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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1907-02-16

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 16 février 1907

Description : 1907/02/16 (Numéro 5368).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k604022r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/08/2008

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LE CRIME DE L'AVENUE PHILIPPE-AUGUSTE l' AUX ASSISES

A

'&M'ASSISES DEUSNWB p

LC ?? ae !M~H)pp~ Wn amaohetue un ouwneret en btesso un d autre à coups de )'MOtver I le .i septembre 1906, vers six heures et a&mie du matin, trois jeunes geiM.Ven~ t Mon, Irsa et Lambert, qui avaient pa&se { {a. nuit dans des cabarets avo!sinant les c Halles, se trouvaient avenue Philippe-Au~uate. Ils 'rencontrèrent un sculpteur sur t Sois, Le Gouvat fi-Js, &t l'invitèrent à pren- 1 dre une consommation qu'il eut le tort i

d'accepter.

~ans'le' débit, en effet, Vengeon lui re- orocha de ne pas assister un d~ &es p~ïente Mtuellement en prison il l'injuria, pui-s, ~e renversant à d-emi sur le comptou', lui -porta un coup de couteau au-dessous de rœil droit..

Le Gouvat parvint à se dégager et appe- 'tâ son père à la rescousse. Celui-ci, un co- losae, intimida les apaches qui ,s éloignèrent en leur disant « A la revoyance Ils ne devaient.pas tarder a se revoir. huit heures et demie du matin, comme le père et le fils Le Gouyat rentraient chez 3ux, avenue Philippe-Auguste, Vengeon leur emboîta le pas.Il pénétra derrière -eux. ~ans l'atelier de Le Gouyat père et tira sur lui un coup de revolver qui l'atteignit en pleine poitrine. Pour plus de sûreté, il lui eh tira un autre, encore,, puis s'enfuit, et, sn traversant la cour, tira de nouveau sur un ouvrier nommé Pavageon, qui rentrait l'atelier et qui ne lui avait rien lait. Vengeon rejoignit alors ses camarades, qui l'attendaient à la porte.et tous trois partirent eh fiacre, sans qu'on put les arrêt.er.'Mais, ]e soir m&me, vers six heures, te meurtrier se constituait prisonnier à la Sûreté.

Le juge d'in?truction a commis un médecin-cxpert-anénisie, qui afait un exam&n mental-dé l'inculpé. Dans ses conclusions, spécialiste déclaré que Vengeon est pleinement responsable..

Le meurtrier comparaît aujourd'hui de- I vant la Cour d'assises, présidée par M. le 1 sonseUIer Wendiing; il est assiste de M" Ille

t~ené Jaudon..

~La famine Le Gouyat s'est constituée partie civMo au probes et est représentée pà)r M" Eepgour)hioux do Wai)Uy.

-Etant donné le grajitt nMnbM de té<moins ![uo comporte cette affaire, le. verdict n'en sera connu que tard dans la soirée.

~'V'JW`~

La Première Sortie

des Femmes=Cochers

!.es nouvettes cocheras sont t'omet d'une vive fiur'osité sut- te botftevard

.C~ qui dameurait ju.squ'à ce jour eo.nmme e hypothétique s'est Gnifm réalisé. Nous a.vons dc~ fûm.me.s-co.e.hers, et des femmesc<x?hers qui ont fait, cet après-midi, leurs

tlébuts.

A trois-heures, un Temous se .produit

F.au.b&urg.Po.isscmnièi'.e les véhicuteB s'en-

'~Heve.treiMt; tant la fo~o devient dense, tout à coun, au p<'i.nt d'entraver parttoltcment l'a ci~u.lation sur le boulevard. Sûr le sie~e d'une Victoria M&ue, atteléo l'un cob brun, les guides hautes, bien ca.m.pëe su.r hon siège, &hno D.uffa'ut s'avance au mHieu d&s rires et des app&audissmnenits de ceux .qui lui font cortège. La preimiùrG de nos femmes-'cocher.s ne paraît nuiH&ment embarrassée par les J'é-~exions et les lazzis du public qui s'annuso MIom&nt. <' ea en cuir

(~pendant, à part le. chapeau en cuir bouilli et la jaquette noire, rien n'indique, !hex Mme Duffaut, la femme qui conduit Son pour son plaisir mais dans le but de 'a.iré: recette.-Aujourd'hui, du'reste,: c'est !.a promenade d'essai la victoria ne porte lucun numéro les clients n'ont pas encore !e droit de dire « Allons, cochèl'e, à i'O.déon.&trci~pid'em'ent!)) u

}mpress!ona de débutante

îjous demandons a. Mme Duffaut ses imnressions. tandis que, descendue un instant de son siège pour assujettir une cour.'oie oui s'est dérangée au harnachement le « cocotte la femme-cocher se trouve très de nnu.?, serrée a gauche et à droite par les badauds qui la regardent ~omme un phéfujmène.

Afais je suis très contente, nous répond;IIe j'ai. pour ma première sortie, un temps merveilleux le public m'est sympathique. Le parisien sait rire et aime rire tant mieux si nous lui procurons quelque distraction Je souhaite cfuo mes clients de demain soient aussi empresses M c/Mr~cr que les passants aujourd'hui n applaudir..

.Mais d'àj.a les agents nnpitoyaMes s'ap'prodh'e.nt. ils s'e'Hor&ent. de dissiip'er le ras-

e<E'QMe;m<'n't.

M~mé Duj.l'aut. ramo.nte sur son sièg~e

A'LUe Chamier, qui ra<o&m.pa~M, prend

place dans la Victoria.

La vcitu.re s'ébranle, tandis que les vie'ux 'Bocheps. crient eji r.ican.n:nt «Ah aih .v.oi~à qu.e' 1<~ iCtirumes s'en mêlant )) Et 'dans ~eur voiA se devinait un. p~u de jatoilsie 1

A TL INSTRUCTION ~assas~f!at d'une vieHie !bMra!!ste à Courbevoie I

Mme Jacquier, buraJiste à Courbevoie, 1 ?ut cambriolée et assassinée dans la nuit ;h) 18 au 19 décembre 1905. Le service de la Suret.6 arrêta pour ce crime trois jeunes Î Mils Auguste Grandin. Michel Cloury et JuHea Ga.ult. Ils pâSëâ-ient en Cour d'as.aises ]e H décembre dernier. Cloury se reronnaissa.it l'auteur du crime, l'ayant accompli, disait-il. avec Gault, pendant que Grandin'faisait le guet.

..Gau.lt. aff'&nina.it eti'e inn&cert U invoquait m~'eno un atibi' et a;vait îajit citer. 'plusieurs t~émoLm.s qui vinrent déclarer l'a'voir vu, place Qlichy, a, une'heure Y~Laine

~c ce'itle de I'as.saasma,t.

A la fm des débats, Grandin fit pilss&T~u présidemi,, M. le conseNler PJ.aisaintt, un ?11~ ema.Tia.nt~ dLsa.it-iil, .de\Ga.ult~. h~et~

po-rtani ces mots « Dis que tu ne sais pas qrhi était a.vec Oloury. C'est la paix ou la. guerre )) Ce papier lui aurait été passé dajissacelludeparGault.

tL'anaire fut r&mvoyéo pour complément. d'MLformatioTi et M. le juge d'instruction Ducasse en fut charge. 1

H a remis le biMet à un expej*t en écritures célui-ei 'vient de remiettre son ra.pport, M y déclare que le patpier n'est pa,s de GamLt

C&lui-ci, a~siaté de M~ Laga-sse, a. été égaJementt confronté a/vec les tàmoins qui l'ont vu place C]ichy. Ces personnes ont été moins af&rmatives qu'à la cour d'assises et eMes omt donné des 'heures teiiiles que Talibi semMe Men ccin'Mp!rc<mis. Les poursuttes contre les cercles

M. te juge d'instruction André a interrogé, aujourd'hui, pour la première fois, les meimbres du comité du « Modern Club )', un cercle de l'avenue Hoche, qui fut visité dernièrement par la police.

M. Soulliëres, qui dirigeait la perqutsition, interrogea les personnes présentes -1 toutes déclarèrent payer des cotisations et avoir été soumises, au moment de leur demanda d'admission, au ballottage prévu par les'statuts.

Me Charles Pnilippe, l'avocat des.membres du Comité du '< Modeirn-Club D a déposé'entre les'mains du juge-d'instnuction. An'dr'é dés con:dlusions. tendant à-faire dé-' cJa-rer nulle, conformément à l'arUcIe 10 deIa'Ioide.).uMle.tl791; la perquisition de M. Soullières comme a.yanft été opérée après R heures du soir, sans demande faite par deux citovens.. Da ptus. M'' Charles Philippe fait remarquer dans ses conclusions que la perquisition a eu lieu sans dépôt d'aucune plainte, ni mandat d'aucun juge d'instruction.

~BnIIetm ~Joi~ .LES TRACTATIONS

Le mot, sans aucun doute., est dans le di&tionnaire, mais il -était jusqu'ici peu usité dans le langage politique. Depuis quelques jours, on ne parle plus que de tractations.

Le gouvernement, ses membres l'ont proclamé à diverses reprises, ne peut avoir de négociations ou engager de conversât!):) avec le Pape et les évêques. Que taira, quand on a besoin de causer et qu'il e&t nécessaire de s'entendre ? Les gens avifé~ ne s'embarrassent pas de si peu des conversations ou des négociations Jamais, mais vivent les tractations 1

La tractation est un moyen d'entrer en rapport sans conversation, ni négociation. Les reporters aux pieds agiles en constituent l'élément essentiel. Un monsieur veut faire savoir quelque chose à un autre monsieur il le raconte à un reporter, qui la « reporte x dans son journal. L'autre monsieur lit-l'interview et fait connaître, pour que le premier monsieur n'en ignore les impressions qu'il a ressenties et les idées qu'il mitonne. Le premier monsieur réplique au second et le second au premier. Il n'y a eu ni conversation, ni négociation, mais tous deux savent à quoi s'en teni~, ce qui est l'essentiel..

Quelquefois, le reporter est remplacé par un personnage qui n'écrit pas dans les journaux, le préfet de la Seine, par exemple, ou un député quelconque. C'est encore une tractation, mais les grands principes sont sauvés. On n& s'est rien dit, mais on a entendu.

On a entendu, mais on ne s'est pas enten- du car -vous savez si les histoires se. déforment à passer par plusieurs bouches, les contrats ne gagnent rien à être manipulés par tant d'intermédiaires. Cette sotte vanité de ne point vouloir rencontrer les gen.s avec lesquels on doit vivre est tout'ce qu'il y a de plus ridicule. Quand ou cause entre « quatre-z-yeux x, on se met vite d'accord quand on a recours à des messagers, on risque fort de ne point renconn'cr la formule, qui, acceptée de~tous, fer~t cesser la guerre.

C'est a ce spectacle comique que !p. gouvernement nous fait assister depuis t'avEnture de la querelle de la séparation. Au !ieu d'y aller carrément, de jouer bon jeu, bon argent, pour trouver la solution p~si~é, il .emploie un tas de moyens détournés, se ruses enfantines, pour sauvegarder un amour-propre sur lequel, en réalité, il s't-st déjà assis en modifiant cinq ou s:x fois une législation inapplicable.

Aussi, jusqu'ici, toutes-les tentatives faites ont-elles été vaines, parce que ie ministère, jouant à colin-maillard, marchait' avec un bandeau sur la figure. Qu'il cniève ce bandeau, qu'il ouvre les yeux et qu'il regarde devant soi, il verra quir a fait fausse route.. Mais, avec un entêtement absurde, l'aveugle volontaire continuera ses exercices incohérents et, tôt ou tard, unira par se. causer le nez ce qui constituera, une tractation plutôt désagréable.

ALCESTE.

A L'~Smuï ÂERQMO~~E M. Ruau, ministre de l'agriculture, accompagne, de M. Rindeises, son directeur de ca buiet, s'est rendu cet après-midi à l'Institut national agronomique. Il a été reçu à la porte de l'école par le directeur AI. le docteur Regna.rd, entouré des membres du corps enseignant.

Avant de se retirer, le ministre a. décerné les distinctions suivantes

Commandem- du Mérite agricole, M. Wery, sous-diMcteur de l'Institut ofncier du'Mérite agricole, M. Front, <:heî des travaux I)otaniques 'chevalier du Mérite agricole. JM~pe-

t mougsy, :Êp6titem;dc ï:h~!H& agticoM~

LES!MTERPELLAT!O~S ~U PALA!S-BOURBOM La Catastrophe de Liévin La <Grcve des Tmmways

iMpnESSiONS DE'SÉANCE. /tpres deua; ou ( trots ~MesMon.sposees aupruTttsfre de ta~Me)'- e -)'e, M. jLam.eKdtn, députe et.ma'M'e de Ltc~tK. c OuesMoKKe A~. Barthou. pmmstre des frauaua; t pubHM, sur racMde?~ rëccMt. sur~e~M aux. e 7Htnes de ce~e mHe. t M.' Barthou rëpo/K! aM députe m~eur et se yasseott sur :a se!!et<e pour 'écoMter t'M~erpet- ( :a<to?t de M. Messtm~ sur :a greue des :ra?~- t ~aus-sud. M. Messn7n/ M'est pas <e?td-re pour !a CotK- i pag7M.e, dont ?'ëc!ame !a dëchëance. <: Lorsou'tt descend de :a trt&UMe, !e c~ot/en ( Coûtant, d'7f?')/, s'~ précipite pour :e ?-e?Mp:acer Mats tt se heurte au MM?MS<7-e ?u't ueM< < tmmedtatepue~t -rëpo7td?'c au p)'e?Kter tKterps!- !a<eu?-. ~c coK/:t< ?n.e?tace de <ou?'Ker à atg?'e. UK. peu p:us, députe. et mtmstT'e se pre~drateH~ ,c au. chet)eu.E, ce (j'u: me«?'ott !e c~oue)). Cou- (an.<, d07tt.a C/të-uetufe TappcHë ceHc d'~tusa!oK, en ~a< d'm/eT-tortté ?Ka)M/es<e. Mats, !e: A~e?~M7:e .catma?~: !es /tots c~ cour-

foua; M. BTMSOH aNatse t'ora~e et M. Bar-

</tOM, ?KSt<7-e de !a !rtou/te, peu! en/m rëpoK- < dre a M. Messt7H! 7! eft~ued'fumeurs aMC:Mue?H~t ra~t- ~ude de fa'Gompag'Hte tout e?T. reconnaMsan~ ~u't: !Mt est ~mposst6:e de prononcer !a de- créance..

.fjA'SEANCE'

En rabsehce deM. Clemenceau, à qui son État d& san.té mterdit encore de prendre part a.ux débats parl€imentaires,il n'est pas~probabl.e qu'une question soLt posée aujourd'hui sm-'Ia sitûa,tion ministérielle et l'incident d'hier au Sénat. Les députés sont d'ailleurs peu nombreux, et la s&ance n& parait pas devoir être consaGreeàla politique générale. Attendons.

Questions Mïîitaifes

M. FIandin, du Calvados, pose une question au ministre de la guerre, au sujet des mutations des officiers de réserve.

Le ministre répond que Ie.s officiers de réserve seront répartis d'une façon plus judicieuse, dans le corps où ils sont appelés à servir, mais on peut concilier tous le~s intérêts,' et il donnera des ordres pour que oes officiers ne soient pas surpris' par des ordres 'de mutation trop imprévus.

M. Lefébure questionne ensuite le ministre-do la guerre, au sujet de nos places de défense dans l'Est, notamment Longwy et Montmédy, qui ne sont plus en état d'opposer une résistance sérieuse et il demande que les garnis&ns de ce.s places soient renforcées.

Le général Picttuart répond d'abord qu'il est nécessaire d'établir un cordon de troupes sur les frontières menacées il n'en est pas de même .pour. les frontières-d'un .paya neutre; D'ailleurs, il y-a. une diminution de l'effectif militaire, ce qui ne permet pas de renforcer les garnisons. des places, visées par l'orateur.

La Catastrophe de Liévin M. LaimEndm '.pose une qu&stlo'n au ministre des T.raa.'aux public-s au sujet de l'accident de Liévin, où trois mineurs ont perdu. la vie. H' demande que l'OLn fasse des inapeet-ions dams les puits ga'iscuteux.. M. Lamendin. Dans le puits où s'est produit l'accident, le couTQin't d'au' était in.&u.fasant pour balayer le grisou. U y a pou.itant un règlement.

Et rol'ateur s'étonne, qu'après la catastrophe de Gourriëres, on n'ait pas pris des précautions nécessaires contre les dangers auxquels sont exposés les ouvriers. Les appareils de sauvetage, les ballons d'oxygène, les brancards, sont insuffisants.

L'orateur, qui appelle .ses collègues « citoyens )', s'exprime en un français douteux et affirme, qu'avant que les secours soient organisés, « les ouvriers ont le temps d'être morts )). Il donne a sa question un développement exagéré et en fait une conférence, d'ailleurs sans intérêt sur les divers 'appareils resniratoires employés dans les mines d'Autriche et d'Allemagne, et'recommandés par l'Académie de Médecine.

M. Barthou succède au député du Pasde-Calais.

M. Bafthou.–L'administration des travaux

publics a fait .procéder a. cLes expériences au

suj&t de rmnanmiation des poussières dams les mines, Le comité cen.tfa'.t des HouLIlèTes de Fr-a.nc.e pjit, de son côté, l'mitiati've d'expe- ri'ences a-nalogues, et il y a un lien en.tre ces expériences e~ l'accident de LiêvEn. Toutefois, à. J'égaTd des responsabitités an.co.urues, Uine enquête &E'ra faite, pour les re.cberMi'er. En ce qui concerne les causes de l'accident, le ministre dit qu'il résulte de l'enquête administrative que le feu a été communiqué par la lampe d'un chef pbrion. -M. Barthou lit ensuite un passage'du rapport, dressé à la suite des expériences, duquel il ressort qu'il est imprudent de rechercher le grisou avec d&s lampes: chargées de poudres inSaimmaMes. Il soumettra le cas au Conseil général des mines, qui décidera s'il y a lieu de substituer un nouveau système de lampes à l'ancien. L& ministre s'attache à réfuter div&rses critiques présentées par M. Lamendin et conolut.:

M. Barthou. M. Lamendin a le droit de demander que dps précaùtions soient prises, t mais il doit rendre hommage à l'initiative 3 prise par le gouvernement en matière d'expëriences.

