au Nord et au Sud de Varsovie
SUCCÈS DES RUSSES SUS LE D1ESTEB
îV/hj, auons exposé hier dans quelles con-
ditions et sur quels points sè produit l'of-
icnmoe générale 'austro-allemande en Po-
logne. La bataille fait rage actuellement,
sur un front qui de ta Courtande aux rives
du Dniester dépasse une longueur de 1.300
kilomètres. Cette attaque gigantesque n'est
pas menée par jnùtns de neuf armées, dont
sii opèrent dans la Galicie méridionale et
vers Lublin, tes trois autres, renforcées
d'une nombreuse cavalerie assaillant au
nord. Ces dernières, suivant la Gazette de
la Bourse, compteraient plus de GOO.000
Leur objectif stratégique est mamfavc-
̃ment le triangle fortifié formé par lés pla-
ces de Varsovie, Biélartok et liresULi-
loyjsk dont la chute entraînerait l'évacua-
̃̃̃̃̃ iïoh complète dp Va Pologne par nos alliés
et leur retraite au delà. de V ancienne fron-
fière fusse proprement dite. C'est pour ob-
tenir ce résultat que les impériaux mulli-
plient leurs attaques combinées vé,n Mac-
SenzeMj'- V 'archiduc Joseph, Les généraux
von Lissingen et Pfahzer par le sud, sur le
Dniester, la Zlota-Lipa, le Bug et la
Wieprz le maréchal Hindenburg, au nord.
en sur le Niémen, ta Naref et
hisque sur la \i*tule moyenne.
[laureuscmenl pour eux, les Russes dis-
posent de ce côté de bonnes lignes de che-
{!tins de fer et manœuvrent sur un terrain
préparé et qu'ils connaissent à merveille.
Il serait tout à fait prématuré d'établir
colossale qui commence d peine et va se
prolonger vrais ̃emblablemenl durant plu-
énergiquement formidable- ruée et
qu'ih ont déjà remporté, sur le DnieSter
notamment, de brillants succès locaux.
Disons-nous aussi, qu'en la tentant, les
armées au^tro-allemandes semblent jouer
leur va-tout et que, si èlies perdent, cette
partie suprême, après les pertes effroyables
iu'elles auront- subies, elles ne pourront
'.ertainëment paila recommencer.
Communiqué du Grand-Duc Nicolas
Petrograd, 18 juillet. Gomniund-iuÔ du
grand éta,t-major du généralissime
Entre la Vietuie et le Bug occidental, la
bataille à atteint, hier, sa plus grande in.
tensité. Nos troupes avec vaillance et té.
nacité, ont repoussé l'ennemi.
Au sud de Lublin, l'ennemi a prononcé
des attaques de front, concentrant princi-
paiement ses efforts dans la région de Vil-
kolai, où nous avons repoussé pendant la
Journée une dizaine d'attaques.
Au cours de la- journée, de grandes mas-
ses de troupes allemandes ont attaqué nos
forces sur la rive gauche de la Wleprz.
ta Coordination des Plans straté-
giques entre les Alliés
Le dernier communiqué du général Ca-
iorna signale de petites rencontres, dont
t'issue fut favorable aua Italiens, dans te
fyrol, te Trentin et en Garnie.
-'L'artillerie lourde de nos alliés mise en
action dans la journée du 16 juillet contre
lès ouvrages ennemies du col de Predit y
¡provoqué des explosions et l'incendie.
D'autre part, la situation est sans ctcan-
gement sur l'Isonso.
L'Investissement de Goritz
Londres, 18 juillet La grande bataille
îanamencée autour de Goritz, sur le front
Je Tlsonzo, par une série de petite engage-
ïnenlâ, sè développe avec sûreté en faveur
les armées italiennes. Les Autrichiens,
dans leur grand camp retranché, sont en-
reloppés par trois côtés, nord, ouest et sud,
»t un mouvement lent, convergeant, opère
graduellement vers Test.
'.Au nord et au sud de Goritz, les' Italiens"
ont franchi l'Isonzo en force considérable
'lA ont réduit plusieurs ouvrages avancés
te- l'ennemi, tous puissamment fortifiés et
̃ ;«més.
