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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1911-03-20

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 20 mars 1911

Description : 1911/03/20 (Numéro 6846).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5966962

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/11/2008

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Huit n)ille

EN COSTUME DE TRAVAIL

Le Rassemblement

De tous les points de la région, les vigne-

gnerons arrivent en groupes, musique

̃•• en tête

[DE NOIRE ENVOYÉ SPÉCIAL),

Déctrire l'animationi qui dès une

heure, à Bar- sut- Aube, est- absolument im-

possible. Les voitures se .sweedeat sans

ïm est, da-lis tous ces véhiculas, dont Les

chevaux sont cocardes de rauge, des grap-

pes humaines, hommes, femmes, «P'^|>

s'entassent et cttantent à go1'ge déployée

r (i Hymne de l'Aube».

Sur la place de la Mairie, une vaste -paov

mrtp a été fichée en terre et indique que

r:emplac™t doit rester libre. Chacun

des manifestants observe élément la

signe sans que pour cela il soit besoin (te

l'âtervenition du moindre ©arde-champe-

Sur les routes qui aboutissent à Bar-sur-

Aube de tous les côtés, s'avancent déjà

des groupes compacts d'hommes en tenue

de travail. Ce sont les vignerons révoltés

qui viennent soutenir leurs revenidicataions.

Tous ces groupes ont une allure déci-

d'éer On sent que ces hommes ont rassem--

Dlé leurs énergies et qu'ils sont décidés

Il est une heure et demie et, sans dis-.

continuer, musiques en tête, les tambour.

battant sans cesse le rappel, drapeaux dé-

ployés, étendards rouges au vent, arrivent

comme un flot ininterrompu tous les viti-

culteurs des. communes de l'arrondisse-

ment, fidèles au rendez-vous.

Le s -vignerons ont la hotte sur le dos. Les

hottes sont tendues de drap rouge. Ils porc

tent la «fousseuse » (tinette) em bataille et,

de chaque côté de leurs rangs, comme pour

maintenir le bon ordre, marchent les £om-

ipier« des communes, le casque en tête, la

cocarde rouge s'étalamt sur la poitrine.

Tous s'en vont en chantant à tue-tête, sur

l'air de « Internationale », l'hymne po-

pulaire des vignerons..

Lire une à une les imseiTjptions qui ngu-

rent sur les pancartes innombrables est im-

possible. Aucune ne ressemble à l'autre. Ce

ne sont que des injures contre M. Monis,

contre les « traîtres » qu'an voue la mort,

ou bien encore on y lit ces phrasers extra or-

dinaires, qui indiquent à quel point sont

montés les esprits

« Champenois ou -Prussiens Les

annexés, Alsace Lorraine– Champa-

PIu,S l'heure s'avance, plus les défilés se

succèdent pour aller se rejoindre et se for-

mer au poilyt initial, qui est- -la rue Natio-

Le cortège, par le boulevard Victor-Hugo,

la rue d'Aube, la place et la rue S^Piera-e,

la rue Beugnot, la rue du Cimetière et la

̃me de la Gare dnit enfui aboutir a la place

de l'Hôtel de Ville où, tout à l'heure, des

milliers et des milliers de voix entonneront

:,trie dernière fois le chant de l'Aube.-apres

Tiue se sera fait e-mtendire Ia:voix des re-

présentants du département.- ̃

Un Feu de joie!

Les manifestants font un brasier de leurs

feuilles de contributions et brûlent

M. Wlonis eh effigie.

-A deux heures et demie, l'es manifestants

̃Won peut évaluer au nombre de'huit mille

environ, sont enfin groupés, en haut de la

.rue Nationale. Le défilé commence.

C',est la Société de "prépairataon- militaire

xteBar-sur-Aube-qui ouvre la mairche. 'EU

;)est suivie par les patronages religieux de

.la commune, abbés en tête.

Derrière eux, vient la -municipalité: de-'

-înissionnaire de Bar-sur-Auhe &t toutes les

Les tambours, les clairons, les musiques

fort rage est, dominant leur bruit infer-

nal, c'est encore le « Chant de l'Aube a

Il est trois heures quand on arrive sur

-.la place de l'Hôtel de Ville qui a été coin-

plètement dégagée' des curieux.

Le sous-préfet, M. Chautemps s'y trouve,

''en compagnie de quelques amis. Il est

l'objet de salutations diverses et aussi de

sourires ironiques. Des cris de « A bas

Munis se font entendre, -tandis que des

:;voix clament sur l'air des lampions «-Le

'sous-préfet le soue-préfet n

Mais à l'aspect d'un lamentable man-

̃ pancarte avec cette inscription « une

attendant sa sentence le cou cravaté

d'une large .casserole suspendu par une

̃ ̃ .ficelle, le sous-préfet -s'éclipse..

'Les porteurs de hottes '.font' alors le Ger-

cle et tandis qu'un feu. s'allume, les hottes,

:les avertissements des contributions,- les

.fagots, alimentent le bûcher.

Au milieu des cris de rage, le mannequin

'représentant -,NI. Monds, est jeté dans'le

'.foyer, après avoir été lardé de coups de

•"ïouïche et de « fousseuse s ».

Un second manaiequia ̃ partant sur le.

..ventre une pancarte sur laquelle est ins--

firite cette "'phrase « A mort ce bourgeois

,est également brûlé après avoir, été criblé

'de coups de fourche..

M. Scheq s'avance aloir-s devant le foyer

qui' se consume et s'écrie d'une voix forte

-'Men que le sous-préfet ne soit plus là

M. le sous-préfet, j'ai l'honneuir- de vo'us'

-présenter les vignerons de raiTond-issément-.

Ils' ont .voulu vous, prouver leur rec-oiiinaisan-

xe et leoia*. bon cœur.- Ils n'ont rien à vous

..leurs feuilles d'iniçôts..Ils ont mis bas' les

''lottes et les ont- iîrtu^s -devant vous.

De .vives acclamations re-teiïtisseait, des

cris de « A bas Monis » se font encore

'̃; ïntendre puis le cortège se reforme et,'

-par la rue Thiers; la rue de la Gare.-se di-t

Tige vers la place du Kiosque pu' les dis-

çpurs vont

Virulents discours

Les élus du département prêchant la résis-

tance et font le serment solennel de dé-

tendre les intérêts de i'Aube.

Il est quatre heures lorsque enfin la foule

des mamif estants paraît devant le kiosque

sous lequiel ont pria place les élus et Les

membres'du comité de défense.

Tout autour sont rangés- drapeaiux est

pancartes. Un grand silence s'établit et,

après qu:e M. Scheq eut donné lecture de

la lettre d'excuses de M. Pa:ul-Meurnier,

lettre qui est acc-u;ailMe par des « Hou.

hou » est des cris de « A bas Meunnier »,

M. Ramboua-gt, sénateur, prend la parole.

Il félicite les vignerons die leur gwaaiddose

manifestation, qu'ils ont su îBai'otenàr pa-

cifique et qui sera peur les» ftarlemeaiit aires

un précieux encourragenieinit.

