Sabatit5, de Paris). Quelques mots encore de M. Gaston Chérifei sur la Société des nations et la paix universelle clôturent le seizième congrès national et international. Mais avant de se séparer, les délégués reçoivent les membres du bureau de l'œuvre nationale de la Maison de retraite des voyageurs de comiimorc-e MM. Escande. président-fondateur Angelloz, président, actuel; Niclausse et Georges Humbert, vice-présidents; Serres-Gran-djany, secrétaire général, qui fait un court historique de l'oeuvre, expose sa situation financière et préconise la constitution d'un comité consultatif. M. Van Loo, président de da Fédération belge, remet 400 francs, produit d'une souscription recueille entre les délégués étrangers, heureux d'affirmer ainsi leur sympathie envers les collègues français.

Le banquet de clôture

Après une réception par la municipalité de la commune libre de Montmartre, joyeux Intermède, les délégués se sont retrouvés, le soir, au Palais d'Orsay, au banquet que présidait M. Couyb3, ancien ministre du Commerce. A la table d'honneur, on remarquait MM. Charles Deloncle, sénateur Lamoureux. député de l'Allier Pierre Dupuy, député de la Seine Beaud, Mounié, Raflgnon, conseillers municipaux Van Loo, président de la fédération belge Viganoni, vice-président de la fédération internationale. etc.

Au début de son discours. M. Gaston Chérifel présenta les excuses des personnalités empêchées, parmi lesquelles M.' Herriot, président du groupe parlementaire de défense des Intérêts' des voyageurs et représentants de commerce.

Le président des fédérations nationale et internationale, après avoir remercié tous ses collaborateurs dévoués. se félicite des bons rapports entretenus avec les délégués étrangers.

Réjouissons-nous toüs, dit-il, que les sentiments de solidarité et de paix qui nous étaient communs nous aient permis do réparer, avec le ciment inaltérable, si compact et si solide de notre coeur et de notre fol, l'édifice professionnel que la guerre avait lézardé. La Fédération internationaie est de nouveau, grâce à vous» une réalité. Consacrez vos efforts a ce qu'elle soit, demain, une activité précieuse 11 notre corporation défendons nos intérêts ce sont ceux de démocrates sincères, de travailleurs, de salariés qui ne désirent après tout que leur droit la protection du travail, d'accord en cela avec la charte élaborée par le traité de Versailles. Et en poursuivant ce but ayons la joie de nous dire que, tout en améliorant notre condition, nous travaillons en même temps à rendre plus cordiales les relations entre les peuples nous créons entre eux de nouveaux liens de confiance et de sympathie nous sommes, messieurs, das soldats de la paix. Au milieu des applaudissements de (Tas-sistanee, M. Chérifel ajoute .Te ne puis sans émotion rappeler ici le concours empressé d'un de nos bons amis, aujourd'hui disparu, Ni. Jean Dupuy, directeur du Petit Parisien, dont les qualités de cœur n'avaient d'égales qu'une générosité et un altruisme que nous ne pourrons jamais oublier. »

Des discours furent ensuite prononcés par MM. Van Loo, délégué belge Thomas, délégué de Lyon Beaud, viceprésident du conseil municipal Pierre Dupuy, député Delonole, sénateur et Couyba, ancien ministre.

Et un gros nœud blen-paon dans tes cheveux, un nœud de faille ancienne dit le peintre, d'un accent troublé.

Ah 1 tu te souviens de mon beau ruban bleu C'était dans le jardin de la maison de l'oncle Anthlme, hors des murs. Je te revoyais aussi, toi, sous les pommiers aux ombres b'mgeuses, beau garçonnet au front têtu, avec tes cheveux bouclés dans les yeux, ta chemise de toile blanche ouverte sur ton solide petit torse, ta culotte courte, serrée d'une courroie de cuir, découvrant tes mollets nus. Tu m'appelais alors Zanine, et un pt-u plus tard Jianine. C'était le bon temps. On s'aimait bien, déjà, nous deux.

Oui dit tout bas Jean Carnonles, en fermant d demi les yeux. En fermant les yeux, souvent. je nous revois, dans le petit clos plein de lumière.

Te souviens-tu de BalWne, notre vieille amie ?

La petite chèvre bianche ? Je crois bien Baibine ? Mais je peindrais son portrait sans hésiter. Tiens.» je la vois avec sa jolie tête un peu anguleuse, son air doux, sa corne plus basse que l'autre, sa barbiche pendante, son petit front étroit, bombé. comme ton front de gamine Chouchou. Et ses yeux bleus et dorés, dont la longue pupille en fente semblait un précieux émail opalin.

Et moi. J'entends encore le long bêlement dont elle nous saluait, quand nous arrivions, la main dans la main dans le clos. «Mê-6-ê-ê-ê disaitelle.

Pauvre, bonne et brave petite bête 1 Elle jouait avec nous.

Et Marco, le chien du Berger 1 le bon grand Marco

Et Zlfi-Zip, ton petit fcx-terrler,

NOS ÉCHOS POUR ET CONTRE

On vient d'arrêter à Rotterdam un vague escroc du nom de Korpès, quai, vivant à Paris, naturellement -I avait escroqué à Paris des Parisiens. L'affaire est banale, quotidienne neutre.

Neutre, surtout. Un tout petit détail, en effet, nous est donné sur le sieur Korpès. Il était installé chez nous, bien tranquillement, quand la guerre éclata. En ce temps-là, Korpès passait aux yeux de tous pour un Français. Il parlait haut et fort, et vivait librement. Mais, dès le ier août 1914, Korpès, fouillant dans ses vieux papiers de famille, découvrait soudain qu'il n'était plus citoyen français. N'étant citoyen de mille part, il optait, dit jour au lendemain, grâce à ses origines, pour une nationalité étrangère. et neutre. Et, neutre soudain, il res- tait à Paris. Et, neutre, il continuait à vivre grassement, à vivre et à filou* ter. La guerre, c'était pour les Français. Paris, c'était pour lui.

Ainsi, l'habile monsieur s'était arrangé pour ne supporter, nulle part, d'entrave ni de charge ni de danger. Pour lui, il n'y avait pas de service militaire. Pour lui, il n'y avait pas de mobilisation. Pour lui, il n'y avait pas de guerre. Pour lui, il ne pouvait, nulle part, y avoir d'obligation. Il avait réalisé, pour lui seul, le beau rêve du pacifisme intégral. Il avait déclaré la paix à l'univers mais, « en douce », sans faire de bruit, sans se faire remarquer.

Pendant ce temps-là, les Français jusqu'à cinquante ans portaient l'habit militaire. Comme la vie était douce, en France, pour le beau monsieur netstre

.La situation de ce Korpès est, hélas la situation de beaucoup trop de nos hôtes.

Ceite année, quand les jeunes Français partirent pour la caserne, quittant leur foyer, quittant leurs études ou, déjà, leurs affaires et leur métier, une statistique f ut publiée, qui laissa rêveurs beaucoup de conscrits français et de parents français. C'était la statistique des jeunes étrangers établis en France et ayant opté, à l'âge de servir un pays, pour la France. La proportion était pitoyable.

Il n'y aurait rien à dire si les jeunes étrangers qui ne veulent pas servir chez nous allaient servir chez eux. Nous ne demandons^ pas à nos hôtes de remplir nos caserkes. Nous ne pouvons pas oublier, par ailleurs, qu'à l'heure tragique, des milliers et des milliers d'héroïques amis étrangers se sont montrés aussi f rançais que les meilleurs des Français. Mais il y a, hélas étrangers et étrangers. Les étrangers qui ont le sentiment de l'honneur et de la simple probité f ont, chez eux ou chez nous, tout leur devoir.»

Seulement, il y a les autres. Il y a les Korpès. Il y a les éternels tire-auflanc internationaux qui veulent bien venir manger tous les beaux f ruits dit jardin de France, mais qui ne veulent pas entendre parler de la culture ni de la garde dit jardin. Ces profiteurs-là, ces profiteurs de la vie de France, sont trop nombreux, il faut bien en convenir.

Ils ont la vie trop facile, quand les jeunes Français Vont trop dure. Ils ont trop d'avantages et pas assez de soucis. Ils travaillent et s'amusent quand les Français partent pour le régimcnt. Ils gagnent de beaux salaires, tandis que les Français font l'exercice. Ils prennent, petit à petit, la place des Français. Ça c'est intolérable. Maurice PRAX.

Aujourd'hui

La flamme du souvéntr sera ranimée par l'Amicale des anciens des et 354» R.I. Chambre des députés, séance heures (flxation (le l'ordre du Jour).

Congrès Sydicat national des agents des contributions directes, 9 h. et H Il,, 23, rue Boyer. Syndicat national des commis d-c perception, 9 h. et 14 h., 5, rue de Poitiers. Syndicat national des douanes actives, 8, boulevard de Strasbourg,

Match International d'échecs France contre Hollande, 13 h, 30 et 20 Il.. Cercle Philldor, 30, boulevard Bonne-Nouvelle.

Exposition du Bien-être chez soi 14 à t8 h., clôture, 84, rue de Grenelle.

Fêtes foraines quai d'Orsay, place ArmandCsrrel et avenue Laumière.

Réunion d'anciens militaires B.C,P., 21 h., 15 bis, boulevard Saint-Denis.

Fête aérienne polygone de Vincennes, derniêre journée.

Courses à Saint-Cloud, à il h., Grand Prix du Printemps,

T.S.F. Radio-concert de la tour Eiffel. Emissions Radio-Paris (voir au courrier des amateurs.

La reine de Roumanie a visité, hier, l'exposition de l'Art ancien du pays de Liège, au pavillon de Marsan, ainsi que le musée des Arts décoratifs.

ce clown avec son oreille noire posée en tape-ti-l'œU.

Oui. dit Chonchon C'était le bon temps le cher bon temps de notre enfance

Le cher bon temps de notre enfance répéta songeusement Jean Carnoules. Toutes les minutes de ce doux temps-là étalent faites d'or et de diamant, mais nous n'en savions rien. Je le savais, moi, Jean. murmura Chonchon. J'étais heureuse. si heureuse.

L'expression de la jeune fille, le ton étrangement lointain de sa vois frappa Jean Carnoules. Il tourna les yeux vers son amie. Elle souriait de son ten-lre et beau sourire. Et la lumière de son regard bleu enveloppa le peintre d'un rayonnement si profond, si vibrant, si chaste aussi qu'il sentit tressailllr en lui ses fibres les plus secrètes. J'étais si heureuse. si heureuse. Ces mots-là retentissaient en lui avec une force étrange et il regardait lntensément ces yeux qui étaient deux claires étoiles.

Pourquoi donc te sentais-tu si heureuse, petite fille ? dit-il, d'une voix un peu sourde. Et pourquoi savais-tu goûter alors ton bonheur dans sa plénitude ?

Parce que. murmura Chonchon. Parce que. quoi ?. Parle, n'aie pas peur.

Parce que, mon ami Jean. Elle allait dire Parce que j'étals avec toi 1

Elle se tut, dans le craquement de la porte qui s'ouvrait devant Annaïk. La Bigoudène apportait un flacon de cassis. Et ce bruit, à tous deux, parut aussi formidable, que le tonnerre du jugement dernier. Ils tressailürent, se regardèrent. Le charme délicat et poignant du souvenir s'évanouit. Ï2uî £a est iein, dit Jean avec

Dans une discussion, un sexagénaire blesse grièvement l'ami de sa fille An numéro 63 de la rue Pessart. k Boulogne, vivaient jusqu'alors en parfait accord M. Gabriel Lecoq, soixantetrois ans, sa fille, Andréa Auray, trente ans, blanchisseuse, et l'ami de celle-ci, Joseph Oréliot, charretier, de sept ans plus jeune.

Samedi soir, vers minuit, le Jeune homme rentra ivre. Sans doute fût-il bruyant et troubla-t-il le sommeil du sexagénaire qui, furieux, le pria de se tenir tranquille. L'ivrogne, irascible, riposta. Une discussion s'ensuivit.

Soudain, le charretier, au comble de la colère, saisit 11 la gorge M. Gabriel Lecoq, qui s'était levé. Celui-ci, rudement secoué, crut sa vie en danger. Comme il s'appuyait sur la tablo, Il sentit sous ses doigts un couteau de cuisine qui traînait là. Le saisissant pour s'en faire une arme, il porta à son adversaire un coup qui -l'atteignit au ventre. Oréliot lâcha prise et tomba. Lorsque les agents arrivèrent sur les lieux, le vieillard avait pris la fuite. Oréliot, gravement atteint, fut transporte à l'hôpital de Vaugirard, où il se refusa à donner le moindre éclaircissement sur le drame. Mais M. Lecoq venait, hier matin à neuf heures, se constituer prisonnier au commissariat de Houlagne, où il raconta les faits. RHUM ST'JAMES

ce prestigieug pays des Antilles est le lieu d'origine des premiers Rhums du Monde. »

LES HOUILLÈRES FRANÇAISES EN AVRIL 1924

La production des houillères françaises s'est élevée en avril il 3.640.797 tonnes pour 25 jours de travail au lieu de tonnes pour 26 jours de travail en mars.

La production journalière se maintient au niveau élevé que des progrès marqués pendant les mois antérieurs avaient permis d'atteindre. Elle se chiffre, en effet, Il 145.C32 tonnes pour avril contre 144.680 en janvier 1924 et tonnes en janvier i923.

La production journalière des mines situées dans les anciennes frontières n'est nlus Inférieure que de 7.155 tonnes il la situation de 1913. Ce déficit est largement comblé par le contingent des houillères de Lorraine qui donnent tonnes par jour.

La main-d'œuvre employée dans les houillrres atteint 289.109 ouvriers au lieu de avant guerre.

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« Le Petit Parisien »

un soupir, comme s'il sortait d'un rêve. Une larme de cassis ?

Oui, dit Chonchon. si c'est de celui que ta maman t'envoie.

C'en est

Ils dégustèrent l'aromatique liqueur, puis se levèrent de table.

Jean dit enfin la jeune fille. Il faut que je me sauve. J'ai donné rendez-vous à Thérèse chez mol, a deux heures et je ne voudrais pas la faire attendre.

Bien Je te déposerai chez toi dit le peintre. Moi aussi, petite fille, j'al il descendre dans Paris. Mais j'aurai le temps de visiter ton installation et de saluer ton amie Thérèse. II

Où l'on présente en liberté les amis et les amies de Jean Carnoules et de Chonchon Le temps, jonr par jour, avait passé. Chonchon, depuis deux mois déjà, avait transféré ses lares de Rome & Paris. Elle avait fait, au cours de ces huit semaines, la connaissance des amis de Jean Carnoules, retrouvé avec joie son c ancienne a à Rome, Lilia Bellanger, et quelques-unes de ses compagnes d'adolescence, les unes mariées, ma· mans fune, même, déjà veuve les autres restées filles. La vie continuait, sourde, implacable, fatale, sa marche en avant, emportant avec elle comme un paquebot d'acier traîne des écumes dnns ses remous les passions, les désirs, les bonheurs, les larmes. lots éternels de ces éphémères que sont les humains.

La jeune fille, par son humeur singulière, étonnait au même degré Jean Curnoules et Thérèse de Villa. Elle se montrait nerveuse, impressionnable, sujette à des crises d'abattement, que suivaient des explosions de galté et d'entrain. {A suivre,.). ls. PAUL LAOABDÈM.


M. HYKOFF PREVOIT

UN RÈGLEMENT RAPIDE

DES RELATIONS FRANCO-RUSSES Il invite les représentants de l'industrie et du commerce russes à en. tamer des négociations immédiates avec les industriels et commerçants français.

Moscou, 8 juin (dép. Havas.)

Au cours d'une entrevue avea des représentants de la presse russe, M. Rykoff, président du Conseil des commissaires du peuple, a fait un exposé de la situation résultant des élections françaises et de la conclusion de l'accord russo-chinois.

Apr^s avoir insisté sur l'hostilité montrée par le bloc national à l'éga.d de la Répubique des soviets, ni. Rykoff a décku'é qu'il considérait le résultat des élections françaises comme c'émontrant la lassitude du peuple français en ce qui concerne da politique pratiquée par les élus du bloc national. Le président du Conseil des commissaires du peuple a ajouté qu'il était convaincu que la nouvelle orientation de la politique f içaise mènerait rapidement à un règlement des relations francorusses- A ce sujet, M. Rykoff a fait état de certaines déclarations faites en public pi. M. Herriot-

Des relations commerciales avaient déjà été entamées entre la France et l'Union des Républiques socialistes des soviets, mais, en raison de l'attitude hostile du gouvernement de M. Poincaré, elles ont dû être presque complètement abandonnées. M. Rykoff a ensuite invité les représentants de l'industrie et du commerce russes à entamer des négociations avec les industriels et lea commerçants français sans attendre la conclusion d'un accord entre les deux pays.

LES NATIONALISTES ALBANAIS

MARCHENT DU NORD ET DU SUR TMA Milan, 8 juin (dép. Times.)

