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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1922-05-29

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 29 mai 1922

Description : 1922/05/29 (Numéro 16526).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k605033r

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/09/2008

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JERUSALEM RESSUSCITER La cité sainte tressaille d'une vie ardente, tumultueuse, trépidante. Les sionistes y établissent nïïShôiïveïïe pàifïë^juive

Jérusalem, 2 mai 1922.

(Anniversaire de naissance de • Théodore

Herzl, fondateur du sionisme).

Depuis la guerre, on atteint très facilement Jérusalem par l'Egypte. Vous quittez le réseau égyptien à Et Kantara ouest, sur le canal de Suez, traversez celui-ci à pied sur un pont de bateaux et, ayant pris contact sur l'autre rive avec l'Etat palestinien {.ce contact se traduit par des formalités assez minutieuses de passeport et de douane), réintégrez un train confortable (il contient jusqu'à des sleepings) qui, roulant successivement sur trois tronçons au,jourd'hui raccordés (voie stratégique construite par les Anglais durant la guerre, voie construite par les Turcs et vieille ligne de Jaiïa) vous mené en douze heures à Jérusalem.

Et là, le spectacle le plus curieux vous empoigne tout de suite. Je ne parle pas des émois d'un caractère artistique, arc-héologiQue. religieux ou philosophique qui rêviezpeut-être d'y ^poursuivre parmi les ruines, tjues-unes des visions auxquelles se rattache la substance de notre âme séculaire. La résurrection

Or voici que vous tombez en une sorte ile chaudière en pleine ébullition. Mais ce qui y bouillonne, c'est une résurrection. Une fois de plus dans i'hietoire, la cité :Sainte tressaitie d'une vie ardente, tumultueuse, trépidante. L'atmosphère que vous y respirez tient de celle de ces «revivais», à l'anglaise ou l'américaine, de ces sursauts mystiques dans lesquels un pays se repétrit lui-même. On pense aux prodigieux avatars historiques du peuple des Juges, et des Rois, aussi aux Mormons et à l'armée du Salut. Lue fois de plus, une religion neuve dresse ses autels en Israël celle dont, il la fin du siècie dernier, Théodore Hcrzl fut le prophète inspiré et dont le mandat confié à l'Angleterre sur la Palestine vient de surexciter, en attendant qu'il les couronne, toutes les espérances le sionisme, à savoir le rétablissement d'un Eta1. juif. 4ou plutôt pour parler plus exactement, ie rétablissement d'une patrie intellectuelle et morale .juive, la création d'un centre de culture et. de rayonnement purement hébraïque.

Le hasard, à l'hôtel où je descendais, m'a fait me rencontrer avec mon éminente et glorieuse consoeur, Mme Myriam Harry, fervente adepte de l'œuvre nouvelle. Grâce ù eHe, en quelques instants, j'entrais en rapport, avec ses principaux artisans. En l'absence rle sir Herbert Samuel, haut commissaire brnanrique, et de M. le docteur Weizmann, président du burcau sioniste, j'avai3 l'honneur d'entretenir des hommes aussi distingués et significatifs que leur" collaborateurs, MiM. le docteur Edir et Van Vriesland, c' que M. le docteur Ben Jahuda, l'animateur spirituel et linguistique du mouvement, qui, d'une langne nio::te ct archaïque, ''hébreu, a réalisé le prodige, en la réadaptant, de faire l'idiome que parlent et étudient les 13.000 enfants qui peuplent les écoles palestiniennes. Je parcourais avec étonnement et souvent, 'avec admiration un certain nombre, d'institutions scolaires et de colonies agricoles. Une documentation considérable m'était fournie.

Les premières tentatives

Mais d'abord deux mots d'histoire. La velléité de créer en Palestine des colonies destinées à servir de refuge aux Israélites dispersés et persécutés dans le monde entier est ancienne. Ce fut dès le seizième siècle celle de don Joseph Nasi, duc juif de Kaxos. Les établissements qu'il fonda ne lui survécurent pas. Mais l'idée fut ref.rise différentes fois et notamment en 1860, par un groupe de rabbins russes émus des souffrances de leurs coreligionnaires et compatriotes. L'Alliance israélite universelle de Paris s'y intéressa. Une lut créée en 1870. Tant du côté -russe que du côté anglais, cet essai eut des imitateurs. A partir de 1884, la générosité du baron Edmond de Rothschild permit d'acheter de vastes terrains et de muitiplier les colonies. La culture de la vigne, puis celle des céréales y'prospérèrent. La « Jewish Colonisation Association à qui il confia bientôt le soin de poursuivre son ouvre, montra une louable activité. Mais ce mouvement qui, selon le mot d'un témoin, demeurait plutôt de la « bureaucratie philanthropique prit une allure toute nouvelle à partir de 1908, au fur -tt à mesure qu'il passa aux mains du sionisme.

L'idée de Herzl

L'idée de l'Etat, juif, de la nouvelle Sion, fut lancée par Théodore Herzl. Il mourut en 1903, après avoir vainement essayé successivement d'y gagner les grands financiers Israélites, le sultan et Guillaume II en personne. Mais le sionisme était créé. Les dons et les enthousiasmes affluèrent L'arbre planté par le prophète a pu être coupé, durant la guerre, par les Turcs, mais de la souche stérile, que J'on m'a fait pieusemont visiter et qui est l'objet d'un pèlerinage annuel, est jaillie une floraison magnifique. Naturellement suspendue par la guerre où non seulement l'immigration fut interdite, mais où de nombreux juifs furent expulsés, elle a repris un nouvel élan, surtout depuis que l'Angleterre, investie du mandat de la Palestine, a, conformément à la déclaration faite par lord Balfour, le 2 novembre 1917, à la Chambre des communes, manifesté sa volonté d'aider les juifs à réaliser leur vœu tant de fois séculaire.

Le haut commissaire britannique, sir Herbert Samuel, est, lui-même, juif et si')niste. Beaucoup de ses collaborateurs sont dans tes même conditions. Il a pour intime coadjuteur un savant distingué anglais, originaire de Minsk, le docteur Weizmann, président de la commission sioniste, laquelle est devenue l'organe de liaison officiel entre le gouvernement britannique et les juifs de Palestine. Pratiquement, ses iniuatives et les entreprises qui soutiennent son action sont. si innombrables qu'elle apparaît elle-même comitre une manière, de gouvernement. Elle dispose à la fois d'un budget considérable alimenté par les dons des sionistes, du monde entier, de l'outillage et du concours administratif, dont la fait bénéficier le gouvernement pritannique. Aussi 1u mouvement d'immi-

SIR HERBERT SAMUEL

Haut commissaire britannique en Palestine gration, d'ailleurs soigneusement contrôlé, a-t-il reprise avec intensité. Il n'y avait pas 10.000 juifs en Palestine il y un siècle il y en a aujourd'huit 80.000 dont 20.000 arrivés dans ces deux dernières années. Ils continuent à affluer dans les propor- tions de 1.000 par mois. Deux cent vingtcinq mille livres par an sont consacrées au développement des colonies agricoles, qui sont au nombre d'une soixantaine, 100.000 aux œuvres scolaires, autant aux œuvres d'hygiène. Et un esprit tout original anime ce mouvement. Il ne s'agit plus d'une institution philanthropique à l'horïzon borné ni non plus de maintenir ou de faire revivre les pratiques de l'antique hébraïsme.

L'hébraïsme moderne

La Jérusalem nouvelle, se réclamant, certes. de la tradition hébraïque, l'a rénovée et prétend se constituer un art, se glorifie d'élever bientôt une université. Mais elle a abjuré toute la vieille juiverie ta.lmudique, cesse de construire de« synagogues, se proclame presque partout libre^penseuse. C'est, à coup sûr, de l'esprit hébraïque qu'elle entend se faire le foyer, mais d'un esprit hébraïque affranchi de toutes les vieilles coutumes, tel qu'il peut se manifester dans une race complètement -rénovée par les méthodes d'enseignement les plus perfectionnées et par les -expérimentations sociales les plus diverses. J'ai visité il Jérusalem quelques-unes des écoles et ces garderies d'enfants. du sionisme. Jo ne sais s'il existe en France l'équivalent au point de vue de l'hygiène, de la propreté, de la minutieuse application des théories les plus récentes sur l'éducation. Tous les types d'enfants juifs, depuis les blonds askenazim de Russie ou de Pologne, jusqu'aux petits grillons rapatriés du Yémen et presque pareils à des Bédouins, en passant par les Portugais, les Saloniciens et les Boukhariens aux yeux bridés comme des Mongols, y jouent, y chantent, s'y instruisent selon les dernières méthodes Frœbet et Montessori, y reçoivent les soins médicaux et l'enseignement spirituel le plus minutieux.

Le temps m'a manqué pour parcourir toutes les colonies agricoles du sionisme. Ce que j'en ai vu, ce que j'en ai appris, est fort curieux. L'une de leurs caractéristiques est l'extrême diversité de leur structure. Les anciennes vivent en général sous le régime de la propriété individuelle. Mais parmi les récentes communautés, un certain nombre pratiquent le communisme. A Narish, une communauté d'intellectuels, presque tous d'origine slave, joint à la pratique de l'agriculture la création de toutes sortes d'œuvres artistiques et littéraires. A quinze kilomètres de Jérusalem, j'ai visité l'une des plus récentes colonies, celle de Dilb. composée d'à peu près soixantedix personnes. En dix-huit mois, ces émigrants de Russie et de Roumanie, très souvent des intellectuels eux aussi, ont ouvert des routes, défriché toute une colline, créé une étable modèle, un jardin d'essai, déployé, de remarquables qualités d'endurance et de persévérance. C'était une impression singulière de comparer ces robustes gaillards bronzés, jambes. poitrine et tête nues, ces accortes campagnardes, aux minables silhouettes que j'avais naguère coudoyées dans les ghet- tos de Bucarest ou tle Varsovie. C'est bien là la régénération physique' d'une race qui s'accomplit, et sans doute sa régénération morale. Israël au contact de la terre ancestrale qu'il féconde de ses sueurs est redevenu paysan.

Hautes visées

De tels résultats, on le conçoit, ouvrent aux adeptes de la foi nouvelle de larges horizons. C'est à peine en souriant ''que !'un d'eux me disait « Nous avons déjà donné un Dieu à l'humanité nous lui donnerons demain quelque chose de mieux. » Et qu'un autre me rappelait le mot délicieux et fameux « L'air de la Palestine est si doux qu'à chaque instant on croit y rencontrer Jésus. » Dans cette atmosphère d'une si merveilleuse limpidité, où flottent tant d'aspirations passionnées de la conscience, sur co sol pierreux qui, dès que la main da l'homme le défriche et y amène l'eau, devient d'une si magnifique fertilité, les enthousiastes voient se lever une nation nouvelle née pour de hauts destins. La Palestine qui nourrit aujourd'hui difficilement 700.000 ou 800.000 habitants en nourrira demain 6 ou 7 millions. Ce ne sera pas seulement la renaissance d'Israël, ce sera un exemple et un enrichissement pour l'humanité tout entière.

Il faudrait avoir l'âme, bien basse pour méconnaître ce qu'il y a de beauté et d'idéalisme dans cet élan. Dans quelle mesure ses réalisations correspondent-elles à ses aspirations ?

Un enquêteur a le devoir de souligner lés objections qu'il soulève. les résistances qu'il rencontre et les difficultés avec lesquelles- il est.aux prises.

C'est ce que j'essaierai de faire dans un prochain: articfe.

André LICHTENBERGER.

AVANT L'ÉCHÉANCE DU 31 MAI

LE GOUVERNEMENT DU REICf!' A REMIS A M. BERGMAN N .SA RÉPONSE A LA C. D. R. Berlin, mai (dép. Petit Parisien.) Le gouvernement allemand a transmis aujourd'hui à M. Bergmann la réponse définitive de l'Allemagne à la commission des réparations. Cette réponse concorde avec le projet d'accord rapporté de Paris par M. Hermès, mais comporte également sur certains points des objections d'ordre pratique que le cabinet Wirth a tenu à formuler.

Ce que dit la presse allemande

Suivant la Gazette de Voss, le chanceler Wirth se bornera, dans son discours de lundi, à parler de Gènes. Il ne dira mot ni des réparations. ni surtout des négociations de Paris et il sera convenu entre les partis que dans la discussion de la déclaration du chancelier les accords intervenus avec la commission des réparations ne seront pas abordés, car la délibération à leur sujet pas encore close. On compte qu'en dehors de la coalition, le gouvernement sera soutenu par une partie des indépendants et qu'un certain nombre de populistes s'abstiendront de voter.

,La presse approuve généralement la décision du cabinet de tenir compte, dans sa réponse à la commission des réparations, du résultat des négociations d, Ms'Hermès à Paris.

La Ga;ette de la Cnoix écrit

M. Hermès sera ainsi le défenseur de la politique d'exéculion, tandis que M. Wirth aurait voulu mettre un frein à cette politique parce qu'il aurait constaté que l'impossibilité de l'exécution était maintenant suffisammcnt prouvée.

La Zeit, organe populiste, dit

Si l'emprunt se réalise, les prêteurs tiendront à avoir un débiteur solvable. Ils devront reconnaître que, sans un examen approfondi de tous les problèmes des réparations, sans une revision du traité de Versailles et sans la suppression des charges résultant de l'occupation et des sanctions, l'Allemagne n'est pas en mesure d'obtenir un crédit.

Le Vorwaerts dit

Il n'était pas nécessaire d'introduire dans la note à la commission des .réparations une soi-disant clause de force majeure, car une force majeure qui empêche l'exécution des engagements pris librement et sincèrement profile toujours il la partie qui s'est obligée. La Gazette de Vois. écrit

Si nous réussissons à obtenir un prêt d'environ 4 milliards de marks qui couvre jusqu'en 1926 lcs versements au compte des réparations allemandes, 1-e* paiements en devises or pour les achats de matières premières, les prestations en nature, ainsi que les obligations qui nous sont imposées par, I,t procédure de compensation, le bilan de P Allemagne se trouvera modifié de tette sorte q«e nous arriverons sans aucun doute ï la stabilisation de notre change. L' « OFFICIEL » PUBLIE CE MATH LE DÉCHET DE PROMULGATION DU TRAITE DE SAINT-GERMAIN Le Journal officiel publie ce matin un décret portant promulgation

1° Du traité signé à Saint-Germain-enLaye le 10 septembre 1919, par la France, les Etals-I nis d'Amérique, l'Empire britânnique, l'Italie, le Japon et l'Etat tchécoslovaque.

2* Du traité signé à Sainf-Gcrmain-enLaye, le 10 septembre 1919, par la France, les Etats-Unis d'Amérique, l'Empire britannique, l'Italie et le Japon, acte auquel l'Etat sorbe-croate-slovène a accédé par déclaration en date du 5 décembre 1919. 3° du traité signé à.Paris, le 9 décembre 1919, par la Frauce, les Etats-Unis d'Amérique, l'Empire britannique, l'Italie, le Japon et la Roumanie.

DROITS D'AUTEUR La question des droits d'auteur qui est assez compliquée déj^ va se compliquer encore.

Un rédacteur de la Revue Culinaire qui signe « Vidi » soulève à ce propos, dans le derr.ier numéro de cette intéressante et utile publication, un assez gros problème. M. Vidi fait figurer en tête de son article cette belle pensée de Démocrite

Tu supportes des injustices ?. Console-toi.~l,e vrai nalheur est d'en commettre. S'inspirant ainsi de Démocrite. le rédacteur de la Revue Culinaire constate avec chagrin que toutes les oeuvres d'art ne donnent pas encore lieu à la jus^e perception des droits d'auteur.

Certes les droits du vaudevibliste et du trousseur de chansonnettes sont depuis longtemps assurés.

Le législateur, comblant une lacune pénible et parfois scandaleuse, vient enfin de reconnaître quelques droits quelques droits d'auteur aux peintres et aux sculpteurs. Mais le législateur a oublié d'autres auteurs et d'autres oeuvres d'art.

Le législateur a oublié les cuisiniers et leurs grandes œuvres. Pourquoi, demande M. Vidi, pourquoi k cuisinier qui a créé une combinaison gastroatomique de bon aloi, de franc goût et de succès durable ne pourrait-il pas prétendre à quelque droit sur ce qui est Je fruit de ses recherches, de son talent, de sa science èt de sa patience ?.

M. Vidi fait appel au témoignage de Brilîat-Savarin qui a dit La découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile. »

Le cuisinier qui fait ainsi le bonheur de' iVhumanité n'a-t-il pas droit à. quelque récompense ?.

Il ne faudrait point naturellement, observe M. Vidi, que la moindre élucubration de cuisine donnât lieu 'à la perception des droits d'auteur. Non Et il serait bien entendu que des plats nombreux seraient considérés comme étant tombés dans le domaine public aussi bien que les.oeuvres d'Homère ou de Racine. Il n'y aurait de droits d'auteur ni pour le portau-feu, ni pour l'œuf à la coque ni même pour le ragoitt de mouton

Mais pour les préparations vraiment nouvelles, mais pour les créations vraiment sensationnelles, il y aurait de justes droits. Et c'est l'Académie l'Académie Française qui jugerait de la valeur de ces ceuwes d'art culinaire, qui dirait si elles sont dignes ou non des droits d'auteur.

Car M. Vidi demande aussi que soit fondée une académie française une académie de cuisine, bien entendu.

Et M. Vidi a bien raison. Il y a des lanricrs-sauce.qui tout de verts lauriers. Mou-

LES ETATS-UNIS

IRONT-ILS A LA HAYE? Le gouvernement de Washington exigerait le retrait du mémorandum russe du li mai; il ne. semble pas disposé à fournir des crédits ou une garantie financière.

Londres, 28 mai (dép. Petit Parisien.) Le correspondant du Times à Washington, après avoir signalé que plusieurs conversations ont eu lieu ces jours-ci entre l'ambassadeur de France et le ministre des Affaires étrangères, ajoute qu'il y a toutes raisons de penser qu'au cours do ces entretiens, M. Hughes a précisé de la manière suivante l'attitude de l'Amérique à l'égard des problèmes européens

Le gouvernement des Etats-Unis ne formule aucune objection de principe contre la formation d'une commission d'enqu5t-î sur la situation à l'intérieur de la Russie. Il estime, au contraire, qu'une telle commission pourrait se livrer avec profit « une étude complète des conditions économiques de ce pay-s, y compris l'agriculture, l'industrie, les moyens de transport, les ressources en matières premières, etc. La participation de aux travaux de cette commission sera limitée à l'envoi d'un expert, qui n'aurait pas qualité de représentant politique.

D'autre part, les Etats-Unis accepteraient que le gouvernement, des soviets envoie des délégués à cette commission, mais à la condition qu'il retire formellemeaL-au préalable, le mémorandum préteffîk le 11 mai à Gênes' par sa délégation* sinon, le gouvernement américain n'envisagerait même pas la possibilité de désigner un expert.

Il y a des raisons de croire, ajoute le correspondant, que ce point de vue du gouvernement américain a été également communiqué aux représentants de la Grande-Bretagne, de l'Italia et de la Belgique à Washington. Le gouvernement du président Harding attache uae telle importance au retrait du mémorandum russe du 11 mai qu'il est extrêmement probable qu'il ne prendra aucune décision au sujet de la conférence dé la Haye tant que cette question n'aura pas été réglée. D'ailleurs, on estime, dans les milieux officiels américains, que la France adoptera la même attitude que les Etats-Unis et qu'en conséquence, le projet de la conférence de la Haye sera abandonné, ou du moins considérablement modifie-

Le correspondant du finie.? ajoute qu'il n'y a pas la moindre probabilité que le gouvernement des Etats-Unis consente à fournir des crédits à la Russie ou même il garantir directement ou indirectement ceux qui pourraient être offerts par des entreprises, privées. De même, le gouvernement du président Harding n'a pas l'intention de prêter une aide financière à l'Europe sous forme d'emprunts gouvernementaux. On estime, aux Etats-Unis, quç-jiAmérique doit, avant tout, s'elïorcfr de 'développer d'une façon plus intense sos propres ressources et assurer une distribution plus harmonieuse des produits de son agriculture et de son industrie, plutôt quc rechercher des marchés extérieurs.

L'Automobile-Club ûe l'Ouest proteste contre le règlement du prochain Salon de l'automobile Le commissariat général du Salon parisien de l'automobile impose à ses adhérents, d'accord en cela avec les chambres syndicales, l'obligation de « ne part,iciper à acune manifestation de même nature, du 1" janvier 1922 au 31 décembre 1923, si cette manifestation n'a pas été préalablement autorisée ou patronnée par la Fédération nationale de l'automobile, du cycle, de l'aéronautique ou des transports.' »

Les mêmes restrictions sont imposées en ce qui concerne toutes courses ou concours.

