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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1915-07-20

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 20 juillet 1915

Description : 1915/07/20 (Numéro 8378).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k598273j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/01/2011

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au Nord et au Sud de Varsovie

SUCCÈS DES RUSSES SUS LE D1ESTEB

îV/hj, auons exposé hier dans quelles con-

ditions et sur quels points sè produit l'of-

icnmoe générale 'austro-allemande en Po-

logne. La bataille fait rage actuellement,

sur un front qui de ta Courtande aux rives

du Dniester dépasse une longueur de 1.300

kilomètres. Cette attaque gigantesque n'est

pas menée par jnùtns de neuf armées, dont

sii opèrent dans la Galicie méridionale et

vers Lublin, tes trois autres, renforcées

d'une nombreuse cavalerie assaillant au

nord. Ces dernières, suivant la Gazette de

la Bourse, compteraient plus de GOO.000

Leur objectif stratégique est mamfavc-

̃ment le triangle fortifié formé par lés pla-

ces de Varsovie, Biélartok et liresULi-

loyjsk dont la chute entraînerait l'évacua-

̃̃̃̃̃ iïoh complète dp Va Pologne par nos alliés

et leur retraite au delà. de V ancienne fron-

fière fusse proprement dite. C'est pour ob-

tenir ce résultat que les impériaux mulli-

plient leurs attaques combinées vé,n Mac-

SenzeMj'- V 'archiduc Joseph, Les généraux

von Lissingen et Pfahzer par le sud, sur le

Dniester, la Zlota-Lipa, le Bug et la

Wieprz le maréchal Hindenburg, au nord.

en sur le Niémen, ta Naref et

hisque sur la \i*tule moyenne.

[laureuscmenl pour eux, les Russes dis-

posent de ce côté de bonnes lignes de che-

{!tins de fer et manœuvrent sur un terrain

préparé et qu'ils connaissent à merveille.

Il serait tout à fait prématuré d'établir

colossale qui commence d peine et va se

prolonger vrais ̃emblablemenl durant plu-

énergiquement formidable- ruée et

qu'ih ont déjà remporté, sur le DnieSter

notamment, de brillants succès locaux.

Disons-nous aussi, qu'en la tentant, les

armées au^tro-allemandes semblent jouer

leur va-tout et que, si èlies perdent, cette

partie suprême, après les pertes effroyables

iu'elles auront- subies, elles ne pourront

'.ertainëment paila recommencer.

Communiqué du Grand-Duc Nicolas

Petrograd, 18 juillet. Gomniund-iuÔ du

grand éta,t-major du généralissime

Entre la Vietuie et le Bug occidental, la

bataille à atteint, hier, sa plus grande in.

tensité. Nos troupes avec vaillance et té.

nacité, ont repoussé l'ennemi.

Au sud de Lublin, l'ennemi a prononcé

des attaques de front, concentrant princi-

paiement ses efforts dans la région de Vil-

kolai, où nous avons repoussé pendant la

Journée une dizaine d'attaques.

Au cours de la- journée, de grandes mas-

ses de troupes allemandes ont attaqué nos

forces sur la rive gauche de la Wleprz.

ta Coordination des Plans straté-

giques entre les Alliés

Le dernier communiqué du général Ca-

iorna signale de petites rencontres, dont

t'issue fut favorable aua Italiens, dans te

fyrol, te Trentin et en Garnie.

-'L'artillerie lourde de nos alliés mise en

action dans la journée du 16 juillet contre

lès ouvrages ennemies du col de Predit y

¡provoqué des explosions et l'incendie.

D'autre part, la situation est sans ctcan-

gement sur l'Isonso.

L'Investissement de Goritz

Londres, 18 juillet La grande bataille

îanamencée autour de Goritz, sur le front

Je Tlsonzo, par une série de petite engage-

ïnenlâ, sè développe avec sûreté en faveur

les armées italiennes. Les Autrichiens,

dans leur grand camp retranché, sont en-

reloppés par trois côtés, nord, ouest et sud,

»t un mouvement lent, convergeant, opère

graduellement vers Test.

'.Au nord et au sud de Goritz, les' Italiens"

ont franchi l'Isonzo en force considérable

'lA ont réduit plusieurs ouvrages avancés

te- l'ennemi, tous puissamment fortifiés et

̃ ;«més.

Les Défenses autrichiennes

'̃•-• =' Udine, J8 juillet; Le -temps sur le som-

<net du Monte Altissimo, à l'est du lac de

Gardé, est si mauvais que les Alpins, en cet

endroit, ont plus lutter contre la tem-

pâte que contre l'ennemi.

Les Autrichiens, ont maintenant de telles

forces leur disposition qu'ils sont-capa-

bles de tenir trois lignes de défense cou-

'vrant le front entier Tren te-Botzeh-Brisea-

BrmiicorToblàçh. (Daily Mail.)

DE M, BARZÏUAI

Kome, 18 juillet M. Barzilal, eon

retour du front, avec le président du

¡,Conseil, a été interviewé dans une gare

'de la zone de guerre par le correspondant

/!du « Glornale d'Italia ».

« Le pays, a déclaré M. Barzilal, paut

,'ètre vraiment tranquille sur La manière

'dont la guerre sera conduite et achevée,

Il existe chez Les chefs suprêmes de l'ar-

L'ennemi a réussi ce point progres-

ser vers le nord dans la région d'Izde&no,

prea de Krasnostaw. Malgré les pertes es-

suyées, nos troupes osit repoussé héroïque-

ment les attaques ennemies qui se sont pro.

duites très tard dans la soirée.

Le 16 juillet, sur !a rive droite de la

Wieprz, l'ennemi a subi -de très gravés per-

tes au cours d'une attaqua d« nos positions

de la rivière Volitza, où des amas de oa-

davres ennemis se trouvent devait nos

tranchées.

Le 17 Juillet, un feu d'artillerie très vio-

lent a eu lieu dans cette région. Sur le

front des villages de Graboviatz et de Be-

restlw, t'ennemi a prononcé des attaquas

acharnées le 18 et le !7, et, après dea atta-

ques la. baïonnette réitérées, n'a enlevé

les tranchées que de deux de nos compa-

gnies.

Entra le Bug et la Coutchwa, nous avons

rëpousss de nombreuses attaques de l'en-

nemi et nous l'avons délogé de la forêt de

Meteiiti.

Sur le Bug, près d'ISkovitze, de Tzelontze

et de Kondtopy, l'ennemi a tenté, te 17 juil-

let, de passer sur la rive droite de la rivière,

male nous l'avons repoussé pa«- des centre-

attaques heureuses.

Dans la' région Riga Chavll, l'offensive

ennemie sur Toukoum et Altautz continus.

Dans ces régions, nous avons, le 17, livré

des oombats où, en plus d'une nombreuse

cavalerie, l'infanterie a pris part des deux

A l'est du village dé Popeliany, noua

avons fait, au cours d'une attaque heu-

reuse, 500 prisonniers allemands avec 9

officiers,- et nous ayons pris 7 mitrailleuses.

Une attaque ennemie au nord de Chavli

a été repoussés.

L'offensive ennemie dans la région de

Prasnych, qui s'est poursuivis sur un large

front, nous a obligés de nous concentrer sur

des .positions plus proches de la Nareff.

Par suite de ce mouvement, il a été néces-

saire de procéder à un regroupement de

nos troupes sur la rive gauche de la: Vis.

tu le nous y procédons sans empêchement.

Sur le Dniester, nous avons réalisé, le

16 juillet, un succès très important contre

des troupes ennemies qui avaient traversé

le fleuve. Nous avons, au cours de la jour-

née, fait sur ce point environ 2.000 prison.

niers autrichiens et enlevé 7 mitrailleuses.

(Haras.) ̃•'

La Démission 4u/Miaistre de la Justice;

Petrograd, 19 juillet.- La démission

de M. Stcheglovitoff, ministre de la Jus-

tice, est acceptée il reste membre du.

Conseil de l'Empire et secrétaire d'Etat.

L'empereur a adressé à M. Stcheglùvi-

toff un rescrit plein de bienveillance.

M. Khvostoff, membre du Conseil d'Etat,

est nommé gérant du ministère dé la Jus-

tice. (Havas.)

mée, non un espoir, mais àne certitude

logique et ralsonnée de la victoire, môme

à travers les difficultés et les sacrifices.

Cette certitude est due surtout k l'esprit

éprouvé d'audace et de résistance merveil-

leuse de nos soldats. et cette certitude est

encore éonfirmée parle fait que ces sol-

dats sont dirigés par de tels chefs. »

Le correspondant ajoute que malgré Iles

difficultés qui s'opposent encore la mar-

che -en avant des Italiens, le commande-

ment suprême estime que les Italiens doi-

vent se préparer à embattre non seule-

ment l'ennemi actuel, mais aussi les Alle-

mands et les Turcs qui, si ces derniers se

bornent, pour le moment, à prêter aux Au-'

trichiens une aide latente Indiscutable, ne

tarderont pas longtemps, d'après les nom-

breux indices que l'on a, à prendre parti

ouvertement contre l'Italie. Cela ne doit

pas troubler l'Italie.

Le commandement suprême et le gauver.

nement sont depuis longtemps préparés

cette. éventualité. D'ailleurs, la suite de

t'hostilité déclarée et officielle des puis-

sances allemandes et de la Turquie, l'Ita-

lie pourra appliquer, dans uti accord plus

complet et solide avec nos amis de la Tri·

ple Entente, un programme offensif ten-

dant à t'épyisement des empires centraua.

