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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1922-06-25

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 25 juin 1922

Description : 1922/06/25 (Numéro 16553).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k605060n

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/09/2008

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LE XVIe TOUR DE FRANCE CYCLISTE COMMENCE AUJOURD'HUI

LE PARCOURS ET LES DERNIERS VAINQUEURS DE LA GRANDE EPREUVE. En !la, Philippe Thys en liant, il g-aucliu Léon Scieur i di-oitc Firmin Lambot (1919)

Cinq mille trois cent dix-neuf kilomètres eu quinze étapes quinze courses successives qu'une centaine de routiers vont disputer en l'espace de trente jours la plaine, puis la moniagne la Manche, l'Atlantique, p.uis la Méditerranée après les Pyrénéen et avant les Alpes et les Vosges, c'est le Tour de France que des cyclistes, avec la seule aide d'une solide machine mue par deux magnifiques bielles, vont boucler du 25 juiu au 23 juillet prochain.

Car c'est aujourd'hui que. pour la seizième fois, depuis Vannée .1003 où elle fut créée, va rorouneiieer le Tour de France cycliste de YAutn, ia fameuse épreuve sportive, sur laquelle se porte durant un mois l'atfenlion di's sportifs, qu'ils soient de France, de Belgique. d'Italie ou de Suisse, tous pays qui comptent dss représentants de valeur duns la masse de* coureurs ena:agé3.

Une formidable randonnée

Le- gigantesque itinéraire de la course actuelle ii m: I* pas loujours aussi Copieux qui eneeivli la France de ses quinze parties rompre,] bien des difficultés, dont la moindre suffirait rebuter bii'ii des cyclistes de lionne videur.

« Tour » J'esqncs de Bretagne, les routes monotones frontière lwlg<>. pour 'revenir enlin. dans nu nudabl'- rLiiidoninre.

coiiipreti'I [,' 'jour do France

?•"> jllill. l»;il'is-l> U:WV>- ,8kil. 'io."} » -'il' ivi îi juillet: ]!;iyomi.Liu-hon :W> Il 7 .iiiil.f. I.iiclion-Pt!i'|)i,a:i]:in .i'ili » îll 11 juitle1. TiiMlfih-XU-e » ï'iO » » •(:! >̃ 23 juillet. Dunkerque-Paris :>iukil.

Ceux qui vont faire le « Tour

Cette aimée, 13!) routiers se sont engagés qui se répartissent en deux catégories ;'8 fiasse ». e'e~(, le menu frelin des sansgloire, mais qui n'en peinent pas moins et qui sont, sans doute, [dus méritants que leurs camarades favorisés de la catégorie supérieure. Parmi les premiers on relève les noms de et 11)20 Laifibol. premier en 1919; Léon Scieur, triomphaient' de l'an dernier; Hector Heusghem. Jran Alavoine, Christophe, Barthélémy. Uossius. Deman, îjclleuger, Jlottiat, Sellier.' D-'MOO'he. Gœ!ha!=. Lenaors, .Tacquinol, Tiburghien. Despontin, Dhers, Muilei'. Louis Heusgiiem. Vandaele, ̃Masson. Des; Gremo, G av.-

Parmi les principaux << seconde classe citons: J. Pelletier, Forestier, Amène, Alpini, Nempou. Mpypr, Consfarilin. Pere-I, Boruier.

Nc 1.– Feuilleton du Petit Parisien du 'i5-(J-1922. GRAND ROMAN INÉDIT

PROLOGUE

I^ IS CRIMB.

Les deux amoureux

Par mie solive trielc et pluvieuse de la fin (lu mois tic mari, une limousine de grand st.vle. aux formes élégantes et de couleur discrète, dans laquelle 011 l'ecounaissait la marque d'une fabrique renommée, débouchait sur la place de la (;oncorde, par la rue Boissy-d'Aujjias.

Kapidemenl. lsi voiluru traversa la piaue, se diriïoant vers la grille des Tuileries mais sans que le moteur ce.U de tourner.

La portière de l'auto s'ouvrit; un homme enveinppé d'un lourd vêtement d'étoffe écossaise il grands carreaux descendit de la voilure.

Nusitùt le chaufl'eur se pencha prêt ù voir des ordre;; et les bords de sa B^^squette, faisant gouttières, envoyèrent un jet d'eau sur les vêtements du gentleman. ̃ Je demande pardon il monsieur murmura le chauffeur.

le vous excusez pas, Sylvain. Vous êtes trempe, hein ?