Le gouvernement, dit l'orateur en ter-

minant, dewa vous suivre dans vos reven-

dications, car le droit et lci justice sont

supérieurs aux lois quand elles sont mal

faite. »

Puis, c'est M. Renaudat qui, comme son

collègue dü Sénat, félicite les manifestants

et leur dit que les « moutons champenois,

s'il le- faut, sauront se changer en lo'ups

enragés

Il termine en annonçant qu'il a donné sa-

démission de conseiller général.

M. Castillard, à son tour, prend la pa-

role et engage les vignerons, si justice ne

leur est .pas rendu, à refuser l'impôt, à

suspendre la -vie du pays et à opposer,

s'il en est besoin, plus tard, leurs poitrimes

à la .force armée.

Puis, ce sont MM. Théveny, Nicolas, Ba-

chimoint et Berniolle, députés, qui parlent

dans le même sens.

M. Scheq termine la série des discours

,en félicitant les de l'arrondisse-

ment du calme qu'ils ont su conserver.. IL

les eaigag-e à rentrer dans lcurs communes

respectives, avec le même, calme, et. il de-

mande aux' députés et sénateurs -de jurer

de rester unis pour la défense de l'Aube..

Tous les parlementaires se lèvent et font

le serment solennel de défendre les intérêts

qui leur sont confiés et de continuer à faire

opposition, au gouvernement tant qu'ils

n'auront pas obtenu satisfaction.

Puis, au -milieu des cris de « Justice

et d'un triple ban formidable qud retentit

à tous les échos du pays, la grande manie

festation des vignerons de l'Aube prend

Tout est fini, les vignerons regagnent

paisiblement leurs communes, musique en

tête, fiers de la grande démonstration qui

vient de se dérouler.

Ils sont remplis d'espoir,, mais décidés,

plus que jamais à obtenir coûte que coûte

erntière et pleine satisfaction. F. Du.mas-

VOHZET.

L'Aspect de la Ville

Pavcisemewt de deuil. Les inscriptions.

Une annonce au tambour

Bar-sur-Aûbe, 19 mars. -De très bonne

neutre, ce.. matin, les cloches de l'église fai-

saient entendre leur carillon joyeux. Tan-

i-ôt, me- dit-on, ce sera le tocsin .qui son-

nera.

A toutes les fenêtres, comme pour la fête

'̃nationale, on a pavoisé aux couleurs tri-

colores, mais les drapeaux sont en berne

-et\ Gravâtes., de. deuil.

De larges banderoles tricolores égale-

ment endeuillées traversent les rues.

Dès sept heures, une à une, les boutiques!

s'ouvrent, les habitants dirigent leurs pre-

miers pas vers la place de l'Hôtel de Ville.

Sur la façade de la mairie, de chaque

côté des mots « République française »,

de larges bandes de calicot ont été posées.

Sur l'une, à gauche du mot République,

-on a inscrit, en caractères énormes

« Pauvre ».~ ̃

Et sur l'autre, à droite de « Française »,

on a également écrit

« Ta devis© f. le camp ».

La mention « Liberté-Egalité-Fraternité »

disparaît sous une couche de peinture rou-

"ge et, sur la place, les commentaires vont

leur train.

A huit heures, le tambour de ville ré-

soaioie, à l'autre bout du pays. Je suis les

habitantes et, comme eux, je fais le cercle.

D'une voix retentissante le bravé fonc-

tionnaire, après un roulement sonore s'é-

crie

Le ra'aire de Bar -sur-Aube et le Comité de'

défense font savoir à la population que ceux

qui n'ont pas encore signé les listés de pro-

testation et de -refus de l'impôt sont invités à

le faire,de neuf heures à onze heures, sous

les arcades de la mairie où des -délégués se

tiendront en permanence.

Chaque habitant est également invité iL pa-

voiser et à cravater de crêpe le drapeau.

Enfin, il est recomanandé à tons d'assister à

la maiiifestatiion de cet après-midi.

Plusieurs roulements terminent ràinnon-

'ce, et le tambour de ville continue sa

route.

̃̃̃̃' La Réunion de la Mairie

Le drapeau rouge hissé au sommet c!e

i'Hôteï de Ville

A dix heures, tandis que sonne la cloche

de l'Hôtel de Ville, on hisse au sommet du

pai'atonneaire qui surmonte 1; édifice, le

drapeau rouge.

Sur la place de l'Hôtel de Ville, des

groupes se forment, on y remarque la pré-

sence de MîvL Rambourgt-, -Renaudut, séraa-

teurs, Nicotos, Léa.ndiïe, Berniolle, docteur-

Théveny, députés, Rage, maire démission-

du Comité de défense.

M. Chautemps, sôus-préfûi, arrive qúel-

.aue-g Mista-ftts agrès, il est fort

Il 'est dix heures trois quarts lorsque,

enfin, commence dans la salle des Fêtes de

l'Hôtel de Ville la. réunion des protesta-

taires et des élus. Dans tous les coins de

la salle sont déposées des pancartes qui

Sei'ont promenées tout à l'heure et sur les-

'quelles on peut lire ces phrases

« La faim justifie ies moyens

« « On a. révisé Dreyfus et Durand, on ré-

visera la Champagne ».

".<( L'injustice fait les révoltés ». Etc., etc..

Enfin, sous la présidence de M. Scheq,

la réunion commence.

Le président remercie les parlementai-

res présents et lit les lettres d'excuser,

des absenits. Aux applaudissements de tou-

te la salle,. il annonce que M-. Thierry De-

la.noue, député, a donné sa démission de

conseiller général, puis il donne la paro-

le à M. Rambourgt, sénateur.

Celui-ci fait l'historique de la, question,

explique le rôle joué par les parlementai-

res, sénateurs et députés, et emfm annon-

ce qu'un fait nouveau vient de Lui être

confirmé par M. Chautemps, c'est, qu'en

oonsetl des ministres, il a été décidé que

la commission de délimitation continuerait

son enquête et qu'elle examinerait avec

soin tous les usages régionaux et locaux,

M. Chautenips confirme les déclarations

de M. Ramboiurgi, et la séance continue

dans le plus grand calme, tandis qu'au de-

hors la foule augmente sans cesse mais

reste pacifique.

Après quelques paroles de MM. Nicolas,

Berniol et Chautemps, sous-préfet, la réu-

nion se termina à onze heures trois quarts

après la lecture d'un ordre du jour faite

par le président.

DANS LE-3 REGIONS VOISINES

La Marne contre l'Aube

Reims, 19 mais. Aujourd'hui a eu

lieu à Ay, au préau des écoles, l'assemblée

générale de la Fédération des vignerons de

la Champagne. Environ 300 délégués, re-

présentants 98. syndicats, assistaient à cette

assemblée. ̃

Le président a fait-allusion aux j'il

dents de l'Aube. « Au-.moment, a-t-il dit,

où les adversaires irrédiuotiibles de l,a déli-

mitiation et les fraudeuirs se révèlent en

soulevant les vignerons de l'Aube, restons

ùmis I »

Dans le rapport, doait le secrétaire géné-

ral a donné lecture, celui-ci s'est monté

encore plus énergique eai ce qui concerne

l'incorporation des vignerons de l'Aube

dans la Champagne. Il a dit- que, a'il fal-

lait employer la force pour triompher,

« ce jour-là,' nous serions tous debout.