La visite du lieutenant-général Porro, sur

le front français a dorané des résultats pra-

tiqués immédiats. Elle a permis de jeter

les bases d'un programme coordonné avec

nos alliés qui ne manquera certainement

pas de produire un effet sur l'ensemble du

conflit européen.

Le lieutenant général •' Porro, a conféré

longuement avec MM. Salandrà et Barzilai

sur les résultats de sa mission et ils paru-

rent très satisfaits..

Le correspondant conclut que l'heure est

arrivée où les forces multiples et l'entente

des puissances libérales de l'Europe doit

triompher dé la violerwe réactionnaire alle-

mande. y.

Un» mantfestaJion à Rome

Rome; -18' juillet. Les de M.

Barzilai et de nombreux citoyens, après

avoir parcouru, dans tin cortège imposant,

les rues principales, pendant que. des musi-

ques jouaient des hymnes patriotiques, se

sont rendus à l'habitation de M. Barzilai

où. étaient arborés le drapeau national et

les drapeaux de Trâsfo et de Trente.

M. Barzilai parut au balcon et fut ac-

lamé. Il fit de nouvelles déclarations pa-

triotiques, qui furent saluées par des ap-

plaudissements enthousiastes.

Le Pape proteste

CONTRE LES BOMBARDEMENTS INUTiLES

Rome, 18 juillet. La déclaration offi-

cielle suivante a été communiquée aujour-

d'hui .,̃- ̃̃•

« L'un dea deux aéroplanes autrichiens

d'un coup de fusil sur son chemifl de re^

;hlens qui le montaient.

« J_>e V.iticun est surpris du bombarde-»

ment de Bari, surtout après la lettre du

Pape exhortant l'emperour d'Autriche à

épargner les villes ouvertes et sans défense

de l'Adriatique. Le Pape est profondément

affligé et a donné des instructions au nonce-

testations. » {Daily Mail.)

La situation qui est faite à la. ville de

Bari n'est pas sans analogie a vec celle d'un

grand nombre de villcë françaises et an-

glaises qui ont été cruellement bombardées

alors étalent sans défense et que

leur destruction ne pouvait avoir aucune

L'empereur d'Allenlagne, sur ce point,

est tout aussi condamna-blo que son allié

l'emuoreur d'Autriche et la protestation

rntr.Lins, produite à l'occaston d'un fait

particulier, emprunte aux circonstances

une portée générale.

Svaeuation de Durazso

Rome, 19 juillet, Sur l'avis de l'Italie,

les Serbes ont évacué Durazzo, qu'ils

avaient occupé a la suite d'un-o insurrec-

tion d'Albanais, fomentée par des'influen-

ces austro-allemandes, mais ils ont con-

servé toutes les positions stratégiques dans

le voisinage de la ville. {l'ourmer.)

Incursions de bandes bulgares

Nich, 18 juillet Une bande bulgare,

sous le- ̃.commandement du voïvode Krsta,

a passé la frontière, il y a quelques jours,

mais elle a dû retourner sur le territoire

Une deuxième bande a réussi à se glisser

jusqu'aux environs de Kotchana, où des

troupes ont été envoyées à sa poursuite.

Des troupes serbes ont poursuivi une

autre bande qui avait pénétrer dans la

région de Kravovo, entre Kounovo et Jou-

kovo deux comitwljis ont été tués dan3

la combat les autres ont pu s'enfuir vers

la frontière. Aucun des gendarmes serbes

n'a été atteint.

Suivant les récits de fuyards venant de

Bulgarie, le mouvement de bandes a re-

pria avec une certaine intensité à la fron-

tière, notamment vers Custendll et Strou-

mitza. Les mêmes fuyards racontent que

les comiUidjis entraînent avec eux en ter-

'ritoire serbe des habitants de la Bulgarie.

PREPARERAIENT

il il XJltiixi.a"t"o.ïïi

A LA ROUMANIE

Londres, 19 juillet. Suivant te cor-

respondant du « Da1ly Tslegraph » à

Athènes, on reçoit de sources dipiomati-

ques ennemies confirmation de la nouvelle

d'après laquelle l'Allemagne et l'Autriehe-

Hongrie préparent un ultimatum à la Rou-

manie au sujet du passage des munitions

destinées à ta Turquie.

On concentre, ajoute le correspondant,

une grande quantité de troupes à ta fron-

tière roumaine, dans le but de faire pres-

sion sur le gouvernement roumain. j

II est évident que les empires centraux

jugent, que t'affaire est d'importance ca- j

pitale car, si les Turcs ne reçoivent pas

de munitions, le forcement des Dardanelles

eit sera hâté. ̃ .,̃̃̃̃̃̃'• ̃̃; ̃

Importants Moavemeçts de Trcupcs

Londres, 19 juillet. '"Plusieurs mèau-i

res importantes prises indi-

quent que la situation entre ce ..paye et les

Empires du Centra' a atteint un point ex-

trêmement critique. '•̃̃••̃

Un. télégramme de Bucarest axiijûiice que

des ordres secrets ont été, transmis aux

chefs de l'armée et que d'importants mou-

vements do troupes ont eu lieu récemment

Les négociations avec la Bulgarie

Rome, 19 juillet De longues conféren-

ces ont eu lieu Rome entre le nouveau

ministre bulgare, M. Standoff, et le mi-

nistre de Roumanie. Selon 1' « Idea Na-

zionale n, ces entrevues auraient abouti à

des résultats hautement satisfaisants, et

les négociations bulgare-roumaines au-

raient franchi un pas important;

La Bulgarie et fa Turquie

Londres, 19 juillet. On mande de Sofia

au « Timw 10 15 juillet

Un ordre ministériel suspend définitive-

ment le trafic par chemin de fer avec la

Turquie. Cette mesuire aurait été prise à

la suite de rin-gérence constante dies Turcs

dans les questions de trafic. Elle implique

probablement l'échec des. négociations on-

gagées pour la cession du chemin de fer dte

Dédéagatch- à la Bulgarie.

r

Un diplomate, dont j'ai oublié |e

nom, apprenant un jour que M. de Bis-

mairck était indisposé, objecta « Quel

intérêt a-Hl être malade ?

Il est certain, sauf respect, que la re-

crudesc^nce de la maladie du roi de'

Grèce, à lavètUe dé la rentrée de là

Chambre, apparaît avec u,n caractère

essentiellement opportun pour la-politi-

que des ennemis de M. Venizelos. Le

bulletin de santé a dû être rédigéd'après

lé diagnostic du « docteur » Gouna-

ris, s'il nous est permis de donner ce

titre hQnôris causa; au président du

Conseil.

A une très grande majorité, à la quasi

unanimité même, si l'on excepte les

population annexées et, au fond, restées

turques, la Grèce s'est prononcée en

faveur de M. VenizeloB. Cette majorité

du pays trouve son expression dans une

majorité' inoonteatable à la Chambre

helléat^ue. Il fallait donc, ̃ççûir.'Firïté-

BULLETIN DU JOUR

rët de rAllemagne, que la Chambre ne

pût se réunir. On l'a ajournée à l'ex-

terne limite prévue par la Constitution,

on nous annonce comme

certain un d-âcret royal qui retarderait

encore d'un mois une con-vocation qui

s'imposait. On parle même d'uaî véri-

table coup d'Etat parlementaire et de la

dissolution du parlement avant même,

qu'il ait tenu séance.

Comme on le voit, les Allemands,,

défaut d'autre mérite, possèdent une in-

discutable ténacité dans l'intrigue. Pa-

reils à ces molosses dont la race, était

jadis célèbre à Sparte, ils ne lâchent

jamais le marceau, h moins qu'on ne

porte là tête avec. Sur -tous les points

du globe, nous trouvons leurs agents

diplomatiques organisant la guerre de

tranchées: et les attaques par dés mines

souterraines comme dans l'Argonne ou

sur les bords de l'Yser. Au besoin, ils

lâchent les guz asphyxiants de la ca-

lomnie et, contre M. Venizelos notam-

ment,' ils n'ont pas craint d'avoir re-

cours à ce déloyal procédé de combat.

Il faudra pourtant un jour ou l'autre

que l'opinion publique et le droit aient

le dernier mot en Grèce. Gambetta, au

lendemain des élections qui survinrent

le seize mai, eut un mot qùi visait plus

haut, mais qu'on pourrait appliquer au

cabinet de M. Gounàris « Il faudra se

soumettre ou se démettre »,.

(Voir en seconde page nos informations

sur la situation politique en Grèce.)

Communiqué

I g i OFFiCSEL

Juillet 3 heures

L'ennemi a bombardé, cette nuit, assez

violemment, nos tranchées de Satnt-Ceor-

gea, ainsi que la village et l'église de Boea-

En Artois, les Allemands ont lancé, vers

minuit, à l'ouest et au sud-ouest de Sou

chez, -sur un front de mètres, une

attaque que nous avons repoussée.

En Argonné, une attaque allemande dans

Pa région de Saint-Hubert a été rejetée.

En forêt d'Apremont, lutte de bombés

et de grenades, sans action d'infanterie.

En Lorraine, à Manhoué-sur-la-Seiile et

aux lisières sud-est de ta forât de Parroy,

on signale quelques oombats d'avant-poste,

où nous avons eu l'avantage.