L'Automobile Club de l'Ouest, qui est l'un des plus importants clubs régionaux français et qui assure l'organisation de nombre d'épreuves de très grand intérêt tel le prix de Consommation qui vient dn se disputer s'élève contre ce<s Dans une réunion tenue hier soir, il a un ordre du jour dans lequel il déclaré que « de telles conditions sont de nature à nuire au libre dévetoppement do l'industrie automobile et. notant que le Salon de l'automobile doit avoir lieu au Grand Palais, propriété nationale, « demande à la Fédération nationale, d'annuler ou de remanier dans un sens libéral les conditions exigées, et prie au besoin M. le ministre. du Commerce de bien vouloir user de sa haute intluelnce. pour obtenir complète satisfaction Cette protestation ne sera pas sans créer quelque émoi dans le monde de, l'automobile.

Des reptiles dans une rue de Lausanne Lausanne. 28 mai (dép. Radio.)

Un Russe expulsé de Lausanne, grâce à une carte provisoire, continuait à habiter le canton. Il y exerçait, depuis quelque temps, une profession bizarre il fournissait, des serpents au laboratoire de l'Université. Or, par suite d'une imprudence, une partie de sa « marchandise »̃ s'enfuit six reptiles se promènent encore, dit-on, dans la rue des Pavillons, au grand effroi des habitants.

LA FETE K6 ARCaSBSA la cortèga du te- BouquetjiroTinclU w

LE MYSTÈRE DE GOAS-AL-LUDU Perdue dans la lande la petite Picard mourut de froid et de faim

St-Rivoar, 28 mai (de not'. envoyé spée.) Au somment de la montagne d'Arrée. sous un soleif de feu, un petit groupe d'hommes se penche vers le sol et fouille les ajoncs. C'est le parquet de Châteaulin qu'accompagne la'brigade mobile de Rennes, des gendarmes, des médecins et des journalistes. Il y a soixante-douze heures que le cadavre de la petite Picard a été trouvé lir, déchiqueté des cheveux d'enfant sont encore accrochés aux buissons. Le parquet y vient aujourd'hui pour la première fois et cette intervention vraiment tardive ne facilitera pas ses recherches»

Nous trouvions encore sur le sol des lambeaux d'étoiJ'e. un ongle, de petites dents. <> Ce sont' les renards qui ont dévoré I;t petite qui s'était égarée là, dit un gendarme il faudrait retrouver leur terrier, on y découvrirait les os qui manquent ». Retrouver un terrier do- renards dans cette lande immense et broussailleuse Cette invitation né paraît guère sotirire au parquet; celui-ci, à ce que je vois, partage l'opinion du gendarme sur les causes de la mort de Pauline Picard. La .petite, après avoir vu partir ses sœurs qui rentraient à la ferme, et mue par un caprice d'enfant, aura couru à travers la lande du côté opposé; la nuit, puis la peur, l'auront 'saisie elle aura appelé, crié, pleurer mais qui. dans ce désert, aurait pu l'entendre ? Puis le froid lia terrassée; la tempête ce soir-là fit rage; Moitié au creux du couteau ou on l'a trouvée, elle sera morte de fatigue et d'inanition et les animaux, les renards qui pullulent dans la lande,' les mulots, tous ont mordu dans le cadavre; ce sont eux dont les dents pointues ont brisé les os menus de ce crâne- d'enfant et rongé un bras.

Ainsi on en arrive à l'hypothèse. de accident; ce n'est point après tout impossible, et les conclusions des médecins qui ont pratiqué l'autopsie nei la contredisent pas. Celte opération n'a, en effet, donné aucun résultat probant. Elle a eu lieu ce matin, dans une petite grange ouverte à tous vents, sur la place de I Eglise de- Saint-Rivoar; tandis que le docteur Legal et le docteur Gourion travaillaient, les Bretons,venus pour la messe, faisaient autour de la cabane un déférent. Le parquet était absent. T'étais là- et j'entendais des phrases dubitatives « Peut-être » Ce n'est pas sur » « Elle a l'air d'être morte de faim 1. »

Les deux médecins n'ont pas encore établi Leur rapport, maii.je crois savoir .que leurs conclurions que l'enfant devait être âgée'de 3 ans et qu'ils ne peuvent se. prononcer sur les causes de la fracture du crâne notamment ils ne savent pas s'il y a eu meurtre et violences.

Certaines parties du corps ont été prélevées pour être soumises à des spécialistes, qui éclairciront peut-être ces derniers points.

Mais. l'accident admis, que doit-on retenir des déclarations des témoins qui affirment être passés, sans rien voir, l'endroit où on a découvert le cadavre ? Lors des premières recherches, le parquet n'y attacha que peu d'importance Ils ont cru passer par la. ils sont passés à côté. et voilà tout. »

C'est commode, sans être invraisemblable cela permet enfin de clore une enquête qui aurait peut-être .et dû êtro commencée utilement plus tôt.

Que va devenir la fillette au « joli sourire » Après avoir battu la lande, le parquet s'est dirigé vers- la ferme de François Picard sa femme et sa nombreuse famille l'attendaient en habits du dimanche. Les petits Picard sont de beaux enfants, qui ont tous un air de famille comme la norc, ils ont le haut du nez large et les sourcils éloigné*». Seule la petite Pauline. plus blonde que ses soeurs, plus menue, plus blanche, n'a pas ces signes caractéristiques. C'est tout il fait une enfant do ville, laquelle l'air de la campagne, depuis un mois, a donné meilleure mine, mais dont le fond de teint est encore significatif. Alors que les jeunes Picard sont grandes, osseux, robustes, la fillette vacuité sur ses maigres jambes et flanche sur ses reins étroits. Je m'excuse d'être plus exigeant sur sa ressemblance que le père et la mère ne l'ont été d'abord, mais aujourd'hui le père Picard parait tout à fait sûr que la petite qu'H a recueillie n'est point sa fille.

Qu'allez-vous en faire ? lui dit-on. Il se pencha vers la petite qui joue. muette et nonchalante sur la table, et répond Je ne sais pas. »

Que va devenir cette pauvre enfant, déjà peut-être habituée à sa nouvelle famille 1 Cependant un petit cercueil de bois blanc attend dans une grange de Saint-Rivoar. Quel nom mettra-t-on sur sa tombe '? Pauline Picard, sans doute. Le mystère, sans avoir été vraiment élucidé, s'effacera peu à peu de la mémoire des hommes, comme les traces laissées par la petite Pauline, ses pas. ses jeux et sa terrible agonie sont déjà effacées dans la lande de Goas-alLudu. L.-C. Rayer.

AU NOM DE LA LOI nous, Sophocle et Esculape. Au cours d'un bal masqué, deux policiers français travestis arrêtent à Athènes un des voleurs de l'agent de change

parisien Leuba

M.Arthur Leuba, agent de change. 3, rue des Mathurius, avait été voici deux mois on s'en souvient victime d'une sério de détournements de titres s'élevant à la somme de 600.000 francs.

.NI. Faralicq, commissaire à la police judiciaire, découvrit bientôt le coupable. C'était un employé de l'agent de change, Marcel Chilouet, âgé de 25 ans, demeurant avec sa femme, 5, rue des Pyramides et parti en congé depuis quelques semaines. Le magistrat apprit également que le coupable avait agi à l'instigation d'un anciens employé de M. Leuba, Lemarc.hand, dit « Lagardère », entré depuis comme comptable chez un banquier do la rue SaintHonoré. Celui-ci avait indiqué de quelle façon il convenait de s'y prendre pour détourner les valeurs sans donner l'éveil, ainsi que le moyen de les négocier rapidement., avant qu'elles puissent être frappées d'opposition. Chilouet avait suivi ses conseils à la lettre.

M. Faralicq chargea deux de ses inspecteurs, MM. Leroy et Holzer de rechercher les disparus. L'enquête conduisit d'abord les policiers à Constantinople, où ils retrouvèrent la trace des ménages Chilouet et Lemarcband. Ces jours derniers, les ins->pecteurs découvrirent Ohilouet et sa femme aux environs d'Athènes, où ils venaient d'acquérir pour 160.000 drachmes, une superbe villa de marbre.

Depuis leur arrivée dans la capitale grecque, Chilouet et sa femme, qui se faisaiont passer pour de riches Belges, s'étai.ent liés avec plusieurs notabilités de la ville. Ils choisirent l'occasion de la pendaison de crémaillère de leur maison pour: organiser un bal travesti. Les invités devaient s'y rendre dans un costume évoquant la Grèce antique. Les inspecteurs saisirent oette occasion de s'introduira dans la place, l'un figurant Esculape, l'autre Sophocle. A l'aube naissante. alors que la fête touchait à sa «fin, ils invitèrent leurs hôtes à passer dans une pièce éloignée et, se faisant connaître, ils mirent ceux-ci en état d'arrestation. En perquisitionnant dans le coffre-fort, ils ne trouvèrent que 100.000 francs.

120.000 francs enfouis dans une cave à Issy-les-Moulineaux

Ghilouet avoua avoir remis Cr. à son complice Lemarchand, en récompense de ses indications il avoua, en ou» tre. avoir enfoui cent vingt billets de mille francs, boulevard Voltaire, à Issy-les-Moulineaux, dans la cave ée la maisons habitée par ses parents.

Le fait était exact. Hier. la somme fut retrouvée à l'endroit indiqué.

Les policiers firent alors monter !.is coupables dans leur propre automobile et, pour éviter les contestations qu'aurait pu motiver la juridiction grecque, ils les conduisirent un notaire, où ils les obligèrent faire abandon de leur viiîa, de leur voiture et de leur argent au profit de M. Leuba. Enfin ils les tirent écrouer à la prison d'Athènes, d'où ils seront transférés à Paris.

Lemarchand s'est, croit-on, réfugié en Turquie. Sa femme et lui ne farderont pa,, sans doute, à tomber entre les mains de la justice.

Le Tour du monde en avion du major Blake est interrompu à Marseille par un accident Ross Smith, le héros du raid LondresAustralie. avait projeté d'accomplir le tour du monde en avion. Dans un lamentable accident, que le Petit Parisien rapporta en son temps, il trouva une mort atroce. Le major Blake s'offrit alors il se substituer à Ross Smith, et, après d'assez brefs préparatifs, il se mit en route.

Après avoir quitté Londres mercredi dernier. mai, il arrva à Paris le soir même. Il en repartit samedi matin et atterrit à Bron près de Lyon.

Il quitta ce dernier aérodrome hier, déclarant se proposer d'atteindre Turin. Mais il changea d'avis en cours de route et alla atterrir à Marseille, au parc Borély. Son retour au sol fut peu heureux le train de l'appareil fut faussé et son hélice se brisa.

Le major Blake est ainsi contraint d'interrompre son «tour du monde», après avoir couvert environ 1.100 kilomètres en quatre jours.

Si. par la suite il ,ne va pas plus vite, son « tonr du monde menace de durer. fort longtemps.

AU MUR DES FÉDÉRÉS

COMMUNISTES ET SOCIALISTES DEFILENT SANS INCIDENT

AU PERE-LÀCHAISE

Socialistes et communistes ont fait, hier, au Mur des Fédérés, le pèlerinage de tradition.

Mais alors que l'année passée, cette manifestation commémorative s'était faite en deux dimanches l'un pour les socialistes, l'autre pour les communistes, cette année les deux groupements ont décidé de n'en faire qu'une et de tirer au sort pour savoir lequel des deux défilerait le premier.

Le tirage au sort, pratiqué samedi, a favorisé les communistes.

C'est ainsi que, dès deux heures Je l'après-midi, les membres de cette organisation se trouvaient réunis boulevard de Charonne avec couronnes et drapeaux des sociétés de pupilles, syndicats ou sections, parmi lesquels les anciens combattants de la Commune, les espérantistes révolutionnaires et l'Union des anarchistes. En tête des divers groupes se tenaient les chefs du parti MM. Pierre Dormoy, Yaitlant-Couturier, Marcel Cachin. Berthon; députés Henri Sellier, Bachelet, Marsais, Philippe Couergou, conseillers généraux; Joly, Morin, Uarchery, Besombes, Renault et;Colly, conseillers municipaux.Boulevard Ménilnrontant, s'assemblèrent Ics manifestants socialistes.

Sans interruption. les deux ciTfègr»? défilèrent' dans le cimetière, les porteurs de drapeaux, de bannières, inclinant leurs enseignes en passant devant le mur, les porteurs de couronnes s'arrêtant juste


ce qui était nécessaire pour déposer leurs fleurs.

Quelques cris de « A bas la guerre Vivent la commune les soviets scandèrent ce défllé.

Mais.it n'y eut, selon l'usage, ni dis.cours, ni allocution.

Dès que les groupes arrivaient aux portes de sortie de la nécropole, avenue du Père-Lachaise, des « hommes de confiance » faisaient remettre les insignes dans leur étui et donnaient des instructions pour la dislocation.

Le service d'ordre n'eut pas l'occasion d'intervenir. M. Leullter, préfet de police, assisté de son chef de cabinet, M. Marlier, et da M. Guichard, directeur de la police tnunicipale, la dirigeait en personne. Deux incidents seulement un lieute<nant d'infant.erie, venu en curieux pour voir la manifestation, fut quelque peu conspué. L'intervention d'une dizaine d'agents ramena promptement le calme. Un ouvrier de 18 ans, Paul Masoyez. habitant 21, cité Leclaire. avait insulté les agents place Gambetta. Arrêté, il a été remis peu après en liberté.

Le matin, les élus du parti socialiste étaient venus dép-oser une couronne au mur des fédérés, auquel avait été également accroché un portrait de Jaurès. M. REIBEL DANS LE NORD Continuant ses tournées d'inspection dans les régions dévastées, M. Charles Reibel, ministre des Régions libérées, est parti pour Douai.

Dans la journée, le ministre a visité en outre Cambrai, Valenciennes et le Quesnos. Il a repris le train il Aulnoye, pour rentrer Paris dans la soirée.

La journée d'hier fut un peu plus chaude L'absence de brume le matin et de nuages l'après-midi nous a valu hier une journée un peu j)Jus chaude que la précédente. A quatre heures de l'après-midi, le thermomètre de l'Office météorologique marquait près do 25 degrés à l'ombre. Le vent, actuellement au nord-est, va probablement tourner à l'est, nous a-t-on déclaré. Cela nous promet la continuation du beau temps, et aussi de la chaleur, les coui-ante qui vi-ennent du Centre de l'Europe étant très chauds. On prévoit toutefois uns baisse prochaine du baromètre.

Cette baisse pourrait amener dans quelques jours la fin de la période de olraleur, si elle s'accentuait, et peut-être même de la pluie. Mais ce n'est encore là qu'une hypothèse bien vague et sur la réalisation de laquelle il serait sage de ne pas trop compter.

La Fête limousine de Montmartre (Les rotes par la réipuWiaue ii» en riiorinr-ur de Mulhouse ont élé charmantes d'enl/ain, de pittoresque et de cordialité. Elles avaient un but charitable leur bénéfice étant destiné aux colonies de vaeances des enfants du dix-huitième arrondissement. Aussi oblinrent-elles un franc succès. A 2 heures eut lieu, dans la salle des Kto.s de la mairie du dix-huitième, une grande fèt? limousine, où vieilles et chabrettes jouèrent des •danses du pays. On chanta la célèbre Quan eta chas moun paire, que l'assistance reprit en chœur. Puis ce fut ,le défilé pittoresque des coiffes et des blouses bleues par les rues montantes de la Butte. Le cortège prit en ronte, à la « Savoyarde », la Marianne de -Mulhouse et ses demoiselles d'honneur. Et, sous les acacia3 de la place du Tertre, eut lieu la réception officielle par les Mariannes montmartroises et les autorités de la Commune libre -le maire, mon Oncle » et Bibendum.

Jusqu'au soir on. chanta, on dansa et on but. Demain aura lieu, non sans cérémonie l'installation du peintre Hansi comme consul de France à Montparnasse, autre patrie des arttstes.

La mise à la retraite des officiers Le ministre de la Guerre étudie m ce moment, les mesures à prendre pour éliminer progressivement Jes officiers devant se trouver en excèdent au moment de 1'application de la nouveile loi des cadres et des effectifs.

Des informations inexactes ont présenté les officiers mutilés comme devant rire les premiers atteints par les mesures projetées. Or, il ne s'agit pour le moment que de l'application de l'article 1 de la loi du 30 avril 1920, d'auprès laquelle, seuls, les militaires de carrière atteinta d'intirmités incurables entraînant imipo-sibi'lito de demeurer au service peuvent être mis à la retraite d'office cette mise à la r.traite d'office se·ra, d'ailleurs, entourée de toutes les, garanties fixées par ladite loi.

Dans les mesures qui seront ultérieurement prises et qui concernent l'ensemble des officiers complètement ou partiellement il il sera tenu le plus grand compte des situations particulières des officiers mutilés. Il n'est nuil<>me_it question de déterminer un degré d'inviltdité au-dessus duquel les officiers seraient mis à la retraite d'office. (Communiqué.) Une grève d'électeurs dans le Nord Lille, 28 mai (dép. Havas.)

Des élections partielles devaimt avoir ¡¡pu aujourd'hui' à Marcq-en-Barœul (section du pont de Marcq), pour pourvoir au remptacetuent des douze conseillers communistes démissionnaires .pour la seconde fois.

Seul le parti communiste avait décfdé, la ouït 'dernière, de représenter sa iliste de ('onseillers sortants.

Aucun électeur ne s'est présenté pour voter et le bureau n'a niftme pas pu Cire formé. Un avion Paris-Strasbourg capote à l'arrivée Une voyageuse est grièvement blessée Strasbourg, 28 mai \dép. Havas.)

Hier après midi, un avion faisant le service des passagers entre Paria et Strasbourg, a atterri à Strasbourg de façon très rude et a capoté.

Il contenait cinq passagers, dont un, Mme Ixiflte, femme du commissaire, a été" grièvement blessé.

N° 25.Feuilleton du Petit Parisien du 29-5-1922 JAMAIS! GRAND ROMAN INÉDIT

XIII (suite)

La guerre

Un soir, cependant, au moment où la nuit tombait, alors qu'il errait dans ce parc immense, un de ses domestiques le rejoignait.

C'était le père de Bodinot, son vieux garde chef, qui lui remit un billet scellé d'un Cachet noir.

Le maitre lui demanda

̃ Qui te l'a l'omis ?.

Une jeune fille qui me cherchait au toin du bois des Ormes. Elle le tenait ellemême d'un inconnu qu'elle a rencontré sur ta route et qui lui a donné cent sous pour faire la commission.

Etrange pensa le châtelain.

Il se hâta de rentrer chez lui, car les ténèbres s'épaississaient et il lui était impossible de lire ce billet,

Là, à la lueur des lampes électriques il lut ces quelques lignes

Nous savons que vous êtes en ce mo» ment à votre châtau de Sauvecourt. Nous serons dans vingt-quatre heu» res, avant peut-être.

Fuyez au plus vite

» Un ami. »

Le père de Mathilde réfléchit.

« C'est un avertissement que peut-être. pensa-t-il, Franz nous envoie. 1

II glissa le papier dans sa poche et donna des ordres sans en indiquer la cause. Copyright by Charles Mérouvel, Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour SOUS pay», j >,

Creil. reçoit selon .les rites les archers de France

C'EST LA F£TE DU °BOUQUET PROVINCIAL brapeaux tricolores on faisceaux but des mâts 1 Guirlandes, banderoles avec des inscriptions « Honneur aux visiteurs 1 » et « Les demoiselles de Creil saluent leurs invités » Musiciens qui s'assemblent. Bannières qu'on sort des gaines.

Formés en Compagnies », qui n'ont d'uniforme que la casquette succédant au képi d'autrefois, les tireurs à l'arc débarquent dans la cité du bord de l'Oise. Il en vient de Lille et d'Arras, de ChâteauThierry, de Soissons, de Paris et même de Montmartre. Mais l'Oise,et l'Aisne sont, depuis nn siècle et plus, le vrai pays du Jeu que saint Sébastien protège.

C'est le jour du « Bouquet provincial n, qui marque aussi le- début des épreuves du championnat de tir à l'arc. Les tambours risquent un premier routement, malgré l'heure matinale. Des commissaires vont et viennent, affairés, au milieu de la foule sans cesse accrue d'hommes, jeunes et vieux, portant à l'épaule l'étui de cuir qui renferme l'arc en bois d'if et les flèches. Deux cents n Compagnies » sont représentées.

La compagnie de Livry-Sevran « rend » le bouquet à la 1" compagnie d'arc de Creil. « Rendre » le bouquet, c'est l'offrir et le recevoir, c'est accueillir, pour les épreuves du tournoi, où ils doivent s'affi'onter. tous les archers organisés selon les règles.

Car le Jeu de l'arc » a ses règles. La « Compagnie » n'est pas une bande ouverte à tout venant. L'initiation garde encore un certain air secret. Tel vieux capitaine affirme qne, chez lui, le néophyte est toujours obligé, avant son admission, de communier, après serment, sous la forme d'une bouchée de pain et d'un verre de vin salé. Pour ne rien dire de rites plus mystérieux

)Le jour de Pâques on tire « à l'oiseau » et dans chaque compagnie, qui abat le premier le volatile de bois, juché sur une perche, est nommé « roi ».