Oh' mon caoutchouc tient l'eau, monsieur le baron. En dessous je «suis sec. Mais c'est tout de même un fichu temps. Monsieur va se faire mouiller.

Cela n'a pas d'importance, répondit le baron, tout eu regardant autour de lui pïi' Ijy TiiéoUore Caliu i'Jii.

Hanlet. Botte, Van Acken, Marchand, Beeckmaml, Leroy. Hudsyn, Archelais, tous excellents représentant? de la Belgique, de l'Italie, de la Suisse et des grandes régions de France.

Lot d'engagés remarquable et pius que suffisant pour assurer un intérêt, soutenu il. la grande épreuve, véritable championnat de la route, si l'on doit considél'er qu'un être courageux, énergique, puissant, sotiple, vite et doué d'une résistance à toute épreuve.

LA VIE SPORTIVE LE CHAMPIONNAT CYCLISTE DE VITESSE SE TERMINE AUJOURD'HUI

LTiiitm Vi'.i"M-i|n'(.i:ipii' Ji; Fr.uiee a f;i:t dispu! !))' cette 1 1 1 1 1 '̃ i ̃ ji.nir la pi'i.'iiiU'TC fois, sou i ̃ 1 1 :< j 1 1 î i 1 1 1 1 n IL, l'[';ince de vitesse, suivant la lih urs doivent iiiirl. riper à cinq éprouves h courir ;i .lis i(;i|ts différentes. Le classement, se Llit |>:ir il riili !̃ >n de. poinl»;

i^ualre ('̃preuves ont ilt''j»'i été disputées, el '.f fiiiss'inyiit sVilnblit nin^i 1. (i. Poiii;iin, :) piiinis SrliiH.'s, points li. Peyrml. VI Points i. 'IVxi'.T e| Se;1. ut. JO points G. Liiiii'i. :) po'îiU Jiupuy. 8 points 8. Iîiilirli.irh. 7 points Il. Pau; Didiiy, <> point. lu. i:ouV' IJuvois.soux Baron, 'i poinl s l.'i. <;ii;i.rdnii. •Viflep'.iiil.nux, 'Martin, 2 poinli l(i. Wuiili'iili'ive. I |V>ini.

Aujuiii'i-niui. Mir ii pi>le du u vi'liiili'oiii- du Par;1 li'1- l'i'lng.'s c^e ilisputi! la dernière oimMin qui le gagnant. Gabriel P-uiikdn. I faviii'i de i-ellf i'irrii\(' qu'il gaunail dc''ii en HlUT). ii- y xi di\-?-epi an».

27 KILOMETRES A LA NAGE C'est ce qu'a fait hier Pouilley pour s'entraîner en vue cio la traversée de la Manche

la Irjuf'i' d1' la :\1;micIh: il la na^r.

ii huit et. à ̃") Ii. î9. il iiiTi viiil au\ rortiflciiti<»iis, iiyaul t7 SI lK'Uifs M minutes. clic ;t la n.ijfi'.

LE DIMANCHE SPORTIF

Athlétisme. 1ï Ii. 'M. il Colombes (Siado du .V.t'lro). Chii!!ipiounals de I-raiicc l'émiiiill». la Croix-Ojtela» (hiiiids J'vix du Hachis? Club de l"r:tii!:c.

Automobile. A 5 b. 30, dans la cour de » \ulo départ du concours d'estafettes d« l'A. (;. de l'Ouest. Aviation. A partir de heures, à Orly, fête du 1.(XJ!j« pilotn de réserve.-

BaUe au panier. -.4 A 1.1 heures, au 'Stade Bcs,onneiiii, llnale du Cliainploiiirat de France.

huit. Stade Aitastasir,ci,ion. Uymnasc christmann. Grand» Prix du Conseil municipal.

Cyclisme. Vélodrome du Parc des Princes, Championnats de France Je vitesse, seniors et juniors.

Pelote Basque A heures, Porte de Chatillon, Championnats de Paris,

AVIS A CONSULTER REMERCIEMENTS

ihpr.eient vivement les personnes qui leur ont témoigné leur ayinputhie en assistant il, la messe qui a été célébrée le Ii ,juin Il l'église de Gliiirwilnn, l'occasion de l'anniversaire du décès de Mme veuve Lambert Violet. lis leur 1 en expriment leur profonde reconnaissance. NECROLOGIE 1 Nous apprenons la mort de Mme veuve .Tust Roguet, qui mpt en deuil les familles Paul Roguet, Maurice Hoguet-Savare ef Brossarrtrt'ôlrnpuls. Service religieux le lundi 2fi ;uin, 9 lin. h. lin, l'église Sàiut-Morri, rue Saiiit-Mar-

et cherchant à voir s'il n'apercevrait pas quelque silhouette de passant sous la pluie. Puis il ajouta

J'attends quelqu'un. une dame. Je vais à sa rencontre. Si toutefois vous la voyez s'arrêter à la porte du jardin, priez- la d'entrer dans l'auto.