Un certain nombre de réfugiés albanais, au nombre desquels figurent Ahmed bey Zogu et sa famille, ont débarqué, 'les uns à Brindi les autres à Bari. Ils sont unanimes à représenter la position du gouvernement comme désespérée. Les troupes nationalistes ont occupé Alissia et l'on considère que la chute de Tirana est imminente, du fait du mouvement convergent des insurgés du Nord et du Sud. Le mouvement nationaliste tire sa force de ce qu'il a uni contre le parti des beys les musulmans, les orthodoxes ct les catho- liques.

LA RUPTURE DE LA CONFERENCE SUR MOSSOUL Les délégués britanniques quittent Constantinople aujourd'hui

Constantinople, 8 juin (dép. Times.) A la suite de l'échec de la conférence anglo-turqtle sur la question de Mossoul, les délégués britanniques ont décidé de quitter demain la Turquie.

La presse ottomane se montre particulièrement amère vis-à-vis des Anglais, qu'elle accuse d'avoir fait volontairement échouer les négociations.

L'ASSOCIATION BRITANNIQUE DES ANCIENS COMBATTANTS A mu NIER SA CONFERENCE ANNUELLE

Londres, 8 juin (dép. Petit Parisien.) La conférence annuelle de l'Association des anciens combattants s'est te-nuo ce matin au Queen's Hall, sous la présidence du maréchal Douglas Haig, assisté du duc d'York.

Après l'adresse prési-denteUe où l'ancien commandant en chef des forces anglaises a rendu hommage à la valeur britannique, lo président du comité permanent de l'Associalion, M. Liscer, a indiqué que la conférence représentait 2.-448 liliales e; que ce nombre d'adhérents s'était encore accru pendant l'année, tandis que les dépenses avaient diminué de plus de cinq mille livres sterling. Il a rappold que près de cinq cent anille anciens combattants étaient encore sans travail et que le meilleur moyen, pour la sociétés, de leur venir en aide était de se maintenir strictement en dehors des partis. Il a préconisé la constitution d'un vaste comité national, où toutes les personnes marquantes du pays seraient représentées sans distinction d'opinion.

A 1 issue de la réunion, un message de loyalisme a été adressé au roi et à la reine, puis le prinee de Galles a été élu patron de l'Association, aux acclamations de l'assemblée.

AU METRO DE LONDRES, LA GREVE FAIBLIT Londres, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Bien que la grève des ouvriers 'électriciens du métro n'ait pas subi de modification sérieuse depuis hier, on continue à constater une légère amélioration. C'est ainsi que quelques stations nouvelles se sont ouvertes ce matin et qu'un certain nombre d'ouvriers grévistes ont repris le travail.

Les compagnies laissent d'ailleurs prévoir, cette nuit, plus de régularité dans les services de demain.

M. Mac Donald en vacances dans son village natal

Londres, 8 juin (dép. Petit Parisien.) M. Mac Donald est arrivé hier dans son petit village natal de Llanniemouth, pour y passer les vacances de la Pentecôte.

Après une brève allocution qu'il a prononcée, le Premier est remonté dans son automobile, qu'ont traînée avec élan cent vigoureux jeunes pécheurs. C'est dans cet équipage qu'il est arrivé au seuil de son minuscule cottage.

LE MINISTÈRE LITHUANIEN DÉMISSIONNE Kowno, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Le ministère Galvanauskas a démissionné à la suite d'un vote du Parlement, lors de la discussion du budget, sur la question des voies ferrées de biemel à Kowno, ce vote étant contraire au projet gouvernemental, qui prévoyait que les frais ae construction seraient couverts par un emprunt à conclure en Angleterre.

LE PRESIDENT COOLIDGE OPPOSE SON VETO

A PLUSIEURS DILLS DU CONGRÈS La session étant terminée, ces lois ne pourront revenir en discussion qu'en décembre prochain Washington, 8 juin (dép. Pet. Par.) Des divergences de vue ont prévalu entre le président Coolidge et le Congrès jusqu'au dernier moment de la session régulière. 'M. Coolidge a opposé son veto au bill consacrant soixante millions de dollars pour les augmentation de salaires des employés des postes. II a également opposé son veto au bill relatif à la corruption électorale, au bill demandant que les partis politiques fassent connaître, en détail et chaqun somaine, la source des contributions reçues et les sommes d'argent dépensées en indiquant les noms de toutes les personnes ayant touché plus de dix dollars.

Dans un message qui doit paraitre plus tard, le président indiquera lets raisons de son veto.

Le Congrès ne doit régulièrement s'assembler que la première semaine de décembre, c'est-à-dire après les élections. Parmi les questions laissées sans solution et qui ont suscité le plus de controverses, se trouve l'attribution d'une concession d'usine hydroélectrique au célèbre industriel Ford, concession située sur les rives il pêcheries de moules. La concession avait été recommandée par le gouvernement.

Le bill Norbeck Burtness, accordant des secours aux fermiers du Middle West et favorisé par M. Coolikige, u'a pas été voté. Aucun autre projet pour remédier à la situation, à certains égards critique, des fermiers n'a été adopté par le présent Congrès, malgré les efforts du président Coolidge.

Un nouveau nom est mis en avant. pour la candidature il la vice-présidfnce de la République c'est le président de l'Université de Michigan, M. Marion Leroy Burton, qui a montré dans les campagnes en faveur de son université un grand talent li'orateur et est devenu populaire dans la région du ";tiddle West. Le président Coolidge ayant dérlaré ne couloir influencer en rien le choix du parti républicain cancer,nant la vice-présidence, c'est la convention de ClfiveRind qui décidera sur re point.

La bienheureuse Madeleine Postel sera canonisée l'an prochain

Rome, 8 juin (dép. Pctit Parisien.) Ce matin, le pape présida au Vatican, dans la salle Royale, devant une assistance comprenant de nombreux Français, la lecture du décret disant, qu'il peut être procédé à la canonisation do la bienheureuse Madeleine Postel, fondatrice de l'Institut français des sœurs des écoles clrrétiennes. La canonisation aura lieu l'année prochaine.

Après le cérémonial d'usage, le pape a prononcé un discours dans lequel il a exprimé sa satisfaction pour la coïncidence de la lecture das décrets avec la solennité de la Pentecôte.

Le pape a exalté Marte-Madeleine Postel comme fondatrice de l'institut dont la dénomination « la Miséricorde » indique la charité la plus exquise, parce que la miséricorde est pratiquée par l'enseignement, c'està-dire la miséricorde tendant à remédier il l'ignorance, qui est la plua douloureuse des misères.

Le pape a terminé en mettant en relief l'activité, précieuse pour l'Eglise et l'humanité qu'exercent les institutions religieuses féminines et l'épiscopat catholique. Après avoir donné sa bénédiction, le pape s'est retiré dans son appartement privé. Un duelliste italien blesse le témoin de son adversaire Rome, 8 juin (dép. Ilavas.)

M. Mario Carli, directeur de l'Impero et -NI. Charles Scarfoglio, directeur du Mattino, se sont battus en duel. A la treizième reprise, M- Scarfoglio, mis en état d'infériorité par une récente blessure, a laissé échapper son épôe qu,i est allée se planteur dans le mcilïet du député Gray, témoin de M. Carli.

Réorganisation administrative en Grèce Athènes, 8 juin (dép. Havas.) Le miïiilstre de l'Intérieur a soumis à l'Assemblée la première partie des lois tendant à un self-govcrnment administratif des départements et, à la réorganisation de l'administration des communes. Il présentera, da semaine prochaine, des projets relatifs à la décentralisation admi'nistrative et à la modification de la loi électorale.

Cent cinquante folles arrivent

en quatre jours dans un asile napolitain Rome, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Selon des informations venues de Naples, un asile d'aliénés de cette ville a reçu en quatre jours cent cinquante folles. Le directeur de cet important établissement, le professeur Sciuti, adressa un rapport à la commission provinciale qui convoqua une commission spéciale pour envisager te moyen de répartir les malades dans différents établissements. afin que l'asile ne soit pas envahi. Mille livres sterling pour un fox-terrier Londres, 8 juin (dép. Radio,) Le Dail Mail croit savoir que le fox-terrier Barry Brigadier a été vendu par Mme Roger Phillips à Mlle Ailvia Curtis, des Etats-Unis, pour 1.000 livres sterling.

C'est un prix extraordinaire pour un fox-terrier.

LA SANTÉ DE Mgr SEIPEL Vienne, 8 juin (dép. Havas.)

Voici le bulletin de l'état de santé de Mgr Seipel, du 8 juin, 8 heures du soir

Température, 37°i; pouls, 106, respiration, Etat du poumon sans changement. Le chancelier a pris une nourriture plus abondante la disposition subjective est satisfaisante.

Berne, La conférence des agences télégraphiques Internationales eât ouverte.

LE SEJOUR A MADRID DES SOUVERAINS ITALIENS Madrid, 8 juin (dép. Havas.)

Le roi Alphonse XIII a porté un toast à son hôte royal au diner ofiert, au palais royal, en l'honneur des souverains italiens.

Le passé de l'Italie et de l'Espagne, dit-il entre autres, qui abonde également en faits héroïques, les fait sympathiser et se rapprocher sur la vole du progrès et dans une collaboration qui resserre les liens unissant nos pays.

Que nos deux peuples l'entendent ainsi. vous en trouverez la preuve, sire, dans l'affection et la sympathie qui vous seront témoignées en Espagne partout où vous vous rendrez. Notre seul regret est que votre voyage doive être si court. Dans cette atmosphère de sincère cordialité, je lève mon verre en l'honneur de Votre Majesté, de Sa Majesté la reine, du peuple, de l'armée et de la marine italiens.

Le roi d'Italie, prenant à son tour la parole, a exprimé ses remerciements pour l'accueü qui lui avait été réserve par les souverains espagnols et le peuple de Madrid. Il a fait l'éloge du roi Alphonse, de la reine Victoria et de la reine douairière et il a dit sa joie de constater que les liens traditionnels qui unissent déjà les deux pays se resserrent chaque jour davantage.

Ce matin, vers neuf heures, les souverains italiens ont visité plusieurs musées, notamment celui du Prado, et se sont rendus à la fabrique nationale de tapis, très acclamés par la foule.

A midi, les souverains sont partis pour Aranjuez, où un déjeuner a été servi dans le palais du Labrador. Vers cinq heures, Leurs Majestés ont assisté à une course de chevaux donnée sur le terrain d'Aranjuez. et, sept heures, ils sont rentrés à liadrid, où une représentation de gala a été donnée en leur honneur au théâtre royal.

Les aviateurs portugais mutinés se rendent aux troupes

Lisbonne, 8 juin (dép. Radio.) Les vingt-neuf officiers aviateurs portugais qui s'étaient mutinés au camp d'aviation d'Amadora, pour protester contre la destitution de leur chef, se sont rendus au colonel commandant les troupes qui faisaient le siège du camp.

Un duc anglais

travaille comme maçon

au tarif syndical sur sa propriété Londres, 8 juin fdép. Radio.) On parle beaucoup, dans les milieux aristocratiques et ouvriers, de l'initiative originale autant que licrdie que vient de prendre le duc d'Argyle. Celui-ci, en effet, vient de passer toute la semaine en qualité de manœuvre maçon à Inverary Castle, en Ecosse, sur sa propre pro- priété, travaillant avec les autres ouvriers, portant leurs habits de tous les jours, c'est-à-dire uno chemise de laine grise et un large cha- peau de balmoral.

Le duc veut ainsi contribuer à l'érection d'un beffroi dans lequel sera construit un carillon. Il a travaillé au tarif corporatif ordinaire. Inutile de dire que le duc d'Argyle est aussitôt devenu très populaire parmi les ouvriers maçons. LE TOUR DU MONDE EN AVION LES AVIATEURS AMÉRICAINS ONT L'ÉTAPE AHOT'HONG-KONG (500 kil.)

Londres, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Les aviateurs américains, sous la conduite du major Smith, ont quitté. ce matin à neuf heures, Amoy. A douze heures trente, ils sont arrivés il Hong-Kong, ayant franchi environ CCO kilomètres en quatre heures trente.

Le voyage a eu lieu sans incident. DEUX ÉPOUX SE BOMBARDAIENT AVEC LA BATTERIE DE CUISINE. Leur filletta est frappée par un fer à repasser et est très grièvement blessée 'Lille, 8 juin (dép. Petit Parisien.) .Ni. Jean-Baptistc Hutteau, vingtcinq ouvrier doreur, demeurant 31, rue de Philadelphie à Lille, est d'un naturel querelleur, et il a déjà subi plusieurs condamnations pour sévices graves envers sa femme. Ce soir, les deux époux en vinrent une fois de plus aux mains, puis, bientôt, se servant des pièces de la batterie de cuisine comme projectiles, ils se bombardèrent, mutuellement.

Hélas au cours de la lutte, leur fillette Jeanne, âgée de vingt mois, qui jouait dans son berceau, reçut sur la cuisse un fer repasser. Tout à l'ardeur de la lutte, le père et la mère ne s'en aperçurent que quelques minutes plus tard, alors que leur fillette avait été horriblement brûlée. La police a arrêté Rutteau qui sera déféré au parquet. Ajoutons que la fillette est dans un état grave, et que Mme Rutteau a été également assez grièvement blessée.

Un receveur de Boulogne-sur-Mer inculpé d'avoir détourné 270.000 francs Boulogne-sur-Mer, 8 juin (d. Havas) Le nommé Masson, de Saint-Félix, âgé de vingt-six ans, ancien receveur chargé de la perception à Boulogne des sommes provenant de la taxe sur le chiffre d'affaires, a été écroué à la prison de Boulogne, sous l'inculpation de détournements s'éle\'ant à une somme de 270.000 francs. LE CONCOURS HIPPIQUE DE TOULOUSE Toulouse, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Cet iiprès-midi se sont brillamment disputés les principaux prix de la réunion d'été. Voici les résultats

Coupe du Milltary 1. lieutenant Brau (2* hussards).

Omnium 1. M. du Périer de Larsan. Polo (coupe Lindoor) 2« hussards bat dragons par 5 buts 3/1 contre 5. UN ASSASSIN PENDU A TUNIS Tunis. S juin (dép. Petit Parisicn.) Amar ben Ali, qui assassina pour le voler un autre indigène, a été pendu à la prison du Bardo. Après avoir tué sa victime à coups de hache, Amar ben Ail avait enterré le corps. Mais, craignant d'être découvert, Il le déterra, le coupa en morceaux et la brûla.

IL EST AISE DE CONSTRUIRE LE TUNNEL SOUS LA MANCHE DÉCLARE UN DÉPUTÉ ANGLAIS Selon lui, 5.000 ouvriers, composés par moitié d'Anglais et de Français, pourraient aisément suffire aux besoins de la maind'œuvre.

Londres, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Sous la signature de sir William Bull, député d'Hammersmith, te Reynold's News publite, aujourd'hui!, un intéressant article sur les possi- bilités de construction du tunnel sous la Manche.

Le signataire, après avoir fait remarquer que le tunnel rendrait des services inappréciables aux touristes, dont il augmenterait inévitablement le nombre, montre que ce moyen de relier les deux côtés du détroit aurait une importance considérable au point de vue international.

L'hanorable député écarte comme sans intérêt désormais les objections militaires. Il précise, à ce propos, que, par une simple pression de boutons électriques, il serait poasible de remplir le tunnel de gaz délétère et d'interdire ainsi Je passage aux armées.

Sir William Bull souligne également que rten ne serait plus facile que d'inonder, par un jeu de vannes, l'intérieur du tunnel.

Passant aux considérations financières que soulève le projet, sir William Bull indique qu défaut d'une intervention de l'Etat, l'initiative privée suffirait amplement à fournir les capitaux nécessaires à l'entreprise. Selon lui, 5.000 ouvriers, composés par moitié d'Anglais et de Français, pourraient aisément sufflre aux besoins de la main-d'œuvre. Le député d'Hammersmith estime que le projet si longtemps à l'étude ne s'est jamais présente sous une forme plus positive et que la Franc" ct l'Angleterre ont le droit d'en enviager l'exécution dans un délai relativement court.

UN PRINCE HINDOU A METZ Metz, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Le radjah de Mandi et sa suite sont arrivés à Metz, venant de Belgique, où ils ont parcouru les cités dévastées par la guerre.

Le radjah partira demain pour Verdun, où il visitera les champs de bataille.

Un attelage tombe dans une rivière DEUX MORTS

Montpellier, 8 juin (dép. Petit Paris.) Un grave accident s'est produit, au pont de la Peyre, près de Courniou, où un cheval, effrayé par une auto, a franchi le parapet du pont. entraînant avec lui dans la rivière la voiture à laquelle il était attelé et dans laquelle se trouvaient M. et Mme Molière, fermiers à Conflens, qui revenaient de Labastide:-Rouairoux, dans le Tarn.