Les Défenses autrichiennes
'̃•-• =' Udine, J8 juillet; Le -temps sur le som-
<net du Monte Altissimo, à l'est du lac de
Gardé, est si mauvais que les Alpins, en cet
endroit, ont plus lutter contre la tem-
pâte que contre l'ennemi.
Les Autrichiens, ont maintenant de telles
forces leur disposition qu'ils sont-capa-
bles de tenir trois lignes de défense cou-
'vrant le front entier Tren te-Botzeh-Brisea-
BrmiicorToblàçh. (Daily Mail.)
DE M, BARZÏUAI
Kome, 18 juillet M. Barzilal, eon
retour du front, avec le président du
¡,Conseil, a été interviewé dans une gare
'de la zone de guerre par le correspondant
/!du « Glornale d'Italia ».
« Le pays, a déclaré M. Barzilal, paut
,'ètre vraiment tranquille sur La manière
'dont la guerre sera conduite et achevée,
Il existe chez Les chefs suprêmes de l'ar-
L'ennemi a réussi ce point progres-
ser vers le nord dans la région d'Izde&no,
prea de Krasnostaw. Malgré les pertes es-
suyées, nos troupes osit repoussé héroïque-
ment les attaques ennemies qui se sont pro.
duites très tard dans la soirée.
Le 16 juillet, sur !a rive droite de la
Wieprz, l'ennemi a subi -de très gravés per-
tes au cours d'une attaqua d« nos positions
de la rivière Volitza, où des amas de oa-
davres ennemis se trouvent devait nos
tranchées.
Le 17 Juillet, un feu d'artillerie très vio-
lent a eu lieu dans cette région. Sur le
front des villages de Graboviatz et de Be-
restlw, t'ennemi a prononcé des attaquas
acharnées le 18 et le !7, et, après dea atta-
ques la. baïonnette réitérées, n'a enlevé
les tranchées que de deux de nos compa-
gnies.
Entra le Bug et la Coutchwa, nous avons
rëpousss de nombreuses attaques de l'en-
nemi et nous l'avons délogé de la forêt de
Meteiiti.
Sur le Bug, près d'ISkovitze, de Tzelontze
et de Kondtopy, l'ennemi a tenté, te 17 juil-
let, de passer sur la rive droite de la rivière,
male nous l'avons repoussé pa«- des centre-
attaques heureuses.
Dans la' région Riga Chavll, l'offensive
ennemie sur Toukoum et Altautz continus.
Dans ces régions, nous avons, le 17, livré
des oombats où, en plus d'une nombreuse
cavalerie, l'infanterie a pris part des deux
A l'est du village dé Popeliany, noua
avons fait, au cours d'une attaque heu-
reuse, 500 prisonniers allemands avec 9
officiers,- et nous ayons pris 7 mitrailleuses.
Une attaque ennemie au nord de Chavli
a été repoussés.
L'offensive ennemie dans la région de
Prasnych, qui s'est poursuivis sur un large
front, nous a obligés de nous concentrer sur
des .positions plus proches de la Nareff.
Par suite de ce mouvement, il a été néces-
saire de procéder à un regroupement de
nos troupes sur la rive gauche de la: Vis.
tu le nous y procédons sans empêchement.
Sur le Dniester, nous avons réalisé, le
16 juillet, un succès très important contre
des troupes ennemies qui avaient traversé
le fleuve. Nous avons, au cours de la jour-
née, fait sur ce point environ 2.000 prison.
niers autrichiens et enlevé 7 mitrailleuses.
(Haras.) ̃•'
La Démission 4u/Miaistre de la Justice;
Petrograd, 19 juillet.- La démission
de M. Stcheglovitoff, ministre de la Jus-
tice, est acceptée il reste membre du.
Conseil de l'Empire et secrétaire d'Etat.
L'empereur a adressé à M. Stcheglùvi-
toff un rescrit plein de bienveillance.
M. Khvostoff, membre du Conseil d'Etat,
est nommé gérant du ministère dé la Jus-
tice. (Havas.)
mée, non un espoir, mais àne certitude
logique et ralsonnée de la victoire, môme
à travers les difficultés et les sacrifices.