Je ferai remarquer il. monsieur le baron que je ne connais pas la personne. C'est juste Chapeau de velours noir, manteau beige. Au reste, par ce temps de chien, il n'y a pas beaucoup de dames qui s'arrêteront ici.

Bien monsieur fit le chauffeur. Le baron s'éloigna du côté de la rue Royale. Bientôt Sylvain l'eut perdu de vue. Il descendit de sou siège, arrêta son moteur et attendit en battant, des pieds. Un quart d'heure après, !e baron reparut revenant du bord de l'eau. Ii s'appro- cha de la voiture et demanda

personne, Sylvain

\'on. monsieur le baron Je n'ai pas vu une seule femme.

La pluie continuait à tomber, flne ;;t serrée.

Le baron reprit sa promenade, comme s'il n'avait pas senti l'eau tremper son vêtement. il contournait la place, et il devait être arrivé sans doute du côté opposé à la porte des Tuileries, quand un flaere s'arrêta près de l'auto. Un de ces anciens fiacres -démodés, dont les roues sonnent la ferraille. et qui. traîné par un vieux cheval aux jambes fatiguées, conduit par un cocher à moitié endormi, semble désormais un véhicule préhistorique circulant dans les rues de Paris pour l'éton.nement. des badauds^

Une dame descenuît et paya le cocüer, qui s'éloigna en grognant contre le temps et sans doute aussi, selon l'habitude, contre le pourboire, qu'il ne jugeait pas suffisanf.

i Elle portait un chapeau de vclours, uue

LA FETE MILITAIRE DE VINCENNES M. Millerand décore de la croix de guerre l'étendard de l'Ecole de Saumu

La fête mililiiiro de Vinccnnes. organisé? sous le liant patronage de M. le Président de la République, du ministre de la Guerre et des six maréchaux français, au profit des monuments commémora tifs et ossuaires de .Votre-Dame-d«-l,orette, de Donnans, de LKiu.'iumont et de l'Hartmannswillerskopf a obtenu. tuer. le plus grand succès.

EUe fut l'occasion d'un nouveau triomphe pour notre cavalerie. 1/tëoole d'application de .̃-iiuniur. qui était venue voir décorer son éleiHlcinl de la croix rie guerre, a offert aux Parisiens le régal d'un spectacle sportif et militaire à la fois, dont ils sont particulièrement friands. Aussi. la foule ôtait-eUe considérable sur le plateau de Gravelle oit avait lieu la fiîte. Les tribunes de t'hippodrome étaient abondamment garnies. Au pesage. :\1. MMlerand. M. Mtyrinot. ministre de la Guerre, les maréchaux Pétain et Kayolle, plus:eurs membres du corps diplomatique; nolairement M. Gaiffier d'Hestroy, ministre de Helgique. et M. Loudun. ministre des PavsBas; les généraux Berdoulat, gouverneur militaire de Paris. Mangin, Nivelle. Dubail, Maigre, Cuillaumat et le général BoClle, représentant la Souvenir français.

A heures précises heure militaire ia psste de Vincennes, où trottent généralement de lourds demi-sangs est envahie par de fringants coursiers. C'est d'abord un carro-i.sel, puis les écuyers du cadre noir bicorne en' bataUle, culotlc blanche et boites a l'écuyére montés sur leurs purs sangs, aux crinières et aux queues tressées et inrub;>m:ée!, arrachent au public des cris d'admiration. Le chef d'escadron Watt el conduit cette pléiade de centaures. Ooiiuue mues par la cadence de ia rtiusique du 10 i° régiment d'infanterie, qui joue une valse, les julies bêtes sautent, dansent, exécutent des voltes, îles « courbettes •<̃ et des, « eroupiades Droit sur sa seUf, l'écuver, sans effort, sans geste apparent dirige cet 'intelligent et docile mécanisme.

Il y eut ensuite des courses de têtes, où, passant au grand galop de son rhe\a!. !•; cavalier cueille", sur le sol, des .i têtes de cuir; des sauts de haies par t!ie de vingt-quatre enfin un carrousel monstre, présenté par le lieutenant-colonel Walace, où les élèves-officiers se montrèrent dignes de leurs instructeurs.