Des débris de l'attelage on a retiré le cadavre de la fermière, qui avait eu le crâne défoncé à coups de sabots par le cheval qui se débattait. M. MoHère, qui était lui-même grièvement blessé, a succombé peu après. UNE QUINZAINE DE MAISONS INCENDIÉES PRÈS D'ISSOIRE Issoirj, 8 juin (dép. Havas.) Un violent incendie a éclaté au hameau de Baaune-lG-Froid dépendant de la commune de Murets. Malgré la promptitude des secours, le "eu a détruit une quinzaine de maisons,

LE 4 CENTENAIRE DE RONSARD A ETE CELEBRE HIER A VENDOME Vendôme, 8 juin (dép. Petit Parisien.) L'immortel chef de la PMïade, le divin Ronsard, a eu pour son quatrième centenaire des hommages cltgnes de son Lu petile ville de Vendôme, qui soinmeiMte, en temps ordinaire, entre son merveilleux cdooher de la Trinité et les eaux traînantes du Loir, avait revêtu sa parure des granités solennités.

Dans la rue Saint-Jacques, devant l'entrée du lycée, les fêtes ont débuté à deux heures de l'Après-midi, par l'inauguration d'une plaque que surmontait le buste en bronze de l'auteur de l'Hymne à la mort.

Sur l'estrade prirent tour a tour la parole, l'abbé Plat, président de la Société archéologique du Vendôxnols M. Barillet, député, maire de Vendôme Jean Roy, de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres le prince Cantacuzène, représentant la Roumanie M. Ghaiïlier, professeur à l'Université de Liège, délégué do l'AcAdéinie de langue française de Belgique, et NI. René Lafa-. gette, député de l'Ariège, représentant le ministre de l'Instruction publique. he son côté, M. Robert de Flers délégué par l'Académie française, prononcé à la gloire de Ronsard un discours plein de poésie et d'érudition, dont nous détachons le passage suivant

« Pierre de Ronsard, en toutes occasions, que ce soit la joie ou la douleur

qui les lui offrit, se ptaisait a se souvenir qu'il était Vendomots. Peut-être sentaitil que le goût parfait de vos paysages, où toutes choses s'harmonisent et .jamais ne s'exagèrent, lui donnait sans cesse une leçon silencieuse et l'éloignait de l'afféterie et de la préciosité qui, parfois, l'attiraient pour le ramener doucement dans le « giron de nature Pierre de Ronsard fait songer, en effet, à un horticulteur de génie qui se serait avisé, certain jour, de mettre la poésie française en serre chaude, mais qui, une fois les fleurs épanouies à son gré, nuancées à son desir, les aurait remises en bonne terre naturelle, afin que le soleil les réjouisse de sa lumière et de sa chaleur et, les reçues de l'artifice, les rende à la vérilé. Mais ce n'est pas tout ce que Pierre de Ronsard vous doit. C'est l'amour de sa petite patrie qui lui inspira l'amour de la grande. Le premier de nos poètes, il en comprit la mission et le destin. Nul avant lui n'avait vanté, aven autant de vigueur et d'éclat, les beautés et les richesses diverses de ces provinces.

Mme Dussane, de la Comédie-Française, récita ensuite, avec un fougueux enthousiasme, des poésies de Ronsard, puis un interminable cortège s'achemina vers Couturc, où rlésira reposer Ronsard, et où un buste du poète fut inaugur2, tandis qu'à Vendôme un défilé de voitures fleuries circulait à travers les rues aux accents d'une marche entraînante de l'excellente musique locale renforcée de trompettes d'artillerie et de clairons d'infanterie sous là direction du profesleur ûran.

LA VICTOIRE D'UGANDA DANS LE PRIX DE DIANE

Bon début de la grande série hippique. Nous avons eu, cour la première de Chantilly, ur après-midi beaucoup plus agréable qu'il était permis de le prévoir dans la matinée.

Aussi le public est-il venu nombreux à la pelouse et au pesage. Cependant, dans cette derniers enceinte, il y avait peut-tre un peu moins de monde quo l'année dernière à pareil jour, sans doute en raison des fêtes de la Pentecôte, qui ont éloiçné de Paris une partie des habitués des hippodromes.

D'ailleurs, la foule d'hier était très suffisante pour rendre la circulation vraiment difficile au pesage. On n'arrivait pas se faire servir aux baraques du mutuel, si bien que la réunion s'est terminée à une heure beaucoup trop tardive. Il devient absolument urgent d'agrandir l'enceinte du pesage de Chantilly, qui ne rôpond plus aux nécessités du temps présent. Les réunions do semaine y sont exquises, lorsqu'on se retrouve entre habitués celles du dimanche le sont beaucoup moins, sauf pour les amateurs de rugby, qui peuvent se donner de U bousculade à. i-œur joie. Le programme sportif était, comme tous les ans, ce jour-là, de la classe la plus relevée. Avant le prix de Diane, le prix Hédouville nous offrait une rencontre entre quelques bons chevaux Almaviva, Scaramouche, Rabican, Néthou. Le seul cheval d'â^e de la course, Almaviva, a d'abord paru Rainer, mais, à la distance, Sharpe a lâché les tlwlles et Spjramouehe est venu l'emporter dans un style très plaisant.

Après le prix des Ecuries, on faisait cercle, au paddock, autour des vingttrois concurrentes restant aftlchées dans le prix de Diane. Elles éfaient, naturel1(,,ment. d'aspects très divers. La future gagnante, Uganda, était très remarquée» en raison d2 sa structure puissante et bien équilibrée, bien dans le modèle de son père, Brtdaine. Heldifann paraissait très allégée. Carnation, très poussée de condition, était nerveuse, ainsi que Lorette VII. Croupe Légère, Isola Bella. Refoia, étaient également l'objet de ,remarques favorables.

Selon les rites, nous eûmes le spec-

AUJOURD'HUI A SAINT=CLOUD GRAND PRIX DU PRINTEMPS

Il est certain que tous les habitués du turf qui étaient, hier, à Chantilly pour voir courir le prix de Diane se. donneront rendez-vous, cet après-midi, à la Fouilleuse, où le Grand Prix du Printemps va mettre aux prises, outre le cinq ans de classe Mazeppa II, une dizaine de bons quatre ans et une demidouzaine de représentants de la jeune génération. Parmi les quatre ans, Niceas, Prémontré, Saint flubert, Rusa, Quoi et Le Débardeur attirent l'attention. Le Messager et Tricard seront les principaux champions de la jeune classe. Bien' que Mazeppa Il ne soit nullement hors de course sous son gros poids, Prémontré a réalisé de tels pro-

PRIX DE

francs, 1.3oo mètres R. Ferré Le provos! Sauvage. R. Champ 54% Part. (tout. C. Capricieuse. F. P. Carter. Harris E. Cocara. PRIF DU

francs. mètres

Jean York. Palliasse. 59 H. Garner Cottevietlle. lion partant R. Timur. 52 Non partant Hnnri Balsan Stellaire. 50% Non partant Hnnri Balsan Allemand Il. Brèches Barblster. 60% Ch. Hobbs 50% Non partant A. Rabbe Baron Kettle. 48% DU

10.000 francs. 800 mètres

Khan. Idéaliste. 55 Khan. Garner M. Eude G, Avant Coureur 55 X. Chimère .15 Duc Decazes. Flamboyante. 55 Vatard Mme Blanc. Lovrly Girl. 55 Ch. Hobbs

NOS PRONOSTICS. Prix de Saint -Michel Tahaa, Alzette. Prix du Pré-Nonelle .Liluli, FaUlasse. Prix du Début Ec. Aga Khan, Flamboyante. Grand Prix du Printemps Prémontré, Le Débardeur. Prix Velasquez Français, Beaufort. Prix du Vert-Clos: Vadrouilleur, Triton.

Les maires de Meurthe-et-Moselle s'émeuvent des déclarations d'un conseiller général

au sujet des tarifs médicaux Nanoy, 8 juin (dép. Petit Parisien.) A une séance du conseil général de Meurthe-et-Moselle, le docteur Giry. élu du canton de Chambly, président, du syndtcat des médooins de Meurthe-et-Moselle, en sollicitant une augmentation des tartis médicaux pour l'assistance médicale gratuite, déolara que certains maires s'accordaient avec les médecines pour leur soigner des visites qu'ils n'avaient point faites, ceci afin d'arriver à un taux Les maires du canton de Briey se sont émus des accusations, formulées par le docteur Girv et se sont réunis à l'hôtel de ville de 'Brie)'. A l'unanimité, ils ont décidé de demander des explications au président, du conseil général, M. Akbert Lebrun, sénateur, et, au besoin, de se reporter au compte rendu sténographique.

D'autre part, l'élu du canton de Chambley ayant également déclaré que, comme président du syndicat, 11 avait dû demander L l'administration de frapper oeafains de ses collègues pour faits pareils, les maires estiment qu'au point de vue professionnel il importe que soient connu» les magistrats visés par le conseiller général.

D'autres unions de maires vont également, et pour le même sujet, se réunir sous peu,

Une folle met le feu à sa maison et succombe à ses brûlures Perpignan, 8 juin (dép. [lavas.) A Urbanya, Mme Roes Deixonne, prise de folie subite, a mis le feu it sa maison dans l'intention de se suicider. Lorsque ses vêtements furent en flammes, elle se précipita hors de chez elle. Elle a succombé, le corps affreusement brûlé.

La chambre de commerce de Montpellier et le régime des transports

Montpellier, 8 juin (dép. Petit Parisien.) La chambre de commerce a émis un vœu demandant le rattachement de l'enseignement technique au ministère du commerce.

Après avoir entendu le rapport de M. Arnavielhe, président, sur le projet de réforme concernant le mode de transport des colis postaux qui a été élaboré -par la commission interministérielle instituée à cet effet, la chambre a demandé notamment que la responsabilité des transporteurs soit établie en cas de retard dans les conditions du droit commun que soit créé un système d'indemnité forfaitaire pour les retards sans qu'il soit nécessaire de fournir la preuve du dommage et qu'on procède au relèvement des indemnités maxima payables en cas de perte, spoliation ou avarie, avec possibilité d'établir la resuonsabilité du transporteur dans les conditions de droit commun.

tacle du défilé, puis du canter. Carnation, Rebia, Isola Bella et Uganda furent à nouveau distinguées pour leur allure plaisante..

Le départ fut réussi, à la deuxième tentative, et dans de bonnes conditions, sauf pour Ivy. Cloud Burst mena, d'abord, en compagnie de Fleet Cloud, devant Carnation et Uganda. Avant la descente, Lorette VII et Heldifann amélioraient leur position, et Cloud Burst. peu après, céda le commandement Il Fleet Cloud.

A l'entrée de la ligne droite, Uganda et Carnation rejoignaient la pouliche de M. Macomber, et, bientôt, Uganda prenait le meilleur et courait au poteau. Isola Bella, qui avait eu du mal à se dégager, se mettait à sa poursuite, mais le poteau (Hait trop près, Uganda, bien soutenue par Jennings, gardait l'avantage d'une courte encolure.

lrarizade était troisième, à une longueur et demie devant Lorette VII et Carnation.

Cette victoire, très régulière, fut accueillie avec des applaudissements très chaleureux. Edouard Kann gagne, de ce chef, la somme coquette de 196.575 francs.

En même temps que le succès de couleurs sympathiques, on acelama celai de l'excellent entraineur Frank Carter. qui avait déjà gagné la Poule d'Essai avec une de ses pensionnaires, Rebia. C'est un joli coup de deux.

Jennings, qui a monté la gagnante avec beaucoup de décision et d'énergie, ne doit pas être oublié dans cette distribution d'éloges, d'ailleurs, tous parfaitement mérités. H. Thétard. PRIX DE DIANE

francs. mètres

Ugran-da (J. Jen-nlngs) 23 50 • 41 2. Isola Bella (Sharpe).P 22 » 12 50 3. Farizade (Ch. Chtlds) P 165 » 69 » Non placés Lorette VII (Winkfleld) Epona (Mac Gee) La Cigale (F. Hervé) Carnation (F. Keogrh) Noor Jahan (Lancaster) Ivy (G. Vatard); Banasa (M. Allemand); Cloud Burst (J.-H. Garnier) Fleet Clou* (O'Ketll) Hebla (Semblât) La Faribole (G. Bartholomew) Fastnet (Bottequln)

grès, cette année, que je n'hésite pas à le choisir comme gagnant.

Le Débardeur. très bien placé au poids, et Le Messager me paraissent ensuite les plus recommandables. Il. T. Nouvelles hippiques. Fante d'entraîneur dans les délai$ qui lui avaient été accordés par la Société d'Encouragement, Mme Galtier ne pourra probablement pas faire courir ses chevaux aujourd'hui.

Moyens de transport pour les courses de Saint-Cloud

Trains npéclaux. Aller départs de Parls-Salnt-Lazare à partir de 12 h. 37 et Jusqu'à 13 h. suivant les besoins du service. Relour déparls du Val-d'Or à partir de fT h. 33 et Jusqu'à M h. 50, suivant les besoins du service.

J. Fribourg. Chérif 55 Non partant G. Hnm Oculiste r,5 WinkneUl J. Hennessy.. Exalté 55 Non partant J. Hennessy.. Le Bey 55 J, Jennings I"'Ch. dJ.T.. Roseau 55 il Drethês Macomber. PathfUlder 55 Esliug Macomber. Prioress 55 O'NcilI Mart. de Hoz Bella Vista 55 Il, Semblât :\fart. de Hoz. rrinceMathieu 55 IL Semblât J. Matosslon. Déchaumeuse.55 Non partant J. Idole 55 Sharpe M1»" Pantall.. Kukume 55 Non partant F. Perret Jeudi. 55 R. Ferré M. de Rotlisc Potentat 55 J.-H. Oarniei E. de Rothsc. Armistice 55 Non partant Strassburfr" Le Panache. 5; X.

Wattlnne.. Essertaux. 55 F. William 1. Widener. Alcazar 111. 55 Keogl1 GRAND PRIX DU Phintemps

International. 100.000 rraiws, 2.500 mètres L. Agoplan. Mazeppa Il. 64 X.

J.-H.de Roth. St Hubert Il 63 Mae ON' Cte c.imera. Prémontré 63 J. Jennings P"Aga Knan. Nlcéas 63 Garner E. de Rothsc. Rusa 63 X.

A. Sabatliler. Quoi 61% Dartholomew A. Hotrm.iuu. Waterloo 61 l'art. dout. J.-D. Cohn. Royal Mistress O'Nelll Baron Foy. Gradimars 50 Ch. Childs M. Le Débardeur. 54 H. Semblat A. PPllprin. Caranla 5i Esling J, Desgoices. Mon Petit 54 F. Hervé M. de Rothsc. Eblouissante. 48% Pochaztl Duc Decazes. Fauche le But. 47 Vatard Mart. de Hoz. Tricard 45 J.-Il. Garnier Mart. de Hoz. SacredAHian'* 45 J.-H. Garnier A. Sabathter.. Moutgobert 45 Kreel J. Widener. Le Messager. 45 A. Woodland Hollier-L four d'Espoir.. 45 A, Rabbe M. de Rothsc. Farizade Non partant Duc Decazes. Ivy 43% Non partant PRIX VELASQL'EZ

Handicap. t5.000 francs, mètres M"d.AKlama Vlburnum 61% Non partant Werthelmer. Français 58% E. Haynes

Les associations françaises de mutilés et anciens combattants ;e réunissent à Arras

Arras, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Aujourd'hui s'est ouvert, Arras, le B* congrus national de l'Union fédérale des associations françaises de mutilés et anciens combattants, qui compte 72 fédérations, S50 associations et 281.283 membres.

Six cents délégués environ étaient réunis au palais des Beaux-Arts pour la séante d'ouverlure que présidait M. Ilemy Pichot, président de l'U. F. M. Robert Richard donna lecture du compte rendu financier, puis M. Piohot pré.senla le rapport moral, magnifique exposé de ce qu a fait jusqu'ici l'Union fédérale, aperçu concis de ce qui lui reste à faire, e.t dans lequel M. Piciiot énumère les revendlcations des anciens combattants. Après audition de différents rapports, la motion suivante a été votée û l'unanimité

« Le congrès, réuni en assemblée plénière, après avoir pris acte de l'engagement signé par les nouveaux élus de soutenir les revendications des victimes de h guerre et des anciens combattants, déclare que le ministère des Pensions doit être maintenu dans son autonomie

Au cours de l'après-midi, les diverses commissions ont examiné les nombreuses questions inscrites à l'ordre du Jour.

Arrestation de pilleurs de gares Dijon, 8 juin (dép. Petit Partsien.) De nombreux colis disparaissaient depuis quelque temps de la gare de Perrigny. Une enquête fut ouverte. Elle vient d'amener l'arrestation du brigadier de manœuvre Auguste Ponnelle, trente-sept ans, au moment où il rentrait chez lui avec des bouteilles de provenance suspecte. Il a été écroué ainsi qun deux autres individus Marcel Delle, soixante-dix-neuf ans, journalier, et Jules Régnier, trente-cinq ans, manouvrier, surpris en flagrant délit de vol à la gare.

