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Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir

Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)

Date d'édition : 1920-08-10

Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 126844

Description : 10 août 1920

Description : 1920/08/10 (Numéro 15869).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k604376x

Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/10/2008

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Les deux "Premiers" ont pris leurs décisions

Ils aideront la Pologne: 1° En mettant à sa disposition des conseillers techniques; En l'approvisionnant de 'munitions

3° En prenant, si besoin est, des mesures navales.

Un résultat important paraît avoir été obtenu à Hythe les experts militaires et navais de France et d'Angleterre se sont mis d'accord sur les mesures qu'il convient de prendre en faveur de la Pologne contre la Russie des soviets. Disons-le sans plus tarder: tout envoi de troupes alliées sur le territoire poloCars est exclu de ce projet. Gomme l'a, en effet, déclaré, avec l'autorité qui lui appartient, le mai-eeh.al Fo';h, la Pologne est parfaitement à mêmes -de défendre ?es frontières. Elfe ne manque pas de soid'its il est donc tout à fait inutile de lui en envoyer, mais il faut réorganiser solidement les unités qu'elle possède, les munir d'un matériel suffisant, peut-être aussi d'un commandement plus exercé que celui dont elles ont disposé jusqu'ici. Mais si les alliés n'envoient pas de soldats en Pologne mèjne, ils peuvent néanmoins exercer une action efficace en vue de libérer le territoire polonais. C'est à ce dessein que correspond la constitution d'un front défensif, formé de tous les Etats frontières de la Russie soviétique. Il est certain que si la France et l'Angleterre le veulent résolument, ni la Finlande, ni la Lettonie, ni la Roumanie ne refuseront de s'associer aux deux grandes puissances occidentales pour assurer d'abord la prompte retraite des armées- bolchevistes et, dans l'avenir, leur interdire toute guerre d'invasion. Au point de vue naval, un blocus complet assurerait l'isolement de la Russie leniniste, C'est en vain que les bolcheviks s'efforcent de prétendre que ces dis- positions ne les gêneraient en rien. La vérité est toute contraire.' Les soviets reçoivent actuellement une abondante con- trebande de guerre par les ports de la Baltique de plus, un vif mouvement d'échanges commerciaux a commencé à leur profit entre ces ports mêmes et ceux dn Danemark et de la Norvège. Le blocus fera cesser l'une et l'autre.

L'accord sur ces différentes mesures p'est fait entre MM. Millerand et Lloyd George. Il ne semble y avoir eu de difficulté que sur le point de savoir quand en commencerait l'application et sur d'attitude qu'il convenait de prendre envers les deux ambassadeurs des soviets qui se trouvent toujours à Londres. On parait s'être finalement entendu pour ajourner jusqu'à demain mercredi Il jour ou les délégués po- lenais doivent se rencontrer à Minsk avec les délégués bolchevistes la dé- tision définitive sur ces de'ux points. Si les conditions que les soviets soumettront aux Polonais sont jugés par ceux-ci inacceptables, les alliés commenceront leur action et Kameneff et Krassine recevront 'leurs passeports. Dans'le cas contraire, l'action sera suspendue et les deux ambassadeurs resteront à Londres.

Cet arrangement est, du reste, subordonné à l'approbation du Parlement britannique. S'il comporte encore des longueurs et des délais de nature à encourager l'esprit belliqueux des soviets, il ne mérite en aucune façon l'hostilité que paraissent lui avoir d'avance déclarée les organisations travaillistes d'Angleterre.

LES SUPRÉMES DISPOSITIONS

POUR LA DÉFENSE DE VARSOVIE Varsovie, 9 août (dép. Bavas.)

Les combats qui se livrent depuis une semaine sur le Bug n'ont donné aucun ré-,ultat appréciable. Les deux armées semblent procéder à un l'egroupement de leurs forces, en vue d'un choc décisif. La défense de la capitale est assurée, au nord, par la nouvelle armée constituée sous les ordres du général Haller, et qui occupe la fourche comprise entre le is'arew et le Bug. Ces positions, qui viennent d'être encore renforcées par ui^ série d'ouvrages, ont déjà joué un rôle important au cours de la campagne de Napoléon, en La bataille qui se livre actuellement a confirmé l'expérience de ces guerres, en démontrant qu'une armée campée dans cette fourche pouvait barrer l'accès de Varsovie à un ennemi bien supérieur en nombre. Aussi les Polonais ne semblent-ils pas ('inquiéter ontre mesure de l'avance de la Cavalerie bolcheviste au nord du Narew, vers la voie ferrée Dantzig-Mlawa- Varsovie, et laissent l'ennemi poursuivre sa dépnonstration.

Par contre, des combats acharnés continuent a se livrer, sur une longueur de kilomètres, le long du cours moyen du Bug, entre Vladimir-Wolynski et Drohicpyn. Tandis qu'au nord de Brest-Litowsk, tes Russes ont pris pied sur la rive gauche de la rivière, plus au sud. à partir de Brest-<Litowsk, les Polonais en dominent tes deux rives.

L'OPINION DU MARÉCHAL FOCH

Londres, 9 août (dép. Havas.)

selon les journaux, le maréchal Foch est toujours d'avis que la Pologne est encore loiu do !a défaite et qu'au moyen d'une réorganisation rapide de son armée, de ses services techniques et de son maLé- iel, elle peut ùLre encore à même de défendre ses frontières avea succès,

Les deux premiers ministres et les exporte militaires et navals sur le perron de la villa de sir Philipp Sassoon, à Lympne.

Hythe, 9 août {dép. Petit Parisien.)

C'est dans une atmosphère de vive anxiété que s'est ouverte, ce mafia, la troisième séance de la conférence de Lymp ne. Après le refus bolcheviste d'adhérer à la proposition britannique d'une trêve de dix jours, la parole avait été donnée, hier soir, aux experts militaires et navals.

Le maréchal Foch. le maréchal sir Henry Wilson et l'amiral Beatty consacrèrent la plus grande partie de la nuit dernière à examiner la situation, et c'est le rapport élaboré au cours de ces longs entretiens, rapport qui' consacre l'accord complet des trois éminents experts sur la nécessité de faire échec à l'avance bolcheviste, qui a été soumis, ce matin, à la conférence. La séance du matin, qui avait commencé, en fait, au cours du déjeuner, s'est ouverte officiellement à dix heures et n'a pas duré moins de quatre heures.

AU ln un premier communiqué officiel annonçait que la conférence siégeait toujours, que la délégation française quitterait Folkestone h. ,30, et 4ue M. Lloyd George avait convoqué ses collègues en conseil de cabinet pour 18 heures ce soir. Cette publication, prise en cours de séance, d'un communiqué relatant les dispositions du départ de M. Millerand, et la convocation d'un conseil de cabinet britannique, a encore ajouté au malaise général de la matinée. On l'a interprétée comme une indication que les deux premiers ministres n'avaient pas réussi à s'accorder sur une formule d action.

Quand commencera l'action en faveur de la Pologne ?

En fait. après -,voir examiné la question du blocus de la Russie et l'établissement d'un front défensif avec l'aide des Etats frontières de la Pologne, la question s'est posée de savoir si l'action à exercer éventuellement serait, ainsi que le suggéra -NI. Lloyd George, subordonnée au refus par la Pologne des conditions de la Russie. Sur ce dernier point, les deux pre-

LA POSITION DE LA FRANCE N'A PAS VARIE

M. Alexandre Miilerand est rentré a Paris, ou plus exactement à Versailles, hier, un peu avant minuit. C'est, en effet, du chef-dieu du département de Seine-et-Oise, où il possède une petite villa et où il ne manque jamais d'aller se reposer dès qu'il en a la possibilité, que le Premier français, appelé par son symétrique anglais, était parti samedi pour l'Angleterre. Le président du Conseil a ainsi effectué, en quarante-huit heures, le trajet Ver- sailIes-Hythe via Paris-Boulogne et retour. La compagnie du Nord, qui tient à sa réputation, avait confié à ses ingénieurs le soin de hâter la marche du train ministériel, afin que celui-ci arrivât à 21 h. 30. Mais au dernier moment, un retard de plus de cinquante minutes s'étant produit, le départ du train fut'reculé, et les personnages officiels furent prévenus que le président du Conseil arriverait à 22 h. 30. Mais voilà. le retard ne fut, en réalité, que de trente minutes il fallut une fois encore modifier l'horaire, de façon que le train stoppe en gare du Nord à 10 h. 30. Tout se passa normalement.

Dès avant dix heures, il y avait sur le quai de la gare du Nord, 1If. Gustave Lhopiteau, garde des Sceaux M. Steeg, ministre de l'Intérieur M. Reibel, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères M. Robert David, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur il y avait, les collaborateurs immédiats du président du Conseil M. Petit, M. Bompard il y avait son fiis aîné, M. Jean Millerand, de retour le matin même de Dinard, où il était allé se reposer une huitaine de jours il y avait quelques amis personnels du chef du gouvernement il y avait les hauts fonctionnaires de la gare, des journalistes et quelques dizaines de curieux.

M. Millerand, l'air soucieux, mais nullement fatigué, sauta prestement du troisième wagon sur le quai, cependant que de la seconde voiture descendait le maréchal Forch. Dcs mains se tendirent, quelques paroles amicales furent échangées, puis M. Millerand, de son pas alerte se dirigea vers la locomotiv". Il serra la main du mécanicien, celle du chauffeurs.

Dans la minute qui suivit, les journalistes l'entourerent et lui posèrent questions sur questions.

C'est la paix ? dit l'un d'eux.

La guerre ? interrogea un autre. La Frai-ce et l'Angleterre sont-elles d'accord ?

Va-t-on aller au secours de la Pologne ? Quand et comment '?

A toutes ces questions, le président du Conseil refusa de répondre.

Et comme un membre de la presse in-

mjers ministres différaient quelque peu d'avis et l'inquiétude a encore augmenté lorsque circula la nouvelle qu'il y aurait une séance cet après-midi et que les deux délégations quitteraient Folkestone à 17 heures.

Une décision

En réalité, la séance de l'après-midi et sa prolongation.cnt été dues a la réception de communications émanant de la mission soviétique Londres. La conférence a siégé jusqu'à 4 heures, et les deux premiers miministres ont décidé que la .Graúde-Bretagne et la France viendraient en aide la Pvlogne en mettant à sa disposition des conseillers techniques, en l'approvisionnant -en. munitions et en prenant, si besoin est, des mesures navales.

L'avis du maréchal Foch

II n'est pas question, pour l'instant. d'envoi de troupes alliées. Lv maréchal Foch a, d'ailleur;, exprimé l'avis que la Pologne «st loin (i'-ôiee écrasée et que, pourvu -quoses armées soient rapidement réorganisées et ses approvisionnements de matériel renouvelés, elle peut êt.re en mesure de défendre avec succès ses frontières. Le départ de M. Millerand

Cette décision prise, les deux groupes ont quitté Lympne pour Folkestone, où M. Millerand et le maréchal Foch se sont embarqués à 17 heures, à bord du croiseur la Meuse, qui a levé l'ancre aussitôt. Comme à leur arrivée, hier matin, les délégués français ont été l'objet d'acclamations sympathiques de la part de la foule, qui faisait la haie dans les'rues de Folkestone il leur passage, on bien s'était massée près du quai d'embarquement. Tandis que la .Meuse quittait le bassin pour la mer houleuse. M. Lloyd George, lord Curzon et M. Badfour prenaient en toute hâte le chemin de Londres, où les rappelait le conseil de cabinet, au cours

sistait pour avoir une déclaration, M. Millerand de dire

Si vous croyez que c'est si simple que ça

Puis M. Millerand allongea le pas et se dirigea vers sa voiture automobile. Mais avant de sortir de la gare, son flls, qu'il n'avait pas vu depuis huit jours, s'approcha

Te voilà, lui dit M. Millerand affectueusement. tu as bonne mine.