Mais, sur le plateau lointain. on voyait avancer des taches blanches, c'étaient, percnés sur leurs arabes fougueux, le tî» régi- ̃ment de spahis et Ips cavaliers marocains. Ils passèrent Hurlant, leurs langes manteaux blancs et pourpres flottants, horizontaux, au milieu de la pétarade de leur mousqnef.erie, dans un nuage de poussière et une odeur de poudre, Devant la tribune d'honneur, la nouba » égrenait son chant monotone.

Après cette fantasia, que la foule ne cessait d'acclamer, M. Millerand décora l'étendard de

In bravoure vt l'esprit d.<>, ttixclpltiMi comlUvriit ment d'artillerie.

Le public rie la pelouse, impressionné' par. le* canons, les mitrailleuses qui tiraient sans leiàcbe, et la cavalerie qui s'a\ani;ait vers lui, recula jusqu'à la piste. La lele se termina par un imposant défilé de Unîtes les troupes ayant pris part a I* manœuvre, commandées par le général de Rasoiir de Ghùleauredon.

Les chasseurs cyclistes, les batteries de qui iltllIÈTcnt au ."alop, furent longuement' acclamés. Kt l'on partit sur la dernière vision de la charge des spahis, ouragan rouge et b'anc qui secoue le sol avec un fracas de tonnerre.

M. Pernotte en correctionnelle M. le snbs'Hut Cord a prononcé, hier, son réquisiloirc duis i'afi'airp. Pernotte.. Après un historique de la fondation de la il. 1. G., il a Pernotte.

,\jii cours de ce réquisitoire. M. le substitut ('ont iivail vivement critiqué le rÙle des admi- ni.-lraleurs de la il. C. l. Cette pari il' du réquisitoire a provoqué unP éloquente protestation de M» Maau^ b-'our- j cade. au nom des administrateurs, L'eminemt avocat 's'es* étonné de voir le ministère public, devançant les conclusions d'une information en cours et qui, a-t-il ajouté, réserve plus d'une surprise au parquel, mettre en cause les administrateurs dc la B. C. L, tout en reconnaissant qu'ils ne peuvent être compris dans la poursuite aetuelle. Les débals c on tin ire ro nt vendredi pro- cliain.

M. (ii'.slon Cuny il. rKc:ilc ii.-iiiiitII:1, rin- du Télégraphe, un joli x-uignol scolaire, en piesene. rie MAI. Karclier. maire du iue arroM-dissennMir. et Tévenfaii, conseiller municipal.

épaisse voilette et un long vêtement de couleur claire.

Aussitôt Sylvain s'approcha d'elle et la pria de monter dans la limousine.

La dame jeta un petit cri d'efi'roi, et, tournant le dus, se mit à marcher sur. le trottoir, vers la Seine.

Sylvain cria

Madame. Madame, ,j'ai des ordres de monsieur le baron.

Elle continua de s'éloigner.

Sylvain haussa les épaules et reprit son poste près de sa voiture. Mais au bout de 1 quelques instants, il vit son maître revenir en compagnie de cette dame.

Le baron et sa compagne entrèrent vivement dans l'auto et Sylvain reçut l'ordre de remonter, lentement. l'avenue des Champs-Elysées.

Il mit le moteur en marche. remonta sur son siège. débraya, traversa la place et s'eagayea tlans l'avenue. A l'intérieur de la voiture, on causait. La dame avait relevé sa voilette et penchait, son adorable ligure de blonde vers le.- moustaches brunes de son compagnon elle était jeune t son prHe visage avait la (les ligures de kcapmkes anglais Mon pauvre Chartes, disait-elle, rjua de soucis je vous donne; que due peines 1. que d'ennuis J'en suis désolée et je vous demande pardon.

De«s ennuis, des peines. pour vous rendre service. à vous et il votre mère?. Mais c'est un bonheur pour moi. un triste bonheur, de pouvoir prendre ma part de vos chagrins. Malheureusement, je n'ai pas pu joindre Robert. Impossible de retrouver sa trace. J'ai fait tout ce que j'ai ffta. Rien. Toutes mes recherches ont été inutiles.