A Creil, toutefois, l'esprit démocratique a substitué au titre de « roi » celui de « président

La Pentecôte venue, c'est la fête du BouLa demie de huit heures sonnant, les demoiselle* de Creil sont habillées en blanc, tête nue, mais couronnées de myosotis, et attendent l'arrivée des demoiselles de Livry-Sevran.

La route est en pente douce. Les demoiselles de Creil sont au point bas. Le blanc cortège de Livry apparaît au haut du chemin. Il approche jusqu'à ce que le premier rang des visiteuses soit à trois pas du premier rang de celles qui reçoivent.

Quatre demoiselles de Livry portent sur leurs épaules le petit brancard que surmonte le « Bouquet » de Livry dans un vase bleu de Sèvres.

Les capitaines des deux « compagnies l'un et l'autre en jaquette, portant l'écharpe bleue, se saluent. Puis une « demoiselle » de Livry lit un beau compliment, auquel répond une « demoiselle » de Creil. Ce cérémonial accompli, se forme le cor- tège qui, toute la matinée durant, va parcourir la ville.

Creil, entre ses usines et ses coteaux boises, s'agite et se concentre. Robes blanohes et robes bleues robes jaunes, vertes et rouges chapeaux à fleurs ombrelles multicolores, animent les rues. Les quais, les ponts de l'Oise sont bien vite envahis. Déjà éclate le tintamarre des orphéons. Le cortège cet en marche.

On reconnait de loin, au miroitement de leurs casques, les pompiers sur deux rangs. Puis viennent les porteurs de cibles. Puis les blanches processionnaires. Un ministre en jaquette et le député-maire, dont une écharpe tricolore égaic l'uniforme noir, tous deux coiffés du haut-de-forme comme d'un insigne, viennent ensuite.

Rassemblés, les drapeaux multicolores des compagnies houlent au-dessus des têtes. Les tambours battent, les trompettes résonnent. D'un bout il l'autre du long cortège se succèdent musiques et fanfares, au milieu de la troupe immense des « chevaliers » de l'arc.

Un peu plus tard, les épreuves commencent. Dans cinq ou six stands différents les Compagnies x essaient leurs joueurs. Bougez pas le bras un peu de sangdroid, Et îaohez la corde en glissant le doigt. Les moins bons s'éliminent- Les meilleurs poursuivront entre eux. de dimanche en dimanche, au même endroit, la lutte pour le titre de champion, qui ne sera guère décerné que dans trois ou quatre mois.

Les beaux arbres du parc, le peuplier, le tremble, qui bordent la rivière et ceux qui couvrent la côte de Vaux agitent leurs palmes.

Les cafés, ouvrant portes et fenêtres, débordent sur les trottoirs.

La règle veut, je crois, que tout ellevalier » tire le képi sur la sans quitfer la veste et sans boire. Mais la règle n'est pas respectée. La bière coule des tonneaux Un vieux chevronné fredonne Camarades sagittaires.

Faisions un concerts heureux.

Emplissons, croisons nos verres

Et célébrons notre jeu.

François Crttcy.

Une heure plus tard, les larmes aux yeux, il montait en automobile avec ses deux filles.

Ses domestiques le suivaient dans d'autres voitures et par de petits chemins, afin d'éviter l'encombrement des grandes routes, il gagna, non sans difficultés, par un long détour, Château-Thierry. A neuf heures du matin, ses automobiles arrivaient à son hôtel du fauboug Poissonnière.

Au magnifique château de Sauvecourt. il ne restait, comme surveillant, que le vieux et brave Bodinot et deux femmes de soixante ans, une Bretonne, nommée Marie-Anne, et la lingère, une Parisienne élevée dans la famille des Plessis-Berville et qui leur était dévouée corps et âme, comme see deux camarades.

Au moment où le bon docteur mettait le pied sur le perron de son hôtel, un obus éclatait près de la grille d'entrée de Sauvecourt.

Etait-ce l'auteur du billet qui annonçait son arrivée ?

Le vieux garde, avec cette bravoure qui est une des qualités de notre race, se plaça debout au seuil de son pavillon, situé entre la grille et le château, et attendit. Vêtu d'un complet feuille morte, sa casquette ronde sur ses épais cheveux gris, sa rude moustache tombante, sa tête expressive creusée de rides profondes, l'œil roux fixé sur l'entrée du parc, H écoutait les bruits des canons roulant sur la route voisine et le pas lourd et cadencé des hommes et des chevaux qui s'approchaient.

Tout à coup il eut un geste de surprise. Un cavalier de belle taille, monté sur un cheval alezan qu'il manceuvrait avec aisance, venait à lui, casque en tètp, devançant la troupc qui le suivait et qui fit halte près de la grille.

Ce cavalier, c'était Franz Straub,

M. PAUL LAFFONT EXPOSE les réformes envisagées par lui Bordeaux, 28 mai (dép. Petit Parisiea.) M. Paul Laffont, sous-secrétaire d'Etat aux P. T. T., a prononcé aujourd'hui, à la réunion de l'Amicale des postes, un discours qui aura un certain retentissement. Le sous-secrétaire d'Etat s'est tout d'abord félicité do la présentation du prochaih budget des Postes sous la forme d'un budget annexe.

Cette modification, a-t-il déclaré, vous apparaîtra certainement, comme l'origine de la réforme des méthodes administratives de notre grand service public.

On nous a souvent reproché de manquer de hardiesse, de larges vues, de ces conception» a long terme qui caractérisent les entreprises industrielles et les rendent prospères. Mais le moyen, je vous le demande, de voir large et grand sous l'étreinte de l'annualité budgétaire ? Quel programme édifier quand nos prévisions se trouvaient bornées par nos règles financières à l'étroite période de douze mois, a peine prolongée de six mois par la concession fragile de la loi de report ? Quels devis établir quand nos ressources se trouvaient réduites aux concessions forcément parcimonieuses du ministre des Finances sur le produit annuel des impôts ?

Un service Industriel, comme celui des postes et télégraphes, se devait de rechercher des méthodes industrielles, d'établir un programme d'action à longue échéance et de le financer il. long terme. A des dépenses extraordinaires, il convenait d'appliquer des ressources extraordinaires.

Mais, de nos jours, il n'est point d'affaire sérieuse qui ne s'accompagne d'une assurance. M. Laffont dit ce sujet

Certes, l'exécution du programme postal comporte aussi des risques. Et parmi ces risques, je n'hésite pas à mettre en première ligne l'instabilité ministérielle. Comment ? Voila une Industrie dont la direction est sans lendemain, soumise il tous les caprices, il toutes les incidences des crises parlementaires. Le ministre parti, son programme se survit péniblement, et peu à peu se désagrège, jusqu'au jour où son successeur, après un apprentissage du pouvoir, parfois assez long, s'estime en mesure de le continuer, de le modifier ou de l'abandonner.

Contre ce risque capital, il m'a donc semblé qu'une assurance devait être prise. Entre les ministres qui passent et les bureaux qui demeurent, Il m'a semblé qu'il y avait place pour un organisme susceptible d'assurer 1a continuité de vues et d'action Indispensable à toute administration. Très prochainement, sera déposé sur le bureau de la Chambre des députés un projet de loi portant création d'un conseil d'administration et d'un agent permanent d'exécution. Dans oe eonspii seraient représentés les intérêts du pnblie et ceux du personnel Il serait formé pour neuf ans et renouvelé par tiers Il aurait pour attribution essentielle l'élaboration des programmes d'aetion' et la surveillance de leur .exécution.

Le sous-secrétaire d'Etat parle ensuite du matériel des P. T. T.

Nous sommes en retard nous avons conscience de nos défauts nous constatons nos ,lacunes: nous avons dressé l'inventaire de oos manquants et de nos avaries. Mais aussi nous savons dans quel secs doit s'exercer notre action reconstructrice. C'est dans le développement du machinisme, dans la substitution ,1e l'automatisme à l'élément manuel que réside, nous en sommes convaincus, le secret de la réorganisation de notre outillage. Le problème du dépeuplement se pose à nous d'une faç.m trop angoissante pour que nous nous laissions encore aller, par inertie ou par paresse, à gaspilleur nos forces humaines quand, par un effort d'esprit et un sacrifice d'argent, il nous est possible de recourir à la machine.

Au téléphone surtout, l'automatisme est Il méthode de l'avenir. L'expérience que nous en faisons à Nice depuis 1913 et à Orléans est concluante cet égard. Les réseaux urbains et 1, réseaux ruraux ne seront en mesure d'écouler le trafic toujours grandissant, dans des conditions satisfaisantes de rapidité, de sécurité, (le régularité et de bon marché qu'autant que l'automatique aura été substitué au manuel. Un projet de loi est déposé à cet eff-;t. Il comporte l'installation de meublée automatiques et la construction de 400.000 kilomètres de circuits.

Et M. Paul Laffont termine en faisant allusion aux autres réformes envisagées par lui et dont nous avons, à diverses reprises, entretenu nos lecteurs développe* nient des réseaux locaux, abaissement des tarifs, etc.

Le téléphone est cher parce qu'il est rare, Rendons-le abondant et il sera bon marché. Ainsi en est-il également des autres élémenls du trafic postal. Plus le trafic s'accroîtra. grâce au développement du machinisme, plus il sera possible de réduire les tarifs.

M. Paul Laffont annonce le dépôt très prochain du dernier des quatre projets de loi auquel il a fait allusion. Il termine en faisant appel au concours de toutes les bonnes volontés pour mener à bien un programme qui doit contribuer puissamment au relèvement économique de la France. LES ÉTUDIANTS ET LEUR « FILLEUL » LE VILLAGE DÉVASTÉ D'AIZY-JOUY I.'« Œuvre du Village des Etudiants » onranlse, pour le 9 juin prochain, S 21 heures, une grande rote de nuit au proat du vlllage dévasté d'.Mzy-Jouy (Aisne), tllleul des étudiants. La fêle aura lieu à Humer.

UN SERVICE DE MANDATS-POSTE ENTRE LA FRANCE ET LA POLOGNE L'administration ries Postes fait connaître qu'un service de mandats-poste fonctionne, entre la France, l'Algérie, Monaco et les bureaux français à l'étranger, d'une part, et la Pologne, d'antre part. Les envols sont sournis aux règles générales de l'arrangement international de l'Union postale universeHe concernant Je service des mandats. Toutefois, le montant de chaque titre ne peut dépasser 200 francs et ]es mandats sont libellés exclusivement en monnaie française.

Vous 1 s'écria le garde.

Oui, c'est moi, mon vieux Bodinot. Vous! répéta l'autre avec un accent de rancune. Que venez-vous faire ici ?. Mon métier de soldat. et bien à regret, je te le jure. Mais c'est la guerre. Je vous protégerai si je peux, mais j'ai des camarades dont il faut tout craindre. Soyez complaisante et calmes. et silence

Il se retourna vers la grille et, d'un signe, ordonna

Avancez

En même temps, il rejoignait ses compagnons, en tête desquels se trouvait son ami, devenu son supérieur, Otto Grünnber. Leurs sentiments étaient bien différents. Otto, son capitaine, triomphait.

Partisan de conquêtes qu'il jugeait faciles, enfiévré d'orgueil et de convoitises, n'ayant qu'un but et qu'une idée dans la tête, il voyait se réaliser les vœux qui, il faut le dire, étaient ceux des Bavarois et des autres satellites du kaiser aussi bien que de la Prusse elle-m£me.

Jusque-là, les faits lui donnaient raison. Otto qui chevauchait à côté de son ami, dans la grande allée du parc conduisant au château, lui dit, frappé de la beauté du paysage qui s'étendait devant lui.

C'était aux Plessis-Berville, cette propriété ?

Oui. Je te l'ai déjà dit, déclara Franz, et je pense qu'elle leur appartiendra toujours.

Même après nos victoires ?. objecta le capitaine.

Pourquoi pas ?

Parce que. déclara Otto, j'ai dans l'irfée qu'on tondra de très près ces maudits Français, comme un troupeau de moutons au mois de juin. Ils sont trop riches et, si tu veux ma pensée tout entière, j'espère qu'on ne leur laissera que 14 peau et

LA MUSIQUE I C'est par la grandiose ouverture des Maîtres chanteurs que Wagner, après la guerre, fit sa rentrée triomphale à Paris, sous la direction de M. Rhené-Baton, aux concerts Pasdeloup. Les mêmes accents éclatants, unis à ceux de la Chevauchée des IVolkyrîes, clôturèrent, en apothéose, cette dernière saison des mêmes concerts à la salle Gaveau. La triomphale Symphonie avec orgue, de Saint-Saëns figurait également au programme, que complétaient deux ravissantes mélodies de M. Caplet, divinement chantées par M. Panzéra, a:nsi qu'un choeur de femmes et un Hymne au matin, toujours de M. Caplet, ce dernier morceau fort habilement mis en valeur au pied levé, par l'excellente musicienne qui s'appelle Mme Nassy.

Et maintenant ceux qui voudront entendre encore l'orchestre Pasdelottp devront se rendre aux représentations wagnériennes, organisées au théâtre des Champs-Elysées par NI. Hébertot. Ils n'auront du reste pas à le regretter car, après un Tristan absolument remar-,quable, voici qu'on nous donne ces merveilleux Maîtres chanteurs, qui ne nous firent peut-être pas oublier la façon dont Renaud, Delmas, Alvarez et Miîle Bréval créèrent :e chef-d'oeuvre à l'Opéra, mais qui nous permirent d'applaudir un orchestre étonnant de souplesse et des choeurs extraordinaires comme chant et surtout comme jeu sous la baguette d'un des plus grands chefs d'orchestre de théâtre que nous connaissions, le maestro Serafin. Oh! les pianissimo auxquels il parvient, notamment au début du premier acte, et qui permettent de ne pas perdre une note de ce qui se passe sur scène! Et puis, ce n'est certes pas à lui qu'on pourra reprocher de comprendre et de conduire les Maîtres comme s'ils étaient un opéra somptueux et non la plus prodigieuse comédie-'lyrique qui soit! En attendant Parsifal, ou les ensembles vocaux jouent un assez grand rôle, j'ai entendu, samedi soir, le « Choeur mixte de Paris » qui, grâce au bâton habile de M. Mare de Rame, ne cesse de progresser et s'est placé en tête de toutes les associations rivages parisiennes. Aujourd'hui, on doit attendre beaucoup de cette société chorale, puisqu'on peut lui demander n'importe quoi, avec la certitude de l'obtenir.

Le jour où le « Choeur mixte de Paris se fera entendre dans une vaste et belle composition d'auteur français, soit aux concerts Lamoureux, soit aux concerts Pasdeiknip, sera un jour béni pour notre école nationale. Ajouterai-je qu'au concert de samedi, la voix si pure et si timbrée de MUle Wilmet fit sensation? Fernand Le Borne.

LES MAIRES LORRAINS A VERSAILLES Les maires de l'arrondissement de Melz, actuellement à Paris, ont visité, hier matin, les parcs de Versailles et des Trianons. Dans la cour de Marbre du château, ils étaient attendus par M. Connat, secrétaire général de la préfecture, ami personnel do M. Gay; sous-préfet de Metz, qui accompagne nos hôtes, et par M. Brière, conservateur-adjoint M. Moricheau-Beaupré, attaché à la conservation, et M. Roguet, secrétaire du musée.

Les présentations terminées, ils gagnèrent le vestibule de Marbre où M. Henry, conseiller général du canton de Pange, a prononcé quelques paroles vibrantes de patriotisme, qui ont été saluées de chaleureux applaudissements.

Les maires se sont ensuite divisés en deux groupes, l'un conduit par M. Brière, l'autre par M. Moricheau-Beaupré, et ont parcouru la galerie des Glaces, les grands et petits appartements, la salle des guerres d'Algérie et la chapelle. Cette visite un peu rapide terminée, les maires ont repris place dans les autos-cars qui les avaient, amenés et, par le parc, ont gagné les Trianons et le hameau de Marie-Antoftiette.

Un peu avant midi, ils quittèrent Versailles, enchantés de leur matinée. SUR LA TOMBE DU SOLDAT INCONNU Sur la tombe du Soldat inconnu nombreuses furent les délégations qui vinrent, hier, déposer pieusement fleurs et couronnes.

Ce fut d'abord une délégation de l'Union nationale des combattants du 2* arrondissement, conduite par son président, M.Boulanger, et dont faisaient partie MM. Henry Pâté, haut commissaire au ministère de la Guerre; Le Corbeiller, Aucoe, l'amiral Bienaimé,

Ce fut ensuite une délégation de l'Union des combattants de Fontenay-aux-Roses, que suivait une autre délégation de la Société du 2* arrondissement, précédant les deux cents originaires du Loir-et-Cher, conduits par le général Maunoury. Et les derniers hommages et les dernières fleurs furent apportés par les écoliers de Colmar actuellement à Paris.

L'AFFAIRE DES SCULPTURES RELIGIEUSES Sur commission, rogatoire de M. Lacomblcz, juge d'instruction, deux inspecteurs de la police judiciaire ont quitté Paris hier soir pour Beanrieux (Aisne). Ils rechercheront Ni. X. chez la tille duquel ont été Irouvées, dans les ,cfrconstancpp que noua avons relatées hier, un [certain nombre de sculpture* religieuses de grande valeur. M. X. sera ramené Paris, où ̃ 1.' magistrat désire lui demander quelques «̃^lairviseements au sujet de ses déclaration* L'endormie de Vincennes s'est réveillée Mlle Pagenelle, l'endormie de Vincennes après un court st'jcnir à l'hôpital Tenon, est sortie de son sommeil léthargique et a pu regagner son domicile, 15, rue Diderot, à Vincennee.

Mais quand la nouvelle crise de catalepsie î

les os en les envoyant coloniser ailleurs. Alors, à nous ces belles terres, ces châteaux, ou ce qu'il en restera.

Straub se mordit les lèvres et ne répondit rien.

Le langage de son ami Otto était celui de tous ses camarades.

Ils envahissaient la France, mus par les appétits insatiable6 d'une bande de loups affamés que l'odeur du sang rend féroces. Arrivé au perron du château, Otto reprit

C'est là que tu as connu ta belle ? Non. à Paris d'abord, expliqua Franz, à l'hôtel de son père. Ensuite je l'ai vue souvent à ce château, qui s'appelle Sauvecourt. Je me suis promené awec elle sous ces ombrages superbes. nous y avons échangé des promesses. Il soupira

J'avais fait un rêve.

Un rêve doré. fit ironiquement Otto. Doré ou non, riposta vivement Straub, il me plaisait. Je m'y étais passionnément attaché, et après tant de calamités, de destructions, de ruines, qu'en resterat-il ?.

I! s'emporta

Ah 1 cette guerre, à qui proflterat-elle ?. A cette exécrable famille de vauteurs qui perche à Potsdam et qui finira par soulever contre nous le monde entier.

Chut conseilla Otto, voilà le commandant qui s'amène. Sois prudent. A moi, tu peux tout dire.

Il glissa à l'oreille de son ami

.aux autres, rien

Le commandant, un officier d'une cinquantaine d'années, au visage dur, aux traits heurtés, gros et lourd, h la moustache rude et grise, s'arrêta près de ses deux sous-ordres et leur dit

Bon campement, ce soir l' Nous passerons ici la nuit tranquillement. Demain

nos Echos

LA TERRE ET LES HOMMES

La famine qni désole encore aujourd'hui des provinces entières de la Russie, et qui menace, dit-on, de se reuouveler plus f urieusentent encore l'hiver prochain, a incité arne revue étrangère ouvrir une enquête sur le nombre d'hommes que la terre pourrait nourrir, si elle était bien cultivée au moyen de méthodes rationnelles.

Il faut savoir, en premier lieu, combien il y a, sur le globe, de kilomètres carrés cultivables. Les plus sérieuses statistiques en comptent environ cinquante-six million. Mais, puisque norts parlons de rrourriture, il faut réduire ce chiffre de moitié, le reste étant occupé par des herbages, des étendues boisées, des cultures de plantes tcxtilcs, etc. En se 6asant sur le chi f f re des hectares ensemencés en grains, consacrés aux légumes, aux fruits, etc., et en établissant la moyenne de la consommation humaine, qui t'arie selon les pays et selon Ies régimes, on croit pouvoir affirmer que la population terrestre, qui s'élève à dix-sept cent millions d'âmes, ne devrait pas s'accroître dc plus de si.r cent millions,

Mois ces constatations ne s'appliquent qu'aux conditions présentes d'exploitation du sol, Si la culture est relativement intense dans l'I;urope centrale, et aux Etats-Unis, elle l'est infiniment moins darss d'autres contrées. De felle sorte qu'en appliquant partout les méthodes rationnelles dont il est parlé plus haut, la terre parviendrait sans pcine à nourrir cinq mille millions d'êtres humains. Ici encore, la statistique ne se base que sur les faits qui existent aujourd'hui. Elle ne salirait faire autrement, sous peirre de tnanquer de solidité. C'est ainsi qu'elle envisage les habitudes alimentaires actuelles des diverses nations. Mais ces habitudes peuvent se modifier, et alors, le chiffre de cinq mille millions d'hommes pourrait être dépassé de beaucoup, et monter jusqu'à vingt-cinq et mëme vin-gt-huit milliards, si l'humanité devenait végétarienne.