La Grève des Tramways-Sud s (Enf&n, voici M. M~smity à. la, trNmnû.n viaot qu~stiomineir le mmistr& a.Ti su'jet -d~ g la. greva des tramwa,yB-&ud.

M. Messtmy. QueUe~mesures aoitMN~ i- dro le mmi~tre à l'égard d'âne Compagnie'~

~O~J~otdaJtS~a'

Compagnie refusa l'arbitrage les ouvriers

en référèrent au président du conseil, qui convoqua le président du' conseil d'administration de la Compagnie, sans arriver a la décider à accepter la comparution devant un tribunal arbitral. Par trois fois, même refus. Les ouvriers demandaient l'intervention du 1 Conseil municipal et du conseil gënera.1, et reclamaient un relèvement de salaire. Ils cédèrent sur la question de l'arbitrage et se bornèrent à mettre comme condition à la. reprise du travail l'absolution intégrale de tous les camarades impliques dans la grève.

La Compagnie persista à vouloir éliminer quatre-vingts meneurs et renvoya tous les ouvriers qu'elle voulut sans donner de raisons. C'était une violation de la loi de 1S84 sur les syndicats La Compagnie veut briser le syndicat, et exercer sur les ouvriers, en refusant de relever les salaires, un véritable chantage La. Compagnie refuse d'entrer en conversa.tion avec les délégu&s ouvriers mai-s la. question est plus généra.Ie. Les~dêputes socia.Ii.stes. de Pa.ris ont conseillé l'e calme au personnel, et je me demande si nous .avons eu raison de les engager à garder cette attitude. (Bruits'au centre.-Applaudissements: à. l'extrême-gauche.) Je. ne veux pas'dire qu'on au!ra.it. mieux fait renver&e'r les voitures et d'ince;n.die.r les dépote, mais si l'on a.vait'fàitqu&lque bruit, peut-être' la Compagmé aurait-eN-e. a/t&ep.té, l'o.rbitrage.. (Applaudissements à. l'extrëmegauche..)

M.Messimy_ ajoute que la CompagnM n'a. pas rempli les obligations du .cahier des charges, e.t que le.hiini.stre pourrait la. frapper de déchéance, et il demandje, en outre, que le .gouvernement la contraigne, -par les moyens qui'sont'eh ison:pouvoir,' à.' respecter la liberté syndicale. t

M. Barthoù répond

M. Coûtant, d'Ivry, veut absolument prendre la parole à la place du ministre. Néanmoins, M. Brisson finit par obtenir qu'il y renonce, et M. Baj'thou peut répondre~

M; Barthou. La Compagnie a indiqué, dès les premiers jours, la tactique qu'elle suivrait dans l'application de la loi sur le repos hebdomadaire, et elle engagea des pourparlers avec la commission mixte. Au cours de ces pourparlers, la Compagnie accepta les conditions de cette commission elle s'engageait à payer quatre demi-journées par mois; mais ello demandait a, ses employés de se joindre à elle pour obtenir du Conseil municipal des avantages qui lui permissent de relever les salaires. Les. ouvriers refusèrent, et la grève éclata.

Aucune intervention, ni celle du Conseil municipal, ni celle du président du conseil, n'aboutit.

Le 2 'février, le Conseil municipal émit un vœu .invitant le gouvernement à assurer le service ou à prononcer la déchéance. M. Barthou explique que la. mise-en régie du service n'était pas possible .et c'est pourquoi il a cru ne pas devoir, déférer au vœu du Conseil, soit en ce'qui concerne Ja mise en régie, soit en ce qui touche'la. déchéance.

M. Barthou. L'Etat n'était pas seul concédan.t désalignés de tramways. Quand H s'est agi d'obliger la Compagnie .à eubstituer la. traction mécamique à la tra.otion animale, d est intervenu et lui à imposé le. resoect de se.s obligations dans un délai détej-miné. Jusquelà' il n'y avait que l'Etat et la. Compagnie en présence.'majs il y a des cas 'l'Etat. a concède des lignes soit à la Ville,' soit a;ux départements, soit à la Comp-àjg-m'e des Omnibus, qui, etie-mëme, les a rétrocédées. Dans c~s condition.s, la déchéance devient dif8cN)8, car elle lë&e l'es dro.i.ts. des tiers.

Le ministre,' dajis ses pourparlers a.v&c la Compagnie, ne lui a pas caché qu'eUe avait tort de repoua&er l'a,rbitra.ge. M. Bsrthou. On me demande si je puis faire quelque chose. J'essaye, en ce moment, de faire reprendre les ouvriers renvoyés. Et pour prouver la soMoitudje du. go'ùve.m'ament .e<n)vers les ou'ViN.ers, il lit une lettre, écrite par lui, a;u président du conseil d'~dfminifSt.i~a.tion, tout à* fait fa.vor'aMe aux grévistes, l&ttre qui,- d'a.'in.eur.s, ne modifia, en rien les dispositions de la. compagnie.

M. Sembat. Elle veut vous faire chanter, la Compagnie i

M. Bafthcu. Si elle veut me faire chanter, je ne suis pas en voix. D'ailleurs, la Compagnie incline aujourd'hui vers la conciliation et veut bien accorder des secours aux ouvriers congédiés.

Je reconnais volontiers qu'il y aura lieu, pour l'avenir, d'introduire dans les cahiers des charges, des clauses relatives à l'acceptation de l'arbitrage. J'ai, ce matin même, renouvelé à la Compagnie les injonctions que mon titre de concédant me donne le droit de faire. Je ne peux rien de plus.

LL'extnêfme-tg~.ucho accueille froidement CES' expUicàtions, d'ailleurs e.mtbarra&&ées. M~' Coûtant demamde à trans.for'mer la question en mtai'psi.la.tion.

tM. Buisson s'oppose à cette tramsffonmaMoD, que la Chambre n'a. pas mise à son ordre du jour.

M.'SeB'mba.t dit que .la question doit-être chaaig.ee en iuter?eUa,tion, parce que la Chambre est en droit de discuter la déeheance, en présence do l'ai!trêt d'uji service

puMic.

On vate a.u scrutin puMic sur la. tran'}-

fo'nm.a,tio:n.

Par 307 voix contre 244, la Chambre refuse :de transformer la question en interpeUa.tion.

LA S!TMT!OM DU M!N!STtRE Dans 1<~ couloirs de la Chambre, I'e br.u&t COUTt qu'im gra.tMl débat sur ta. polMique reU.g~use du c&bmût a.utra 11'eu procha.mement,. aan. de pennettre au .gouv.efnioment d~ s'expliefuier à ï<HNl.

Apres ce q.uit.s~est passé lujer, au. S&na.t, on

se demande si 'I'o gûUY.em€m'eint, ~ortamt vic-

=elux~ de 'Si:, baitame, en F"ràlt eus I«rti,

torieux ce cètite bajtaNle, <n eaïàLt plus tCtftA-

&6. et ce~, en raisom de l~.ugmentationMC.~me~. '?a&~? ï~~ëa~a~<M~

du nombre de mécontents de 'la poiLMique de M.Briand.

M. Briajid, lui, ne songe nulloment à la retra,tte. Il ne eonaKiëre pas le renvoi du projet à la commission sénatoriale comme un blâme de sa.. politique, ni comme un ecliec gouvernemental assez gMve pour le forcer à se retirer. Il tient, d'ailleurs, à terminer les pourparlers engagés en vue du droit de jouissance des églises, dans la conviction où il est que la rupture de ces pourparlers ne ÎCtra.it qu'aggraver une situation déjà mauvaise. I,e. ministre des cultes estime que les bruns de démission qui on.t couru hier ne sont qu'une ma-nœ~vj-e des combistes, qu~ veulent amener sa chute. Il a conféré ce matin.de la si'tua.t.KMi avec M. Clemenceau.

LE CONFUT REUGtEUX Les pfeshyteres, séminaires et evëchës On a prêté à M. Ferdinand Bui'sson, député d& la-Seine, l'intention Lie provoquer, à la. Chambre un nouvea-u débat sur la, séparation en développant une motion, votée par le paru radical-socialiste, lors de l'une des dernières séances de son comité .exécutif. Cette, motion tendrait à faire prendre en locaftion, par-l'Etat, les presbytères, les séminaires. e.t les. evëchÉs pour les'trajieformer en écoles dan~ les communes dont les bà'Hmen.ts spéciaux seraient insuffisants.

Interrogé par un rédacteur de l'Agence Faumicr, M. Buisson.s'est détendu de l'mtention de .contrari-e.r les n.egocia.tio.ns engagées entre le.s municip alités c.t.les'repres&ntante du clergé. Il veut seulement, prétend-il, provoquer'l'nppli.catMn stricte de la 1<H. de 18b4 et forcer les communes ~où' oetta loi n'est pas complètement appliquée à aSectM- les locaux en'question aux besoins scolaires.

Les ~tarissements pubtics du cutte M Haynaud, dep-uté la. Charente', vient, de concert a.v~c MM. Samen, Cruppj.-Reinacb, ètc de. déposer sur le burea.u de la Chaïnbre u.ne proposition de loi: tenrda'nt a mndin'ei' et' completcj l&s ai-tic.les 9 et 10. de la loi du 9 déoambM 1905, qu.i .règlent l'.a.ttribution des biens des étabUsseimeruts pubUtCS du

cuii'tie.

Les -agnata.ires. de M p.i-û.posHion: .demnn. dent qu'il soit p&rniis aux revendiq'ja.nt.s de s'adtress&r directement, aux séquestres, (p-u aura.ie.nt la. facutté de fa'u-c djo.it sans.jugem.ent aux récilamations j.usttnees. La. r&st;itution conune l'attt-ibution des. biens seraient ant-amchies de toù.te redeva.n~ n&cale. Le mémoire qui doit être dépose avant toute action, contre une administration .publique serait mterruptif de prescription pendant un délai de trois mois. L'administration aurait ainsi le .temps nécessaire pour examiner la, demande et y faire droit, si elle est sérieuse, sans procès. t t

Enfin, on propose que le point de départ de la prescription do six mois soit l'insertion à l' Officiel des charges auxquelles lesdites attributions seront soumises. Les contrats de jouissance

Lyon 15 février.– La Semaine Religieuse dans sa partie ofHeiele, publie la note sm-

vante

< De plus en plus, il apparaît clairement que les consultations des inaires, ordonnées p.ar les évêques au sujet du contrat de jouissance des-églises, constituent un vaste référendum. On peut dire que c'est l'unanimité morale qui tient pour l'acceptation des. conditions.proposées par .l'Episcopat. II est clair, en effet, que "ceux-là mêmes qui demandent un délai pour attendre des instructions des préfectures, montrent par là que, si le gouvernement leur laissait la liberté qui leur appartient, de. par la loi, ils consentiraient volontiers à signer cette convention. < Dans le diocèse de Lyon, sur près do sept cents paroisses, il n'y a que dix refus, Presdo la moitié des maires ont donné leur acceptation, maJgre la pression de la circulaire Briand. f

Juge de paix révoque

Toulon, 15 février. Le-jus'e de paix suppliant de Sa.led'ne.s (V.ar) roïnp-l'iiaKM.t les fonctions du ministère public dans l'action judiciaire intentée au curé de VHlecroM pour mfra.c1.ion. la loi de 1S81.

Cette affaire se termina par l'acquittement du prévenu. Or-le juge de paix suppléant vient d'être révoqué pour avoir Eetusé, sur l'inj Miction du procureur général d-A.ix,UB fatre appel de ce jugement. 1

LECR~E !nJ~GEMDARME Dans un accës de n&urastnénie, un përe tue ses deux enfants. Nouveaux detaits

Le Mans, 15 février. Voici des détaHs sur le drame qui s'est déroulé hier, à La Chartre-sur-Je-Loir 1

Le gendarme Olivier avait été, il y a. quelque temps déjà, atteint très grièvement de la grippe cette affection avait provoqué chez lui une neurasthénie aiguë. Hier, sur les instances du malade, Mme Olivier s'était .rendue chez un médecin qui habite le département de Loir-et-Cher, afin de le consulter sur l'état de santé de son mari. Le genda.mne, resté seul avec ses jeunes enfants, un garçon et une fijie, prit un rasoir et leur coupa la. gorge. La carotide ayant été tranchée, la mort fut instantanée..

Son double crime accompli, le meurtrier se tira un coup de revolver dans le côté de la tête mais la balle dévia, et lui déchira l'oreille. Ayant chargé de nouveau son arme,' il tira un deuxième coup cette fois, projectile lui'traversa la tête de part en 1

part.

C'est Mme Olivier qui, en revenant de ( son voyage, à six heures et demie du soir, trouva son mari râlant au milieu de la pièce, et ses deux enfants égorgés.

Le lieutenant de gendarmerie, prévenu, est arrivé hier soir, à dix heures et demie, &our faire une enquête. Le Parquet de Saint-Calais est arrivé, ce matin, à. dix heures..

On n'a pas pu encore interroger le blessé, qui ne semble pas avoir conscience de ce qu'il entend, mais le médecin a déclaré qu'il y a lieu de l'emmener, cet après-midi, à l'hôpital du Mans. Il a une fracture du crâne.

Le gendarme Clavier était bien noté. ill a~vait été cité deux fois à l'ordre du jour de la brigade et avait une lettre de fôlLcitationa du ministre de la. guerre, pour acte de courage qu'il a.vai)t a.ccompn en 1905. 11 était proposé pour le grade de brigadier. Il aimait beaucoup sa femme et .ses eofaj~s. Onn&jMut expliquer le CTun~

~M commMm=a~e d.~xêa~M& M~-

E~SM~'B~y~ ~S'~T!?"~

~y~Cjt&&A'E?&~ )&S!~&&&

M. ANDRE DEROULEDE

GRAVEMENT MALADE

Nous avons le regret d'apprendre qnt' M. André Déroulède, frère de Paul Dérou-' lède, est très gravement malade à la suit<. d'accidents consécutifs a. la blessure reçue' par lui pendant la guerre.

Son frère ne quitte pas son chevet, ef ma.lgrél&s soins dévoués et éclaires d.et. docteurs Magnin et Tufner, chirurgien; des hôpitaux, son état inspire les plus sérieuses inquiétudes.

LES MORTS

On a.imcmM la. mort de M. l'abbë Pic~aut curé de Saint-Martin, chajioins honoraire, Ses obsèques auront Heu demain, à dix hem res du matm.

.w-

DEUX CATASTROPHES v

Cham~sry, 15 février. Un Éboulejnan~ s'est produit dans une mine d'anthracite à M&dane, trois ouvriers ont été ense'valls< L'un d'eux est mort,'les .deux a'utres ont été blessés.

Une avalanche do neige qui s'est pro' duite à Villard-sur-Doron a entraîné deu~ ho.min&s dans un ravin. L'un'd'eux' a'pu être secouru, mais l'a.utr&, nomm-é Hotte" -lâz;"n'a. été djéco~cvert que le lendemain, étouffé so'us- une mà~se de neige.

UN TAMPONNEMENT

LunéviIIe, 15 février. Pendant une ma.nœuvre en gare de Lunévillé, une rame de' wa.gons,.refoulée brusquement, a. tajnporL" né le train-poste Avricourt-Paris. Le choc'. fut si -violent que deux employés qui étaient en train de trier 'des dépêches furent, se"rieusement blessés à la.. tête. On dut le~ laisser .a Lunéville pour être soignés. LES DRAMES DE LA MER

Cherbourg, 15 février. La. barque « Notre-Dame-de-Lourdes )), patron Dufay.s'est échouée près de Trbuville. Le patron et deux nLarins ont péri.

Le navire <( Livingstone )' de Lanças" ter, qui s'est échoué hier sur les rochers de Carentan, &st considéré comme perdu. La consul d'Angleterre, à Cherbourg, est parti. afin de remplir les formalités nécessaires et de s'occuper du sort des hommes de l'équi. page.

AU MAROC

Tanger, 15 février. La nouvelle s'étant' répandue que les sacs de dépêches voléa aux courriers français ava'ient été empor" < tés au. village de B&dadoua, le village a ét4' cerné. M'ais ropéra-tiqn a été mal conduite.; Les troupes du maghzen ont eu 15 tués. Du côté ennemi il y a .eu une femme tué~. Un seul voleur à pu être arrêté les autres'. se sont. enfuis. On a retrouvé un sac de dépêches vide. t

DERNIERES NOUVELLES Le père Erbelding a appris, cet a.prè~midi.. la mort de la petite Marthe avec cal"! me. Il ne sait pas que sa fille est enterréa et.pense être bientôt assez valide pour sui-vrc son convoi.

Poitiers, 15 février. La levée du corpa du sénateur Thézard a, eu lieu aujourd'hui; au' milMu d'une nombreuse assistance.. Etaient présents MM. Poulle, sénateur, Cibiel, Corderoy, Peret, Ridouard, députés etc. L'in'humta.tiou aura lieu dans la Gi- ronde..

Ch&lons-sur-Mafne, 15 février. On trouvé en gare de Châlons, sous la banquette d'un compartiment de 3" classe d'une train venant de Reims, un bébé àgé det quelques jours, très soigneusement entoura de langes.L'enfant a été conduit à l'hôpitaL Une enquête est ouverte.

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~VCESS~MMENT

D.ous dojijiero~s Ja Z.jfs~e coin*t p/étede uos JPrjfxe~ Jes der~jfère~ jriid~càtJfOBS nécessaires poar prendre part à notre Co-scours.Pottï obteTur un dM M07n.&)'eu.c pr<2', tt suy/iTC[ de r~poTMh'e co7n?ensMe?~ent a ce«~' ytTHp!e~U(;tton.:

Quels sont Jes vingt hoïnmee politiques de Fraoce, dix de FOp~ position et dix du Bloc, que voua jugez les plus dignes <!c repre* sentir la ViUe de Paris? '?