Force contre force, violence contre vio-

lence, nous saurions faire triompher notre

Ces paroles ont été très applaudîtes.

La Délimitation de-la Bourgogne

Mâcon, 19 mars. La Fédération des

Syndicats viticoles du Maçonnais a voté, à

rumanimité, un ordre du jour en faveur

de la. délimitation de la Bourgogne.

Au sujet de la. répression de la fraude,

elle a constaté que trop souvent les con-

damnations appliquées par les tribunaux

aux fraudeurs n'étaient pas suivies d'effet

àmmédiat, et que de trop longs délais

étaient accordés à ces derniers pour se

libérer des amendés qui leur étaient in-

fligées. ;̃̃̃'

ÉLECTION SÉNATORIALE

Une élection sénatoriale a eu lieu aujoiu'-

d'ïiui dans le ..département du'Noïd..

Votci les résultats <ïtt premier.tour

Mil. Ghestern, progressiste, TA- voix Dr

Debierre, radical-socialiste-, Deïory;,

député soc.runinér283 Lepez, ancien député,

radical, Brackers

Il s'agissait de remplacer M. Alfr-ed. (Sirarcl,

sénateur décédé;

Bulletin du Jour-1

LE,GOUVERNEMENT ET LES GRÈVES

Depuis que nous jouissons, du nouveau

-ministère et j'emploie cette expression

.par politesse l'agiitation ouvrière que

l'attitude die M. Bôand avait oatoiée, re-

commence à se mianifesiter avec unie inten-

̃site particulière. Dans toutes les corpora-

tions, on se remue et les pa'olesstamels,

tels que le citoyen Pataud, ont repris cfù,

poil de la bête et se montrent plus arro-

gants que jaanais, enhardis qu'ils sont par

des complicités qu'ils espèrent et des fai-

r blesses sur lescruelles ils comptent.

Ce n'est pas salement à Paris que la

C. G. T. relève, la tête les nouvelles des

dépaïtemients me sont pas meilleures et,

pioui* corser cet agréable tableau, la Cham-

pagne décent Je théâtre d'un mouvement

qui rappielle celui dont Miarcellm. Aîbert

fut autrefois le prophète, le chef et la vic-

time. Dans le Midi, an se plaignait d'avoir

trop de vin. A Reims, on n'en a pas assez,

les extrêmes, en matière de détresse publi-

que, produisant souvent les mêmes effets.'

En-outre, la limitation de la Champagne

provoque tune sorte de guerrre ciwle vini-

̃cole-, les uns voulant rester tout seuils dans

le coanpartimient réservé, les autres récla-

mant leur admission parmi lès privilégiés.

Sans aucun doute, lés 'problèmes sociaux

se posent' sous tous les gouvernements,

mais on peut ajouter qu'ils se posent d'une

du goûvernem-ent qui est appelé à les ré~.

souidi'e." Quand les

plus sur. les rênes du char de l'Etat la forte

lésqu^is' la "ca*àdntô est

..la

lions qui se produisent danu la direction

et l'on agit .en

Le ministère actuel, dans de copieux

communiqués, cherche évidemment à don-

ner l'illusion, qu'il va. faire beaucoûig de

choses parce qu'il fait beaucoup de pro-

messes. Il y en a poua* tout le monde, poiuir.

la garde républicaine, pour les. combat-

tants de 1870, pour les fonctionnaires, et

.surtout pœjir les socialistes.. Ces derniers

'ne se contenteront-- certainement pas de ce

'qu'on leur offre, mais comme ils sentent

qu'on pour d'eux, ils marcheront die l'a-

vant, au lieu de se tenir tranquilles. Quand

le chat s'est endormi, les souris dansent.

Nous allons dôme eintrer dans unie ère

nouvelle d'agitation révoluitiionnaire, M.

Monis nie pouvaint vivre qu'avec le oon-

Cours des unifiés. Malheureusement, ce

concours, si c'est te cabinet quri en profite,

c'est le pays qui en souffre.

ALCESTE.

On Identifse la victime qui se serait noyée

par chagrin d'amour

On annonçait aujourd'hui que M. Mare-.

chal, commissaire de police du quartier

Saint- Thomas-d'Aquin, avait ouvert une

enquête à la. suite du récit que lui avait fait

un honorable employé de commerce.

Celui-ci avait vu une femme qui se dé-

battait dans l'eau au quai Voltaire et, sur

la berge un homme qui, tout tremblant

d'émotion, appelait au secours. L'homme

disparut subitement et les recherches faites

pour retrouver le corps de la désespérée

furent vains. Toutefois, on retrouva le cha-

peau de la noyée et M. Maréchal l'envoya

à la Morgue.

Ce matin, la sœur de la noyée s'est pré-

sentée à la Morgue et a reconnu le chapeau

comme ayant appiartenu à sa sœur Char-

lotte Jeannin, vingt et un a.ns, demeurant

rue Letort.

:'On croit qu'il s'agit d'un suicide causé

par un chagrin d'amour.

Ul)e Fillette brûlée vive

Mort de la petite vietime

Nous relatons en deuxième page le tra-

gique accident qu is'est produit rue de la

La jeune Lucienne Fourot, qui avait été

transportée à l'hôpital de la Pitié, est

morte cet des suites de ses brû-

Explosion d'une Caisse de Poudre

Brest, 19 mars. Une caisse lIe poudre a

fait explosion à rét-ablisseniiein.t- die pyrotech-

"dànaihat a été grièvement blesse il a, été trans-

porté à l'hôpital maritime.

L'accident a été causé par les flammes d.ïun

^buasie-r allumé sur ranpontiemeait des bâti.

meaits et q.us, poussées par le vent, ont atteint

la caisse de po.udrè.

Grave Accident à Courbevoie

Cet après-midi, vers trois heures, au Font

de Caurbevoie, une automobile apparte-

nant à M. Rabissier, ayant voulu éviter un

piéton qui traversait la chaussée' est rien-

trée en collision avec le tramway Porte-

L'automobile, en dér.apant, est monté sur'

le trottoir et a blessé assez grièvement un

piéton. ̃*

Dans la voiture, la fille de M. Rabissier

a .été atteinte à l'oreille et un ami dë ce

dernier a une grave blessure à la main

gauche.

Un passant a été léger emenï contusionné.

'Une enquête est ouverte.1 ̃-

LA

Corbail, 19 mars. Le calmé a succédé

aux événements tragiques' qui se sanit dé-

rouies jeudi soir à Viry-Châtillon.

D'énergiques mesures avaient été prises

par M. Emery, sous-préfet de Corbeil, afin

de priotégea' les diverses entreprisses situées

dans le bassin de Vigneux.

Les terrassiers ant décidé de mettre à

l'index les chantiers Marillon-Corviai, â Vil-

lenesuve-le-Roi.

