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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1915-07-20

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 20 juillet 1915

Description : 1915/07/20 (Numéro 8378).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k598273j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/01/2011

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au Nord et au Sud de Varsovie

SUCCÈS DES RUSSES SUS LE D1ESTEB

îV/hj, auons exposé hier dans quelles con-

ditions et sur quels points sè produit l'of-

icnmoe générale 'austro-allemande en Po-

logne. La bataille fait rage actuellement,

sur un front qui de ta Courtande aux rives

du Dniester dépasse une longueur de 1.300

kilomètres. Cette attaque gigantesque n'est

pas menée par jnùtns de neuf armées, dont

sii opèrent dans la Galicie méridionale et

vers Lublin, tes trois autres, renforcées

d'une nombreuse cavalerie assaillant au

nord. Ces dernières, suivant la Gazette de

la Bourse, compteraient plus de GOO.000

Leur objectif stratégique est mamfavc-

̃ment le triangle fortifié formé par lés pla-

ces de Varsovie, Biélartok et liresULi-

loyjsk dont la chute entraînerait l'évacua-

̃̃̃̃̃ iïoh complète dp Va Pologne par nos alliés

et leur retraite au delà. de V ancienne fron-

fière fusse proprement dite. C'est pour ob-

tenir ce résultat que les impériaux mulli-

plient leurs attaques combinées vé,n Mac-

SenzeMj'- V 'archiduc Joseph, Les généraux

von Lissingen et Pfahzer par le sud, sur le

Dniester, la Zlota-Lipa, le Bug et la

Wieprz le maréchal Hindenburg, au nord.

en sur le Niémen, ta Naref et

hisque sur la \i*tule moyenne.

[laureuscmenl pour eux, les Russes dis-

posent de ce côté de bonnes lignes de che-

{!tins de fer et manœuvrent sur un terrain

préparé et qu'ils connaissent à merveille.

Il serait tout à fait prématuré d'établir

colossale qui commence d peine et va se

prolonger vrais ̃emblablemenl durant plu-

énergiquement formidable- ruée et

qu'ih ont déjà remporté, sur le DnieSter

notamment, de brillants succès locaux.

Disons-nous aussi, qu'en la tentant, les

armées au^tro-allemandes semblent jouer

leur va-tout et que, si èlies perdent, cette

partie suprême, après les pertes effroyables

iu'elles auront- subies, elles ne pourront

'.ertainëment paila recommencer.

Communiqué du Grand-Duc Nicolas

Petrograd, 18 juillet. Gomniund-iuÔ du

grand éta,t-major du généralissime

Entre la Vietuie et le Bug occidental, la

bataille à atteint, hier, sa plus grande in.

tensité. Nos troupes avec vaillance et té.

nacité, ont repoussé l'ennemi.

Au sud de Lublin, l'ennemi a prononcé

des attaques de front, concentrant princi-

paiement ses efforts dans la région de Vil-

kolai, où nous avons repoussé pendant la

Journée une dizaine d'attaques.

Au cours de la- journée, de grandes mas-

ses de troupes allemandes ont attaqué nos

forces sur la rive gauche de la Wleprz.

ta Coordination des Plans straté-

giques entre les Alliés

Le dernier communiqué du général Ca-

iorna signale de petites rencontres, dont

t'issue fut favorable aua Italiens, dans te

fyrol, te Trentin et en Garnie.

-'L'artillerie lourde de nos alliés mise en

action dans la journée du 16 juillet contre

lès ouvrages ennemies du col de Predit y

¡provoqué des explosions et l'incendie.

D'autre part, la situation est sans ctcan-

gement sur l'Isonso.

L'Investissement de Goritz

Londres, 18 juillet La grande bataille

îanamencée autour de Goritz, sur le front

Je Tlsonzo, par une série de petite engage-

ïnenlâ, sè développe avec sûreté en faveur

les armées italiennes. Les Autrichiens,

dans leur grand camp retranché, sont en-

reloppés par trois côtés, nord, ouest et sud,

»t un mouvement lent, convergeant, opère

graduellement vers Test.

'.Au nord et au sud de Goritz, les' Italiens"

ont franchi l'Isonzo en force considérable

'lA ont réduit plusieurs ouvrages avancés

te- l'ennemi, tous puissamment fortifiés et

̃ ;«més.