-,et il s'enfonce de plus en plus dans la ruine et le malheur. Oh Charles. Chartes, penser que vous vous êtes sacrilié pour les autres et que rien n'a réussi

COURRIER DES THÉÂTRES

CONCOURS DU CONSERVATOIRE Cor. La journée a mal commence, par un concours de cet1 plus qu'ordinaire. On attendait, cependant, beaucoup de MM. Delgrange et Vuillermoz. Mais le premier des deux jeunes gens est. resté sur le carreau, et le second n'a pas fait montre de qualités suffisantes pour remporter le premier, pris, récompense qui fut peut-être trop généreusement octroyée à MM. Richard et Vândenbrouck. tandis qu" te deuxième prix devenait le lot de MM. Vuillermoz, Heumcnt et Marquette. A MM. Morjn et Béluriei' était réserve un premier accessit, et à M. Pellemwtlfi un second,

Cornet à pistons. 'Classe excellente, dirigée par M. A. Petit, et concours intéressant, grâce à un bon morceau de P. Vidal et aux méritée des élèves. Parmi ceux-ci, une menlion spéciale, est duc il M. Briillebaul. aiwiiuijienl remarquable, connue ;èv!-e~. e miiue style et comme agililé. Aussi eul-il le premier prix, qu'on lui fH partager avec un deuxième prix de l'an dernier, M. Balaye. Second prix MM. Gençste. Marçuis, u ravis; deuxième acceséit M. Bijjes.

Trompette. Sur huit concurrents que présentait !e très conciencieux M. Franqum. sept furent couronnés arec justice. C'est dire que le niveau de la classe n'a pas laissé à désirer, surtout en ce qui concerne M. Adriano, un as véritable, qui se montre supérieur M. Duptetion. qui. néanmoins, partagea avec lui son premier prix. conquis haut la main. Pas'de second prix. Trois premiers accessit.. il :\01. flerlin. Kiament, Noël, et deux seconds à MM. Girard et Dcjean.

Trombone. Concours pen réussi dans l'ensemble et durant lequel nous dûmes subir une avalanche déconcertante de canards et de couacs nu plus comique etT'et. Jeter. exception pour M. Rohert. qui réussit particulièrement ses gammes rapides et descendit avec sûreté aux notes les plus graves de l'instrument, de même qu'il était précédemment arrivé aux plus élevées, après avoir phrasé en artiste les coins mélodiques de la quelconque Cavatine de Salnt-Sat'ns. Le jury l'en récompensa par un beau premier prix. tandis qu'il bombardait d'un second M.- Aiv.-> -t. d'un premier accessit M. Rouget et d'un .-eçond MM. Boyard et Houtry. Fernaad l,e Hume.

Opéra. S 11., Faust.

Comédie-Française, i h..10, Pliedrc, les Fans»?* con. îldciices s Ii. 45, sganufeHe, lu Bourgeois geiitdhornuie.

Opéra-Comique, Lakmé, la Navarr.iise S IL, Million.

Qaîté, 2 )i. ;!0, les Mousquetaires au couvent 8 !i 30, les Saltimbanque:).

Th. Ch.-Elys., 2 ii. ts -ij.Ralletf fanta»Uq.{Loïe Fuller) Vaudeville, e h. 30 et 8 11. 3H, Monsieur BnmoIIet. Trianon, 2 -if, et 8 les Surpi-tses du Divorce. Porte-Saint-Martin, 2 30 et 8 30, le Courrier de Lyon. Sarah-Bernhardt, 2 II. 30 et 8 II. 30, la Môme. Xouvel-Amblgn, 2 M et S Arsène Lupin (A Brute) Gymnase, 2 h. M et S h. 45, la Femme masquée Palais-Royal, 2 30 et 8 l.i, ],i Seconde nuit de noces, Com. des Champs-Elysées, 3 h. et 8 4: la Mouette Edouard-VII, 8 4\ spnrlucJp "Yvelte Guilbert Athénée, 2 li. 30 et 8 Il, Atout. cœur Mogador, 9 h., Ballets misses

Femina, 8 II. 4.1, le Mener

Renaissance, S 11. et 8 h. €i. les Misérables Th. des Variétés, 2 30 cf. s Ma tante d'Honneur Antoine, 2 < s 1.1. Pc? de mon coeur (ararul siiecf's) Th. des Boulevards, 2 li. 45 et S h 45, In Revue Grand-Guignol, 2 30 et s 30. Première consultation Bouffes-Parisiens, 2 4.1 et si 1,1, rhi-Phl (Urfian) Th. Miche). 2 « et S (5. te 1*1 Ang-e. vint Th. des Nouveautés, 2 30 ot il li Dickv

Th. des Arts 2 30 et o 11.. la Perle rl.cinc,vo rïZ^ï^f^^SS Ba-Ta-Clan, et 830, W\c de vai=e