Une gT-ande réunion syndicaliste a eu

lieu cet après-midi à Juvisy.

Un mandant d'amener a été décerne con-

tre un nommé Chouassin, accusé d'avoir

pris une part active dans les événements

de l'autre jour. Chouassin a disparu de la

région ainsi que sa femme. On le recherche

LE BANQUET DES ALLOBBOGES

Aujourd'hui a eu lieu le banquet dés Al-

lobroges. M. Antoine Perrier, garde des

sceaux, après avoir donné un témoignage

de sympathie à M. Antonin Dubost, prési-

dent du Sénat, qui présidait, s'est em&uite

expliqué sur les conditions dams lesquelles

il a accepté le portefeuille de la Justice

-Messieurs, j'ai acceçité le très grand; hon-

neur .que m'a fait M. le président du Gonseà'l,

non seulement pare© qu'il rejaillit. sur notre

cher pays, mais aussi parce que le pirogiiam-

mé du gouvemement renferme ûenx. iôiées

qui me sont; olières et pour. la réalisation des-

queijles je pxvis donner taut mon coiicouirs

la bonté et la justice.

En terminant, M. Antoine Perrier a dé-

claré qu'il restait passionnément attaché

à la grande et à la petite patrie, aux idées

de liberté et de justice sociale et à la Hé-

publiqu.e.

Grève à l'Arsenal de Lorient

Loriéht, mars. Des ouvriers 'de

l'arsenal, réunis, ont voté un ordre du jour

demandant un minimum de salaires de 5

francs et;une retraite proportionnelle pour'

les veuves, une augmentation de retraites

et le maintien intégral des ouvriers aux-

liaireSi

,Une'manifest-aAi,oii 8. en li«u en ville, -ara-"

peaa rouge'en tête.'

Des cris divers oaat été'- poussés -'devant

DERNIÈRES NOUVELLES SPORTIVES

LE RAID HIPPIQUE

LA,CINQUIÈME ÉTAPE'

Pour le secteur Nord

(DE KOS CORRESPONDANTS PARTICULIEBê}

Soissons,. 19 mars. Le soleil brilleSie

temps est splendide. Tous les concurrents du

Grand Raid Hippique Milùtaire organise par

le « Matin » sont partis pour accomplir la cin-

quième étape. Une foule considérable les a

acclamés.

Pour le secteur Est

T-royes 19 mars. Les incidents viticoles

n'ont pas détourné l'attention des Troyens du

Raid Hippique MUitaiire. Tous sont venus en

foule acclamer les quarante-sept concurrents

restant en ligne qui ont pais le ûépairt peur

Sens à partir de G Il. 30..

Pour le Secteur Sud

.Ghâteauroux, 19 mars. Quarante-huit ca-

valiers se sont élaaacds à belle allure ce ma-

tin vers Ramor-aaitui but de la cinquième

étape. La foule est considérable sur les rou^

tes encore détrempées' mais le temps est ma-

gnifique. Pour le Secteur Ouest

Le Mans, 19 mars. Les vaillants mili-

taires concurrents du grand raid hippique

sont partis ce matin. Un seul a déclaré for-

fait c'est le lieutenant Bures dont le cheval

est malade.

Les Arrivées

Pour le secteur Nord

M eaux, 19 mars. Meaux est pavoisée il

fait un temps superbe et la foule est com-

pacte dans la ville, surtout aux environs da

la place de l'Hôtel de Ville où se fait l'arrivée

des conçurreiu-s du raid hippique militai.re,

Les premiers ont été contrôlés avant deux

heures et tops se retrouverons, ti Il. 30 au

vin d'honneur .offert par- la municipalité.

Pour le secteur Est

Sens, 19 mars. C'est- la fête ici, on a lait

une réception enthousiaste aux braves offi-

ciers qui viennent d'accomplir courageuse

ment la cinquième étape du raid hippique

militaire.

Le beau temps a favorisé peUe étape.. Le

premier coiiouirrent est arrivé à;l h. et plus

de la moitié étaient rentrés dans les délais ré-

glementaires. Ce soir, aura lieu un© grande

réception. Pour le Secteur Sud

Romorant'iin, 19 mars. v. Ils ont encore ac-

compli, aujourd'hui, un exploit extraordinai-

rs, 1es représentants de. l'armée qui disputent

~lë '-grand raid liippàq^ie. On les aiteidait ici à

une heure do raprès-rnidi ils sont arrivés

avant 11 Il. 30, ce matin. A où je vous

télégraphie., tours sont là, et ils viendront tout

à l'heui-e au Champagne df-lionneur que.la

municipalité offre à L'Hôtel de Ville.

Pour le Secteur Ouest

̃Noçent-l^Rotï.au, 19 mars. Beauc-oiurp de

monde grande animation et enitliousiasme.

"éniéa-al la ville est pavoisée de drapeaux et

de banderoles. Les conouirents du raid hippi-

que militaire, sont arrivés vers midi. A l'heure

laetuelle, tous sont rentrés. Ce soin-, grande ré-

ception a la mairie.

Le Match de Rugby

BORDEAUX-LYON

Demi-finale du Championnat de France

Le grand match Bordeaux contre Lyon

pour une demi-finale du Championnat de

France, ava& attiré au Parc des Princes une

foule que l'on peut évaluer à 15.000 pea-son-

nes. Voici la composition des deux équipes

telles qu'elles se sont présentées

Football-Club cle Lyon

AaTièxe :-Bouii'geat trois-quarts Gobron,

Brossy, Faucheux, Debayieux demis Turc,

No-vel avants Thévenon, Mam-iat, Favre,

voet.

Stade Bordelais

Anrière H. Martin tïois-quiarts M. Bru-

neaiU:, E. Stirohl, D. Ihingboué, J. Dufau de-

mis J. Anouitti, F. Peu-ans avants R.

Monier, R. Pascarel, C. de Beyssac, M. Laf-

.fltte, R. Canton, M. LeuvieMie, A. Massé, A.

La partie

L'e coup d'envoi, donne à 3 h. 15, échoit aux

Lyonnais, qui se cantonneait immédiatement

dans le camp adverse. Sur une maladresse

d'un trois-quarts, les champions du SudŒst

sont refoulés- et les Bordelais, i-epaieaiant le

meilleur, eiiv-aliis&ent le camp lyonnais. Une

sémie de belles passes et. Bordeaux marque un

essai. Le but est manqué.

.L'équipe d'e Lyon se reprend un peu et,

tournant la mêlée, parvient à réussir de

beaux dribbling, qui permettent de ramener

le jeu au centre, Brochy (F.C.L.) s'échappe,

il approche des buts bordelais et, à la suite

d'un hors jeu de ces derniers un coup franc

est accordé à Lyon.

Sur des passes des trois-quarts lyonnais,

Inghoué (Bordeaux) intercepte et vient mar-

quer un essai le but est réussi.

On remarque que Martin (.Bordeaux) se fait

souvent brouiller dams son camp.

Lyon se défieiïd courageusc-mesit, mais les

champions girojïdins dominent aiieititemeïiit-.