La preuve en est fournie par le Japon, où l'on mange si peu de viande qu'un hectare suffit assurer la subsistance de dix personnes. Et L'on peut se demander nù l'on irait, si jamais venait à s'établir l'alimentation chimique de l'avenir, de laquelle le Petit Parisien parlait récemment.

Il convient d'ajouter que les savants calculateurs qni viennent de se livrer à ces recherches ont orrris de tenir compte des énormes ressoarces alimentaires que les océans nous of frent, ainsi que les eaux douces.

L'humanité peut donc grandir et grossir; seulement, il ne faudrait pas qu'elle soit empilée sur la terre comme les harengs dans un baril. Il est bors de se sentir les coudrs, mais pas trop. Henri JAGOT.

Grave nouvelle.

Recueillons-nous, la fin du monde est prochs.

C'est du moins le D' Hardingr, le jeune frère du Président de la République des Etats-Unis, qui nous l'affirme.

Naturellement, nos confrères d'outre-Atlantique ont tenu à avoir quelques précisions et sur les motifs qui permettaient cette grave déclaration et sur la date de cette fin mondiale.

Mais le Dr Harding s'est refusé à toute explication. Il s'est borné à affirmer qu'il donnerait tous les détails voulus lors de l'expiration du mandat présidentiel de son frère. Sport royal.

On sait que le roi Alphonse XIII est un sportsman passionné. C'est grâce à son initiative que les courses, en Espagne, pendant ces dernières années, ont pris un développement considérable. Sur le turf, le roi disparait, et il n'est plus que le duc de Toledo, propriétaire de la plus importante écurie de courses de son royaume.

Son fils alné, prince héritier, le prince des Asturies, qui vient d'avoir quinze ans, s'intéresse beaucoup lui-même aux courses, et son père lui a fait don de deux poulains de son élevage. L'un d'eux, nommé Antifaz (Masque), vient de gagner aux courses d'Aranjuez, le Chantilly espagnol. C'est ur- produit d'Antivari, un de nos excellents chevaux achetés par le roi d'Espagne pendant la guerre. Antifaz est né au haras royal de Lore-Toki.

La victoire des couleurs du jeune prince héritier a été très applaudie, comme on le devine.

Bonnes petites recettes.

Dans les pays d'Extrême-Orient, on suspend au seuil de la maison le couteau dont s'est servi un meurtrier. Le moyen est infaillible pour mettre en fuite les mauvais esprits. De même, on éloigne le malheur en accrochant à sa porte une branche de pécher en fleurs, et, dans la chambre à coucher, des feuilles d'armoise ou d'iris.

Afin de préserver de tout danger les jeunes enfants jusqu'à leur dixième année, on fixe à leur natte, ou on monte pour eux. en bracelet, des clous ayant servi Il fermer un cercueil. Dans la doublure des vêtements, on a soin de coudre des charmes. C'est déjà très bien ainsi. Mais leur pouvoir devient irrésistible si, les brûlant, on recueille la cendre pour l'absorber en la mêlant au thé.

Ce procédé est employé par les demi-mondaines chinoises qui, en faisant ingurgiter au

il faudra se mettre en route de bonne heure. En attendant, nous allons fêter nos succès aux frais du châtelain absent. Voulez-vous donner des ordres, Otto. Rien à craindre, l'ennemi est loin.

Et s'adressant au garde qui le suivait Allez, dit-il, en désignant la porte du château d'un geste, et faites ce que ces messieurs vous commanderont. On pense ce que fut cette halte.

Cette avant-garde, composée de quelques batteries d'artillerie de campagne et de deux bataillons d'infanterie bavaroise, avait là, pour une quinzaine d'heures environ, un de ces campements rares où toutes les grâces de la nature et l'abondance des provisions prbenrent aux soldats exténués à la suite de longues marches un de ces repos dont le souvenir reste vivace dans les mémoires les plns rebelles.

Bientôt, le parc, ses pelouses et ses communs furent envahis par une multitude à la recherche de logements et de subsistances.

Ceux qui ne purent trouver place dans les écuries et le château s'établirent dans la grande ferme modèle qui lui servait de dépendances et dont les bâtiments s'élevaient derrière le parc, à un kilomètre du château.

Bodinot, le front creusé de rides, la mâchoire serrée, l'œil mauvais, assistait au saccage de la maison qu'il ne pouvait défendre.

Brièvement, il répondait aux questions des retires qui l'interrogeaient.

La cave ?.

Par ici.

Du Champagne

Il n'en manque pas prenez-le 1 Les cuisines ?.

Le pavillon à. gauche.

Des fourrages ?.

riche protecteur qu'elles convoitent la cendré d'une amulette en forme de tête de chiea, s'imaginent s'assurer ainsi sa fidélité.

Nous nous moquons volontiers de ces superstitions. Mais nous en avons quelques douzaines qui doivent paraitre admirablement ridicules aux gens de là-bas.

Aujourd'hui

Récepttona des banquiers américain*, à il heures, a l'Elysée a lieui* p la Bourse.

Banquets onVrls par les maires de Metz -Campagne ̃MX sénateurs et députes de' la Mofette. presirlenre de Ni. PoiiKaré, à go heures, palais d'Orîay de l'Association des littérateurs indépendant, présidence de M. Bérard, Il heures, boulevard Bonne-ïouvelle, » de l'AssociaMon de rin<iTHtrie et da l'agriculture françaises, à 19 h 30, hôtel continental.

Inauguration des plaques eommômoratives de; mort dit service de santé, présidence de M. Millerand, a heures, an Val-rtc-Crace

Salon rles Artistes français, attributlon des récomCongrès de ly-nlon dp* (-twfs d'ateliers de? manufacture* de l'Etat, 7, place de l'Hôtel-de-VUlc Courses, il 2 heure*, Il Salm-Clond

Répétition générale, an Théâtre (les Arts, Il 2 h 30 (spectacle du Thfdtre des Arts) le Premier amour, 4 acte*, de M. Paul Vlalar, et Iee Danseuses rUlclules, l acte. de -Ni. G. -Henri Dumont. Les éléves du lycée' et des écoles de Colmar, actuellement à Paris, ont visité hier matin la Palais-Bourbon.

La. (le, se'an-e* de la Chambre a par,iculièrement retenu l'attention des jeunes visiteurs.

l'ne grande réception a été donnée hier S l'Mtal de la Mission diplomatique turque à Paris, l'occasion de la fête du Baïram. MEItES, surveillez l'alimentation de vos enfants. surtout pendant les grandes chaleurs. L'usage de la Farine Lactée .N'esllé s'impose qui vent éviter les indispositions dangereuses do l'enfance gaslro-eniérite, diarrhée, etc. MORT DE M. PAUL TROUARD-RIOLLE M. Paul Trouard-Riolle, avocat général à la cour de cassation, est mort.

M. Trounr-d-Riolle, né à Rouen; le 3 décembre 1857, était entré dans la magistrature, en 1882, comme substitut à Rambouillet, Il ffJt nommé substitut, à Paris en 1886. Il démissionna en 1890, pour se battre en duel. Il fut renommé substitut a la Seine, en novembre de la mcme année, fut substitut du procureur général, puis procureur général à Paris en 1901. Il était avocat général à la cour de cassation depuis le 20 février 1917.

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ABONNEMENTS DE VILLÉGIATURES Pour répondre an désir exprimé par un rrand nombre de ncs abonné, nous avona litabli des abonnements de villégiatures, qui sont reçus du. i" mai au 30 septembre pour un nombre quelconque de semaines de 1 à' G semaines.

Ces abonnements partent du jour désiré par l'abonné et leur prix est ainsi calculé Pan semaine. 1 fr. 10

Pour nn mois. 4 fr. 50

Prière de joindre toujours un mandat-poste N la demande d'abonnement pour les abonniements de villégiatures.

Du doigt, il indiquait la ferme derrière des bosquets de vieux arbres qui en masquaient les approches.

Et, les bras croisés, immobile devant le perron, il se rongeait les lèvres dans un accès de colère impuissante.

Ge n'était là qu'un début.

Oh 1 honte 1

Bientôt, des fourgons se rangèrent près de lui et alors, voici ce qui se passa Deux hommes graves, d'âge mur, vêtus de noir, le feutre correct sur des cheveux gris, des civils évidemment, figure d'experts, le nez en bec d'oiseau de proie, gravirent les douze marches du perron et, à la porte du vestibule causèrent un instant avec un officier supérieur, qui devait être le chef des deux bataillons d'infanterie dont les artilleurs étaient accompagnés. Puis ils appelèrent Bodinot et, en bon français, lui demandèrent

Y a-t-il quelqu'un dans la maison Deux domestiques seulement, des femmes âgées. D'ailleurs, fit-il, vous les trouverez aisément. Et tenez.

Il désigna une fenêtre du premier étage Les voici qui nous regardent.

Il demanda

Vouiez-vous que je vous accompagne

Comme il vous plaira.

Très intrigué de cette étrange visite, Bodinot les suivit.

Dans les cuisines, à la ferme, aux caves, aur communs, les soldat.s s'étaient répandus de tous côtés.

C'était un fourmillement d'uniformes, parmi les chevaux qu'on pansait, les canons qu'on nettoyait.

Dans cette troupe on pouvait observe? une discipline rigoureuse et sur la face des hommes une ardeur de triomphe comme si déjà leur victoire eût été décisive. {A suivre.),


L'échéance du 31 mai

M. WIRTH FERA AUJOURD'HUI

UNE DÉCLARATION AU REICHSTAG Berlin, 28 mai (dép. Radio.)

Demai», 'à la séance du Reichstag, le chancelier- Wirth se contentera, selon toute probabilité de fournir des explications sur la conférence de Gênes et le traité de Rapallo.

En ce qui concerne le problème des réparations, le D' V'irt.h signalera tout simplement les pourparlers en cours, en faisant ressortir que ceux-ci n'étant pas arrvés encore à expiration, il n'y a pas lieu de faire appel à la ratifleatien du Parlement.

On admet toutefois qu'il fera un assez large exposé de la note allemande, sans creuser la question des réparations dans ses rapports avec le projet d'emprunt. Dans les milicux parlementaires, on est d'avis que le gouvernement ne posera pas la question de confiance, du moins en ce qui concerne la note allemande. On ne procéderait à un voto sur les négociations actuelles que si. sur la même question, les partis d'opposition déposaient, de teur côté, une motion de blâme.

En tout cas, les réparations ne viendront, dans les débats, qu'en dernier lieu, avee un ordre du jour ainsi échelonné conférence de Gênes, traité ilo Rapallo, problème des réparations. Ces trois questions seront discutées à part.

Le gouvernement obtiendra sur e<i3 trois points, de l'avis des sens compétent, et avertis, une majorité eerl.'iine. Ce matin, la »'<mimis,«ion des affaires étrangères du Reich?taar a tenu une séance, au cours de laquelle Ni. Rathenau a défendu le traité de Rapallo. Les débats ont repris. et. se sont prolongés au cours de l'après-midi.

Ces réunions ont été assez mouvementées. et rie vives critiques ont été faites à M. Rathenau.

M. Stinnes est hostile

au relèvement rapide du rparK Berlin, l>8 mai (dép. Petit Parisien.)

Au cours de la séance d'hier, la commission parlementaire des affaires extérieure du Reichstag, M. Stinnes a prononcé an discours à propos de la hausse éventuelle du mark..M. S| innés est d'avis que la hausse brusque du mark serait pour l'Allemagne une catastrophe économique sans précèdent. Il faut à tout prix que ce relèvement de la monnaie allemande ait lieu par étapes, sinon le chômage sévira eh Allemagne et des troubles en résulteront. La question de l'admission de l'Allemagne à la Société des Nations

Londres, mai (dép. Petit Parisien.) Le Timvs publie, ce matin, la note suivante

« .Vous avons de bonnes raisons de croire qu'au cours de la prochaine session de septembre, la Société des nations sera appelée à examiner la question de l'admission de l'Allemagne dajs la Ligue. Cette question a été déjà discutée au cours d'une réunion du conseil de la Société, .au début du mois de mai et nous croyons savoir que le conseil s'est prononcé en faveur de l'admission de si elle témoignait de bonne foi et de bonne volonté dans l'exécution de ses obligations au sujet des réparations it la date du 31 mai. >

Le futur ambassadeur allemand à Moscou Les soviets préféreraient l'amiral von Hintze, paagermaniste notoire, au socialiste Hilferding Berlin, mai (dép. Bavas.)

Suivant, la Fveiheit. la délégation russe aurait. fait savoir au baron de Maltzahn, directeur des affaires orientales au ministère des Affaires étrangères que la nomination de -NI. Hilferding. socialiste indépendant., comme ministre d'Allemagne à Moscou, ne serait pas agréable au gouvernement soviétique, qui lui préférerait l'amiral rlc Hintze.

ENTRETIEN MYSTERIEUX de Tchitcherine avec d'Annunjçio Romè, 28. mai (dcp. Petit Parisien.)

M. Gabriele d'Annunzio a eu, il y a quelques jours, un long entretien avec M. Daragona, secrétaire général de la confédération du travail,- sur ka situation intérieure italienne.

Aujourd'hui, le Messaggero annonce que Tchitcherine s'est rendu à son tour à Garclone, pour y converser pendant plusieurs heures avec le poète. Rien. n'a transpiré sur ce qui a été dit entre le commissaire du peuple aux Affaires étrangères de la république des 'soviets et d'Annunzio. Il est, par contre, permis et intéressant de noter l'évolution politique de ce dernier qui tourne de plus en plus du côté du synàicalisme on sait, d'ailleurs, que Gabriele d'Annunzio est membre de la confédération générale du travail, étant inscrit à la fédération des gens de mer, comme capitaine de cabotage.

ECHANGE DE TELEGRAMMES

ENTRE MM, BRATIANO ET POINCARÉ M. Bratiano, président du Conseil des ministres de Roumanie, a adressé à M. Poincaré, président du Conseil, le télégramme suivant

Au moment de quitter la France, je remplis un heureux devoir en vous exprdmant toute ma reconnaissance pour l'accueil que j'y ai reçu; je rentre en Roumanie avec la conviction que ces sentiments d'amitié pro/onde et cordiale et la conscience des intéréts essentiels et permanents qui s'attachent à votre grande et noble pavs sont compris et partagés par le youvernement de la République. Avec l'expression de ma vive gratitude, je vous prie, monsieur le président, d'agrécr, etc.

M. Poincaré a répondu

Jc suis très tortché du télégramme que vous avez bien voulu m'envoyer de Strasbourg avant de quitter le territoire jrançais. Je tiens à vcus redire combien j'at été heureux de vo2a revoir il Paris et à vous renouvefer l'assurance de l'inaltérable amitié de la France pour 'ta lloumanie.

Lereprésentant de la France à Vienne vient en aide aux victimes

de l'explosion de Blumau

Vienne, 28 mai (dép. Bavas.)

Le chargé d'affaires français a adressé une lettre au ministre des Affaires étran»»«ïres exprimant sa vive sympathie pour îbs victimes de la catastrophe de Blumau ainsi que la conviction que la catastrophe causera en France un regret profond. Le chargé d'affaires a envoyé en môme temps, au nom de la délégation française. un chèque de 500.000 couronnes pour venir en aide aux victimes.

L'ÉVOLUTION

du problème irlandais Les négociations de Londres seront décisives pour la paix entre l'Ulster et l'Irlande Londres, 28 mai (dép, Petit Parisien.) Les négociations anglo-irlandaises qni se poursuivent actuellement à Londres et dont la conclusion est annoncée pour demain, marquent une phase extrêmement critique de l'évolution du problème irlandais. Jamais, depuis les jours angoissants qui précédèrent la signature du traité de Downing Street, le 6 décembro la situation n'avait été aussi alarmante qu'en ce moment et ce caractère de gravité, elle l'emprunte moins aux farouches-attentats do toute nature qui se développent acec rage dans l'Ulster, est à Belfast en particulier, qu'aux difficultés créées par l'accord Gollins-de Valera, du 20 mai, dans la mise en application du traité du 6 décembre. Ce sont ces difficultés que les négociations actuelles ont pour objet de résoudre.

Pour en bien saisir l'importance, il faut se souvenir que l'accord du 20 niai fut conclu avec une soudaineté dramatique. Au moment où les délibérations du Dail Eireann venaient de révéler, par l'acuité et la violence des discussions, l'.impossibilité de résoudre- autrement que par la guerre civile l'âpre conflit créé au sein du sinn-fein par le traité de Downing Street, l'aceord du 20 mai fut, avant tout, un grand acte de conciliation du gouvernement provisoire. C'est sur des concessions qui furent faites à NI. de Valera que l'on s'est alarmé à Londres, à Belfast et môme à Dublin.

En quoi consistent essentiellement ces concessions. Ce que redoutaient surtout les extrémistes, c'éta-it que l'électorat irlandais fût appelé à voter sur l'acceptation ou le rejet 4u traité de Downing btreet, car il est manifeste que le peuple irlandais l'eût sanctionné à une grande majorité. Aussi, M. de Valera et'ses partisans s'étaient-ils re fusés à souscrire à une élection où la liberté du vote serait respectée. En présence'de cette situa!'on. ̃le gouvernement provisoire a consenti ce que les deux partis, fondus en une sorte de bloc national. -présentent officiellement aux prochaines élections des listes mixtes de candidats établies au prorata fies forces respectives de chaque parti dans le Dail Eireann actuel. Le nouveau Parlement se réunira le 1" juillet

Dès lors, la question du traité ne sera pas posée et le nouveau Parlement irlandais, qui, aux termes d'un communiqué publie la nuit dernière à Dublin. sera ,'lu en juin efse réunira le 1" juillet comprendra, comme le Dail Eireann actuel environ 58 extrémistes sur le* l'S sièges Sans doute, l'article 4 de l'accord du 20 mai prévoit que les autres, organisations nationales d'Il'lande pourront contester les sièges électoraux aux candidats officiels du bloc irlandais, mais le Labour Part y et le parti les deux seules organisations constituées, ne paraissent pas avoir de grandes chances rie modifier la composition du Dail Eireann. Et, d'ailleurs. la répartition des mandats dans le Parlement dn 1" juillet importe assez peu, puisque l'accord du 20 mai a déjà stipule,- dans son article 0. que, quel que soit le résultat drs élections, le nouveau ministère sera composé de neuf membres, dont, cinq favorables au'traité et quatre appartenant à l'opposition.

La situation conduit donc au dilemme suivant ou les élections générales qui vont avoir. lieu n'ont aucun sens, ou elles risquent de crler un Parlement dont le cabinet ne reflétera pas l'opinion. L'accord du 20 mai affecte également la situation de l'Ulster. Le communiqué officiel, publié la nuit dernière et appelant le peuple irlandais 't élire un Parlement pour le 1" juillet, s'adresse à toute l'-Irlande. Mais comme les organisations républicaines ont été déclarées illégales dans les six comtés du Xord, des élections n'y auront pas lieu. Tout au plus l'appel de Dublin peut-il y provoquer des troubles. L'accord du 20 mai a prévu ce cas. Il déclare que partout où une élection ne pourra pas s'effectuer, les circonscriptions continueront à être représentées au Dail Eireann par leurs anciens mandataires. Ainsi donc, les six comtés du Xord auront, à la fois, des délégués il Belfast et des délégués à Dublin. L'équivoque que le traité du 6 décembre voulait faire cesser va donc continuer et l'on devine ce que cela signifie au point de vue de l'ordre et de la paix en Ulster. Cela suffit à expliquer les appréhensions qui ont dicté à M. Churchill sa convocation de la conférence anglo-irlandaise, qui siège actuellement à Londres, et qui souligne en même temps l'importance vitale que présente la décision de demain. J. M.

SEPT EDIFICES ONT ETE INCENDIES HIER A BELFAST

Londres, 28 mai Petit Parisien.) Une véritable rage d'incendies menace de consumer Belfast. La nuit dernière encore, il y cut sept nouveaux édifices détruits ou gravement endommagés par les flammes. C'est toujours contre les usines ou les entrepôts que les incendiaires dirigent leurs coups et l'on annonce que les pertes matérielles subies sont très élevées. On signale également des attentats en divers endroits et auelques escarmouches assez vives entre foires rivales sur la frontière de l'Ulster et de l'Etat libre, dans les comtés d'Armagh et de Tyrone. TRANSLATION*DES CENDRES des soixante-dix marios français victimes du gnet-apens d'Athènes Le gouvernement grec n'était pas représenté Athènes, 28 mai (dép. Bavas.)