Nuit calme sur le reste du front

La Rentrée Pariementaire

Après s'être octroyé une dizaine de

jours de congé, à l'occasion de la Fête na-

tionale, la Chambre reprend demain le

cours-de .ses travaux. -Et ces travaux sont

fort variés de quoi occuper toutes les com-

pétences indemnités' aux fabricants d'àb-;

siiithe,- allacations aux familles 'des mobili-

sés, réforme hypothécaire, etc.

Gomme cette aainée, les. parlementaires

ont généreusement renoncé à prendre dés

vacances, il y a là matière, sinon à de

bonnes lais;. du moins .à de copieux dis-

Athènes, 19 juillet. La batailte se -pour-

suit d'ans la péninsule de' Gallip<)li, les

Alliés attaquant .vigour-euseineat suj' toute

La ligne. Chaque attaque est précédée d'un

bombardement exécuté par l'artillerié lour-

de française et par les canons des navires

de guerre, Toutes les attaques auraient

été effectuées avec succès, mais on ne pos-

sède pas encore de nouvelles définitives

sur les derniers progrès qui auraient été

faits.

L'ennemi a subi des pertes très lourdes,

causées surtout par l'artillerie française.

(Fournier.)

Dernières Nouvelles

LES METAUX EN ALLEMAGNE

Genève, 19 juillet. On maude de Berlin

que tous les -métaux actuellement en Allèmiv-

gne doivent être déclarés jusqu'au 25 juillet

au moyen de formules déposées dans les bu-

reaux de poste. Les personnes qai ne se coa-

formeraient pas à cet ardre sont passibles de

peines sévères. (Havas.)

LA BAISSE DU MARK A NEW.YORK

New-York," 19 JuUlet. Le cours du mark

est en Le tanua: est. de 81 cents 9/16.

rbur"4 marks. (Fournier.)

LE PRIX DU BLÉ EN ALLEMAGNE

Zurich, ^19 Juillet. D'après une dépêche

de Budapest, le président du Conseil- des ̃ mi-

nistres de Hongrie, en réponse à une. pétition

du Congrès des muiaicipalités qui "'• denian-

daient une dimiinuitton du, prix du blé, à dé-

̃ olaré qu'U ne pouvait donner suit© a 'cette'

requête. « Si les blés d'automne -sont moyens,

disent-ils, ceux de-printemps .sont mauvais

= de plus, la récolte, subim de multiples dom-

mages dû'fait de la rareté de la main-d'œu-i'Te.

UN ATTENTAT EN CHINE

Iionéres, 19 Juillet. Dans la soirée de sa-

me<îl, une' bombe a été lancée contre te-gou-

verneur générai die Canton, en Chine, qui a

été légèrement blessé. Deux: gardes de corps

du gouTemeur gén.éial auraient été tués.L'au.

teur de l'attentat a été arrêté. (Fournier.)

COMMENT ILS TRAITENT LEURS SOLDATS

Londres, 19 ̃ juillet. On- télégraphie de

Berne au t Morning Post »

Une lettre d'un soldat du landsturm. -elle-

mand appelé au front Il n'y a pas loingtemps

dépeiatle traitement rigoureux dont les sol-'

dots allemands sont l'objet. Après cinq jours

passés dans les tranchées, ils ont trods jours

= ,-disant repos, mais, dit la lettre, ils

son* bien contents de rentrer dans les tranr

chées,- eh raison des tourments auxquels Ils

sont exposés. (Havas.) ]

ORIB.

contre

On ne peut encore pronostiquer la déci-

sion qui interviendra dans le grave conflit

ouvrier qui vient d'éclater dâns le pays de

Galles. Le mouvement semble dirigé contre

la nouvelle loi des munitions qui interdit

les grèves. ;Son caractère apparaît donc

conciliation aboutiront et mettront, fin d

une situation

grande satisfaction à Berlin et à Vienne.

Au Comité Exécutif

Londres, 18 juillet. On sait que des

députés de Cardiff laissent espéior que là

sotution de la crise minière p-oiiTra inter-

vënir d'ici peu de jours.

Lôrs de la réunion du comité exécutif de

la. Fédération des mineurs du Pays de Gal-

tes, hier matin, Londres, l'on éspérait en-

core découvrir un moyen de mettre un ter-

me à la grève avant la fin de la semaine.

Le conseil, c0pendant, ne parvint pas à se

mettre d'accord sur les termes d'une déli-

bération susceptible d'être acceptée par les

parties en Avant 'de' repartir pour

le Pays de Galles, où ils se réuniront de-

main, les représentants ont informé M-

Walter Runeiman qu'ils s'en tenaient à la

résolution prise par les'Sàélégués la con-

férence du 12 juillet i

« Nous n'accepterons rien de moins que

nos propositions premières et nous arrête-

rons tous les charbonnages jeudi prochain,

ce que l'on nous accorde co que

nous demandons. u

M. W. Abraham, le leader des vieux mi-

neurs, qui se trouve à Llandrindod Wells

par ordre des médecins, interviewé a pro-

pos d.© la gTève, a dit « Je supplierai éner-

La Perfidie allemande

les Etats-Unis

L'incident de l' « Orduna est considéré,

à Washington, comme ajoutant grande-

ment la gravité de la crise diplomatique.

Il démontre la fausseté des excuses succes-

¡¡ives présentées par les Allemands pour

iutifier leurs procédés. L'essai de torpil-

lage de 1' « Orduna prouve à l'opinion

américaine. que l'unique objectif de l'AlLe-

magne, c'est de détruire la propriété bri-

tannique, sans s'inquiéter si des existences

américaines seront sacrifiées ou non.

Les commentaires de la presse, depuis, ce

nouvel outragé, sont unanimes à demander

une action énergique de la part de l'admi-

nistration des Etats-Unis.

Le New-Yorlc Herald dit

« La civilisation ne-saurait montrer un

pareil cas d'outrecuidance effrontée et de

duplicité malfaigàrite la traîtrise est-

d'autant 'plus flagrante a,u moment où

l'ambassadéur 'd1 Allemagne-' fait semblant

de vouloir préparer la route à une mail-

leure-énténte entre les Etats-Unis- à l'Alle-

magne, Il ,̃̃̃̃̃̃: ,•

La tf New-York Tribune « commenté avec

aigreur- la fiction de certains. que TAllema-

grue s'était décidée observer les règles de

l'humaaité dans la guerre navale. Ce ne

fut que pour cajoler, dit-elle, le public amé-

ricain. »

Cornish (New-Hampshire), 18 juillet,

Le président Wilson est parti pour Was-

hlngton, où Il arrivera demain matin do

bonne heure. (Havas.)

DANS LES CENTRES METALLURGISTES

New-York, 19 juillet M. Gotnpers,.

président de la Fédération dù travail amé-

ricain, accuse des agents allemands d'es-

sayer d'empêcher l'exportation des muni-

tions destinées aux alliés en fomentant des

troubles ouvriers. Des personnes intéros-

sées à, l'interdiction de cette exportation

ont tenté de s'aboucher avec les chefs tra-

vaillistes « Mais, nous allons, a dit M.

Gornpers, mettre un frein à ces efforts

dans l'avenir. Le seul intérêt du travail

est de travailler dans les limites de la loi.

La destination-des marchandises sur les-

quelles les ouvriers travaillent ne nous

regarde pas. •̃ •̃̃̃

d'armes Remington et dans d'autres fabri-

ques d'armes de Bridgeport (Connecticut),

.principal centre pour la fabrication des-

armes aux Etats-Unis douze mille ou-

vriers chômeront..

1 Les, agitateurs porteront, ensuite .leurs

efforts à. Newhaven,- où il y a d'autres fa-

briques d'armes; Des trotiples ouvriers

existent sur tous les points où l'on pré-

paro des munitions.-

Les patrons veulent rejeter la respon-

sabilité de ces incidents sur certaines

agences mystérieuses mais ies chefs tra-

vaillistes déclarent qu'ils ne font que p-'o-

fitér de « l'occasion propke » pour se sous-

traire à la journée de huit :heures et pour'

Dbtenir des augmentations de salaires, que

d'ailleurs ils ne définissent pas..(Havas.)

AU' CIRQUE D'HIVfeR

La distribution des invitations pour no-

tre gala patriotique du Si juillet a« Cir-

que d'hiver (boulevard du Temple), offert

aux réfugiés des départements envahi», se

poursuit activement

Rappelions dans auélieis conditions im. Eé-

les travailleurs da suivre lei

conseils de loura chefs et d'aider ainsi à

trouver une entente prochaine. »

ni mi ces jours derniers. Des 23 membres

qui le composent, une minorité dû quatre

seulement est d'avis qu'il faut demander

aux ouvriers de ne pas accepter les -pro-

positions du Conseil du commerce. Cetta

minorité se flatte d'avoir derrière elle lea

délégués des travailleurs.

cette idée qu'il convient do no rien céder

des prétentions émises, à moins que le gou,.

vernement ne consente modifier son atti-

tude et a retirer fe décret relatif aux mil*

niions qui interdit, sous des peines sévè-

res, les grèves et les coalitions aussi bien

que les lock-out, et, en même temps, n'ac-

cède à la plus grande partie des réclama-

tions des travailleurs.

un nouveau minimum de salaires et la fixa-

tion d'un prix de vente du charbon établi

en. conséquence, prix qui servira de basa

aux décisions du président du tribunal da

conciliations des houillères.

avec tes p^us exaltés sur :ce point qu'au-

cune entente ne sera possible tant que le

décret sur les munitions no sera pas rap-

porté. C'est, au fond, la véritable question

sur laquelle repos- tout 10 différend, et l'on

so demande môme- si les aulnes rovondica-

tions ne sont pas considérées comme d'im-

portance très secondaire et ne figurent là

que pour la forme.

assez sérieuses ont eu lieu dans diverses

localités, notamment à Pembry, près de

LlaneUy, ,où s^pt arrestations ont été opé-

rées.