Les Défenses autrichiennes

'̃•-• =' Udine, J8 juillet; Le -temps sur le som-

<net du Monte Altissimo, à l'est du lac de

Gardé, est si mauvais que les Alpins, en cet

endroit, ont plus lutter contre la tem-

pâte que contre l'ennemi.

Les Autrichiens, ont maintenant de telles

forces leur disposition qu'ils sont-capa-

bles de tenir trois lignes de défense cou-

'vrant le front entier Tren te-Botzeh-Brisea-

BrmiicorToblàçh. (Daily Mail.)

DE M, BARZÏUAI

Kome, 18 juillet M. Barzilal, eon

retour du front, avec le président du

¡,Conseil, a été interviewé dans une gare

'de la zone de guerre par le correspondant

/!du « Glornale d'Italia ».

« Le pays, a déclaré M. Barzilal, paut

,'ètre vraiment tranquille sur La manière

'dont la guerre sera conduite et achevée,

Il existe chez Les chefs suprêmes de l'ar-

L'ennemi a réussi ce point progres-

ser vers le nord dans la région d'Izde&no,

prea de Krasnostaw. Malgré les pertes es-

suyées, nos troupes osit repoussé héroïque-

ment les attaques ennemies qui se sont pro.

duites très tard dans la soirée.

Le 16 juillet, sur !a rive droite de la

Wieprz, l'ennemi a subi -de très gravés per-

tes au cours d'une attaqua d« nos positions

de la rivière Volitza, où des amas de oa-

davres ennemis se trouvent devait nos

tranchées.

Le 17 Juillet, un feu d'artillerie très vio-

lent a eu lieu dans cette région. Sur le

front des villages de Graboviatz et de Be-

restlw, t'ennemi a prononcé des attaquas

acharnées le 18 et le !7, et, après dea atta-

ques la. baïonnette réitérées, n'a enlevé

les tranchées que de deux de nos compa-

gnies.

Entra le Bug et la Coutchwa, nous avons

rëpousss de nombreuses attaques de l'en-

nemi et nous l'avons délogé de la forêt de

Meteiiti.

Sur le Bug, près d'ISkovitze, de Tzelontze

et de Kondtopy, l'ennemi a tenté, te 17 juil-

let, de passer sur la rive droite de la rivière,

male nous l'avons repoussé pa«- des centre-

attaques heureuses.

Dans la' région Riga Chavll, l'offensive

ennemie sur Toukoum et Altautz continus.

Dans ces régions, nous avons, le 17, livré

des oombats où, en plus d'une nombreuse

cavalerie, l'infanterie a pris part des deux

A l'est du village dé Popeliany, noua

avons fait, au cours d'une attaque heu-

reuse, 500 prisonniers allemands avec 9

officiers,- et nous ayons pris 7 mitrailleuses.

Une attaque ennemie au nord de Chavli

a été repoussés.

L'offensive ennemie dans la région de

Prasnych, qui s'est poursuivis sur un large

front, nous a obligés de nous concentrer sur

des .positions plus proches de la Nareff.

Par suite de ce mouvement, il a été néces-

saire de procéder à un regroupement de

nos troupes sur la rive gauche de la: Vis.

tu le nous y procédons sans empêchement.

Sur le Dniester, nous avons réalisé, le

16 juillet, un succès très important contre

des troupes ennemies qui avaient traversé

le fleuve. Nous avons, au cours de la jour-

née, fait sur ce point environ 2.000 prison.

niers autrichiens et enlevé 7 mitrailleuses.

(Haras.) ̃•'

La Démission 4u/Miaistre de la Justice;

Petrograd, 19 juillet.- La démission

de M. Stcheglovitoff, ministre de la Jus-

tice, est acceptée il reste membre du.

Conseil de l'Empire et secrétaire d'Etat.

L'empereur a adressé à M. Stcheglùvi-

toff un rescrit plein de bienveillance.

M. Khvostoff, membre du Conseil d'Etat,

est nommé gérant du ministère dé la Jus-

tice. (Havas.)

mée, non un espoir, mais àne certitude

logique et ralsonnée de la victoire, môme

à travers les difficultés et les sacrifices.