Cinq minuites avant la mi-temps, à .la sortie

d'une mêlée, Duifau; (Stade Bordelais) marque

un nouvel essai.

La mi-temps est sifflée. Le résultat donne

Stade B.brd-eîais, 11 points (3 essais et 1 but)

contre zéro au FootbaH-Club de Lyon..

̃ watatioisj

Le Prix Emile Masssrd

Le Club des Nageurs de la Seine a fait dis-

puter aujourd'hui, à la Piscine de la Gare,

le prix offert par M. Emile Massard, conseil-

ler municipal, vice-président d'honneur du

Club. Cette, épreuve, nagée sur 75 mètres

handicap, a remporté un vif succès. En voici

lei.KLOTistSHaaouet (20), 3. Viltard (15), 3.

Henïi Hanonet (20), 4. Georges Heltger (20),

5. Blandto (15). 6. Villars (30), 7. Kock

etc. Le départ était doiuné par M. Cba_a\les

Hanou-et, champion des six heures, assiste du

champion de France Chrétien.

Le Challenge Jcffrjn

L'Union Française de Natation a débuté, au-

iourdidiui, de remarquable façon, en faisant

disputer à la Piscine de la Gare, sur un par-

coms de 500 mètres, le Challenge Joffrm, su-

perfoe trophée dû à la générosité de M. Jot-

r«£u.itg^i

1. Equipe- du.tlub des Nageurs de -Paria

(Bonniet, Ballot, Nivet, Hucihet et Estrade), "en;

6m. 27 Si, 2. Club dies Nageurs de la Seine?.

(Haiwuet, .Ctoétjen, Gallon, Duverger et Per-'

da4ge;r) 3. Club Ath'l-éliq'ue de Jpïniviil© (A. La-

Lottin, Servans et-Boui1-'

.don); 4. Paris Swimming-Glub fEoucthouiv

5. Nep-

MMie-CKb (Garanger, Eraaiçois, Becker, Lfea^

beau, Hiens) 6. Club. Nageurs P.T.T. (Des-

-gwang», Leclierc, Blandim, Villetai-d et Gàr-'

nier). La course fut magnifique et, malgré'

une belle résistance de ses adversaires, le

Uub dies Nageurs de Paris a gagne m-ésisti-'

blemenit.

C'est ià .un beau, début pour l'Union Fran-

çaise die Natation.

ESCRIME

Les Droitiers battent les Gauchers

En présence d'une assistance nombreuse a

eu lieu aujourd'hui, au lycée Carnot, -l'intè--

cessante rtunion de la Société d'Èseaiiane à

l'Epée de Paris, au cours de laquelle a été;

disput-ée la finale du. match Gauchers-Broi-,

tiers. Voici les résultats

Finale du match Gauchers contre Droitiers

(Challenge de Ro-mmly). L'équipe de Droi:

tiers, composée de MM.de Rostyi Fingaud, Joë

Bridge, Sd'ilon et J. Rodirigues, bat l'équipe de.

Gauchers, composée de MM.de Sa.illy.Tèta'eauv

Roclocanaohi, de Saint Jean de Lentilhae et

J. du BreuJl de Saint-Germain, par 7 tcuches

à 19. Les deux objets d'art offerts par ni. Ar-

mand Massard sont attribués à MM. Sdilon 'et

Jean dru Breuil de Saint-Germain.

Poules ordinaires. 1re Poule (mixte, G ti-

reurs) il. ex œquo, G. de Quiia'ière (Bouclage)

Robbe (Laurent) et de Eynde (Mignot). –'2*

Poule (mixte, 8 tia-em-s) 1. comte de Qroizieii

(Hoche-) 3. Faye 3. Glei^es et Légeir.

Poule (seniors, 7 tireurs) 1. après barrage..

Ivanovitch (Baudat) 2. de Graridclos 3. Sdi-

Ion. 45 Potile (seniors) 1. Millot (Baudà*);

2. ex œquo, R. Guillou et de L-entilhac. 5"

Poule (juniors, 7 tireurs) 1. Gentil (Hoche)"

2. Robbe 3. Gleizes. 6e Poule (7 tireurs)

1 ex œquo, Gentil (Hoche) et Quénard (Eau-;

dry) 3. Boiichy. 7" Poiuâe (seniors, 8. ti-i

ïïeua's) î. ex- sSquo, lieuitenant Touny et A;

Gaueher 3. lieutenant Beltz-'et-de la Nux/

8e Poule (juniors) ï. a,pxès barrage, Alary:

(Carriohon] 2. Durand. '9° Poule (mixte,

7 tireiuïs) 1. Gentil (Hoche) 2. Joë Bridga',

(Pétrin). Poule (mixte, 8 tireurs) 1.

apa-es barrage', G. de Quivières 2. de -Rosty

3. comte de Croizier. 11° Poule (mixte, 7 ti-

-reurs}. 1, EKclunann (Baudry) de Eynde.

12e Poule ^.seniors, 9 tireurs) ]. baron de'

Eynde (Mignot) 2. Ivanoiviitch. -13e Poule/

(mixte, 9 tireurs) 1. ex aequo, lieutenant

Touny (Préfectoï©) et Quiiiaud (Baudry)

de Nâb&t..

Parmi l'assistance, noté MM. le comte dia.

Cugmon d'Alto court, DevihVîrs, Corder, Am-:

giénas, Fauoompré, J. Monesiier, lieutenant

Langlois, Thç-meguex, A. Robert, René La-

croix, Q'emela-igtïe, lieutenant Vai'aigne, Pa-

quiginon, de Roiniilly, Del Prat,

Ctt-e-spin-OTOiuard, B. Gravier, Armand Mas;

sard, les maîti-es-ad joints Ri-nigiuet-, AncliêiWi,

Bauidtry, E. André, Lemaire, Boulège, Ruzé,

Jeanvoix. '̃

Llffi CIRCUIT DE LA

Pour le Grand Prix de France

Le Mans, 19 mars. (Par téléphone, de no-

tre envoyé spécial). L'Automobile-Club'de'

la Sarthe et.die l'Ouest avait convié auvjonir-

d'hui les constructeurs, les principaux coiv

ducte-urs et les représentants de journaux afin;

de rec-onniaître le parcoui-s du Circuit >iiii\Ie--

quel se disputera Je 2 juillet prochain le

Grand Prix de France. Ce narcours quie nous

avons effectué, à, bord de la' voiture de "M:

Durand, l'actif et. aimable secirétaire général

de l'A.C.S.O., est absolument superbe.

Les 53 kilomètres du Circuiit ne .comportent

que peu de virages et les lignes droites en

sont sii>pe.Tîbes. ̃

A m-idPtrente, un déjeiuieT a. réuni a Ecom!

moy les membres de la caravane. Une foule,

nombreuse so pressait sur le parcours. Le'

succès s'annonce très grand. • Daniel'

Cousin.-

(Voir en quatrième pagé les derniers ré-'

sultats).