Cette certitude est due surtout k l'esprit
éprouvé d'audace et de résistance merveil-
leuse de nos soldats. et cette certitude est
encore éonfirmée parle fait que ces sol-
dats sont dirigés par de tels chefs. »
Le correspondant ajoute que malgré Iles
difficultés qui s'opposent encore la mar-
che -en avant des Italiens, le commande-
ment suprême estime que les Italiens doi-
vent se préparer à embattre non seule-
ment l'ennemi actuel, mais aussi les Alle-
mands et les Turcs qui, si ces derniers se
bornent, pour le moment, à prêter aux Au-'
trichiens une aide latente Indiscutable, ne
tarderont pas longtemps, d'après les nom-
breux indices que l'on a, à prendre parti
ouvertement contre l'Italie. Cela ne doit
pas troubler l'Italie.
Le commandement suprême et le gauver.
nement sont depuis longtemps préparés
cette. éventualité. D'ailleurs, la suite de
t'hostilité déclarée et officielle des puis-
sances allemandes et de la Turquie, l'Ita-
lie pourra appliquer, dans uti accord plus
complet et solide avec nos amis de la Tri·
ple Entente, un programme offensif ten-
dant à t'épyisement des empires centraua.
La visite du lieutenant-général Porro, sur
le front français a dorané des résultats pra-
tiqués immédiats. Elle a permis de jeter
les bases d'un programme coordonné avec
nos alliés qui ne manquera certainement
pas de produire un effet sur l'ensemble du
conflit européen.
Le lieutenant général •' Porro, a conféré
longuement avec MM. Salandrà et Barzilai
sur les résultats de sa mission et ils paru-
rent très satisfaits..
Le correspondant conclut que l'heure est
arrivée où les forces multiples et l'entente
des puissances libérales de l'Europe doit
triompher dé la violerwe réactionnaire alle-
mande. y.
Un» mantfestaJion à Rome
Rome; -18' juillet. Les de M.
Barzilai et de nombreux citoyens, après
avoir parcouru, dans tin cortège imposant,
les rues principales, pendant que. des musi-
ques jouaient des hymnes patriotiques, se
sont rendus à l'habitation de M. Barzilai
où. étaient arborés le drapeau national et
les drapeaux de Trâsfo et de Trente.
M. Barzilai parut au balcon et fut ac-
lamé. Il fit de nouvelles déclarations pa-
triotiques, qui furent saluées par des ap-
plaudissements enthousiastes.
Le Pape proteste
CONTRE LES BOMBARDEMENTS INUTiLES
Rome, 18 juillet. La déclaration offi-
cielle suivante a été communiquée aujour-
d'hui .,̃- ̃̃•
« L'un dea deux aéroplanes autrichiens
d'un coup de fusil sur son chemifl de re^
;hlens qui le montaient.
« J_>e V.iticun est surpris du bombarde-»
ment de Bari, surtout après la lettre du
Pape exhortant l'emperour d'Autriche à
épargner les villes ouvertes et sans défense
de l'Adriatique. Le Pape est profondément
affligé et a donné des instructions au nonce-
testations. » {Daily Mail.)
La situation qui est faite à la. ville de
Bari n'est pas sans analogie a vec celle d'un
grand nombre de villcë françaises et an-
glaises qui ont été cruellement bombardées
alors étalent sans défense et que
leur destruction ne pouvait avoir aucune
L'empereur d'Allenlagne, sur ce point,
est tout aussi condamna-blo que son allié
l'emuoreur d'Autriche et la protestation
rntr.Lins, produite à l'occaston d'un fait
particulier, emprunte aux circonstances
une portée générale.
Svaeuation de Durazso
Rome, 19 juillet, Sur l'avis de l'Italie,
les Serbes ont évacué Durazzo, qu'ils
avaient occupé a la suite d'un-o insurrec-
tion d'Albanais, fomentée par des'influen-
ces austro-allemandes, mais ils ont con-
servé toutes les positions stratégiques dans
le voisinage de la ville. {l'ourmer.)
Incursions de bandes bulgares
Nich, 18 juillet Une bande bulgare,
sous le- ̃.commandement du voïvode Krsta,
a passé la frontière, il y a quelques jours,
mais elle a dû retourner sur le territoire
Une deuxième bande a réussi à se glisser
jusqu'aux environs de Kotchana, où des
troupes ont été envoyées à sa poursuite.