Le président, du Conseil monta dans sa voiture. M. Paélologue prit place à sa gauche et son fils sur le strapontin de devant. Une fois encore, quelques journalistes essayèrent mais en vain, d'obtenir une déclaration du chef du gouvernement. Une fois encore, M. Millerand fit un geste de dénégation. Il ne fallait pas s'attendre, an surplus, à ce que le président du Conseil fit un récit de son voyage et mît en quelques phrases ses interlocuteurs au courant de la conversation, et des décisions de Hythe. M. Millerand eût été obligé de dire des banalités. Or, on le sait, notre Premier n'aime pas parler pour ne rien dire. Arrivé en gare à 10 h. 30, M. Millerand priait son chauffeur, cinq minutes plus tard, de mettre le cap sur Versailles. Dans la soirée, nous avons pu obtenir quelques renseignements, que nous reproduisons ici.

M. Lloyd George et M. Millerand. d'une part, les experts militaires britanniques et français, d'autre part, c'est-à-dire la Grande-Bretagne et la France, sont tombés d'accord assez rapidement sur l'attitude que les doux pays doivent respectivement observer.

L'attitude de la France, on.la connaît M. Millerand a été amené, à plusieurs reprises, à la définir à la tribune du Parlement. Le 20 juillet dernier, le président du Conseil déclarait notamment

Le président du Conseil de Pologne. M. Grabski. s'était rendu à Spa pour solliciter le secours des puissances alliées. Comme suite aux négociations qu'il avait en,;agées au -.ujet des relations commerciales avec le gouvernement des soviets, lo gouvernement britannique a estimé qu'il convenait de poursuivre la conversation en demandant au gouvernement des soviets de consentir un armistice et il en a avisé ses alliés.

J'ai fait connattre à cette tribune même, qu'il ne dépendait que du gouvernement des soviets que le gouvernement de.la République engageât la conversation avec lui.

Pour des raisons que je n'ai pas à connaître. il a plu au gouvernement des soviets de ne pas entendre.

Le jour où il lui conviendra de prendre figura de gouvernement en en acceptant les principes élémentaires (Applaudissements au

duquel doit être discutée la situation, en vue des déclarations que M. Lloyd George compte faire demain à la Chambre des communes.

Le renvoi de Kamenefl et de Krassine serait subordonné aux décisions de Minsk La décision que les deux premiers ministres oiit prise aujourd'hui à Lympne doit avoir, inévitablement, sa répercussion sur la situation de Krassine et de Kameneff à Londres. Une personnalité .bien au courant de cette situation me disait, ce soir

Le séjour Londres ou le retour en Russie de la délégation bolcheviste dépendent des événements qui se dérouleront mercredi à Minsk. Si ile gouvernement des soviets prouve ses dispositions pacifiques en faisant des conditions raisonnables à la Pologne. les gouvernements alliés en tiendront compte, et. en ce qui concerne Kanieneff et Krassine, il est vraisemblable qu'ils seront autorises a rester à Londres, négociations -de- Minsk échouent, je crois pouvoir vous dire que les délégués russes à Londres recevront immédiatement leurs passeports. Le gouvernement considère, en effet, qu'il ne peut pas engager des négociations avec les délégués russes et prendre, en même temps, des dispositions pour aider les Polonais, menacés dans leur indépendance par la tyrannie bolcheviste.

M. LLOYD GEORGE FERA AUJOURD'HUI UNE DÉCLARATION AUX COMMUNES Londres, 9 août (dép. Havas.),

L'accord est complet entre les alliés en ce qui concerne la ligne do conduite à suivre en présence de la situation en Pologne. Néanmoins, du côté de la Grande-Bretagne, il faudra que le Parlement approuve cette ligne de conduite.

JI. Lloyd George fera demain une déclaration détaillée, mais en attendant il ne sera donné aucun renseignement officiel.

centre et à droite), le gouvernement de la République sera prêt, comme il l'a déclaré, à entrer en conversation avec lui. Pour le moment, je n'ai pu que m'abstenir, non sans d3çiarer au gouvernement britannique que j'appréciais fort, dans les circonstances actuelles, son initiative, que j'en souhaitais vivement le succés et cependant, ainsi que le représentant de l'Italie, j'ai participa à l'enlretien qui a eu lieu entre les alliés et le président du Conseil des ministres de Pologne, entretien où celui-ci s'est mis d'accord sur l'attitude que, le cas échéant, adopterait la Pologne. J'ai été ce matin avisé par notre ambassadeur à Londres que, conformément à ses habitudes, le gouvernement des soviets avait répondu à une demande que M. Lloyd George lui avait fait l'honneur de lui adresser, avec une rare impertinence.

La ratification du traité bulgare L'échange des ratifications du traité de paix avec les délégués bulgares a eu lieu, hier matin, au quai d'Orsay.

La signature du traité turc retardée D'autre part, la signature du traité avec la Turquie, qui avait été ajournée à aujourd'hui mardi, sera de nouveau retardée.

1 Excusez-moi d'avoir insisté pour vous voir, mais on me disait que Madame était en train de faire sa malle j'étais un peu inquiet!

LAVIEASMYRNE (DE K0THK ENVOYÉ SPÉCIAL}

Smyrne, août.

i Ver3 midi et demi, l'animation de Smyrîre cesse brusquement. Les bureaux deà dif férentos sociétés, les bancrues, les consuiats, etc., tout ferme jusqu'au lendemain, dix heures. On -a assez travaillé C'est l'heure du déjeuner. un déjeuner lourd, indigeste, détestable. Poissons, morceaux dé viande, aubergines et tomates, tout nage dans une épaisse sauce à l'imite. et le vin, fort de goût et de couleur, est, par surcroît résiné. On mélange, en effet, au vin de la résine, de l'affreuse résine. La mixture a comme un arrière-goût de pétrole. c'est très curieux. et surtout très mauvais

Après un déjeuner semblable dans une atmosphère brûlante, au milieu des mouches qui bourdonnent, le plus vaillant est assommé par la plus pénible des digestions. et chacun se retire dans sa chambre où, malgré les persiennes closes, règne une température de 37 à 38°. Abruti, en proie à une transpiration incessante, on laisse son cerveau fatigué s'engourdir peu à peu. c'est la sieste, l'ineffable sieste

Personnellement, malgré les conseils des médecins (ils meurent comme les autres), j'ai toujours refusé de me soumettre à ce système. C'est peut-être le salut du corps, mais c'est la mort certaine de l'esprit. Aussi bien ce sont, les Français qui. en Turqnie d'Asie, ont réussi donner un semblant de vie à un monde- en décrépitude. Ce sont eux quai ont, oousf.ruit le-3 ports, lés quais, les principaux chemins de fer. les hôpitaux. eux qui, par leur, iii.uiujncft morale, par leur énergie, par l'W 4"ok>tit<L~ (et par leurs capitaux,, ont mis un vernis de civilisation sur les ruines du passé D'après un vieux dicton, à cette heure-là, il n'y a dehors que les Français et les chiens.

En vérité, Smyrne n'offre qu'un intérêt très relatif au point de vue esthétique tout le long des quais s'élèvent les hôtels, clubs, consulats et villas particulières des étrangers.

Puis, derrière ce paravent de maisons propres, s'étend la ville basse de Smyrne, un enchevêtrement prodigieux de bicoques sans aucun style qui donnent sur des ruelles ou des passages dallés.

La.. habitent plus d'une centaine de milliers de petits marchands de toutes sortes ce sont les Grecs sujets ottomans, qui, pendant des siècles, traités en parias, deviendront sujets hellènes si la région de Smvrne est annexée.

Plus loin, c'est le quartier arménien puis le quartier juif Enfin, voici la ville haute qui grimpe sur la colline. Une centaine de milliers de Turcs, absolument înassimilables, y conservent ,jalousement leurs mœurs et coutumes aucun d'eux ne consentirait à abandonner le fez rouge comme coiffure symbolique et leurs femmes, le visage absolument voilé, sont décidées à ne jamais montrer même le bout de leur nez aux regards impudiques de ces eh4eas d'infidMes.

'Il est près de cinq heures. Je reviens de ma promenade par la rue Franque. C'est une ruelle, comme les autres, au milieu de la ville basse mais dans cette ruelle donnent les principaux magasins, surtout ceux de nouveautés. A cette heurelà, la rue Franque jouit d'une grande animation La société élégante de Smyrne y circule sous prétexte de sa livrer à de petits achats de toilette ou de parfumerie. Et j'aperçois toutes les élégantes Smyrnotes qui ont fini par se décider à se réveiller un peu et à faire quelques pas dehors. Leur beauté a été célébrée depuis l'antiquité par des admirateurs de toute race. Tout de suite, je suis frappé par l'éclat admirable des grands yeux noirs aux longs cils. Quels yeux

Et le reste du visage est fort bien également. sauf le menton qui est un peu empâté.

Mais, hélas la plupart de ces déesses sont vraiment un peu trop grasses. Oh I je sais c'est le climat, les longues siesfes interminables, la nourriture trop lourde, lea breuvages trop abondants Pourtant, le résultat est là, un peu déconcertant 1 Ces dames ont acquis un embonpoint que je qualifierai modestement de majestueux. /D'un air digne, toutes les belles dames épanouies vont ensuite le long des quais faire apprécier leur beauté et leur grâce à la foule de leurs admirateurs, parmi lesquels beaucoup d'officiers grecs, en tenue de campagne.

Bientôt toutes les terrasses des cafés sont bondées de consommateurs. et elles le resteront jusqu'à minuit, heure à laquelle Smyrne se trouve brusquement plongée dans l'obscurité la plus complète car la compagnie d'éclairage, étant en désaccord avec le haut commissaire grec, au sujet des ta.rifs, supprime la lumière pu- rement et simplement.

A une heure du matin, personne ne doit plus circuler dans les rues. car c'est l'état de siège, paraît-il. D'ailleurs, si l'on rentrait plus tard, il faudrait se déshabiller dans l'obscurité, car, dans les hôte13 également, toute lumière s'éteint. La société d'éclairage est inexorable Maintenant, sous ma moustiquaire, il ne reste à essayer de m'endormir malgré la chaleur accablante.

Mais les moustiques passent, avec leur petit bourdonnement aigu.

Ah 1 l'Orient I. Charles Pettit.

Un beau spectacle attend aujourd'hui les Parisiens

Si le temps le permet, le dirigeable « L-72 venant de

Maubeuge, survolera la capitale Si, ce matin, le temps est favorable au long raid qu'il doit entreprendre pour sagfter son port d'attache à Guers-Pierrefeu. dans le Var, ie dirigeable L-72, qu'aux termes du traite de Versailles, les Allemands nous ont livré, quittera son hangar provisoire de Mffubeuge à 4 h. 30 et prendra la direction de la Méditerranée viu Lille, A-miens, Paris, viWes qu'il doit survolter au cours de son voyage, d'après les ordres qui ont été donnés à son équipage par le ministre de 1a Marine.

Le· Parisiens, vera 9 heures du matin, devraient donc voir apparaître dans le ciel de la capitale, le fameux dirigeable rigide, frère de ceux qui, awcours des nuits tragiques de 1916 et 1917. leur causèrent une toute autre émotion que 'la curiosité qui accueillera ce matin co formidable .engin, de iguerre.

Cette fois, le spe^tac-le en vaudra ia p_einr, car on a du mal à s'imaginer ce qu'est et aéronat, gigantesque mesurant 226 mètres de longueur et. t'ï au tmaH.reco-Hpte, le L-72 représente dans Maimo.ïpliève parisienne la longueur ou presque de la ru<p Royale et la hautenr d'un ininwuMe de huit étages Voila ce (fuY-taient les visiteurs nocturnes des Londoniens et des Parisiens voici quelque trois au* Le bâton salutaire

Les amateurs de livres curieux connaissent tous le petit ouvrage du savant chercheur Edouard Fournel sur le Rôle des coups de bâton dans les relations sociades, et tout particulièrement dans la vie littéraire. C'est ua charmant travail, plein de bonne humeur et d'érudition. mais il paraitrait aujourd'hui incomplet, attendu qu'il n'a point abordé l'étude du rôle des susdits coups de bâton sur la santé des humains, ou, si vous le préférez, dans les relations établies entre le médecin et le patient. C'est dommage, car la bastonnade, considérée comme moyen curatif, possède, dit-on, des vertus extraordinaires. S'il est établi qu'une correction, appliquée à propos, peut exercer une heureuse influence sur un enfant méchant ou indiscipliné, une volée de coups de bâton est sans égale pour ramener les malades à la santé. Avec un égal succès, on peut employer une trique pour traiter les affections de l'âme et celles du corps. C'est du moins ce qui ressort d'un article publié par une revue médicale étrangère, que l'on vient de me communiquer. Le moins qu'on puisse dire de ce remède* c'est qdil ne manque pas d'énergie, mais il convient d'ajouter qu'il ne joint pas à ce mérite "celui de la nouveauté. Un médecin napolitain du nom de Vérone, qui jouissait d'une certaine renommée, a écrit jadis qu'il n'y a pas de procédé supérieur 4 la bastonnade pour débarrasser les gens de l'hypocondrie.