ACCIDENT A L'AMBIGU

Cet a:près-midi, à trois lieuses vingt-cinq,

pendant un entr'acte du Roi Soleil, à l'A'm-

Wu Edouard A.nnon, âgé de quinze ans, me-

oanician, demeurant passage du Désir, nu.

niéi'o 6, qui occupait une place a -1 amptiionea-

tre est tombé, d'une hauteur de vingt mètres.

sur une spectotriee des fauteuils d'orches-

tre, qui a érté blessée. Quant au jeune Annoîï,

il s'est firacitu'iré la jambe dans sa chute..

SUICIDE D'UN JUGE DE PAIX

Toutou., 19 mars. Au cours d'une criso

de neurasthénie aiguë, M. Gustave Boyer, ju-

ge de paix de Tavernes, s'est suicidé en se

pendant à un arbre de son jardin.

ACCIDENTS MORTELS

Saintes 19 mars. Un accident mortel s'est

ri-od'uit en gare die Chaniers. Le. ctaufleur

Merlet du réseau de l'Etat, a été tamponne

par un tr-ain et a succombé po-j après a ses;

Messui-es.'

Castres, 19 mars. Entre les stations de

Lempaut et Blan, le mécanicien G.uiTaH. âge.-

de 35 ans, marié et pèsr-e de famille, est tomibé

de sa mach-hiè si malencontreusement que le

train lui est passé sot le corps. >

Les débris du-cadavre ont été recueillis., et

transportés au domicile de la vietime.

LA DEMISSION DU CABINET ITALIEN

Rome, 19 mars. M. Luzz-atti a présenté

ce maitiiin. la démiissï-on- des .ministres au Hoi

qui a réservé sa décision. Les -ministres res-

teot chargés du niainiàeii de l'ordre et de l'ex-

pédiit-ion des affaiavîs courantes. Le cabinet

annoncera demain sa démission aux dieux

Chambres.

parents arrêtés à BouSogne-sur-Mer

BoulogHe-sur-Mer, 19 mars. Le jugô

d'instruction, vient de mettre. en état d'ar-

restation les époux V. qui haibitaien.t une

granige .avec leurs trois èn famt.s en bas

âge. Ces parents iiniâmes faisan eut subir

un affreux martyre à leurs enfamts, les

laissant s'ans nourriture, sans abri et dansât

un état de saleté repo.ussant. Déjà, le 8

mars dernier, une fillette âgée de dix ans,

mourait des suites d:e mauvais traitemenits.

Le petit Pierre, âgé de quatre ans seule-

ment, se trouve actue!lle.nieinjt dans urne fai.

blesse extrême et ne survivra probabiei

ga^s à. s^n

SPar

#*ip'Mitres ont gouverné par la ruse, par

^'autorité, par la îoroe. M.Monis,plus

sdylKque, ne connaît que la bonté. Il l'a

mit à la Chambre, et sa voix attendrissante

ypënmivelcunt le prodige de la lyre d'Or-

Sphôe, a couché à ses pieds les tigres parle-

jœaentaiïfis. S'il y eut des iré«aleâtr.ants, ee

fuirent évidemment de ces pessimistes au

«coeur sec qui ne croient jamais à la sincé-

fljté des intentions pures. "̃̃

j Mais, 2,près le décret ̃Cailfet«x, comment

des 'intentions de ce bon Monis

aPar le canal de son .grand argentier, il

Qjlit aux membres du ministère

;• Messieurs, vous me grappillerez plus

j Skuns les poches dé la princesse. Je pro-

tiaonce la séparation de biens. Vous jaie^

|a«z de vos deniers personnels vos domes-

jjtiques ci leurs livrées, vos voitures et leur

JBtatreti&n, et jusqu'aux irepiae qvue vous of-

frirez. Quand vous donnerez un pourboire,

fivous le prendrez dans votno gausset, et si

Mesdames les Mmistresses désirent des

JÉfleur-s pour orner leur salon au leur table,

Selles les inscriront à leur carnet de ména-

IgèPe. Quant >aux meubles fet objets d'art

ycpii décorent vos appartements, vous me

le plaisir de ne point-les emporter..

$Si-c vola, sic jubeo.

Ipeut émaner ,que d'une volorii«\souver1àiïie:

|jet c'est. -pourquoi il 'm'est:' "point téméraire

MTàtti-'ilxirer. la paternité dé oeconp. d'Etat.

'd'Ainsi ̃ M. Monis apparaît- comme un. type

Qâaaiis le genre de Louis XII •gui disait

? J'aime mieux voir mes courtisans rire

Me mon avarice que le pisuiple ;.pleurer de

kaes dépenses n. Et le voila, en passe de

temiple o.

V «De. fait, quand; on y- réfléchit, soni acte

Ijeflifc héroïque. Il faut se représewtër- les cho-

{ses. Ecrasé d'impôts, le contribuable pleure

Ijsai misère. Labonté de'Mi-Monis s'émeut

st-il. Et il fouille la profondeur du budget

bous y trouver des' économies. C'est en

pvotp puissants défenseurs. Qu'à' cela ne

iÉîeame. il peut s'immoler, ay-ec. lès siens.

tfic&, entouré de tous ses. ministres, et se

le cœur avee.-un-ôri sauvage,, il

fîgâife a fiâmes ses entrailles de père.

sTjMJais je m'aperçois que q'est la sublime

tounie, avec les mêmes mots, Tant est frap-

'tala. resseimJ>lanic& de M. Monis avec

\jp&t jadreArable oiseau On ne pousse pas

i^gilius. loin, le dévouement paternel.

sais bien que,' par contre, M. Monis a

i^gPéé un sous-secrétariat d'Etat à la justice,

WiJoirs que le besoin ne s'en faisait pas abso-

JfBBafâttt sentir, .En réclamamt.. des crédits

Yjpàur. 'cette inn/ovatio,n, il reprend d'une

iHàato -ce qu'il awa.it donné de l'autre. Mais

1 Des.âmes que dirige la. bonté,

$m.. ne peut exiger une parfaite logique

j<as vent où le sentiment les pousse, sur

Jginjspir.afeioB; du moment, Or, était-il pas-

,m)le de ne pas, donner '«a ̃morceau de,

>*ÏÏ!Fe au chien de .garde de l'a défense

|*6pu'blieame. qui avait rapporté: à M. Mo-

)»is son portefeuflledfr premier lûinisire ?