Aujourd'hui a eu lieu la cérémonie de la translation des cendres des marins français tombés à Athènes en décembre 1916. Les soixante-dix cercueils ont été déposés dans un fourgon spécial pour être transportés à Saitonique, puis à Marseille. Avant le départ du train, les prières ont été récitées par l'archevêque catholique d'Athènes, en présence du ministre de France et des membres de la colonie française. Les ministres d'Angleterre, de Yougo-Slavie et les attachés militaires anglais et italien qui assistaient à la cérémonie, ont déposé de magnifiques couronnes. De nombreuses autres couronnes ont été offertes, notamment celles du ministre de France et de la colonie française. Le fourgon avait été décoré aux couleurs françaises et orné de fleurs par les sœurs de la Charité catholique du Pirée.

La cérémonie n'ayant pas un caractère officiel, le gouvernement grec n'était pas représenté.

Prague. On annonce qur M. Paul-Boncour doit cenir faire à Prag-ue une série de conférences sur le soctallsme français.

L'AVENIR DE L'ENTENTE FRANCO-BRITANNIQUE M. Lloyd George définira ce soir aux Communes la potion que son gouvernement compte prendre dans ses rapports avec la France Londres, 28 mai (dép. Petit Parisien., C'est vraisemblablement demain soir que M. Lloyd George fera, aux Communes, sur la question des réparations et des relations franco-anglaises, les décla-rrations qu'il annonça jeudi dernier au début de son discours sur la conférence de Gênes. Il est probable que le premier ministre traitera brièvement la question des réparations, considérée, ici, comme beaucoup moins aiguë depuis la réception de télé.grammes de Berlin annonçant que la majorité du gouvernement allemand se ralliait au point de vue de M. Hermès. Mais les déclarations de M. Lloyd George sur l'avenir de l'entente franco-britannique sont toujours attendues avec le plus grand intérêt. 11 est de plus en plus manifeste que l'opinion pulique anglaise de toutes nuances se refuse à admettre la possibilité d'une rupture de l'Entente, et l'on peut prévoir que M. Lloyd George s'inspirera du sentiment général du pays en définissant, demain, la position que son gouvernement compte prendre dans ses rapports avec le gouvernement français.

INCIDENT MILITAIRE EN CHINE Des soldats de Tchang Tso Lin attaquent un convoi de troupes internationales Londres. 28 mai (dép. Pctit Parisien.) Le correspondant du Tinres à Tien-Tsin télégraphie que des détachements d'arrière-garde de l'année de Tchang Tso Lin ont attaqué avant-hier, près de Changhi, un convoi de troupes internationales se rendant a lien-Tsin. On ne signale pas de victimes. Tchang Tso Lin a exprimé à i'ofc* fieier commandant le détachement ses regrets de l'incident et a déclaré qu'il prendrait des mesures pour que semblables faifs ne se renouvellent pas

D'autre part, le correspondant du Timcs à Hong-Kong télégraphie qu'un vif combat est en cours dans la région de Kiangsi. Les troupes de Sun Yat Sen se seraient emparé du défilé de Meiling, où les forees rivales s'étaient fortement retranchées En outre, l'aile droite de l'armée de Sun Yat hen. après avoir capturé Sinfeng, poursuivrait l'ennemi dans la direction de Nankang, tandis que l'aile gauche aurait remporté une victoire dans le secteur do la frontière du Honan et avancerait vers Chungsi.

Sous les neiges du col de Fréjus reposaient treize autres cadavres La gendarmerie de Modane les a découverts hier, réunis dans un espace de quelque mètres

Briançon, 28 mai {dép. Petit Parisien.) \ous avons annonce hier que non loin du col de 'tient été découverts dix cada™'s ,rune 1'<ï|liPR de travailleurs italiens. Ll a en- établi que, voulant éviter d'être refoulés sur le lerrnoire. italien, en raison de l'insuffisance cie leurs papiers d'identité. les malheuroux, tandis qu'ils essayaient de passer par les entiers du enl de t'ivjus, furent, surpris par une avalanche. Poursuivant ses recherches la gendarmerie de Modane a découvert autour-u nui treize cadavres dont celui d'une femme réunis dana un espace de quelques mètres, comme si. pour se protéger contre favalanche, ces malheureux ouvriers e'ttaient arcboutés le, uns contre les autres

On a assuré l'identification de toules les vieilmes terrible accident, toua sujets de Les corps seront descendus demain ,ledane, ou l'on procédera à leur Inhumation. M.MAUNOURY AU COMICE AGRICOLE de l'arrondissement de Chartres

vr « Ji"1Yille- mai (dé'p. Bavas.) M. Maurice Maunoury, mintstre de l'Intérieur, accompagne de M. Gillie chef de son cabinet, s'est rendu aujourd'hui à Janville pour mS^ au ^lni*e agricole de l'arrondissement de Chartres.

M. Maunoury a été reçu par tous les parlementaires du département et la plupart des conseillers généraux et des maires

Au banquet, qui réunissait 600 couverts des discours ont été prononcés par MiM. Poulain, mnire de JanvlBe Royneau, sénateur président du comlce Violette, président du conseil gênerai Billard, cnnseiller général, elc. Le ministre a pris à son tour la parole et a prononcé une allocution très applaudie. « Il est nécessaire, plus que jamais, a-t-il dit fle maintenir l'union entre tous les Français pour parachever l'œuvre de la paix »

DANS UN CAFÉ DE BORDEAUX un déséquilibré tue un consommateur puis ne fait sauter la cervelle

Bordeaux, 28 mai {dép. Petit Parisien.) Un drame rapide s'est dérouté ce soir dans un café de la rue Kléher. Deux consommateurs devisaient paisiblement et l'un d'eux, M. Albert Glady, exposait sa manière de voir sur les mnyens de faire payer l'Allemagne, quand soudain un individu, René Oelot, 23 ans, convoyeur -à la compagnie du Midi, bondit de sa plaee, se dressant devant M. Glady, s'écria: « Vous «es un misérable, il faut être une canaille pour tenir des propos pareils En même temps, il sortit un revolver de sa poche et ilt feu sur M. Glady qui, atteint à la tempe, sraffates.i mortellement blessé, tandis que son meurtrier se logeait une balle dans la tête et s'affaissait à son tour. foudroyé.

:'or. Glady était âgé de 60 ans, marié et père d'un enfant. Oelot ne jouissait pas de toutes ;;es facultés menlales et on suppose qu'il aura eu une crise subite 'de folie. GERMAINE LANGLAIS AVOUE AVOIR ETRANGLE SON PÈRE Gaen, 28 mai (dép. Petit Parisien.)

Le parquet s'est rendu, hier aprus-midi, à la morgue du cimetière de Cabourg, où avait été transporté le corps de M. Langlais, cultivateur, soixante-cinq ans.

La fille du défunt, Germaine, trente-cinq ans, a renouvelé les aveux faits à NI. Lefort, commissaire de la brigade mobile il n'y a pas eu lutte. Elle a passé une corde an" cou de son père, qui lui tournait le dos, et a serré' de toules ses forces. Inlrrrogée sur le mnbile de son forfait, Germaine répondait que c'était pour soustraire le vieillard aux souffrances qu'il endurait depuis une chute d'échafaudage.

Au cours de cet interrogatoire, Germaine Langlais est restée insensible, n'a manifeste aucun repentir, et elle a refusé de voir le cadavre de son père.

Depuis' la mort de sa mère. Germaine liuvnit et son malheureux père était son souffrcdouleur.

Le docteur Mobitle, médecin légiste, a conclu à la mort par strangulation.

Le champion de France Bellivier

se blesse grièvement sur le vélodrome de Nice Nice, 28 mai (dép. Ratito.)

Au tours de la réunion disputée aujourd'hui au vélodrome du pont lfagnan, les coureur Bellivier et ont fait uce chute. Bellivier, trois fois champion de France de vitesse (catégorie amateur;, eét assez grièvement touché.

Milan. Le rMacteiir »>n rliof dn Seculo, M. FranSois pprotu, s'est suicidé d'un coud de revolver, ans sou bureau.

LA RÉORGANISATION DU RÉSEAU DE L'ÉTAT Les chambres de commerce de l'Ouest se prononcent pour le statu quo Elbeuf, 28 mai (dép. Petit Parisien.) Le congrès de 'l'Oflice des transports des chambres de commerce de l'Ouest de la France s'est réuni, hier, sous la présidence de M. Lebert, du Mans, et en présence des délégués des ministres des Travaux publics, du Commerce, des réseaux î de l'Etat, d'Orléans et du Nord, et d'une trentaine de municipalités.

Les travaux de la conférence, interrompus à midi par un banquet, ont repris à 15 heures sur la réorganisation administrative et financière des chemins de fer de l'Etat.

Au cours de la discussion, trois thèses ont été présentées, préconisait, la première, le morcellement du réseau de l'Etat et l'attribution de ses différentes lignes aux réseaux voisins, la seconde, l'affermage pur et simple à un groupement de particuliers; la troisième, favorable au maintien du statu quo, à condition toutefois qu'un nouveau conseil d'administration soit choisi au sein des chambres de commerce intéressées. Cette dernière proposition, qui a préva'u, sera soumise à toutes les chambres de commerce de l'Ouest de la France et présentée au gouvernement,.

UNE MINOTERIE DE BORDEAUX DÉTRUITE PAR UN INCENDIE LE DÉGATS ATTEIGNENT 20 MILLIONS Bordeaux, 28 mai (dép. Petit Parisien.) Un formidable incendie s'est déclaré ce matin, vers neuf heures, aux Grands Moulins de Bordeaux, 20, quai de Brazza. Le feu a pris naissance dans le bâtiment de la machinerie et s'est développé avec une grande rapidité. Bientôt toutes les constructions furent atteintes par les flammes et la toiture, en ciment armé, s effondra.

Malgré les efforts des pompiers, dirigé* par le commandant Girard, dans l'aprèsmidi, la partie ouest fut à son tour atteinte par l'iacendie.

Les Grands Moulines de Bordeaux, récomment achevés, étaie'nt considérés comme la plus importante minoterie de France, et occupaient plus de 200 ouvriers.

Les dégâts sont évalués à 20 millions 13 pour la machinerie et 7 pour les bâtiments. Ils sont couverts par 38 compagnies d'assurances, la plupart anglaises. A la iin de la journée le feu a pu être looalisé dans un bâtiment et on estime qu'on en sera entièrement maître dans le courant de la nuit.

Au moment où l'incendie se déclara, il n'y avait personne dans l'usine; on peut donc vraisemblablement en attribuer la cause à un court-circuit.

Deux pompiers, le caporal Pennet et :e sapeur Blancard et un ouvrier peintre, M. Vivet, ont s.ubi un commencement dasphyxie. Leur état n'inspire aucune inquiétude. Par suite de ce sinistre, le port de Bordcaux se trouve privé d'une entreprise des plus importantes elle devait débiter près de cinq mille quintaux de farine par jour qui aurait puissamment contribue à augmenter son activité. Il ne faudra pas moins d'un an et demi pour que les immeubles détruits puissent être reconstruits.

M. Maginot préside à Epinal

le congrès des combattants vosgiens Epinal, 28 mai (dép. Petit Parisien). ,NI. Maginot, ministre de la Guerre et des Peusions, est arrivé ce matin, à huit hcures. Reçu à la gare par M. André Mage, préfet le maire de la ville et les élus du département' le ministre s'est rendu aussitôt à la préfecture'' d'où il a ga,gné la mairie où un vin blanc d'honneur lui a été offert.

M. Maginot, a ensuite présidé le congrès de la fédération des mutilés et des anciens combattants vosgiens, auquel assistaient des délégués de Lille, Reims et Nancy

Plusieurs voeux ont été adoptés, tendant notamment à l'augmentation du taux de la pension des orphelins à ce que le Il novembre jour anniversaire de l'armistice, soit décrété fête nationale à la création d'une retraite du combattant, allouée à tous ceux qui ont fait la guerre, même sans blessures et sans malad:e l'n banquet, de 800 couverts a été ensuite servi. Plusieurs discours cet été prononcés. -M. Maginot a quitté Epinal vers quinze heures, se rendant en automobile à Bar-Ie-Duc.

C.Darth. PRIX nE A v. aux m, N.part. H4 Franc, H. Eluynes Ferré BarOac.. C. Boum. H. Garoer Il-- Bosch DE mitres W. Barker. part. D" francs. nôtres fr., Cal;nann. G. X. '50 R. P. (lotit. part. C. ils Durant Le.pinte X Gigant

Ph,i PRONOSTICS. Prix (le Ilezons Valu, Umcy Prix ,lu Tertre Mv Lord II, NI- Le MapCBoy Prince, Omignon Prix de Clairfeuille Zoroastre, Danseuse do Corde.

HIER A LONGCHAMP. Les résultats Ce. dernier dimanche du Bols les deux suivants se passeront à Gtianttoly a été une reinion très agréable. Le sport fut un .peu erryx, mais l'intérOt en était quand même très suffisant.

Le prix Lupin, réduit à quatre partants, s'est teminié par la victoire très nette de. Joveux Drille, qui abattu Ramus d'une courte encolure. Gaurisankar était troisième la in^me distance. Il est possible que Ramus fasse mieux à sa prpchainc sortie. Dans tous les cas, sa course d'hier le montre en propres sur sa ̃pi-t!(wtente performance. Quant il Orange Pee1 :<l«o1 on ne connaissait pas la limite, il n'a jamais été dangereux. Ce n'est pas, très vraisemblablement, un poulain de la classe des adversaires qu'il rencontrait hier.

Hallebardier s'est employé- de mauvaise grâce k l'arrivée ûa .prix de Montfort. Trinldad en a .prolHô pour gagner d'une courte encolure. Binic s'est promené dans le prix Rainbow, ou, seul, Sliake Hand a pu paraître, un instant rwloutaWc. Enfin. te handicap, prix du La(', a été la course la plus intéressante de la journée. Kil>ar et Mascaron onl lutté courageusement jusqu'au poteau, et le juge a donné' le dearlheat. En deliom des deux vainqueurs, ïriboixl et Nord Espagne sont à retenir.

Prix de Kcuillj. A réclamer, fr., 3.000 in. 1. Mtîdajlljé. a M. Jacques )larx (a'.Neili) 2. Berlingot (Sbarpe)*; 3. Etourdi (Mac Ger). Non j>lac«^s sennah (A. Esllnif) My Love (Atkinson) Charlatan VII (i. jennins-o. SU partants. 1 deml-longti<>iir, 4 loirg-ueurs.

Prix de Monttort. so.ooo fr., S. 400 mi. TrinMad, a M. le comte M. de Scilhac (Sharpe) ï. Hallebaniier (BelllioascV 3. Fronsac (G. Bartholomcw). Non piacés Sel-ect (E. Haynes) Vesliertllion (Mac Gee). cinq partants. Courte encolure, i denii-lotHnieur.

Prix Lupin. rr., m. 1. Joyeux Drille, a il. K. Amuatielos iBullock) a. n.imus ̃(Stem). Non placés OaurisanSar (Winkfleld)

Les cheminots ont élu hier soir auTrocadéro leur Reine des reines Au cours de la soirée de gala organisée hier, au Trocadéro, par le Comité des cheminots en faveur de son œuvre du sanatorium de His-Orangis, la Reine des reiues des cheminots a été choisie parmi les neuf élues de dimanche dernier. C'est la reine des chemins de fer d'Al- wace-Lorraine, une charmante jeune fille de 21 ans. Mlle Juliette Somme, qui a été élue par 52 suffrages sur 98 exprimés. La Reine des reines des cheminots est née à Assenencourt (Moselie),_et ellc est employée à la direction des chemins de fer alsaciens-lorrains à Strasbourg. Ses deux demoiselles d'honneur sont

M"' JULIETTE SOMME

ltlte Jeanne Deforeslieç, de la compagnie de l'Etat, 20 ans, demeurant (le. l'Eglise, Asnières, et Mlle Marguerite Poulot, 22 ans, reine des compagnies secondaires, demeurant 18, rue Damrémont, à Paris.

Au début de la fête, laquelle assistaient MLM. César Caire, président du, conseil municipal Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis James Gerard, ancie,n ambassadeur des Etats-Unis à Berlin les représentants du ministre de l'Instruction publique, le marét-hal Foch et la Reine des reines de Paris, M- Imbert, président du comité des cheminots, donna lecture, au milieu d'un grand enthousiasme, de messages adressés aux cheminots français par M. Gompers, au nom de la Fédération américaine du travail, et par les syndicats fédéraux des mécaniciens Le programme de la soirée fut des plus réussi". On applaudit tour il tour la musique de la garde républicaine, l'orchestre et le corps de ballet de l'Opéra, ainsi que de nombreuses vedettes de l'Opéra de l'Opéra-Gomique. de la Comédie-Française, de la Galté-Lyrique et de Trianon-Lyrique.

Le programme d'aujourd'hui

la reine des cheminots et les reines des réseaux seront reçues, à it h. 30, par M. Poincaré, président du tonsei, et, a 12 h. 30. par :'IL Myron T. nerricK. ambassadeur des Etats-Unis. A 16 h. 30, les petites « majestés » iront rendre visite à NI. Yves Le Trocquer ministre dos Travaux publics.

A 18 h. 15, elles se rendronf l'Ar? de Inomphe et déposeront des fleurs sur la tombe du Soldat, inconnu.

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Prix du Lac. Handicap, fr., S.IOO m1.- Mascaron. à M. Jean I'rat (B'elltiousc 1. Kibar à M. S. ScvMjan (A. Woodland) 3..Nord E.*pag-ne (sliarpe) 4. Tribord (F. Bulloclc). Non placés l'rimat (O'Neill) L'EscuriaJ (Stem); Charade (Gar¡¡CI ¡ Ari^rlant (Mac Gee) Trii)l« (G. Bartnolomcw) Val Doua (L(>pinte) l'iav» (R. Breth(>?). Onze partants, Dent heat pour la première place, 1 longueur, 1 îoiiR-iienr;

Prix du Trocadéro. 10.000 fr., 1.000 m 1. Hyuerion, à ,\(. le baron K. tle llolh.-chfld (Mac Gee) 2. Tic.h (O'.Vil!) Compassiou (W. Crump). Son plïcp:; H.ini«init (Brtlhousc) Anrvot Chilcls) L'Arac («harpe) Glnrleusj. (G. Barlholfi-

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-Notre coiifri-rc, la PelUe Gironde, reprend la >-(Tic dés graiKtfs épreuves htpipkpies sur rom. nu il avait créées avant la (tiierre, et a org-ani-é deux courses dolées de 100.WO .francs- île prix. I.a première de ces épreuves, réservée aux chevaux attelés, a lieu jut un parcours de 700 ktloLe départ a été dimné hier, à Bordeaux a 8 h. 30 du matin, aux cinquante-deux rnucurrenN la deuxième érireuve. réservée aux chevaux monté*, comporte un parcours.de 373 kilomètre^l.e (Wpart a été (tonné « b. a quatorze coacurreuts y prenaient part.

UNE FOULE INNOMBRABLE

a assisté à la dernière réunion du meeting des « Vieilles Tiges » La quatrième journée du meeting aérien du Bourget a débuté devant une assistance nombreuse qui, contrairement au* journées précédentes, se pressait, dès le matin, le long des barrières qui bordent les pistes.

Le programme de la matinée s'est déroulé sans incident et les épreuves disputées ont donné les résultats ci-après Concours d'altitude pour bl-place militaire (montée à 4.000 mètres dans le minimum de temps), 1. Adjudant Deseamps, en 11' 40" j 'i. adjudant Discours, en 12' 10' 3..lieutenant Moutonnier, en 13' 8" 4. lieutenant Bastien, en 1V 25".

Concours d'altitude pour monoplace militaire (montée à 5,000 mètres dans le minimum da temps). 1. Capitaine Bcnnoton, en 20' 15" 2. lieutenant Borde, en 20' i.V.

Concours du décoUage. 1. Goron, en .43 mètres 2. Rapini, en 44 m.; 3. Bossoutrot, en 45 m.; 4. Laffont, en 53 m.: 5. Peuillot, en rn.; 6. Kirsch, en 55 m.; Becheler, en 60 m.

Prix du premier départ. 1. Fronval, en 14" 1/5 2. Haegien 3. Deckcrt 4. Bossoutrot, A midi, Fronval, Douchy, .Kirsch, Deckert et Lasne ont effectué leurs habituels exercices de voltige aérienne.

L'après-midi, ce fut l'envahissement trains, autobus, autocars, taxis déversèrent une foule innombrable.

La; épreuves furent très intéressantes. Voici quels en furent les résultats

Prix de l'Estafette (Coupe DuOonnet). Première «w'Tie (avions de moins de 100 chevaux) t. Houchy, en m. 25 s, 2. Boséioutrot, en 'W m. M s. 3. Poir»'e. D«iuxi'"inp s"i'-vie ipliw ,i,ï ii)(l ,iov.iu\) 1. B«;«]url, :iH I. 'i7 s. 2. H')<|iie«, on 3i> in. ;î.'i s. 3. Bi'-rlielor. en il m. ::t s.