RENTRE A W-ASHINCTON

Les Menées allemandes

pour les Réfugiés

noua tenons à le répéter, à notre pala.

femmes et enfantes d'au moins sept ans)

pourront, sur la présentation, do la carto

d'jllocatiwn (rouge) qui leur a. été délivrée

par les mairies voisines dé leur résidence,

retire*1 leurs invitations à'noë bureaux.'

nous distribuerons -des bilïets.

d'invitation à nos bureaux, tous les, jours,

de dix heûres à midi et de deux heures à

six heures.

ou les permissionnaires du front n'auront i

qu'à se présenter nous serons très ̃̃heu-

reux de les accueillir. Lucien Doublon.

Le Havre, lo- juillet ̃ On communique

le texte- complet .de .la lettre que le -cardinal

G-àsparri, secrétaire d'Etat, vient d'adres^-

sër. sur sa demande, ai M. van don Heuvel;

.'atientiQU au mem^rancl'um uue- m'a' remis

30 juin d-ornier, .ut j'ai rhon.aeur.de Lui c?m-

mûn-iqueir aujourd'-mii les observations qua

le Sâmt-Siège ùà .reconnaît 'aucune autorité

le rédacwur du Carrière "à'Uuiia, n'a, dans

trattt de Votre. Excellence (juç la pensée da

:tr,alité- belge par- l'Allemagne et l'àrresta-

tion du cardinal Mercier..

portée par le Pape contre la violation de

On suit, do façon certaine, que le comité

Cette minorité,est fortement ancrée dan*

Parmi ces revendications, 41 faut noter

Ajoutons que les modérés sont d'accord

En terminant, notons .que des émeutes

Les réfugiés français ou belges (hommes,

Ce n'est que sur cette présentation quo'

Les réfugiés. peuvent ,retirer les coupons

Ajoutons que les soldats convalescentes

LA. LETTRE DU CARDiMâL SASPiRE

à M. van den.ïieuveJL

le Vatican

j-e n'ai pas nianqué ̃d;-a«x>rutM' toute. mon

y. cuve Excellence avec son estimée Note du

l'examen «Jfû céOe-ei; m'a suggérées'

Cornu» Votre, '-Excellence le saix très bien,

la vision (le M. Lat-apie. Celui-ci, ainsi

que je l'ai déclaré > d'ans mon "in'teryiew avec

aucun passage de son article, reproduit exac-

tement la véritable pensée du Satat-Pèrer éa

plusieürs il l'a complètement .dénaturée, et

d'autres .enfin sont inventés de toutes piè>

ces. Si le Saint-Père dénie toute-valeur 0 1&

relation de M. Latapie, il est clair qu'à plus

forte raison cette dénégation s'étend aux

propos qu'il peut avoir tenus sur le même

sujet.

11 ne peut, daireste échapper à l'esprit pén£-

Saint-Père doit être oherchéa dans ses aotei

et o>fficiels, et -non- dans 'des publica-

tions ou récits faits par des particuliers la

passion politique fait souvent mal oomprea-

dire- les paroles en-tendues et celles-ai répétée»

easuiité. ae boucla en bouche; liniissent par

nraiïdre des proportions faBiastiquies.

Getté observation générale constituerai par

elle seule une réponse complète aux réfle-

xiams contenues dans le mémorandum' susdit.

Mais par un sentiment de spécial* déférence

pour Votre Excellence je ne tais aucune difflr

culte pour discuter en détail -les divers points'

Le' reste de la lettre traite. en détail deux

pointe déjà connus la violation de la neu-'

Le texte dies déclarations du Saint.Siège

sur ces deux points a été publié, il y a plu.

sieurs jours, dans sa teneur exacte. Nos

lecteurs n'ont pas oublie la condamnation

là neutralité belge et l'exposé des vexat,lons

auxquelles fiit soumis l'éminent cardinal

Mercier, vexations qui motivèrent les re-

montrances et les protestations du Souve-

rain Pontife..

La Lattre se termine par l'expression de

l'affection et de lia bienveillance pôn-tifica-

les envers la Belgique.

BOURSE SE

La faiblesse des cours s'est accentuée peu prô»

dans tous les groupée, ^sans «uo l'activité da»

transactions ait augmenté. Les Rentes française!

sont résistantes, ainsi que l'Extérieure espagnole,

mais les Fond.5 russes accusent de nouveaux re-

culs. La Banque de France est raffermie par l'ac-

croissement des versements d'or. Les Chemins

français -sont plus faibles et le Eio poursuit soa

mouvement de baisse. Les valeurs russes, au par-

quet comme ea banque, reculent lourdement.

Principaux, cour», au parquet Rente. 3 0/0, 69

4 1/2 1909, 78 Banque de France,

Banque de l'Azow-Don, 974 Est, 750

Lyon, 1.050 Midi, 960 Orléans, 1.175 Rio,

Briansk Nxphte, Thomson,

En banavs Bakou, Maltaof, PI»

Une, De i Cape Oôpper, 80 ..ma»

au 50. •'•̃ V- ̃• • .̃'̃:• ̃•.


CHRONIQUE

CABOTINAGE

11 a !ipe d°-s choses, en vérité., que

cette guerre aura îemi^L* a Jcui place

exacte.

Je n poavai m'empêcher de '-oùs, iL

cela en livmt, la bcmame aertueit, ks

quelques lignes p-ucinnimu-pm'uit conbi-

crées, dars les journaux, <iu\ toncours <su

Consen itoiic

Cette auneu, ils se sont

supérieur, quasiment en famille L'assis-

tance était clan~°mec C'était à peine-si la

res> émues

Aussi, tout se 8éroul-i-t-'l te m oi»x du

mond» Ii tragédie et la comédie Icmeme-

rent obstinément sut la -scène et le pwbh-f

ne s'ausa point ti» jouoi le iôle ue chœui

antique, dispensateur bruyant dcloge c'

de Manies

Il

tenant poli dont un légitime eanm nu van

bla. pas toujours .tout a fait exclu

Quint au îcbUlHt, il fut pic-clinie au

milieu du sileme le plus pioîond, -at les'

justti, décisions d un jury, dont j ^^nne

ne sufaDecti leqnu lie luient ̃-ouli^iicesj

par aucune- de c^s

qui, k>« aiiti" m5; ollaicnt ùu h mssc

ruent au uigi ^ciiunt et clf« eiJitiiete vcn-j

g re=teb aux nem cl oiseaux les plu sa

nés

Puis, la petite (êitimoiHi. ttimmee èha-

«un s'en fut chez sci, comme dans 3° chan

son. sans importuner les nioflen^us pas-

sants de ses m il< dictions et de ses 1 lci 1

ïmnations, en attendant que le lendemain,

les critiques ratHrina-Aent a pêne de vue,

sur les cm, coi imodo et quando qui nient

que les gestes de Phèdre n" se marièrent-

pas mieux avec ses pai-ole-s, au une facheu-

t>e &\ homj unouvi les. împiecauons de

Camille et que la peite de son petit cha+

ne fut pis ressentie avec plus d émotion

par la tiaditionnelle Agnes de la journée

Cette année, h'on-- le, 1rs concours du

Conseivatoire ne furent pas moins ce qu'ils

auraient toujours du être que ce qu ils

déniaient toujours être dans la\emi

6',est aussi que, ju^qti a. prient, ïiotte

mcoiiiçible snobisme était arrivé à eu faire

-"an évencniciit cousidsiab1^ de la vie peu

̃«iRjine

dans la p-etitc de la rue bamte Cécile

pour écouter un quarteron de jeunes per

•sonnes, exhiber or> toilettes aussi taroageu-

>ses que leurs piote tioiib offlc^elVs, le^ p'e

mices d'un cabotin ige « g d g. constituait

un brevet de pin boul°\ardisme au même

titre que d-e fréquente'):' Tes ballets 'usses,

ou d'être invite aux fete 3im-douics du

Ce rue c'est tout de même que dojs

°oupirait a,-ec ameitimr1 un do nos toons

philoscphes.

Quant aux concruis «xmâtes iiS

n'ont d'ailleurs jamais lien démontre, si-

,non que les eleve-- qui étudient au Conseï

\c +Oir^ .le noble art il" lalua et des Ra,

•chel n v .-apprennent geneia'-en'ent pas

en «cène qui ya, parfois,,

jusqu a montiei un poing mite au juiv

coupable de par+ialite â lam encontie

qurnt a, =avoir mteipreter les textes "las-

«îffues, cest une tout autre question, qui

semble consideiee comnae parfaitement oi-

D'*uboidj n,e serait-il point plaii-ant que

l'Etat qui ne peut fabriquecr de bouses allu-

ïuette® fût capable de former

-bliss comédiens ?

Il serait injuste d'en faire grief, dans

l'un ou l'auir? ra«, à la de ses

ingénieurs pas plus qu'à celle de ses pror

îesseurs c'est le principe même do

l'enseignement officiel qui est mauvais et

qu'il importerait, iwant tout, de chan-

Cette école fosetionnari-

sée, ne peut qu'étouffer le talent vérita-

ble elle ne transformera jamais la médio-

crité en valeur.