Souverain également contre la folie amoureuse, qui ne lui résiste pas longtemps, le coup de bâton provoque des effets admirables dans le traitement de la paralysie. « Il est merveilleux, écrivait Vérone, si l'on veut remettre les membres du eorps dans leur état primitif et réacquérir immédiatement le sens perdu ou diminué du mouvement.

Un autre médecin italien, Thomas Campanella, n'a pas craint d'affirmer qu'il n'existe pas de traitement comparable pour la constipation, et qu'il est en vogue en Chine, où certains docteurs ne redoutent pas d'étendre cette méthode, vraiment frappante, à la plupart des maladies. C'est ce que faisait, il n'y a pas très longtemps, à Chantoung, un guérisseur chinois. qui bâtonnait consciencieusement sa clientèle, laquelle, enthousiasmée, réclamait sans cesse de nouvelles raclées.

On peut supposer que si les Esculapes, les Galiens et autres Hippocrates français adoptaient ce système, leurs consultations seraient moins suivies, de telle sorte que le nombre des malades diminuerait considérablement, la sage crainte des coups de bâton étant le commencement de la santé. H. Jagot.

LE CRIME D'HÉRA MIRTEL

Au docteur qui le soignait M. Jacques aurait dit

vouloir se suicider

Une perquisition à la villa de Montmorency amène la découverte de nombreuses pièces à conviction

Samedi dernier, M. Faralicq, commissaire à la police judiciaire, s'en allait perquisitionner, en présence de Mme Bessarabo dans l'appartement du square LaBruyère où se déroula le drame qui devait tant faire parler de la romancière Hera Mirtel. Hier, le même magistrat s'est transporté dans la villa que la famille Bessarabo avait acquise 2 ter, ruo du Tertre, à Montmorency, et où les deux inculpées, la mère et la fille, ^'étaient rendues, on le sait, après avoir expédié à Nancy la malle tragique. Mais il n'y amenait pas l'épouse meurtrière.

M. Faralicq qui avait emmené quelquesuns de ses collaborateurs immédiats et qu'assistait M. Boanefous, commissaire de la localité, a pu se livrer à des constatations fort importantes pour la marche de l'instruction en même temps qu'il retrouvait des pièces à conviction d'un certain intérêt.

Tout d'abord, des lambeaux de deux' draps de lit présentant des taches di sang, une couverture également ensanglantée, la valise en carton-cuir jaune dans laquelle les inculpés avaient entait1- tous ces linges.

Puis une autre valise plus petite, bourrée de lettres et de documents.

Dans la cuisinière, les magistrats recueillirent des débris calcinés, notamment quelques fragments de cuir. Mme Bessarabo a déclaré, on le sait, avoir jeté le portefeuille de son mari dans le iao d'Enghien. Mais on se demande si elle ua l'a pas brûlé dans sa villa en même temps que le porte-monnaie de son mari. Dang le jardin, on découvrit un amas de cendres à l'endroit où certainement furent brûlés l'oreiller, les draps et linges corn- promettants.

Puis on trouva une chemise de femme, celle que portait Mme Bessarabo, et qui malgré des lavages éviients, présente en-


ccre, à l'épaule, des taches de sang qu'on n'a pu réussir à effacer. Cette découverte est de nature à renforcer la convictiun qu'ont déjà les magistrats que M. Be;sarabo a été tué pendant son sommeil et non à l'issue d'une violente discussion. Signalons encore, parmi les objets saisis, une malle, toute neuve colle-oi, contenant des robes encore munies de leurs étiquettes, des coupons de soie, du linge, tous objets indiquant les préparatifs de départ faits pur les inculpées.

Pendant que M. Faralicq et ses collaborateurs se livraient à cette perquisition. le: employés du service anthropométrique prenaient, quantité de photographies tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la villa,

Square La-Bruyère

Depuis trois jours, les magistrats n'ont pas reparu square La-Bruyère. Mais on s'attend à ce que, bientôt, le parquet revienne dans l'appartement où fut commis la crime et y amène Mlle Faute Jacques, qu'on invitera à préciser sur place les circonstauces de son intervention, L'expiica••tioB qu'elle donnera de la scène tragique .'concordera-t-elle avec ceilo que sa mère a. donnée samedi Conservera-t-elle son >hième sang-froid ? On comprend tout l'intérêt que peut avoir cette seconde recons̃ tiiution du drame.

D'aucuns pensent, d'ailleurs, qu'en la ''Circonstance, la jeune fille a dû jouer un Tôle plus important que celui qu'elle avoue jusqu'à présent. Tel est l'avis d'un des familiers du défunt, M. C. qui nous déclarait hier

Il est indéniable que Paulette s'est toujours montrée hostile à son beau-père. Tous ceux qui furent en relations avec la ménage purent s'en rendre compte, tant Mlle Jacques masquait peu ses sentiments. Cette hostilité pour ne pas dire cette. ` haine remontait à l'époque de scs fiançailles. La famille était alors à Mexico. Parmi les employés de son père, Pauletto avait remarqua un jeune courtier, qu'elle acceptait pour fiancé. Pour des raisons qu'il n'a pas donnée, Bessarabo se sépara de son collaborateur et signifia à sa bellefille qu'elle devait, à jamais, renoncer à ses projets.

On conçoit le dépit de la jeune fille, dépit qui l'amena bien vite à détester cordialement, à haïr Bessarabo. Depuis, ces sentiments ne se sont pas démentis.

Et comme Paulette avait sur sa mère un 'empire absolu, je crois, moi. personnellement, poursuit notre interlocuteur, qu'elle fut son àme damnée il conviendrait de fixer, en ce qui concerne le drame, ses responsabilités, au moins morales.

Lorsque d'aventure, dans la conversation, on venait à effleurer le sujet des infldélités conjugales, Paulette, très catégorique, n'admettait pour toute vengeance que la mort.

« Quant à moi, disait-elle volontiers, si jamais j'étais trompée, je tuerais le volage. » Et elle ajoutait « Il est regrettable .que nos mœurs, à cet égard, soient si arriérées. Au Mexique, on use du revo:ver pour de moindres griefs. »

La mort de M. Jacques En même temps que le juge, M. Bonin, '.recueille tous les éléments d'enquête qui yJui permettront bientôt d'aborder l'interrogatoire des insculpées en ce qui concerne ,.l'assassinat de M. Bessarabo, il fait poursuivre l'enquête relative à la mort du preijnier mari de la romancière, mort violente, [certes, mais sur laquelle il est douteux lune jamais on puisse faire la lumière comtplètè.

j Nous avons donné, hier, les impressions .de tous ceux qui, ayant vécu à proximité (des époux Jacques, estiment que le négociant n'a -pu se suicider, n'ayant aucune Maison pour cela. Il nous faut, aujourd'hui, exposer la version de ceux qui, de bonne foi. crurent au suicide. En toute impartialité, nous devons déclarer que cette ver:ion est plausible, par ce seul fait que le .médecin qui soigna M. Jacques, à son re*tour du Mexique, aurait, au moment de 3'enquête, fait une déclaration en ce sens. La police judiciaire a, en effet, retrouvé 'toute la procédure relative à la mort du négociant et qui fut, à l'époque, dressée par le commissaire du quartier.

Ce praticien, le docteur C. crut pouvoir 'déclarer que son client, se. sachant atteint «Tune affection très grave, lui avait manijpsté, au cours de ses consultations^ son désir d'en finir par le suicide, avec son mat et ses souffrances.

Au moment du drame, nul témoin ne Vint attirer l'attention du magistrat enijquèleur sur une quelconque possibilité de en cette affaire. Et cependant, on en '(entendit quelques-uns.

D'après co dossier, la découverte du cade :\1..Jacques aurait été faite par la romancière, en présence de Georgette, la tlomesuque la procédure ne fait pas mention d'une version contradictoire. Enfin. lelle ne contient pas la lettre dont on a parlé jet dans laquello le négociant annoncerait ion intention d'en finir avec la vie pour se jBOUstrairc à la faillite. On n'y trouve :qu'une carte de visite de M. Jacques, sur 'laquelle ce dernier a mentiunné son état civil qu'il accompagne de quelques prescriptions à suivre au. cas ou il viendrait à décéder.

D'autre part, nous a\ons pu nous entretenir quelques instants avec le magistrat qui eut à s occupcr de la fin de M. Jacques. S'il n'a pas gardé souvenance de la dépo'-ition du docteur t: il est par contre assez :formel sur ce point parmi les témoins qu'il entendit figurent ceux qui, aujourd'hui. accuscnt presque Ame Jacques «l'avoir tué son mari. A l'époque, nul d'entre eu:: n'en émit même 1 hypothèse, tous opinèrent unanimement pour le suicide du A la police judiciaire, l'examen do la laisse donc l'impression que Phyjfothèse du suicide est la plus plausible. .Néanmoins, afin de ne rien laisser dans J'ombre, M. Farailcc va reprendre l'en-

N" I-. l-'euilleton du Petit Parisien .RÉDEMPTION FREMiÈIiE PARTIE

MARIAGES D'ARGENT

Confession

Bientôt elles y entrèrent.

La poitrine. d'Hélène s'était subitement yceserrée.

Pourquoi ce mystère ?.

Qu'allait-elle' donc apprendre ?.

Elle "se sentait étouffée comme si deuxlourdes mains se fussent posées sur sa gorge. En quelques secondes, son esprit ^'éclaira d'une lueur menaçante.

Pourquoi se rappela-t-elle quelques jenx de physionomie d'Yvette, auxquels elle n'ayait accordé aucune attention.mais qui dui semblaient ironiques ?

Enfin ce voyago subit de sa mère, dont elle n'avait été prévenue que par une dépêche, devait avoir une raison pressante. laquelle

Elle ne devait pas tarder à la connaître pour son mallietir.

Dans la campagne, le silence du soir régnait en maître, l'ombre tombait et aucune brise n'agitait le feuillage des arbres. Pas un nuage au ciel, où les étoiles no brillaient pas encore.

La marquise s'était assise prés de ea fil 1p. sur un canapé d'osier.

Elle demanda

N'as-lu rien remarqué d'étrange ou (l'inquiétant autour de toi ?

quête dès le début et entendra tous les témoins qui déposèrent à l'époque, et les nouveaux qui pourront surgir.

Ce que dit Armandine

Ainsi qu'on nous le conseillait, poursuivant notre enquête,, nous avons recherché et retrouvé la petite négresse qui fut domestique chez les époux Jacques. Mais elle ne nous a pas confirmé tes propos qu'on lui prétail.

Armandine Angoulevent, qui s'appello aujourd'hui Mme Savinien, précéda auprès de la romancière la bonne tieorgette, qui se trouvait rue de Sèvres, au moment de la mort de son patron.

J'ai, nous dit-elle, servi cinq mois à peine rue de Sèvres, car il était impossible de s'entendre avec Mme Jacques, autoritaire <.i méchante. Sa fille Paulette lui ressemblait d'ailleurs à cet égard. Seuls, M. Jacques ct sa plus jeune fine Lily était doux et bienveillants.

Dès mon entrée dans la maison, je fus témoin de scènes très vives et qui se reproduisaient fréquemment, entre le mari et la femme. Celle-ci était toujours dehors et nu rentrait que pour les repas.

On a dit que vous aviez vu Mme Jacques verser une poudre blanche dans le potage de son mari ?

Non, jamais. D'ailleurs, M. Jacques faisait toujours sa cuisine lui-même sa femme ne s'occupait pas du ménage. Certes, elle détestait son mari il était aisé de s'en rendre compte. Quand j'entrai au servicu du ménage, NI. Jacques était déjà malade et souffrait parfois atrocement. Son mal laissait sa femme absolument indifférente ce n'est pas cela qui l'eùt jamais empêchée da sortir. Aussi quand ceux qui connaissaient le ménage unt appris le « suicide » de M. Jacques, nul d'entre eux n'y a cru un instant. Mais, à ce moment-là, je n'étais plus rue de Sèvres, et je ne peux dire que ce que j'ai vu.