Cette certitude est due surtout k l'esprit

éprouvé d'audace et de résistance merveil-

leuse de nos soldats. et cette certitude est

encore éonfirmée parle fait que ces sol-

dats sont dirigés par de tels chefs. »

Le correspondant ajoute que malgré Iles

difficultés qui s'opposent encore la mar-

che -en avant des Italiens, le commande-

ment suprême estime que les Italiens doi-

vent se préparer à embattre non seule-

ment l'ennemi actuel, mais aussi les Alle-

mands et les Turcs qui, si ces derniers se

bornent, pour le moment, à prêter aux Au-'

trichiens une aide latente Indiscutable, ne

tarderont pas longtemps, d'après les nom-

breux indices que l'on a, à prendre parti

ouvertement contre l'Italie. Cela ne doit

pas troubler l'Italie.

Le commandement suprême et le gauver.

nement sont depuis longtemps préparés

cette. éventualité. D'ailleurs, la suite de

t'hostilité déclarée et officielle des puis-

sances allemandes et de la Turquie, l'Ita-

lie pourra appliquer, dans uti accord plus

complet et solide avec nos amis de la Tri·

ple Entente, un programme offensif ten-

dant à t'épyisement des empires centraua.

La visite du lieutenant-général Porro, sur

le front français a dorané des résultats pra-

tiqués immédiats. Elle a permis de jeter

les bases d'un programme coordonné avec

nos alliés qui ne manquera certainement

pas de produire un effet sur l'ensemble du

conflit européen.

Le lieutenant général •' Porro, a conféré

longuement avec MM. Salandrà et Barzilai

sur les résultats de sa mission et ils paru-

rent très satisfaits..

Le correspondant conclut que l'heure est

arrivée où les forces multiples et l'entente

des puissances libérales de l'Europe doit

triompher dé la violerwe réactionnaire alle-

mande. y.

Un» mantfestaJion à Rome

Rome; -18' juillet. Les de M.

Barzilai et de nombreux citoyens, après

avoir parcouru, dans tin cortège imposant,

les rues principales, pendant que. des musi-

ques jouaient des hymnes patriotiques, se

sont rendus à l'habitation de M. Barzilai

où. étaient arborés le drapeau national et

les drapeaux de Trâsfo et de Trente.

M. Barzilai parut au balcon et fut ac-

lamé. Il fit de nouvelles déclarations pa-

triotiques, qui furent saluées par des ap-

plaudissements enthousiastes.

Le Pape proteste

CONTRE LES BOMBARDEMENTS INUTiLES

Rome, 18 juillet. La déclaration offi-

cielle suivante a été communiquée aujour-

d'hui .,̃- ̃̃•

« L'un dea deux aéroplanes autrichiens

d'un coup de fusil sur son chemifl de re^

;hlens qui le montaient.

« J_>e V.iticun est surpris du bombarde-»

ment de Bari, surtout après la lettre du

Pape exhortant l'emperour d'Autriche à

épargner les villes ouvertes et sans défense

de l'Adriatique. Le Pape est profondément

affligé et a donné des instructions au nonce-

testations. » {Daily Mail.)

La situation qui est faite à la. ville de

Bari n'est pas sans analogie a vec celle d'un

grand nombre de villcë françaises et an-

glaises qui ont été cruellement bombardées

alors étalent sans défense et que

leur destruction ne pouvait avoir aucune

L'empereur d'Allenlagne, sur ce point,

est tout aussi condamna-blo que son allié

l'emuoreur d'Autriche et la protestation

rntr.Lins, produite à l'occaston d'un fait

particulier, emprunte aux circonstances

une portée générale.

Svaeuation de Durazso

Rome, 19 juillet, Sur l'avis de l'Italie,

les Serbes ont évacué Durazzo, qu'ils

avaient occupé a la suite d'un-o insurrec-

tion d'Albanais, fomentée par des'influen-

ces austro-allemandes, mais ils ont con-

servé toutes les positions stratégiques dans

le voisinage de la ville. {l'ourmer.)

Incursions de bandes bulgares

Nich, 18 juillet Une bande bulgare,

sous le- ̃.commandement du voïvode Krsta,

a passé la frontière, il y a quelques jours,

mais elle a dû retourner sur le territoire

Une deuxième bande a réussi à se glisser

jusqu'aux environs de Kotchana, où des

troupes ont été envoyées à sa poursuite.