Les 6u:!ettn~ !e~ p?M~ co7~orme.< au ?-<~u~ tat dM ~o<e ~e'-o~t c!at~€~ !M pren~e)'~ et ceu~ gu~ nous !e~ auront e7mû!/ëx am-ûïH\ ~rott d FuM de~

DEUX ~iLLE PRIX

D'UNE VAI~UR DE

B~~t F'~&f~~

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pa.rmt :e~gue~ ~~e 7)tofo.t/c:effe, /:e~ 6ic~ ctette~, UKEtaTto M ~Meue. Ptcl/e!, etc., e~,

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!fi)f!<!MM8B!imM

~!aMm6f)eM8

1~). Chartes BenG)stdëc!are qu' est plus f~ue jàt~ats résofu à réctamer !e rétahiissement du scrut!n de !iste

Toujours à l'ouvrage,- M. Cha.rles Benoist aous a, accueilli, ce matin, avec cette bonne grâce dont il .a le.' secret, dans son Ba.binet.de tra.vail de' l'ue de Tournon, dont les murs disparaissent presque entièrement eôus les rayons surchargés de 11~ vres méthodiquement classes et les pano-

plies d'armes..

Le député veut bien interro'mpi'e ses multiples occupations pour s'entretenir avec nous de &e qu'il compte faire au cours de la présente session. H le fait a.vee cette 'clarté de langage qui lui ast-pro.pre et qui séduit Te suis décidé, nous dêclare-t-il, à demander avec la plus grande vigueur la réforme Électorale, parce que je suis convaincu que, tant qu'on n'aura, pas procède -à cette réforme dont dépendent toutes les autres,. tout se qu'on tentera sera vain. Oh il est évident que cette réforme est très 'difficile a faire, et je sais parfaitement qu'il est beaucoup plus facile .à. un peuple de. taire. une révolution qu'à un Parlement d'accomplir une réforme de ce genre.

Mais j'estime qu'il ne faut pas s'arrêter aux difficultés que l'on rencontre sur sa route et il est probable que la réforme Électorale se îera sous une pression du dehors.

Le dernier argument qu'ont nous a:donnê en'augmentant le chiffre de l'indemnité parlementaire est un argument d'une grande force- 11 n'est pas admissible, en effet,, qu'une Chambre, après quatre années, se représenté devant les électeurs en n'ayant accompli que cette seule réforme, qui aurait pu être une partie dans un ensemble pour cela, il aurait fallu qu'elle fut. liée étroitement et'qu'elle coïncidât avec une réduction du nombre des dé.putés et un changement du mode électoral.. C'est ce que le pays sent vaguement, c'est ce ou'il faut préciser devant lui. et on ne peut ie faire que par une campagne de conférences et en répandant partout une série de publications. C'est à cette tâche'que nous allons nous attacher, dès maintenant, mes amis et 'moi..

M. Charles Benoît, apr&s quelques insta.ut.s de silence, reprend

La façon dont nous avous voté le budget est la preuve qu'il n'existe plus de parlementarisme sérieux c'est pour cette raison qu'il ~aut prendre le mal a. son origine et en venir à. bout par l'accomplissement de la réforme à ,'aquelle je ne cesserai de me consacrer. Dans la déclaration ministérielle,'M. Clemenceau a promis de déposer, ce mois-ci, son 'projet de réforme électorale la commission du suffrage universel 'a poussé très avant l'examen approfondi des propositions ef'son Tapport peut être fait à bref'délai. Comm.e nous lui faisons remarquer que le .président du Cons-eil peut oublier cet engagement, M. Charles Benoist nous répond .en souriant finement:'

Si cela était, nous tâcherions de lui rappc-ler~a. promesse ily~a. de l'intérêt du pays et nous ne saurions trop faire pour arriver à notre but..

La perspective de voir leur nombre iê'duit, ce qui ne manquerait pas 'de résulter 'de la réforme électorale, n'est pas faite as'Bu'rémént pour séduire certains de nos hoadrables; mais cette raison, n'est pas de na!.ure à empêcher ceux qui la désirent, pour .!e bien du pays.de continuer la Iutte,et M. Charles Benoist nous dit ccmme ccnclj–sion' naturellement, l'idée de .voir le 'nombre. des représentants ramené à des proportions .plus faibles ne peut sourire à tout le monde mais ce n'est .que'de cette façon, cependant, que l'on pourra éviter de grever plus longtemps le budget, .ainsi.qu'on l'a fait en portant 'de neuf mille à quinze, mille le chiffre de l'indemnité parlementaire.. Et le député de Paris, tout en nous ferrant )a. main, nous dit de -pouve'ju qu'ii. 'était .bien. décidé à. commencer avec &es ajmis,. uns sérrie de .c.o.nféren-ces d.ains le's gra.'ndes vULes de France, pour bien m.on!.mr.a.ux alect.em's La, nécessiité de modifier ~e mode d'élactio-o.

A L'AMBASSADE DE TURQUIE

A PROPOS ~NACEBOiN

!nt~)fie~ de Maby-Sey, chargé d'aHairea Divers journaux belges, s'occupant de ho'uveau de ce qui s& passe en Macédoine, ~ont publié des télég'pammes dont la teneur est bien faite pour alarm'er l'opinMn 'europé.enne. Il nous a paru intéressant de renseigner exactement a. ce sujet nos. lecteurs; dans ce but nous nous. sommes adressé à NaL'ey-Bey, onârg-é .'d'a.Haires 'deTam.ba:sBadc de Turquie à Paris.

ïj'émniejit dipilocna~e', q'ui De com.pte en France que des sympathies, a. bien. voulu -ao'ùs faire les déclarations qui suivent Quelques bandes armées font encore leur apparition parfois dans les trois vilayets, mais leur nombre, il est bon de le reconnaître, décroit tous les jours, et l'on peut dès maintenant entrevoir le moment où, grâce au -Aévouemeni des troupes, la tranauMIité absolue renaîtra. Il y a déjà un grand pas de fait vers l'apaisement puisqu'e actuellement les paysans -neuyent s'occuper des -travaux aa-ricoles, emmagasiner et vendre leurs, récoltes la famine, on peut l'affirmer, n'existe nulle part. D'ailleurs, cet état de choses ne peut que 'commuer les- mesures d'ordre sont bien prises et des qu'une bande est signalée Ie$ trou.pes lui donnent la chasse et en débarrassent

.~a région. '0

Ces paroles sont ra.ssTirani.es mais que '~snse N&bey-bey des meurtres. ccEmnise.n~e les diverses ra~es ? A.cette question le

diploma.te répond

Les meurtres isolés entre Grecs, BjUlgares Bernes et K:outzo-Valaqnë& sont des îalts ihdi~-yidnels. Il est naturellement difncile de les prévenir et ils ne sauraient d'ailleurs être empêches dans aucun pavs.. il n'en est pas de même pour Jes attaques par groupes. Mais les autorités ottomanes s'é~veni avec énergie contre les ag-resseurs. sans ùi.stuiction de, natic&iaUté ni de croyance.

Naby-bey ajoute comme conclusion

Les recsttes douanières dans les ports de ~aîoniqne, Catherine et Cavalla ont augmenté et tout témoigne de l'activité féconde des populations, qût envisagent l'aveoir avec la plus enfiëre Mn6,aB.çe. Ces dëc~ira-tions remetteoi les-choBes ~u point et sont de nature à calmer bien des mqu.Létud~ Nbus reniercion.s .Naby-Bey d'avou- bMn voulu .noua les faire. P. DE

~LACOMBE.

Ms ;BeM ~.ves .'PaHsjcnBes. Lea employés de !amaïs<Mt Hachette La grève des employés, d~ la maison Ha.'Ch&tte continue sans incident notable. Une assemblée générale des grévistes .a eu lieu ce matin à dix heures, à l'annexe de la Pourse' du Travail, rue-Jean-J.acques-Rousaeau, sous la présidence de M. Plaire, sexréta.ire du syndicat.

Les membres du comité de la grève ont rendu compte des démarches effectuées par ,M. Buteson, député, auprès' dé la. direction. de. la maison Hachette. Puis il a été pro.féde à la répartition des subsides adressés' jpa.T différentes organisations ouvrières. 11 n y a aucune défection à signaler parmi. Las-grévistes. Un ordre du jour. en fa..vcur de la continuation de la grève a été .vote a l'unanimité moins une voix. Cet après-midi, à 5 heures, le juge de paix du dcHxietn.e arrondisse.meQt recevra une dé-

légation des grévistes a,u sujet de la. nouvelle demande en conciliation qui lui a. 6fi adressée.

Les grévistes ont également décidé de prendre fait et cause pour les'bibliothéoaires des gares du Métropolitain, qui se plaignent de ne pas bënëncièr du repos hebdomadaire. Une protestation va être~ adressée au ministre du travail pour appeler son attention sur le cas de ces bibliothécaires qui travaillent pour le compte de la maison Hachette. Les employés des tt'am~fays-sud Bien que la plupart des grévistes aient repris le travail, le service est loin d'être complètement assure sur les diverses lignés de la Compagnie des tramways-sud. tLes g'révistes déclarent qu'il est matérieMament impossible à'cdUe-c.i; d'assurer d'une laçon normale le fonctionnement de se.s lig.ne.s tajit que toufsoh ancien personne.1 n'aura pas pëintég-ré 'les dép&ts. `

LE EEP8S HEBB~MADA!RE

Les ~ui'eaux de peste qu! fes.ies'o'sit ouverts idimanohe~F&eha)!)

'Ij<! service, des postes et d&s.talégra'phes d~ Paris sera assur.é dimànch&. procha.in, 17 février, p.a.r les bureaux indiqués ciaprès Rive droite (airondiss&ments. du-.centre).. Hôtel des Postes, rue du Louvre et rue Etie.n'n;e-Maa-c&l bureau 95 Bourse du Commerce (ouvert au .se.Tvice .tëlég.paphique jusqu'à midi &eulemen.t);bureau97~: Hôtat'Continental bUfreau 50 rue Saint-Denis, 90; burea.u 9 rue Montaigne, 26 bureau 35 rue Cambon, M-; bureau 22 rue de Provence; 5~ bureau 48': rue Samt~-Cec.U.'e, 7 bureau 114': rue du faubourg Saint-Martin; 148 <e-r' bureau 103 rue des Fiiles-dû-CaIvaire. -3 bureau 65 avenue de'la République, 108 bu-' reau 21 rue da la Bastille, 3 bureau 113 Hôtel de ViUe.

~?'7'OKdMsemeK<s de ~pë~p/teWe

Bureau XII rue Erard, 5 bureau 73 rue du Rendez-Vous,'36 buireau XVI niace Chopin bureau 34 avenue Mo.TC&au, M bureau XVll ru~ JouNroy, 55 bureau 74 rue Bayen, 16; bureau XVIH; rue'de Clîgnanco-urt, 70 -bureau 6S boul&va.'rd Rochechoua.rt, 68 bure.au XIX rue d'Allemagne, 139 bureau 79 rue d'Allemagne, 3 bureau XX rue des Pyrënée.s, MO.

Le burea.u de Paris n° 98 (Palais de la Bourse) reste ouvart tous les dimanches et .jours fériés au service télégraphique (s&rvicep&rma.ne'nt de jour et de nuit).

Rive gauche (arrondissements, du centre) Bureau 44 rue de GreneMe, 103 (service t.ëJëgraphique pe'rm'a.nent de jour et de nuit) bureau 31 rue de Bourgogne, 2; bu~s~u 80 rue du Bac, 146 bureau 25 rue Danton, 10 bureau 33 boulevaird de l'Hôpital, 26. .47')'on~M~e?7:eK~ <~ ~.pë?'tpM)'te Bureau XIir': avenue d'Italie. 87; bureau XIV .avenue d'Orléans, 19 bureau XV rue BIomet, 93 bureau 64 rue de. Lourmel, 35. Le bureau n" S9 .(rue Saint-Romain) reste o'dv.e.rt tous les dimanches 'et jours fe.r.iés jusqu'à midi pour l'ss opérations d'épargne.. Les envoyés de !a chaussure

Les employés de la.ohaussud.'ë ttend.ront -ce soir une grande réunion, sa~Ue Dula'c, M, rue du T&m:p!lo. Le syndicat des employés* des petits conMnerçajnts~déta.tUan.'ts a -adrassé un appel pressant à tous les intéressés pour qu'ils assia'ten.t en nombre à cette réunion, qui s'ouvrira, à neuf heures et demie.

M. FALL!ERE§ iNAUdURE At'AutomobUe-S~Hb

Le président de la RêrpuMique, accompagné de Mme FaJ'Iières a uia,u,guré ce matin, à dix heures et'demLie, la' sixië'm.e .)exposition de pemture, sculpture et a.rts précieux, qu'orga-nise annuellement l'Autamo'bile-<;lul) de France.. M. Familières, qu'acc&mipa~na.i.e-nt ég'a'iejment M. JeajrLajres, seorétair.e général d-e la présidence et le colonel Ebener, a été 1'eçu à sa descente d'automobile pa.r le marqujs de.Dion, président de.rAutamobileGluh MM. Duja.Edin-Bea.umetz, sous-s&crétaj;re d'Etat a.u.x beaux-afrts Lépine, préf'et .de po.U'ce, et MU~ Lépine Gustave Rives, Dum&nttpa.llier, Acha~rd, Pj'~bde.1, etc. Ap~'es avoir-félicité les a.rtist~s .qui lui ont été présentes et les orgajusa'te.ui's de r~xposition, I'e p.r&sident de la. Répubilique a. quitté l'Aut.CHnobile-Club à onze heures et'damie.

L'exposition des aqnar&HisteB français L<e pi-'ésid-ent de la Répu.bliqu.e, accoinTjpagjié de M. Jean La.iMs, s'est rend.u à deux heures, cet a-prës~midi, à la gaile-l'ie Georges Petit, 8, rue de Seze, pou,r inau'gur&r l'-expûf~tio.n do.la sodéte das a.qù'arelli.atas

f'rançais.

H a, été r.eçu pa'.r le'p.r.ésid.ein.t'de la, société, M. GuMl'a,ume Duibu.îe. et par M&I. M.a.UiT.ice Le.loir, vice-présidten.t Georges Petit Henrj Tenr€, François Ri voire, Luigi Loi'r, Guinand de Sceval'a, Jeajmio~, Albert &uTtll.3.ufnm, &:Lme.Fa~jx-.Froidur'e et M. RanéBm&t.etc. M. Filières a adreasé qualques mot-s ai-. maihies à chacun des artiaues.qui lui ont ét.é ppéaentés et trois h'eu,rE)S mo'ms'ie quart )le pTési'de.nt a quitté l'.expbsitio.n.. avec. le ni&me çéréa'ianiaJ'qù'à'r.a.iTivéë.' '~U'ME-'EXPOSjTtO~'FE~!M. Cet apr~s-Tïlidi, -également,–à deux heures, 97,, boulevard Raspail, a.' eu lieu le vernissage d'e l'exposition féminine d~a « Quelques x, dont l'orga.nisation est due-à MU.6,Geneviève. Grangef. Il Cet.intéressant salonn'et compte d~s œuvres de Mures Àdour, Berînond,' Bertrand, Cazin, Chauchet, Dam.pt,'DeIasa,lle, D&Iormë, Delvové-Carriëre, Desbordes, Duràntoa, duchesse d'Uzès, Fauxfroidure, Georges, Gaitié-Boissiere, Gi'essëndorf, Grajiger, Huillard, Jozon, Lucas Robiquet, Blanche Odin, Ory-Robin, Hort&nse Richard, Lucien Simon, etc.

:A~r b.HV~ LA MODE

Les ConseHs de Msgda aux Lectrices de !a "Presse" Ecr~Me !e <e?~p~ ~ou~~erc clément et que !6~ !ourct~ ?7Mn.~eaM.K de fourrure .seyo?!.< 7'emp!a;c~~ par !e~ co~tu?K.e~ tailleur, de nou'uea:M, me~d<:?nE~, ~e poserai poMr t)OM~ !c~Me~Ho7tt{e~~Nn~ Za mode dc~ manc/KM MM?'~ gut 'u?M{ co7!.<t7~uer,e.K:~e~e~7~~o?~

St t)ou~ an~e.! MK ta~!eM)- eM~ant, at)gc' !egue! uoiM /'e?-ez de$ 'UMt<e~. ~OM~ pouuez .po?-te?'e'g'SH< Hanc, e< ~ou~ a~ez M~ mot/e?l fr~~ ~t77!.p:e de changer de ~o~e~e e~ !a /at~aK{ p~M'ou moms habites xc!c?t !a; nuance de~o~~a?!

0~ po?-<ërd &eaucoMp d :a M:!e !e ~a?tt ~uéde (suffout nt)ëc M?te To&n marron), !e ~an{ </TManHe (ïM?';OMt arec !ex foSes or!~6~). QMe~ue~ cogueMe~ ont e~~6[?/e de !ance?' :e ~ant aMorM d toHeMe. c'e~a-dtre &!eM si 7-o&e e~t b!eMe, yo~e {a robe est ro~e. MetM, oittre ~Me cey ~CH~. sont {7-~ coUteM.r, 7t'a~ant pas au ?~ettot/ag'e, t~ ne sont pas praM~M. Le ~Knt &:anc a donc <ûtt;ou7's te t7'07nphe, pMM?Me non lentement ex~ de !)07t -M~a~e, TKM~ phts d:s~?!~u.e. ye ~ou~ !'a: dit ~e?', Me~da?ne~, ~e ~ens ces ?'en~e:yne7neK~ dM prenne?' f/aniter ds ParM, et ~e ~u~ Tau:e de ~OMs tHre ~Me -ces ~o~ ~ont des phM eté~an~ p!M'M~e mode !ex~tt en tout .f.