Des troupes serbes ont poursuivi une
autre bande qui avait pénétrer dans la
région de Kravovo, entre Kounovo et Jou-
kovo deux comitwljis ont été tués dan3
la combat les autres ont pu s'enfuir vers
la frontière. Aucun des gendarmes serbes
n'a été atteint.
Suivant les récits de fuyards venant de
Bulgarie, le mouvement de bandes a re-
pria avec une certaine intensité à la fron-
tière, notamment vers Custendll et Strou-
mitza. Les mêmes fuyards racontent que
les comiUidjis entraînent avec eux en ter-
'ritoire serbe des habitants de la Bulgarie.
PREPARERAIENT
il il XJltiixi.a"t"o.ïïi
A LA ROUMANIE
Londres, 19 juillet. Suivant te cor-
respondant du « Da1ly Tslegraph » à
Athènes, on reçoit de sources dipiomati-
ques ennemies confirmation de la nouvelle
d'après laquelle l'Allemagne et l'Autriehe-
Hongrie préparent un ultimatum à la Rou-
manie au sujet du passage des munitions
destinées à ta Turquie.
On concentre, ajoute le correspondant,
une grande quantité de troupes à ta fron-
tière roumaine, dans le but de faire pres-
sion sur le gouvernement roumain. j
II est évident que les empires centraux
jugent, que t'affaire est d'importance ca- j
pitale car, si les Turcs ne reçoivent pas
de munitions, le forcement des Dardanelles
eit sera hâté. ̃ .,̃̃̃̃̃̃'• ̃̃; ̃
Importants Moavemeçts de Trcupcs
Londres, 19 juillet. '"Plusieurs mèau-i
res importantes prises indi-
quent que la situation entre ce ..paye et les
Empires du Centra' a atteint un point ex-
trêmement critique. '•̃̃••̃
Un. télégramme de Bucarest axiijûiice que
des ordres secrets ont été, transmis aux
chefs de l'armée et que d'importants mou-
vements do troupes ont eu lieu récemment
Les négociations avec la Bulgarie
Rome, 19 juillet De longues conféren-
ces ont eu lieu Rome entre le nouveau
ministre bulgare, M. Standoff, et le mi-
nistre de Roumanie. Selon 1' « Idea Na-
zionale n, ces entrevues auraient abouti à
des résultats hautement satisfaisants, et
les négociations bulgare-roumaines au-
raient franchi un pas important;
La Bulgarie et fa Turquie
Londres, 19 juillet. On mande de Sofia
au « Timw 10 15 juillet
Un ordre ministériel suspend définitive-
ment le trafic par chemin de fer avec la
Turquie. Cette mesuire aurait été prise à
la suite de rin-gérence constante dies Turcs
dans les questions de trafic. Elle implique
probablement l'échec des. négociations on-
gagées pour la cession du chemin de fer dte
Dédéagatch- à la Bulgarie.
r
Un diplomate, dont j'ai oublié |e
nom, apprenant un jour que M. de Bis-
mairck était indisposé, objecta « Quel
intérêt a-Hl être malade ?
Il est certain, sauf respect, que la re-
crudesc^nce de la maladie du roi de'
Grèce, à lavètUe dé la rentrée de là
Chambre, apparaît avec u,n caractère
essentiellement opportun pour la-politi-
que des ennemis de M. Venizelos. Le
bulletin de santé a dû être rédigéd'après
lé diagnostic du « docteur » Gouna-
ris, s'il nous est permis de donner ce
titre hQnôris causa; au président du
Conseil.
A une très grande majorité, à la quasi
unanimité même, si l'on excepte les
population annexées et, au fond, restées
turques, la Grèce s'est prononcée en
faveur de M. VenizeloB. Cette majorité
du pays trouve son expression dans une
majorité' inoonteatable à la Chambre
helléat^ue. Il fallait donc, ̃ççûir.'Firïté-
BULLETIN DU JOUR
rët de rAllemagne, que la Chambre ne
pût se réunir. On l'a ajournée à l'ex-
terne limite prévue par la Constitution,
on nous annonce comme
certain un d-âcret royal qui retarderait
encore d'un mois une con-vocation qui
s'imposait. On parle même d'uaî véri-
table coup d'Etat parlementaire et de la
dissolution du parlement avant même,
qu'il ait tenu séance.