Armandine, ou plutôt Mme Savinien, ajouta, en terminant, que l'assassinat de M. Bessaraèo par sa femme ne l'avait pas étonnée.

Elle était si méchante, conclut-elle. C'était, comme vous dites à Paris, un « numéro »

L'application de la loi de hait heures dans les régions libérées

Le Journal officiel publie un décret portant règlement d'administration publique pour l'application de la loi du 23 avril 1919 sur la journée de huit heures dans les industries du bâtiment et des travaux publics des régions libérées.

La durée du travail effectif ne devra pas dépasser huit heures par jour ouvrable dans les entreprises visées par le décret. Mais, la demande d'organisations patronales ou ouvrières, des arrêtés .ministériels pourront, après consultation des intéressés, autoriser provisoirement une répartition inégale des quarante-huit heures de travail effectif de la semaine.

En cas d'interruption collective du travail, pour causes de force majeure ou à l'occasion de jours fériés, une prolongation de ta journée de travail pourra être pratiquée à titre de compensation des heures de travail perdues, dans la semaine ou la quinzaine. Si toutes les heures de travail perdues, pour intempéries, n'ont pu être compensées, le nombre des heures restant à récupérer sera fixé chaque année il raison de une heure par jour.

L'article 5 du décret dispose que la durée du travail effectif journalier pourra être prolonge au-delà de la limite fixée pour certaines catégories professionnelles. Elle pourra l'être égalf-ment pour de* travaux urgents, ou exécutés dans l'intérêt de la défense nationale. Les dispositions do ce décret seront applicables dans quinze jours. Elles cesseront do l'être lors de la mise en vigueur du règlement d'administration publique déterminant, pour tout le territoire, les conditions d'application de la loi du 23 avril 1919 aux industries du bâtiment et des travaux publics.

M. Dumoulin èt la C. CK T. On sait que. surtout depuis les grèves de mai dernier, -Ni. Dumoulin, secrétaire général adjoint il la C. (i. T., a été souvent et très violenimpnt combattu par lee extrémistes. Avanthier encore, au congrès tenu Paris par les cheminots de l'Est, nous l'avons dü, NI. Jouhaux dut prendre sa défense.

Or. on répand actuellement le bruit qu'au congrès inlernalioual des mineurs, à Genève, M. Dumouiiu aurait annonce son intention de se démettre de ses fonctions de secrétaire adjoint de la C. G. T. pour devenir secrétaire général des mineurs du Nord.

Renseignements pris, à Paris, dans les milieux intéressés, nette nouvelle est prématurée et il parait que NI. Dumoulin ne doit prendre une décision qu'après le congrès confédéral du mois prochain.

Le transport des charbons allemands MM. Louis Louis, président du conseil d'administration de la coopérative « la Petite Batellerie M;ircel Rénaux et Anselme Vandeville. directeurs de la société, ont été reçus par NI. Le Troequer, nsiaielre des Travaux puIls lui ont remis un rapport dans lequel ils démontrent, t la possibilité d'organiser sans retard un service régulier de transporte par péniches afin d'assurer d'une façon intensive les transports des charbons allemands.

Un side-car, sans conducteur, renverse deur personnes

M. B. boulevard de Strasbourg, il. Nogenteur-MarnP, avait contlé son side-estr à un dessinateur de ans, M. Paul D. domicilié avenue de la. République, d Paris.

Hier, vers trois heures, ce dernier, rue d'Angoulême, était occupé â mettre le véhicule en marche. Soudain, il lâcha le «ide-car qui, poursuivant sa route sans conducteur, alla renverser deux passantes Mme Dumas-Peuch, concierge, et une septuagénaire, Mme veuve Cornu, journalière, toutes deux domiciliées La première fut relevée avec des blessures an bras gauche, il l'épaule et il la tête. La seconde fut blessée au crâne, au genou droit et en diverses parties du corps. Vu son âge, l'état de cette dernière est aséez grave.

.NI. Tanguy, commissaire do la Foiif-Méricourt, a inculpé l). qui ne possédait pus son permis ilc conduire, de bleseures par imprudence.

Non ma mère, fit la douce Hélène, je me résigne. Ce dont je souffre le plus c'est de la contrainte qui m'est imposée -de vivre loin de vous.

La pauvre femme insista avec force Cette privation m'a coûté bien des larmes car, vous ne l'ignorez pas, j'ai autant de tendresse que de respect pour vous. Elle ajouta, d'une voix douloureuse C'est ma faute, chère mère, le châtiment du secret que j'ai gardé près de vous à l'époque où je fis connaissance de mon mari, alors que j'aurais dû vous révéler ce qui se passait dès le premier jour. Que de fois je me le suis re>proché et avec plus d'amertume que vous ne pouvez le penser Esclave de mon devoir, j ai subi ma peine parfois si cruelle.

Elle se pencha vers sa mère, saisit une de ses mains et la porta à ses lèvres. La marquise soupira

Ma pauvre enfant, il m'en coûtait de venir ici, car je t'apporte une nouvelle cause de chagrin.

Que peut-elle être ?

Il s'agit de ta fille.

Ma fille 1 s'écria Hélène, mon unique joie 1

C'est d'elle cependant dont il est question.

Maman, vous m'épouvantez. Que se passe-t-it ?. murmure la pauvre femme en se jetant presque au cou de la. marquise et en la regardant fixement.

Il y eut un silence de quelques secondes.

La générele semblait rentrer en ellemême et chercher au fond de son esprit le mot de cette énigme, puis elle exp!iqna: Depuis quelque temps j'ai trouvé ma pauvre Antoinette rêveuse, inquiète,

Les retraites ouvrières Comment seront appliquées les dispositions de la loi nouvelle concernant ceux des assurés qui n'ont rien versé pendant la guerre

Nous avons signalé la promulgation qui vient d'être faite au Journal officiel de la loi nouvelle qui relève de la déchéance les assurés de sa caisse des retraites ouvrières, qui avaient effectué irrégulièrement de versement de leurs cotisations depuis le début des hostilités.

Il nous parait nécessaire de «revenir sur cette question pour précisor dans quelles conditions les assurés pourront recouvrer tous leurs droits.

I'ourront seuls prétendre au relèvement de la déchéance les assurés qui étaient en règle au le, mai Les aut.res sont et restent forclos. Cette date du 1" mai a été adoptée de préférence à celle du 2 août>19i.* ponr tenir compte des retards qui so produisaient fréquemment avant la guerre dans l'échange des cartes.

Parmi ces assurés qui étaient en regle au i" mai 1914, la loi distingue ceux qui ne sont pas encore retraités et ceux dont la pension de retraite a été liquidée mais les uns comme les autres ne seront relevés de la déchéance que s'ils adressent une demande spéciale à la mairie où ils sont inscrits, dans le plus bref délai.

Les assurés non encore retraitcs ont pu encourir la déchéance pour trois raisons Versements réglementaires dans l'ensemble, mais échange irrégu'lier d'une ou plusieurs cartes annuelles

2° Versements annuels inférieurs aux versements réglementaires

3" Interruption totale ou partielle des versements réglementaires depuis mai 1914. Tous seront relevés de la déchéance s'ils s'empressent d'en faire la demande à la mairie en outre, les assurés de ces deux dernières catégories devront encore verser la totalité de leurs cotisations arriérées. dans les formes qui leur seront indiquées par les services des retraites des préfectures.

Quant aux assurés retraités sans allocation de l'Etat ou en instance de retraite; ils ne seront pas tenus d'opérer leurs versements manquants on les leur retiendra sur les premiers termes de la bonification ou de fallocation qui leur sera versée par l'Etat après revision de leur pension. En adressant leur demande à la mai#ia, ces assurés devront y joindre leur carte d'identité et indiquer très exactement suivant le cas le numéro de la retraite qui leur a été accordée.

Les nouveaux sacrifices que. très •libéra- lement et très sagement, le Parlement et le gouvernement viennent ainsi de consentir en faveur des assurés de la loi des retraites ouvrières et paysannes, marquent un effort nouveau dent nous sommes heureux de souligner l'intérêt. Ce n'est qu'une première étape dans le vaste plan de réformes que le gouvernement a annoncé, en matière d'assurances sociales.

Les achats de poisson de la Ville de Paris En réplique à la réponse de la Ville de Paris en ce qui concerne -les achats de poisson pour l'approvisionnement des baraques Vilgrain. le syndicat des mareyeurs et saleurs de Boulogne croit devoir ajouter

Nous persistons à demander que la Ville de Parie achète aux Halles de Paris où. a caus; des grands arrivages de tous les porls, les cours baissent plus facilement. Mais si la Ville de Paris veut acheter aux halles des ports, nous demandons instamment, dans l'intérêt des con- sommateur6 de province, qu'elle répartisse effectivement ses achats sur tous les ports et qu'elle ne s'en tienne pas à ce sujet à: de vagues essais.

Ce que nous demandons est très raisonnable et nous espérons qua les pouvoirs publics vaudront bien faire cesser les abus dont nous nous plaignons. »

Chauffeurs d'autos assaillis rue Saint-Sebastiea NI. Daniel Groseille, chauffeur d'un taxi-auto, avait ehargé, rue de Bagnolet, deux jeunes gens qu'il conduisit rue Sainl-Sébastien. Là. les clienls ne voulurent payer qu'une partie de la somme marquée au compteur. Ils se jetèrent sur le chauffeur, le rouèrent de coups, lui hripant la manhoiriî et le laissant étourdi sur lo sol. T"moin du fait, son collègue, M. René Dupuis. voulut intervenir. Il fut à son tour malmené et assez sérieusement blessé.

Les agresseurs furent retrouves dan, un balmuette du quartier et envoyés au dépôt par M. Tanguy, commissaire de la Folie-Méricouri. Ce sont les frères et, Emile Legoy, clomiciliés impasse Saint-Sébastien.

Ils ont prétendu que les deux cîkiuIT.mu's étaient, ensemble. ils avaient cru à une agression de leur part et i avaient ainsi prévenue Le cyclisme aux jeux olympiques Hier, au vélodrome du Garden City d'Anvers, les épreuves cyclistes sur piste de la Olympiade se sont disputées devant un public nombreux. Nos compalriotes n'ont pas beaucoup brillé, ils ont figuré honorablement sans plus, ne parvenant pas k se qualifier pour la finale, qui fut enlevée par le Hollandais Peeters, déjà vainqueur dimanche, sur la même piste, dans le championnat du monde amateur les Anglais Johnson et Ryan étaient également finalistes. Dans les séries éliminatoires, les Français prirent les places suivantes Il« série, Bellivier deuxième a, série, Lanusse. deuxième série, Paillard, troisième 8' série. Perrioc, deuxième. Lanusse, Perrine et Bellivier gagnèrent le. séries de repêchage, que Lanusse gagna, se qualifiant pour les demi-finales du prix Olympique. Ces dernières donnèrent les résultai.s suivanls

Première demi-finale 1. Johnson (Anglais) 2. Thurspield (Sud-Africain), à dix centimètres 3. While (Anglais Deuxième demi-flnate 1. Ryan 'Anglais'. 2. Taylor 'Canadien,, à 1/4 de roue 3. Halpin. Troisième demi-fine le 1. Peeters (Hollandais) Lanusse (Français,, à une longueur 3. Walker 'Sud-Africain Finale 1. Peeters 2. Joîinson, a i/4 dc roue Ryan, à trois longueurs.

mais. ici, comment en serait-il autrement ? L'ennui ne résulte-t-il pas naturellement de la monotonie de notre existence, toujours la même, sans distractions sinon quelques promenades à travers la campagne, des courses à cheval, de rares visites choz de bons voisins ? Pour une jeune fille, quelle vie I.

Tu as raison, mais dans ces courses et ces promenades n'a-t-elle pas des compagnons, des amis ?

La générale secoua le tête.

Je n'en vois pas, fit-elle.

Et se reprenant

Ah si. Nous avons parmi nos métayers des amis. de braves gens, prévenants, dévoués, désireux de nous être agréables.

Jeunes ou vieux ?' demanda la marquis.