MAec~'l a

'ACTOU.R DE LA SC7BNCË

Y

Soleilland est l'homme du jour. Son nom est .dans toutes les abouches, et l'acte immonde qu'il a commis défraie toutes les conversations, dans les salons, dans les ateliers, dans les usines, dans la rue~ De toutes les poitrines s'échappe le même cri de répulsion et de vengeance, et tous les cœurs sont étreints par une invincible terreur en songeant que des hommes peuvent engendrer de pareils monstres. La tératologie ne comprend pas seulement. les monstruosités physiques, mono'cephales à corps double, diplocéphaîes à corps .simple et diplosomes à tête et à corps doubles, elle s'enrichit d'une ..nouvelle classe, plus répugnante encore les monstruosités psychiques. Soleilland, avec Menesclou, Vodable ëtVbgniër, on est le type le plus hideux et le plus effroyable, et l'on se demande avec anxiété, de quelle'matière, ou plutôt de quelle boue, de quelle fange-est-pétri-ce cerveau, dans lequel a pu germer l'idée d'un tel crime Quelques savants ont essayé de trouver une excuse à ces ignobles brutes, et, placidement, ils ont prononcé les grands mots de dégénérescence et d'irresponsabilité! 1

Certes, Soleilland est un dégénéré. Il a le crâne asymétrique le lobe ,des oreilles est .décolle, et les yeux sont de colorations différentes, indices évidents de tares cé'brales. A ces stigmates physiques de dégénérescence. en effet, s'associent'toujours des stigmates psychiques de mauvais développement cérébral. La vie antérieure de l'assassin vient encore appuyer cette assertion. Mou et apathique, il se livre complët.&m.ejit à' la paresse qu'il adore. Chez cet an'orm.a.l,.la fibre .patem.e'lle est loin d'être développée, et la n.ais)sa.nce d'uin fHs ne lui indique pas son devoir, et ne l'incite pas à dépouiller le vieil homme pour devenir enfin un être 'normal, pensant et agissant. Ce n'est que poussé par le J)esoin, qu'il 'cherche et trouve à se placer mais il ne peut demeurer chez aucun de ceux qui l'emploient. C'est alors que commence, ou plutôt que finit pour Soleilland, cette existence qui est le portrait frappant de sa mentalité. Navire sans gouvernail, cerveau sans volonté, il entreprend un peu tous les métiers, mais tous le lassent et le fatiguent, et, finalement, malgré les exhortations et les supplications de sa compagne, que la maternité .a transformée et régénérée, il se .laisse aller éperdument sur la pente du vice, en commettant un premiar crime le vol.

'La condaTQmation qui l'atteint, par dé~fa'ut, ne l'émeut pas, et n'est, pas pour lui un premier avertissement. Choisissant ses amis dans un'monde spécial et inteinlope, il considère son action comme urne prouesse, et, avec ses jolis compagnons, il aide au développement de ses tares an les arrosant d'atLcooI. L'étthyUame devait obscurcir définitivement la dennièra lueur qui éclairait enco.re ce cerveau obscurci. N'_ayan.t jamais su se diri.ger dans la vie, il ne peut plus maintenant, mait.ris&r ses instincts. Les passions les. plus imm&ndM grouillent pale-imêle dans cette bouillie cérébrale e.t cette brute à face humaine, poussée par l.a plus immonde lubricité, commet le crime qui confond l'imaginatijn et rév&Iite le pkrs les conecieinces.

Accès de sadisme ? Ouï: Mais, .chez Soleilland, cette névrose spéciale n'&st pas héréditaire. Elle est née de lectures, de fréquentations malsaines et des abus de toutes sortes auxquels il s'est livré. Son imagination, remplie et obsédée d'images lascives, a fait éclater .l'horrible crise. La facie empourprée, les yeux saillants et injectés de sang, la bouche sèche, remplie d'une bave sanguinolente, i.l se rue, effrayant, sur son innocente .proie. Il se repaît, ogre immonde, de cette pauvre petite chair frémissante et tremblante. Mais, aux plaintes suppliantes, aux cris de douleur de sa frêle victime, .sa fureur s'exagère. Il ne veut pas qu'on l'entende, car il serait irrémédiablement perdu, et ses doigts noueux et crochus enserrent le petît cou de Marthe Erbelding, et ils serrent. ils serrent En sentant le corps de la malheureuse fillette s'agiter dans les dernières convulsions de l'agonie, en entendant les râles qui s'échappent avec peine de cette gorge tuméfiée, il est pris d'un nouveau désir il veut voir ce sang qui ne circule plus; il veut le voir couler en bouillonnant, et, sans cesser son étreinte mortelle, il s'arme d'un poinçon, et il irappe. il frappe

A la .surexcitation et aux ignobles désirs

associés, .succède la..dépression. Soleina.n.d

voit son crime. Il a peur Peu.T d'être découvert peur'de la justice peur de l'apparat terrinan.t de la cour d'asEdses peur de'la Veuve, qui peut encore le favoriser de son. gla'cia.'l.baise.r mais do Mmor.'ls, point 1 A la hâte, iltait un ballot du cadafvjo et chargeant su:r s&s épaules le funèbre colis, il le conduit. ou ?'à la consigne d'une gare où les bouchers depose'n.t ordinai.rament l&ur.s achats ou leur.s' commandes de. chai.r anima.le Puis, ;tranguiLle, H .songe aux malheureux parehts.'de son.inio.rtuB.ee victime. Que dire ?.Mais ce cerveau difforano et dég.anêré aThabitude d'u.m.cnaonge et, froidement, i.l prépare,ohomin faisant, une. iinf âme comédie, qu'il joue à mer-veille devant les paren!ts.de la victime, e.t'qu'i' continue a jouer devant le chef de la. Sûreté, d&vant'le juge d'instruction, jusqu'a'u mom.ant ou' spn.c&r.veau., fatigué de cet ijnmënseeS'art, éprouve un'déla~samëint à diro l'ignoMe'~et hoj'Di&an.'te vérité;

-<e-e-

Comment pourrait-on dire &ncoM'que le misérable capable de tenir un tel rôle est un irresponsable Dégénéré, soit. Irresponsable, Non

Soljeilland à agi sciemment, volontairement. En allant chercher la'petite Marthe chez ses parents, pour la conduire à Ba.Ta-Clan, il savait que .ce n'est pas au concert, mais dans sa chambre qu'il la conduirait. Il savait, en&n, qu'une fois seuls. la tenant, paJpitamte, dans ses grin.ee!, il abusera.it. d'eHe. Un jTilan auasi BéEléchi n''a. pu, éGlore dans un c~rvea-u cna!la;de, et est loin de dénot&r chez celui qui l'a conçu un vice cérébral congénital, une entité morbide. Et si, au grand jour des assises, l'avocat de l'infâme, pour lui sauver la vie, invoque l'irresponsabilité et l'héré.dité,Ies jurés, je l'espère, sauront venger la pauvre petite Marthe ErL&lding..

Maurice Pat!u.

LA FOIRE DE PARIS &ouve~ure a eu Heueet ap~s-m!d! ` A deux heures et demie a eu lieu, cet SLpras-midi, au Grand-Palais, l'ouvertuM de la. foire de Paris.

Le ministre du commerce, M. Doumergue, a été reçu par M. Joly, président du comité, assisté de MM. Gavarry, Seigneurie,, Pépin, Maris, etc., etc.

Le/préfet de police, M. Lépme MM. Dâusset, AchiHe, Tantôt, Oudm, conseillers municipaux Mascuraud,.Strauss, sénateurs, 'a-ccompagnajent !e ministre dans aavtsiteà travers lea~ta.nd&t

Le sejF~e.jd'ord.re ~aii a~snif6 pac M.

Vatentm, secrétaire de M. Murât, officier de paix de l'arrondissement.

"La musique du 102''Têg'tment d'infajiterie, soua la. conduite &oh distingué chat, M. Michel, a. exécuté la « Ma,rseUJaise o. Au buffet, 'après les discouns de M. J'oly, président du comité et de M. Stfauas, M. Doumergue, .m.mlstr:e du commerce, a ifeJ.icité l~s .arg'afiLisa.teurs de la fête, et a 'de&emé les l'~comp.enses suivantes officier d'M'.a.dmme M. Gu.ttmaim chev.,tHer dû-mérite a.g'rico'Je MM. Georges Leioic et

Ba;ch0tllet.

TIRAGE FI NANGIER

Bonsde Panama à )o!s

Cet après-midi, à. deux heures, a eu lieu, au' Comptoir national d'escompte, place de l'Opéra, un tirage nuancier intéressant les bons à; lots de la Compagnie de Panama. A ce tirage, il a été extrait de la roue 61 numéros, ayant droit, d'après leur ordre de sortie, aux lots ci-après:

Le numéro 1867336 est rembourse par la somme de 350.000 francs. 1

Le numéro 1386351 est rembourse par la somme de 100.000 francs.

Les numéros 1549337 et 1871755 sont remboursés chacun par une somme de 10.000 francs. Les numéros 536683 et 1525938 gagnent chacun 5.000 francs.

c. numéros suivants gagnent chacun 2.000 francs: 1.

1762967–473991–783487–373125–1144676 Les cinquante numéros suivants gagnent chacun 1.000 francs: °-o-

1337244 211517 241319 1658560 498344 1440725 261910 1371889 237691 438735 -1558069 494211: 926409 158252S 312062 142329 1112156 104567 1762909 935764 1370907 736832 1402352 388878 76126 1696577 1754756 314508 1365412 731250 1033465 812795 1492896 226881 972013 1117315 1506433 1298241 1759065 303551 1240202 1043319 824476 323895 722192 910409 565896 649737 1256091 1846618

La Vie Littéraire

Ouvrages histoft~ues

-Hérault de Séchelles est une des plus curieusas figures'de la Révolution.'Tous ceux d'entre noua qui ont'fait l.e péfle.rin.ajge des Gharmettes ont dû éprouver le mom.e semtimemt de mélancolie à l'aap.ect de la..plaque de m-anbre où il a mis son nom. au bas d'une inaciription sante'n'cieuse pour honorer la maisonnette qui abrita tes amours si démodiées aujourd'hui et'si peut attendrissantes de 'Jean.-Jacques Rousseau et de Mme de Warens. Ce fut qu.atqu'e's mois à peine avant, d'avoir le cou .coupé, qu'Hérault de .Séchelles en imiasion tint a. perpétuer par une plaque le. pleur qu.e. lui airraohèrent ses illusions sur'le compte du .dieu de l'époque. Réduit par Jean-Jacque habité,

Tu me rappelles son génie,

Sa soilitu'de, sa fierté.

Et ses malheurs et sa, îolte..

A la ~oire, à la vérité,

II osa consacrer sa vie,

Et fut toujours persécuté

Ou par lui-même ou par l'envie.

On a attribué ee's vers à Mme d'-Epinay. Peu ianjporte. Ce q.uAno'us touche, c~etst l'aippar'e'nte naïveté 'd'un homme qui ne fut .'point un niais et qui prit à son compte une .pareille poésie, très sinceren'hent, à coup sûr. Ll aurait' voulu l'-avoir faite. Cette ~physionomie étrang-e, qu'on a. tenté en vain de réhaibilit.er; est heureusement dessinée par M. Emile Da-M, dans Bon livre UK éptCtH'ten ~OM~ .Te?')-eM?- (librairie Perrin). Il subsiste encore de .l'e.nigmie sur le destin prédit, croit-on, à Zurich, .par Lavat.er, de .M privilégié du sort, tbeau, érudit,éloquent, .que les Sommes nommaient le <' divin )), qui, ne.veu et. peutêtre fils du maréchal de Contades, cousin de la duches&e de Polig'n.ae, était déj-à à vi.ngt-.cinq 'an.s, avocat. g'éniéraJ. au Parlement de Paris, par la fa.v.eur de Marie-Antoinette, et'qui fut guillotiné surtout parce qu'il avait deux cent mille 'livres de .rente. C.e délicat souffrit a-asunémont, lui, dont ta. psychologie eut des air,s d'annoncer calle de Maurice Baru-ès, en coudoyant ses collègues du Comité de Salut puMic 41s le sentirant il en mourut.

Dans un autre volume, HsrctM.H de Sëc~eMM (œuvres littéraires), M. Emile Dard réédite, en les comtplétpjnt, .les écrits d'.HérAUtIt de Séchalles qui sont de savoureux morceaux. Anotsr, jle Vo~et~e d MoK,t6a.?-d;né'cit d'un séjour chez Buffon, tout aussi imaginaire que celui de M. Rarres chez Ernest Renan, pour sa, célèbre plaquette, Ru~ ~OM. c~es M. RstM~, Une anaflogie de. plus. > x

Sans.aortir de chez Perrin, ni de la Révolution, la figure histo.riqu'e d'Hérault de 'Séchelles .'attire n'ece'as.airement notre souvenir .sur le' troisième volume de VtetHe~ 'm.o.o?M, ~MMs papte)' le si passioirm.ant 'ouvrajge du inerveilleux cheroheuj, M. G. Lenôtre, dont le succès v.a, toujours s'accentuant.

A la, m.êane librai'rie, il a, un digne ému.63 en la personne de M. Tiéùdor de Wyzowa, qui~a traduit de l'Angilais Lë~ Mt/xtcre.? de {'~Mto~e, un livre très attachantM. Lang, sains se piquer de résoudre'l&s 'pToMèmes, .tel celui du Masque dte fer, .approfondit leshypothès&s et ofifM les Gonôlusi&ns au choix de ce'ux qui l'ont s'uivi, dès qu'il y .a le moindre doute.

.Le.s D.~etM: d'a.r<yMe, .pa,r M..Lé&n Thevenin~ c'est le dêv~lop~peanent naturel de la .parolie d.e Bossuet « L'idoile que tu encensas, c'est le .Dieu que tu adoras, x Quand le malheur .a, renversé nos f.aux' dieux, nés de no.s passions,~ donc .trouver 'le vrai dieu ?. Ce problème iphilosopihique est. le aujjet de l'ouvra,g'e,.sous la fomne d'un r~cit. Chez P.errin encpje P~ra~M-e, pair G. Finzi (traiduetion de Mme Thiérand-Ba;udrHIaj'f) Le C?'?~e (îu Fa.7!.to7?~e,'par M. Henri Balzac L'yMtgM.se Vc~Mpfë, par M. Paul Labour U?T.e Am.Bn~o~e peMo.K.e ~ou~ Lot~M XZV, par M. Mauri<~ He.rbette.

x_.

A la librairi-ë Da'ra.gon, dans la aérie rései~ée aux 'mefmjbres de l'Ac.adiémie française, M. PauilBourget vient'de pUtbiLer, en un ra-vissant volume tire seuleLEQ..an.t à 215 exeimplaines, !7?te nu~ d~ Noët ~oM.x t<ï Te'rreM.f, avec frontispice de M. H. Gervex. C'est un épisode émouvamt, dont las héros saut, d'une part, un jeune ménage d'emiig'rés, de l'autre un niadetcin. jacobin, le M déc.efinbre 1793. L'!an!goiase en est étreig-nante. Dan's cette série, bien connue des MUofphiiles français et étraingers, ont e'bé publiées dej'à des oeuvras inédites de Jjûdo'vic Halevy, Henry Houssaye et F.rÉdéric M.a.ason. Chez le même Éditeur 'Corre~pon~a.Ti.ce ~7?.~7n.e et tn.êd~e de'LoiH~ XVjrf, par Otto Friederichs Ba'a?'c!, héroïde par M. Eugène Lajmbert For~.M,!cnre de HaM~e M.a.?te, précieux recueil d'initiation, par M. Pierre PioM); Des d~ëfeK.~ em~e !.oc~~<nres, propT'M~res,. co~czer~e~ et fOM't~ conseils utiles, par M. F.-A. d'ETsky., 1

-x~

En écriv.a.nt, au retour (1-ea mâ.nosuvre.s t in~périatles aitleanandes, .son îivre Ve?'~ MM ?!OM.t)MM Sedan (~lilirairie Juven), M. le co'nmi'and.ant D,riant rend à la France le même service que certaimes voix isolées et non crues ont essayé de lui prêter avant 1870. Le titre seul de cette brochure .vi-' goureusefinent rédigée, constitue un cri d'ala-rme qui devrait faire réfiléchir et-.a-rrêter qui de 'droit -sur. la pente des aventures..

La ,Vte ~MneM~e de~. Me. .pa.r.M. Henri

Coupin. (Armand Colin, .éditeur), 'est un.

recueil amusant et instructif a. la. fois-de traits de mœurs T.n.'attendus, observés ehez-

les"fmim.'a.ux, S~Ë-BsKOtST;

jSfos Ëehos

LES MASQUES

Ce fut l'Italie, qui, jusqu'au X.IX° siècle, eut te monopole de la. fabrication d<M

ma~qu~es..

En 1759, s'ou~'rit à P'a.ris, sous la direction d'un Italien, la. première boutique de cpmfectio.n de f'a.ux vjiaatgas. Mais cette i-ndusirie n~ proiap<ér.a'rcollt'inent en France qu'à partir de la Restauration. A l'heure actuelle, nous fournissons 1.&5 trois quarts des m.a.squ'es que le monde en-~ tier utilise pour ses réjouissances. L'ARBRE A. HUITRES C'estàGuayaquil, capitale de l'Equateur., que l'on voit ce phénomènes D'après le voLume récent de M. Delebecque, « A travers l'Amérique du Sud )), il paraît, en effet, que las 'rives du Salado sont bordées de palétuviers dont les.brancheB baignent dans l'eau à marée haute. Quand la mer baisse, les branches se découvrent et les huîtres y' restent accrochées.

De sorte qu'a. Guyaquil, ce mollusque: pourrait, à la rigueur, passer pour un fruit.

LE PLUS VIEUX JOURNAL DU MONDE

Le « King Pa,o )' ou'<; Gazette de Pékin jou.rnaJ. ofncie!l de Chine, distribué gra~uitament. aux mandarins de haut grade .et vendu aux'simples citoyens du pays du solail, est bien, croyons-nous, le plus vieux deto'uisle.s'jonma'ux. <Le poète Souohan,qni'mourut en l'an 1101 do notre être, en fait mention en effet dans un de ses écrits, et maints Chinois des plus éru'dits prétendent que son origine remonte à plus haute date encore, puisque certains poètes do la dynastie' des Thamg y ont fait àiMuaion. Or, les Thang repèrent, en Chine, do l'an 618 à l'an 907. (Le n King Pao paraît cnàque jour, sur 10 bu 12 feuNjlets longs de 18 centimetT&s, larges'de 10, dont c-nacun est divisé.'en sept colonnes, par des lignes'rouges chaque colonne contient généralement'~quatorze ca-ractèrës. Ces feuilles sont. coujsuës dans une cou'vertu.re de. papier ~a.une, au recito de laquelle on lit", en haut, dans rajng'le gauche, le titre du ~journal « King

Pao

-LES TACHES SOLAIRES Le professeuLf BrosneaT, de ro'bs&rvatoire des ALlaghanys, annonce qu'il a découv&rt une tache sur le soleil. Cette tache .'est visible avec des verres fumés. E-liLë est longue de 118.COO m.iH&s et large do 30.000 et aUe convre~une suirface de 3 miMiards 1/2 de mNles can'és.