Comme on le voit, les Allemands,,
défaut d'autre mérite, possèdent une in-
discutable ténacité dans l'intrigue. Pa-
reils à ces molosses dont la race, était
jadis célèbre à Sparte, ils ne lâchent
jamais le marceau, h moins qu'on ne
porte là tête avec. Sur -tous les points
du globe, nous trouvons leurs agents
diplomatiques organisant la guerre de
tranchées: et les attaques par dés mines
souterraines comme dans l'Argonne ou
sur les bords de l'Yser. Au besoin, ils
lâchent les guz asphyxiants de la ca-
lomnie et, contre M. Venizelos notam-
ment,' ils n'ont pas craint d'avoir re-
cours à ce déloyal procédé de combat.
Il faudra pourtant un jour ou l'autre
que l'opinion publique et le droit aient
le dernier mot en Grèce. Gambetta, au
lendemain des élections qui survinrent
le seize mai, eut un mot qùi visait plus
haut, mais qu'on pourrait appliquer au
cabinet de M. Gounàris « Il faudra se
soumettre ou se démettre »,.
(Voir en seconde page nos informations
sur la situation politique en Grèce.)
Communiqué
I g i OFFiCSEL
Juillet 3 heures
L'ennemi a bombardé, cette nuit, assez
violemment, nos tranchées de Satnt-Ceor-
gea, ainsi que la village et l'église de Boea-
En Artois, les Allemands ont lancé, vers
minuit, à l'ouest et au sud-ouest de Sou
chez, -sur un front de mètres, une
attaque que nous avons repoussée.
En Argonné, une attaque allemande dans
Pa région de Saint-Hubert a été rejetée.
En forêt d'Apremont, lutte de bombés
et de grenades, sans action d'infanterie.
En Lorraine, à Manhoué-sur-la-Seiile et
aux lisières sud-est de ta forât de Parroy,
on signale quelques oombats d'avant-poste,
où nous avons eu l'avantage.
Nuit calme sur le reste du front
La Rentrée Pariementaire
Après s'être octroyé une dizaine de
jours de congé, à l'occasion de la Fête na-
tionale, la Chambre reprend demain le
cours-de .ses travaux. -Et ces travaux sont
fort variés de quoi occuper toutes les com-
pétences indemnités' aux fabricants d'àb-;
siiithe,- allacations aux familles 'des mobili-
sés, réforme hypothécaire, etc.
Gomme cette aainée, les. parlementaires
ont généreusement renoncé à prendre dés
vacances, il y a là matière, sinon à de
bonnes lais;. du moins .à de copieux dis-
Athènes, 19 juillet. La batailte se -pour-
suit d'ans la péninsule de' Gallip<)li, les
Alliés attaquant .vigour-euseineat suj' toute
La ligne. Chaque attaque est précédée d'un
bombardement exécuté par l'artillerié lour-
de française et par les canons des navires
de guerre, Toutes les attaques auraient
été effectuées avec succès, mais on ne pos-
sède pas encore de nouvelles définitives
sur les derniers progrès qui auraient été
faits.
L'ennemi a subi des pertes très lourdes,
causées surtout par l'artillerie française.
(Fournier.)
Dernières Nouvelles
LES METAUX EN ALLEMAGNE
Genève, 19 juillet. On maude de Berlin
que tous les -métaux actuellement en Allèmiv-
gne doivent être déclarés jusqu'au 25 juillet
au moyen de formules déposées dans les bu-
reaux de poste. Les personnes qai ne se coa-
formeraient pas à cet ardre sont passibles de
peines sévères. (Havas.)
LA BAISSE DU MARK A NEW.YORK
New-York," 19 JuUlet. Le cours du mark
est en Le tanua: est. de 81 cents 9/16.
rbur"4 marks. (Fournier.)
LE PRIX DU BLÉ EN ALLEMAGNE
Zurich, ^19 Juillet. D'après une dépêche
de Budapest, le président du Conseil- des ̃ mi-
nistres de Hongrie, en réponse à une. pétition
du Congrès des muiaicipalités qui "'• denian-
daient une dimiinuitton du, prix du blé, à dé-
̃ olaré qu'U ne pouvait donner suit© a 'cette'
requête. « Si les blés d'automne -sont moyens,
disent-ils, ceux de-printemps .sont mauvais
= de plus, la récolte, subim de multiples dom-
mages dû'fait de la rareté de la main-d'œu-i'Te.