Vieux-Colombier, ma: Saiil foir Vint des nuis l'Œuvre, H., Miss muii Draper

Ternes, 230 et 9 Les spectacles de la semaTn^T:

̃> LOPI-.IM. En soirée lundi r h f- r ,,), J on au Ijeuellce des cuisiniers r A LA.COMEIHE-FRA.NCViSE 'Fn som-w.. tiinrti ̃v'1' molyrr lui; m, Vh 3l; î,1 '̃>"•>><'»<">̃. Aimer jeiHii, lAvrutnnvrc, PuU île cnrotle dlnanchc. S h' :io' le Hcnu-wonile.

Kn nmluêc jC, m,, t 30 VEf,,le le houtnciir de P.mnvniignac (Iliiianeiie f 1) "30 le Min'uiije dp h'iijarn. A L'0f'^P.A-C(iMIQI'i:. En soirée tond! s h ]i le -Jimi/h-ur de \olre-litnue. Paillasse ̃ vndr^di' En malliiee dimaneJio. i h. 30, vie cle 110liemr, PoiIIs/hn? ̃ ̃ vendredi, Vuvnlleria Rnxlieami. la Vt> île Bohème mardi et mercredi, lex Miiinn/uelfiirex an Couvent jeudi, Siipho aauipiii. ,̃ Pont vivant

ai: Tiu.o\LYRiori- Eu «iiiw mnii vendredi, clôture annuelle.

-0- La semnine At' i;si.\o ]ie v/rnv l.iirll M F.r.esla Poupf'e jeudi 29, la Tosen (Mme iVsbron' MM. Carrére. et Dense): vendredi 30. lu hlllp ùu il Cartilage (M. Sullivan. M-lIe Manrlni): dimanche 2 juillet, Manon (M. Lapelleterie).

-o- PAt.US-rtOYAL. Aujoiiril'hni. înalince

:<>- THEYTnE MARIOXY. Anjoiir.i'liiil. la Revue île l!>!i. dont le succès est tiinnense, sera repié-o- FK'.II.NA. II n'y aura pas de niatiné<! :hiJourcl'liui ii ci- tliéauc.

.BOWFKS-PAR1SIKNS. Aujourd'hui inuici .SI. rue no<-)iecliotiari; a éiê, comme tous l;s a'is. l'occasion, d'un frranri succès pour les élèves et les. excellents et distlnifilés professeurs.

La coquette petits salle du théâtre Edouard-Vil et1 euiiiule ei très ék^amment garnie.

Plusieurs artiste-. M. coi!S MM. SauiMireot et flollet, !ous trois de i'Opéra-Conmiiii». prêtaient leur pvOcieux coh:'oius ;i ̃•••[te nii'.tinêc.

Avec d'un vivié que elioiîi coniprcn.iut dr l'opéra, de l'onéra-cuin!qup ,<'t de l'ojifielle, on a cl]aleuri"i.senient npplaudl Miles- Simone I.einiMie. Andrée imisliPiin. Lurette Chrétien. Jane nonssen'u, Marie Heval. s;1_zaniie.1 Hlot, Elise Illnton, Irène V'Irii'd, An !•̃<'<• Jean Duinont, qui ont afllrmé une li;:s

Je vous ai perdue, Henriette. Un devoir impérieux m'a dicté ma conduite mais je n'ai pas abandonné -l'espoir de faire de vous ma femme, quelque, ,jour nous sommes jeunes tous les deux, l'aveni! quoique bien sombre en ce moment, s'ouvre devant nous. Sait-on jamais oe que demain nous réserve. La vie nonapporte beaucoup de peines, des grand chagrins, mais elle nous réserve aussi des joies.

Chartes. que vouiez-vous dire ? interrogea la jeunes füle avec anxiété. Je veux dire que la baronne de Clarignnn est d'un santé chancelante et que, bientôt peut-être, j'aurai recouvré ma escompter la mort de vofre femme est horrible murmura Henriette aveu un ton de douloureux reproche. Pour moi, Henriette, c'est escompter la délivrance, reprit le baron d'une voix sourde, c'est escompter la cessation d'un tnurment journalier La coupe d'amerlume que j'ai à vider semble navcir point de fond Ce malin encore j'ai eu il subir la scène la plus écœurante. Entin bientùt peut-être.