Le professeur Bjoshear déclare que la tache qu'il a découverte e.at un Centre d'aotivité considéraMe et qu'eUe est susceptible d'aA~oir une répet!*c'ussldn sur le gtobe terrestre et d'y provoquer des trou-.

Mes électriques..

UN CADEAU DE NAPOLÉON A propos de M. Chéron, qui va visiter les casernes, oh rappelle que Napoléon, déguisé .en bourgeois, aimait à se promener' dans les restaurants, pour savoiren était l'esprit public. Un jour, suivi de son fidèle Duroc', il entre incognito.dans un modeste café du Marais, se fait servir à déjeuner et s'aperçoit, au moment de payer, qu'il n'avait pas d'argent sur lui. Duroc aussi avait oublié sa bourse. La note sè montait à quatorze francs, et la maîtresse: de la maison ne voulait entendre aucune explication, lorsque le garçon intervint.

–Ces messieurs, dit-il,'ont l'air de braves gens, je v~ux bien leur avancer les quatorze francs. 4~ .1 Les deux clients sortirent..

Un quart d'heure après, D.uroc revenait et s'adressait à la patronne

Madame, votre café est-il à vendre ? Pour 30.000 francs, oui pas un sou de

moins.

Les voici, fait Duroc, en tirant son portefeuille, et je donne le café, de la part de mon compagnon, l'empereur, à votre garçon, pour le récompenser d'avoir eu confiance en nous!

-CHIBOGNOMONIE ET CHIROMANCIE

Le Mardi-Gras, charmante conférence, au cours de Mine de Salberg, pour entendre la gracieuse Mme TFraya, qui a développé, avec le charme qui lui est particulier et son esprit double d'une science très sérieuse, l'historique de la chirognomonie et de la chiromancie à travers les âges. Elle a obtenu le plus vif succès.

Reconnu dans la. brillante assemblée Princesse Ponia.towka, marquise de l'Enferna, comtesses d'Arlincourt et de Chamelle, vicomtesse de Montigny,' baronne de Saumery, Mmes des Mazis de Lagarenne, de Lestang, de Pulido, de Rottembourg, Algan. Bombard, Baron, Colin, Carr. Durand, 'Duplan, .Delat'on. Estieu, Laroche; Loubere, Rupplingër, Temblaire, Vital Mlles de Verges d'Autfay. du Cleuziou, de'Rottembourg, Baron, Caimbaske.r, earissau, Hardy, Jaconnet, .Lucas vicomte de Montigny, baron de Saumery, MM. Brame, Delafon, Laroche, Varinard, vice-président de la Société de graphologie Vaschide, chef de travaux au laboratoire de psychologie expérimentale de l'École des Hautes-Etudes, etc.etc. MOT DE .LA FIN

Monsieur revient' de voyage, avec des paquets pl&in les .ma.m?.. ELLE. C'est gentU, c.a. des petits cadeaux ? Lui. Da.me, comme toujours L'impôt siH' !e feDe~M.: ~!Mo.,

FAITS~DIVERS; Emp!oyé infidète. Le service de la Sûreté a arrêté, ce m.a.tm, mi TiLCŒû'oie é Edo'ua.rd Zéd&y, âg~ do 38 ams, originaire de la.'Suisse, quj. avait détoujmÉ irento nmUe trancs au préj'u.difce d.e son patron. Edouard Zédar a été envoyé au Dépôt. .Las de ssufîr! Souffrant horribl'ement d'un cancer à l'estomac, M..Firmin Webér, cinquante-deux ans, ferblantier, rue du 'Fa.ubourg-Saint-Jac.ques, avait, à plusieurs reprises, tenté de s-e suicider, mais, à chaque tentative, sa famille était intervenue à temps. Ce matin, à n&uf heures, profitant d'une courte absence de sa femme, le dése&pérë .sa passa une cordel'&tte autour du cou, et &e pendit à un crochet fixé au mur de sa cuisine. Lestytët'de-t'na~eH.– Cette nuit, au coums d'une quereRe m&tiv-êe .pa.r la jalousie, un modèlû-italien,. Julio ScoHi.~âgé de trente ajia, rue Verûin~étûrix, a frap.pé sa maîtresse, Juamita Morin.o, vin.g~-trois ans, bou.quétie.rë, dd deux coups'de stylet à l'épaulo droite..

Aux c.ris do la. victime, des voisins a.cCOuï'ui'en.t et désarmèrent le meurtrier qui n'opposa aucune résistance. La victime ayant retusé de porte]* -pla-inte et les regr&ts de Scoffi ayant.étérëCpn'nus sincères, celui-oi a été tout simpje'meni consigné à la disposition de la justice.

FH.s d'un ancien instituteur de Milan, le meurtrier était arrivé à Paris'avec sa. maî~ tresse il y a quinze jours à peine.- Jua;nLta. Morino est soigné à son domi-

cile.

La terfeur-dea apsEhee. M. Charles P. âgé de vingt-cinq :uis, représentant de

c&iDjn~rc~ demeuj-a-n-t 58, a,v.enue. de. Sa.int-

Ou en, e.st devenu Is ierpe.ur d&s 'a-pa-Ghes de soQ- quartier. H y 'a Une' tfumza.in~ de

joues asesuNi'par une bam~te da rôdeurs, H' .en assommait. deuxr.à .coups de matr:ujue. et réussissait a meitre las aut-nes em fuite. Cette miit, vers trois.heures, revenant de. voyage, ~U fut de nouveau entouré pa.r trois bandits, alors qu'il passait à l'anale, de la'rue BaJa~ny. -Sajis'se départir du' sang-froid qui fait sa.foMe/'M.-P. fit un~ brusqua écart, s'adossa a,u mur, et d'un' terrible moulinet de son « comouiUor ".ij envoya rouler à .terre deux'de ses agrèsseu~s, cependant que le troisième détalait à toutes jambes.' Les deux iniséra.bles .qui se nomment Pierre Lanoue,: :-dix-neuJ ans, et Albert Biason, vmg't-~huit-a.ns, demeuTaint rue dos Epu-Mtbes, à Saint-Ouen, ont été âpres pams&m.ent, envoyés au Dépôt.

ceups de pognard.– Ce matin, à neuf heures, deux apaches se prirent de, quer'el-' lej boulevard de la Bastille la querelle dégénéra biefitôt en bataille, et les deux a.pachcs sortirent leurs poignards. 'A im moment donné, l'un d'eux tomba frappé dans le do's, tandis que son compagnon prenait la fuite.

Le blessé, transporté à Saint-Antoine, est un nommé Louis Simoni, vingt ans, demeurant en garni, rue de Charenton, sans~ métier aucun.

La police est sur la trace de l'apacM meurtrier, un certain Jean Finot, dix-neui ans, vannier; demeurant boulevard de Belleville, recherché, depuis plus. de six mois, pour purger une peine d'emprisonnement.. Soups de feu mystérieux. Vers six heures et demie du .matin,M. Louts Le.fèvre, 40 an.s, ot~Tier plombier, sortait de son domicile, route de Flafndre, à Pantin, lorsqu'-une balle siffla à ses oreillee. En vain, M explora les alentours et, eji dés~s< poir de cause, il ..contmua son .chemin. It n'avait p'as fait dix mètres qu'un second coup de Eeu retentissait, en même temps. qu''il ~ressentait une vive'douleur au bras droit. .i ~~L'i.nfortun'ê eut la .force ~d@ se traîner jusqu'à sa'demeur.e,'où un docteur mamjda d'urgence put extraire la ba.llo assez facileiment. Des soupçons fondés et :des:rûnsedgn6* m en ts p réci s p ermett &nt d' espér er que I<: coupaHe sera biem.to.t découvert.

I~t.ites T~ou.-vellea Bien: que. son état de santé ne soit pas tout à fait satisfaisant, M. Clemenceau, président du. conseil, est venu ce matin au ministère de l'intérieur,, il a pris direction de ses ser-

vices.

H a également eu un long entretien avec M. Briand, ministre de l'instruction publique et des cultes, ainsi qu'avec M. de Selves, préfet de la Seine, qui l'a mis au courant des pour-parlers engages par les représentants de l'archevêché .en vue de. la location des églises.

Assommé par sonanoI8D' Patron

Un odmn~8fpan!Fehco!tt!-an:, rua de ta R(t t}uette,un ~e ses emptoyes qui avait fHspaitsen tu! eiïtpoftant de i'argent, assomme panure d!a!e à

coups de poing

La t'u.e .de. la Roquette a été ce matin If tihtéâtre:d'iune. scène, d~.bru.taflité qui a p'ro~ (foindémiejit indigné, las nomib~eusas p~trso'n~ pas qui en &nt été las témoins.

~L'~auteu.r de ces yiolenjoas aurait été c.er. tamenient fort malfmené pa:r la foule si det ajgents n'étaient venus le protéger. Voici tout d'abord le récit qu.e M. Gustave Sannier no.usja fait de la scène à laquelle il a, assisté..

Je.me. trouvais, .no-u.s. a-t-jtl dit, da.n& l'intérMur de ma. boutique lorsqu'e mon at te[n.tmn fut attirée pa,r le bruit d''u.ne discussion violente qui venait de se produira dans la, rue entre deux individus, un jeu' M homme, d'une vingtaine.d'annéas et un, homme d.e trente a.ns enviro.n.

Le pramier. balbutiait quelques ex'tpHoa.< .tions ta.ndis que le second qui était dans un état de fure'ur mdescripti~.Le a.va.it sais! p.a,r l'ép'a.ul'e le j'eun'e h&mms tout tremblant et le secouait violemment.

C'~st a.lor.s qu~ j'assistai à ta. plus ig'noMe scène de b'rUita.lit'é qu'il m'ait été don.n.é de voir.-

Le plus âgtê das d'eux personnages quî afva.ient.' attiré mon a.ttenti'o.n- porta tou.{ à coup &n pleine figure, au nia.lhûureu.r j~un.e homané qu'.i'l v'e.n.ait de rudoyé:]', uj: coup de poing' d'une .teJ.le .vio.len.&e g'uc le pa.uvre diable, comrplèt'&m&u.t assomme, la t'ig.ure e'n san.g's'a-ba,ttit-co[m.m.e une maH~ se sur la c.ha.usaée..

'Le forcené &e rua. aloTS su.r sa. viçtjtm~ qu'il se mit à Ëra~p.pej* à coups de pisd e~ de poing avec une ar'un.Ujtté sa;u:vatg'e. Cette scène de brutalité n'a.yait duré qut quelques secondes. Ceux qui,'comme moit &n a.vaient été les témoins, se jetèrent indignés sur,la. brute a,vec le désir de la châtiet coinme.el!e le méritait. Mais des agents dH_ onzième a.rrondisse.ment intervinrent temps pour d&Iivr&rcelui.que la. foule s'a.p* prÊtait à.lyncher. L'indignation, des perHon< nes présentes était t~De, en eHet,.que lex agents éprouvèrent les .plus grandes difûcultés pour protéger le misérable qu'ils con'duisirent ensuite a-u-commissariat .de police du quartier. 'Le. jeune-homine, qui a.va.it été victime de cette sanva~e agression, nous dit notre interlocuteur, était dans un état lamenta-blé. -Il avait plusieurs dents cassées et avait le corps couvert de contus~ns.

Les agents, l'ont, transporté à l'hôpita. J'ignore, nous dit M. Samiier en termijiant son récit, quelles sont les raisons qui ont amené l'agresseur à ira-pper le malheureux jeune homme mais je puis vous dire que, quelles'qu'elles soient,: elles ne peuvent excuser une pareille brutalité, il .est heureuy, pour le misérable qui s'est si ignoblement conduit;' que les ag-ents 'soient' venus le pro* tégor, car, je vous ass~jre, qu'on lui aurait fait passer un vilain, quart d'hôure. Au cc'mEniaaàj'iat de podice.nou~ nous sonun~s rendu ensuite, on nous a déclafro que is. victime était )m noisimé Charles P.icaa'd, âgé de dix-meu.f aBs, de~ roeurant :'ue SaiQt-.Maur. Celui qai a;vaH frappé le matiheureux gairçon est un. 0010.~ marçant du quan'~ier,'M. Léon Mdi'sac, &g~ de vingt-huit anB, demeura~'t. bo.davai'd de M~nji)lmi<xn.tan't.

Vc.j.ci les explications que ce dar'jti&r adsHnéGS au co-iEmis-sairo da 'ndixe Charles Picard,, a-t-il dit, avait ét4 omt-pJoyé chez moi. Jo.lo considérais cojr.sna un très homnête garçon et j'avade pleina con.B.a.ncû eji .M.

Il en~abusa, uii jorn', en ù'aci.'jrajd., pcndamt moji absence, un tiroir do moïi bu< peau et e.n's'emipaj'ant d''une so'~Eilnf- de deux cent ciinq'uan.te h'a.n&s.

J'a.'va.].s déposé Tino p~ain'to conta'é lui et, depuis cette époque, j'étais sasis n.ou'veileg de mon voleur.

Le hasard me miit, ce m.a.tin, ruo de la. R&quette, Kn présence de Cha~Ic~ Picard. A sa vue. je n'ai pu re.ten'h' ma colère, st me suis payé sur !a.'b&to;

:J'ad eu la main un peu trop lou.Tde, peu~ &tra :Jl est main,tenajit trop tard pour ré" pare.r le m'~1 q~e .{'ai pu lui fs.iro dans m] moim.e:iit d'6xa.ap~'atioB..Tout 09 t~ua je peux faire pour M, c'est :de retirer îa~ plainte que j'avais dépog69 & r6poquo OÙ' il mo.vola. Je me considère maii~enam comme smf.nRaimtnen~ pay~.

Après avoir véri&é et re:coima rex.a.cHtudo des dires de M. Léon ?tiaraac, le coiatajBsaire de police l'a laissé en liberté pro~ visou'e, en'le priant néaa'j.moiha de se teni~ à .sa. disposition. M. Marsac sera po~rs'mvi po'm coups

blessur~s<

j T~WM.DEUBCat


PAR16 PEKIN

-Nous avons publié ici-même hier une interview du marquis de Dipn concernant la gigantesque épreuve Pékin-Pa;is. Complétons les renseignements dontés en ajoutant que les voitures engagées devront être expédiées pour la capitale des Fils du Ciel le 14 avril prochain. Les conducteurs pourront partir plus jard, fin mai ~probablement.

Voici, à ce jour, la liste des concur.'ents engagés

D.e Dion-Bouton, voiturette 6, chevaux 2° De Dion-Bouton, voîturette 10 chevaux ~j" De Dion-Bouton, voiturette .15 chevaux

'fMototri. Contai 6 chevaux

5" Voiturette Contai 8 chevaux S" Voiture Porthos

7" Voiture C. V. R. du Saint-James Motor C° Ltd

8" Trîc.âr Wern)er

9<' Voiturette Mistral ~0'' Voiture Jean-Bart

Jl" Voiture motaUurgique (M. Picot) 30 chevaux ~Voiture métallurgique (M. Nielsen).40

chevaux

i3" Voitui'û métallurgique (M. Godard) 40 chevaux -!4° Voiturette Passe-Partou't

'!5" Voiture Sider (M. Le Riche) 16° Voiture belge de marque non précisée, eug'agëeparAuto-Ofnce; ~7" .Voiture, Itala (prince Scipion Borghese)

18° Voiture Panhard (baron G. Duquesne) .18 chevaux. Comme' on le voit, le lot est déjà imposant. D.Ç.

TotM !M ren~s~n.emeTt~ coMeernan! « Za .Vte SpoT<:oe )) dotcen< ë!fe adre~~ë~ ocant troM ~CMre~.d~M.DtMKe!Cou!tn. CHASSIS PAMHARD

.'A la maisou Outhea.T.in-Chatajidre (Gaétan de Knyff, directeur), 4. rue do Chartres, à NeuiUy-suT-Seilio (P.orte Ma.Hlot.), ies châssis Pa.nhard 1907 sont livraMeB avec les meiN.eu.r.es inscriptions sur les premiers mois. De superbes carrosseries ~n blanc p'e'rmetteht d'e teirmin&r en quo!quûs, jours de's voitures au goût de l'acheteur.

I.e Tour de France

de!a6-Ey!!RdresHoîchk!SS

La 6-cylmdres Hotchkiss est arrivée Mer a. Ayjgnon, ainsi.'qu'en témoigne la; dépêche suivante de M. Va.n ]\ta.rcke, et que nous coft'hmunique la Société Hof.chkiss.

Avignon, 14 févm.ër 1907, 7 h. 20. Arrivons à Avignon pour diner. Ma 6-cyîindr&s Hotc-iikiss est mervemieuse de régu!I'airite. Nous avons retrouvé de bonn'es routes, mais un 'vc'nt terriNe. Les jantes a-mov.tbies et ~&s pneus MicheH'n' se comportent à merve'HI'e. ~ouB partirons demam dans la. direction de

SMe._

_T VAN HtARCEE. 's

~zz~ Cha!!e!tge !nt&rctut!s de t'U. V. F. ,'Ain.?i.que nous Ta.vons annonce, à diffé'i'entets reprises, c'eat deinain samedi soi' huit heures et deimie, que commencent, m'u Gra.n.d Ga.fe, les épTeuv&s êlimma.tou'es Su Cha:mipionna.t interclubs do l'U. V. F. 'Les équipes qui d~sputero'nt le premiier ~na,tch. confoni'n.ém.ent au tira.ge au sort, sont calles.. du Vélo-Olub du VII" et du y.élo-Cl'ub do Levallois.

A pre<p.o~ du Vélo-Club de Levallois, dirons que Fatroux- ne jouara. pas dans le C'haH.lejig'e pour le compte de cette société, )es occupations proiessionne~IeH do Fa.roux a. 1' « Auto l'ayant obligé à quitt&r Pa.r'is uersoir pour a'H.er visit&r l'exposition t'a'utomobUcsda Turin..