¡Ne chicanons pas ce bon Homme, pour un

recoranaissancè,.

que va-t-ii' -se ̃ passer •?: Ltf"

r^uation Les-'

«ûïnisk-es ont oonsenti, dans un- élan -de

se sacrifier avec

#eur chef.^ Mjais est 'une

fUaanme qui brille et s'ëtefnt; que

est un démon malio eftënace oui

qui vous àbsèdê a- chaque

paire, à chaque minute, et .vous fait rë-

a deux catégories de mtaista-es

qui goûtèrent déjà le pouvoir avec

ses commodités et toutes ses dcu-

iW^

'à^S PremieM .ont leurs habitudes Ils

«OTeiit quel agréna-eat c'était de: s'entourer

M.UÎI luxe qui ne leur coûtait rïen, On pas-

«aat les commandes sans compter et l'on

^voyait, négligemment. les mémoires de*

fournisseurs à la caisse du ministère Les

Mmanistérielle étaii exqmle Pour qui a con

Ils

|*iMes mais ils s avaient d^.conS?« De-

jfiuas isur entrée d:ans la vie-pubSoué ils

magique, Le iprë se toarasfor-

jSaç il n'y reste que des vaches, maigres

^mbielloit

'.Sent malheureux cet im-pTévu renom-

^'Attendons-iKma :domc Ù rdmévitable aile

IJians et nouveaux ne tamterônt pas à s';a-

que ce supplice de TaTtate |âte les

«ékees .de l'existence ministérielle. Ils

̃ S^r'^?111 -des accoœmodsnients avec la

fnE-£-tî f'W® avec prestesse la ver-

feto^!S,1r^XSnS

la fui. Qmami Les vicissi-

'¡¡rudes de la politique l'obligeront à rendre

';¡au chef de l'Etat sa déhoninaiire houlette

$ excellent. Monis ^assemblena ses colîèo-ues

t'et, ironçant son. sourcil olympfea °

:f aiessieurs, leur dira-t-il, comnKnt:

Avez-vous oJ>sea-vé le décret que je vc-us ai

ïioipose dans mon amour pour le peu,ple ?

/iQue chacun de vous fasse ici sa confession'

W1"18-. pour rafraîchir, les. niérnoires

W-ef-aiiianites, j'ai, sous Ja main Jes tonte-

.;«eaux de vos Gourdes Comptes, qui éta-

il. Alors se déroulera une scène

):comme. le jugement damier. Minières et

• tsous-iïJinistTOs, tour à tour, prendront la

-iparoie pour avouer leurs manquements

iîet il n y aiua-a pas un seul iuste. Du m-e-

̃amer au dernier, ils se napperont la poi.

et împloperont laur cardon. Mais Fin-

Jiexorable Monis répondra.

'̃ Nous (avons accompli ensemble de

vgrandes choses. La gloire de mon règne,

:m'en doutez pas, messieurs, sera cette ré-

fi&mne du Code pénal, sortie de mon jj^a-

?g.ina.tion féconde. J'ai aboli la pinson en

[matière de vol et d'abus de confiante, pour

Ja remplaicer par des ateliers nationaux où

.tes coupables, au lieu de croupir dans une

.^productive oisiveté, toavaiJilent à indem-

jn.ise.i- leurs victimes. Ce serait renier mon

oeuvre que de.rous soustraire à cette répa-

ration équitable, puisque vous avez em-

e,t les c:ocai:û£.s'.<te .valets. ."l

On joige de Teflaaremieaïi. Des- suppHca-

tiops s'élèveront de toutes parts. Les plus

diserts entreprendront d'éloquents plai-

doyers nien »'y fera.

Monis, d'.après les borden?eEuux, iafligera à

chacun sa peine

Vous, dix mille ferras de gratte soit,

à raison de dix f'r.ancs la journée, mille

jours de travail Vous vingt mille francs,

deux mille jours Vous cmt mille francs,

peste Dix mille jours de travail, c'est-à-

dire vingt-sept ans

Et ainsi de suite. Le soir même, tous les

ministres, réparties da;ns plusieurs ateliers

nationaux, confectionneront des chaussons

de lisière.

Mais tandis que M. Monis s'enorgueillira

de sa fermeté toute iromatae, on lui appor-

tera le bordereau de l'Intérieur, que la

Cour des Comptes avait oublié de remettre

avec les autres.

C'est vrai, gémira-t-il, j'oubliais ces

bagatelles

Et, stoïquement, le Père du Peuple ira

se mettre à l'ombre.

H. DebU9Mhêr«.

RESOUS ET SOLENNITES

CONGRÈS DES CERCLES CATHOLIQUES

L'assemblée générale de l'Œuvre des cor-

cles catholiques d'ouvriers de France se

réunit aujourd'hui à Paris.

Les travaux de l'assemblée ont commen-

ce ce matin par une grand'messe aalennelle

au Sacré-Cœur de Montmarfcr^, suivie d'un

.pèleirinage est de la consécration de

au Sacré-Ce ur. Tous les cercles oa.tholi-

ques de Paris y prenaient part ainsi que

les délégués de nombreux cercles de piro-

̃ --Â^midi, un banquet de cinq cents C01.V

verts a réuni, les congressistes en des aga-

pas fraternelles, présidées par M. le comte

de' Mun.

Au dessert, plusieuTS discours ont été

prononcés. M. Du,.bois, après avoir retracé

depuis l'origine l'œuvre des cercles catho-

Jiquies .d'ouvriers, lève son verre à tour

uniiiom et à leua* prospérité.

Après lui, M. de Saint-Aubert, délégué

du Pas-de-Calais, remercie M. de Mun,

l'inspirateur et le père-des cercles catho-

liquas.

Par un très beau- dfecau-rs, M. Albert de

Les clôture dignemenlt cette fête..

Washington Palace, à la ga-aaidie assem-

blée généra lie qui clôture les travaux du

congrès.

de qui présente à l'as-

semibfée uni fort clair résumé des-travaux

du congrès.

Après lui, :'1. Toussaint fiait une très in-

téressante causerie sur l'organisation cor-

porative. Son discours est des plus applau-

séance par un discours sur les initiatives

législatives de l'Ecole des cercles.

LE PERSONNEL DES MAIRIES DE LA SEINE

Cet après-midi se tient à ila, mairie du

troisième aaTondissenaent, salle de la Jus-

tice de paix, une importante réunion des

secrétaires, employés et fonctionnaires

communaux du département de la Seine»

La, réunion, est présidée par M.. Decénr'

cière, présidenit. de l'Union rLaticoiale et de

l' Association -amicale des secrétaires et em-:

©lovés -de la Seine.

'A l'issue de cette assemblée, les searé-

taires et employés se réiiiniii'ont. le soir, à

sept heures, au Palads des Fêtes de Paris,

en un grande banquet confraternel que pré-

siderqnit MM. de Selves, sénateur, préfet

de la Seine, et Gallà, présidemit du Conseil

général de la Seine, assises des sénateurs,

députés, conseilleras généraux, et maires du

département. ̃

LE GENET D'OR

La Société littéraire, musicale et dani-

saiate « Le Genêt d'Or », a donné une

grande matinée. arfeiiqïuie, 133, avenue de

Clichy, sous Ia présideinice de M. Emile de

Saint- Aub an. Les nombreux assistants ont

vivement .applaudi des excellents .interprè-

tes qui prêtaient leur gracieux concours à

cette fête.

'L'ASSOCIATION PHILOTECHNIQUE

(lia- Société de prévoyance des professeurs,

élèves et anciens élèves de l'Association

philotechniique a donné, cet après-midi, à

l'occasion du sixième anniversaire de sa

fondation, à la Société de géographie, une

aiïatinée lititéraire et artistique.