D'autre part, la gendarmerie a arrêté Louis Charchaud, quarante et un ans, et Lambert Métrai, vingt-neuf ans, manœuvres sans domicile, pour vol de ferraille, à la gare de Dijon Porte-Neuve.Deux cultivateurs de l'Allier célèbrent leurs noces de diamant Moulins, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Deux cultivateurs de Goulanges, NI. Vnlenlin Boyard, quatre-vingts ans, et sa femme, d'un an plus jeune, viennent de célébrer leurs noces de diamant. Les deux époux, qui jouissent d'une excellente santé, continuent à vaquer aux travaux des champs. Le mari cultivo la terre depuis soixante-treize ans, sa femme depuis soixante-neuf ans. Le Se congrès de la fédération des employés d'octroi a commencé, à Nantes. Le Congrès national des protes et correcteurs s'est ouvert hier, A Bordeaux. Les garÇons coiffeurs de Moulins sont en grève. Us 3 réclament 25 francs par Jour.

Swset Auburn (A. Eslinsr); Gravité (J. Chlida); Sainte Odile (Ch. Hobbs) Heldirann (G. Stern) Vlozane (R. Vayer) Tendresse (À. Atklnson); Garlouaette (F. Williams); Croupe Légère <H. Ferré). Vingt-trois partante, courte encolure, 1 longueur 1/2, 1 long. 1/2. PRIX DU CHATEAU

A réclamer. à.ouo francs. i.son mètres Ecurie Hennessy G 26 50 il! 56 1. Krasnoé (C. Herbert) P 29 13 60 2. Tambourine (G. Vatard) P 17 50 9 3. Le Revoir (Garner) P 15 7 Non places Zlnrter (F. Williams) Chambardeuse (J. t'amallj Nain Nain (Mac Gee) Falsptto (J. Jenningrs) Médavy (R. Vayar) Qu«en of Queens (J. Maiden). Neuf partants, 1/2 longueur, courte tête, tête.

PRIX HEDOUVIU.E

40.000 francs. 2.000 mètres

1. Scaramouche (Sharpe) G 19 » 60 a M. Jean Stern P 13 50

2. Almaviva (C. Bouillon) P 19 50 Il 60 Non ptacéa Rahican (Mac Gee) Néthou (A. Esling) Le. Marboré (F. Williams). Cinq partants, 1 longueur, 3 'long., 5 long. PRIE DES ECURIES

Handicap, 15.000 francs. 2.400 mètres 1. Brlquet (R. Ferré) G 137 50 & M. Pierre Dupont 53 50 16

2. Dauphin 111 (Bartholomew).P 25 50 ̃S. Epaminonda3 (H. Pantall) P 43 21

Non placés Blue Bird (P. Borot) Fron.deur Il (J. Jennings) Papetto (Garner) Le Pavillon (W. Williams) Maraussan (0. Kreel) Phlox (Sharpe) Maupassant (J. Matdeni Droscambille (A. Woodland) Mérovée PI. Allemand) Apothéose (Martlnez) Le Mantouan (.NI. Bell1er); Marinl (Wakeford) Clameur (G. Vatard) Triboulet (Hugon) OrmY (Amossé) Pall Mail (C. Herbert). Dix-neuf panants, encolure, 1 long., tête. PRIX LA ROCHETTE

40.000 francs. mètres

f. Alba III (J. Jennings) G 1S 50 9 > au baron R. de Rotbschlld

Non placés: Sao Paulo (Garner) Cariacou (Mac Gee). Trois partants, 3 longueurs,

PRIS DE RO TAU MO NT

20.000 francs. mètres

Tetratela (H. semblât) G 29 à M. Martinez de Hoz P 18 50 8 50

2. Gracllité (M. Allemand) P 40 50 15 M 3. Jcnnle (Sharpe) P 33 50 15 »

Non placés: Cremorne (O'Netil) Valada (G. Bartholomew) Quickly On" (J. Jenninys) f Aima (F. Hervé) Liseuse (F. Keogh) Sul La Marne (Oarner) Algol (Mac Gce) Lotu* my (J.-H. Garnter) insh sea (A. Esling), Douze partants, t long. 1/2, encolure, encol.

Trains réguliers. Outre les trains du service régulier desservant habituellement la gare du Val-d'Or, tous les trains rranchissant normalement cette gare sans arrêt s'arrêteront au Val-d'Or pendant toute la période d'aller, ainsi que pendant celle du retour sur Paris.

Au total, quinze trains spéciaux ou régutiers desservtront l'hippodrome, a l'aller, de 12 h. 37 à 14 Il, il, et dix-huit au retour, de 17 Il. il à 18 h. 50.

AuloOus. Aller départs des carrefour» Barbés Rocftechouart, Médlcts Sournot et Gobellns places de la République et de la Bastille porte ltaillut (Métropolitain), de h. 45 à 13 h. 30. Retour: départs du champ de courses à la tIn de la réunion. Tramways, AH-er départs de la parte Maillot ..Métropolitain), suivant les besoins du service. Retour départs du champ de courses suivant les besoins du service.

Ni'- de Llano. SpnniSh Flu V. Diez

E, Marchand. El Paso. Non partant Louis Prate.. Nicot 53 F.Williams Gugenheim. Tuberose 53 x.

L. M6ri.no L'Astuei-euse. 52 Garner

H. Randon. Fiancé. ,,2 Ch. Hobbs

A. Eknayan. Eurydice 52 C. Bouillon Triquerville. Rob' Guiscard ôl R Brethél J. Wittouck.. Lutteur H 50 J.-H. Garni! J. Jules Clodomir m X.

M"»- Galtler.. Bost Luclï 49 Part. dout. J. Widener. Beaufort 48 AI. Allemand G. Bnauvois.. Bon Chalb 47U J, Jfinntngs M. de Rlvaud Amlr Akmet. 47 Le Provost Ambaitteios. Stathpros A. Woortland Duc Decazes. Clef de Sol Vatard

J. Jules. Sourire d'Avr. 45 Non Dart.

A. Sabathler. Krdaraz Kreel

Dur Decazei. Le Balayeur. 45 Non partant P. Rousseau. Clairon IX A. Phlllpps Hollier-L Indra 4W, A. Rabbe

W. Barker. DIoscure 44 Ainosse

M'«de Trla.no Pargny « Wakeford

Gug-enheim. Servance 43 Non partant HeUz Boyer,. Prévail 42 Il. Haës

Baron Foy. Soleil du Midi. 41 Wlnder

PRIX DU Vert- Clos

6.2C0 francs, 1.500 htètres

St, Blrkln Vadroullleur.. 56 H. Eemblat Charnpon»»" Poulot se M. Allemand R, Quittes Ilormont r»6 Ch flobbs

Jean Houyet. Mil* Maréchal. F. Hervé

A. I.eautey. Polybe .« Garner

Et de Rothsc. Triton 50 Mac Gee

B<"> Baeyens.. Madelon 53 Krcel

Fauquet-L. Iseult 53 Wllcock

Il. Çirchc Angora 53 Non partant J. Hennessy.. Tahiti 53 J. Jennlnga Léon Honel. Lais V 53 il. Pantall

Macomber. Sun Cloud 53 Esling

Alb. Reboul. Reine du Chic. 53 C. Bouchet E. do Rothsc. Inflorescence 53 J. Clay

A, Sabalhier. AlbaLitta 53 Non partant L. Wengrer. SIerena 53 Bartholomew Wi-rthclmer. Au Revoir. 53 E. Haynes

J. Wittouck.. Coster Girl 53 J.-H. Garnier

ELECTION AU CONSEIL 'ARRONDISSEMENT MarseMle, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Au scrutin de ballottage pour l'éieclion d'un «mseiltor d'âsrondissenient dans le deuxième canton, le docteur Rouslacroix, union républicaine, a été élu par voix oontre 2.142 à M. Cler, du cartel des gauches.

VICTOIRE DE LA MOTOCYCLETTE

THOMANN DANS LE BOL D'OR

Pour son déhut en course en la motocyclelte légère Thomann 175 cm3) remporte une remarquable victoire, en gagnant la célèbre et dure épreuve du Bol d'Or qui se déroule pendant 24 heurea consécutives, imposant un travail très pénible aux moteurs.

Dans cette épreuve, la moto Thomann

a couvert la distance de 1.355 kilomètres 562 mètres,

Ce succès n'est pas fait pour étonner

les amateurs de belle mécanique qui sont témoins, depuis de longues années, du soin métkuleux apporté par les usines de Nanterre dans leur fabrication. Cyolisles et Motocyclistes I n'oubliea

pas que la véritable marque Thomann ne porte pas de prénom et a tes éléphanta.

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LE DIMANCHE SPORTIF

LE TOURNOI OLYMPIQUE DE FOOTBALL Suède et Hollande font match nul 1 but à

Un joueur hollandais dégage d'un coup de tête

Trois mille spectateurs ont fait le déplacement de Colombes pour assister au match entre la Suède et la Hollande pour la troisième place du tournoi olympique.

Après les deux prolongations, le match resta nul (1 but à 1 but) la partie devra se rejouer aujourd'hui avant la finale qui oppose la Suisse à l'Uruguay.

La partie

Les premières attaques sont menées par la Hollande. Un shoot de Formenoy est bien bloqué par LindberR. La Suède descend à son tour et le goal hollandais Vandermeulen est il l'ouvrage. Les Suédois dominent assez nettement, n:.is leurs avants hésiteni à il shoote,' et perdent plusier bonnes occasions. Les avants h landais, au contraire, se montrant très dangereux à chacune de leur descente.

A la 43'minute, sur un centre de Kock, Vandermeulen bloque imparfaitement et Kauffeld, qui a suivi, rentre dans les filets avec la balle.

La mi-temps est sifllée aussitôt après, sur ce score

Suède 1 but; Hollande: 0.

A la reprise les deux équipes prennent tour il tour l'avantage. Le jeu est plus vite qu'a la première mi-temps et la balle voyage rapidement d'un but à l'autre. Kock se fait maintes fois applaudir pour la précision de ses centres. Après trentequatre minutes de jeu, sur une descente hollandaise Lefèviv égalise. Les Suédois attaquent farouchement, mais les arrières hollandais se surpassent.

VAN HEVEL EST VAINQUEUR

DANS LE CIRCUIT DE PARIS

Le « Circuit de Paris », la grande 'épreuve de 200 kilomètres environ, organisée annuellement par notre confrère l'Intransigeant, s'est disputé hier et a remporté un succès complet.

Soixante-cinq concurrents prirent, à 8 h. 20. Suresnes, le départ, qui leur fut donné par le populaire artiste Bisicot. Le Belge Van Hevel, vainqueur de Paris-Roubaix. fut le meilleur au sprint final et gagna brillamment.

Classement 1. Van Hevel, 7 h. 3 2. 8afîarat, à une demi-longueur 3. René Vertnanclol 4, Hellebaut; 5. Van de Crestelle,

Van Hevel (a droite) et Beflarat, qui sont respectivement premier et second du Circuit de Paris

h. 5 6. Maurice Ville 7. Bellenger 8. Cuvelier, 7 h. 8 9. Eng-lebert 10. A. Vermandel 11. Wersnlmeren 12. GœtJials 13. Hnot 14. Jacquinot 15. Gerbaud Dewaele 17. Steux Deg-y 19. Rebout 20. Veudenberg-fre 21. ToOlenlbeolc 22. Tallefer De daegher 2i. Souchard.

MASSAfll GAGNE LE PRIX DU PREMIER ESSOR Le départ du prix du Premier Essor, qui s'est disputé sur le circuit Saint-Germain, Plias, Aubergenvi'He. Nêzel, AulnRy, Maule, Mareil-sur-Muuldre. SaintNom-la-Bretèche. Kourqmuix. Saint-Germain (55 kil.), a été donné, à 9 h. 30, à 294 concurrents.

Jusqu'à Aubergenville. le peloton reste compact. Sur la. fin, Massari profite d'un passage à niveau pour se sauver, Il ne sera plus rejoint et finira avoo mitres d'avance, couvrant les 45 kilomètres du parcours en une heure quarante. ̃Classement

i ̃Massarl (V. C. Paris) 2. Jeanne (J. S.) t. Bergeron (V. S.) 4. Lapointe (U. V. P.* 6. Traveniceck (L. P. C.) 6. Cœurdeva^he <L. P. C.) 7. Harmann (U. V. A.) 8. Befsp 'Kl. S.) 9. Jusseaume (S. S.); Co.ite LA COURSE DES TROIS SPORTS La course des Trois Sports, organisé par l'Auto, s'est disputée hier matin à la Varenne.

Le règlement imposait aux cancurrents une course pédestre de 2.000 mètre, nn parcours cycliste de 15 kilomètres et une épreuve de natation sur 30 mètres.

147 concurrents prirent le départ.

Delbart arrivi premier, s'affiraiant athlète complet. Classement

1. Dedbnrt, en 39' 2. ProttSt, 41' Michaud 4. Fauconnier 5. Le Poitevin 6. Hollln 7. Dufour 8. Quentin'; Duval 1U. Renault 11. POlliot 12. Sohmit; WllJiot 14. Mercier 1; Cormier 16. Van Lancker-; 17. Vannier 18. (ïautblcr 19. Cerroud. Le chaWeiifre est gakné par la Société sporlire de Surcàiifà.

CYCLISME. Au Vélodrome municipal. Résultats de la réunion organisée par l'U S.. Galerie; Lafayettfi

Handicap cl'érô 1. notice 9. Sauvage. Prix du comité Galvain? 2. Bonnet 1. Le Cnrnu.

Prix de la Nouveauté l. Lejeune 2. Debève.

Championnat de l'U. S. G. L. 1. Lejeune Il. Raterv.

Américaine (f0 km.) Galvaing-Audinet; Goiipry-Pajon.

Américaine iX km.): 1. DebÈve-Poinsot t. Lejeunp-Brassamiti.

Peu après sur un centre de SenouckHurgronje, Lefèvre marque un but refusé pour off side.

La partie se termine sans changement: Suède, 1 but Hollande, 1 but, Deux prolongations d'un quart d'heure chacune «ont jouées.

La Suède domine nettement, les Hollandais paraissent fatigués. Leurs buts sont fréquemment bombardés, mais Vandermeulen se dislingue et la, fin. est sifflée sans résultat.

Considérations

Les SuéUi., qui ..lent modifié leur défense se réhabilitèrent de leur nruvaise hurtie contre la Suisse, Li défense fut très sûre. La ligne, d'avants fut la meilleure de l'équipe. Rock en fut l'étoile. L'équipe hollandaise se présenta amnutée de six titulaires indisponibles depuis leur match contre l'Urugu- Son jeu fut moins préais que celui de son adversaire, mais elle fit preuve de plus de fougue.

LES MATCHES D'AUJOURD'HUI Cet après-midi, à 16 lieures, se jouera, au stade de Colombes, la finale du tournoi enfre l'Uruguay et la Suisse. l."« seront les suivantes r<i i>-k. [lut l'Hiver arrières IUyrnnocl, R;iims('y<M' demis Ob&rha*us* Sefamiedliii avants Ehrenboilyer. Sturzeneg-g-er, DietrMi, Abesffrlen, Faessier. Uruguay. But MazzaLi arrières y-.isazzt (cap.), Arispe demis AiiMlratiP, Vidal, Ghierra avants UrcJiii'ani.n, Scaroné, Petrone. Céa, Romano.

A 14 h. 30 en lever de rideau Suède contre Hollande.

Mlfe LENGLEN PRENDRA PART

AU TOURNOI DE TENN!S DE WIMBLEDON Londres, 8 juin {do.p. Petit Parisien.) Le Club de tennis du Grande-Bretagne fait savoir qu'il a reçu, samedi dans la nuit, de Mite Suzanne Lenglen un télégramme annonçant qu'elle prendra part au championnat simple dames et au championnat double dames avec miss Ryan. au tournoi de Wimbledon. [Mile Suzanne Lenglen avait, il y a quelques mois, déclare qu'elle ne prendrait pas part au tournoi de Wimbledon, ce tournoi étant trop rapproché de celui des Jeux olympiques, dans lequel elle se proposait de disputer sa chance.] LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE tennis Les championnats de France de tennis se sont continués, hier, sur les courts du Hacing Club de France, au bois de Boulogne.

Dans le deuxième et le troisième tour éliminatoires, de belles rencontres ont eu lieu. Le match Gouitéas-Lacoste a mis surtout en valeur la sûreté et la précision (le ce dernier. Le double-messieurs donna lieu à une lutte sévère. Cochet fut pour Samazeuilh un habile auxiliaire. Ce fut lui qui emporta le match.

Voici les résultats techniques

Stmple messieurs Cochet bat Danet, 6-4, Cousin bat Poulin, 6-0, 7-5; La.cote bat Couitcas, 6-2, fi-2, 6-2; Centien bat Le Besnerais. 3-G, 6-2, fi-3. 6-3; Borolra bat Samazeuith, 7-5, 7-5, 6-1; l'éret bat Deewis, walk over; Gouttenoire bat Beaurhy. walk over; Brugnon bat Hirsoh, 6-4, Au troisième tour, Brugnon bat Goutte- noire, 6-3, 6-1, 6-1.

Simple dames Mlle Devé bat Mlle Bourgeois, 6-1, 3-6, Mlle Vlaato bat Mlle iMatfhey, lï-l, 6-0; MUe Conquet bat Mlle Lefrançoif, 6-3, 6-3.