:LE THEATRE

'Al'Opêra-:

Les représantations de Mme-Félia L~tvinne, 'da.'n.s .4?')7:M.e, ~a ys~t/rts et Le~ .Hu~uenot~ rommencero'nt le vendredi 1~ mEH's.

''A la Comédie-Française M. Siblot ayant, été appelé subitement au '.E'hevet de son père, très malade, la Comédie se trouve dans l'obligation de moduler le spectacle précédemment annonce pour ee soir. -Bs~:Me de Da?~M.qui. devait ê~-e donnée eji. souvenir du centenaire de la naissance d'Er'n.est' Lûgouvé.&era remplacée sur l'affiche par '~S0' E:ec~'< r/<:M te! gu'on !e parte.

-L'Odéon arrête ainsi ses spectacles jusqu'au ieudi soir M, date de la répétition générale delà FaMte de t'at)6ë Ajoure!. Aujourd'hui vendredi 15 ta Maison des ymyes et ~es Re?n,p!accmte~.Samedi 16 et dimanche 17 (matinée et-soirée) La'PMtM<mce des'Ten.ebres.

Lundi 18 (pour; la. 2'séiie de l'abonnement .du lundi) Cfni~e~on et JCes He?np:fipar!tes. Mardi 19 ~es Experfs, jDepMts St~moM. ~,a PTC~ë?'ëe.. Jeudi 31 (en matinée, pour la K°'série'd'aTtonnement du jeudi) Ch.a~c?'!on, avec conîérence de M. Firmin Rbz, et en soirée :.JLes C.Eper<s,DepM!TmoM. LaPT'e/ee.

t~

Mm~. Rël a~e a décidé de don.nsr une série 4e Te'présentMiohs d~ la. Cott/c dM F~a.???,&eau, Ttant la .première aura iMU lundi pr&cha.iin. Ma CoMStne et la FtHe de 7cphtë n'auront 'donc plus qu.8 quatre renré&enta.tions, y compris la matinée de dima.nche.

''Au théâtre Molière. .'L'Le public ratine, chaque soir, briU.a.ni acr,ueil que lé nresse a fait aux Ei'o~M, la pièce 'militaire de' M. Jean Jullien. Ml]es Gladys Maxhënce, Claude Ritte.r, Léo Renn, Luné.ville,MM. PouctaJ, Duval, Yajney-Cha.rlet, jMaHa'er. Hardoux, et leurs excellentB camarades, 'm'eMM.nt tous leu.r part d'un succès qm. trâdui.t par des applaud.issemen.is répétés Bt6es rappels entho'u&ia.&tes.

~v~

A 'naTtir de ee soir, a.u théâtre de la. CoBiédfe de l'Epoque, L'Et'astOH. pièce en trois Rctes, de M..Briëux. On commencera par i'~ntUM'MM'e, un acte, de M. Ernest Sois. Matinée dimanche, a. deux heures et demie.

t~~

A pa.rt.M' de. c-e soir, au théâtre de la 'Comédie-Mondaine, ~M Drcg'ëes d'HeT-CM: Ttiëce en trois actes, le plus grand succès du .théâtre du Palais-Royal, de MM. Hennequm Bt BUhaut. On commencera par le Msrt ~'jiTortensc, un acte, de M. Antony Mars. .Matinée dimanche, à deux heures et demie.

t~

Ge soir, a. la Scala, prémiëre représ.enialion de Ho7-~n.se t'o:M ~OTn.pe, comédie en 'an acte, de MM. Esteban Marty et Chassigneux, et de Zn.-jBro~!to P~ncte?'. fantaisie ~'actualité, en un acte, de M. E. Codëy. 'Continuation des représentations de Polln .rentrée de Mme Lanthenay et débuts des duettistes Raphaël-Colomnel.

*/t~

Cs son', la Brîte à Fursy, petite première 'qui aura quelque succès d'à-propcs Fursy chantera. {'Impôt sui' te ?'efe~M <cna.nson.

.roase

C'<*at le cc.mmancemeiit de ia veng€h<n)C€ pour les contribuaNes.

Ce soir vendredi;, au Nouveau~Cirque-de la. ?ue Saint-Honore, première représentation, de .ta. reprise de l'amusante .bouffonnerie nautique la Noce ~cCAoçots<

~~Mi:'

~nioBante scëme GaAipa.ux prend la di-

's" ~s~ ~y~w ~tRN~ ~s' ~)~~<f~

'VôMa une nouvelle qui, c&rt.n.mempinA,

fera i~-a.i.s'ir à tons les engajgas du tournoi, seuls les Npecta-t&UTs pourront 1& r&g.rette.r. Crozat!er au Bit!ard Patace

Le professeur Ct'ozat!et'mo prie d'infor-'mer ses nombreux élèves qu'il f), quitté l'académie où il pra.tiqua.it, depuis quelque temps il se consacre cxclusjvemcnt à renseignement du billard. C'est au Billard PaJace qu'il donne ses leçons et qu'il se tient tous les jours à!a. disposition des amateurs. JEAN DFS~ItARES.'

JEANDESMARËS.'

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tes Obsèques de Raou! !e Boucher Les' ottseques de Raout). lo Bout.lMa" a;u" ti&nt, lieu d'e.Ta.HJn, sa.miedi, à deux h~tp&s et d~mie~ à MaJso.ns-La;Mtte, où il sera. en.ter.l'é.

Oji se réunina. a.u temple protestait 'de MaAsonsiLaiffittc. 1;). ne sara. pas envoyé lettre d~.fa.hTe.pa.rt ouest prié d~cotusMér.er le prô&ent a.vis comime en tejKuni UeM.

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E'~C~M~

ChaUenge tnter-patyonages

'Bien que-très en honneur dans nombre de patronages, l'escrime n'occupait pas. malgré les efforts des/dirigeants de l'A.F.G.S.P.F.. la place qui convient, dans un groupement de cette importance, à un sport aussi noble qu'utile à tous-'égards. 'La Fédération lui a, certes, réserve june place dans les concours annuels de .gymnastique, mais, faute'de temps, il est.'hélas impossible, un matin de concours, de faire disputer toute une série d'assauts: Cette lacune va etre'comblée. Grâce à la générosité de trois professeurs, la F.G.S.P.F. va, chaque année, faire disputer un challenge par les équipes, puis, l'on songera à un championnat individuel.

II importe que, dès le début, ce championnat soit organisé très soigneusement aussi, le comité central de la F.G.S.P.F. a-t-il décidé de créer une commission spéciale chargée d'établir les reglements-et, de veiller a leur appucation. Tenant, suivant leur habitude; à ce que ces comités soien.t composés de techniciens, un appel vient d'être fait au dévouement- de tous les maîtres d'armes des Sociétés parisiennes et lès priant de faire savoir, avant le 18 février, s'ils consentent à faire partie de la commission. Des les réponses reçues, les maîtres seront réunis afin de pouvoir publier- le règlement sans. retard et commencer les assauts fin mars. Espérons que tous les maîtres et .prévôts voudront bisn-apporter leur précieux concours aux organisateurs et les faire pronter de leur expérience.Ils contribueront ainsi à la réussite .d'une tentative intéressante qui mêrite.-tous les encouragements, que nous ne manquerons pas ~le prodiguer à tous ces véritables sportsmen, qui auront si puissamment contribué au développement des exercices physiques dans un milieu où nul jusqu'ici n'avait 'songé.à les y faire pénétrer. A ta F. G. S f~ F. ;:D.aTi5 sa. séance du 5 février, le. Comité central yu les statuts .et déclarat'ioins 'et après examen 'd~es dossiers prono.nce' l'afnli.attion

d-ss so-ciétés suivantes

.f,et Jca-Me d'i-c de Besancon.'

La BoMsbo~e d'e Besançon.

ta. Ss.tTt~-Mtchet de Morteau..

1,'B~ërance de B'-elfort. '.Ces qua.t.Ee sociétés con.stitu&nt l'Ùn.lo.n GymnaBtiq'ù<; et Spoi-ti.v.a Comtoise.. J'4HMnce de Mciun.

't7n:on Spor~fe de Cha.Ttrettes. f.4'ue)M!' de Marncy.

Le~mM de !sL~be?'<c de.Sal.HTS.

~aFr~grM~cdeNeufmoutïers.

J,c PeT'sëfëfNMec de Th&Tlgmy..

Ces sociétës prernieji.t rang d&ns l'Union. Régionale d~Seine-&t-Ma:m;e.

r&ct.ion'de l'orchestre, des Folies-Be.Tgër.8 et)Girier, ménarra'b.Ie en a~ent. censeur at le compère Rëgnard, lui <Ionn&n:t la répUque, 'est bien l'ia-nbroglio le plus bouffon, qu'on ait ima.gm.é. C'est dc-oc toujom'.s aux Foiies-B'&rgere qu'on' ir.a a..pp'a.ud]'!r les repafrti.es drolatiqu.es du. p.Ti.n.ce Galipaux, que l'&xcettt-ent artiste va'rie d'.s.m&urs chaqu'e soir avec un. ra.re

bonlieur.. ",n,.

t~A'

Au Mou'Iin-Rouge, le nouveau specta.ale deva.n;t passer sous peu ùe jou~s, la ReuMC, ainsi que la I~c<ot! (t'r~ dans laquelle Ltlle Odetté Valéry se -fait acclamer cha.aue soir, n'auront plus qu'un nombre très rëstreiat de représentations.

~~t

Aux Qua.t'z-Arts, tout le module a.dm.ir& La.nne'E&ed'HyspaVHT.cûnt.; Dominus fait mou'riT de 'HTe r

On trouve Blasco renversant

La grâ&e de Damys e.nelia'njte

Et longuement on a.DpIa.'udit

Les chansons o'u'Eugëne A.ma.ud chante- Et c.&lles qu'Antoine L'auH dit

Mais Dieu' que la vie est cha.rma.n.te Et que le.boinheu.r est'complet

Lorsque Jacques Ferny commente

Le Mystère deRambouaIlet t

t/t.~

'~Le specta.cl~ le plus attrayant des bouîe-

vards-ëst Men c~lui que nous oHl'el~'Bruyant

Alexanttre, l'habile direc.teuLT du caba,ret deis Adrets,: 14, bouleva'od Saij'Lt-Ma.rtin, qui fait entendre dans ses œuvres des plus semsal-Lonn'&lles. La délicieuse Alexandrette, dans-son répertoire, obtient aussi un g'.ros succès et les meiN'eu.rs .chanscui.nietrs de Momttmartre com-'pletemt. ce brillan.t programme. De 8 h. à S hau/res du matin, entrée 0 îr. 50 et 1 franc, cotnsom.matKm cc~np-rise tous le.s jours, matinée pop.ula.ire de 3 à 6 heures.

Nouv.aHes du CairUlo.n Xavier Privas, chevalier de. la Légion d'honneur Maj'cel Leg-.ay et Gabriel Montaya, oinciers de l'instructio'n' publique 'Eugène Lem~rc.icr.C'ha.rles Fallot, Emile R&nn et M'artial Boyer, darecteur du Carillon, ofûCMrs d'académie, ont lëte les paibnes acc&rde.&s à leur oama.rad'e Paul Marinier. Le récipiendaire a vide sa coupe en l'honneur 'de la chanson française si bien repr&s'&n.têe au Caril!'on nar l'ëli'te des cha.n.so'n.niers-poetes. Continuation de la triompha<le' revue Etcs-nous de cet./t.u~a, de Charles Fallot, jo.u&e par Blanche de Valfort et Delphin. .C.s<Ee9'Bet!t!)t!.

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Les ranger sur chaque liste dans t'ordre présume des suffrages qu'iis obtiendront. Í'

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i P E M S R L E .P R E consistant en Objets d'une grande valeur qui procureront Mne agreabîe surprise aux Gagnants.

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to.S~-McM'tce d'Ann~ntieres.

Cette sociiété pp&nd rang da.ns 1'UnJ.an Rcgionale Nord et PaB-de-CaJtais. iVo?}mn!Mpm t!e' THent~re~ a.ssoctes Soj~t, sur l&Tir dem&nde, nommés membres associés d~IàF.G.S.P.F.: MM. H. Martin, membre du ComMê ceD'tra, p.rë&iden.t de l'.Unii.Otfi Régionale de. &erfio-&tMarn'e de Gra.'ng'eTl'euve, présente pa'r l'Eto.ile des D'e'ux-La.cs de Paris J. Vincent, presid'en't de La Flèche de B&rde'aux, pres<mté par M. Elie B~i'n'a.t, membM .associe.

La Bc.eM!Ë~P~T' 'est la. meH!eure

~~0?~

~cr~yF~~

Ang~&terre contre trtande

C'~st deanain à Lwerpool que se disputera, le prem'ie.r ma'tch in.te'matifmai de l'a-n.née. Il mett.r.a. en présence les equfip&a suivantes:

AngilatepM.– But Ha.rdy (Liverpool) aj.'ri&i'es Crompton (BJ.açI:bu,rD Roveti-s), Canr (Newca.atle'Uiliited) de.mis Warj2.D. (Darby Cpuinty), Wediock ,Br.istot Rotors), R.M. Hawkas (Luton) ajva-nts Rut.he.r~rd (New.ca~stle Utiitad), Coleman (Wooi).wic.h Arsejial), Hij.sdon (Chelsea), Bâche (Aston VjtHa), H.P. Hardma'nn (Eve'i')ton). Irlande. But- Scott' (Eve.rto.n) arr.iea.'es Mac Cracken (New'castle Umited), Mac Ca.rt'ney. (Belfast Celtic) d~mlis W.ri!gitit (aiftfmvill.e), CMmor (Bal.fast Ce)ltic), Ma,c CouneU (SumdeDiaiid), J. Blair (Clifton Ville), Ha.rj-is (Shel.b&u.rne), H. Slo.an (Boh~tim~M), 0'Ha.gia.n (Aberd~ea), You]'[g(Ijms6.cM).

A remarq'uea' que tousJes joueurs qui îoj'meront l'équipe irlandaise foiRt partie d&s meilleurs alubs anglais.

Les Championnats !niersso!a!s'e9

Voici les résultats des .matches disputes hier Au Cha.mp-de-Ma.M, rAsscciati&n Athie-

BOURS~ DE PARiS

DU 15 FEVRIER

Il fait beau. Un clair soleil est venu nous changer des journées boueuses et .ma~ssad.'es. Si ce n'est pas là. la. raison U!niqu.e,.ni même la. principale de la reprise qui s'est manifestée aujourd'hui, les. conditions atmosphériques n'ont pasy être. étran-

gères.

11 paraît aussi qu'il se trame, .dans lès couloirs parlementaires," un de "ces complots qui ont le don de faire bondir M. Briand. Parmi les"radicaux-socia.listes, la satisfaction' n'est 'pas générale. Bon no.m- bre d'entre eux trouvent que le ministre fait trop patte de velour.s aux évê.ques, et. une interpeil&.tion serait en préparation. Bon, se dit la Bourse. Autant de difficultés politiques nouvelles, autant- de chances de retard pour l'impôt sur le revenu. Ajoutons que la liquidation de quinzaine a été facile, et les reports point trop onéreux. Aussi la Rente se trémousse il.faut dire, il est vrai. qu'elle est provoquée par'les .achats des 'caisses qui'ae s&ji.t élevés à 38.000 francs.

On a poussé le Turc Uniué et l'Extérieure. qui'sont.en avance sensible. L'excédent du budget espagnol de 1906, qui'a atteint plus de 104 millions, est 'un résultat qui n'avait pas eu son pareil jusqu'ici.

C'est encore de la baisse sur les fonds russes.. Il apparaît de.plus en plus probable que l'opposition sera en majorité dans la'n&uive.He Dou.ma, et; on ajppiieu.M.mde do nouveaux conflits ~ntr.e le gouvernement et les représentants du pays. Le Serbe se recueille.

Les établissements do crédit, sans doute pour I&s 'marnes raisons que la Rente franaa-ise, manifestent de bonn&s disposi-

tions.

Après avoir fléchi au début, le Rio est rebondi at finit an bonne teindaji.ce. fLes ateliers de Jeumont se négocient aux eiwirons de 295. Après s'être avaii.oés à 370 sur l'annonce que le dividende du der.nier exetpcice .serait por.té à 20 francs, 'contpe 18 fr-ancs, précédeanment, les Docks de Marseille se repliant vers 360.

tLes Méridionaux itEuliens sont.ferm.cs. On dit que lo Conseil convoquara prochainement una assemblée extraordinaire pouir lui demander s''il ne fera pas mieux do distribuer aux actionnaires la partie do l'actif, qu'il se proposait de pla/ce.r en Rente italienne 3,65 0/0.

En banque, le Mâtiné se livre encore à des mouve'ments désordonnés. 'Nous signal&ns aux directeurs dn journaux, qui sont en'quête des sujets do concours, dechepcher dans les '<n'b''euse.s affaires qui poussant à ~'thoui'a actuo'1~ sur le ma.r'cbé' en baiM'AC. H y en a p~.rt~i elles de bizarres, d'iietérodites, qui pcm'raient_ leu.T donTier matière à exefrcer la sagacité de leurs lecteurs.

Voici par exemple une question qui pourrait être posée ? A quoi peut bien se consa~ crar la Société Agricole et Lndustri-e.He d~

Monts d'Arrée ? Les uns diront qu'île

fait de la cmitur.e m.a'naîc.h&pe e~i grand, d'aub'.a qu'eti~ débiLe des bois. H est probable qu.e tout'es les solutions seront données sauf la bonne. Cette société s~ propose' de tabriqu'er du p.a.pie.r~t du cartoin avec l'ajonc imarim. Qui l'eut dit?

Mais passons à des choses p.lus aérieuses.

O&ttie entreprase, en'fait ds petpi~r, ne yeaMi

~.Pn'~ ~~t en 'fait a~~àlion~; et Gala

po~N' te ~omMOit qa& des o4)~g~tionB, et cela.

tique du lycée Jan.son (1) bat le Stade AthlRtiqu'6Buffati~l)par7butsàl. 1. A Bezons, l'Association Athlétique .de l'Ecole supérieure du commerce (1) bat le -Club Athlétique du Collège Rollin (1) par 9'buts ai.'

A~Nanterre, la Société des Exercices physiques de Gondordet (1) bât' l'Unio-n Carolingienne. (1) par 8 buts a. 3.