Do tous les âges, des hommes et ces femmes. Et tenez, chère mère, fit-elle en posant une de ses mains sur les genoux de madame d'Ouville, il en est un, charmant en vérité, qui se fait un plaisir de nous rendre une foule de services.

Jeune, celui-là ?.

Oui, vingt et quelques annéem. La générale désigna du doigt une vaste métairie dont les bâtiments disparais'saient dans l'ombro,

Quelques lumières s'allumaient aux te.nètres.

Il demeure là, fit-elle.

Le nom de ce jeune homme 1

Jean d'Arlos.

La marquise elquissa un geste de surprise.

Pn joli nom, dit-elle.

Une famille tombée dans la gêne, expliqua Hélène, des gentilshommes d'au-

CONTES

ne

Petit Parisien

L'HABIT FUIT LE MOINE. Par Edmond SÉE

Robert Grandier, substitut du procureur de la République à R.sur-Marne, travaillait dans son cabinet, lorsqu'on frappa deux petits coups discrets à la porte. Le père Grimault, le vieux gardien-chef de la prison, parut

Eh bien, Grimault, interrogea Grandier, qu'y a-t-il ? Je suis un peu pressé. Oui, monsieur le substitut, je conçois bien. et je ne me serais pas permis de déranger monsieur le substitut, si ce n'était pas pour ».n cas urgent. Il s'agit d'un de mes prisonniers.

Un.

Oui oh une vieille connaissance à monsieur le substitut, et à nous autres. un liabitué, autant dire. le nommé Greluche. Le magistrat sursauta

Quoi, Greluche Qu'est-ce qu'il nous veut encore, celui-là ? D'abord il a purgé sa peine, depuis hier il devrait être mis en liberté.

Oui, justement, marmotta le gardienchef. Seulement. c'est qu'il refuse de s'en aller.

Qu'est-ce que vous me chantez là ? La vérité, monsieur le substitut. Greluche n'a pas vdulu signer son lever d'écrou. Et pour quelle raison ?

Il ne veut dire qu'à monsieur le substitut lui-même. qui a .oujours été si bon pour lui. qu'il connaît depuis Tenir, e, à ce qu'il prétend.

̃ C'est bon, interrompit Grandier, avec vivacité. Je connais l'antienne. Je suis payé peur la connaître. et je m'en vais lui parler, à votre Greluche, moi Allez devant. je vous suis 1

Un quart d'heure plus tard, tout en se dirigeant à pas pressés vers la maison de reclusion, M. le substitut Gr..ndier songeait à tous les dérangements à lui causés par ce Greluche, sa bête noire depuis des mois Depuis, tenez, que M. ls substitut avait eu la malencontreuse idée de se faire nommer ici, au parquet de sa ville natale. Certes Grandier avait été fort aise d'y retrouver ses parents, ses amis, mais il y avait retrouvé aussi d'autres personnes, parmi lesquelles le fameux Greluche, soi frère de lait, devenu le plus impénitent braconnier et chapardeur de toute la région. Oui, la mère de Greluche avait jadis nourri de son propre lait M. le substitut et cela crée, n'est-ce pas, un certain en entr: deux hommes?. On peut dire que Greluche l'avait exploité, et de belle manière, ce lien-là, toutes les fois que, depuis l'arrivée de son frère de lait, il avait eu mai:le à partir avec la justice (ce qui lui arrivait fréquemment). Grâce à la bienveillance de Grandier, et en dépit de nombreux méfaits' (pose de collets, vols de poulets et lapins dans les fermes, etc.), mon Greluche s'en était tiré avec de légères condamnations, et c'était une de celles-là, précisément, qu'il achevait de purger. Seulement, peu à peu la patience dont Grandier avait témoigné vis-à-vis de son frère de lait commençait à se lasser, et ce dernier n'y mettait vraiment pas assez de fermes N'allait-il pas jusqu'à se vanter publiquemert de sa « parenté » avec le magistrat, et ne s'obstinait-il pos à le tutcver publiquement lorsque le hasard ou quelque nouvelle incartade de Greluche les mettait en présence l'un de l'autre.

Et alors, demanda nerveusement Grandier, en pénétrant, quelques instants plus tard, dans la cellule du prisonnier. On me prévient que vous voulez me parler ? Oh fit ce dernier sur un ton de reproche, voilà que tu te fàches déjà. Mais il se reprit Bon. bon. je sais que tu n'aimes pas que je te dises tu. Mais puisque le gardien en est sorti, que nous sommes seuls, C'est bien, c'est bien. de quoi s'àgit-il ? Il parait que vous refusez de signer votre lever d'écrou. de sortir de prison ?

Greluche devint grave

Oui, je refuse

Et peut-on savoir pour quel mt, f ? Oh ça, je veux bien te. pardon. vous le dire

Il désigna d'un geste son uniforme de prisonnier, le lourd complet de laine jaunâtre

C'est à cau;= de ça.

Çr

Oui, mon uniforme. J'y suis bien à l'aise, au chaud. Je tiens à le garder. C'est une pl; Ganterie

Pourvue. ?. Quand je suis entré ici, je n'avais, auta: dire, ricn sur le dos.. de misérables loques avec lesquelles je grelotta ;s la nuit. et on était en été Alors au jour d'aujourd'hui, comme nous voil' au ? mois de décembre, je n'ai pas :nvic d'attra'pef la crève en quittant ces bonnes frusques- là pour en mettre d'autres. qu'on v:>it autant dire le jour à traver' Qu'on me laisse ça sur le dos. et je signe ce qu'on voudra pc ̃; me donner de l'air. Autrement, macachc VI. le substitut Grandier se tentit une formidable envie de se jeter sur sou interlocuteur pour le battre il songca aussi à le faire jeter dehors par deux gardien?, nv '3 bientôt, en regardant « fr'-rc de lait » qui souriait d'i-n bon ̃ *>urire, il se calma, revient à des sentiments pifs nain: et, après avoir réfléchi un; seconde

C'eit bon, fit-il. Te vais aviser. Je

trefois devenus de simples métayers. Il est bien, ce garçon ?

Très bien. 4'est un beau jeune homme vigoureux, excellent cavalier, se prêtant. toutes les besognes. Vous avez dû le rencontrer quelquofois, chère mère. En effet. Je me souviens. Et tu n'as pas craint qu'une telle intimité présentât des dangers pour une enfant aussi jeune qu'Antoinette ?.

La malheureuse mère tressaillit comme si elle eût reçu un coup dans la poitrine. Elle fixa douloureusement la marquise, et, se laissant presque glisser à ses pieds, elle supplia

La vérité, ma mère, toute la vérité, dis-la moi. par pitié. Je n'ai que toi, toi seule au monde pour me soutenir et m'aider à supporter la vie que je me suis faite et dont je souffre terriblement mais je la supportais comme une expiration. consolée par la présence de mon enfant, de mon Antoinetta, dont le coeur est si bon, si doux. Si je dois la perdre, que me restera-t-il ?

La voix brisée d'Hélène attendrit la marquise.

Elle prit sa fille dans ses bras et lui dit: Moi aussi, mon enfant, j'ai souffert étrangement de notre séparation. Elle m'a rendue mauvaise peut-être, irritée, dure aux autres comme à moi-même, je le sens. Mais le mal est fait, irréparable. Dans mon âm-î ulcérée, il n'y a place que pour deux amours pour toi, mon Hélène. et peur ma. petite-fille. Si je suis ici, c'est afin de la sauver

Plus bas, ellp ajouta

L'ennui de l'existence qu'elle mène a fait son œuvre. Dans un instant de folie elle a été surprise par le compagnon de ses

vous ferai connaitrc œa décision tout à l'heure. Et il sortit.

Le soir même, la gardien-chef apportait au prévenu Greluche un v -lumineux p.quet, ficelé avec soin.

Tenez, dit-il, voilà ce que M. le substitut vous envoie. Habillez-vou vite et filez, qu'on ne vous revoie plus.

Greluche défit le paquet, sans se presser. Il contenait un complet de cycliste (Veston, culotte courte boutonnée au jarret) d'vne cculeur un peu défraichie, et qui provenait de la vieille garde-robe de M. le sub^itut lui-même.

Chouette s'exclama 1e ler.stic cui, ça, ça me va. avec ce petit complet-là je serai fringué commc ur. prince

Quelques instants plus tard, s'étant habillé avec le costume à vrai dire un peu large pour lui, et qui flottait, mon Greluche franchissait orgueilleusement les portes de la prison et se perdait dans la nuit.

M. le substitut Grandier respira plus librement, et, cette fois, se crut délivré à jamais, mais la semaine ne r'éta:t pas écoulée qu'un beav. matin, en traversant la ville pour se rendre à :.on carnet, il vit ':cnir à lui l'éternel Greluche, que deux gendarmes encadraient. Grandier les arrêt, s'enquit du motif de l'arrestation, et apprit que, cette fois, son frère dj lait avait été pris en flagrant délit au morr-ni où il dérobait une bicyclette, à la porte d'un magasin.

Le magistrat en savait assez. Une heure après cette rencontre, il demandait qu'on lui amenât Greluche et, la porte fermée, il se préparait A lui asséner sur la tête le plus véhémert de ses réquisitoires, lorsque l'autre l'arrêta dès les premiers mot-

Ah non, fit-il. Crtte fois tu n'as pas à te fâcher. J'ai bien des excusés.

Des 1.

Parfaitement. Il n' r. pas que moi de coupable din: cette histoire, il y a toi aussi. Moi"

Parfaitement.

Et avec une sincérité tcujours croissante

Vois-tu, poursuivit-il, tout ce qui est arrivé, c'est la faute de ce vêtement que tu m'as envoyé. complet, là Tu comprends, quand je me suis vu nippé comme ça. en coureur cycliste, je « dégottais » si bien que, tout naturellement, j'en suis venu à chercher ce qui me maniiit pour dégotter encore mieux. une petite bécane, quoi Quand on se balade comme ça, par les rues, on a l'air d'une gnolle. on se dégoûte d'aller à pied

C'est pour ça que vous avez jugé à propos de dérober.

Dame. mets-toi à ma place. C'était trop tentant aussi

Et co .ne le magistrat, suffoqué par l'étrange logique de cette défense, levait les bras au ciel. Greluche ajouta, avec un bon sourire

Et veux-tu parier que quand mon avocat expliquera la chose en public aux juges, ils comprendront et me colleront les « atténuantes

Edmond SEE.

CHRONIQUE JUDICIAIRE ENCORE LE « MANCHE A BALAI

Cette fois, ainsi que nous l'annoncions, c'est devent la cour de Paris qu'est discutée la question de si si M. Esnnuit-Pclterle a eu raison il» prendre, pour grades, des redevances qui lut seraient dues par les constructeurs d'avions qui ont utilisé son levier de direction et de gauchissement des ailerons,, dit le <> imucnc à balai », la totalité des somme; dont l'Etat est leur débiteur.

L'affaire plaidée, hitr, par M» Silanson pour M. Esnault-Pelterie et par -Ni-, Feldmann pour la Société des établissements Bréguet, portait sur une saisie-arret de 13 militons.

M* Salamon a expliqué qu'avant la guerre la société Bréiriiet avait passé, avec NI. Esnanlt-l'elteiie, t:n contrat aux termes duquel les établissements Bréyuet pouvaient adopter le manehe à balai il leur appareil moyennait une redevance de iSW fr. par avion,

Ur, le ta mars 191». M. Esnault-Pelterie avait fait constater, par huissier, que des appareils Brég-itet, pour Icsqnels aucune redevance n'avjit été pavée, étaient, cependant, munis du fameux manche a balai

C'en alors que v avait eu violation du contrat, aviit taxe a î.tKM fr. tous les appareils non déclerés, puis avait pratiqué une saiiie-arrét enlre h's mains de l'Ktit. Le 31 Juiller dernier, le juge des référé- avail réduit cette saisie ;t î.i -omme de 13 minions, avec affectation spéciale à la créance éventuelle de M. Esniult-Pclteric.

M» Salanson soutenu que la cour nu pouvait accorder une nouvelle réduction, Il l'a soutenue avec une telle vivacité qne NI. Bréguet l'a interrompu plusieurs fois et est fait, finalement, expulser de l'audience.