Handicap, établi d'après 1> jtuissanco il<« .ipparcils Jiilom.). 1. BiJBwiulrut ">arii!:pii-, t, (N'ieuport), 3. Bôquel, 1. Puirée. l'ininijirs d'allerrismiye (mililiiires). 1. Gonnel. 5 ni. -il 2. Carrier, ti m. •() Vanliiers, 10 m.: 4. Koigny, 15 m. fO; D. Vanden(•ciitMTfrhi1, m.; 6. sVhmilzer.

t'onrotirs d'attitude (militaires), limili- iii«''ln.'S. I. Reb.iHyl, en i.000 mèlrcs I. Monlnnnier. <-n Il m. 10 s.; 2. liesr:uii|is, Il m. 45: :t. Tlion-t, eu il ni. 4G; Perrilct, i-n Il m. i.

('̃uufte tliithial, course Paris- lit;/ rr* ri retour (mililiiires). 1. Capron. en a h. iT ni. s.: 2. Kslii'une, en IL 58 m. 3 s. 1/5; 3. Brilton. en 5 ii. 5 m. 3 s. 3/5.

Classement général de t'fpreuve. sous réserve d'homolopalion 1. Hobatlal; 2. Bordes; 3. Batelier; 4. Dulaud; 5. Ruampa; 6. Roussel. Trois descentes en parachute eurent lieu, ensuite, toutes parfaitement réussies. Tour il tour « sautèrent » de 300 il 400 mètres <le haut. Mlle Graby emmenée par Fronvai: Mnw Ppuillot. qu'enleva si m mari et Blanquier. conduit également par Penillot. Enfin, Fronval et Deckert se livrèrent un simulacre de combat aérien.

A l'issue de la réunion, la mission albanaise visita les diverses installations du port aérien sous la conduite de M. Laurent Eynac, sous-secrétaire d'Etat à l'aéronautique.

FAITS DIVERS Les bravas gens à l'honneur Âsnières

hitr après inkli, une cérémonie tout." familiale, pour la remise des k'Ks Chas)ioul et ValfiiMn, à Mlilos Suzanne Pigrnon et Georgrwe Lf-niMinicr, et l'attoihutiun de deux prix de la Ltg-iie de sécurité publique à MLM. riiCron et Ruupior.

Le maire, ji. Mny?t. présidai;, piikhii1*1 des mim- bres du cun^eil rnnnicipul. II Il inounncé une aliocution très applaudi. r-uc:nn Ja iv.rrii-n' dos lau·réates et (le< lauréats et lis Miciiant de leurs mé-ite-, si Justement récompensés.

lu concert, par l'Union musicale, a terminé IV fête.

Arrêté par le Volé lui-même

Un cimentier. M. Maxime flommlliac. 45 ans, 6, rue de Montreull, a Bagnolet. était prévenu hie, matin, par un voisin, qu'un cambrioleur chargé de ballots, sortait (te la sa maison. Il s'élança k la poursuite du malandrin et parvint à l'arrêter. C'est un nommé Julien Jcanblam. 43 ans, 5, ru* des Boulets, à Paris. Au UépOt.

Uns filldtt martyrisé: par son pire.

ivry-sur-Seine, accusé d'avoir martyrisé sa 'pan* vre petite nile. Lucienne, airée de 10 ans, a été arrêté et envoyé au dtfp6t.

Une désinfection qui coule chcr

Pour dés-inreetf-r son appartement. Mine veura Brous.sin, quaraiilc-ncur ans, rentWre, occupant u premier étage d'un petit pavillon. fA quai \a-tionaL à ruteani, qui se rendait en villég-iatiire à la Ferté" sous-Jouarro. avait clos herméliquemeiit porter et fenêtres et laissé dat« sa chambre au récipient rompu de sourre auquel elle avait mis le [eu Peu de lemiH aprfcs son départ. un iaceiidle m d^elara et le logrinent de Mme B'rouBSln fut près- que entièrement détruit.

limdofine-sur-Sein», On a retire de la Sein» le corps d'un inconnu, de il; à 30 ans, paraisiau* avoir séjourna dans l'eau pendant trots semaines;' vêtu d'un tricot Diane a mailles, d'une chemise Blanch* à raies brunes. d'un complet veston mar-* ron. Il portait au l'OU une rorde attacli*e à un« pierre pesant une dizaine de kilos. A la morgue. Vlwisy-le-Roi. In chauffeur, M. Patfés. vingt(k'ilx ans, Si. rue du Cliemin-Vcrt, à Paris, s'est noyé en se nattant dans les anciennes sablières dit'-s rouilles Jlorillon-Corvol La famille a été prévenue. Le rorpa sera ramené au domicile. OeuiUDj. Surpris pendant qu'il dérobait di ver* matériaux dans un chantier de l'avenue RaspaiL Georges Castaui, -M ans, demeurant rue Frileuse, a Gentilly, a été envoyé au dépôt.

lnsy-leê-Moulinemiz. Dimanche prochain, i Juin. aura lieu va concours national de musique, org-anisé par la municipalité et ouvert à toua le* chorales, orphéons, raufares. sociétés de trompes, trompettes, tambours et clairon*

Levallois Perret. Hier. à 4 heures, a eu Heu, sous !a présidence de M. Paul Strauss, ministre de la Prévoyance sociale, l'inauguration du nouveau dispensaire .situé 4, r^ie Froment.

Seuilly.. Un Américain, M. John Railag-Ii, 28 ans., né il Tokio, écrivain, rue Uiauieau, qui avait été traite, y a un mois, il J'hôpital américain, pour démence, parcourait, hier matin, lei rues et avenues de XcuiUy dans un costume tres primitif.

Des a?ents, lancés à sa poursuite, le rCjolgrnli rent place Pei-Pire et parvini-nH à le liyoter, mais après une lutte au cours de laquelle, ils furent cruellement mordu?.

L'Américain fut conduit a Beanjon et admis dans la .section des agités. C'est la que Je directeur de rétablissement ou le malheureux avait été soigod déjà est allé le cliercher.

Saint-Maurice. Les abonjiés ou tiMéplione de la localité ont émis un vœu conei'ninut rin-iallalion de nouvelle» ligne-, car le» conirminicàtlont outre Paris et Saint-Maurice sont excessivement difficiles à ontenir.

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LA VIE SPORTIVE

LE GRAND PRIX DE lA CONSOMMATION a donné lieuà des résultats intéressants Avec 5 litres 645 d'essence, la Citroën de Poulain a couvert kil. mètres Le Mans, 28 mai (Ilép. Petit Parisien.)

De l'avis énéral le troisième Grand Prix de la consommation, qul s'est disputé aujourd'hui .sur le circuit de la Sarthe, est l'épreuve économique la plus dure, la plus difficile, qui ait été jusqu'à présent organisée, car non seulement le règlement Il exigé la pesée des voitures et une vitesse moveane variant de 30 kilomètres il l'heure, suivant la cylindrée, mais il a exigé également un contrôle strict de la quantité de carburant consommé par clia'|ue véhicule, ainsi que la quantité d'huile employée.

Onze voilures ont pris le départ à dix heures du matin i. Matais (douleur Gollière), essence 4 litres Sin 2. Mathls (Milcent), ls»-uc« 2 litres W> Malhis (BooeUi), essence o liti'fs t. M i.tius (Lhanis), essence û Jilres Citroën (Barbier), essence 5 litres G. ritroën (Labaume), essence 5 litres Citroën (Poulain), essence 5 liIres 8. Bignan-Sport (tïros), essence 6 litres 9. Chenar'd-Walcker (Lucien Chenard), msence 8 litres 2.">O 10. Ghenard-Walcker, essence 8 liiree 2ÔO 12. Voisin (Gaudermeu), rsseiice litres 650.

Le règlement exige cn outre des pnrtants quc toute voiture consommant en huile plus de sept peur cent de la quantité de carburant allouée, ne flgurera pas au classement 1 l'organisation de ce grand prix ne laisse ri. ti il désirer; postes de chronométrage, bureaux de la presse, postes téléphoniques, parc fermé, gardiennage, rien n'a été néglige par l'Autorncbile-Olut) do l'Ouest qui, malgré la liOpense élevée de cette opération, n'a pas davantage hésité il faire chlorurer les 17 ki!oujtMres 262 du classique circuit de la Sarthe. i/ôpreuve n'a donne lieu il aucun inri- ili'iit. Les concurrents, lorsque leur provision «l'essence 'était épuisée, s'arrêtaient, faisaient constater par les commissaires du parcours lu point exact où s'était terminée leur course et rentraient au parc pour les opérations de contrôle complémentaires.

filnsseav'nt général 1. Poulain (Citroën), lüi kil. 2. Barbier (Citroën), 160 kil. 898 Laiuns iftlaHiis), kilo 330 4. Lucien Ghenard (Cîienard-Walcker), 148 kil. 220 5. Lajhauinc (Citroën), 144 kil. ne 6. Léonard i,<:henard-\Valcker), 112 kil. 421 Bocchi (Mathis), kil. 8. Gros (Bignan-Sport), kil. S62 9. Saudermen (Voisin). 100 kilomètres 110 10. Collicre (Mathis), 89 kil. 532 Milcent (Mathis), kil. 738.

Classement par catégories

rijclecars 750 eme 1. Milcent (Mathis). Cl/rlrcars 1.100 cntc 1. Bocchi (Mathis). Vi/Uures 1.500 eme 1. Poulain (Citroën) 2. Barbier (Citroën) 3. Lhams (Mathis). -i. Labaum-; (Citroën) 5. Coliière (MaUi's). Voilures 1.700 evic 1. Gros (Bignan-Spcrt). Voitures 3.000 eme 1. Lucien Chenaxd .l'Jienard-Walcker) t. Leonard (Chenard-lWalcker). Voitures 4.500 cnic 1. Gaudermen (Voisin'.

PARISIENS ET BRUXELLOIS

ONT FAIT MATCH NUL EN FOOTBALL 1 .m! mie ïntniiirfu^ l'ut cîispuï»-?, su siail-' lvr.-hi;u\ li' imitch dis football du flet! Sl«iâ l'uuti-f lit sélection ili> iielg-iquo.

La parti*1 -.̃ ti-rruina viw un match nul, rien ne t inantiK* en première ini-tomps, chaque équipe rt'iiti'ii ni iiiit ,liin> la seconcto.

i.lic.yn»ui''> manquait au Rwi Star.

LA VIE FINANCIERE

LA SEMAINE A LA BOURSE DE PARIS L'AMBIANCE. Moins brillant que celui de la huitaine précédente, le bilan de cette ^eiimine n'est pus cependant défavorable; si quelques moins-values sont enregistrer dans les rangs de la cote, elles s'expliquent, en effet, pur un ensemble de considérations. Il <;tiui tout d'abord logique que la spéculation t-t surtout les spéculateurs professionnels, figutoujours ù l'avant-garde des mouvements de hausse, cherchent se dégager, tout au moins en partie, après s'être assuré des bénéfices souvent substantiels. La seule approche de la liquidation aurait suffi au point de vue boursier, pour inciter aux réalisations les intermédiaires dont la prudence est toujours en ('•veil. Mais, cette fois, la perspective des événements susceptibles d'être déclanchés par l'atti)')de de l'Allemagne à l'heure des règlements, fixée au 31 mai par la commission des réparations, a également contribué à entraîner un resserrement des positions.

.Il convient cependant de constater que de gros paquets de titres ont changé de mains sans difficultés et qu'en dernier lieu la séance de vendredi, bien que placée entre le chômage de l'Ascension et la clôture hebdomadaire, a enregistré un relèvement significatif sur la plupart des grandes valeurs du Parquet. Il apparaît bien, en effet, qu'à la suite des opérateurs professionnels la clientèle s'est décidée :1. une Intervention dont elle s'était, jusqu'ici, soigneusement gardée, tout au moins en ce qui concerne les valeurs à revenu variable; nous avons, en effet, signalé depuis déjà deux mois ses achats en obligations et autres titres du même ordre. Aujourd'hui, estimant sans doute que la période la plus dangereuse de la crise économique est franchie, elle s'intéresse à nouveau aux entreprises qui lui semblent devoir être des premières il participer au relèvement général.

Les fluctuations les plus larges ont d'ailleurs Né celles du marché officiel; en Coulisse, on a suivi les Indications de l'arbitrage qui se sont montrées moins uniformément encourageantes. Le Stock Exchange lui-même, malgré la réouverture de son marché à terme, a fait preuve d'indécision; quant au marché des changes, il a été marqué par une hausse progressive de la livre, faisant place, en clôture, à un tassement assez sensible; les milieux spéciaux interprètent, en effet, suivant les impression au jour le jour les conséquences possibles sur l'orientation des devises de la conférence des banquiers qui doit décider du sort de l'emprunt international allemand.

LES VALEURS. Nos rentes ont été très

K" 70.– Feuilleton du Petit Parisien du f "pc vmtv GRAND ROMAN INÉDIT

TROISIÈME PARTIE

LES YEUX S'OUVRENT

II (suite)

Lerouge a une désillusion

Ah docteur, s'exclama la princesse en accueillant sur le seuil de la chambre le nouveau venu qu'elle guida vers le lit, hâtez-vous de me rassurer Je suis dans une inquiétude mortelle

Rigide sur le lit où il avait été déposé lr corps de Luzkow était éclairé en plein par le soleil nui entrait à flots par la fenôtre grande ouverte. Le masque semblait ligé dans la mort dont on eût pu croire l'œuvre définitive si un imperceptible souffle n'eût, par moments, soulevé la poitrine.

Alt fit laconiquement le docteur en apercevant dans la main crispée l'arme meurtrière.

Son regard chercha celui de la prinl'esse, qui courba la tète en signe d'acquiesrement.

Il y eut un silence tragique durant que ie docteur, courbé vers le lit, examinait. attentivement la poitrine ensanglantée. Il conviendrait, avant toutes choses, ïtî laver la phtie c'est seulement quand pile sera nette qu'il me sera possible do l'examiner utilement et, s'il le faut, de la sonder.

Déjà Drowna avait fait signe à Loulou Pour reproduiaion, traduction, adaptation cinêma(«rrayhlque s'a.lresier à l'auteur. Copyriffût by LiOTffes Le Faare, février 1S&,

LE STADE FRANÇAIS GAGNE LE « BLANCHET »

R.MOURLON

gagnant du 100 ni.

GEO ANDRE

gagnant du HO m. haies

ciennes «preuves de français. s'est 100 mètres. 1. Mourlon aîné (17.A.T.) en 11 sec; Mourlou jeune (U.A.I.); 3. Lorain (C.A.S.G.) Durier (Stade) 5. Meuniot (C.A.S.G.).

HO mètres haies. Géo André (Racing) en 16 sec. 1/5; 2. Audinot. (G.A-S.G.) 3. Durier (Stade) 4. l>uvornois (Stade); fi. Gillard (Hac.î. 400 mitres. 1. Maurice Delvurt (Stade) en sec. 1/5; 2. Monleflore (Stade;: 3. Jamois (Stade) 4. Esparbes (C.A.S.G.) 5. Devaux (Ra^ cing); G. Brossard (G.A.S.G.).

mètres. 1. Langrenay .(C.A.S.G.) en 4 m. 10 sec. 4/5; 2. AudlncL (C.A.S.O.) h dix

LA GRANDE SEMAINE MILITAIRE D'ESCRIME Voici les résultats des épreuve? disputées Mer h I.nua Park

d'Amleu.s 16 virtoircs 2. Masque de fer ,le Lyon, Sportive du XII', i'aris, 11 net. 3. ex-œquo la l'atriole de Fontainebleau et Coguac Sporttnfr Club, (ii! Limoge; 9 vict. 7. les Bleus de Salnt-iFerdl«»uct. LUiourne, 8 vict. 8. le Club des Xigcurs Tourangeaux, de Tours, 1 victoire.

Epée par équipes officiera. 1..Saumur, 8 tonclip* 2. 3« vèg. de nhas. h cheval, 7 t. 3. 31" rtg. aviation, li t. 4. Ecole île Fonlatnphli'au, 15 t,; 5. Ecol<; de Joluvill«, 10 t. c>. ex jequu 501" rég. de rlisrs d'assaut, «t lo."130» régr. d'tnîanterlo, 18 t.: de jrénlc, 23 1.

fleuret. Maîtres fVormrs, finale. 1. l'iquemal, 7 vict., i-j t. ̃̃ siilnosl. <i vk't., 23 t. 3. Ha- nocqu«, 4 vici., 21 • t. i. Herpin, 3 vict. !» t; Brunpau. 3 virr., 28 t. e. Gpandin, 3 vict., t.; Aurauli, 1 vict., 3D t. s. Wln«pstci, 1 vict., touchr's.

LE MARSEILLAIS GANAY

VAINQUEUR AU PARC DES PRINCES Le jeune stayer marseillais Ganay, qui fit ses débuts à Paris, l'hiver dernier, a gagné hier sa première grande course dans la capitale. Le Prix Albert Champion, couru sur .80 kilomètres, l'apposait aux meilleure spécialistes qu'il domina assez aisément. Résultats Prix Albert Champion, 80 kilomètres avec entraîneurs il motocyclettes A Ganav en 1 h. 9' 5V 2. Sérès, à 1 tour 3/4 3"Vauderstuyit. 2 tours i/'i 4. Godivier, il 3 tours 5 Didier, à 8 tours (crevé) 6. Suter, à 12 tours i crevé) Lawe, à tours (crevé). Dans l'heure, fianay avait c-iuverî kil. 700.

bien tenues, surtout pendant les dernières séances; le 3 s'est rapproché du cours de 58 tandis que nos différents emprunts de guerre enregistraient des avances variant entre 1/2 point et 1 point 1/2. Les plus animées ont été les séries 1920 5 passant de SX) 92 et le de 92 00 a1 93 H7 la fermeté de ce dernier apparaît d'autant plus remarquable, lorsque l'on considère l'importance des capitaux qu'il représente, soit plus de 28 milliards d'après les dernières statistiques rectifiées. On se montre, d'autre part, toujours très bien disposé à l'égard des diverses émis- sions du Crédit Vational, les Bons décennaux 11CJ2 tendant notamment se rappocher du pair. Parmi les emprunts étrangers, les russes se sont un peu modifiés. Reprise sensible des emprunts turcs, en particulier de l'Unifié qui s'attribue environ 5 points 1/2, sur le bruit du règlement prochain des certificats provisoires. Nos banques ont été assez agitées et, après avoir notablement fléchi, elles se sont ressaisies en dernier lieu. Signalons cependant la lourdeur persistante de la Compagnie Algérienne en réaction d'une cinquantaine de francs. Aux sociétés étrangères, les Mexicaines sont indécises; le Crédit Foncier Argentin est calme; le conseil proposera a l'assemblée du 15 juin la répartition d'un dividende de û3 fr. 50 bruts.

Nos chemins de fer sont plus calmes et termineut la semaine en moins-value assez sensible sur leurs cours de huitaine. Pour le P>ône-Guelma, on annonce le maintien du dividende à 30 francs par action. Parmi les transports en commun, les Omnibus et les Voitures ont consolidé leurs progrès précédents. Métro et Nord-Sud très résistants. Pour l'Est Parisien. le dividende qui sera proposé à l'assemblée du 13 juin s'élèverait à 7 francs bruts par action.

Valeurs de navigation lourdes. Les Chargeurs Réunis sont surtout affectés et abandonnent une cinquantaine de francs sur l'annonce de l'accueil peu favorable fait par le public anglais à l'émission d'obligations effectuée par cette compagnie sur le marché de Londres. Le Syndicat de Garantie a, en effet, dû conserver 85 sur le montant de l'émission de 1. million de livres et, pour leur introduction, les titres se sont traités avec 6 il 8 de perte. La Transatlantique, de son côté, a été Indécise. Suez hésitant. On annonce que le dividende qui sera proposé à l'assemblée du 13 juin s'établira il 245 francs nets par action de capital et à 222 fr. 40 par action de jouissance.

Les valeurs d'électricité sont Irrégulières; la Compagnie Générale d'Electricité a été la

immobilisée sur le seuil de la pièce, et la jeune fille s'était éclipsée comme un éclair. Cependant, avec l'aide de Natatcha et du valet de chambre, le docteur s'occupait à mettre à nu le torse du blessé.

Alors, apparut plus nettement la tache de sang coagulé qui trahissait l'entrée de la balle.

Hum murmura-t-i1, la face assombrie.

C'est grave ? interrogea Drowna d'unn voix tremblante.

Un sondage seul pourra nous indiquer le trajet suivi par le projectile. Puis, s'adressant au valet de chambro Il faudrait que vous m'aidiez à redresser le buste pour que je m'assure. Tenez, faites comme moi, passez votre bra* derrière la nuque là, doucement. tout doucement. ainsi.

Insensiblement, le buste du blessé avait été décollé du matelas, de sorte qu'il fut loisible au docteur de constater qu'aucune maculature sanglante ne se remarquait sur le drap le dos du prince était indemne de toute blessure.

C'est bien, dit-il aussitôt en faisait*, signe au domestique de replacer le blessé dans sa position première.