La Coupe d'Angleterre

.Le troisième tour éliminatoire des. matches pour la Coupe d'Angleterre est fixé au 23 février, sur le terrain Club cité en premier. Voici les résultats du tirage au sort

Everton c. Bolton Wanderers.

Wooiwich Arsenal c. Bristol Revers. Barnsley c. Bury.

Liverpool c. Bradford City.

Notts County c. Tot.tenba.m Hotspur. Crystal Palace c. Br.entîord.

Shefneld Wednesday c. Sunderland. West Bromwich Albion c. Derby County. La Coupe ManSer

On sait .que, depuis l'année dernière, la Coupe Manier est attribuée àTéquipe composée d'au moins huit joueurs français la mieux classée du Championnat de Paris. Elle reste donc l'apanage du Cercle Athlétique de Paris, le R.C.F. ne r~niBlissa.nt parles conditions exigées pour l'attribution de ce.beau trophée.

Champion de Paris, l'an passé, le Cercle Athlétique de Paris s'était vu attribuer de droit la Coupe Manier, en 1906. 11 la conserve donc en 1907.

~0!TURETTES L!ON (Les'Fils de Peugeot frères, à Valentign.ey) M. 1907 6-7 chevaux, 2 et 4 pi., Uvrab. de suite Ve~te à PiM'M et SeMte seM!e?t!.en<

Essais Cycles LESNA. 200 bd Pereu-e, Paris. ~~0 T'ZE~r Championnat de Paris

Après-demain dimanche, 17 février, à 2 -heures 30..sur le terrain du Polo-Club, .au 'Bois de Boulogne, 1-es équipes premières du Racing-Club de France et, de l'Association

'pour le chiffre rœpectaM.e de 13.250.000 fr. A: cola, rien à redire si ce n'était qu'il n'y 'a derrl&ra &es ti.t.r~s, pour le.s gaTantir, que le/maigre c.a~it'a-1 de l.OsO.QOO .& sur lequel 50.000 fr. seulement ont été varaés 'en espèces, le reste représent'ant des apports. Sur .1~ sommas tourni-es par les oixtigatai.l'es, les a.pporteurs touchercuit e.Dic&re Util beau million. CoD.tr.ai.r.em~rtt donc à ce qui ee' p.aBse giénêir~eanent, ce sont It~s oblig'àitairas qui van.t porter tout le paids de l'&ffaire. On dit bien que le 'rembouTsemûnt. des_ pbligationB s'era garanti par un titre .de.. rente,mais il.~e.rait intéressantt de savoir ~ar le .m~n'u co.tn'm.~njt fonctionnera oette g'arantde. Mines d'or .,soute!n,u€6.

Emprunt Ser&a 4 1/2 0/0. Barënïe de répar-

tition

.De là'SûMtg-ations loMigation D.e 6 à M 8 be 11 à 15 x .3 t

D.e.16 20 4 D et au d&Ia de 20' .oblig'aimns SO 0/0, toute 'fraction-don:h.ant droit à: une'obligation- eoitiere. Bocks ei Fpft de Eahia. La concession de la Société s'étend jusqu'en 1972.

A partir de 1923, le gouvernement fédéral s'est resarvé la faculté de racheter cette conoesskm. Mais cette éventualité n'a rien que de très raasuran.t DOUT les obligata.iT'es, puisque le prix du rachat sera, aux termes de la loi, calculé de -façon à produ;N-e, en titres de la dette publique, au pair, une .rente 60/0 or du cap Mail. effectivement employé dans les travaux et non encore anMrt.i.

VALEURS VALEURS

clôtur' cours [1\ cl6tur'' ~ours

TER~ !i TEMIE I,

â0/0. 3540 9552NordEspag3S9.. E9I.. B'deFranc'3960.. 3965 ..Saragosso. 4.16.. 446.. Bq'deParis 1527.. 1538 ..Br'ansk. 315.. 315.. C'tl'Escomp:695.. 695 .R'o-Tinto.. 2.119 ..2123.. Cr.Foncier.!670.. 670.Sosnow:ce.il406.. 1416..

C'Lyonnais~2~2..121S.. m~pTANT

Soc.&enër.!667. "~M~"

'UnionParis795.. 800..Eaux.19:0 ..1950.. Lyon.325 1337 V'chy.is65 1851 Kord.l747..1747.Edison.)32.t.. ?1.. Orléans. 1376 ;Ga.zCohtraL iso'J t510 Ouest.s47.Bol3o.59u0..5!i70.. Gazfjou.ss.)~ 321 323 iEscombrer'~ 779. 770 Metropolit.i516.. 514 .l'ivo'i~ogli65 ~1 Voitures.253.. S55..iArgent.4% S980 Suex.515.. 4514 .B'?% ~SO! 95 M

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ArgeQt:JSOOr'95.Moxin.5°4. 5370 g:jgg .Autrich.4%i 9335 .Lo~Turcs. 15350 151SO Bresu5~io250 .alta.637.. 6S6-

BuIgar.tS04 493 .t9i Cap'Coppe' ~gg ~s

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Extérieure.~ 9137 ''95 S5~ HO 50 118..

Hongr. B045 .errc'ra. ~g~ Italieti5%. lOg. i0285'So!dhelds.. io650 10C50 Japon.4%. 9145 9l60~P~l653..1C5S.. Portug.3%. 7007 6995~c~ ~3.. 131.. Russ'cons. 7s.. 7795i~rtch. 13 ~7~

-S96 61 M ~5~HM~Mm. s34.. 831..

-S~lSOe ~goi SSSOi~me., 073 (,98.. ;Serb~4~ ~.io 'ii430'R~MS 171.. m.. ~urcunuië 36 a. 9720'o~" 214.. 21450 Bq.M6x,q.. sas.. R99.T,s.337.. 2J.450 C9'OHom..693.: 693 ..jj'S9.i 1015010250 OE!-)C:~T!ONS A LOTS

V.ParisIS55i 533 50. 53.') 75".comm. t879 482 487 ~U9 4t!l 4M50.'Cmq"IS79 101 ..i 101 i87i! 403 50 401 iFoncier<S79 503 50: 50t QuMts!87i!lC5.lOS.<;omm~SSG505 '50150 ~.Parisi875 53S 25, 5')9.. Fosc'Ar<885 479 477

1S76 538 539 SO <;iMq"" ]gS5 .99 7i) 99 75

i89: Ii79 rJ Comm.-iS99 4~ 4D0

1802 37475. Comm.tS91.-100.. 400..

Cuafts<8H2~ 9'!25, 98 25 ~32 458.. 460..

V.Pàrisl89(; 375 375 Fcnciert8'5 479 479 Quarts J89S ~750 9750 Comm.1839 468.. 468.. V.Pansl898 43:t5T435.Foncierl903i49S.. 494.. Quarts 1893 1:0 ..t HO.. Bons.IS87i 76.. 7775 V.ParislSS9 ~i')..i4'20.. iS88 75.. 7635

Quarts iS99 .105 75 10575 Marseilie77 407.. 407..

V.PansiS<;H43't.Roubaix. 46 .4S:.

Cihq-"19G4 8725 87a5~.LotsPanam US.. im5 'V.Parisl903.38550j3S650.~LotsCong& ?.. S6..

iDnar~, a905 9'd 1b~ tu .~t~yL Jr~ BB8 b0 u

.ONMtaM05! ?26 ~t9~)~6% ~?M

Sportive Française, se rencontreront en un m~tch comptant ppui' le Championnat de Paris.

Un match d'entraînement aura lieu, sur le même terrain, entre les équipes secondes du Racing et du Football-Club de Lyon. LesChamp!pnnatstnterscotaires TJn seul match de première série s'est disputé hier en voici 1& résultat Association Sportive Louis-le-Grand (1) bat Association Athlétique du Lycée Janson-de-SaiIly (1) p'u' 7 points à

LA ~GYHN)OnES « PASSE-PARTOUT S Les chauffeurs les plus difficiles s'extasif: devant la 10-13 chevaux, 4 cylindres PassePartout châssis tôle emboutie, qui, malgré son prix très raisonnable, 5,400 francs, <st une merveille absolue de robustesse, souplesse et régularité.

Société des Automobiles Passe-Partout, 18, avenue de la Révolte. NeuiUy-sur-Seme. cR05S-cpu~rRy

~e C~m~to~M~~ <~e jP~~M DOnanche à Oatigny

Cette beHo épreuve qui, pour la troisième année, se disputera,, après-demain, à Glatigny,.près VeraaiUes, doit remporter un-beau succès.

Cent 'quarante couMurs représentant quatorze clubs omt fait parvenir leurs engagements et parmi eux tous les meilleurs cr'ossmen de la région parisienne.

Les gagnants précédents

Le premier Championnat de Paris fut disputé en 1905 à Saint-Cloud, sur un paircdurs de 16 kilomètr'es. Les. résultats furant les suivants

Ct<Mscmo~ pa}' c!M6s 1. Racmg Club de France, 2. Société Athlétique de Montrouge, 3. Stade Français, 4. Association Sportive Française.

Classement.- MfK'Mto'He! 1. Gaston Raguen&au, 2. L. Bouchatrd, 3. Cousin, '4. M.iM.e;rot, 5. David, 6. Wattre-mëz, 7. Baron, etc. La seconde catégorie revint à l'U.S. XII" devan.t le-C.A.S.S.M. En 1908, l'an dernier, le deuxième Oham.pionnat de Parts fut couru à/Glatigny sur qumze kiJojnètres.

La. vail'iante Société Athlétique de Mon.trougo prit la première place devant le pacin.g Club de'France, le Stade Français et le MétropoJ.Lta.m Club. _La s8M.nde catégorie fut l'apanage'dû populai're Club Amicaf). Sportif de 'Sa.Hit-Ma.n.dé. -.Dans le classement individuel Bouchard précédait E. Rax qui batUt Rague<n.eau, Rena.rd, l~aindriot, MiiU'erot, etc..

L'épreuve d'aprës-ttemain

Cette année, une seule' &érie réunira tous les .co.n-ouTr&iMS. Cependant, pouT l'a't.tfri'bution des chaMenges, trois groupes sero,nt fc~'aés de la façon suivante

1. Grouce A S.A.M., R.C.F., S.F., C.A.S.S.M. 2. Groupe B A.S.F., C.S.A., S.C.V., M.C. 3. Groupa C Tous les autre's clubs. Le narcours se rapproche beaucoup de celui de l'an dei-nier. Les couT.eurs partiiiont du grand Stade Varsaillais, longeTont tout le l&rram en ligne droite. Ils parcourront les deux mômes boucles, av.ëc .un passage sur le tei'ram à la an de la pr&mie.Te et un tour de piste à l'envers à l'arrivée,'soit un tOital de 14 Milométres' 600 metr.es enviiTon.

La S. A. M. s'atignee-a-t-ene ? ?:

Cala est peu probable car Ragueneau n'est pas encore requalifié eft, pour répondre à cette question, je ne puis mieux faire que de reproduipe la réponse que fait mon excËiHen.t camarade Maroe-l Dei~rbre; dans l'e tnumé.ro de l'Bc/M des Spo'<s de cette s&mame <! Si Ragueneau et ses co-détenus ne sont pas mis en liberté, la S.A.M. ne' se présentera pas. Ce n'est-pas un,e décision de cette société, mais bien celle des coureurs, camarades du champion.

Espérons que d'ici deux jours les choses s'arrangej'o~t et que nous auro'ns encore dimanche l'occasion d'applaudir les extraor-

dinaires cracks < rouges et blancs x.

dinaires oraclcs a reuges et J. SCHMIT.

Le Cross du P.A.C.

En vue du National de la F.S.A.P.F., le Paris Athlétic Club fera disputer, dimanche après-midi, à Charentonneau, un cross handicap réservé à ses membres. Le tracé comportera une dizaine de kilomètres.

Trois prix: sont affectés à cette épreuve. Les engagements sont reçus par M. Duhoux, 158, rue Oberkampf.

BOURSE DE BRUXELLES

VALEU»~ ;14 15 VALEURS' 14 15

VALEUBS~J~ VALEURS Belge 3% 9970 9960 Cockerin. 1910 ..1900.. Lots Congo 89. Charb.belg. 73750:730.. Metropolit. 517. Nord Charl.S075.3ù75..

Saragosse. 4471'3 Ch'Par. vue 100231 10033

Saragosse. 50 954 Escl~ 1)q..v i~. 5, 3 5~

'V.-Montag.35~50 J954.. Esc"hq°h. 35.8~35.8 8

BQURSE DE LO~BRES

FLEURS VALEURS Consot.2</2 87 87 1/8' Chart<:red.l 33 33:1 11/16 Eg.Unifiée. 103 3/4 103 3/4 EastRand.i 4 13 4 7/16 Russë4%89 78. 7?3/4 Ferretra.01,3 1H. RIo-Tinto.. B6. 951/3(;oldfietds..41/4 43/16 Anaconda.. 15 1/3 la 1/8 Modderfont C 1/3 G 3, S Tharsîs. 91/4 91/4 RandMinea (i 7.8 C 13/16 DeBeers. 3S3/8 3S1/3 Robinson.. 83/4 81/4 ~BOURS.E'BE BERL!~

VALEL'RSI 14 15 VALEUR 14. _1~~

VALEURS VALEURS

~fwxïèr îévrier févrie: février

`

r;ons.Pr.3% 8660 8650 Laura.213SO 24350

Emp.ÂH3~8S60 8650 Gslsen.3153/431535

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Plomb 19 7/8

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SEIGlL89 ~A?01Y89~

MMHS A70!yE~

CotirMt. 1775 1775 2015 3010

Ma~ 1775 1775 20 ? 303u CF

Ma.rs-Avrit. 1775 1775 3050 3045 4dema.rs. 1775 1775 2065 3065

t de mai, 17-75 17 75 20 35 _I 2035

4demat. 1775 1775. 3035. 20S)

BT.E9 FAMXnS-FLsna

Courant. 2345 2345' 3980 2975

Mars. 2355' 23S5 ?05 30..

Mars-Avril. ~63 2365 ?25 3015 4deψrs. 3365 S370 M40: 3040

4dema.i. 2350 2350 ?65 .3055

ux co.HA.

Ccurant. S075 S0.50 81.. 79..

Mars. 50'50 -5035 1-1 7650 7425.

Mars-Avril. 5050 SOSO. 74:. 7275

` 4 de mai,.s"I `~ 75, 51 I G6 5D GG

4dem.ii. 5075. 51.. C6SO 66..

AMooM ancus!

Courant. 3950 392S 3563 2575

Murs. 4025 3975 3587 26..

Mars-Avril. 4050 40.

4de mars 3635 .2635

4dema.i. 4150 41.. ~662- 26 ?

Observations sur fe marcha

Seigles. Stock, 850 quintaux circulation nulle. Calmes.'

Avoines. Stock. 33.500 quintaux cilculation, 5.500 quintaux.

Faibles.

Blés et farines. Stock Nés, 64.750 quintaux circulation, 500 quintaux.

Faibles.

Stock farjnes, 39.100.quin.taux T circulation, 3.150 quintaux.

Faibles..

Alcools. –'StooR, 30.625 pipes circulation, 1.3'<'5 pipes..

Baisse..

Huile de.Hn.–iS.toc! ~6.~ .quiniaux ~u:cula.tJ.onnuDe.'

jL.oor~

.T~NR""

Le Fus:! de Chasse

Cette société a tenu sa troisième réunie~ A l'île Jequin, pour son tir sur pig.eons a.r< tificiels Les résultats sont les suivants 10 tireurs. Première pou:e règlement .-g taire (distance Ëxe) 1. Verdê-Delisle. 2. R< de Barbarin, 3.Leroy.

Deuxième poule rëg'iementaire (ha.ndi< cap) 1. Zoucas, 2. Verdé-DelisIe: 3. doc-. heurDurand.

Troisième poule (en 3 doubles) 1. R. d< Barbarin, 2. Verdé-Delisle.

Quatrième poule (3 doubles) 't. R. o~ Barbarin, 2. P. Chatin.

Cinquième poule (3 doubles) 1. R. d< Barbarin. 2., Verdé-Delisle.

Sixième poul& (distance nxe), 9 tireurs t Zoucas, 2.V€rdé-DëlisIe, 3. R. de Barba.. ~n.

La. prochaine réunion est fixée au mer' credi 20 février. VOtR ET ESSAYER

n S!X-m.mES T6JRMT-mif 42/60 HP

Chez MM PERtCNON et ROUCtER, 13, rue Descombes (17°). Téléph. 519-H -0~y~

Dans t'armée àngtatse

Le ministre de la guerre du Royaume Ùnfvient de demander à M. Simms, .['mventeur à qui l'on doit J'application de la magnéto au moteur de l'automobile, de construire un mo< teur de 100 chevaux aussi léger que possibjf et destiné à des expériences aérostatiques. Au Hangar de Sartrouyiite

Le comte de La Vaulx a reçu au.jourd'huf une nouvelle hélice en aluminium qu'il essaiera sur son dirigeable. Il fera quelques sorties et, vers la S.n du mois, cédera la place au dirigeable t La Ville-de-Paris x, dont les essais reprendront au commencement d'avril. 'Vers le 15 avril, c La Ville de Paris t partira de Paris pour Verdun.

E-i. F*. G~esso

AGEMT QENER' P' TOUTE LA FRANCE SE? M!T~ESTOURMD: LES MEtLLEURES, LES PLUS VCTES Magasin da vente 22, rue Tai~out, Ps?!& .Téléphone 234-38.

i~

Les Obsèques de Raoui)eEoushei'

Les restes de ce bel athlète ont été transpof., tés à Châtillon-sur-Loire, son pays natal, où;' probablement demain, il sera inhumé dans un cayeaude famille. Oxford eonti'e Cambridge

Le .grand match, courses à pied, qui, chaque: année, met ces deux formidables teams en présence, se disputera le ~0 mars prochain.: sur le terrain du Queen's South Kensington. Usine d'automo&iies détt'Mste

Les usines Daimier, de Long-Island-City, onî êté'détruu.és hier par un violent incendie. Les. dégâts sont. évalués à quatre cent mille dollars..