Des troupes serbes ont poursuivi une

autre bande qui avait pénétrer dans la

région de Kravovo, entre Kounovo et Jou-

kovo deux comitwljis ont été tués dan3

la combat les autres ont pu s'enfuir vers

la frontière. Aucun des gendarmes serbes

n'a été atteint.

Suivant les récits de fuyards venant de

Bulgarie, le mouvement de bandes a re-

pria avec une certaine intensité à la fron-

tière, notamment vers Custendll et Strou-

mitza. Les mêmes fuyards racontent que

les comiUidjis entraînent avec eux en ter-

'ritoire serbe des habitants de la Bulgarie.

PREPARERAIENT

il il XJltiixi.a"t"o.ïïi

A LA ROUMANIE

Londres, 19 juillet. Suivant te cor-

respondant du « Da1ly Tslegraph » à

Athènes, on reçoit de sources dipiomati-

ques ennemies confirmation de la nouvelle

d'après laquelle l'Allemagne et l'Autriehe-

Hongrie préparent un ultimatum à la Rou-

manie au sujet du passage des munitions

destinées à ta Turquie.

On concentre, ajoute le correspondant,

une grande quantité de troupes à ta fron-

tière roumaine, dans le but de faire pres-

sion sur le gouvernement roumain. j

II est évident que les empires centraux

jugent, que t'affaire est d'importance ca- j

pitale car, si les Turcs ne reçoivent pas

de munitions, le forcement des Dardanelles

eit sera hâté. ̃ .,̃̃̃̃̃̃'• ̃̃; ̃

Importants Moavemeçts de Trcupcs

Londres, 19 juillet. '"Plusieurs mèau-i

res importantes prises indi-

quent que la situation entre ce ..paye et les

Empires du Centra' a atteint un point ex-

trêmement critique. '•̃̃••̃

Un. télégramme de Bucarest axiijûiice que

des ordres secrets ont été, transmis aux

chefs de l'armée et que d'importants mou-

vements do troupes ont eu lieu récemment

Les négociations avec la Bulgarie

Rome, 19 juillet De longues conféren-

ces ont eu lieu Rome entre le nouveau

ministre bulgare, M. Standoff, et le mi-

nistre de Roumanie. Selon 1' « Idea Na-

zionale n, ces entrevues auraient abouti à

des résultats hautement satisfaisants, et

les négociations bulgare-roumaines au-

raient franchi un pas important;

La Bulgarie et fa Turquie

Londres, 19 juillet. On mande de Sofia

au « Timw 10 15 juillet

Un ordre ministériel suspend définitive-

ment le trafic par chemin de fer avec la

Turquie. Cette mesuire aurait été prise à

la suite de rin-gérence constante dies Turcs

dans les questions de trafic. Elle implique

probablement l'échec des. négociations on-

gagées pour la cession du chemin de fer dte

Dédéagatch- à la Bulgarie.

r

Un diplomate, dont j'ai oublié |e

nom, apprenant un jour que M. de Bis-

mairck était indisposé, objecta « Quel

intérêt a-Hl être malade ?

Il est certain, sauf respect, que la re-

crudesc^nce de la maladie du roi de'

Grèce, à lavètUe dé la rentrée de là

Chambre, apparaît avec u,n caractère

essentiellement opportun pour la-politi-

que des ennemis de M. Venizelos. Le

bulletin de santé a dû être rédigéd'après

lé diagnostic du « docteur » Gouna-

ris, s'il nous est permis de donner ce

titre hQnôris causa; au président du

Conseil.

A une très grande majorité, à la quasi

unanimité même, si l'on excepte les

population annexées et, au fond, restées

turques, la Grèce s'est prononcée en

faveur de M. VenizeloB. Cette majorité

du pays trouve son expression dans une

majorité' inoonteatable à la Chambre

helléat^ue. Il fallait donc, ̃ççûir.'Firïté-

BULLETIN DU JOUR

rët de rAllemagne, que la Chambre ne

pût se réunir. On l'a ajournée à l'ex-

terne limite prévue par la Constitution,

on nous annonce comme

certain un d-âcret royal qui retarderait

encore d'un mois une con-vocation qui

s'imposait. On parle même d'uaî véri-

table coup d'Etat parlementaire et de la

dissolution du parlement avant même,

qu'il ait tenu séance.