Les regards de Natatcha et ceux de Drowna étaient attachés, interrogateurs, sur son visage dont l'air soucieux, subite- ment aggravé, ne leur avait échappé ni à l'une ni à l'autre.

C'est bien ce que je redoutais, murmura-t-il, la balle n'est pas ressortie. Alors? interrogèrent-elles, pleines d'angoisse.

Il s'agira de savoir en quelle partia du corps ello s'e^t logée, répondit-il d'un ton évasif.

Drowna joignit les mains, balbutiant, désespérée.

Mon Dieu, docteur, vous le sauverez ? Vous ne, doutez pas que je m'y em-

M. DELVART

gagnant du m.

LANGRENAY

gagnant du 1.500 m.

mètres: 3. Sourdin (Stade); 4. Dumont (Stade); 5. Heilbuth (Racine).

Classement. 1. Sladc Français, G5 points; 2. C.A.S.G., pointa; 3. llueing Club de France. 86 points.

»:'est la .première fois qu'été Stade Français remporte -le l'iiallrnge. Les belles cottrwes de Sourdin et fiumont au 1.500 mètres et de sa trhplette au 400 mètres, lui assurèrent la victoire. Le C.A.S.G. fut handicapé par un accident survenu à Bernard au 110 baies. En seconde ?^rio, victoire de l'A.S. Michelin «Ihvnnt In C.A.' XIV, i'U.S. du Mans ut l'A/S.P.T.T. Au 400 Ducrct, au d.500 WlrlaUi, au 100 mètre- Itetiaiwl liront de belles perfor- mances.

LA MARNE A BATTU LE ROWING

La plus vieille épreuve française d'aviron a été courue hier, pour la trente-quatrième fois, entre les !!quipes de huit rameurs du RowingC;ub de Paris et do lu Société nautique de la Marne, sur un parcours de fi kil. 200, entre l'île Séguia, à Billancourt et le pont de Sureenee.

La jouvnéo d'hier a confirmé une fois de plus le suceès de la classique épreuve auprès du grand public, et de l'île Séguln au pont de Suresnes, les berges de la Seine étaient noires de monde. C'est son: les applaudissements continuels de la foute, qui suivait aveo attention l'effort athlétique fournir par les équipes que s'est disputée la course.

Le départ a été donné 15 Il. 40 par M. Salnion.

La Marne a un dâmarrann nius ranlrts mis

LE MATCH ROWING-MARNE. Le « huit de la Marne, vainqueur de l'épreuve

plus affectée par les réalisations qui Se sont produites sur ce groupe.

Parmi nos métallurgiques, certaines plusvalues ont été enregistrées, notamment sur Châtillon-Commentry qui a accroché le cours rond de 1.600 francs; sur Micheville qui s'est établie au-dessus de 700. L'assemblée générale de Denain-Anzin, qui s'est tenue le 24 mai, a approuvé les comptes de l'exercice et fixé le' dividende à 55 francs par action.

Après avoir vivement accentué sa hausse, le Rio Tinto a réactionné pour se raffermir de nouveau en clôture. On suit toujours avec attention le mouvement du métal et celui des valeurs similaires en Amériqne; or, les dernières déclarations des dirigeants de l'industrie du cuivre font ressortir que les stocks de métal aux Etats-rnls ne s'élèvent plus qu'à millions de livres contre 1 million il y a un an. Ces stocks ne représentent que quatrevingt-dix jours de consommation moyenne; l'on envisage la possibilité de son épuisement rapide, étant donné le chiffre actuel des demandes.

Les mines d'or sud-africaines ont fait bonne contenance, sous l'influence de la réouverture du marché it terme au Stock Exchange et aussi des avis encourageants parvenus du Cap. On annonce, en effet, que le rendement du mois d'avril s'est établi pour les Mines du Transvaal il 511.000 onces d'or fin contre 081.000 en décembre 1921, dernier mois d'exploitation normale avant la grève, et l'on espère que l'on pourra progressivement retrouver ce dernier chiffre, étant donné l'augmentation constatée dans le recrutement de la main-d'œuvre. En ce qui concerne la liquidation des actions séquestrées, il se confirme que le groupe Central Mining s'est rendu acquéreur d'un montant d'actions de diverses sociétés s'élevant, au total, il 2 millions de livres. Les valeurs territoriales demeurent assez bien orientées. Le Transvaal. en particulier, a été recherché par l'arbitrage. On annonce que la réduction de capital par le remboursement de 2 shillings par action vient d'être sanctionnée par la Cour suprême. Aux diamantifères, De Beers a été beaucoup moins animée que précédemment. Par ailleurs, signalons des dégagements sur l'Kstrellas .sur l'annonce que le dividende de juillet formant le solde de l'exercice sera de 5 francs seulement au lieu de 10 francs déclarés l'année précédente dans les mêmes conditions, ce qui porte la répartition totale de l'année it 10 francs au lieu de 15 en et de 25 en 1920. Aux mines diverses, le Platine a perdu du terrain sur l'impression peu favorable laissée par la nouvelle d'après laquelle le conseil supérieur économique des soviets aurait décidé d'affermer pour dix ans les mines de platine dépendant jusqu'ici du trust de l'Oural. Pétroles diversement traités la Mexican Eagle et la Royal Dutch se sont montrées très

ploie de font mon pouvoir, répondit-il. Loulou, à et' moment, apportait une cuvette d'eau houillic et des linges blancs. Doucement, avec un tampon d'ouate, le docteur s'occupa à laver la poitrine jusqu'à ce que la peau se trouvât débarrassée de toute maculature sanglante. Alors, il prit dans sa trousse une aiguille d'argent flne et souple dont il introduisit l'extrémité entre les lèvres de la plaie, écartées au moyen d'une pince.

Mains jointes, la bouche balbutiante, les deux femmes regardaient, attendant, haletantes.

Un silence impressionnant régnait dans la chambre qu'une exclamation sourde troubla tout à coup.

Il a bougé, docteur, il a bougé C'était Drowna qui venait de prononoer ces mots, bientôt suivis de ceux-ci prononcés par Natatcha

Mais il souffre il souffre, docteur il a gémi.

La chair se révolte, déclara flegmatiquement le médecin dont la main délicato continuait à pousser toujours plus avant son mince 1il d'argent qui. en se tordant, suivait les méandres formés par la balle à travers les chairs.

Brusquement, la sonde refusa de pénétrer plus profondément et le médecin murmura d'un ton satisfait.

-Je la sens. oui. oui. c'est bien elle. Doucement il retira la sonde dont il examina l'extrémité avec une attention extrême, après quoi

Madame, déclara-t-il, j'ai le devoir de vous dire la vérité eh bien, le cas est grave, très grave et, seule, une intervention chirurgicale pourrait sauver le blessé. Il expliqua brièvement

La balle est logée contre l'épine dor-^ sale et est susceptible d'intéresser la moelle épinière, ce qui, si on n'intervenait,

M. RAOUL PÉRET INAUGURE LE STADE DU PARC-SAINT-MAUR Au l'are-Saint-Maur, lTuion des société d'éducation physique et de préparation militaire inaugure son stade athlélique, élaWi dans un coquet cadre de verdure. avec tous les aménagements sportifs désirables M. Raoul Pérrt, président de la Qiaitnftre, entour(\ de M. Henry Pâté, haut commissaire; de M, Adolphe Gilérou, député de la Seine de M. Maurin, maire de Sainl-Maur, préekla cette cérémonie. •

A <'elt« occasion le président de la Chambre aura sa grande école dane les fédérations, dans 'le: fraternités >de l'avenir.

Puis rempilant leur drapeau à trois dos <*ociâtés sportives. M. Raoul Pérrt a rappelé que eoiis !eM plis du drapeau tricolore tuns les Français, sans distinction d'origine, se (^onfc trnuvés réunis pendant la guerre et que la mort n'a pas choisi parmi eux, car elle a oou- ché dans le même J'ilion glorieux uu coureur comme Jean Bouin et un écrivain comme Char- les Péguy. Il a terminé en félicitant les sociétés sporti- ves du zèle avec lequel elles préparent une force qui composera l'armée nationale, c'està-dire une nation armée détestant la guerre, mais décidée il maintenir la paix et il défendre le territoire de la patrie.

l.'ne importante fOte sportive ?e déroula sur le stade et les spectateur* applaudirent les gracieuses sportives de Pemina Sport, les élèves de Mme Il'¡,ne Popard, les moniteurs de l'Ecolo de Joinville et la pléïade d'athlètes de la Fédération frunc,afeo.

Une troupe de trois cents chanteurs et danseuses a exécuté un ballet de M. Jean 1\ou.guès, qui a été suivi ¡J'un 'cortège mythologique

le R-owinsr. mais pour peu de temps, car 3efi dcux é.qu.fieo passent le pont de Sèvres bord Puis, la Marne repart et prend une demilongueur d'avance, le Rowing revient et voici que de nouveau, au pont de Saint-Cloud, les deux concurrents sont ensemble. A mi-course, la Marne a un léger avantage, tandis que le Rowing se désunit un peu. A l'aqueduc de l'Avre, la Marne mène par une longueur et cet avantage ira désormais en a 'accentuant. Finalement, l'équipe de la Société Nautique de la Marne arrive au pont de 6aresnos avec qualre longueurs d'avance, ayant couvert le parcours en 18'49".

Cette équipe ira dwic, cet élé, aux régates de Henley. défendre les couleurs françaises dans lc Oh?llenge-Gua.

résistantes. Shell indécise. Cette société procéderait sons peu à l'émission, à New-York, de 20 millions de dollars d'obligation 6 de préférence. Le groupe russe, par contre, subit des réalisations assez nombreuses. La Bakou termine en moins-value de 75 francs. Sucres sans intérêt. Les Sucreries Coloniales distribueront un dividende de 20 francs, les bénéfices pour l'exercice écoulé s'élevant a 7 milliçros 1/2. Foncier Colonial soutenu. Le dividende qui sera déclare ù l'assemblée du 20 Juin sera de '!OU francs.

Les caoutelioutières se sont encore effritées. Aux valeurs diverses, signalons une certaine animation parmi les valeurs de tabacs. Pour les Tabacs Ottomans, on escompte le détachement d'un coupon de 30 francs nets le 1" juin. Les Tabacs des Philippines viennent de déclarer un acompte de 35 pesetas il valoir sur le dividende de JL921-

MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE Les assemblées générales

mal, Il Phosphates et Chemins de fer de Gars3 à Paris, fi, rue de la Victoire.

tuai, fi h. 1/2. Banque de Tunisie, a Paris, 10. rue Mogador.

30 mai, 15 h. i/2. Gaz de Paris, Paris, 19, rue Blanche.

30 mal, h. Mines d'Anicbe, à Paris, 35, rue ma!, 4 Il. €r2dit Foncier d'Alirérie et de Tunisie, il Paris, 43, rue Cambon.

30 mai, 10 fi. 1/2. Minière et Métalinrgique de Penàrroya, à Paris, 19, rue Blanche.

30 mat, 15 li Chemin de fer Métropolitain, il Paris. 75, bd Haussmsnn.

31 mai, 14 b. Crédit National, à Paris, 7, rue de Madrid.

31 mai, 4 h. Banque de l'Indo-Chlne, 1 Paris, boulevard Haussniann.

31 nlal, 15 h. Air Liquide, Paris, 19, rue Blañ elle.

31 mal, Il h, Patué Consortium Cinéma, à Paris, 19, rue Blanche.

31 mai, 9 h. Industrielle de Produits Chimiques, à Paris, 9, rue de Milan,

le, juin. Il, Etablissements Kuhlmann, à Paris, 19, rue Blanche.

2 Juin, 10 h. Ariéries de Paris et d'Outreau, a Paris, 19, rue Blanche.

2 juin, b. i/i. Banque de r.Mrlque du Nord, il Paris. boulevard de Courcelles.

3 juin, Il h. Mines d'Alhl, à Paris, 11, rue Samt-Florentin.

Titres remboursements, répartitions,

amortissements, etc..

'̃̃ Eeho de Paris Remboursement de fr. par action, à partir du 20 août sur présentation des titres à Paris, G, place de fOpéra.

Emprunt chilien 5 0/0 ldfo. L'amortissement correspondant à l'échéance du 1" juin a été effectué par le rachat de 58.260 livres de ces titres. Il n'y a donc pas ru de tirage a ce jour.

Ville de Stockholm 1 0/0 1900. Pas de tirage en mai L'amortissement a été effectué par rachat. Ville de Stockholm 3 1/2 t905. Pas de tirage en mat l(«2. L'amortissement a été effectué par rachat. Il ne reste rien il amortir sur les tirages antérieurs.

entraînerait la paralysie générale. Mais, d'un autre côté, l'opération est de nature particulièrement délicate et peut provoquer un dénouement fatal.

Un double gémissement accueillit cette déclaration.

Comme il doit souffrir murmura, pleine d'apitoiement, Drowna.

Que votre affection n'augmente pas vos inquiétudes, rassura le docteur votre blessé est en ce moment dans une sorte de coma occasionné par la présence du projectile et ne recouvrera la sensibilité que l'opération une fois faite.

Il procédait au pansement, déclarant: Au cas où vous me prieriez de continuer à « suivre » le cas, je désirerais avoir une consultation avec tel de mes confrères de Paris que vous choisiriez, autant que possible, compétent en matière chirurgicale.

Nous avons téléphoné au professeur Gaillardini, de Florence, en ce moment, à Paris, dit Natatcha il doit arriver par le train de dix heures si vous voulez bien vous rencontrer avec lui, docteur. Le médecin tira sa monlre.

Il n'est que neuf heures et quart, j'ai le temps de faire une visite aux environs et d'être de retour pour l'heure fixée. A tout à l'heure, donc, mesdames. En s'en allant, il croisa dans l'escalier Loulou qui, tout courant, venait rendre compte h Drowna du résultat do la mission donnée au vieux Baptiste.

Celui-ci était déjà de retour de lielun, où on lui avait dit que le major DupontVilliors, parti en manoeuvres à la pointe du jour, ne devait rentrer qu'à la tin de la journée.. ·

La jeune fille eut un geste de désespoir. Quel besoin, en vérité, observa Nafalcha, de prévenir ce garçon ? il ne manque pas de médecins, comme vous pouvez lc constater, •

Le (( Bol d'Or» des motocyclettes Le « Bol d'Or motocycliste, dont le dépnrt avait été donné earaedi matin, a pris fin hier matin il 6 h. 30. Sur les 17 concurrents qui avaient pvis le départ. 15 ont terminé l'épreuve. Le coureur Ziad^ qui avait prie le commandement la 10* heure s'assura finalement la première place du classement général courant 1.2ij kilomètres ti8 dans les vingt-quatre heures, soit à la moyenne horaire de 51 kilomètres

Bicyclettes moteurs 1. Vioîe (Griffon-

Zlnd, qui a parcouru 1.245 kilom. 6i! m. en heure» Si«am), 758 k. 900 2. Beaudeialre (GriffonSicam), k. 112.

Motos 250 cm< J. Cleoh (Motosolo). 1.117 kilomètres 4C8 2. Borgotti (Griffon). kilomètres 830 3. Coude (Griffon), 8M k. 4. Vernisse (Yvols), 835 k. 538 5. Toussaint (Siipplexî), 789 k. 404.

Motos 3j() cmc. 1. Pierre (D.P.R.), 1.096 kilomètres 964 2. Laurent, 917 k. 3. Cavanet ̃ (Supplexa), G97 k. 13Q.

Motos 500 cille. 1. Zind (Motosacoc-he), Î.215 k. fils 2. Naas tGnome-Hhône). kilomèlrpe 22i 3. Berrenger (B.S.A.), 991 l., 9'il 4. Lambert (Kœler-Escoffler), 963 k. La seconde épreuvs, réservée aux cyclecirs et aux sideeare, a commencé deux heures après l'arrivée des motocyclettes. Le départ a été donne à 8 h, 30 à trente-cinq concurrents

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J'ai considéré comme mon devoir d'agir ainsi, répliqua la jeune fille, et, rien au monde, vous le savez, ne peut m'empêcher de faire mon devoir. La princesse protesta d'un geste qui indiquait le corps immobile étendu sur le lit.

Ayez au moins la pudeur, tant qu'il est encore de ménager ma douleur. Drowna inclina la tête, et, assise au chevet du blessé, s'absorba dans son effondrement. tandis que Natatcha, immobile de l'autre côté, fixait.* d'un regard anxieux, le revolver dans l'acier duquel se jouait un rayon de soleil, cherchant à solutionner le mystérieux problème qui s'offrait à elle.

Pourquoi ?

III

Madame Olympe, infirmière

Monsieur Aubert se trouvait dans son bureau, occupé à mettre au point le compte d'un. des clients du garage, quand la sonnerie du téléphone retentit.

Allô fit-il allô Oui, le garage do la Porte-Maillot. Ah 1 c'est toi, garçon Puis, saisi, ies traits contractés!

Comment dis-tu ça ?. blessé grièvement, le prince cet,te nuit

Il écoutait avidement.

Voyons. Ne va pas trop vite. que je comprenne. C'est gagner du temps de ne pas faire repéter. Donc, tu viens d'accompagner à !a gare, où il va prendre le train de onze heures cinquante-trois, le dpeteur Gaillardini, convoqua téléphoniquement par le comte Brentario pour juger du cas du prince. Parfait. Et tu te méfies Evidemment, le fait pour Brentano d'avoir accompagné le doc.teur pendant une partie du chemins et d'être descendu avant la gare pour s'en retourner chez lui à pied parait bizarre on en peut augurer qu il a voulu donner il ce docteur

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Et soudain une exclamation aux lèvres Ecoute. donne-moi le signalement du docteur Gaillardini. Je vais l'attendra il. sa descente du train et le filerai.

Pendant quelque temps, il écouta les explications de Fitl après. quoi il déclara J'en sais assez comme cela je fais mon affaire du Gaillardini quant à toi, sois plus que jamais sur l'oeil et tâche do voir Loulou pour lui donner la consigne de paraître trouver normal tout ce qui se passe et accepter comme parole d'évangile tout ce qui se dit. Et maintenant, en vitesse chez ton comte. un soupçon gâterait tout. L'appareil raccroché, le policier prit parmi des papera?=<\= qui traînaient sur son bureau un imiicalciir de chemins de fer qu'il feuilleta d'un doigt fébrile. Voyons, murmura-l-il, Esbly. Es bly. Ah voici. 11 h. 53. arrive à Paris à. a. midi 35.

Son regard s'en fut chercher la pendule. l'aiguille niarquait'le quart de midi. J'ai le temps, songea-t-il.

D'un placard qtie fermait une serrure de sûreté, il Ura- plusieurs postiches parmi lesquels il «choisit une perruque et un:} fausse barbe, ainsi qu'un chapeau mou et une casquette. Le tout. disparut, avec une paire de grosses lunettes bleutées et un lorgnon, dans l'une des poches de l'ample pardessus qu'il endossa.

Dans l'autre poche, il glissa un revolver de fort calibre.

•Ces précautions prises, il alla à la porte: Ernest cria-t-il, parez de suite la llenault. le plein d'essence.

11 alla vivement au'téléphone, demanda le W'agram

(A suivre.) Georges Le Faurk,


LES CONGRÈS Les mutilés de la guerre

L'Association générale des mutilés de la guerre a tenu hier, sous la présidence du général Mslleterre. -an président fondateur, tine réunion au cours de laquelle ont été formulées ie<; revendications des mutilés. L'assemblée a élé unanime il protester contre co qu'on a appelé la « fous-estimation des mutiles » et, à propos des emplois réservée, contre îs grand rombre de postes confié», aux femmes dans les adminiH-ations. Un banquet eut d;eu à l'issue de la séance. Le général Malle2erro souhaita la bienvenue à tous tes mutilée présents. Au nom de la Fédération nationale des associations de mutflés et rétormés, M. Albert, représentant M. Maginot, président, et M. Degouy, au nom de l'Union nationale des mutilés et réformés, lut ont répondu. D'autres discours ont encore été prononcés, au nom des diverses associations représentées. Tous les orateurs assurèrent l'Association générale de leur concours et préconisèrent le bloo de tous les anciens combattants et mutilés pour faire aboutir ses revendications. De leur côté, les anciens combattants de a'Union nationale des mutilés et réformés se sont réunis, sons la présidence de NI. Vinchon, représentait M. Magiaot, en une assemblée plénière clôturant le-.iv congre annuel. Lecture a donnée de« voeux adoptés par les cornu.. ssior* de travail et relatifs au barème o'invaï'dite, aux pensions des veuves et des orpheHns, aux intérêts moraux et matériel* ces an.;iers combattants, à la protection de': grands blessés et des tuberculeux, aux einçluis réserves. L'asseblée protesta contre la situation d'infériorité faite aux mutilés, auxqitls n'est laissa aucun recours contre .'es décisioncies comwesions médicales et d"s classem.'nt. Elle regretta que ne soit pas ré;lée la qu^s2,on du maintien pçrnwnent des victimes de la guerre employées à tiire temporaire.