UN ATTENTAT EN CHINE
Iionéres, 19 Juillet. Dans la soirée de sa-
me<îl, une' bombe a été lancée contre te-gou-
verneur générai die Canton, en Chine, qui a
été légèrement blessé. Deux: gardes de corps
du gouTemeur gén.éial auraient été tués.L'au.
teur de l'attentat a été arrêté. (Fournier.)
COMMENT ILS TRAITENT LEURS SOLDATS
Londres, 19 ̃ juillet. On- télégraphie de
Berne au t Morning Post »
Une lettre d'un soldat du landsturm. -elle-
mand appelé au front Il n'y a pas loingtemps
dépeiatle traitement rigoureux dont les sol-'
dots allemands sont l'objet. Après cinq jours
passés dans les tranchées, ils ont trods jours
= ,-disant repos, mais, dit la lettre, ils
son* bien contents de rentrer dans les tranr
chées,- eh raison des tourments auxquels Ils
sont exposés. (Havas.) ]
ORIB.
contre
On ne peut encore pronostiquer la déci-
sion qui interviendra dans le grave conflit
ouvrier qui vient d'éclater dâns le pays de
Galles. Le mouvement semble dirigé contre
la nouvelle loi des munitions qui interdit
les grèves. ;Son caractère apparaît donc
conciliation aboutiront et mettront, fin d
une situation
grande satisfaction à Berlin et à Vienne.
Au Comité Exécutif
Londres, 18 juillet. On sait que des
députés de Cardiff laissent espéior que là
sotution de la crise minière p-oiiTra inter-
vënir d'ici peu de jours.
Lôrs de la réunion du comité exécutif de
la. Fédération des mineurs du Pays de Gal-
tes, hier matin, Londres, l'on éspérait en-
core découvrir un moyen de mettre un ter-
me à la grève avant la fin de la semaine.
Le conseil, c0pendant, ne parvint pas à se
mettre d'accord sur les termes d'une déli-
bération susceptible d'être acceptée par les
parties en Avant 'de' repartir pour
le Pays de Galles, où ils se réuniront de-
main, les représentants ont informé M-
Walter Runeiman qu'ils s'en tenaient à la
résolution prise par les'Sàélégués la con-
férence du 12 juillet i
« Nous n'accepterons rien de moins que
nos propositions premières et nous arrête-
rons tous les charbonnages jeudi prochain,
ce que l'on nous accorde co que
nous demandons. u
M. W. Abraham, le leader des vieux mi-
neurs, qui se trouve à Llandrindod Wells
par ordre des médecins, interviewé a pro-
pos d.© la gTève, a dit « Je supplierai éner-
La Perfidie allemande
les Etats-Unis
L'incident de l' « Orduna est considéré,
à Washington, comme ajoutant grande-
ment la gravité de la crise diplomatique.
Il démontre la fausseté des excuses succes-
¡¡ives présentées par les Allemands pour
iutifier leurs procédés. L'essai de torpil-
lage de 1' « Orduna prouve à l'opinion
américaine. que l'unique objectif de l'AlLe-
magne, c'est de détruire la propriété bri-
tannique, sans s'inquiéter si des existences
américaines seront sacrifiées ou non.
Les commentaires de la presse, depuis, ce
nouvel outragé, sont unanimes à demander
une action énergique de la part de l'admi-
nistration des Etats-Unis.
Le New-Yorlc Herald dit
« La civilisation ne-saurait montrer un
pareil cas d'outrecuidance effrontée et de
duplicité malfaigàrite la traîtrise est-
d'autant 'plus flagrante a,u moment où
l'ambassadéur 'd1 Allemagne-' fait semblant
de vouloir préparer la route à une mail-
leure-énténte entre les Etats-Unis- à l'Alle-
magne, Il ,̃̃̃̃̃̃: ,•
La tf New-York Tribune « commenté avec
aigreur- la fiction de certains. que TAllema-
grue s'était décidée observer les règles de
l'humaaité dans la guerre navale. Ce ne
fut que pour cajoler, dit-elle, le public amé-
ricain. »
Cornish (New-Hampshire), 18 juillet,
Le président Wilson est parti pour Was-
hlngton, où Il arrivera demain matin do
bonne heure. (Havas.)