1: avocat (le la malson Bréguet a répondu que cette firme n'avait construit que 1.111 appareils munis du « manche à balai Les leviers des autres avions n'étaient pas, comme le déclare M. Esnault-Peltcrie, une contrefaçon' de son invention, mais des dispo,¡tifs d'un tout autre type. Donc, pour ceux-là, aucune redevance ne devait ètre piyée.

La cour rendra .«ou arrêt dans une prochaine audience, mais, quel qu'il soit, la maison Bréîuet n'aura pas 13 millions d'immobilisés, cur, aprés l'audience, M. Esnault-Pelterie a déclaré qu'il consentait i réduire le gage a 10 Millions.

Le manche à balai » va continuer à défrayer les audience3 de vacations de la cour.

Les neuves de guerre de la Préfecture de la Seine La section autonome de l'Association dt.^ de combattants employées de ll préfecture de la Seine, des adinini-trations nnuexes et assimilés, vient d'introduire une demande de dissolution et de se reconstituer sous la présidence d'uonucur de M. dénomination « A^-nriirifiu ti*1* unives, orphelines anniTic- et rie ton- le; -prvtc nithichés a la pre(le la Seine îocial. 17, boulevard

promenades, qui, abusant de son inexpérience ou de sa force.

Oh ma mère.

L'entretien tut interrompu.

Au seuil du kiosque qui, déjà, s'effaçait dans l'ombre, la coupable apparut tout à coup.

Entre ord mna la marquise.

Et doucement, saisissant la main de sa petite-fille, elle lui dit

Ta malheureuse mère veut connaître toute ia vérité. confesse-la.

Alors, d'une voix mourante, l'enfant avoua en phrases entrecoupées desanglots Là. un soir. j'avais peur. un orage épouvantable nous poursuivrait au retour d une promenade. la foudre a brisé un arbre prés d'ici. on peut le voir encore. je sais peine ce qui s'est passé, mais je suis perdue. je souffre, je meurs de honte.

Et se jetant aux pieds de sa grand'mere, elle lui répéta le cri suppliant de sa lettre Sauve-moi Sauve-moi

Le front appuyé aux genoux de sa grand'mère elle attendit la réponse

Ce sera fait, je te le jure.

La nuit était tombée, pareille aux nuits d'Orient; une de ces mita presque lumineuses, constellées d'astres brillants, pendnnl lesquelles un penseur se pian à rêver sous les avenues d'un parc. dans la paix d'une solitude dont le silence n'est troublé que par le cri nocturne de- quelque oiseau aux yeux phosphorescents.

Rentrons, ordonna ia marauise et que nul ne sache ce qui s'est passé ici.

Les troi« femmes se dirigèrent à pas lents vers le château.

A peine avaient-elles quitté le kiosque

Le commandant Abert va reprendre l'affaire Paul-Meunier

La chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté. hier, le pourvoi furmé par M. Paul-Meunier contre la décision du gouverneur militaire de Paris, qui avait refusé, à la fois, de le mettre en liberté et de déclarer la justice militaire incompétente.

On se rappelle que pareille requête avait été formée par Mme Bernain de Ravisi, qui avait eu, elle aussi, son pourvoi rejeté, mais le dossier avait dû rester à ia chambre criminelle jusqu'à solution du cas de M. Meunier.

En conséquence, le commandant Abert avait dû interrompre son instruction. Il va la reprendre dès demain.

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DISPOSAL BOAROfFrench Section) lit, Etna de la Pompe, PARIS (Patqr^

que, des massifs d'arbres qui l'ombrageaient, un homme se détacha et s'avança avec précaution jusqu'au bord de l'allée d'où les vit s'éloigner sous la clarté bleue des étoiles.

Cétait Jean d'Arlos.

Depuis des semaines, il n'était pas tranquille.

Après ce qu'un séducteur eût appelé sa victoire, il n'avait, lui, qu'un remords et une crainte, le repentir d'avoir cédé à un entraînement; irrésistible et le regret du désespoir, dont celle qu'il aimait avec une passion si désintéressée semblait accablée. Lorsqu'ils se rencontraient, ce qui ne pouvait manquer d'arriver à chaque instant, puisqu'ils étaient si voisins l'un de l'autre, elle évitait de le regarder et bais-,sait les yeux.

La rougeur de la honte lui montait au visage efle s'éloignait d'un pas rapide. comme si cette vision lui eût rappelé 1 instant qui devait faire le manieur de sa vie. Yvette, qui surveillait les deux coupables et suivait avec un intérêt passionné les incidents de cette aventure, se faisait un jeu dc torturer. par des allusions veninipnse.?, Jean d'Arlos qui et'.e ne pardonnait pas l'indifférence qu'i! lui avait toujours témoignée.

Que de fois, par des manœuvres adroites, efie acait essayé de se rapprocher de lui 1 Par quelles provocantes œillades elle lui récélait ses désirs sans qu'il parût comprendre ses intentions, qu'il devinait pourtant Arrivé» à i'àge mûr. eile conservait encore quelques restes de d'autrefois et du charme piquant qui lui a>>nt valu tant d'heures de plaisir à Laon H Briac.

(A suivre, Charles MérouveiJ.


DERNIÈRE HEURE

Le cabinet britannique approuve les décisions prises à Mythe

Londres. 9 août (dép. Petit Parisien.) Le cabiuet britannique s'est réuni ce soir & la Chambre des communes, sous la présiUeiici1 de :\1. Lloyd George, dès son retour de Hytlif. L 's ministres ont engagé la discussion T heures, se sont séparés à Il. 30 pour dïnor. et ont repris la discussion uno heure plus lard. r;

Le premier ministre a fait à ses collègues le compte rendu des délibérations de Hy- 11 h?. Il a expliqué la raison des décisions Le cabinet, dans s. in ensemble, aapprouvi' la politique de son chef et il a été décidé ipic le preniier ministre ferait, demain, ̃une longue déclaration aux Communes, immédialement après la discussion en seconde lecture du projet, de loi sur les fonds consolidés, qui vient en tête de l'ordre du ¡ UNE DÉCLARATION DE M. BONAR LAW AUX COMMUNES

Londres, 0 août (de p. Petit Parisien."

L'anxiété qui régnait aujourd'hui àHytliû u'a pas été moindre do Londres. Dans les milieu tlnaneiers on se montrait très préoccupé de la situation et les variations du change ont traduit fidèlement le pessimise que les nouvelles de Hythe contribuaient à entretenir.

Aux Communes. M. Bonar Law a ét.1 assailli de questions. qui témoignaient de l'impatiente curiosU« des parlementaires. G: que le gouvernement désire. éviter, déelara. M. Bonar Law, c'est que la responsabilité des négociations pesé exclusivement sur te cabinet. Aussi tiendrons-nous la Chambra des communes très exactement au courant de Ion les les décisions prises.

M. Mills ayant demandé sur quel document s'appuyait M. Bonar Law pour déclarer que les Russes ne tlésiraient pas la paix, alors que les faits inouîraient nettement que la faute en était à la Pologne, qui avait retardé les négociations. M. Bonar Law ré-" pondit qu'il aurait préféré ne rien dire, mais qu'il devait détruire ces informations. Nous avons une mission k Varsovie,1-il, et. les renseignements qu'elle nous a fournis vunt à rencontre des déclarations qui ont été faites et publiées dans la presse.

Le colonel Wedgood tenta alors de transformer le débat en interpellation sur le mesures prises contre la Russie, sans que la Chambre ait pu discuter les dépenses engagées. Sa demande fut repoussée par iO'J voix contre il'.

UNE DÉCISION DU PARTI TRAVAILLISTE Londres, 9 mars Petit Parisien. On attendait avec une certaine impaticncc la réunion mixte qui devait avoir lieu ce soir. aux Communes, et à laquelle avaient prendre part les comités parlementaires du Labour-Party et des TradeLnions, ainsi que l'exécutif du parti trayailliste.

Cette réunion a eu lieu et la résolution suivante a été votée

La conférence mixte tient pour certain qu'une guerre se prépare entre les puissances ailK'ÇS et la Russie nu su,jet de la Poiogr.e «H elle (iéiiare qu'une telle guerre serait un crime odieux contre l'humanité. Elle avertit, en conséquence, le gouvernement britannique que toute la puissance des organisations ouguerre et que les exécutifs des organisations Affiliées vont être invités il. se tenir prêts se rendre d'urgence une conférence nationale il Londres et à donner à leurs membres l'or- dre de cesser le travail sur des instructions fie la conférence. JI oera rréé, en outre, une commission spéciale, destinée à assurer, éventuellement, l'exécution des décidions de la conférence.

On annonce que la commission exécutive nommée par la conférence mixte des groupes travailliste?., qui s'est réunie à la Chamjir-e des communes, sera reçu-f demain à h. 30 par le premier ministre, à Dow-LES LIBÉRAUX INDÉPENDANTS

PROTESTENT

CONTRE TOUTE INTERVENTION

Londres, Si août Kdëp. Petit Parisien.) Lr>s députes libéraux indépendants ont fïeuu, eux aussi, ce soir, aux Communes, Mine réunion, au cours de laquelle a été Jkliseutée la question polonaise. Ils ont voté Unie résolution protestant contre toute inttervention, tant par le blocus que par l'envoi d'hommes, d'argent ou de munitions ,-en Europe,orienlale. Ils ont, en outre, arix été les termes d'un appel au gouverne|ment, l'invitant à prendre d'urgence toutes "Ses mesures nécessaires pour asssurer une 'paix réelle et générale.

L'ALLEMAGNE VA-T-ELLE EXCITER CHEZ ELLE

LE MOUVEMENT SOVIÉTISTE ?

Berlin, 9 août (dép. Petit Parisien.)

'Malgré la gravité de la situation internationale, les deux principaux chefs poli2;ques allemands, le chancelier et le ministre des Affaires étrangères, ont pris des vacances, assez peu opportunes. En leur absence, le ministre des Finances, Wirth. Kdéifend la neutralité en termes particulièrenient \iolenU et affirme que r Allemagne n'a aucune raison d'en tolérer une violation Quelconque.

D'autre part, bien que les agences offlcielles démentent avec quelle mauvaise grâce 1 toute concentration de troupes alliées dans un but de transit., les syndicats 'ouvriers s'agitent et engagent leurs adhérents à préparer une grève générale, au cas où le passage des troupes alliées viendrait Ijà être exige. Ce faisant, les syndicats ren!dent au cabinet un service tel qu'il est presque impossible d'admettre qu'il ne s agit pas là d'une entente avec tes milieux gouvernementaux.

Le but de la manœuvre est clair açir. (dans la classe ouvrière, contre les Anglais .et' les Français, pour provoque une résistance contre toute politique d'intervention. Ces soucis de 'neutralité sont d'autant plus inexplicables, que l'on croit à la proclamation d'une république des soviets il Cologne, lors de la prise de Varsovie. La situation est donc la suivante un,) Violation de sa neutralité mettrait l'Allemagne en éveil, et le complice de la veille, •– c'est-à-dire le gouvernement allemand, 0- pourrait, le lendemain, devenir la dupe )du marché et se trouver débordé par les masses ouvrières. De là à passer à une proclamation de la république allemande soviétique, il n'y aurait qu'un pas.

Les journées qui vont suivre montreront fei, dans sa lutte à détruire le traité, l'Allemagne ira jusque-là. Loutre.

SITUATION STATIONNAIRE DANS LA SARRE .Sanvguemines'. i) août [dé p. lia vas.)

La situation est stationnaire dans la B»n'P. Le fraflc est suspendu. Les cliemifciots n'ayant pas répondu à la réquisition. un certain nombre de 'rains de charbon »ont conduits par de-? soldats tilt

Une prétendue affaire

de contrebande de guerre à Odessa Ou annonce de Londres que M. Tchiteherine a fait parvenir un radiotélégramme à M. Kameneff pour lui demander de solliciter l'intcrventiotl de l'Angleterre daas 4n prétendu conflit entre les autorités navales d'Odessa et les commandants de quelques paquebots français qui avaient ramené dans ce port environ prisonniers russes. A bord de deux navires, Allegretto et Batavia, les agents des .soviet- ont trouve des pièces d'aéroplane, qu'ils ont immédiatement supposé être destinée^ t'armée du général Or ce matériel était adresse à notre armée de Syrie, a laquelle il devait être livré pendant le voyage de retour. Les commandants des navires feront. nous dit-on, aisément la preuve de ces allégations.