C'-est pour cela que du Conservatoire ne

sortent que des cabotins dont quelqu^es-uns,

• enipressons-nous d'e le dire, deviendront

plus tard -des artistes.

Est-ce bfen la peine de faire tant due

bruàt. pour si peu et de Texhi-

̃bition de tous ces jeunes espoirs au rang

FEUILLETON DÉ LA PRESSE

du Iti juillet 1013

–123–

DEUXIÈME -PARTIE

LES TRC1S PHRASES MYSTÉRIEUSES

Le réçit du grand-père

« Et il Ba«»ftça, 4aps un JejP5Ç).orte-isB*aat de

« Elle haussa les épaula et se contenta

fie dire

Prenez garde.!

Alors, ce furent des irapradences, com-

mises par Jui, ay -risqu© & la cpmpro-jiiiet-

« Le premier acte de. b». tragédie allait'

̃̃:̃ ee 3énouer..

« Dans sa folie, MarcS fvordan n'était

plus capable de réfléchir.

épreuve par laquelle nous serons passés,

délivrés to«it a fut d<? ce snobisme exa-

cube, de cet hi-tiioni-oine de Bas-Cmpue

qui avaient pris, dans notM vie sociale,

une place si mpai tinte

T ai peur que noii

La paix signée, le Pansien nui s'est mon-

tré si bine, 1 c<lm<\ si patent, retrou-

\cia m te cette légèreté d'espri't qui est

fond propre de son tonipiioin^nt et que

jalousent nos erniMm eux meaies, malgré

1<îuis injures, et.leurs enatlieirte^

putii'-me deb Weinqnlri et convoi t-<, des

oporcito-xHunoi et, n Uoic que U î»a«l

ne s'en prisse consoler, de toutes

les belnmcs de tous les lUcha xl Stiaa s

mî-'s il est bnn ccitim qut nous ne tai

derons ,guère *i \on les concoutb

Il- Conservatoire, i€s ballets «'a\o uid que"

et le dansts e\on jiks qiii s c lanouissiient

chez nous avant la date mémorable du

cki li conversion complcte du pechem tt

\ojs souhaitons ^outement que, desu'

mais, tout reste enfin sa place exacte et

c,u-e, sans exicrui sw* toutes ces. di tiaetiont,

bimpkïiîiniL joui io queues valent

'Et ce sera de] a. un ininirii0" momies mo

r&\ que nous iurons iccoun^"i qi>3 ddue

comme un vei dans

iiuiateait <onsiiiimeût lc qu il y a- ait de

Le Conseil d'Etat vient les

conditions dans lesquelles aui lieu 1 émis

sion des cent vingt millions de bons muni

cipaux de la Ville do Pans

La décret a et-t. signe le Piesi-

dent de République.

Dans ces 'il est piol^ablo que

la. souscription sera ouvciteau public vois

le 23 juillet

COTOIES MILITAIRES

l_es s»us-seeTétair«s a la guerre

Le Président -de la République, sui le

.rapport 'du ministre de. la gueire, vient,

pai un deciet de dtfpur. iCb attributions

.des sous-secrétaires d'Etat' lia guoire

AI Albert lli^jn xs prend le titre de sous-

secietnK d'Etât de laitillene et des inu

muons En cette qualité au nom et par

délégation peimancnte *du mmistie, il di-

yige les services delaitillene et des tqui-

pages militaires. Il est, en outre, charge

dab^urei la constitution des appi o\ i<ion-

nemein-b de j oudies ei explosiis de toutes

notuies, ai im que des munitions spécialés

poui 1° ^cnie et l'oeioniutiquo

et soumet au ministre- toutes les pioposi

fions relatives âu personnel et aux tioupes

de laitillene ei du train des équipages

militaires qui 1 élèvent de son autorité

Al Joseph Thierry prend le titre de sous-

secietaira d'Etat du levitaiFement et de

1 intendance Il dirig0 les services du ravi-

taillement des armées et des places, des

'ivres, des chaufla-ge, &e

1 éclairage de l'habillement, du campe-

m<ejQt et du -couchage

Aï Jiibtin Godait prend le titre de sous-

secrétaire d'Etat du service de-santé mil-

taiiô et dirige toat et service.

La correspondance aux armées

Le retara qui était impose dans un but

militaire, à la. correspondance provenant

de la zone des armées est supprimé, mais

la durée de transport resta toujours légè-

rement augmentée du fait que les eorres-'

•pcndianees ne peu-vent suùvr© que des iti-

néraires déterminés.

Toutefois, l'autorité militaire se réserve

la

retard, dans telle ou telle partie de la.

ione des armées, lorsque des nécessités mi-

litairs l'exigeront. Ce retard sera toujours

réduit au amnimuin indispensable.

ÇA ET LA

membres de J'Automohile Association

et Motor Union (grande association û'aulomotalib

tes d'AiiSfleterre) comptant plus do 100 000 HiPinbros,

1 aruiec fian-

d'ambulance Cet jrn-

jJOfiant groupement sera jpiésenté à ,'NI, le jjrési-

dent»de la République, le mardi SO jeoui'ant, i. trois-!

heures, dans la grande cour d'honneur des lava-

lides.̃•

« Du reste, il ne) se doutait pas du fiège

qui, leitpnwnt, lui était ten lu 11 îî'ttnt

que coupable d'aimer. Sa-loyauté se fût

i^fu-ée à tmte honteuse con.pi omission

Et malgie tout, c'était un homrn1 qui ^ap-

po-'j-ait ^b'z les.autres la lojauté qui! ici

sentait en lui

« Dés lors, jI devait succomber.

II efa't ccAdamné d'a\aaice

« Voici donc Ie piège qui lui fut tendu

» La deiiiHii'} fois qu il put rejoindre

Emiihenn-p, il sollicita, une ^ntrcvire II

était a bout 0& força, a haut de <o-uffrin

ces. Agité et hê\x-t ax, il ne i oss&aibJait

guère au. robuste garçon plein d espoir «n

l'avenir, qui, quelques mois a peine «upi-

ravant,-était venu pr^îidre poss°-=«.on de

son posta, aux usines Reiter II oolUcit lit

cette entrevue humblement, à oix baisse

Comme implore une aumône un mendiant

à l'agonie, jncurant de faim.

« Elle parut s'apitoyer, ce jour-là.

« Depuis longtemps il ne l'avait yue sou-

rire. depuis longtemps il n'avait vu, sur-

tout, l'exçïiessip-n .d© tendresse voluptueuse

des jolis yeux- bleus, des yeux de vierge.

et ce fut cela .qu'il vit, le sourire et les

yeux 'passionnés.

« Et tout dû suite, il oublia tout, et,ce

fut une folie de jpip..

« Elle avait dit' simplement

Oui. ce soir.

Vous m'aimez toujours?

Nouvelles dkmes

de k Maïïuk

Un discours de l'ancien ministre

Samedi soir, à Ath^neb, chez M Tncou- »

pis, a eu lieu la îeniuuu plénière, du parti

libéral, sous la présidence de M 'v enutiOb.

'Cent'cinquante-huit étaient pie

j^n+s vingt-quatre s'étaient la t reple-

ienter

\i Venï?elos, dans;un discouis vibrant,

a exite"

ricuft et des inethodtà gouvernemeTitiules

compromettant l'œuvac d^ la îtvolui'on ae

,1909 et. en présence delà preuve de con

fiance résultant du voie du 31 mai, il ou-

bliait 1 ameitume q~n le ht =• îetaei de la

politique, et, se cont^rtant de cette'satis-

laction, il repienut 11 dnection du parti

Tibeial 1 ajournement -de :la

Chambî* est iiti-coWitutioiiiïel et 'inutile,

car le parti hbt al ure -fais la Chambie

.convoquée, ttatt pi et a conseil n 1 ce que

la solution, de la crise «,oaveii«iren-fdi« fut

iioumee .jusqu'au compkt ictoblii-er"ie"t

du

En terminant, AI eniz-^os eMnima le

v-œu que du sou-

veiamiiiette hn a eettp situition démente

les bruits qui circulent sur une pi étendue

dis oiutiop de 1a Chambre, bruits. qui

émeuvent la nation, dont 1 «attitude calm-e

est due aux conjorctuies exttneuies et à

son lespect poui la personne durci.

Commentaires des journaux

Athènes, 19 juillet. 'Les journaux veiu-

/ehsteb, commentant leb déclaration lai

ter> hièi, au couib de la leunion des hLe

ra«x, iai "NI \em/olc=, expuipent leur

joie de voir rexenii soi la ^^ene politique

1 Miraient homme d'Etat. Ils declaient que

M Veni/elos obéit, dans les en constances

-actuelles, a-nx mêmes sentiments patnoti-

à abandonner la politique, et qn il reprend

la dn-ection de «on parti pour le salut de

la patrie, qui lui doit d'incomparables ser

vices

la presse trouve msuf

lisantes les déclamations faites par M. Ve-

nizelos qui n'aplanissent pas les difficultés'

qui lui ont tait quitter le :pouvoir et ne dis-

sipent pas

UEmbras dit

« M Y«*mzelos constitue un fact ur îm

portant, dont la. disparition ci eeri.it Un

vide -diftiâila a combler AI A emz^'os pbs-

sède des tifi d'une -valeur indi^cataole,

mais il doit abandonner le méthodes au-

tontaues qui ne peuvent plus être appli-

quées » (Havas.)