Non, interrompit Henriette avec !a même angoisse, ne répétez pas. continuons de nous aimer ainsi, sans penser, sans prévoir. ignorant le monde. Ne voulant plus connaître de la vie- que ce qui est notre amour. Je t'aime 1

Elle s'était blottie dans les bras de son amanf elle trcmblait son visage aux traits si finfi était glacé, ses ièvres bieuios-aient. Le baron se pencha et pressa ces chères lèvres qui s'offraient mais il releva la t;te en s'écriant

Henriette. Henriette. tu es glacée, glacée qu'as-tu ?

Elle sourit doucement pour répondre Mais je n'ai que froid. rassure-)) Tu vas attraper mal. «ranci Dieu si tu avais une rechute dans ta cruelle mala-

ilp pin» des deuy professeurs.

-o- GP,A.ND-('iri!i.\iiL. Aujourd'hui, manie. Une Xiut à Londres, succès trloinpliul,

-0- TIIKATHE COMOEDIA. Matiiu-e. t il., Vn tion Coq! Sonrirn Hire :( Fou l'ire i.lilir» Pugol, Uabrielle .\ormai.

-ù- TH. TEK^KS. C'est un Irioinphe, 1)11 |)i':it lu Ont; Madame et *> xntijre. [dire, ba.tÂ-clan des opérettes viennoises H ̃̃ AUJOURD'HUI MATINÉE ̃! SPECTACLES ^T CONCERTS Folles-Bergère, 2 'M et 8 30, Kolies sur folios. Olympia, mat. et .;olr., Vetleiles et Attractions. Mayol, i \io, S .'J0. T'en as du vie; (revue). Eldorado, i 30, 8 3<l. Birlbi. dranio social. AlHtimbra, i au, 8 au. Aurore Haillon. Marise bainla. Galto-Rcchech., 2 8 'Veux-tu monter 'revue) Ho qui Chante, s h. ot S 45, («0.11e pas la Haye Cirque Meflrauo, S ;10. Mnt. jeudi, !fim., fêtes. Eursaal, vendredi, samedi, dini., lundi, mat. et soirée Européen, ni., s., ïrparado, camion vlidez. f.lmrla»'. Ciné K.-Liiider, le urillou du Fover, Forfaiture. Marivaux, i :io, s i0, le liriliuu du Foyer. Hadeleine-Ciné, Les trots Juntieres.

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AUJOURD'HUI, MATINEE CONCERT MAYOL La Grande Revue CONCERT MAYOL T'EN AS DU VICE CONCERT MAYOL MONTEL, le rot de» comiques CONCERT MAYOL L'Etoile des Ballets russes CONCERT MAYOL LA KASCHOUBA CONCERT MAYOL Scandales du Bois de Boulogne CONCERT MAYOL L'Amour aux Colonies CONCERT MAYOL SUZANNE WURTZ CONCERT MAYOL La Douche de la Parisienne CONCERT MAYOL 1.000 litres d'eau CONCERT MAYOL I AMBASSADEURS E où triomphe s \LA REVUE DE LA FEMME s avec PAULETTE DUVAL s § EDMONDE GUY et ses sœurs i = PELISSIER, AUDIFFRED, VANDURElf = 1 ET LES 200 PLUS JOLIES FEMMES DE PARIS iiiiiiitiminiiiiiiiittmiiiiiiiiiiuiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiHmiiiiiitiir INFORMATIONS FINANCIÈRE;

COMPAGNIE NATIONALE DE MATIÈRES COLORANTES L'assemblée tirs actionnaires du 22 juin a vole, pour l'exercice 1921, un dividende de francs par action payable !o 31 juillul. Les bénéfices bruts se sont élevés îi 8 millions 8G1.575 francs et le net disponible, après (Mduclion des frais, il 5.D00.195 fr. ;n. La SoeiéiO, poursuivant son programme, a largement développé ses moyens; elle fabrique maintenant plus de six'eents colorants, au lieu d'une centaine en 1920, ek sa production ruprésenle les deux- tiers de l'ensemble des fabrications françaises.

Au moment où In Parlement étudie ie moyeu de iiKXiiller la taxe de luxe, il est intéressant (le signaler une plaquette éditée par les Etablissements Solex, illustrée avec esprit par Jean Houfier. Elle s'iurUulc Plaidoyer cantre la taxe de luxe appliquée l'Automobile et démontre, avec une documentation précise et (les chiffres éloquents, le tort considérable que cause à l'industrie autwnobilo cette taxe arbitraire.