LES NAVIRES SONT DE RETOUR A MARSEILLE Marseille, août {dép. Petit Parisien.) Il y a une quinzaine de jours, les quatre paquebots Empcreur-Mcolas-t", Vmpercur-Akxandrc-ll, Batavia et AUegreite quittaicnt Marseille, ayant à bord environ cinq mille soldats russes, qui devaient être débarqué* a Odessa. Des officiers français et des hommes de troupe avaient également pris passage dans chacun de ces bâtiments pour assurer la police du bord. Ces mêmes bateaux, ayant elfectué le voyage, viennent de rentrer à Marseille.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, le voyage d'aller s'est effectué en d'excellentes conditions et il n'y eut aucune révolte à bord. Le débarquement s'est également fait sans incident.

Parmi les passagers qui se trouvaient à bord, au retour, on compte de nombreux officiers français et quelques détenus. Un autre contingent de soldats russes va bientôt quitter Marseille dans les mêmes conditions.

FIN DU BLOCUS DE LA HONGRIE Budapest, S août (dép. Hacus!

Le blocus de la Hongrie a cessé samedi à minuit. Le service postal, télégraphique et téléphonique et celui des chemins de fer. esi repris avec tous les pays. L'archevêque Mannix débarque en Cornouailles Londres, 9 août (dép. Petit Parisien.) Alors que les Irlandais s'apprêtaient à fêter aujourd'hui l'archevêque Mannix. le prélat a été débarqué ce soir, à 16 h. 15, a Penzance, en Cornouailles, à bord d'un destcoyer, et est reparti dans la soirée pour Londres, où il est attendu demain matin. Le gouvernement lui a interdit de se rendre à Liverpool, à Glasgow et à Manchester; Lorsque le Baltic, à bord duquel il ae trouvait. arriva au 'large de Qucenstovn, à minuit, il s'arrêta durant quelques heures, à cause d'une grève des chauffeurs qui avait éclaté soudainement. Puis il reprit sa roule.

Le bruit courut alors que l'archevêque avait été conduit à bord d'un destroyer et amené sur la côte française.

Eu réalité, c'est à 4 heures du matin seulement que le prélat put prendre place dans un des destroyers qui escortaient le Baltic et fut alors dirigé sur Penzance. Le Baltie continua sa route sur Liverpool, où il est arrivé, mais sans le prélat, la grande déception de ses partisans, qui s'enquirent de l'archevêque et de la façon d*>nt s'était opt'ré son passage à bord du destroyer. L'incident a -eu son écho ce soir aux Communes. Le major Barnes a demandé de quel droit le gouvernement s'opposait au débarquement de l'archevêque en Irlande. M. Bonar Law répondit que c'était en vertu d'un ordre de l'autorité militaire compétente, pris conformément à 'la loi de défense du Hoyaume-Uni.

LA MISSION GRECQUE est terminée en Asie Mineure Athènes, !) août {dép. Hovas.)

Le journal Palris publie une note officieuse d'après laquelle l'armée grecque ayant achevé sa mission, les opérations Cette nouvelle était destinée à rectifier les affirmations de cerlains journaux qui ont déclare que l'avance hellénique allait continuer.

D'autre part,1 VEmbros écrit à ce sujet Si l'armée marche pour mettre un terme à l'insurrection, ce sera une action engagée dans l'intérêt générai des alliés et celle-ci devra alors être poursuivie non seulement avec le mandat, mais aussi avec les garanties et le matériel des alliés.

LES GRECS ONT OCCUPE DEMERDJI Athènes. 9 août (dép. Havas.)

(COMMUNIQUÉ UU 7 AOI;T)

La division d'Aïvali, avec un détachement de la deuxième division et de la division de Magnésie, ont repris la poursuite de l'ennemi vers Demerdjt a été occupé dans la soirée du courant. L'canemi «Vsl enfui vers le nrrrd, poursuivi par nos détackwnents eu direction de Sim;is.

Un démenti de la légation de Perse La légation de Perse à Paris oppose le démenti le plus formel à la nouvelle venue 'de Constantinople suivant laquelle le shah de Perse aurait abdiqué.

La reine- mère d'Espagne à Paris La reine-mère d'Espagne, voyageant incognito, est passée en gare do BordeauxSaïnt-Jcan. hier matin dans un wagonsalon qui avait été attelé au train d'Hendaye.

A 3 h. 55, la reine-mère repartait pour Paris où elle est arrivée ce matin.

Mort d'un frère du roi de Siam Un de? frères du roi de Siam. Son Altesse royale Rabi de Ragaburi-Dinekriddhi, ministre de l'agriculture, âgé de ̃'>.̃> an*, qui était venu se faire opérer en France, vient de mourir iL Saint-Cloud. NOUVELLES EN DEUX MOTS

On arrête à Vichy un récidiviste dangereux, Francisque Sirol, quarante et un ans, qui vendait de la cocaïne et des stupéfiants.

Les époux Estèbe, cultivateurs il ustou, pri-s de Foix, ont, en rentrant des champ?, absorbé une assez grande quantité do lait. Malade dans la nuit, le médecin apprlft diagnostiqua nn empoisonnement. La femme succombe l'état du mari est «rave. ̃ t'n vacher de Mettrai), près cto Turhes, faut prrrar qUinze aus, toute de violenter une ipune nue de dix-huit an«s. Il est arrêté par de" passants, ai. moment «il il allait agronuner sa victime. l il rnétayi'r de Bel- Air. prés de Mouiauban, M. loiiu (.Mrhonnel, quarante-six an«, meurt écrasé ,-ons «i charrette.

Au passage de la do Châun appreuti ferblantier, Pierre .Marsae, quni/v, ans, e,~l vaupé en deux par un iraln. Jean Pro*per, «oixante-treizn an?, artlflcfer a Canne;, est tué par l'explosion du canon qui, chaque jour, 6 midi, l'heure.

Pierre Sniim, dix-neuf r.ns, «'élsit Introduit de vive inii'e riiez son ancienne aorte. rue il put m<* p.^r elle d'un cO'îp île revolver. La mcurîri^re £-f. arrét^f. Le dixième lie ta Sêiéraiinii tiiteri"tionalc et patronal» as la Uiutur* et dU n*ttoyafe est ouvert il Metz.

Des voleurs de fils télégraphiques qui opèrent en automobile

Les gendarmes de la brigade de Ctiùvrcioup, qui faisaient une ronde, hier soir, vers 10 heures, aperçurent, arrêtés sur la route, entre Roequencourt et Louveciennes, deux taxisautos dont les phares étaient éleinls. Sur leurs sièges, les chauffeurs paraissaient dormir profondément. Interrogés, ils déclarèrent avoir chargé, après dîner, a la station du métro Home, qualre voyageurs qui, en sa prétendant ouvriers du service télégraphique, leur avaient demandé de les conduire sur la route de Mantes, où ils avaient des réparations urgentes à exéculer.

Les deux chauffeurs, Edmond Badin, 29 ans, et lfarcel Jeny, 34 ans, domiciliés à LcvalloisPerrct. ajoutèrent que leurs clients étaient au travail il deux cents mètres de là.

Les gendarmes prirent place dans les vuilures et se firent conduire à l'endroit indioué mais, à leur vue, tes pseudo-ouvriers des lignes s'enfuirent à 'travers champs et gagnèrent a forêt de ltarfy, où, en raison de l'obscurité, la poursuite dut être abandonnée. Sur place. ils avaient laissé 70 ;t 80 kilos de fils tchigva.- pliiques, mesurant 150 mètres de longueur, un treuil, une échelle double, deux pardessus et diffôrenie autres objets.

En dépit de leurs protestations d'innocence, les deux chauffeurs furent dirigés sur Versailles et mie iz la disposition de M. Huchard, juge d'instruction.

Le magistrat n'est pas éloigné de croire que Badin et Jeny connaissent beaucoup mieux les malfaiteurs qu'ils ne le prétendent. L'un des chauffeurs a avoué, en effet, que l'un des mystérieux personnages était son pays mais il ,i refusé d'en dire plus long, On croit se trouver en présence d'une bande de coupeurs de tlls qui, dopuis une semaine, recommençait à commettre en Seine-et-Oise de nombreux vols de ce genre.

DANS PARIS Exploslon passage des Taillandltrs

lue explosion s'est, produite, hier, à la fonderie Frohlicli, passage des Taillandier», endommageant la toiture et faisant voler les vitres en éclats. Deux ouvriers, Doux et Boilcau, domiciliés passage Thierrt1, et leur cemarade, Pierre Roveilhac, demeurant rue Lally-Tollendai, ont (Hé brûlés en diverses parties du corps. Ils sont soignés à l'hôpital Safm-Anto/ne.

M. fuj-ffi. eommifsaire de la Roquette. a ouvert une enquête sur les causes de cette explosion, qui aurait été provoquée par de l'étain en fusion dans un creuset.

Une femme par la fenêtre

M. Joseph Daniello, magasinier, eut. hier soir, une vive discussion avec la veuve Dresclier qui vit avec lui rue des Panovaux.

Quelques instants plus tard, cette femme était trouvée sur le trottoir, tout ensenurlantée, couverte de blessures. On dut la transporter A l'hôpital Tenon.

Arrêté, Diniello a prétendu que sa maîtresse, qui s'enivrait fréquemment, s'était elle-même précipitée par la fenêtre.

De fan côté, Nme Drescher a déclaré que, menacée d'un couteau par Daniello, elle avait enjambé la tenétre pour lut échapper, celui-ci s'empressa, alors de l'aider à passer l'autre jambe. Puis, pris d'un remords tardif. 11 la saisit par les cheveux pour essayer de la retenir, mais le poids du corps l'emporta. La sécurité de Paris

Des rondcs ont été faites la uuit dernière, dans Ies 3'et 8'districts, plusieurs arrestations ont été opérées.

yenvième arroniiUsemenl. Atteinte d'une maladie incurable, une sexagénaire, Mme Jarro Malfalo, s'est jetée, .bier, par la fenêtre de son logement, nie de Chftteauclun. Morte sur le roup. Mme Rosine Pugrat. vinxt-slx ans, femme rlo ménagé, eu nôtel. rue Lamartine, a été brûlée grlèvement sur tout le corps, en préparant de l'encaustique. A Larlboisifre.

Onzième arrondissement. Rentrant chez lui, vers neuf heures du soir, M. Boeqùillon, manœuvre, demeurant rue de· Boulet», e-st tombé dans l'escalier, non éclairé, et s'est fratturé 1e crâne. Il est mort à l'hôpital Saint-Antoine.

M. Georg-es Moine, 23, rue Salnt-Ambroise, nous prie de déclarer qu'il n'a rien de commun avec sou homonyme qui a été arrêté puis mis en liberté pour avoir un de ses camarades à transporter une malle contenant des marchandises volées en gare du Champ-de-Mars. Dont acle.

Pour votr combien dc temps les pompiers mctIraient à intervenir, Henri Montitret, trente-quatre. ans, journalier, rue brisa à 2 h. 15 du matin. la glace d'un avertisseur d'incendie, boulevard Voltaire. Arrêté, il a été envoyé au dépôt. Quatorzième arrondissement. Transporté jeudi à l'hôpital Broussais, à la suite d'un très grave accident de bicyclette, boulevard Brune, le jeune Georges Fois, dix-sept aus, rue Morcire, y est dérédé hier.

Dix-septième arrondissement. De, malfaiteurs ant cambriolé l'appartement occupé p»r )fine Coroana. S:. avenue Kléber. actuellement en villégiature. On ignore encore le montant du vol.

On arrête le complice présumé du drame de Milly

Etampec, 9 août 'dé p. Pelil Parisien.)

Ainsi que nous le* faisions prévoir hier. l'ar- rpstation du complice prSsumt! de l'aulmr de la tentative d'assassinat commise, à Milly, sur lime Mousseron a été opérée hier, à Parie, par Ips ùisipecleurs de la première brigade mobile de la sûreté générale.

Ceiui-ci est le petit-fils de la victime, Georges Mousseron, trente ans il habite 53. rue SJinl-Maur et exerce la profession de wattman dans une compagnie de tramways.

Il nie d'ailleurs avec énergie toute participalion au crime.