La trawsfsëe du P8

Voici la .liste ofncielle des concurrents inscrits pour la Traversée du Pô, qui sa disputera dimanche, -a. Milan

1. Franco Amatore (R.N. Milan) 2. Têt* tamanti Italo (Sportiva, Germignaga) 3.. Korner Giulio (R.1S! Milan); 4. De Pasquale Francesco (R.N., Spezia) R. Gemelli. Felice (R.N., Milan) G. Laussel Raymond (Club des Patineurs, Paris): 7. Besana, Edoardo (R.N., Milan) 8. Guidobono Carlo; (R.N., Milan-).

LEpOHS D'AUTOMOEiLES

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circulation nulle..

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l'

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Courant, 39 25 mars, 39 25 avril, 39 35 ï mai, 39-50.

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Courant. 565 mars, 570 avril, 570 ;ma:t 580.

Cotons. Soutenus. Vente, 1.950.

Courant, 68 37 mars, .68 75. avril, 63 63 ï

mai 63 63.:

A. Livernool. Assez bonne demanda.. Vente, 8.000.

A New-York. Courant, 918 mars, 92a g avril, 933 mai, 94S.

Laines.–Soutenue. Vente, 425.

Courant, 184 50 mars, 134 avril, ISî maî.

J184.

LES ~Jt~S r~,i~ TUnc.6:)

Nous avons le plaisir d'annoncer a, notra clientèle que nous venons cfe recevoir, d'un. nouveau propriétaire un ~ot d'excoHenti: vins rouges do Sas!!ac, au prix exception" net de 75 ii'la. pièce (logEment compris). Noua ne saurions trop .engager noa clients à profiter de l'occasion qui leur .e$t oSerte. Nous continuerons à livrer Iss a.Ut.re$ vins aux prix ci-dessous.

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~~i§ ET C8M~GA'n~S-. Les coTt/'ërc~ces de No{yc-Da~e. Les conférences de Notre-Dame, prêchées par le cha.noine Janvier, commenceront dimanche pro' chain 17 l'evrier. Toutes les places sont gM.tuites. A midi ,et demi, messe Jjassc, suivie da

la. conférence.

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I Les persennes qni dé.sirent des piaces: ~def

j banc-d'œuvre doivent s'adresser à 'M. l'arcMt

prêtre, tous les jours, durant la ma-tinée, & la

jt~acristiedg~oire-Da.m~


S E* :<~ E~ ESm E~ E 'EJ E:

MTTE~L

La. réouverture d'Auteuil a. eu lieu pa~r me 'magninque journée printanière tout )nsolei).!6o et qu'auraie.n.t pu en.viej les réù.uon.5 du Midi, si peu favo.rjs.ees cet hi'ver. .Le solcid brNIait d'un bel éc'Ia.t'dans un :ieit sa:n.s nuag&s, .aussi te p.ublic était-H laa~breux dams toutes les enceintes. jLe~ courses ont' été fort mtéreasantes et bieu. disput.ée.s. La. première course de l'anlée a. 6ic gagnée pa.r lo jockey en vogue A. Carter, bon début de bon a.ug'u.re. Pr~OM~ettMr.f'. P.orhn.an au d~ut, -puis Fort Dauphin, Chasselas et.R.aguse .ont mené .p.sin~a.nt I.a première' pa.rt.ie du pa;rcou.rs. Armido IV ost venue après urne

o&uirse d'a.ttcnte battre sa:ns.lutte Poitm.a.n

't La, Lorie. Chasselas était quatrième et Chin.oif&eri.e a.v.a.it été arrêtée.'

P~tx d.<V(!iK;9'e~xon. No..us a,voTM aEsisM à une arrivée ma~nMique d.a~s cette co'urs.c. Lo Mu-c.Ic a moM.é'pr&squ~ pen.da.nt ~out le parcours devant Héas, Greuze et Qurnoda. A la descente de' la butte c~lui':i .pla.ça.rt derrière Le Miracle et Hoas' -~ui g'.aJ:D.p.aMnt sur la.mëfme'Mghc. 'Dè.'s'Ie~ mur à revers, la-lutte s'er)g'.a~e.ait ein.tre Qumola, Le MiracJe et CaJ&rioJe. Api-ès le ~aut du bulinnch, ces trois étaient montés e~br.iole, a gauch-e, Le Mi.Mcde s'appuytait' sur aU~ et l'emmenait du côté de la pelouse. Q'UHio~a pron'ait alors le meilleur et remportait d'une demi-longueur. Cabriole 6tait troisième à une tête. Une récJiama.tion .dtéposée co:nt're l€ gagnant n'était p.as admis.e par I~e comfmiaaa.îMS. .Pru; Bougie. Tr&s jolie course qu.e les .)~epréeentaj]ts de l'écurie FischiMf ont enlevée très fajcileanect à la fin. Poliorcète s'~st élancé en tête à son habitude devtam.t Vieux J~u, Petit Maître et Boyne Duck. Ce Aenuer s.e plaçait seccmd au tournant d.e's chères en passant devant les t.-ribunes P6Uorcète, -L'Epave, Jounnaliste et Vieux J.eu Mflopai'ent dans cet ordM. A'l'entré.e la Btgne d.roite les deux cbava.ux de M. .Fiachbof étaient maîtres de la. cour.se et Journa))i6t.e l'ûmporta.it très ai&éfm;en.t sur ~a. cafmara.de Grajc~ Darimg. Bovne Duck. Lroisiemc à huit longueu-TS précédait Liliac. Pt'ta; de BeUe~u.e. Bobette a mené au aébut devant Allia, Fleurette IV et D'Epernon. Il n'y avait aucun train jusqu'à- la.

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Ottera, 8 h. Samson et Pailla. °

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de Jephte. Mon Tailleur. Thé&tre Antoine, 8 h. 1/3. Anna Karénine. Mouveautes, 8 h. 3/4. Vous n'avez rien d~'

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CEL~LLETON DE LA PRENSa

` (hj 16 février 1907_

–195–.

Cra/?~Ro~an Dram~/qt/eC'

Par CLEMENT ROCHEL QUATRIEME PARTIE

~ES ~JMEO'U'F~E'UX

XII

L'Anniversaire

(5Mt<<-)

II y a, la. qu&ation que je .n'a.i pa,s osé !OT!na.uler jusqu'à ce jour. n y a. la. petite

aile.

Quelle petite Elle ?.

Une einfant. une enifatUjt aJdora.Me, I ~H~ votre î~mme ~a,vaj.t avec eRe. Je ne yai p&s ré-vue chez vo.us. Sains d.oute l'a- f (1) Reproduction autorisée avec les joMMnx ayant !trMt6 à ta ëoct~ 6ea ëens

tOtM~

butte,Bobëtte, Fleurette IV, Allia et Zaïre galopaient presque ensemble. A l'entrée de. la ligne droite, Bo.be.tte disp-araissait, D'Epernon et Zaïre avaient la tête au' bull finch, mais Fleurette IV, bien soutenue par Tanin, rejoignait D'Epernon et le battait d'une encolure. Zaïre conservait la troisième place, devant Allia, qui a fait une bonne-course.. F/'M; .Snt)e)-~?/M~. Le Sphinx a mené bon train devant Alcyon II, Gavarni et: Sa.tin II. L'ordre ne subissait aucune modification jusqu'après la rivière du huit où Le Sphynx était dépassé par. Alcyon II et ~Gavar.m. Dans. le dernier tournant, .Alcyon II et Gavarni précédaient Le Sphynx,' puis Jacasse II.. Apres le saut de la der" nière haie, il ne restait plus en course que :Le Sphynx et Alcyon .11, et, après une courte lutte, le hongre de Mme Procureur l'em'portait facilement, Jacasse 'II était troisième, précédant Grillon IL

Prix .HeerM~. AM en Giel a mena au début Ar.ambn et Le Sat.yrl Aram<m peinait ensuite la .tête. Au-p-a,s&age d€s Mbun)as, RoyaJ Visiteur av<ut le com.mahd.3ment sur Namarens et Arc en Ciel. A l'c.n-' trée d.elo.ligne droite, Le-Satyr et Aya-' -m.0)n: r.eve.haint asBz bien, m.a.is'.ne pouvaient m.emace.r le pou,lain de Mme Procureur qui g-agnait fa.cMomem't p'ar de.ux l<Higueurs sur .Le Satyre. Aram<m troisiëme à. cinq longueurs.

RESULTATS

PRIX D'OUVERTURE

l.Armide IV, à M. E. Fischhof (Alec Ca.rter 2. Portman (H. Holt). 3. La Lorio (Gi.bbons).

Non placés Cha~sa.tas (Tamm), Majitoue (F. Bâtes), Raguse (G&uttera~d), Fort Dauphm (W. Fakcs), Chinoiserie (J. Cha.pman) arrêté.. Six longu~UTS, dix Jo.ne'u~eurs.

PRIX DE VAUCRESSON

;1. QurnoJa., à Mme a. Pt-ocm-eur (Paj'f.rem<Mit). –2. Le Miracïe (A. Cai-t&r). 3. Ca.bnol'e ?. SauvaJ).-

Non places Hêaa (H. HoU), Greuze (Byme) Demi-longue.mr; tête..

PRIX BOUGIE

1. "J&umaliste, à M. E. ,Fi6cMiot (A. Cajter) 3. Grâce Darims (ParfreQMnt). 3. Boyne Duck (?<ew~.y)..

Non places L'Epave (Piggo.t.t), PoMorc&t~ (Owens), Vieux Jeu (H. Johnsom), Petit Maitre

Théâtre des Ternes, 8 h. 1/3. Le Bourgeon. t-yrittue-Trianon, 8 h. 1/3. Les Drasons'de Villars.

Théâtre Matière. 8 h. 1/2. Les Etoiles: Théâtre des Arts, 8 h. 1/2. Madame Gosse.Le Trou d'Almanzor.

Théâtre de Be!tevi))e, 8 h. 1/2. Le Tour du j- monde d'un Policier. CRAMD-CUtCMOL. 9 h. Aveugle. Le D!plôme. Une Lecture. Monsieur Jean.–La Revenante. Un Arriviste.

Mathufins, 9 h. Tout s'arrange. Le Coup de Clairon. Fantaisie-Revue. Les Rois s'amusent.

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vez-vous perdue. Elle est peut-être morte ? -La/voix de M. do Tafn.oi.se était devenue très grave. N regarda. Canard.

Le' cam&l'ot était fort ému aussi. Il baissait la tète, en proie à d.e crueJJ&s pensé&s qui se rénét.aient sur sa ngure, soudain devenue sombfre..

Oui, la petite. nt-H comme se pa.Tlan'it à lui-fmê'me. Ah monsieur le. comte, c'~est un bien gn:'aNd mal.heuï'

M. de Tarnoise crut compre.'ndre quo dajis ces parales se trahissait la douceur d'un père éprouvé pan.' la perte de son emfan.t. Ou,i, .mu.Ttaïu.ï'a.t-.i], je compatis a vo-

tTed'euiI,àvotrû"pëine!

A'h monsieur. mais nous Fàimions conune si c'eut été notre propre nMe Puis il soupira entre ses d.en.ts

Pauvre Mignaft-de va, bien souvent nous p.aT.lons de toi

M. do Tm'noiso s'arrêta en entendant prononcer'ce nom.

–La Mi.gina.rdo ? lit-il. La, Mi.gna.Tde ?. C''était son nom, monsMUT. !o comte. Elle s'appelait Lu:cette mais elUe était si genti.lle, si mignonne, que nous l'a.'vions suMio'mmea. ]a, M.ignar.de )). A~h ) si je pouvais connaître le brigand qm nous l'a

enlevée

–'Ainsi, d~mamidalecoaTt-e, be'tte &n-

famtjQ.'ét&itDaB à ycus, g! oin youa ra; .v~

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(CoUMr), LHjac (H. Mi.toh~H), Karnsh (F. Monk).

UJM longueur, hui.titmgueu.rs.' PRIX DE BELLEVUE

1. Fleurette IV, au marqujs d~ ViUamûjor (Tamm). 2. D'Epûmdn (H. Holt). 3. Zaïre (Cternsoiu).

Non placés A'Uia (Baptiste), Bûbette (Shaw).

EnooluTe, trois quarts do longueur. PRIX SILVERSMITH

1.-Alcyon~ .11, A Mme CI. Procureur (New'ey.). 2. Le Sphinx '(A. Carier). 3.' Jacasse II (B.Ioxidge).

Non places' Ge'iNon M (Lespmas~, 'G.a.vc~ni (Doux), Satin II (Pa.r.fT-ement).

-Une longueu.r'et.demie,-six-Iongueurs.' PMXRECRUIT-

-1. Royal. Visiteur, a. -Mme CI; Procu<reur (Burgoyne). 3. Le Satyje (P. Panta~H). 3. Aramon (L. Robert). Non plac-ës Arc en CM (H.ay), Nama~ens (P. PantalÏ).

Deux longueurs, cinq longueurs.

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Oui, monsieur!

Alors, je no m'etta'is pas tromp'é C'est bien e~Ie que j'ai vue ~a.ux~< Joyeux Gan'oti&rs à. l'Me des Lézards. Que dites~vous là.'moneieua.' ?

.J.e dis, monsieur R.a.ym)0nd, que le hasa,rd est un bien gra,n,d-maître ;.je dds que nous de.v.no.n.s toujours -suiwrû np~ pr&ssea-itiments. Ah oui, certes, il v a a.u fond de chacun de nous une .voix &ecTete qui noua pa,i'le, qui nous conseille Nous ayons tort do no pas l'écoute.r. Ainsi, cette ea-Hant que vous avez perdue~ la Mignarde?. "–Eh bien monsieur. Croyez-vious que je. pourrais la. retrouvef ? Oh parlez, pat'Jez viteest-elle ? ?,

Je ne sais pas si elle est toujours dans l'Ue des Lézards mais ce sera faoile de s'en assurer.

Four.nissez-'moi donc quelques renseignements à ce sujet.

–C'est bien simple, allez La, pauvre petite n'était pas très heureuse. Du temps <jù j'a~ajs aux « Joyeux Canotiers )), e.He vendait des bouquets sous. la, conduite d'une mégère, la mère Legru. Une affreuse .f&mme, la mère Leg.ru, ivrognesse, ajieienne matrchande de neu.rs. et de biem autres choses 'Cette pauvre petite Migna~rde ne se trouvait p'a,s entre des maMis trea b&nmetes. Outre la mère Legru, N y avâ~ rn'~e ~'Im~r~.trlee~ ~<mRa dëj

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Oh les brigands. Mais, monsieur le comte, nous allons nous mettre de suite à la recherche de cette enfant, n'est-ce pas ? ?, Oui.parbleu Et nous la, retrouverons, je l'espère.

A nous deux, c'est à peu près certain 1 JMais depuis longtemps je ne suis .pas allé à l'Ile des Lézards. Il faut nous informer sans r.eta.rd do la jolie Mignarde Et ce bon M. Robert, qui nous l'avait connée C'était son oncle. Ah il a été bien émotionné de sa disparition 1 Eh bien monsieur Raymond, il ne faut pas perdre de temps. Dès demain, nous nous mettons en campagne, et 'nous retrouverons cette fillette.

Oh pour ça, oui, monsieur de Ternoise Dusse-je fouiller tout Paris, dans ses bas-fonds, dans ses recoins ~es plus mystérieux, je me suis juré de retrouver cette enfant. Je n'en avais jamais parlé à personne. C'est bête de dire ses peines.On a l'air d'ennuyer les gens avec des rengaines des enfants perdus, est-ce que ça se voit dans la vie ?. Mais, certainement oui, oa. arrive tout ~onjeat ttës m~heuMu:t, 'r"

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Le camelot était fort ému. II s'entraînait à parler de son gros chagrin. r 11 Les deux hommes étaient arrivés à présent devant la porte du comte de Ternoise. Allons, au r.evoir dit Canard, masquant son émotion et tendant la main au comte. Et à demain, n'est-ce pas ? Oui, à demain, mon brave Raymond. Vous pouvez compter sur moi.

Tout en rentrant chez lui, M.. de Ternoise se demandait ce qu'était devenue cette pauvre petite Mignarde, qu'il n'avait pu découvrir malgré toutes ses recherches. Ses' amis, qui l'aidaient dans cette tàche, n'avaient pas été nlus heureux que lui En6n, il ne désespérait point. Raymond et lui finiraient bien par retrouver cette enfant. p

Mais bientôt d'autres soucis vinrent l'assaillir. et il se mit au lit avec les préoccupations que lui causait sa chère Marcelline.

XIII

La bonne retrace

Les pensées du comte de Ternoise étaient fort tristes, méincoliques, et sans cette nouvelle préoccupation de retrouver la Mignarde, il se fût découragé tout à fait. Son amour contrarié, le chagrin caché qu'H devinait chez madame de Puyguilhem, tous cas ennuis de la, vie journanÈr& qui le faisaient taj~ souîfnp ava~nt be-

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Il songeait déjà à partir, à fuir Pans. Oui, j€ m'en irai, se disait-il. Il ne manqua pas de nobles buts à poursuivre. ~îais je .ne peux pas rester ainsi. Marcelline, -pour d&s raisons .que je comprend? bien, doit s'attacher à l'éducation de son fils. Elle vit avec sa belle-mère, qui l'a aidée à. payer ses dettes.~Non. non, nom ~ne pouvons songer à nous unir. dans ces conditions

Et des regrets amers emplissaient son âm-e.

Sans doute, le temps accomplira son œuvre, reprenait-il. L'oubli se fera pou: ces deuils ~t ces ruines de ma chère Marceliine. ~t, lorsqu'elle sera seule, ne dépendra de l'opinion de personne, que son fils sera g'rand, instruit, alors nous avise. rons. nous pourrons nous marier. D'ici là, ne vaut-il pas mieux que je m'éloigne ? que je quitte la France ?. Nous nous écrirons. à distance, nous nous aimerons au< tant, davantage même, en attendant Et, avec des précautions oratoires innnies, il avait ouvert son cœur, dit ses pro' jets à la jeune veuve

–N'est-ce pas ? vous voulez bien ma laisser partir, Marcelline ? avait-i] conclu. en terminant sa confession.

Oui, partez, mon ami, avait répond~' !nada.me de Puyguilhem.

i– Kous no m'oublierez pas

;aita~M~