DANS LES CENTRES METALLURGISTES
New-York, 19 juillet M. Gotnpers,.
président de la Fédération dù travail amé-
ricain, accuse des agents allemands d'es-
sayer d'empêcher l'exportation des muni-
tions destinées aux alliés en fomentant des
troubles ouvriers. Des personnes intéros-
sées à, l'interdiction de cette exportation
ont tenté de s'aboucher avec les chefs tra-
vaillistes « Mais, nous allons, a dit M.
Gornpers, mettre un frein à ces efforts
dans l'avenir. Le seul intérêt du travail
est de travailler dans les limites de la loi.
La destination-des marchandises sur les-
quelles les ouvriers travaillent ne nous
regarde pas. •̃ •̃̃̃
d'armes Remington et dans d'autres fabri-
ques d'armes de Bridgeport (Connecticut),
.principal centre pour la fabrication des-
armes aux Etats-Unis douze mille ou-
vriers chômeront..
1 Les, agitateurs porteront, ensuite .leurs
efforts à. Newhaven,- où il y a d'autres fa-
briques d'armes; Des trotiples ouvriers
existent sur tous les points où l'on pré-
paro des munitions.-
Les patrons veulent rejeter la respon-
sabilité de ces incidents sur certaines
agences mystérieuses mais ies chefs tra-
vaillistes déclarent qu'ils ne font que p-'o-
fitér de « l'occasion propke » pour se sous-
traire à la journée de huit :heures et pour'
Dbtenir des augmentations de salaires, que
d'ailleurs ils ne définissent pas..(Havas.)
AU' CIRQUE D'HIVfeR
La distribution des invitations pour no-
tre gala patriotique du Si juillet a« Cir-
que d'hiver (boulevard du Temple), offert
aux réfugiés des départements envahi», se
poursuit activement
Rappelions dans auélieis conditions im. Eé-
les travailleurs da suivre lei
conseils de loura chefs et d'aider ainsi à
trouver une entente prochaine. »
ni mi ces jours derniers. Des 23 membres
qui le composent, une minorité dû quatre
seulement est d'avis qu'il faut demander
aux ouvriers de ne pas accepter les -pro-
positions du Conseil du commerce. Cetta
minorité se flatte d'avoir derrière elle lea
délégués des travailleurs.
cette idée qu'il convient do no rien céder
des prétentions émises, à moins que le gou,.
vernement ne consente modifier son atti-
tude et a retirer fe décret relatif aux mil*
niions qui interdit, sous des peines sévè-
res, les grèves et les coalitions aussi bien
que les lock-out, et, en même temps, n'ac-
cède à la plus grande partie des réclama-
tions des travailleurs.
un nouveau minimum de salaires et la fixa-
tion d'un prix de vente du charbon établi
en. conséquence, prix qui servira de basa
aux décisions du président du tribunal da
conciliations des houillères.
avec tes p^us exaltés sur :ce point qu'au-
cune entente ne sera possible tant que le
décret sur les munitions no sera pas rap-
porté. C'est, au fond, la véritable question
sur laquelle repos- tout 10 différend, et l'on
so demande môme- si les aulnes rovondica-
tions ne sont pas considérées comme d'im-
portance très secondaire et ne figurent là
que pour la forme.
assez sérieuses ont eu lieu dans diverses
localités, notamment à Pembry, près de
LlaneUy, ,où s^pt arrestations ont été opé-
rées.
RENTRE A W-ASHINCTON
Les Menées allemandes
pour les Réfugiés
noua tenons à le répéter, à notre pala.
femmes et enfantes d'au moins sept ans)
pourront, sur la présentation, do la carto
d'jllocatiwn (rouge) qui leur a. été délivrée
par les mairies voisines dé leur résidence,
retire*1 leurs invitations à'noë bureaux.'
nous distribuerons -des bilïets.
d'invitation à nos bureaux, tous les, jours,
de dix heûres à midi et de deux heures à
six heures.
ou les permissionnaires du front n'auront i
qu'à se présenter nous serons très ̃̃heu-
reux de les accueillir. Lucien Doublon.