BouWe messieurs Brugnon et DuiiJaut, 6-4, 6-i. battent Poulain-Chancere! Cooiiet et Saniaz'eui'lb battent Aslangrul et De- eugis, 6-2, 6-4,

LE CHAMPIONNAT DE PARIS D'AVIRON Hier se sont déroulées, dans le bassin d'Argenteuil, les classiques épreuves annuelles du championnat de Pari», épreuves d'autant. plus intéressantes pour nos rameurs qu'elles servent à désigner les représentants de la capitale au championnat de France, ainsi qu'aux épreuves pré-olympiques de dimanche prochain.

Cette réunion avait attiré sur les rives de la Seine quelques centaines de personnes qui ne.cessèrent d'encourager les concurrents au passage.

Les courses donnèrent lieu à de bel- les luttes.

La Marne présenta ses équipes fin prêtes et enleva la presque totalité des courses devant la Basse Seine qui enleva brillamment le deux de pointe a Rufficr Mazet. Les épreuves furent disputées surla distance olympique de 2.000 mètres.

Uevx sans barreur 1. André Pactat- Schultz, walk over, en 8' 42" 3/5. Quatre avec barreur 1. S. X Marne (Bou- ton, Plot, Demaré et Bocahut), en V 2. S. K. Basse-Seine, à une longueur Club Nautique de France.

Skflfs. 1. Detton (S. N. Marne) 2. Plé fS. N. Marne), à 4 longueurs 3. Maréchal (Basse-Seine).

Quatre rameurs sans barreur 1. Société Nautique de la Marne (Cremnitz. Canmset, Dequoy et Bouzanoj. en 7' 24" a/5; 2. BasseSeine, à 10 centimètres; 3. Encouragement. Deux de pointe avec bnrreur 1. Rifflerltazet (Basse-Seine), en 8' 18" 3/5: 2. Oriol frères, (Rouing Club, à quatre longueurs; 3. Gauthier-Guesdon (C.N.F.).

Double sculls 1. Stock-Detton (S.N. Marne), en 7' 29"; 2. Pjé-Robineau, a une longueur un quart; 3. Jtaimbaut-ftlondel (Basse-Seinei; 4. Huet rri'res.

Huit Ue pointe. 1. Rowini? Ctab, en 4' 48" 3/5; 2. S. N. Hante-Seine, à six longueurs.

LEDUCQ YAWQDÊdTdUJROPHEE CYCLISTE Sur un parcours de 175 kilomètres passant par Saint-Denis, Pontoise, Gisors, les Andclys. Vernon, ;ltantes, iMeulan, s'est disputée hier la finale des Trophées oyclistes.

Leducq s'affirme le meilleur du lot des jeunes coureurs, tous âgés de moins de 21 ans,

1. Leducq (Pari?), en 6 h. 38 m.; 2. Creuss en fi Il. 48 m. 45 3. Bartbélemy 4. Hiiinuet Irago Verragenda 7. Boissel S. Mouiean Incory 10. Iteggierl, et*. PELOTE BASQUE. Une victoire de Chiquito de Cambo. Chiquito de Cambo est toujours Ie « roi de la pelote ». Il l'a prouvé hier, an fronton de la porte de GnsttUon, en battant par 60 points a 56, l'équipe hispano-américaine d'Amoroto.

Aujonrd'hui, il disputera une nouvelle partie.

UNE GRANDE FÊTE AÉRIENNE A ÉTÉ DONNÉE HIER

A VINCENNES

ELLE SE CONTINUERA AUJOURD'HUI La fête d'aviation donnée hier au polygone de Vincenues par la Société pour le développement de l'avialion, avec l'aide de l'Union des pilotes civils a obtenu un succès vraiment triompha).

Les Parisiens étaient accourus en foule et plus de ciuq mille spectateurs, répartis (Lins les différentes enceintes, acclamirent tour à tour aviateurs et paravhutistes. Dans la tribune officielle, on remarquait MM. Laurent Eymic, l'amiral Gillis, Edouard Herriol, et de nombreuses personnalités civiles et militaires. Dans l'ordre prévu au programme, tes aviateurs militaires du 31* d'aviation, sous les ordres du capitaine Pinsard, défilèrent en groupe.

Le grand prix de la Ville de Vincennes, vitesse handicap, iut gagné

série. 1. Marterio, de Cordoux; 2. Knipping.

Pronval, non classé, fut victime d'une faiblesse de moteur.

21 série, 1. Manier, 2. Mlle Bolland, 3. lieutenant Thoret.

La course aux ballonets fut remportée psr Pronval. qui travaille troi, ballons en 2' 23" 3/5, suivi de Pitot en .2' 27". Fronval, Pitot, Fin«t, Mlle Bolland, le lieutenant Tlioret, en vol sans moteur, obtinrent tour à tour les applaudissements du public. Puis, presque simultanément, Mlles Granveaud, Kyndt. Roy, Gollin et Paulet effectuèrent des descentes en -parachute, malgré le vent assez violent. Milles Kyndt et Roy attorfirent. dans les arlir*"s.

L. foule s'intéressa très vivement l'exposition des avions-types, organisée à l'entrée du polygone, exposition oÙ on

M. Laurent Eynac félicitant les aviateurs Thoret et Fronval

remarquait notamment un avion analogue à celui que pilotait Pelletier-Doisy dans son raid Paris-Shanghaï. Seuls, les dirigeables n'ont pas évolué, les conditions atmosphériques ne leur ayant pays permis rle naviguer.

Aujourd'hui, ln fête se continuera. Souhaitons que le temps mit favorable, car le programme élaboré est véritablemerit magnifique et il serait regrettable qn'il ne pût être exécuté.

NOS ESCRIMEURS SONT DÉSIGNÉS POUR LES JEUX OLYMPIQUES

hes escrimeurs qui défendront nos ouleurs aux. Jeux olympiques ont été définitivement désignés par les sections de fleuret, d'épée et de sabre, à raison de quatre tireurs pour les épreuves individuelles et de huit pour les épreuves par équipes

Fleuret. Individuel Lucien Gandin, Roger Ducret, CaMiini, Labaltut. Equipe Lucien Gandin (cfcpilaine), Roger Ducret, Cattiau, Labattui, Jotoler, Cootrot. de Luget, Pérotaux. Epée. lndiviûiicl: Liwien Oaudin. Armand Massarcl, Roger Ducret, Géo Bucharrt. Pucret, Géo Bucbard, Tainturier, Labatliit, Corncreaii, Lionel. Lippmann.

Sabre. Individuel: Perrodon, Conraux, Roger Duerel, de Saint-Germain. Equipe Perrodon (c::pitaiu«,>, Conraux, dannekyn, UrsclhUz, M.irgraff, de Salm-Gerniain, TailUN PEDESTRIAN ANGLAIS

EGALE LE RECORD DU MONDE DES 100 YARDS Londres, 8 juin ldép. llavas.)

Le coureur anglais Abrahams, qui doit prendre part aux Jeux olympiques, a -couvert hier Ips cent yards eu 9" 3/5. Il a donc égalé le record du monde.

LE STADE NAUTIQUE DES TOURELLES A ÉTÉ* INAUGURÉ HIER

La Fédération française de natation et de sauvetage a inauguré, hier, par une magnifique réunion préolympique, le stade nautique des Tourelles que nous devons à la munificence de la Ville de Paris.

Ce stade est imposant par ses dimen- sions et fort agréable dans ses aménagements. Le bassin, au centre, en céramique blanche de 50 mètres sur 12, est marqué de six lignes d'eau en noir, délimitant le tracé do chaque nageur. Un plongeoir en ciment à trots plateformes domine l'ensemble.' La visibilité est parfaite à toutes les places et cet établissement, qui est unique au monde, est appelé à rendre les plus grands services à la n-at:itton sportive française.

La réunion commença par un original défilé de deux cent cinquante de nos meilleurs nageurs et nageuses et se continua par de superbes épreuves, réunissant nos meilleurs spécialistes. Voici les résultats techniques

Venzeveren (Enfants de AT«pttme de Tourcoin?), en l' 7" 2. Kopp (Libellule de Parts). l' 10" 2/5 3. Mallien (Sporting

PLUSIEURS BEAUX PLONGEONS A LA PISCINE DES TOURELLES Au milieu Mlle Stoeflel, de Calmar, recordwoman de France du ioo m. bras..

LES CHAMPIONNATS DE PARIS D'ATHLÉTISME

En haut l'arrivée du championnat de 100 m. (oe (raii-olie à droite) André Mourlon classé r Rousseau (50), René Mourlon Gavolx (V), Degrelle En bas (de ga1whe à droite) Dolquès, valnquour de Barbaud dans le 5.000 m. René Wiriath, champion de t.500 m. Jean Manhès, vainqueur du Marathon Fery bat Jamols dans le 400 m.

La première journée des épreuves du meeting des championnats de Paris n'vait attiré au Stade Persliing qu'une faible assistance.

Les courses furent des plus intéressanies et donnèrent lieu à des luttes splendides et à des arrivées émotionnantes.

Dans une fin de course énergique, André Mourlon devançait Degrelle sur 100 mètres, comme Féra battait Jamois sur 400 et Dolquès battait Barbaud sur 5.000 mètres.

La victoire de Wiriath dans le 1.500 m. fut plus aisée.

Manhès s'^fflrma marathonien de classe en gagnant avec aisance la course sur route de 30 kilomètres.

L'organisation, assurée par la L. P. A., fut excellente et, au poste difficile de starter, M. Finch fut unanimement apprécie.

mètres haies. 1. Audinot (C.A.S.O.), 16" 1/5 2. Mlgaillt (Olympwue), 3. Marchand (C.A.S.G.). Bernard est disqualifié pouir avoir fait tomber quatre haies.

400 mètres plat. 1. Fery (R.C.F) 50", 2. Jamois (S.F.), 3. Javodon (S.F.), 4. Caltier (S.F.).

1.500 mètres plat. 1. WlriaUi (Olympiane) 4' 9", 2. Bottard (C.A.S.G.). 3. PMipP3 (R.C.F.), 4. Maisonneuve (M.A.C.) 5. Burtln (M.C.).

Le 801 d'Or" des véhicules légers L'EPREUVE DES MOTOS ET SIDECARS Pendant toute la nuit et une grande partie de la journée d'hier, la ronde des concurrents du Bol d'Or a continué sur le circuit de la forêt de Saint-Germain. Aucun incident, ne se produisit.

A 15 heures, les concurrents furent arrêtés et classés ainsi

Vélomoteurs. 75 croc. 1. Decomhard (Rovin), kil. 542. ente. 1. Chéret {Bovin), 1.110 kil. 670: 2. Plitance 3. Du lieu, i. pelletier.

Motos. 175 cmc.: 1. Lemasson (Thomann), 1.355 kil. 2. Parizet, 3. -BatltOrt, 4. Begrnez, 5. Gauthier, G Plcquemard, 7. Jaiitn, Voisin, 250 iw.: 1. St-antOn (D.F.B.), 1 152 kil. 807 12. Breltenstein, 3. Picherle. 350 cmc 1. Hufkens (Gillet), 1.506 kil. 2. Rejnartz, 3. Dupont. 4. Bard'et. 500 cm< 1. Francisquet (Sunbeam), 1.535 kti. U3 2. Lambert, 3. X. 4. Zind.

Sidecars. 350 euw. 1. Obeude (GilleO. kit. 702. 600 on»-. Muret Orial) Lambert {Gillet), couvrent 1.233 kil. 1.000 ome.: f. Gex {Motosacoche), 1.407 k. 6!)'J; 2. Labourdette, 3. Henriet, 4. Richard, 5. Lecomte.

Les vainqueurs des catégories de 360 et 500 cmc. (motos), 350, 600 et 1.000 crue, ont baitu les records de distance. L'épreuve des cyclecars et voiturettes Le départ cie la seconde série cyclecars et veiturettes a été donné, hier heure?. Une vingtaine de concurrents se sont mis en ligne.

Après cinq heures de course, !\anowsky, sur voiturette E.H.P. de 1.100 cmc, est. en fêle, ayant couvert 376 kit. et précédant Sénéchal, sur cyclecur 750 cmc, qui n parcouru 344 kil. 959

Olub unlvesit-aire de Paris) 4. Menu (Dauphin de Paria.

mètres nage More, dames. 1. Mlle Lebrun (Enfants de Septone de Tourcoing), en r 2. MMe Mortier (Libellule de l'arl?), l' 29" 3. Mme Bonnet (Libellule de Paris), 1' 37" 4. Mille Delrue (Enfants de Nejmine de Tomroinr).

Exhibition du plongeon du tremplin de trois mètres- par las trois concurrents du championnat de Pari3 I. Jacob (S.C.U.F.) 2. Boudin (C..VN.P.) 3. Billard (S.C.U.F.). 200 mètres brass, messieurs. 1. Bouvier C. U. F.) en 3' 9" 1/5 ï. ZwiUer (Libellule de Parisi 3' 0" 4/5 3. Sommère (C. N. P. 4. Bertrand (Litbe.llule Oe Paris). Course retai, 80 mètres par (rfuipe de 4 nageurs se relayant tous les 200 mètres. 1. équipe Vanzcren (Vanzeren, Duvanel, Bon-net) en il' 44" al5; 2. équipe Laslow (Lasluw, Kopp. Deonan^e et Matne-u) en 1 4/5 3. équipe Padou (Padou, Saas, Fleck et Deborïlesi.

ion 1. MUe Stoefrel ii:olmar. en r 41"3/5 (record de France battu) Mlle 3. Mlle A. Harlsiu-ser.

mètres, brasse, dfmes. 1. Mlle Stoeffel (CoJroarr, en 3'52f 2. Mlle Portc (Lib.) 3. Mlle Padou!

Water-poln. Sélection françalse bat Sélection belge par 11' buu a i.

100 mètres. 1. André Mourlon (U.VI), 10" (record de France égalé); 2. Degrelle (R. C. F.) 3. Gavoi.x (,̃?. F.'i 4, R. Mouton (LA,); 5. Rousseau (S.F.).

5.000 mètres. 1. DolquBs (M. C.) 2. Darbaud (Et. C. F.) 3. Lauvaux (M. C.) 4. .orland (M. C).

Disque. 1. Bérenger (S. F.) 39 m. 2. Courtejaire (R. C. F.) 37 m. 16; 3. Paoli (Olympique), 36 m. 01.

Perche. Barbier (indtviduel) 3 m. 40 Brossier (P. U. C.) 3 m. 35.

Saut en longueur. 1. lVithem (U. A. I.) 6 m. 74, 2. Alùlnet (S. F.) 6 m. 72. Javelot. 1. courtcjaire (R. C. F.) 52 m. 04 2. Degland (W. H.) 51 m. 26 3. Picard (H. C. F.) m. 40.

Course de Marathon (30 kil. sur route). Circuit stade I'ersliing-Noiîent-Ie-PerreuxISoisy et retour 1. Jean Manhès (C. A. S. G.), 1 h. 47' 2. El Oualfl (C. A. S, G.) 3. Waltispurg-er (Olympiqne de l'Est) 4. Desfours 01. C,); 5. Mauchamp (C. S. F.); 6. Labesse Grend Prix des Jeunes, 100 mètres Martin (H. CF.), 2'

mètres. 1. Robert (S.F.), 7" l/.ï. Saut en hauteur. 1. Gourdon (S F.) 1 m. 70.

La réunion d'aujourd'hui

Aujourd'hui se disputeront les championnats de 200 ni., 800 m., 10 000 fil. plat, 3.000 m. steeple, 400 m. haies, saut en hauteur, lancement du poids.

POULAIN EST CHAMPION DE VITESSE Il l'était déjà il y a dix-neuf ans Les sportsmen étaient conviés, hier, au vélodrome du Parc des Princes, à assister au 44° championnat de France de vitesse. Après des séries, des repêchaces, des quarts de Onales et des demiflnales, qui ont permis de passer si l'on peut dire au crible, tous les postulants au maillot tricolore, l'homme nul, hier, a prouvé nettement su supériorité est PoulaIn.

Notons que Poulain fut déjà champion, il y a dix-neuf ans, en ra05 et une autre fois en 1922. Ces performances échelonnées sur près de vingt ans classent Poulain paraii les as

Championnat de France dr vitesse. Les «ôrles sont Menées par Schiller» Rorbaeh, Poulain, I'eyrode, Lucien Loue!, Sergent. Se oont rep«Ché.s Wniïliez, noussea-u, Pêrlne. i.rs cfuarts (le filiales sont par Scbi]-

Pculain, champion ne France de vitesse, lait son tour d'honneur

les. Poulain, Rousseau. Le repêchage des quarts de finales est pour Servent. demi-finale 1. Scbilles. 2. Seront, t une roue 2" daim- finale 1. Poulain, 2. Rousseau, une roue.

Finale.: première manche 1. Poulain, 2. SdhlHe-s. à une longueur. Les 200 mètres en 12" 3/5 deuxième manche 1. Poulain. 2. Scbll-los, il 10 centMMtreiS. Les 200 mctres en 12' 4/3.