Prorogation probable

Athènes f8 juillet -Tout porte a croire

que le décret prorogeant l'ouverture de «a

Dhambre au août sera '-promulgué au-

(Haxas )

Les Complots d'Egypte

Une .proclamation du haut commissaire

ie -Caire, 1S juillet, Le haut commis-

saire a lancé une proclamation disant que.

toute personne qui aurait connaissance de

l'existence d'un complot -quelconque contre

l'ordre' établi, ou qui aurait connaissance

de l'identité d'iune ou de plusieurs person-

nes impliquées dans un complot de ce gan-

se, ou coupables d'un délit quelconque di-

rigé contre le gouvernement établi, devra

^11 informer sans .délai l'autorité châle ou

militaire la plus v.oisine.

I^es contrevenants ,à cette ordonnance

pourront être poursuivis conformément à'

la Ici militaire'. Le même traitement est

'̃ .applicable quiconque

sonnes susvisées ou qu4 le-s a-ident ,se

sou&traire à la justice, (ffavas.)

RENTRE EN HOLLANDE

Rotteixlam, 19 juillet. Le navire hol-

landais <( Bata\ier-V », qui était retenu de-

puis près de trois mois .à .Zeebruge, -est r«iv

tré .samedi matin ït • 'Rotterdam. Le maître

pilote dit que le navire fut amené jusqu'à

Zeebruge par des" marins allemands qui le

'pilotèrent à travers un champ de mines, et

que l'équipage ne fût à aucun moment .au-

torisé à débarquer. Ils n'ont aperçu -ni

sous-marins ni navires de guerre. Un mem-

bre de l'équipage déclara' que le .raid exé-

cuté, la 'semaine dernière, par des ,avia-

teuiïs alliés, avait causé de graves dégâts

au môle et que les Allemands vivaient

dans une .continuelle terrsur des raids

aériens,

L'Etat de M. Affonso Costa

Lisbonne, 18 juillet. Suivant les jour-

naux, -les -méd-ecins ,de M. Affonso Costa

assurent que la- période dangereuse ne dis-

paraîtra pas. avant un mois. L'état.du ma-

lade s'est néanmoins amélioré considéra-,

blonent. {Havas.)

La bataille se

• poursuit .dans la péninsule de Gallipoli; les.

avec son regaid tendre.

Cnez ous ?

Non.

• II y a trop de danger.

J'y suis venu cent fois

On me surveille Jadis on ne soup

çannait rien

Alors, où voulez-vous que j'aille vous

retrouver ?. Partout ou vous direz, j'irai.

j'irai sans ciamte j irai avec bonheua-

dus'-e je, de la, descendre au bagne, à

l'écliafaud, en enfer I

Les levios d'Emilienne se plisiscient en-

une contraction énigmatique.

Au bagne iL l'échafaud! flt-elle A

quoi pensez-vous donc ?

Dites oh dites où dois-je.vous

rejoindre cette. nuit ?

J« descendrai dans }es, bureau?:. de l'u-

sine. Ils sont fermés tous les soirs a:vec

soin, car, comme vous le savez, il /reste

souvent des sommes impo-i-tante-s dans le

coflre-fort, mais j« sais*çp-mm«'nt «!̃& pro-

̃T'QWi'es les nuits, le gardioi} Sctiwartz

couche près due la caisse.

Si depuis quelques jours vous ne .né-

gligiez pas votre service aiuj point d© vous

attirer les reproches deL mon père, vous sau-

riez que Schwartz est malade.

On dû le remplacer..

attaquant v igoumieenieint sur toute la

ligne tnaque -dt-t-iqjs est piecedce ri un bom-

et par les can&ns de^ nav w&> de guerre.

Touieb les attaq iq^ aAiaaiei été effectuées

av«c succès, maiis on ne possède pas encore.

:le poin-ellet, defintives n le dein^eis pro-

grès qud auraient. <.V laits L'ennemi a subi

3^ XMtes très lourdes, causées surtout par

la^iUeiW UdPraite [Foniucis

•"»- Lonjie 19 juillet On annonce que

le 101 d Italie conféré l'ordre de 1 -Vnnon

ciadc au prince de Galles j il. occasion de

son anniversaire. (Havas.)

Roip" IS juillet. au

flicdtic Municipal <l \0-1te une grande réu-

¡¡ion en faveur de la Belgique a eu lieu sou,-5

la de Rattcuc députe. Des

discours c it ttu prof once 1 ar M. Rattone et

par MM. Lor-and, Destrée et -Vandervelde,

dt! utt belles loue (7u*ifrc ont cte accla-

n notamment M. '\<mdeiv-dde <?ont les

r ib1nt; fJ tes 01 provoque l'enthousiasme

de la M Cimpolon^m membre Je la

presse. a etisui'o présenté ,un -ordre du jour

e^Jtuit la guerre du dioit rt la prochaine

de la Be^iriu* Ot oi>die du

jour été adopte a li^nT îpiti,

»< Melbourne IS vuilkt La. -campagne

î>a rien entai le ion le iieciutc nent dans

1 tiu es se rant earôle»- -u co-ui^ de,

la (ii7Uf/ai ic L.es autontes r«gio' aies con-

tu lent la caiioaarne -d ni la l-ed*ia

m-c'rn* "-tu terrain

dao e ei ci-ces milUdiicss {Haia )

LA FAST<LL.Ê DU Dr LOWIS

TOE L.JI SOIF

Les lOOpasllUes 1 25 ou fa. 1 35 à DAVID. Colombe

La Wïe Sportive

Cette course, que la SociftL fies Courses avait

inscrite pour .hier a son piogiinu.it de incirni

tiou irahtai"C constituait une intéressante 1 ino

uu n En voici, les 1 évnltat

1. Marccl Lorand (1.), eu 1 la. Tn 41 s Mar

cellin (TAil <t 3 loTigueul-s Charles Alcvti (1

a 1 lon^ucui t, Hubeit Lam>n (h C P ) tn 1 h

W in Iiipia (( ni à long o Lucien

Costes (L), à 1 1;° long.; 7. Emile Guérin (I.), h.

'P il i s S. M uiice Torliet (\CP) 1 li w m

s.; Erne t 4.icloud (IS C P ) i 1 J 1 nt

Cliarles Lacqueliay (1.'), une roue, etc.

Dimanche prochain la 'Société des Courses orga

n v»n son annuel 'Brevet des 100 iilomctit^ sur

Saint-Germain-CliauHour et retour

IU RICI~\U CLLB DE Flïi\CE

Ch Uenge d atnle i<;me 100 m 1 Ma^ cr t cr )

Coulon (1 jO 3. BlaniiV (9). 2<0 ni. 1 Blin

che '2. Pemd "Uavei (--ci ) ). -.Saut- -en

liaitpui 1. Coulon, 1 in 0 J Blmcnc et Pé-

lard 1 iù 40 Poicl 1. 1 ei iïd 8 m. G0

"Viager 8 m aO Le tlinc r n 20 Cla^e

'ment: :et Majei BlanUic Pûifl»

,scolaire,- 1 M Diutt 9 m iS

Hier/belle .journée de poil au Stade Iianvai

En voici le-- résultats:'

Prix Charles Simon. 100 ni. hand. interclubs.

1. blatign-v c CA d Ei "liien Chcroii

HoniUe \C i Heinmu ni. 50), SF.

clubs, l milmgeville (Houilles VC J "U<rlt

(CPM) Botet (C vSC)

Pmx -d-u Gomite --réservé -au -stade.

1. Vétillard GUltt (5), 3. Lageix ( ) T

Prix de la RepubhQue 680 m scratch 1

Contbiei (PS CluOo) Audmet (CASG) 3 Iron

délie (CASG), 4. Berretrot (CASG), 5. Lazardeux

(C-VSG) 6 Tessier (CAS&^ 1 m 6 s. o

Prix des Daines, m. liand., réserve au Staçte.

1. Jacques Dandelot (110), Odero fscr.), 3. Lan-

tttr (J0) m 37 s. Gagne de là m

CRITERIUMS DE L'V.S.F.S.A.

Intéressant snort, dimancl1e, aux Bains Xlcligrij-

100 m. débutante. l. Bernoin (USELM), 2. pin-

nier (CSP), Grisot (Ind.).

Critérium 100 m. dos. 1. Paul Vasseur fSCMF),

en 1 m. 52 s. 2. Jaure (Libellule), 3, Harnovve

(Libellule), etc.

.100 ni. handicap. t. Katcherez (Libellule),

1 -m. :t3 s. 2. Mottheau (US Lagny),. 3. Carrier

(USPLMi, 4. Kerty.

Critérium °00 m. brasse. –.1. AlottUeau (CS La-'

gny), 2. Jaure (Libellule), 3. Roberty (Libellule).

,Critérium de plongeons. 1. Welisch (Libellule),

2. Bourgeois (CSP), 3. Dauibier (CSP Minime).

Officiels MAI. Bronstein, starter Glarher, juge

arbitre Thionnaiic, chronométreur -Foulon, juge

à l'arrivée Itichemond, juge à la corde.

ItESCLT.lTS DE

Club des Nageurs de Pans \V F.N Résul-

.fats ̃ 50 m. nage Ubre, pupilles i. Bpyle, 50 -s 2.