Comme on le voit, les Allemands,,

défaut d'autre mérite, possèdent une in-

discutable ténacité dans l'intrigue. Pa-

reils à ces molosses dont la race, était

jadis célèbre à Sparte, ils ne lâchent

jamais le marceau, h moins qu'on ne

porte là tête avec. Sur -tous les points

du globe, nous trouvons leurs agents

diplomatiques organisant la guerre de

tranchées: et les attaques par dés mines

souterraines comme dans l'Argonne ou

sur les bords de l'Yser. Au besoin, ils

lâchent les guz asphyxiants de la ca-

lomnie et, contre M. Venizelos notam-

ment,' ils n'ont pas craint d'avoir re-

cours à ce déloyal procédé de combat.

Il faudra pourtant un jour ou l'autre

que l'opinion publique et le droit aient

le dernier mot en Grèce. Gambetta, au

lendemain des élections qui survinrent

le seize mai, eut un mot qùi visait plus

haut, mais qu'on pourrait appliquer au

cabinet de M. Gounàris « Il faudra se

soumettre ou se démettre »,.

(Voir en seconde page nos informations

sur la situation politique en Grèce.)

Communiqué

I g i OFFiCSEL

Juillet 3 heures

L'ennemi a bombardé, cette nuit, assez

violemment, nos tranchées de Satnt-Ceor-

gea, ainsi que la village et l'église de Boea-

En Artois, les Allemands ont lancé, vers

minuit, à l'ouest et au sud-ouest de Sou

chez, -sur un front de mètres, une

attaque que nous avons repoussée.

En Argonné, une attaque allemande dans

Pa région de Saint-Hubert a été rejetée.

En forêt d'Apremont, lutte de bombés

et de grenades, sans action d'infanterie.

En Lorraine, à Manhoué-sur-la-Seiile et

aux lisières sud-est de ta forât de Parroy,

on signale quelques oombats d'avant-poste,

où nous avons eu l'avantage.

Nuit calme sur le reste du front

La Rentrée Pariementaire

Après s'être octroyé une dizaine de

jours de congé, à l'occasion de la Fête na-

tionale, la Chambre reprend demain le

cours-de .ses travaux. -Et ces travaux sont

fort variés de quoi occuper toutes les com-

pétences indemnités' aux fabricants d'àb-;

siiithe,- allacations aux familles 'des mobili-

sés, réforme hypothécaire, etc.

Gomme cette aainée, les. parlementaires

ont généreusement renoncé à prendre dés

vacances, il y a là matière, sinon à de

bonnes lais;. du moins .à de copieux dis-

Athènes, 19 juillet. La batailte se -pour-

suit d'ans la péninsule de' Gallip<)li, les

Alliés attaquant .vigour-euseineat suj' toute

La ligne. Chaque attaque est précédée d'un

bombardement exécuté par l'artillerié lour-

de française et par les canons des navires

de guerre, Toutes les attaques auraient

été effectuées avec succès, mais on ne pos-

sède pas encore de nouvelles définitives

sur les derniers progrès qui auraient été

faits.

L'ennemi a subi des pertes très lourdes,

causées surtout par l'artillerie française.

(Fournier.)

Dernières Nouvelles

LES METAUX EN ALLEMAGNE

Genève, 19 juillet. On maude de Berlin

que tous les -métaux actuellement en Allèmiv-

gne doivent être déclarés jusqu'au 25 juillet

au moyen de formules déposées dans les bu-

reaux de poste. Les personnes qai ne se coa-

formeraient pas à cet ardre sont passibles de

peines sévères. (Havas.)

LA BAISSE DU MARK A NEW.YORK

New-York," 19 JuUlet. Le cours du mark

est en Le tanua: est. de 81 cents 9/16.

rbur"4 marks. (Fournier.)

LE PRIX DU BLÉ EN ALLEMAGNE

Zurich, ^19 Juillet. D'après une dépêche

de Budapest, le président du Conseil- des ̃ mi-

nistres de Hongrie, en réponse à une. pétition

du Congrès des muiaicipalités qui "'• denian-

daient une dimiinuitton du, prix du blé, à dé-

̃ olaré qu'U ne pouvait donner suit© a 'cette'

requête. « Si les blés d'automne -sont moyens,

disent-ils, ceux de-printemps .sont mauvais

= de plus, la récolte, subim de multiples dom-

mages dû'fait de la rareté de la main-d'œu-i'Te.