Quant à l'auteur principal de l'attentat, il serait acteur dans un théâtre parisien. C'est un jeune homme de 17 ans, René Jaillet, qui habitait dans sa famille. 11, rue ;\euve-Popmcourt, également à Paris.

Il appartiendra au juge d'instruction 'd'Etampes. NI. Frotté, d'élablir'la responsabilité exacte de chaoun des complices.

Mais, quant à présent, il y a lieu de remarquer qu'au moment de son arrestation, Jaillet fut trouvé porteur d'un revolver dont il n'osa pas se servir d'un torchon et d'une corde, destinés à ;igoter sa victime. Il a d'ailleurs avoué avoir prémérüté son acte, d'accord, dit-il, avec Mousseron.

COMMUNICATIONS DIVERSES

Le ayndicat ouvrier des meuniers de ta Seine, en nison, dit-il, de ta résistance des patrons pour l'application de la journée de huit heures, a décidé d'étendre son action sur les départements de Seineet-oise, sclne-et-Marne, Eure-et-Loir et Oise. Envoyer les adhésions au siège social, m, nie du Boulot, Paris

1 LES COURSES Aujourdiiui^à^Jieures, à Deauville

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BULLETIN FINANCIER Kn dépit des nouvelles de Pologne, le marché conserve une allure satisfaisante. avec orientation à la hausse en ce qui concerne les valeurs internationales, innuencées par une légère tension de la livre; Au parquet, les Hentes françaises se maintiennent en fermeté. Demandes suivies en obligattons anciennes et nouvelles du Crédit îfstionil. Banque? soutenues. Métallurgiques, charbonnages ci sucres, calmes, mais bien disposés. Valeurs de et de navigation actives Affréteurs Réunis, Rlu alourdi. Eq coullsse, la ïpéculnlon porte sot attention sur la Do Beers, les mines d'or, les pétroles et le groupe russe. Valeur! coloniales et, caoutchoucs bien tenus. Dans le groupe des valeurs de navigation, on recherche la Commerciale (le France à la Miritime Française Il et la commerciale du Pacifique à

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MARCHÉ A TERME

AU PARQUET. Bloque Françai-f, 305 Banque Kaiioiiale de Crédll, s>?0 Banque de Paris et des Pay<-Eas, Io3<) Banque Privée, Banque de rr'nion l'arisk-nni', 12i2; Comptoir d'Escompte, R>70 Lyonnais, Mobilier, r<eu Société Générale 'W, ̃ Sufz Est, (S3 Santa-I'é, (fî Métropolitain, MO >.ord-St.id, 161 Compagnie Générale d'Electricité, 1123 Electricité et Gaz du Nord, 33t Thomson-Houston, 1150 Treflieries du Hîvrc. •215 Penarroya, t7la Glfsa, Kullimann, Chargent,$ Réunis, l»0 Messageries Maritimes orû., <* Omnibus, 6S6 Transatlantique ord., Voiture,. Say ord.. 1305 liusse Consolidé, ii 50 Turc L'nillé, Bauque de Londres, H7 Banque du Mexique, S80 Banque Ottomane, Foncier Egyptien, 945 Nitrate Rillways, CenIrai Mining, 4S3 Rio, Lautaro Nitrate, 703 Sucreries d'Egypte,

EN BANQUE. Bakou, T.iO Camp Bird. Caoutchoucs, 2CT Cape Copper, 67 75 Cliartered, 42 ii5 Coroeoro, T.'i Crown .Mines, 132 Ue Beere ordinaire, piéf., 585 Eastcrn, 66 East Rand 21 Goldtlelds, 78 Huanchaca, B7 Jatrersfontein; Lena, sr, LianosofF, 5C8 Dietrich, Malacca. -2M Mexican Eairlp. 543 Mexico El Oro. Montécatini, MozamDlque 63 50; >orth Csucastan, 8U Tobacco. 705 ShansI, 78 50 Phosphates Tunisiens, 682; Platine. 7W Rand Mines, Spassky, T.inyanyika, Tharsis, 160 50; Trtnswaal. Utah,

Aux petits des oiseaux

M. Raux donne sa protection On se rapnollu que Joi'nièi'oniciil un rorfaln nombre de députés nvaient proposé d'autoriser la destruction des petits oiseaux, qu'ils déclaraient nuisibles iL l'agriculture. Cet avis n'est Dans le dernier bulletin municipal officiel, le préfet de police rappelli;, en effet. la population du département de la Seine l'intérêt qu'il y a, pour la protection des cultures, à ne pas tuer les prlils oiseaux, l'abondance des .insectes, constatée' sur Uuta les points du territoire, étant, due, mi graiuk: ]i.u'lie. à la. destruction inconsidérée d(- ces uti!"< auxiliaires du cultivateur, dont l'aide '-i surtout à l'époque de la reproduelinn. ne peul èh'e remplacée 1 pour aueun des procédés, employés pour lutter contre les insectes nuisibles aux récoltes. Leur conservation est vplus nécessaire que jamais dans les circonstances actuelles, où il importe, au plus haut point, de sauvegarder l'intégrité de nos ressources alimentaires. AVIS A CONSULTER NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer la mort de :'IL Charles ) Delore, décédé à. Versâmes, -le service aura lieu le mercredi 11 aotlt, à onze heures, en l'église Saint-Symphorien de Versailles, où l'on se réunira. L'inhumation se fera le même jour, à seize heures, au cimetière du Père-Lachaise. De la part de Mme Charlcs Delore, née Silvy de :'lime Julien Picard, de Nt. et Mme Ludovic Cattaert. Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni ficurs ni couronnes.

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BULLETIN COMMERCIAL BESTLIUX.– r/iTin-la VUlette, 9 août. Gros bétail Amenés 3.070 boeufs, 1.720 vaches, 402 taureaux total, 5.192 têtes de plus, i! restait 709 bœufs vivants aux abattoirs. Les arrivages étalent assez élevés, la vente a été assez facile et les prix sont restés à peu prè? les mêmes. Les bons normands et bœufs blanc:! valaient de 4 25 il i les- bœufs ordinaires de 5 M Je demi-kilo net. Parité au poids vif. IL le demi-kilo vif. Veau* Amenés Î.3S2 de plu;, il en restait «0 vivants aux abattoirs. Les arrivage, étaient assez élevés. la vente a été calme et les prix ont peu varié tendance ferme. Les bons veaux valaient ne 5 80 Il 6 fr. les champenois do Il T5 les veaux plus ordinaires de 3 fr. A I 50, le demi-kilo net. Parité au poids vif. 1 «s à 3 a) le demi-kilo vif. Moutons Amenés S,877 de plus, il en restait 2.4SO vivants aux abilloir». Les arrivages n'étaient pas trop élevé?, et comme demande était bonne les prix ont légèrement progressé. Les bons petits moutons et agneaux valaient de 7 fr. iL 7 5d les hons métis r 6 fr. A 6 M les moutons ordinaires de 4 50 à 5 25, le demi-Kilo net. i'iWé 311 poids vif, 2 Il 3 75 le demi-kilo vif. Porcs amenés t.033 dc plus, 1l en restait vivants aux abattoirs, Arrivages in=ufnsant5 et mêmes prix. On cote 4 francs le demi-kilo vif pour les porcs de toutes provenances. Courrier des Théâtres Opéra, relâche.

Comédie-Française, 8 li. 30, la Xuit d'octobre, Esope, les Précieuses ridicules.

Opéra-Comique, Werther.

Odéon, S h. 15, l'Arlé^icnne.

Galté, 3 1). 15, les Saltimbanques.

Vaudeville, fl h., la Femme de mon ami.

Tnahon-Lyrlqoe, le .Mariage de Mlle Beulemans. Châtelet, 8 b. 30, Michel Strogoff.

Tù. de Parts, (Cent. 32-7S», 8 h. 3Q, Arsène Lupin. Porte-Belnt-Martin, 8 h. 30, le Courrier de Lyon. Ambigu, s h. 30, le Maître de Forges.

Palais-Royal, 8 3D, Et moU'le dis qu'elle t'a fait d'i'œil Antoine, Relâche.

Bouffes-Parisiens, 8 h. 30, Phi-Phi.

Renaissance, 8 h. 45, Madame et son filleul. Athénée, 8 U. 30, la Belle aventure.

Fomina, s li. 30, Rafnes.

Grand-Guignol, 8 h. 30, Lui et la Dernière torture. Eldorîdo, S li. 15, la Loupiote.

Théâtre des Arts, relâche.

Eflouara-vii, a 11., lo lianseur de Madame. Théâtre Albert-I". r. Rocher), 8 30, Pou-Chi-Nett. D6jazet, 8 h. 30, Un tour de cochon.

Scala (Nord :15,86), 8 Il. 30. l'Hôtel du Libre Echange. Cluny, S li. 45. le. Bépruin de la garnison.

Empire, 8 h. Thérèse Raquin (A. Tessandler). Monoey, 8 h. 3U, :'Ionique, Doubourocue.

-o- OT>F.IM-(.:omiqi:e. S, M. la reiue de Roumanie, LL. AA. UU. tes princesses héritières et leur suite, qui avaient exprime. veiKlredl, le désir d'a?s(ster de nouveau à une représentation de l'Opéra- comique, ont entendu, hier soir, la Tosca, dans les cloua avant-scènes qui avaient été mises k leur disj'os'lion par le* directeurs. S. M. la reine donna, Il plusieurs reprises, le stgnal des applaudissements. -u- La direction a décide de donner <loux représentation'! supplètneiiir.ircs d« Madame et son filleul. Irrévocablement, Jeudi 1?, première représentation, il ce théâtre, de H'Amour, comédie eu 3 actes, \le MM. Paul Bilhaud et Maurice HcuaiHiiiin.

GAITÉ-LYRIQUE

LES SALTIMBANQUES

IMMENSE SUCCES

LA SAISON A VICHY Semaine particulièrement brillante au Grand Casino de Vichy avec deux représentations de l'exquise Basoche, de M. Messager, que firent triompher, la semaine dernière, dc très remarquables interprètes M. Lucien Tugère, Mme Suzanne Cesbrun, Mite Suzanne Sabran; MM. Déloger, Lapeyre, et de remarquables artiste*.

Pnls «ncore la Toscu, arec Müo Marcelle Demou·geot, M. Magueaat, de CI M. Descamps Henri- VIII, avec Mlle Marcelle Demougeot, M. Magneoat, Mme Bonnet-Baron, de l'Opéra, et Murotif, cette fois avec M. Salignac naus le rôle de Marouf. (le la Princesse continuant d'être tenu par Mlle Suzanne Sabran, les autres par M. Déloger, MUe Prévil1e, M. tapeypre et de merveilleux interprèles,

SPECTACLES ET CONCERTS Folies-Bergère, S 30, l'Amour en folie (M"« a. Sourci). OlyaipU, m., s., 15 vedettes et attractions. Ccncert-ïJayol, 8 b. 30, le Couvent des caresses. Ambassadeurs, la Revun légère, tableaux. N. -Cirque, t. 1. soirs mat. Jeudi, sam., dit»., fetes. La Pie-qul-Chante. S h. Tout A B C, Fallut. \Urtlii!. Bouff'Conc., 8 Il. Fleur de Trottoir (4 actes). Ba-Ta-Cian, 8 h. la Demoiselle du « Printemps Galté-Roch., Il. les Dang-lanl et il. de JBuxeull. La Cigale, S It. 45, la Course a l'amour.

Européen, m., s., Danvers, Greyval, Maisa, Norac. Marivaux. 830, SuzanDe ch. les Brigands, Fatty. M»glc-Olty, attract. sensat. Bal. skatint, mat. et soir. Salle Wagram, ce soir, à 8 heures, grand liai. Mus. Grévin, l'Alsace reconquise, Fêtes de Strasbourg

,la chèrc petite Emilie Sitôt rentré de Dieppe, j'ai repris mes occupations. Ah la vie uVst pas gaie loin de lui. Heureusement que les artistes des folles-Berger» n'ont pas, aux aussi, fui vers la mer, Orace à Mlle Agnes Souret, la plus belle temme de France 'après toi, ma clJérie), srace a Bach, aux danseurs Atitty et Tlllio et à tous les artistes de la revue, l'Amovr en Folie, mes soirées sont agréable. si mes journées sont mornes. Baisers. Oscar.

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