-Dutiileux, 3 Pollet, i 'Birtovitz, 5. E liogaertb

m nage lipro, _2' catégorie 1. iiiossi, -4' s.;

ChauHour. 3. Chauvin, Vallet et W.einachter dead-

liead Concouib de plongerons • i dulectry, 37 p

2 Jeunet, Ty p 3 Ji an 11-ircovici, lï p.

Les 'Mouettes J3on eniraineiucnt du club fé-

mimn -I.ps iccons de pei-u-eiioimement i>nt ete le

but de la journée-. Les plongeons ont obtenu un

franc succès, nuis prnuipMfineuf !t^ plongeons

-GardtHi", E. Gardelle,' i Mme WurtZj j Mlle

Marceline :\Yurtz.

̃ ̃̃ -SPORTlviG- AMICAL -FRANÇAIS

•Réunion d'entraînement. Résultats

100 m. 1. Picuoliot, 12 s.; 2. Maxime, S. Bou-

lard. 400 m. 1. Maxime, en 59 s.; 2.. Pieitchot,

3. Bo.ulard. l.f>00 m. 1. Maxime et lioul^r.çl,

en 4 ïn. 42 s.; 3. Reboux. Longueur sans élan

1. Pieuchot, 2 ni. GO Maxime, S m. 3. Ke-

boux, 2 il). Longueur avec élan 1. Pieu-

4 m. G0. -Poids 1. Boulard. 8 m. -51 2. Pieu-

chot, 8 m. 3. Pa«melo, 8 m. Hauteur

sans élan 1. 1. Pieuchot, 1 m. 20 •>. Pasfjucio,

'1 ]Il. 15 3. Maxime et Reboux, 1 m. 10. Hau-

teur avec élan 1: Pieuchot, 1 m. 2 Robous

et Boulard, 1 ni. 4. Maxime et P.asj£uielp,

1 m. Offlcicl, II., Kougarçt.

meçrologïe

OBSEQUES nE OURLES SIMON'

IlLer jiiatin; en ]'église en

présence d'une .affluence été célébré un

service solennel" it la mémoire de notre regretté

ami 'Charles Simon, président du Comité, français

inierïédéral est secrétaire général de la Fédération

gymnastiqire et sportive des patronages de France,

tué au.champ d'honneur*- • •'•

Tous les groupes, régionaux de la et

tous les de Parte et des environs avaient

tenu envoyer des délégués à la triste cérémonie,

afin de rendre un ultime hommage à celiri ijui,

durant de longues années, se consacra corps! et

âme à l'éducation, physiquo de. la jeunesse'de

France et qui vient de donner sa vie"iidur la dé-

-Xense-du paySi

nuit, les Jumeaux sont de^rts ComprP'aez-

.vous?'

• Oh Emilienne, fit-il d'une voix étouf-

de son îcgiid -tendre

Alors, a ce-soir.?

Qui, vers onze heures, ]e ^otai la pr-e-

mière au rendez-vous. Tacliuz de vous

procurer une petite lanterne, car il fau-

dia que nous soyons prudents. Il ji^s-t

pas raie que 'des ouvriers attardes rodent

dans la Cour' de la-

C'est entendu Comment connaîtrai je

votre.présence ?

à l'une des fenêtres du bureau de mon pè-

« Il .Lui tendit les' bras. Elle ne refusa

point son baiser, Elle se jouait de cet hom-

me et il -était nécessaire à son plan qu'elle

le trompât jusqu'au bout. »

Le vieillard' s'arrêta dians son ré-çit et

releva, sur Elise un regard froid.

Vous intéressez-vous à cette histoire ?

• t^ Oui, mais je me demande pourquoi

.vous mêla. racontez? ?:; ̃

.-T^-jBarÊè qûélc'ést la vôtre ̃'̃

•™- f'ai affa.irerà ;un fou. à Tin foû dan-

gereux se dit-elle tout haut.

s Vous niez ? i

J© BÈ mêniç pajs cette peine.

WLdI\€>S

"VALEUR ET SVVOIIt

La Faculté de foulo is« Ment de recevoir

a la piPinieie \>aiW du baccalauréat (sec

tion latm gi«c; un candidat aaçniiel il fallut

accorder une dispensa d'âge de plus de

quinze mois C est, sans contredit; le plus

jeune bachelier de Fiance

Cet elc\o précoce se nomme Léonce de

Cafctelnau C'est le propre fil du central

dont toute notre armée raconte le^ signales'

services et s'en enoi'çu^illit

.Famille bien française, décidément. Il

n'y a qu'a s mclinei tie^ bas, sans plus

LES EFFETS ET LES CAUSES

Hier, c:était dimaiiLl'c Le temps fut"clé-

ment, et le soleil noya les ensembles dn.ns

un bain d'or a fu^ôn tem tr°c ( est I tt

mosphèie de choix poui 1 athiland tge des

bou'e^aidt- Ils ne manquèrent pas d'être

parcourus avec assiduité, des minois e\

qui et charmeurs se crmvint avDc d#i fa-

ces martialus et des !iont>- ye'a-cs de soac s

Les tables des mai-chauds de boissons se

trouvèrent tnquenvnent occuii>l-.s On }

afflua a l'heuie dt, l'avant dînei Les con-

sommations nou a'ppdiurent <oniipe fort,

peu dissemblab'cs de <.»lîcb d^s jours pre

ce^tents niais les ronsoinmateuT0 ha.tnt icls

que 1 œil retient, avaient v aie d ^^iicc' I 'on

n'y notait pus de et oMiueTs Uo-p flam-

bants neuf, bombant du to'-c, poui vous

aveugler d ordres multiples et eti inqes

avec d«s tenut du dciriei modèle et des

bottes immaculées que les routes des ba-

tu'Je n'ont gu^ie eculi os

Toutes i. s peibonnil'U-a étaient rentrées'

dans leurs vêtements de civils et avaient

repris lalime de petits bnuiçcb s satii,

ïans *e vtvie et d«jsneu\ de ne pas se faire

trop de mousse ( lut un des effets les

plus évidents de la «ou^eile î^stuc lion sur

les liqueurs autorisées pour rxli^orptinn

Mais les gens que cela touche. (lui', leuis

intérêts ne sont pas fort, contents, 'et ils

e\pnmcnt niai giacieu <n«nl Imji fureur,

A location Ils ont fa.it pl^is ifinme t on,

ils ont voulu remontci lustpiaux causes de

la mesure dont ils soutient Depuis lors,

nous dit quelqu'un ils nui tous contracte

une cuiicu maladie, Ils ont tous le

P0l5.be dans le ne?

Il ] ai iH que ceux qui lificnt le feuilles

doivent comprendre CheKliez

LiAeque de Biimm/nuii, emporté par

a dt claie que

le théâtre, loin d'avoir a ledoivoi ~c^ fo\i-

aie% lui .apparaissait comme aussi essenr

tiel a la vie cou^autp que bs église^

Nos canliei'es londoniens, bien inspirés,

âemandent au^^itot qu^l ;sera le dneLteur

de théâtre qui, k pienuer aura la r>om-

toisja de.se lever et de prononcer quelques

pjiolcs umibes a lcndioit des egh^s

Ties eo-neet, enefiet

APTtl GUERRE..

Un giandnombie dp gers qui epiouvent

le besoin de ,& cieei des préoccupations

ikOU'dia'ont bien déterminer, avant l'heure,

ce ,que' devicndia oeciou cola, Ils hostilités

c-f>ssantob Nous croyons devuiei en tout

cet echaf Laid âge de prédictions, un de-sa

inconscient et latent de g-uidei le mouve

ment, aloib qu il est bien plus simple de

laisser se deteunmei la poussée qui nous

viendia de 110& joiibatlams-, les seuls qui

auront le dioit i© donne' le la.

Enfin nos excédents confrères MM Guil-

lo't de :Saix et Bernard I^ecache ont tenté

,de connaît!), quel sera- le théâtre de l'ave-

nir. Commo en toutes ces enquêter un peu

fallacieuses, l'on ne produit que Les opi-

nions des gens réputés. Ils ont tous vu les

.possibilités futures que sous les angles du

.passé, Cela nous -a fourni des préférences

et non pas des. orientations neuves.

Pour notre part, nous souhaitons ou

théâtre de redevenir simplement françaî"

et de se dégager d'un tas de dis-solvants qui

l'avaient réduit quelque chose d'assez

agaçant, sans langage ni idées. Qu'il pren-

ne avant tout sa source- dans, des idées

puis, spirituel ou épique, qu'il sepre un peu

de près lo dessin et qu'il nous campe,

nouveau, des types et des caractères cons-

tuiits'solidementj dans une- forme élégante

et savoureuse. La société actuelle permet

des études. Le passage de- l'ancienne à

celle qui va surgir fournira des thèmes

nombreux, audacieux, sentimentaux, hé-

roïques ou ironiques suivant les tendance-

d'esprit. Au travail Il n'y va pas de plus.

Elle nous vient de Ly^n, seconde ville

de. France.

Une commission parfaitement compétente

a résolu d'établir dans la grande cité une

foire d'échantillons destinée concurren-

cer ia foire de! Leipzig.

Il seirait à souhaiter que tous- les, milieux

industriels et comnierçiaux se- décidassent

à des résolutions de ce genre avec la. vo-

iosnt.é de les faire aboutir par l'action éner-

gique et rapide. Nous souhaitons même,

pour en avoir constaté les effets essentiels,

qu'aux colonies et à l'étranger, quelques

hardis pionniers des intérêts français s6n-

gent, à édifier avec' un goût- "plus affirmé,'

en face des lourds caravansérails alle-

mands -si .productifs-, de halls 'd'échantil-

Ions aussi, ou les pays ainsi pourvus puis-

à- 'ses besoins et passer des commandes,

ensuite, objets choisis, à nos maisons de

France. ̃ ̃•

.Un peu d'allaiit, veiitrebleu

LE' VRAI BARBE-BLEUE.