UN ATTENTAT EN CHINE

Iionéres, 19 Juillet. Dans la soirée de sa-

me<îl, une' bombe a été lancée contre te-gou-

verneur générai die Canton, en Chine, qui a

été légèrement blessé. Deux: gardes de corps

du gouTemeur gén.éial auraient été tués.L'au.

teur de l'attentat a été arrêté. (Fournier.)

COMMENT ILS TRAITENT LEURS SOLDATS

Londres, 19 ̃ juillet. On- télégraphie de

Berne au t Morning Post »

Une lettre d'un soldat du landsturm. -elle-

mand appelé au front Il n'y a pas loingtemps

dépeiatle traitement rigoureux dont les sol-'

dots allemands sont l'objet. Après cinq jours

passés dans les tranchées, ils ont trods jours

= ,-disant repos, mais, dit la lettre, ils

son* bien contents de rentrer dans les tranr

chées,- eh raison des tourments auxquels Ils

sont exposés. (Havas.) ]

ORIB.

contre

On ne peut encore pronostiquer la déci-

sion qui interviendra dans le grave conflit

ouvrier qui vient d'éclater dâns le pays de

Galles. Le mouvement semble dirigé contre

la nouvelle loi des munitions qui interdit

les grèves. ;Son caractère apparaît donc

conciliation aboutiront et mettront, fin d

une situation

grande satisfaction à Berlin et à Vienne.

Au Comité Exécutif

Londres, 18 juillet. On sait que des

députés de Cardiff laissent espéior que là

sotution de la crise minière p-oiiTra inter-

vënir d'ici peu de jours.

Lôrs de la réunion du comité exécutif de

la. Fédération des mineurs du Pays de Gal-

tes, hier matin, Londres, l'on éspérait en-

core découvrir un moyen de mettre un ter-

me à la grève avant la fin de la semaine.

Le conseil, c0pendant, ne parvint pas à se

mettre d'accord sur les termes d'une déli-

bération susceptible d'être acceptée par les

parties en Avant 'de' repartir pour

le Pays de Galles, où ils se réuniront de-

main, les représentants ont informé M-

Walter Runeiman qu'ils s'en tenaient à la

résolution prise par les'Sàélégués la con-

férence du 12 juillet i

« Nous n'accepterons rien de moins que

nos propositions premières et nous arrête-

rons tous les charbonnages jeudi prochain,

ce que l'on nous accorde co que

nous demandons. u

M. W. Abraham, le leader des vieux mi-

neurs, qui se trouve à Llandrindod Wells

par ordre des médecins, interviewé a pro-

pos d.© la gTève, a dit « Je supplierai éner-

La Perfidie allemande

les Etats-Unis

L'incident de l' « Orduna est considéré,

à Washington, comme ajoutant grande-

ment la gravité de la crise diplomatique.

Il démontre la fausseté des excuses succes-

¡¡ives présentées par les Allemands pour

iutifier leurs procédés. L'essai de torpil-

lage de 1' « Orduna prouve à l'opinion

américaine. que l'unique objectif de l'AlLe-

magne, c'est de détruire la propriété bri-

tannique, sans s'inquiéter si des existences

américaines seront sacrifiées ou non.

Les commentaires de la presse, depuis, ce

nouvel outragé, sont unanimes à demander

une action énergique de la part de l'admi-

nistration des Etats-Unis.

Le New-Yorlc Herald dit

« La civilisation ne-saurait montrer un

pareil cas d'outrecuidance effrontée et de

duplicité malfaigàrite la traîtrise est-

d'autant 'plus flagrante a,u moment où

l'ambassadéur 'd1 Allemagne-' fait semblant

de vouloir préparer la route à une mail-

leure-énténte entre les Etats-Unis- à l'Alle-

magne, Il ,̃̃̃̃̃̃: ,•

La tf New-York Tribune « commenté avec

aigreur- la fiction de certains. que TAllema-

grue s'était décidée observer les règles de

l'humaaité dans la guerre navale. Ce ne

fut que pour cajoler, dit-elle, le public amé-

ricain. »

Cornish (New-Hampshire), 18 juillet,

Le président Wilson est parti pour Was-

hlngton, où Il arrivera demain matin do

bonne heure. (Havas.)