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Brocliure 20105 Brochure Knseisn. second, et super Brochure 20153: Kcol«s <pécial(«

Brochure Carrières administratives Brochure 20178 Carrières indust. et agric. Brochure 20192 Carrières commerciales. Le syndicat d'initiative de Paris ,t du d'-pavtement de la Seine a tenu son assemblée générale extraordinaire sous la présiduice du professeur Roger, doyen de la Faculté de médecine.

Au cours de cette réunion, l'assemblée a élu son nouveau conseil d'administration et approuvé les statuts.

M. le professeur Roger. président, et cusnile il r'r;inç.ois Dcbray, adiniiiis!raleu.r-délé.sçué, 'Mit exposé le programme du syndicat t d'initiafaire connaître Paris et facile cl a_'i'ivabl. d'y attirer et y retenir le plus grand nombre de touristes français et étrangers.

Le nouveau siège du syndicat d'Inltlallvc est rue Volney, ou l'on potina se procurer tous renseignements utiles ainsi que des bulletins d'adhésion.

̃̃iiiiiHHiHiiiiiiiiiii:[mii:iiii::iiaiiiiiiniii!i uiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiu par (lii.M'.uis Mékouvkl.

'̃iiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiniiiHii niiiiiiiiiniiiiiiiiiniiiiiiiii

die. ri faut prendre une boisson chaude, quelque part. dans un restaurant. Si on nous voyait ensemble

Personne ne nous verra, Allons' cite/. Il se pencha vivement à la portière et dit à Sy!\aii;

Sylvain tourna .aussitôt et prit la directiot. commandée. Pour la première fois. Sylvain accompagnait son maître dans une bonne fortune Une savait pas du tout ce qu'élait Kern-

Arrivé dans la rue des M.iihurins, il ralentit, avança lentement ei dévisagea chaque devanture de maison pour découvrir le Kern commande par son maître. C'était un restaurant très sfleel. La clien- tèle se composai! uniquement d'habitués amateurs de vins' lii.s et de. cuisine recherchée. Le passant vulgaire ne pouvait pas remarquer Ja maison, sans réclame tapageuse, sans lumière aveuglante a la porte et comme en ont certains établissements il la mode où t'on trouve des gens de tous poids et de tous genres, des femmes empanachées et faciles et des conversations en langues diverses.

Le baron Charles de Clarignan et sa compagne allèrent s'asseoit' au fonrl d'une petite salie. Le garçon, empressé, apporta enveloppées d'étoffe, des briques chaudes pour les pieds de madame, puis attendit les ordres de monsieur pour le souperCependant, Henriette se sentit soulagée des frissons glacés qui l'avaient envahie. Et comme d'autres clients étaient entrés dans la salle, efle baissa son épaisse voilette de dentelle et les deux amoureux continuèrent leur conversation il voix basse. Quelques soupeurs ou des dîneurs attardes avaient passé par ta salle pendant que le couple était allalilé. Enlin Chartes et Henriette se levèrent pour s'en aller, sans

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Le baron cherclii en vain son épais pardessus anglais et ne le trouva pas.- Il fut surpris, car il croyait- bien cependant ne pas l'avoir iiiissé dans sa voiture. Sa surprise lut plus grande encor sine n'élaieut plus à la porte:

Pourquoi Sylvain s'en était-il allé saiti aucun ordre

Mais Cluriguun ne pouvait s'arrèler longtemps ces détails de la disparition de son pardessus et de sa voilure, quelque bizarres qu'ils fussent. Il dcvait penser Heiirielte. à la rentrée de la jeune lille chez elle. Il était tard Que penserait la mèr.; si confiante

I.11 baivp arrêta une aiilo qui passait li; iiuinii'r ia jeune lillé. monta à son tour, puis indiqua ail -chaulïeur une- rue fort éloignée, à Auteùil.

Aiors, il fallut parlementer. Le chauffeur refusait de s'en aller si loin il cette heure. Non, répétait-il. A cette heure, jette 'vas pas si loin. Merci d'ia préférence: j'aime mieux faire des petites courses. La promesse d'un gros pourboire don! le baron lui donna tout de suite la moitié. le décida.

I! partit il vive allure et arriva rapidement ù la rue qui lui avait été indiquée. Aior*. ü se peueba vers l'intérieur de l'auto et demanda

Quel numéro? Vous l avez pas dit. Lt, baron répondit.

C'est bon.arrêtez ici.

A quelque cent mètres de sa maison, Henriette quitta son ami qu'elle embrassa, tendrement et elle l'entendit qui lui criait encore Courage. à bientôt le bonheur et l'union complets

(.1 suivre.; • ÏHÉODOnE CAHU.