Le Havre, lo- juillet ̃ On communique
le texte- complet .de .la lettre que le -cardinal
G-àsparri, secrétaire d'Etat, vient d'adres^-
sër. sur sa demande, ai M. van don Heuvel;
.'atientiQU au mem^rancl'um uue- m'a' remis
30 juin d-ornier, .ut j'ai rhon.aeur.de Lui c?m-
mûn-iqueir aujourd'-mii les observations qua
le Sâmt-Siège ùà .reconnaît 'aucune autorité
le rédacwur du Carrière "à'Uuiia, n'a, dans
trattt de Votre. Excellence (juç la pensée da
:tr,alité- belge par- l'Allemagne et l'àrresta-
tion du cardinal Mercier..
portée par le Pape contre la violation de
On suit, do façon certaine, que le comité
Cette minorité,est fortement ancrée dan*
Parmi ces revendications, 41 faut noter
Ajoutons que les modérés sont d'accord
En terminant, notons .que des émeutes
Les réfugiés français ou belges (hommes,
Ce n'est que sur cette présentation quo'
Les réfugiés. peuvent ,retirer les coupons
Ajoutons que les soldats convalescentes
LA. LETTRE DU CARDiMâL SASPiRE
à M. van den.ïieuveJL
le Vatican
j-e n'ai pas nianqué ̃d;-a«x>rutM' toute. mon
y. cuve Excellence avec son estimée Note du
l'examen «Jfû céOe-ei; m'a suggérées'
Cornu» Votre, '-Excellence le saix très bien,
la vision (le M. Lat-apie. Celui-ci, ainsi
que je l'ai déclaré > d'ans mon "in'teryiew avec
aucun passage de son article, reproduit exac-
tement la véritable pensée du Satat-Pèrer éa
plusieürs il l'a complètement .dénaturée, et
d'autres .enfin sont inventés de toutes piè>
ces. Si le Saint-Père dénie toute-valeur 0 1&
relation de M. Latapie, il est clair qu'à plus
forte raison cette dénégation s'étend aux
propos qu'il peut avoir tenus sur le même
sujet.
11 ne peut, daireste échapper à l'esprit pén£-
Saint-Père doit être oherchéa dans ses aotei
et o>fficiels, et -non- dans 'des publica-
tions ou récits faits par des particuliers la
passion politique fait souvent mal oomprea-
dire- les paroles en-tendues et celles-ai répétée»
easuiité. ae boucla en bouche; liniissent par
nraiïdre des proportions faBiastiquies.
Getté observation générale constituerai par
elle seule une réponse complète aux réfle-
xiams contenues dans le mémorandum' susdit.
Mais par un sentiment de spécial* déférence
pour Votre Excellence je ne tais aucune difflr
culte pour discuter en détail -les divers points'
Le' reste de la lettre traite. en détail deux
pointe déjà connus la violation de la neu-'
Le texte dies déclarations du Saint.Siège
sur ces deux points a été publié, il y a plu.
sieurs jours, dans sa teneur exacte. Nos
lecteurs n'ont pas oublie la condamnation
là neutralité belge et l'exposé des vexat,lons
auxquelles fiit soumis l'éminent cardinal
Mercier, vexations qui motivèrent les re-
montrances et les protestations du Souve-
rain Pontife..
La Lattre se termine par l'expression de
l'affection et de lia bienveillance pôn-tifica-
les envers la Belgique.
BOURSE SE
La faiblesse des cours s'est accentuée peu prô»
dans tous les groupée, ^sans «uo l'activité da»
transactions ait augmenté. Les Rentes française!
sont résistantes, ainsi que l'Extérieure espagnole,
mais les Fond.5 russes accusent de nouveaux re-
culs. La Banque de France est raffermie par l'ac-
croissement des versements d'or. Les Chemins
français -sont plus faibles et le Eio poursuit soa
mouvement de baisse. Les valeurs russes, au par-
quet comme ea banque, reculent lourdement.
Principaux, cour», au parquet Rente. 3 0/0, 69
4 1/2 1909, 78 Banque de France,
Banque de l'Azow-Don, 974 Est, 750
Lyon, 1.050 Midi, 960 Orléans, 1.175 Rio,
Briansk Nxphte, Thomson,
En banavs Bakou, Maltaof, PI»
Une, De i Cape Oôpper, 80 ..ma»
au 50. •'•̃ V- ̃• • .̃'̃:• ̃•.