DANS LES CENTRES METALLURGISTES

New-York, 19 juillet M. Gotnpers,.

président de la Fédération dù travail amé-

ricain, accuse des agents allemands d'es-

sayer d'empêcher l'exportation des muni-

tions destinées aux alliés en fomentant des

troubles ouvriers. Des personnes intéros-

sées à, l'interdiction de cette exportation

ont tenté de s'aboucher avec les chefs tra-

vaillistes « Mais, nous allons, a dit M.

Gornpers, mettre un frein à ces efforts

dans l'avenir. Le seul intérêt du travail

est de travailler dans les limites de la loi.

La destination-des marchandises sur les-

quelles les ouvriers travaillent ne nous

regarde pas. •̃ •̃̃̃

d'armes Remington et dans d'autres fabri-

ques d'armes de Bridgeport (Connecticut),

.principal centre pour la fabrication des-

armes aux Etats-Unis douze mille ou-

vriers chômeront..

1 Les, agitateurs porteront, ensuite .leurs

efforts à. Newhaven,- où il y a d'autres fa-

briques d'armes; Des trotiples ouvriers

existent sur tous les points où l'on pré-

paro des munitions.-

Les patrons veulent rejeter la respon-

sabilité de ces incidents sur certaines

agences mystérieuses mais ies chefs tra-

vaillistes déclarent qu'ils ne font que p-'o-

fitér de « l'occasion propke » pour se sous-

traire à la journée de huit :heures et pour'

Dbtenir des augmentations de salaires, que

d'ailleurs ils ne définissent pas..(Havas.)

AU' CIRQUE D'HIVfeR

La distribution des invitations pour no-

tre gala patriotique du Si juillet a« Cir-

que d'hiver (boulevard du Temple), offert

aux réfugiés des départements envahi», se

poursuit activement

Rappelions dans auélieis conditions im. Eé-

les travailleurs da suivre lei

conseils de loura chefs et d'aider ainsi à

trouver une entente prochaine. »

ni mi ces jours derniers. Des 23 membres

qui le composent, une minorité dû quatre

seulement est d'avis qu'il faut demander

aux ouvriers de ne pas accepter les -pro-

positions du Conseil du commerce. Cetta

minorité se flatte d'avoir derrière elle lea

délégués des travailleurs.

cette idée qu'il convient do no rien céder

des prétentions émises, à moins que le gou,.

vernement ne consente modifier son atti-

tude et a retirer fe décret relatif aux mil*

niions qui interdit, sous des peines sévè-

res, les grèves et les coalitions aussi bien

que les lock-out, et, en même temps, n'ac-

cède à la plus grande partie des réclama-

tions des travailleurs.

un nouveau minimum de salaires et la fixa-

tion d'un prix de vente du charbon établi

en. conséquence, prix qui servira de basa

aux décisions du président du tribunal da

conciliations des houillères.

avec tes p^us exaltés sur :ce point qu'au-

cune entente ne sera possible tant que le

décret sur les munitions no sera pas rap-

porté. C'est, au fond, la véritable question

sur laquelle repos- tout 10 différend, et l'on

so demande môme- si les aulnes rovondica-

tions ne sont pas considérées comme d'im-

portance très secondaire et ne figurent là

que pour la forme.

assez sérieuses ont eu lieu dans diverses

localités, notamment à Pembry, près de

LlaneUy, ,où s^pt arrestations ont été opé-

rées.

RENTRE A W-ASHINCTON

Les Menées allemandes

pour les Réfugiés

noua tenons à le répéter, à notre pala.

femmes et enfantes d'au moins sept ans)

pourront, sur la présentation, do la carto

d'jllocatiwn (rouge) qui leur a. été délivrée

par les mairies voisines dé leur résidence,

retire*1 leurs invitations à'noë bureaux.'

nous distribuerons -des bilïets.

d'invitation à nos bureaux, tous les, jours,

de dix heûres à midi et de deux heures à

six heures.

ou les permissionnaires du front n'auront i

qu'à se présenter nous serons très ̃̃heu-

reux de les accueillir. Lucien Doublon.