Course avec entraîneur à m"tns. Première manche (20 kil.) 1. Parisot, 26'2'J" s. Meuwens, k 850 m. 3. Vandenboscn 4. Juby, crevé, à 8.100 m. Deuxième manche (20 kil.) 1. Parisot, en 16'40 1/5 2. Meu%vens, m. 3. Juby, 800 m. 4. Vanaenbossen, in.

Match de motos, en deux maticbes de 4.000 metres. Première manche 1. Beaudelocque, en 2'22' 2. Borifhettl. Il 20 m.. Keuxlème manche 1. Beaudelocque, en :)'21" 1/5 2. Borghettl, Il 125 m.

LE CIRCUIT CYCLISTE DU NORD Lil:le, 8 juin {<U:p. Hovas.)

Aujourd'hui s'est disputé sur 230 kilomètres le 2' Critérium cycliste du Nord organisé par le Réveil àu Nord, sous le règlement de la Fédération des clubs cyclistes du Nord.

Voici l'ordre d'arrivée 1. Charles Lepoula'e, de Lille, 16 h. 2. Emile Carnot, de LHIe, 1 trois longueurs 3. Domoor, de Lille, il 16 h. 55.

LE PROGRAMME ^AUJOURD'HUI Cyclisme, Il heur"», il HufTalo, kilomètre» derrière tandems, avec Cîirarrtengu, Alavoine, Van Hevel.

A 14 heures, au Parc des Prince?, Grand Pria de la Pentecôte de vitesse avec Poulain, M'hUles, Bob Spcars, Kaurmann, Degraeve, Mirhard; course de deml-foud Linart, Sé- rès, Suter, Caiudal.

A il heures, il Ia Piste municipal, réunion organi^ép Par le S.O. de la coiffure. Iaothall (:\Ou stade de colombes). Tournoi olympique, il If h. 30 match Hollande-Suède (cour l'attribution de la place); à 16 h., finale L'nigay contre Suisse.

Athlétisme. A 9 heures et à 14 h. 30, au siade Pershlug-, Championnat de Paris et LVraiifî Prix flps Jeunes.

L«wn-Tennis. A partir de fi heures, à la Croiï-Catelan, Championnat de l'ranre. Automobilisme. Deuxième journée du Bol d'Or. A 17 heures, arrivée des cyclecars et voitures.

Pelote basque, A i." heures, 1 la Porte rIe rhatillon, Chiquilo de Cambo contre Aniorolo.

LA FERMETURE DES PHARMACIES LE DIMANCHE

Le syndicat des préparateurs en pharmacie déclare que la fermeture des pharmacies le dimanche ne saurait inquiéter l'opinion publique, un certain nombre de celtes-ci devant rester ouvertes à tour de rôle.

COURRIER DES THÉA TRES

Opéra, 8 II. Hérodiade.

Comédie-Française, 1 h. 30, la Paix chez sol, ̃l'Epreuve 8 Il. 30, PoUcfie.

Opéra-Comique, 1 h. 30, Carmen 8 h., la Forèt blene. Fra Angelieo.

Odéon, 8 Il. 3(i, le Boiwifeois gentilhomme. Oalt6-Lyrique, 2 Il. 30 et 8 b. 3o, la Perle de Trianon-Lyrique, h. 3o, les Saltimbanques 8 h. Ifs Mousquetaires an i-onvent. Tb. de Paris, 2 a». 8 la Danse de minuit. Th. Sarah-Bernhardt, 2 30 et 8 l'Aiglon. Châtelet, 2 30, S M, Tour du monde en 80 jour?. Variétés, i h. 8 Il. le Bois sacré (Granl«r, Huguenot).

Porle-Saint-MarUn, 2 h. 30, 8 h. 45, Montmartre (J. Marnac).

Ambigu, 2 h. et 8 h. J*ai une Idée Gymnase, i b. 30, 8 Il, 30, Si je voulals. Renaissance, Il. 8 h. la Captive. lalais-Royal, 2 b. 8 h. 30, Embrassez-moi. Femina, 2 IL et 8 h. la Vie en rose. Marigny, h. 30 et 8 Il, 45, Paris sports. vaudeville, 8 s: Après l'amour (L. Guit.t. Th. Champs-Elysées, 8 h. 30. les Noces de FiKatti.

Th. de l'Athénée, 8 Dame de chambre. Edouard-VII, 8 h. Théâtre d'art ydisch. Th. de l'Etolle, 8 30. Revue de printemps. Ccm, Ch..Elyjéei, 9 Il.. H, I.« Trouhadec. Théâtre Antoine, 2 h. 30 et 9 h., Mme Flirt. Bouffes-Parisien», 2 h. 8 h, 45, Phi-Phi. Th. Michel, 2 Il. 30 et 9 h., la Dame du pesage. Tb. de l'Avenue, 2 h. 45, 8 h. 45, la Grande<3ut'lie>?e et le marron d'éta-gre.

Studio dea Champs-Élysées, relâche. Grand-Guignol, 2 h. 45, 8 h. 45, la Nuit trade Raspoutino.

Nouveautés, et 8 1: On a trouvé une femme n u

potinière (Cent. 86-21), 2 45, l'Homme nu. Ccm. Caumartin, 2 4,, 8 45, la Fleur d'oranger. Capucines, 3 h. et 9 h.. Poulette et son poulain. Théâtre des Mathurlns, re'lâcJie.

Deux-Masques (Th. Fontaine), 9 h. l'Ile du 1H Moreau.

Théâtre des Arts, 8 h. 45, le Pauvre homme. Vx-Colombier, 8 45, Celui qui reçoit les gifles. Œuvre, la Sonate a Kreutzer.

Déjazet, Il. 30, 8 h. 45, Tire-au-flanc. Folies-Dramatiq., 230, 845, Million du bouif. Eloorado, 2 Il. 45, 8 h. iS, Ferdinand le .Noteur. Scala, 2 30. Mon homme (Cora Laparcerle). Cluny, 2 h. 45, 8 h. 45, Sosipif aux Olympiades. Moul.-Bleu, 3 et 9 h., Elle -est faite pr l'amour. Comœdia, 3 h., 9 t)., les Jeux d'amour. Ternes, 2 h. 45 et 8 h. Nous. nous avons des bananes.

Montrouge, 2 h. 45 et 3 h. 45, Là-haut Les premières de ce soir

A L'OPE'ftA-caMIQfE. A 8 heures, première représentation de la Forêt bleue, conte lyrique en trois actes, d'après les contes de Perrault, poète de M. Jacques Cheneviére, muskiue de M. Louis Aube'rt, et de Fra AngeHco, piftep lyrique en un acte de Maurice Vaucaire, anuskine de M. Paul Hitlemacîier. AU THEATRE EDOUAJtiD-VII. A 8 h. 46, première représentation du Théâlre d'irt juif de .New York Tevil le Iairier, comédl« en trois actes de Chotem .%le -0- GAITE- LYRIQUE. m faut avoir entendu, dans la Perle de Chiaigo, miss Van Stuart chanter au milieu des lions, sous la pro-tetiilon du dompteur MareJc. émotion considérable. Matinée à 2 h.

-0- PORTE-ST -MARTIN. h. 45 et 8 il. 45, Mali/martre, avec Mme Jane Marnée, ^1W. L. Gauthier et Vargas, Mat. Jmiiiji, saun., diin. -0- MAMGXY. Aujourd'hui, matinée de Paris sports, la grande et somptueuse revue de Rip et Briquet, où triomphent l'inimilable âpineUi, l'amusant Georges Mllton, Jane Pi-prly, Vronska et AUwrolT, Louirxi Hégoburu, Robert Dartbei, Pieratle et A,lerm<: et Marche Lenclud.

-o- PALAIS-ROYAL. Aujourd'hui lundi, matinée à 2 h. Embrassez-moi représentation

-0- à k 9 heures. au THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES, aura limi le premier concert s.vmr»hon.iique du Fesltvail Mozart, diripé par M. Walther Siraram. on y entendra Matzenaue-r, du MetropoHwn Opéra. Ce soir 8 h. 15, le Xozze di Figaro.

-0- IVOUVE-L- AMBIGU. 2 h. et 8 h. Jai une idée, av. M. Dearly. Mat. jeudi et dlan. -0- THATRE CLUNY. Matinée à 2 h. 45 aujourd'hui, Sospif aux Oluuipimles (Léo Rivière). Rire.

-0- COMOF.DIA. Matinée, tes Jeux d'Amour, desoiiilaat vanulevillp couplets. -O- THEATRE DE VE-TlOtmE DES TUILERIES. Matinée à 4 h., soirée a 8 Il. 30, THÉATRE EDOUARD-VII I Représentation dn 5 1 THÉÂTRE D'ART YDISCH = Ce soir, demain, mercredi et jeudi s ITEVIE LE LAITIER! comédie en 3 actes de Cholem Aleikbem = = Vendredi, sam., dimanc. (mat. et soir ) s | LES SEPT PEND US Pièce en 3 actes de Léonlde Andreiew t Le plus grand succès moderne ¡PHI-PHI est joué tous les soirs aux

BOUFFES-PARISIENS Aujourd'hui, MATINEE à 2 h. 30

SPECTACLES ET CONCERTS Folies-Bergère, rt'îaclK1.

Olympia, mal. et soir.. vedettes et attrart. Ambassadeurs (tél. Elys. 43-73), C'est tl'un Concert Mayol, 2 30, 8 30. Tonte nue (revue). Palace, 2 30, 8 30, Oh! les belles Biles (rev.K Empire (W.igram w-ssi. mat. et soir, Co'irses de taureaux. attractions.

Casino de Paris, 2 Il. 30, 8 h. 30. Grande revue olympique.

Aihambra, 8 30, Lions de mer. Delahaye. Cigale, il., Soirée de Paris.

Ba-Ta-Clan, 2 30, 8 30, la Danse des Libellules. Bouffes-Concert, 2 h, S h. Ln mariage (Mansnellet.

Doux-Anes, 3 h. et h.. Où allons-nous? Pie-qul-Caante, 3 et 9 IL, Ol.vmpie qui chante. Chaumière, 3 et il Il.. Frcjnch raurans (revue). Perchoir, :t il. et !» h., Jeux. n'sas quoi. Revue do J. Rieux (Fursyi.

Coucou <V3, bd Si-Martin), Itevue nouvelle, Xavier Privas.

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MITTY ET TILLIO Edmonde GUY et Van DUREN DUTARD

et SAINT-GRANIER Parmi les tableaux les plus applaudis il faut citer

Le Clavier animé Le Mah-Jong Les Courtisanes d'Alexandrie Le bain d'Aphrodite Le Désert Le concours de modèles

Le Vaisseau fantôme

Les 44 boxeuses olympiques Les grains de beauté indiscrets Le mystère des paravents Le train rose

Les 40 Ukaleles de Honolulu La finale des jouets

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AMBASSADEURS Seul établissement de Paris

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Marivaux, ni., s., Votre-Dame de rari< Delta, 2 h. 8 il. 4(), le Pii>srf> don*.

Cmnia-Pathé, Olympio i3 gag-,iant (escl. M). Aubert-Patace, Chevaux de bois.

Ciné-Opéra, l'olikourhka (d'après Tolstoï) LA FETE FEDERALE des sociétés de gymnastique Clermont-Ferrand, 8 juin (dép, P. Paris.) C'est par un temps splendide que se déroule la fête de l'Union des sociétés de gymnastique de France. La ville, magnifiquement pavoisée, est pleine d'animation. Ues milliers de visiteurs sont venus de toute l'Auvergne et des stations thermales.

Sur le terrain du magnitlque parc municipal ries np '̃•:>, un û-~ pius beaux. stades de Franche, aménagé au fond d'un cirque verdoyant, au pied d-es ntonts Dômes, a eu lieu une grande fétu gymnique scolaire. Le drapeau fédéral K'êté reçu à la gare par les autorités ot le contité fédéral. Ce fut l'occasion d'un« impressionnante- mauife-s'llion patriotique. Le soir, àl huit tieurps. curent lieu, dans In piscine \jjclie8in, les éliminatoires des concours «If natation.

Voici quels sont jusqu'à présent les athlètes qualifiés il. la suite des éliminatoires en vue des Jeux olympiques MM. Albert Séguin, de Lyon Mon Delsarte, de Valenoicnnes Jean Gounot, de Nerers Eugène Cordonnier, d'Aubourdin Joseph Hubert, de Mulhouse François Gkigleff, de Bis©h«n Félix (l'IIervelle, de Colmar Alphonse HigeUn. cte Mulhouse Alexandre Pannetîer, de Nevfws Jacques Moser, professeur au ly-cée Kléber, à Strasbrmrg Ernest ilelbe. Strasbourg Joseph Will, d'Ersleing Arthur (le Mulhouse Arthur Henmann. 'de I3elforf.

INFORMATIONS FINAIiCIERES

CRÉDIT LYONNAIS Bilan au 30 avril 1924

ACTIF

Espèces en caisse, chez les

trésoriers et dans les

banques Fr. Portefeuille et Bons de la

Défense nationale Avances sur garanties et

reports 56 Comptes courants 09 Opérations de change k

terme garanties 39.Gf7.300 »• Portefeuille titres (actions.

bons, obligations, renles) 2.S77.O1O CI Comptes d'ordre et divers 78.055.709 Immeubles Fr. r).W).f.f»3.86i~'7t

PASSIF

Dépôts et bons à vue. 29 Comptes courants. 61 Comptes exigibles après

encaissement Sl.811.8ji 42 Opérations de change à

terme garanties 39.G47.500 »• Acceptations Bons à échéance i4.682.421 42 Comptes d'ordre et iivers 73 Dividende de l'exercv. 1923

{Soldé) Solde du compte « Profite

et Pertes des exercices

antérieurs ;7 Réserves diverses 225.000.000 •» Capital entièrement versé. 250.000.000 •>• Fr.

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AUX HALLES CENTRALES Une protestation ciu syndicat

des maraïchers-primeuristes

Une vive agitation règne parmi les occupants du carreau forain des Halles centrales de Pacis. Certains projets de désaffectations et de remariements dans les emplacements en sont la cause.

M. Moulinot, secrétaire général du syndicat des maraîchers-primeurtetes de la région parisienne, était tout qualifié pour nous renseigner sur les causes de cette effervescence et nous exposer les craintes et les doléances 'de ses collègues. Voici ce qu'il nous a déclaré

Vous n'ignorez pas que le carreau forain des Halles est régi par la loi du 11 juin 1896. laquelte réserve ce carreau aux producteurs des environs de Paris qui viennent y apporter et y vendre les produits de leurs cultures. La même loi étahllt aue les ventes a la commission sont le privilège des mandataires installés sous les pavillons des Halles. La situalion des uns et des autres est donc parfaitement définie.

Cependant, la suite de décrets malencontreux faisant litière de la loi, furent admis sur le carreau les approvisionneurs qui ne doivent vendre que les produits dont Ils sont devenus propriétaires en les achetant hors Paris.

Profitant d'un manque de contrôle. ces approvisionneurs sont devenus, en se faisant expédier des marchandises, de véritables commissionnaires, Et, l'exemple ayant été suivi, le carreau des Halles se trouve maintenant envahi par ces soidisant approvisionneurs, pour le plus grand dommage des cultivateurs de la région parisienne qui se voient enlever les meilleures places. Le nombre de ces approvisionneurs. augmente chaque jour.

'est pour satisiaire aux agissemente de ces soi-disant approvisionneurs que les administrations des Halles ont étudia un projet visant à la désaffectation de k partie la plus importante et la meilleure du marché ries jardiniers-maraichers et à son transfert dans des emplacements éloignés, épars et d'accès difficile- Contre de tels projets nous nous élevons aveo l'énergie la plus vive. Le préfet de la Seinn est saisi de notre prolestation. Il veut bien nous recevoir et ent.en dre demain une délégation du syndicat des maraïchers-primeuristes. Des parlementaires, des conseillers généraux seconderont nos efforts et, je veux l'espérer. aideront a faire prévaloir nos droits. Nous exposerons au préfet que dans tm marché de première main devenu trop petit, si des décongestionnements sont nécessaires, il serait juste de faire refluer les intermédiaires avant d'écarter les producteurs eux-mêmes. Nous lui demanderons de bien vouloir faire étudier et constater l'importance de nos apports aux Ha!les, qui s'élèvent à cette époque de l'année et quotidiennement à plus de ud million de kilogrammes, pour atteindre annuellement un total dépassant 170 millions de kilogrammes.

Nous prierons l'administration de bien Vouloir examiner avec nous les moyens, non seulement de conserver entière l'étendue des emplacements actuels, mais encore d'élargir, dans la mesure des possibilités, la surface de chacun d'eux. Et nous avons l'espoir que notre requête sera entendue.

UN VOEU DE LA VILLE DE PARIS

EN FAVEUR DU TUNNEL SOUS LA MANCHE Lors de la récente assemblée général© du comité France-Grande-Bretagne, Ni. Roume, gouverneur honoraire des colonies, qui présidait la réunion, se félicita de constater que la question du tunnel sous la Manche avait fait en Angleterre de considérables progrès dans l'opinion. Le gouvernement de -NI. Ramsay Mac Donald compfe une vingtaine de ministres partisans de ce projet et l'on peut relever, à la Chambre des communes, quatre cents partisans du tunnel.