Il ne serait venu à personne l'idée d'aller

le: rechercher aux Indes- Pourtant le rajah

de Baria,quii vient de. oomàatire en. France,

treesnotre prince .de contes de fées. Re-

continuez donc, monsieur, je vous prie.

Je vous obéis. Le temps de recharger

Ce qu'il fit, îrethiKUquennent, sans parai-

tio auti"»n^nt se préoccuper (l'elle,Et e'était

un spectacle étrange que c-e'wi de ce vieil-

lanl et de .cette/jeûne fille, vaguement edai~

rés par la lueur dune bougie, en cette

ruines;où teJa

ves perdant qu'au d^sus- de leur téte,

dans l'ancienne pièce du moulin où se trou-

vait la turbine, trottinaient des légions de

rat1- de ce vieiHard qui avait condamné à

mort wtte jeune fiHe ojui lui lisait son

airr'êt-de mort. et de cette fille qui se savait

corJamnne mais dont l'oigneil superbe et

l'indomptable énergie tendaient à un seul

but lui échapper encore

Après deux ou trois bouffées, la pipe ti-

rant bien, il reprit

« La nuit favorisa les deux amants. La

pluie qui tombait éloignait toute envie de

se promenier, de s'attarder, de telle sorte

que la solitude était complète' autour de

l'usine- Kordan put s'a.pprdc.héï' des buy

reaux, sans être vui, se cacha contre la mar-

geljfe d'un puits pour se protéger- contre les

averses, incessantes, et attendit le signal

d'Emilienne, les yeux fixés sur les fenêtres,

du cabinet de Reiter. Les Jjureaux focr

montant a Prithi Raj, un de sés ancêtre^

célètire dans L'histoire pour sa défense hé»?

roïque, quoique inutile, de -!a forteresse d^

Cbampaner contre ^Moliamed Begara, l«t

conquérant musulman, le rajah ,d.e Bari

affirme quelles écoliers orientaux ie^on^

naissaient en Motomed Begara, à la foisr

1 authentique Barbe-Bleue et ca pimce dai

Cambay, dont 'a nourriture ooutunaer®

était de ciapauds et de basilics, comme ih

est certifié dans « Budibras l

Nous démons d>es renseignements précis

à L'Intermédiaire des chercheurs et de.

RECOMMANDÉ AU RECRliTEMENT ANGLAIS.

htaues sise à Najncy eit qui, pour faone

dans le ci vit, opère aussi dans le militaire*

et fait i'&logie

rvs si prisés des troupes britann1 j'ies

Il les en gabdTdiine, en bl< u hori-J

zon ,611 kaki, voàïéj en vert .loffira (couitenoin

p~p.&\A iee sans nul doute) Il les fait tAe-

gajite lntlo.^e•Ĩsables par la pluiej

le giieni] les vents o-u les* orages

Or, cette maison est la niaa&on Arillt.pi&dL.

vh faut I îcn "MX

hommes R-toPtc, l'on en fait un» oimee.

Avis s auN ©̃'îiocib poun enoouiagea lemoli&i

Mofisti.v chasse est t. (l^iKl^iicnt la jn te il la»

mode. Tous nos permissionnaires du iront pronieir&j

d'e lcui séjour à Paris pont' \enir la Ri 11 » --anus

applaudir la pilcl d^opilaflif de Geoigo I\,jdeau,

'(lui fait chaque soir salle comble.

Aux Ambassadeurs. Le spectacle le plus at-;

trayant, et le, ulus c iriplct la Revuc noinellèj

de Quine! et Morgan et le Cinéma (Vues in>u\Llles

des n.tuil K Ul li tiirtrc} Ustis lni jour-», initmée

Aux Folies-Bergère

saison.

"larigny Alusie Hall

'ious le -ij cette semaine, En. raniaiatl

gv.aod ballet et nombreuses attraction».

IIS, rue recquevill* 112, PartB

CHEMINS OE FEU D'ORLÉANS

B(He( spéciaux d'aller et reloni collectifs pouf

famines di millta'rv tmtri </aie Jt.s il (.aux

de lOiltatU, Ut ILLal, du Midi xt du P L Mi

En vue de permettre aux familles d u impa-

gner u {l'aller visiter dos militaires en congé de

conval"5 fjj(,e ou hospitalises ou nus ni reforma

à la suite de blessures, .infirmités ou maladies con,

sera délivré aux dites familles 311 ija 11 sep-

tembre 19)5 inclus. des billets eoHeetil spéciaux

enue los des réseaux de J Orlean de l'Etat;,

du Midi et du P.-Lr-M. et les gares d'un. seul de.

ces réseaux.

Ces billets seront Qélivrés .aux familles d'au

moins deux personnes, sous condition d'effectuer,

soit sur un seul, soiti sur plusieurs de ces ré-

eaux un parcours d'au moins kilometus (al-

1er et retour compris) ou de payer pour cette

distance. Ils seront valables jusqu'au novembre,

inclus, .quelle que soit l'époguc de la délivrance.

Ils comporteront des réductions plus importantes

que celles des billets collectifs actuellement exis-

tants, leur prix s'obtenant en ajoutant au prix

de deux billets simples ordinaires au tarif plein,

pour la première personne, le prix d'un de ces

billets pour la deuxième personne et la moitié'

de ce prix pour la troisième et chacune des sui-

vantes.

La demande des billets devra être faite dans;

les délais fixés par Je tarif. Ils ne seront délivrés'

que sur présentation d'une pièce justificative cer-

tifiant que les familles remplissent. bien les cliver-.

ses conditions indiquées ci-dessus.

Tous renseignements complémentaires sur ces»

billets seront fournis .par les .gares.

Notre service « LES VINS NATURELS »j

livre un vin rouge Hérault supérieur ai

80 francs la pièce logé.

SPECTACLES DE CE SOIR'

Galté, 8 Il, Xj2- Pnrand et Durand.

Renaissance, 8 h. Monsieur chasse

teau.

FOLIES-BERGERE (Tél. Gut. 02.5D). Le grand'

succès de la Revue Sous les Drapeaux, avec:

Hilda May, Jane Dyt,.Paule Delys, Suz. Darville..

Mâx-IUy Géo-Ghoot, Muriot, Léopol, etc. Ldc. gra-i

tuite. Faut. 1, '3. 4 fer. Matinées jeudis, di-

manches et fêtas.

AtKAWSRA- Clôture annueUe. Réouverture

le 1" septembre.

CINEMA DES. NOUVEAUTÉS Au&ert-Palace (24, bd

des italiens). T. 1. jours, de 2 a il heures

Actualités. Prograni' varié et iatéres'. Orch. sympli.

AMBASSADEURS (Cliamps-Klysées). Tous les-

jours, matinée à 2 n., soirée à 8 h. La revue de

Quinel et Moreau et le Cinéma.. Fauteuil 1 fiv

avec coiisonimation.. ̃ ̃ ̃

R9ARIGHY-F^US!C-HALL. Faut. 3, 2 fr. Ts iC«

soirs de S h. 1/2 à 18 li.3/4 et climanc. isat.â 2 h.1/2.

LUHA-PARK Aumont-Palace. Mat. et' soirée,.

Iliisic-Hall Bruel, Géo Aldy, Anovïdroi>s, Lisa

Zitanita et MoMgongo.

GAUHONT-PALASE. Jeudis, ;.jeudis samedi»

chefs, matinée à 2 h. iji.

C" fRQUE D'HIVER CINEMA PATHÊ. TOUS le*

jours, matinée à 2 Il. 112 soirée à S h.

Les -iiims ào guerre. Actualités du Pathé-Journal,,

Films de guerre. PatUé-Jouriial^

Âthë-paLACE (32, bd des Italiens). -r 1-tepr&

seatatioa .ininterrompue de 2 b. h. du. soir,,

IMPRIMERIE DE LA PRESSE FRANÇAISB

Ltom co'jeaQT, i«, rue Mootmaxtrs. 1

niaient un pavillon relié au cliàteaui païf

une sfirre d'hiver, et c'était par la serre que

In jeune fille- comptait entrer; sans quitte».

1 intérieur et s'exposer à recevoir une on-

dée violente. ̃

« Marcel n'attendit pas longtemps. Emî-

lienne tint, ce soir-là,1 à être exacte. Un die»

battants d'une persienne s'agita faible-

ment, -s'entr'quvrit ùaie seconde.

« La avait esca-

lade ta fenêtre et se -troasvait près d-e sa maX-

tresse.

«Fenêtre et 'persienne restèrent ouver-

tes et telle était la fièvre de sa joie que I«

jeune homme n'y prit podnt garde. Or,,

Emilienne devait partag'-er cette même joie,

être en proie à la même fièvre, car elle,;

qui avait recommandé tant de prudence,

laissa les choses en état, sans sé soucier

que, du dehors, l'attention pouvait être-

éveillée, l'alarme d:onéée.. et qu'un danger

pouvait les; surprendre..

« IL s'était muni d'une lanterme souand«.

« If la fit jouer. •̃

«.Un pu* de lumière lui montra EmiK

Henné', p&Le, avec des yeux qu'il ne coa-

naissait pas.

«; II lui prit la. main et il lui parut qu'il

̃-étréignaiit' un mo-rceau, de glace,

Qiras-tiT, chère Emilienne ?

Ne fa4g yas attention. j'ai peuir

(A suivx£jf-