Le Havre, lo- juillet ̃ On communique

le texte- complet .de .la lettre que le -cardinal

G-àsparri, secrétaire d'Etat, vient d'adres^-

sër. sur sa demande, ai M. van don Heuvel;

.'atientiQU au mem^rancl'um uue- m'a' remis

30 juin d-ornier, .ut j'ai rhon.aeur.de Lui c?m-

mûn-iqueir aujourd'-mii les observations qua

le Sâmt-Siège ùà .reconnaît 'aucune autorité

le rédacwur du Carrière "à'Uuiia, n'a, dans

trattt de Votre. Excellence (juç la pensée da

:tr,alité- belge par- l'Allemagne et l'àrresta-

tion du cardinal Mercier..

portée par le Pape contre la violation de

On suit, do façon certaine, que le comité

Cette minorité,est fortement ancrée dan*

Parmi ces revendications, 41 faut noter

Ajoutons que les modérés sont d'accord

En terminant, notons .que des émeutes

Les réfugiés français ou belges (hommes,

Ce n'est que sur cette présentation quo'

Les réfugiés. peuvent ,retirer les coupons

Ajoutons que les soldats convalescentes

LA. LETTRE DU CARDiMâL SASPiRE

à M. van den.ïieuveJL

le Vatican

j-e n'ai pas nianqué ̃d;-a«x>rutM' toute. mon

y. cuve Excellence avec son estimée Note du

l'examen «Jfû céOe-ei; m'a suggérées'

Cornu» Votre, '-Excellence le saix très bien,

la vision (le M. Lat-apie. Celui-ci, ainsi

que je l'ai déclaré > d'ans mon "in'teryiew avec

aucun passage de son article, reproduit exac-

tement la véritable pensée du Satat-Pèrer éa

plusieürs il l'a complètement .dénaturée, et

d'autres .enfin sont inventés de toutes piè>

ces. Si le Saint-Père dénie toute-valeur 0 1&

relation de M. Latapie, il est clair qu'à plus

forte raison cette dénégation s'étend aux

propos qu'il peut avoir tenus sur le même

sujet.

11 ne peut, daireste échapper à l'esprit pén£-

Saint-Père doit être oherchéa dans ses aotei

et o>fficiels, et -non- dans 'des publica-

tions ou récits faits par des particuliers la

passion politique fait souvent mal oomprea-

dire- les paroles en-tendues et celles-ai répétée»

easuiité. ae boucla en bouche; liniissent par

nraiïdre des proportions faBiastiquies.

Getté observation générale constituerai par

elle seule une réponse complète aux réfle-

xiams contenues dans le mémorandum' susdit.

Mais par un sentiment de spécial* déférence

pour Votre Excellence je ne tais aucune difflr

culte pour discuter en détail -les divers points'

Le' reste de la lettre traite. en détail deux

pointe déjà connus la violation de la neu-'

Le texte dies déclarations du Saint.Siège

sur ces deux points a été publié, il y a plu.

sieurs jours, dans sa teneur exacte. Nos

lecteurs n'ont pas oublie la condamnation

là neutralité belge et l'exposé des vexat,lons

auxquelles fiit soumis l'éminent cardinal

Mercier, vexations qui motivèrent les re-

montrances et les protestations du Souve-

rain Pontife..

La Lattre se termine par l'expression de

l'affection et de lia bienveillance pôn-tifica-

les envers la Belgique.

BOURSE SE

La faiblesse des cours s'est accentuée peu prô»

dans tous les groupée, ^sans «uo l'activité da»

transactions ait augmenté. Les Rentes française!

sont résistantes, ainsi que l'Extérieure espagnole,

mais les Fond.5 russes accusent de nouveaux re-

culs. La Banque de France est raffermie par l'ac-

croissement des versements d'or. Les Chemins

français -sont plus faibles et le Eio poursuit soa

mouvement de baisse. Les valeurs russes, au par-

quet comme ea banque, reculent lourdement.

Principaux, cour», au parquet Rente. 3 0/0, 69

4 1/2 1909, 78 Banque de France,

Banque de l'Azow-Don, 974 Est, 750

Lyon, 1.050 Midi, 960 Orléans, 1.175 Rio,

Briansk Nxphte, Thomson,

En banavs Bakou, Maltaof, PI»

Une, De i Cape Oôpper, 80 ..ma»

au 50. •'•̃ V- ̃• • .̃'̃:• ̃•.