De son côté, la Ville de Paris, qui fait partie du comité français du tunnel sous la Manche, vient de réitérer ses vœux de voir enfin aboutir une question si longtemps éludée. Le conseil municipal de Paris, par un voeu pressant, vient de demander que les travaux soient repris le plus tôt possible. Cette démarche vient appuyer le désir précédemment exprimé par l'unanimité des conseils généraux, par France. Il faut en déduire non seulement l'intention de voir s'affirmer plus étroitement la possibilité d'un trafic commercial favorable à la prospérité commune, mais aussi le souci d'une collaboration plus étroite dans l'œuvre de paix qui préoccupe à.juste titre les deux pays. Sir William Bull. «président du comité du tunnel sous h Manche à la Chambre des communes, exprimait récomment cette idée de la façon suivante « Un tunnel qui rétablirait virtuellement le contact physique entre la Grande-Bretagne et la France doit être le premier élément des mesures de défense lntérieure

'Le conseil municipal de Paris a affirmé de son côté Aucune œuvre n'apparaît comme étant imposée par une plus impérieuse nécessité, pour la satisfaction des sentiments que nous professons les uns pour les autres. »

Il est souhaitable que toutes ces voix éloquentes soient bientôt entendues. Une broche de 10.000 francs disparaît Marseille, 8 Juin (dép. Petit Parisien.) Mme Juliette Hofmann. demeurant aveBue du Prado, était allée, hier, en compagnie de sa couturière, chez une amie, 113, rue Paradis. Ce matin, Mme Hofmann constata la disparition d'une broche en platine, ornée d'un magnifique brillant, valant plus de dix mille francs, qu'elle portait sur elle la veille.

Les recherches faites 113, rue Paradis étant demeurées infructueuses, Mme Hofmann a porté plainte contre inconnu.

d>w A N CIE N N E FON DÉE EN 1895 et RONIERE 4et6 Rue de Kabylie PARIS (19?)

N° 5. Feuilleton du Petit Parisien du SS-333 GRAND ROMAN INÉDIT

PROLOGUE

LE MARIAGE DE BABYLAS Hâ dit Marte-Rosé, tout cela est bien bizarre.

Oh oui, dit Babylas. blot, j'ai encore eoif.

Ne buvez pas trop, mon ami, vous pourriez vous faire mal. Attendez plutôt. Votre mère ne tardera pas à rentrer. Nous allons dîner.

Comme elle faisait cette annonce, on entendit sur la route le roulement d'une voiture. Babylas, qui semblait avoir tout à coup oublié sa mésaventure, se leva'brusquement en criant: Voilà maman Voilà maman et il courut vers la porte.

La carriole de Mme Truchaud stoppait devant l'auberge.

La grosse dame moustachue jeta les rênes à Babylas, se dressa debout dans sa voiture, et empoignant de ses bras robustes une manne pleine de provisions, la passa à son fils. Une seconde manne, puis une troisième, suivirent la première et Mme Trucliaud, imposante et pesante, débarqua elle-même en se laissant choir dans les bras que lui tendait son excellent Sls.

Babylas déposa deux baisers sonores sur les jouets de sa digne mère et Mme Truchaud entra dans l'auberge.

copyrisrnt by Jean Faber Traduction et t reproduction lu termes pour tous pays,

FAITS DIVERS

PARIS

Une bonne vole 10.000 francs

à sa maîtresse

Anna Mllas, Agée de vingt ans, domestique chez Mme Bauin, 62, rue Desrenaudes, avait quitté sa plaee en emportant io.000 francs et un sac à main dérobés Il sa maîtresse. Mais elle n'alla pas loin, car ['inspecteur Gtrardot, du commissariat des Ternes, parvint à l'appréhender peu aprè$ son départ. Elle a été envoyée au dépôt.

Les voleurs d'autos continuent On a volé hier l'automobile de NI. Edgar Gross, qui se trouvait devant le do<mk:l!e de celui-ci, 18, avenue Kléber. NI. Cassius, comnussaire de police de la Porte-Dauphine, enquête.

Les accidents de la rue

Rue de Bel'ievllle, M. Jean Seltz, trente-huit ans, manœuvre rue de Sambre-et-Meuse, a la clavicule gauche fracturée par une morsure de cheval. A Saint-Louis.

-Rue des Pyrénées, Mme Labeissière, quatre-vingt-deux ans, tombe sur un banc. A Tenon.

M. François Berchem, trente-neuf ans, cordler, 2, cours de Viucennes, passant a bicyclette, rue do Rivoli, a été renversé et grièvement blessé par un taxi. Hôtel-Dieu. Pour un ivrogne

Au cours de la soirée de samedi, avenue Jean-Jaurès, la receveuse d'un tramway appelait un agent pour faire descendre un voyageur ivre. Les gardiens de la paix Heysse et Boulanger emmenaient celui-ci, lorsqu'un camelot ameuta les passants les agents furent frappés et durent mettre le revolver Il la main pour se dégager. Pendant ce temps, l'ivrogne prit la fuite.

« L'homme qui bat les femmes » est envoyé au dépôt

II est deux heures du matin.'L'avenue I.owMKlal est déserte. D'un hôtel sort un cou1)le qui discute. Soudain, l'homme trappe brutalément sa compagne qui pousse des cris perçants. Des gardiens de la paix arrivent au moment où rc-nergumeire, auprès avoir décturé les vêtements de sa victime, taillada ses chaussures avec un couteau.

Devant M. Chastel, commissaire de Javel, le brutal décline son fdentité François Pelle, trente ans, manœuvre, sans domicile fixe. Cette femme, dit-il au magistrat, m'a conduit dans un hôtel voisin. Mais Il faut vous dire, monsieur le commissaire, que depuis mon divorce, je ne puis plus voir les femmes. il faut que je les batte. pour me venger de mon ex-épouse qui m'abandonna pour partir avec un plongeur.

Pelle avait à peine achevé ces paroles qu'il se précipitait sur sa malheureuse compagne, prèt à recommencer, Mais M. Cltastel inter- vint fort à propos. L'homme qui bat les femmes sera poursuivi.

L'escroc des militaires

M. Ernest Lemereier, soldat au d'infanterie à Sarrebrùck, se rendant en permission au Mans, débarquait, hier matin à la gare de l'Est.

Comme son train ne partait qu'à midi de la gare Montparnasse, le militaire en profita pour faire une promenade dans Paris. Bouleva,NI Saint-Miche), il fut accosté par mt Individu qui lut offrit une consommation dans un débit de la rue de la Santé. On causa et Lemercier, sortant son portefeuille, montra à son interlocuteur quelques photographies des régions occupés.

L'inconnu admira, s'extasia. et, brusquement, prétextant un rendez-vous pressé, quitta le débit.

lfais au moment de payer, le militaire constata que son compagnon avait emporté un Liilet de mille francs qu'il portait dans son portefeuille.

Arrestation de trois antimilitaristes M. Dubié, commissaire de l'Ecolo-Militaire, a envoyé au dépôt les frères Yaul et Emile Garot, ainsi que Charles Marel, sans domicile connu. Ces trois individus avaient été surpris par des gardiens de la paix, au moment où ils Jetaient des tracts antimilitaristes par-dessus les grilles de l'Ecole militaire, place Fonieuoy.

Exploits de cambrioleurs

Alfred Tourraire, vingt-cinq ans, sans domicile, et Maurice Courtellemont, dix-huit ans, habitant en garni, rue Quincampoix, frappaient, hier, à 15 h. 40, chez Mme Beau- ills, rue Amelot, Celle-ci ne répondit pas, mats, par sa fenêtre, appela la concierge, qui ferma la porte de l'Immeuble. Un gardien de la paix fut prévenu il arriva au moment où les deux jeunes gens, croyant l'appartement vide, l'ouvraient à l'aide de fausses clefs. Au dépôt.

En pénétrant, hier matin, dans le magasin de papeterie- qu'il vient d'Installer, 32, rut' de Tnrbigo, M. Busserne a constaté que des malfaiteurs s'y étaient introduites, pendant la nuit, à l'aide de fausses clefs. Après avoir fait main basse sur une somme de 1.500 francs en numéraire, Ils ont dérobé près de 6.000 francs d'objets divers, stylos, porte-mine et plumes en or.

Disparu

M. Daussln, demeurant 19, rue Mencerel, à Roubaix. a signalé au commissaire de police d'Auteuil la disparition de son fils laul, âgé do treize ans, qui a quitté la maison paternelle depuis vendredi pour se rendre a Parls. Voici te sIgnalement de l'enfant taille 1 m. 4S, vêtu d'une veste grise, il une culotte bleue, chaussé de bottines noires.

Au tombeau du Soldat Inconnu Une délégation des banques d'AlsaceLorraine et une délégation de l'Union musicale de Mulhouse ont déposé, hier, des couronnes sur la tombe du Soldat inconnu. SEINE

Nanterre couronne sa rosière

La cérémonie du couronnement de la rosière avait attiré hier a Samerre une foule considérable, et c'est au milieu de vives acclamations que le cortège traditionnel s'est déroulé à travers les rues de la ville. Escortée par les sociétés locales, pompiers tête, Mile Berthe Hndary, au bras du maire, s'est rendue à l'église.

Puis dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville, eut Heu la cérémonie civile. Sur l'estrade avaient pris place aux côtés de la charmante rosière, sa mère aveugle, son père, sa marraine Mme Grante, sa demoiselle d'lhonneur, Mlle Maria Granle, la municipalité, le conseil municipal et les notabilités.

En unn discours ému, M. Crolj célébra les mérites de Mlle Rodary, uis Il lui remit tes 2.000 francs que lui alloue la générosité du conseil municipal.

Après un concert très réussi, la rosière rnt reconduite en landau ohez sa nourrice, Mme Grante, avenue de la République, où une réception avait été préparée.

.Et Nogent son Abeille

La municipalité de So?ent-sur-Marne a couronné, hier, son Abeille, Mlle Marcelle Barbier, et ses demoiselles d'honneur, )fines Masson et Gaucher.

Dans des automobiles fleuries e tpavolsées, le* jeunes nlles ont été reçues a l'hôtel de ville par le maire, M. Champion, assisté de

tout le conseil municipal. Dans la salle des réunions, où elles furent Invitées à prendre place, M. Champion rendit hommage à leurs vertus (te travail, de sagesse et au charme de leur Jeunesse.

Puis il leur remit, avec leur prix de 500 francs pour l'Abeille, loo francs pour ses compagnes, une écharpe aux armes de la ville et une superbe gerbe de fleurs offerte par la Société d'horticulture.

Après un lunch, l'Abellle et ses demoiselles d'honneur se rendirent à la fête -locale, rece- vant le long du parcours lei ovations des habitants.

La coquette petite ville de Bourg-la-Reine célébrait hier sa grande féle printanière, -NI. IVoinDIot, maire, et la municipalité ont reçu à la mairie, devant un vin d'honneur, la gracieuse Abeille de la localité, Mlle Madeleine Tarie, et ses charmantes demoiselles d'honneur Miles Marguerite Avenel et Marcelle Poindron. L'après-midi, un grand cortège Oeuri a défllé, en musqué, dans les rues de !a viUe chars. autos, bicyclettes rivalisaient de go0t et de fraîcheur puis ce fut un concours de costumes normands, où d'aimables enfants remportèrent un vit succès. La distribution des récompenses qui suivit à la mairie, provoqua bien des joie et. quelques déceptions. Pour terminer, un grand bal réunit place Conrlorcet, une foule joyeuse.

Aujourd'hui, lit fête se poursuit nouveau du cortège fleuri, grande kermesse normande au stade municipal, concerts, batailles de fleurs.. et nouvelle distributlon de récompenses.

M. Jules Phirard, trnele-quatre ans, demeurant B, avenue Edouard-Vaillant, à Pantin, suivait- celte vole à bicyclette, lorsqu'il rut renversé par une camionnette conduite par le chauffeur Louis Pascal, vingt-sept ans, 11, rue Auger.

Grièvement blessé, M. Jules Phirard a été conduit il l'hOp!lal Saint-Louis.

Dans le quartier du • Maroc ·, a Issy-lesMoulineaux, un Italien, Frederlco Taballera, qui avait bu plus que de raison, renconIrant, hier, un de ses compatriotes, Silvestri Evan,g&lus, vingt-trois ans, ébéniste, se mit à lut chercher qutrelile.

Soudain, s'armant d'un revolver, Tabalkra en déchargea une balle sur l'ébéniste qui fut atteint au ventre.

Le meurtrier qu! a prls la fuite est recherché. Sa victime a été transportée à l'hôipilal des Petits-Ménages où son élat a été Jugé très Inquiétant,

Colombes. Passant en bicyclette place Galilée, a l'angle Ce la rue de Nanterre, Mme Rosalie Kicole, trente-deux ans, 41, rue Trézel, a été renversée par un camion conduit par Henri Bc-urdier, quarante-deux ans, 8, rue des Bwis-proJon.gée, à Nanterre. Elle a été transportée à Beaujon avec la jambe gauche écrasée.

Puteaux. C'est à la suite d'une discussion avec une de ses camarades d'ateHor que Mlle LéOinîine Seaux, quinze ans, 23, rue Godefroy, à Puteau, a tenté se suicider, il y a cinq jours, en se jetant dans la Seine. près du pont de la Jatte.

Maisons-Alfort. La fête du quartier d'Alfort, ouverte samedi, s'est continuée 'hier. Le concours de Datlons cartes postnles organisé par le Petlt Parisien » remporta le plus vif succès.

fiogent-svr-Marne. M. Pierre Martl̃non-Bourget cinquante-cinq ans, était disparu de son domicile depuis le 5 juin. Son corps a été repêché hier matin, en aval du Dont de Champigny.

,'enquête ouverte par M. Mangaud, commissaire de Police, a conclu à un suicide. Saint-Maurice. Les nouvelles installations de la baignade municipale ont été inaugnrées hier par M. Bettrand, maire, assisté de M, Maillât, adjolnt du directeur c!e la maison maternelle de Saint-Maurice et de plusieurs membres du conseil munic!pal. Des exercices de nage très Intéressants ont é:é suivis par une foule nombreuse.

LES CONGRÈS Les commis de perception

Le syndicat national des commis de perception a tenu hier son congrès à la Maison des fonctionnaires, 5, rue de Poitiers M. Labadle (de Bordeaux), présidait avec comme assesseurs MM. Leroy, de Paris et Ruiner, du Mans. Toutes les sections de province avalent envoyé des délégués. Aprés l'audition des comptes rendus moral et financier présentés par MM. Teyssier et Uolot, M. Laurent, secrétaire général de la Fédération des fonctionnaires, souhaita la bienvenue aux délégués. Puis Il exprima le déstr de voir bientôt se réaliser la participation des groupements de fonctionnaires à toutes les commissions adminis- tratives, surtout en ce qui concerne tes questions de retraite et de traitement. Les agents des contributions Indirectes Salle de la Bellevlliolse, rue Boyer, s'est ouvert, hier, le congrès national du syndicat des agents des contributions indirectes. La matinée fut consacrée il l'examen du rapport moral. Le bureau était présidé par M. Vignes, secrétaire de la section de la Seine, assisté de MM. Waroquier et Lagnion. Environ 200 délégués représentant 9.000 adbécents assistaient^ ces assises.

Les débats portent principalement sur le relèvement des traitements, l'action syndicale, la réforme des services financiers et du monopole des tabacs.

A la fin de la séance, le rapport moral a été adopté à l'unanimité ainsi que le rapport financier présenté par M. SolignV.

Au cours de la séance de l'après-mldl, les travaux ont continué sur le projet de la nouvelle échelle de traitements. Deux tendances s'opposèrent les partisans de l'augmentatlon immédiate et ceux qui, eu égard aux difficultés budgétaires aetuelles, veulent cette augmentation « le plus tôt possible ». Le congrès continuera ses travaux aujourd'hui et demain.

Les agents sédentaires des douanes Le congrès du syndicat des agents du service sédentaire des douanes a tenu sa première séance, hier matin, dans la salie du Globe, sous la présidence de M. Prunet, membre du conseil national.

Dans la séance de l'après-midi, le congrès a émts le voeu

Que des modifications soient apportées au régime des retraites. Les agents affectés aiu service de la visite devront être considérés comme agents du service actif, pour le décompte de leur retraite que des bonification* d'ancienneté soient accordes aux anciens combattants que les agents victimes d'un trop long surnaimérariat fassent l'objet d'wn reelas-sament général que les conseils de discipline soient réformés sur la base d'une participation plus grande du personnes et avec la faculté pour l'inculpé de se faire assister par un avocat.

L'assemblée a. en outre, adopté des voeux en Saveur du droit à un congé aranuei de trente jours pour tous les agents, d'un congé de longue durée pour les agents tuberculeux, etc.

Est-il venu beaucoup de clients ? demanda-t-elle à Marie-Rose.

Presque personne, répondit la jolie fille en souriant. J'étais souffrante. Cela m'a permis de me reposer.

Pauvre petite dit l'excellente mère Truchaud, vous n'êtes pas bien robuste 1 II ne faut pas vous surmener.