Les cheminots catholiques

Cent vingt délégués des syndicats professionnels des cheminots de France et des colonies appartenant aux différents réseaux ont tenu leur congrès annuel, 5, rue Cadet. Après discussion, l'assemblée veta le maintien de la journée de huit heures le relèvement du taux d'exonération pour l'impôt sur les salaires le principe de la conciliation et de l'arbitrage obligatoire. Puis M. Kieffer, secrétaire général du syndicat indépendant des cheminots d'Alsace et de Lorraine, exposa la situation de son organisation. Ea fin de séance l'ordre du jour suivant fut adopté

« Le conseil fédéral, après avoir discuté l'exposé fait par notre ca.marade Kieffer sur l'attitude du comité de la section de Metz, approuve pieinement la décision d'expulsion prise précédemment à la décision d'affiliation à la C.G.T. par le comité central de Strasbourg.

Le conseil fédéral salue son nouveau comité messin et forme des vœux pour son rapide développement a.

Après le eongrès, les délégués se sont réunis en un banquet présidé par M. Zirmheld, président de la confédération. MM. Marc Sanfinie!' et Joseph Demis y ont prononcé des ^locution;.

un faux policier arrêté en flagrant délit d'escroquerie Un entrepreneur de transports, M. Rouveytol, habitant 57, avenue d'Italie, recevait y y Il quelque temps, la visite de Gabriel Chaipuis, figé de %ït ans, demeurant 1, rue Garnot, à Bois-Colombes.

-Je suis, disait celui-«i, brigadier à la police judiciaire je sais que vous êtes en procès avec un de vos clients, NI. Varenne si vous voulez faire quelque sacrifice, .je me fais fort d'arranger votre affaire.

Un Ileu surpris de cette proposition, flairant quelque escroquerie, M. Rouveyrol déclina les services de son visiteur.

Mais quelque jours plus tard, Gabriel CMpuis revenait avenue d'Italie en l'absence de M. Rouveyro!, il refaisait à sa femme les propositions d'intervention extra-judiciaire et fi(lissait par lui soutirer diverses petites sommes, Elevant ses prétentions il réclamait, il y a jours. 2.000 francs à Mme Rouveyrol cette dernière avertit son mari, qui avisa la police judiciaire. Afin de pincer l'escroe en flagrand délit, on demanda à M. Rouveyrol de le convoquer.

Il se rendit à la convocation, réitéra sa demandé deux inspecteurs qui, cartrés; assistaient à l'entretien l'arrêtèrent.

LES Le Saint-Hubert Club de France a tenu .on assemblée générale annuelle sous la présidence de Ni. Carrier, directeur général des eaux et forêts. .'près les allocutions dn comte Clary, présirlent du club, et de M. Carrier, le secrétaire général lut les rapports moraux et financiers de la société, «ÛU tut procédé au renouvellement statutaire des membres du conseil d'administration. Enfin, le bureau remit deux cent cinquante médailles et diplômes à des gardes particuliers et gendarmes qui se sont particulièrement distingués dans la répression du braconnage.

Le soir, un banquet présidé par M. Cbéron, a réuni les membres du clnb.

de8 combattants du it& d'infanterie a tenu son assemblée généraie. Une messe avait été célébrée, le matin, à ia mémoire dei morts dans la cllaçelle de l'école Fénclon. A midi, un déjeuner réunissait tous les eociétaires,

Les Enfants des chemins de fer français ont également tenu leur assemblée générale, ait cours de laquelle ils ont entendu la lecture des rapports .-or l'exercice écoulé et discuté des moyens de perfectionner leur action de préservation antituSerculeuae de l'enfance.

Au Troeadéro, l'dssistance paternelle aux enfants employas dana les industries des fleurs et plumes a procédé à la distribution solennetle de ses réeompenses.

La Société Amicale du Loir-et-Cher à Paris a célébré le cinquantenaire de sa fondation en un banquet quo présidait le général Maunoury. De nombreux Parisiens ont rendu visite, dans les jardins du Trocadéro, au chine de l'amitié franco-américaine, planté l'an dernier par le généLe b31 de la Croix-Rouge, donné au Clarldge's Hôtel, a obtenu un magnifique succès.

Les accidents de la nu

En voulant monter dans uu tramway en marehe, rue Turblgo, Mme Berthe Plateau, agée de 35 ans, fruitière, 6, rue du Tunnel, est tombée et a été brièvement blessée il la jambe gauche. Hotel-Dicu. M Lucien Gérard, âgé de 30 ans, habitant 86, rue -Nationale, est tombé, place ."N'ationale, d'une automobile que conduisait soin frère Edmond. Dims aa chute' Il s'est fracture le crâne. Pitié, M. Micliel Basse, 55 ans, cimentier, est renversé par un taxi, rue Ordener. Bichat.

Une automobile a renversé, sous le pont de Flandre le jeune Raymond Lernbals, 13 ans, domi(.•Uiô avenne du Etat peu grave. Saint-Louis.

Tombé dans le tossé des fortifications

M. Aclolphe Prévost, âgé de 62 ans, orlginaire de Cambral, oit 11 habitait avant la guerre, s, rue de Parts, hospitalisé au centre d'hébergement du boulevard Jourdan, a fait une chute dans le rossé des fortifications. Il a succombé, hier, a Broussats. La chaloir qui tue

Avenue Jean-Jaurès, un passant, M. François André, âgé de r>8 ans, domicilié rue de Meaux, succombe a une congestion occasionnée par la chaleur.

Encore un manhqu:

En descendant du métropolitain, à la station Vlitor-Hugo, Mlle Joulln s'est aperçue qu'une entaille de huit centimètres de diamètre avait été faite sa robe. Une enquête est ouverte. Un cadavre sur la ligae d'Auteuif

A trois cents mètres du pont Cardinet, sur la ligne d'Auteml, des employés de la gare ont trouvé le corps d'un homme dont le bras droit avait été sectionné. On présume qu'il est tombé d'un train de nuit. Le commissaire de police de la gare Saint-Lazare, n'ayant pu identifier le cadavre, l'a fait transporter il la morgue.

Rixe tragique

Au cours d'nnr rixe survenue la nuit dernière, rue Slmon-le-Franc, un placier, M. Pierre Penaud, ftfré de 22 ans, habitant 13, rue Anbry-le-Boucher, a été frappé d'un coup rle couteau au ventre par un Inconnu qui a pris la fuite.

Les désespérés

Une Jeune femme paraissant âgée de vingt ans à peine, s'est Jetée dans la Seine, quai de la Gare. Son Identité est Inconnue.

Quai de Bercy, une femme se jette également à l'eau. Sur la berge, on trouve une enveloppe au nom de Mme Breton, 5, nie de Reullly.

Quai du Marché-Neuf, une Inconnue ,ée de vingt-cinq ans environ, se jette encore a l'eau. On repêche son cadavre quelques heures après, Elle était vêtue d'un manteau de drap rouge avec col de fourrure noire, d'un peignoir blanc, d'une robe a carreaux noirs et blancs et portant au poignet un bracelet de perles fausses.

Le leu

Un commencement d'incendie s'est déclaré, vers sept heures du soir, 14, rue de l'EcoIe-PoIytcchnlque, chez Mme Bolsbeau, qui nettoyatt sa literie avec de l'essence. Le feu a été éteint après une heure de travail.

Un incendie a détruit en partie, 63, place de la Réunion, un petit hangar et une écurie en planches appartenant 4 M, Bouchez, Pas d'accident

Courrier des Théâtres Comédie-Française, h. 4: le Duel.

Opéra-Comique, S h., Manon.

Odéon, S 30, les Femmes savantes, le Mariage forcé. Gslté, 8 il., .Mignon.

Théâtre des Champs-Elysées, les Maîtres chanteurs. Vaudeville, S h. Monsieur Dumollct.

Trianon, 8 Il. Loule.

Châtelet, 8 h. 30, les Millions de l'oncle Sam. Théâtre de Paris, rel&che.

Porte-St-Martin, 8 h. Arsène Lupin (André Brûlé) Sarah-Bernhardt, relâche.

Nouvel-Ambigu, S h. 30, Montmartre (Polaire). Théâtre du Gymnase, 9 h., Barbe Blonde. Palais-Royal, Il. Seconde nuit de noces. Théâtre Antoine, relacBc.

Com. Cn.-Elyséeu, 8 h. d;, Mesure pour mesure. Th. Edouard-Vil, S 45, Une petite main qui se placo. Théâtre Marigny, 8 h. 15, reprise de Trlplepattc. Théâtre de l'Athénée, 8 h. Alout, cœur Théâtre Mogador, 9 h., concert Daumas.

Th. Femtna, 8 h. 43, nouveau spectacle, KousnczolT. Renaissance, 0 h., la Gamlne (pièce gale). Théâtre des Variétés, relâche.

Eden (ij, Faubourg-Montmartre), 8 h. 4ü, l'Atlantide Apollo, 8 h. 45, Poulek (opérette).

Grand-Guignol, S Il, 30, la Grande épouvante. La Potinlère, 9 Il. 1S, Un Jeune ménage.

Boulïos-Parlstens, 8 h. Déde (Maurice Chevalier*. Théâtre Michel, 8 It. 45, le Bel Ange. vint. Théâtre des Nouveautés, 9 h., Dicky.

Théâtre des Arts, 8 Il. 30, Nulrtialo.

Th. des Capucines, 0 15, Ce que l'on dit aux femmes, Th. Daunou (7, rue Da,mou), S h. 45, Ta bouche Mathurins-Chimère, 8 h. 4il Martine, Intimité. Ba-Ta-Clan, 8 h. 30, Rêve de valse.

Vieux-Colombier, les Plaisirs du hasard,

L'Œuvre, 8 h. 15, le Dilemme du Docteur, Théâtre Déjazet, s h. 30, Chéri de sa concierge. Scala, 8 30, le Chasseur de chez Maxlm's (M. Simon). Théâtre Cluny, 8 h. 45, Manœuvres do nuit. Deux-Masques (P, rue Fontaine), 8 h. d5, Solitude. Comœdin (i7, hd Cllchy), 9 h.. Une Poule de luxe. Moulin-Bleu (42, rue Douai), les Vierges du NU. Ternes 8 -in. Surprises d'uno nuit d'amour La reprise de ce soir

AU THEATRE MARIGNY. A 8 b. 45, reprise de Triplepatte, comédie en 5 actes, de MM. Tristan Bernard et Godternaux, dont voici la distribution: MM. André Lefaur (vlromtn rie Iloudon), Ciualls (Boncherot), BénWict (M. Herbeller), José Dupuia (le docteur). Pizanl (Band-Boby), De Canonge (Bertrand d'Avron), Génac (Carolus), Fontal (Tou-salnt), Laffont (le maire), Richard (marquis d'AvryV, Jean Deiny (Gallchet), Pnljé (barrm du Brall), Lyris ¡nifini), Syvii (un mécanicien), nillaudé (un camion,nenr). Fastré (l'huissier), Eddy (liubnrt). Mmes Thérèse Cernay (baronne Pépln), Denise Hébert (Yvonne), Dehon (Mme HerbPlier), Luce Fablole (Mme de Crèvecoeur), Civile Barré (Mme Gandin). Janr Sérac (comlosse Alfréda), LucHtn Julien (Dolly), Hélène Sorria (GHbertc), Germaine Ulr (Jeannlne), Hélène .Tany (himo Verdier), ".uectte Schutz (baronne du Brall), Ménétro (Mme de la Sélirn'-re). Irma Hertz ()I,me de Beaubourg), Nadia Luthy (la demoiselle de la source(. la petite Colombe Breteau (la petite Irène de Crèvecœur).

-o- AU VAUDEVILLE. Lo triomphe de Monsieur Dwnollet, l'exquise opérette de Louis Urgel s'aranne chaque jour plus complète.

Le public salue par des ovations sans fin les merveilleux artistes qui ont nom Edmée Favart, VU.bert, Cebron N'orbens et Robert Burnicr.

Monsieur Dumollet pouvant être vu par tous, toat le monde voudra le voir.

-o- RENAISSANCE. La Gamine y reçoit avec le sourire. Allez jramlner

-o- THEATRE DES ARTS. Dépêchez-vous d'aller voir la Révolution russe dans Natchalo, d'An,1"ê Salmon et René Saunier, Interprété par Harry Bnnr et Eve Francis et qui n'aura plus que trois représentations. Loc. Tél. W. S6-03.

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

des pêcheurs à la ligne de France Le Syndicat général des fédérations et associations des riverains et pêcheurs à la ligne de France a tenu une assemblée générale hier matin, à la mairie du sixième arrondissement. M. ie docteur Lebœuf, maire de la Cnaritésur-Loire, conseiller général de la Nièvre, présidait, assisté de >LM. Ga.lois, conservateur des Eaux et Forêts, délégué au ministère de l'Agriculture Mcuyer conservateur des Eaux et Forêts à Paris des représentants des ministères et administrations, de MM. Guibert et Minville, secrétaires généraux, etc.

Le docteur Lebœur ouvrit la séance en félicitant MM. Lorraine cl Gançlotf, président et vice-président de la société de poche la Gaule messine n, d'être venua pour la première fois, assister i cette assemblée générale.

M. Lorraine remercie et, en terminant sa petite allocution, apporta la protestation de pêcheurs, lorrains, membres du la « Gaule messine

Ceux-ci réclament l'abrogat!on des lois allemandes, encore en v.gueur sous If nom de lois loc.ues », qui le,; empêchent de se livrer à leur spcrt favori.

M. Hirt, de Strasbourg. joignit, à ses frères lorralns, la protestation des pêcheurs alsaciens. L'assemblée adopta entin divers veux. En voici les principaux 1° emploi de la subvention attribuée au syndicat central sur le produit des jeux, en vue du repeuplement des rivières organisation d'offloes de renseignements techniques tl pratiques permettant le développement rationnel de la pisciculture. Enfin, au rem du ministre, M. Gallois remit la croix du Mérite agricole i.ÀL\I. lialebranohe, dg Dijon,

COURRIER ORPHÉONIQDE A PROPOS DE CONCOURS

Il m'.a été donné d'assister en )91i Il un concours 1 de musique nu Crysial Palace de Londres <l"i, en raison de sa grande surface et de ses heureuses dispositions, réunit toutes les conditions propres Il ces épreuves et permet de réaliser uue organisa- tton Irléale. i Le comité de ce concours, avec l'esprit î-ratlque propre aux Anglats, n'y avait pas manqué, et J'at pli constater qu'il avait réusgi à assurer aux socté- tés participantes le maximum de garantie d'impartialité dam les appréciations du jury et dans la Justice de ses sentence?, et voici eoroment Le Jury, préalablement Il toute opération, était dissimulé d a n.i ime loge Isoîee de la salle du con- j cours par une tenture qui lut en cachait la vue. 2° Une fois le jury entré en loge, sans commun!- cation extérieure, un procédait aU tirago au sort des sociétés pour l'ordre des auditions. Chaque division et section avait a exécuter nn morceau composé, et les sociétés ayant obtenu un nombre égal de points, devaient, dans une autre Épreuve, en exécuter un deuxième.

Les auditeurs du concours recevaient comme programme la partition de chant de ce ou ces morceaux, ce qui leur permettait d'en suivre l'exéculion et do contrôler le Jugement.

fi» Le Jury no connaissant rien que les numéros du rolo, attribuait Il ceux-ci les points Premier prix n° S» prix, no 7, et ainsi de suite, et Ce n'était qu'à la On des opérations que le Jury avait connaissance des sociétés qu'il avait récompensées. On procédait de la même manière pour le concours de lecture Il vite, mais comme Il ne faisait pas immédiatement suite, nn renouvelait le tour de dl 'cette méthode était appliquée chez nous, elle aurait pour effet

D'inspirer plus de confiance aux sociétés dans les décrions du Jury

2° De supprimer le* Influences que les soctétés exercent auprès des jurés dès l'apparition de leurs noms

3° D'éviter les réclamations qui se produisent dans la composition du Jury pour chaque r" vision et section chaque société répudiant tel Juré, Soidisant hostile pour y substituer tel autre, qui lui parait plus tavorable, et 11 résulte de ces conflits un certain nombre d'abstentions très préjudi4° De ne plus exlger, pour le concours d'exécution, un morceau de choix, qut n'est sruftre fait que pour l'agrément puisque le morceau imposé qui a un l>;m;>s égral d'élurin et nul comporte pour toutes les sociétés les mêmes difficultés est. à mon sens, suffisant pour Juger de ta supériorité d'une société sur une autre. Il ne manque jamais d'éléments de comparaison

Loin de mol la pensée de troubler, par ce récit, les tranquilles habitudes de la toute-puissante sainte Routine, qui ne manquerait pas de me traiter de sale communiste. A. Chavanon.

Pari! L'oeuvre de la reconstitution des musique françaises sinistrées, 43, boulevard Victor, a reçu trancs de M. Edward Wentwortti, SI, rue Octave-Feulllet 100 francs de Mme J. London, 83 rue de Crenelle 484 fr. 75 de la Société des auteurs de musique, 20, rue Chaptal C.93S fr. 05 do la société chorale « Mastreechter Stasr de Maastricht, produit net de ses deux concers donnés au théâtre des Champs-Elysées, les 20 et ï2 avril dernier..

La Rédératton des Sociétés mustcales de la Seine et de Seine-et-Oise s'est réunie en assemblée générale l0 2 avril et a fixé son siège social 16, rue Saint-Séverin, à Paris (V°).

Après avoir, par suite de démissions, complété son bureau, M. Brévannes, président, a fait adopter les termes d'une circulaire pour engagee les sociétés à développer l'Idée fédérale plus nécessaire que Jamais pour la défense de leurs Intérêts. CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT Il sera procédé ft une vente aux enchères publiques, volontaire, Judiciaire et en détail, le 1er Juin 19SS, au magasin central du mouvement dés chefmins de fer de l'Etat, lot, rue Cardinet, i Paris. On vendra, le 1er Juin a 0 heures, vins et spiritueux en fnts et fers et métaux divers, tubes iisagrês. plaques tôle, deux charrues Brabant, piè-ces détachées pour maehtnes agricoles, appareils de ehiuffage, ressorts de voitures, fil de ter, ferronnerie, outfliages, Mettes.

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tracement i baso d'x.UPEPTASES DUPETROtnC. 41. Htnti COLIN, i Mauohy-lt-Villê, commun» de Htitlti W'f, depuis 19t5, souffrait terriblemeut entre les deux sein» après chaque repas, au poinl d'être oblige de si' cçnfher au bout d'une heure ou deux la douleur descendait dm» le ventre. Soulagé en quel^uts jom>, guéri eu mois (19*1) peut manger d9 tout ^salades, iruits crus, ragoût), sans 6tre incomuiodc. Cueri dcluiHivement connue en témoigne son attestaUon du 9 feTi'. i9ii. «•• Maria i Nontagut, commune d. Piélut-Pluvisr (Oordognt), souffilit, depuis 1918, duus le c(A& gi'ur.hi', d'une douleur qui lui serrait la poitrine; ne pouvait rien, mangur qu'elle ne vomit; soulagée au bout de H mois (octobre 19-.V), guérie eli attestation du 9 février M. Autusvn fRB, a Thton-i«sYotgai [Vosges), depuis On, souffrait chaque jour, pendant 5a6 heures consécutives, de crampes d'estomac in loierables, de douleurs aiguës, sous les côtes, du côté droit jusque dans le dos, avec, toutes les nuits, des vomissement* d'eaux très acides. Amélioré au bout de 3 semaines de traitement (mai il fut guéri en décembre et définitivement comme eu témoigne l'attest. du 7 tév. Marie BENOIT, 28, rue Saint-Louis-tn-l'llt, Pu, avait souffert de l'estomac depuis l'enfance. En 1904, eut un vomissement de sang avec crises très douloureuse» duUère d'estomac. Le régime lacté qu'elle suivit douze ans fil tomber son poids de e3 à l.: elle n'avait plus de foives, passait ses jours dans un fauteuil. Le traitement aux Eupeptases commence1 en mars 1915 amena en 6 mois une très grande amélioration. Guérie définitivement en juillet 1916, comme en témoigne l'altestation du 6 février 1922, elle mange de tout et pèse 75 k. Le D' UuPEVROUX, 5 Square de Messine, PsriB, envoie, sur demanda, gratis et f™, son Traité des Maladies de l'Estomao et de l'Intestin ainsi que son Questionnaire pour Consultations gratuites par correspondance Il expédie, a domicile, par poste, franco, une grande boîte d'Eupeptases enpo udre contre 11 francs en mandat-carte. Les Tablettes d'Eupeptasem (11 fr la boîte, franco domicile), conviennent particuliêreraentauienfantset aux dyspeptiques occasionnels, Le r> Dupeyroux consulte personnellement sur rendez-vous gu faut demander Il l'avance, 5, Square de Meggine,.Pans. III II fine douce 47 fr. Franco III' de table supérieure. 39 fr. portât III IIjIA'Com. sans foût 33 fr. 1 lu litres Eu p. r. REVIRAND, i09, rue St-Pierre, MARSEILLE.

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