Et se tournant vers ce dadais de Babylas, elle ajouta

Sois raisonnable, mon ami, ne fatigue pas trop cette enfant 1

PREMIÈRE PARTIE

LOUPS ET RENARDS

i

Quelques mois s'étaient écoulés depuis les scènes que nous avons racontées dans les précédents chapitres.

Dans l'après-midi du 8 brumaire la ville de Tours présentait un aspect d'animation tout il. fait inaccoutumé.

Jamais, de mémoire de Tourangeau, on n'y avait vu pareille affluence.

Une foule compacte et bruyante se pressait sur la place du Palais-de-Justice.

Toutes les rues adjacentes, engorgées par le flot de peuple qui s'y pressait sans parvenir à en déboucher la place ne ponvant contenir d'autres personnes que celles qui y étalent entassées devenaient, sous la pression des gens qui arrivaient sans cesse par derrière, de véritables étouffoirs.

En vain, quelques malheureux gendarmes essayaient-ils de mettre un peu d'ordre dans cette cohue on ne les écoutait guère. Tout ce peuple était enfiévré et surexcité. Il venait il. Tours assister au départ pour le bagne c des Chauffeurs ».

Les fêtes de Bourg-la-Reine

Renversé par une camionnette

Le revolver de l'ivrogne

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

L'administration des Chemins de fer de l'Etat continue la mise en vente dans toutes les bibliothèques des gares de son réseau de son guide général officiel illustré, au prix de deux francs l'exemplaire (envol à domicile contre la somme de 2 fr. 00, îdressée au service de la publicité des chemins de fer de l'Etat, 20, rue de Rome, à Paris). Le guide général officiel Illustré est le seul guide officiel du réseau et ne doit pas être confondu avec toute autre publication similaire dont la présentation ou le titre pourrait 1 prêter il confusion. Un bureau de change est Installé dans la gare Saint-Lazare, salle des Pas-Perdus, orte n» 142 (bureau des renseignements). Ce bureau, tenu par la Société générale, assurera le change Immédiat des principales devises étrangères pendant toute la durée des Jeux olympiques, dimanches et fêtes compris, de neuf heures vingt et une heures.

PARIS ORLEANS

Rétablissement pendant la saison d'été entre Paris, Bordeaux. Biarritz, H e n d a y e (Correspondance de ou sur Madrid) Pau, Lourdes, PierrefltteNestalas (Cauterets Luz-Saint-Sauvaur) et Tarbes, du train rapide de luae « Pyrénées-Côte d'Argent Horaires 1. Aller jusqu'au 3 novembre 1921 (inclus) ParisQuai d'Orsay, départ 20 h. Arrivée Bordeaux Saint Jean, 3 h. 50 Biarritz-Ville, 7 h. 25; Saint-Jean-deLuz, 7 h. 35; Hendaye, 7 Il, 53; Madrid (Nord), 21 h. 10; Pau, 7 h. 41; L o u r d e s 8 h. 31 l'ierrefltte Nestalas, 9 h. 17; (Cauterets, 10 b. 12 Luz-SaintSauveur, 10 h. Tarbes, 9 h. 7; 2, netour jusqu'au 4 novembre 1024 (inclus) i Départ :Tai-bes, 20 h. 13; Pierrefltte Nestalas, h. (Luz-Saint-Sauveur, 18 h. 55; Cauterets, 19 Il.); Lourdes, 20 Il. 49; Pau, 21 II. 36; Madrid (Nord), 9 h.; Hendaye, 21 h. 15 Saint Jean de Luz, 21 h. 31; Biarritz-Ville, 21 h. 33; BordeauxSaint Jean, 1 h. 23 Paris Quai d'Orsay, arrivée 10 h, 19.

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Nouvelle relation dtrecte entre les plages nantaises et Châteauroux Limoges-Toulouse. Le Croisic, départ, 6 h. La Baulcliscoublac, dép. 6 b. 25. Salnt-Nazaire, dép. 7h. 10, Nantes, dép 8 h. 37. Châteauroux, arrivée, 14 h. 03. Limoges, arrivée, h. 40. Toulouse, arr. 22 li. 22.

Accélération, du 10 juillet au 5 octobre, des relations de nuit de la région lyonnaise et du centre de la France avec les plagcs nantaises: Lyon, dép 15 h. 40. Nantes, ur, 5 Il. 20. Saint. Nazaire, arr. 7 h. 05. La Baule Escoublac, arc. 7 h. 32.– Le Croi- sic, arr. a h. 27.

Le Croisic, départ, 19 h. 30. La Baille. Escoublac, dép. 20 h. 4. Salnt-Nazalre, dép. 20 h. 43. Nantes, dép. 22 il. 13. Lyon, arr. 11 h. 10.

Amélioration des relations de Bordeaux avec Bergerac, Sarlat et Aurillac, BordeauxBastide, dép, 7 h. 28. Bergerac, arrivée, 9 h. 25. Sarlat, arr. Il h. 52. Aurillac, arr, 16 h. 55.

Aurillac, dép. 9 h. 54. Sarlat, dép. 14 h. 30. Bergerac, départ, 17 h. 28. BordeauxBastide, arr, 19 h. 23. Nouvelle relation directe du Mont-Dore avec Royat Chatelguyon et Vichy, Le Mont-Dore, dép. 17 Il. 10. La Bourboule, dép. 17 h 30. Royat, arr. 19 h. 24. Clermont Ferrand, arr. 19 h. 37. Chatelsuyon, arr. 20 h. 50. Vichy, arr. h. 48. Vichy, dftp. 6 h. 53. Châtelguyon, dép. 7 h. 40. ClermontFerrand, dén. 8 h. 53. Iloyat, dép. 9 h. 07. La Bourboute, arr, 11 h. 15. Le MontDore, arrivée, il h. 35.

Les gens qui avaient tremblé pendant deux. ans devant la terrible bande, voulaient pren, dre, en ce jour, leur revanche de toutes les mauvaises heures que la crainte leur avait fait passer,

Vers onze heures du matin, quatre cavallers de forte stature, vêtus comme des fermiers aisés et montés sur de robustes chevaux du Perche, arrivèrent à la porte de la ville qui donnait accès à la rue Colbert.

Il y avait à cette porte, en plus des chevaux et des voitures, une énorme quantité de gens à pied qui jouaient des coudes à qui mieux mieux pour gagner l'intérieur de la ville. L'arrivée des quatre cavaliers au'milieu des piétons, déjà surpressés, souleva Instantanément des protestations véhémentes..

Allons! cria l'un d'eux, voulez-vous vous reculer, oui ou non.

Personne ne bougea.

Place! reprit le même cavalier,

Cette nouvelle objurgation resta vaine. Le cavalier se retourna vers les autres et cria

En avant, les grands moyens 1

Il piqua de l'éperon son cheval qui se cabra ses compagnons l'imitèrent et la foule, apeurée, s'aplatissant comme elle put à droite et à gauche, leur laissa place.

Ils franchirent la porte.

De l'autre côté, l'encombrement était encore grand, mais devant ces cavaliers lancés au trot, la foule s'écarta.

Les quatre hommes atteignirent ainsi Ve*trémlté de la rue du Marché et s'arrêtèrent devant une hôtellerie de modeste apparence Sur la façade se balançait une enseigne. Un lion rouge y était peint, au-dessous duquel on lisait

Moussard, aubergiste, loge à pied et à cheval. »

Chose étrange en nn pareil jour aucun véhicula ne stationnait devant cette auberge

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20 h. 30, informations. Radto-concert avec M. Jean Loncko, ténor nègre, premier prlx du Conservatoire national de Mexico 1. Ouverture d'Haydée (Auber) 2. Mazurka (Wleniawskl) 3. a) Irving low sweet Chariot Oh Peter (Burlelgh) 4. Romance sans paroies (O. Fauré) 5. Gavotte (Gossec); 6. Entr'acte de la Colombe (Gounod) 7. Clair de lune de Werther (Massenet) 8. Habanera (Chabrler) 9. Air d'Glhello (Verdi) 10. Ballet d'Iienrf VIII (SaintSaëns).

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Broedcastlng suisse. Genève (longueur d'onde, 1.100 m.). 13 h. Bulletin météorologique chronique sportive informations financières nou- velles économiques.

B,roadcastlng anglals 15 h. 30, concert 16 h. 30, heure de la femme h., heure des enfants 20 h. et 21 h., transmission de Carmen (Bizet) (Londres, Manchester, Birmingham, Glasgow). Toutes les stations transmettront simultanément, Il 19 h. et 22 h., un bulletin d'Information Il 22 h. 30, le concert du Savoy Hôtel.

La station de Ltverpool (6 LV). La station de diffusion de I.Iverpool sera Inaugurée après-demain mercredi, Il 19 Il. 30. La première émission comportera un concert d'orgue et des discours transmis

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dont la porte charretière était ouverte et la cour entièrement vide.

Les quatre cavaliers arrêtés dans la rue examinèrent l'enseigne, se consultvrent, mirent pied i\ terre, puis, prenant leurs chevaux par la bride, se préparèrent à pénétrer dans la cour.

A ce moment Ils se trouvèrent instantanément entourés d'une foule de gens qui commencèrent à les interpeller.

Comment vous allez entrer là, citoyens ? demanda un grand gaillard aux cheveux roux qui pérorait déjà dans la rue au moment de leur arrivée.

Et pourquoi non ? demanda le cavalier qui, tout à l'heure, avait commandé la manœuvre. Nous avons faim. Nos chevaux sont fatigués et il me semble qne nous aurons ra'son de nous installer dans cette auberge avant quelle ne soit prise d'assaut comme les autres. Un murmure général accueillit ces paroles. Le cavalier, qui ne semblait pas bien comprendre ce qu'on lui voulait, dit encore t– Mais en6n, que voulez-vous dire avec vos murmures ?

t- Nous voulons dire, reprit l'homme roux, que si vous entrez au « Lion Rouge vous y serez seuls, car personne ne voudra vous y tenir compagnie.

Diverses voix approuvèrent l'orateur Pour sûr. Ah certes. c'est pas des choses à faire 1.

Et pourquoi donc ? demanda d'un ton d'extrême mauvaise humeur le même cavalier. Pourquoi ? Mais n'avez-vous donc pas vu le nom qui est écrit sur cette enseigne ? SI fait Je 1is c Moussard

Eh bien ?

Eh bien citoyens, nous ne connaissons pas Moussard. Alors entrer chez lui ou chez un autre, ça nous est parfaitement égal. Vous n'êtes donc pas du pays ?

Nous en sommes loin. Nous yenons du

9 JlUll.

slmultanément par toutes les stations. La longueur d'onde n'a pp.s encore été définitivement choisie. Un cdurs technique par T. S. F. Les émissions Radio-Paris vont entreprendre une série de cours techniques par T. S. P. D'ores et déjà, Radlolo a prié ses auditeurs de lui indiquer leurs préférences. Les cours les plus demandés seront les premiers institués.

Essais transatlantiques. La station américaine 2 Y T fera le l« Juillet, à 21 heures, des appels en télégraphie sur m. de longueur d'onde s l'intention des amateurs français. M. R. Helleu, 51, rue de Prony, est chargé de centraliser les résultats. AUX Halles Dier {Baisse sur

Les arrivages ont été importants, surtout en pommes de terre nouvelles.

Il y a eu baisse de 1 fr. par kUo sur les canards nantais, 13 50 à 15, et de 0 25 sur les canards de ferme, 10 à 12 de 1 fr. sur le lapin. 0 50 à 8 50 do 2 fr. 50 sur le poulet ordinaire, d 17 50, et 2e 2 fr. sur celui de Bresse, 16 à 19 de 0 50 sur la vieille poule de Bretagne, de 1 50 sur le poulet congelé, 9 à 12,

Baisse de 4 fr. par kilo sur le mulet, 3 à 15 de 1 fr. sur la sole, 12 à 16 de O 23 sur le colin, 3 50 à 4 50 de sur le congre, 1 IL 4; le gros 'maquereau,. 075 à le merlan brillant, 1 50 à 4 et la raie, à i 75.

Il n'y a eu debausse que sur la langouste, a 24 et le turbot, 4 à 6.

La baisse a été quasI générale aux primeurs 10 fr. par loo ktlos sur les pommes ùt terre nouvelles du Midi, îoo à 180 de 20 à 30 sur celles de Bretagne et de Cherbourg, 130 Il 160 10 à 15 rr. sur les pois verts de Nantes, 150 à 240 de 10 fr. sur les tomates d'Algérie, 180 a de 50 fr. sur les fraises de Saumur, 400 Il 550 et sur celles du Lot, 400 à 700 de 20 a 30 rr. par 100 bottes sur les carottes de Montesson. 70 à

LES MARCHES AUX VINS DANS LE MIDI Toulouse, 8 juin (dép. Petit Parisien.) Les marchés aux vins qui se sont tenus ces trois derniers jours à Narboane, Carcassonne, Béziers, Perpignan ant été plus animés que ies précédents. Dans l'Aude, les ventes de grosses caves ont été plus nombreuses. On signale la vente de nombreux lots de beaux vins de 8 à 9 degrés, bien colorés, aux prix moyens de 70 à 80 francs. On a vendu à Durban (Aude), 300 hectolitres 9 degrés, à 85 francs, et à Salces (Pyrénées-Orientales), 450 hectolitres 12 degrés, à 100 francs. La chambre de commerce fait varier les cours entre 72 et 102 francs pour les vins de 8 à 12 degrés, soit une cote sensiblement égale à celie du précédent marché. Les alcools n'ont pas été cotés.

Les exportations pendant les six premiers mois de la campagne atteignent 1.292.264 hectolitres contre 641.133 en On signale dans diverses régions du Midi la coulure des raisins. La sécheresse persiste.

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Alors. apprenez il le connattre, dit l'homme c'était le complice et le recéleur de la bande des Chauffeurs, le fourgue, si voua aimez mieux, de Pierre Coignard. Cette au- berge était le quartier général de ces miséra- bles bandits. Depuis l'arrestation de son pro- priétaire, aucuns habitant du pays n'en a fran- chi le seuil. £-2

Mais qni tient l'auberge, à présent ? Un pauvre diable qui a eu la fâcheuse Idée de la racheter et qui a fait là une bien mauvaise affaire.

Ainsi, ce bloussard n'est .plus là ? Non, ü est en prison avec ses complices. Ils vont partir tout à l'heure pour être dirigés sur le bagne de Toulon. C'est pourquoi vous voyez tant de monde aujourd'hui dans la bonne ville de Tours. On veut les voir. Ah ah dit l'étranger. Je commence à m'expliquer bien des choses.

Malheureusement, dit une voix dans la foule, Pierre Coignard n'est pas parmi les prisonniers. II s'est enfui avec son frère. Nous n'aurons pas le plaisir de les voir défiler avec les chaînes aux pieds et aux mains. Le plus malheureux, ajouta une autre voix, c'est que ces gaillards-là sont peut-être occupés actuellement à reformer une nouvelle bande.

A ce moment de la conversation, la grosse horloge d'une église commença à égrener les douze coups de midi.

A peine la dernière vibration s'était-elle éteinte qu'on entendit un roulement de tambours.

Instantanément, le cercle qui entourait les voyageurs se désagrégea et la foule, les laissant sur place, se rua dans la direction d'où provenait le bruit.

De toutes parts on criait

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Puis des injures, des menaces, des Imprécations emplirent subitement la rue et le troupeau des forcenés disparut à son extrémité en poussant des cris de mort.

Les quatre cavaliers restés sur place devant l'auberge échangèrent un sourire, suivirent des yeux cette ruée, puis entrèrent paisiblement dans la cour de l'auberge du Lion Rouge.

Ayant jeté les brides de leurs chevaux il deux garçons d'écurie qui s'empressaient au devant d'eux, ils pénétrèrent dans la salle de l'auberge.

Le patron, un gros homme au ventre Important, dont les petits yeux clignotaient sous des bourrelets de graisse, s'avança à leur rencon.tre et leur demanda ce qu'ils désiraient.

Du vin d'Anjou, répondit celui des quatre cavaliers qui parlait toujours à l'exclusion des autres. Et Il ajouta

Et qu'il soit bien frais

Je vais le tirer, dit l'hôte.

Presque aussitôt il s'éclipsa pour se rendre à la cave, remonta moins de deux minutes après avec un panier qui contenait quatre bonteilles poudreuses, s'approcha de ses clients avec un sourire obséquieux. et déclara

Je vous apporte mon meilleur vin. Je suis sur que des gens comme vous ne regardent pas il la dépense.

Si le vin est bon vous avez raison, répondit celui qui parlait toujours. Mais s'il est mauvais vous aurez tort.

Il est excellent répondit l'hôte en examinant attentivement les quatre hommes. J'aime mieux d'ailleurs qu'il soit bu par voua que par beaucoup d'autres.

Et pourquoi donc murmura, en le regardant bien en face le loquace cultivateur. Les petits yeux de l'hôte clignotèrent malicieusement, puis il se pencha à l'oreille de son Interlocuteur et murmura

S.S. (A suivre.). JEAN Fadee.


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