L'ALLIANCE COLONIALE FRANÇAISE

Ce matin, à neuf heures, les sociétés

les Marsouines, l'Infanterie de marine et

coloniale, les Bigors, l'Union des Anciens

sous-officiers coloniaux et le Cercle des

Anciens Marsouins, sociétés coinposa«nt- le

Comité directeur de l'Allianice Coloniale

-Française, dont le siège social est 8, rue

Beau.repaire, ont été reçues dans la salle

d'honneur du musée des Invalides par le

général Niox, directeur du musée de l'Ar-

mée.

Le général Niox a fait ensuite à l'Allian-

ce Coloniale. Française les honneurs de. la

salle où sont consarvés les précieux et glo-

rieux souvenirs des conquêtes coloniales

de la France.-

Le gouverneur de Paris présidait, la cé-

rémonie, assisté des généraux Bertaut,

Bùmpt, :Pa.uzat et les: r&pré'sentants des mi-

nfeta'es de l'Intérieur, de la Guerre', de la

Marine et de l'Instruction publique: M.

Gay, syndic du conseil municipal, le co-

lonel de Sainte Chapelle, Mme Renon», mé-

digiillée militaire, etc.

Après les discours du président et du

gouverneur il a été remis les décorations

Officier d'académie MM-, Fla:ché, maî-

•ire d'açmes.

Médailles de la mutualité (argent) M.

Hardy.

LES ANCIENS MILITAIRES

Les anciaiïs militaires de carrière, em-

ployés de la Ville de Paras et de La, Préfec-

ture de la Seine, se sont réunis aujour-

d'hui en assemblée générale. Ils ont dé-

cidé

1° .D'organiser dans le plus bref délai:

possible le groupement en uns fédération

nationale de tous les ̃an'oLens militaires re-

traités proportionnellement et employés

dams les >adiministT.iatiQn,5 de l'Etat, des dé-

• partemenip et des commuraes, en vertu des.

lois, sur le recrutement de U-aïmée.

2° De poursuivre pair toutes les voies de

droit' et jusqu'au Conseil d'Etat, le cas

échéant, le redressement des injustices

donit-iispouirraient être victimes

3° De réclamer la mise en discussions, <u

Parlement, du projet de loi dit « Statut

des fonctionnaires.

La Confédération nationale des anciens

militaires des armées de ternie et de mer,

dont le siège est à Paris, 105, rue d'Alésia,

a donné, cet après-midi, au Trocadéro, une

grande fête de bienfaisance au profit de 1a

caisse de l'orphelinat d'Org'eville (Eure) où

..sont élevés les pupilles de l'oeuvre.

Une foule considérable est venue applau-

dir les excellents artistes inscrits au pro.

gramme. Citons, entre autres, MM. Affre,

Marius Chainbon, de l'Opéra. Silva.in et

Brunit, du Fmançais Mlle Jane Hatto, de-

l'Opéra Mlle Jane Faber, de la Oomédie-

Fajpm-çaiae"' Mlles Rhéa, yvonne Aistruc,

etc,. etc.

Des assauts d'épée de combat et de fleu-

ret ont mis aux prises MM. Paym et Puis-

jant, La.chèyre et Flaç]\6r,. '^̃•i.l

Une Fillette brûlée vive

AU COURS D'UN INCENDIE

Rue de la Montagne -Sainte-Geneviève

Un grave accident s'est produit ce matin

r2ce de la Montagne-Sainte-Geneviève, pro-

voquant une très vive émotion parmi les

habitants du quartier.

Au numéro 46 de cette rue, Mme Chant-

brot, ménagère, occupe un petit logement,

en compagnie de ses trois enfants "âgés de

sept ans, cinq ans et treixe mois.

Vers huit heures, la mère se rendait à

son travaiL, laissant la garde de la fa-

mille à sa fille aînée Lucienne.

Quelque temps aprss, l'attention des voi-

sins fut attirée par. une épaisse fumée qui

s'échappait par une fenêtre du logis de

Mme Chambrot. Des appels « au secours »

se faisaient entendre au même moment.

La porte lut rapidement enfoncée..et l'on

aperçut, dans la chambre coucher, la

malheureuse Lucienne, les vêlements :%n

Uu, se roulant sur le parquet en poussant

des cris désespérés.

Dans un coin de la pièce, les deux au-

tres petits contemplaient atterrés ce tra-

gique spectacle.

A l'aide de couvertures on réussit à étouf-

fer les flammes. qui menaçaient de gagner

le lit.

Transportée dans une pharmacie voisine,

la victime de ce triste accident reçut des

soins empressés. Mais' son état fut jugé très

grave et nécessita son transport à l'hôpital

de la Pitié, où l'on désespère delà sauver.

Auto contre Tramway

Deux voyageurs blessés

.Le tramway Mon trouge-Gara dé l'Est

167, se dirigeant vers la gara de l'Est,

arrivait à la station Sou.fflot, ce matin,

vers neuf heures, lorsqu'une voiture de

place taxi-auto 294 G-6, venant de l'0-

déon et se dirigeant à toute vitesse dans

la direction de la rueGày-Lussac, vint

se jeter violemment dans l'ayant du

tramway qu'il voulait couper » et dont

le côté gauche fut comiplètement défon-

cé les glaces de l'auto volèrent alors en

éclats.

Les époux' L&vay, de passage à Pa-

ris, qui occupaient l'auto, ont été-. -Mes-,

ses à la figure. •

La voiture automobile a subi de gra-

ves dégâts.

Un Déraillement près de Vitré

Importants dégâts

Le Mans, 19 mars: Un train de mar-

chandises, allant du Mans à Rennes, a

déraillé cette nuit entre les gares de Saint-

Pierre-Lacour et de Vitré, par suite de la

rupture d'un essieu de wagon.

̃Onze wagons ont été complètement bri-

Gés, les rails arrachés, les voies obstruées.

Le rapide de Brest à Paris a subi de ce

fait un arrêt de cinq heures et les voya-

geurs' ont dû camper autour de feux allu-

més avec les débris des wagons. Les dégâts

sont considérables. On.ne signale pas d'ac-

PertrÉs JiovvELi&s

Hier soir samedi, dinar en l'iioniiBur du

tut (Académie des -Sciences) chez le Dr Foveau

de Couruneiaes où il fit sa première conté-

renée sur sa découverte de 1890 (la télégra-

phie sans fils), avec expériences, le-l« mars

Remarqué Mme Branly, le député et

Martin,- M. MaiUriîice BaiTès, de l'Académie

Française, dépuité, le Dr et Mme P. Hamonie-

les professeurs Alb. Robin et Gilbert,, de là

Faculté et de l'Académie de médecine le

consaMer d'Etat L. Herbette, le consul -géné-

ral de Belgique .et de Luxembourg, M.Bas-

tm le Dr Ed. Hi.rtz, médecin en chef de l'hô-

pital Necker M. d'Arcosse, directeur de l'Ar-

gus Soissonnais ̃; l'historien Dr Cabanes et

Mme

ün comité s'est., constitué pour élever à

Grenoble, >uin monument au général de Bev-

lié, mot il y a quelques mois noyé en Indo-

Cmn©. Les officiers de l'armée sont autorisés

à faire paatàe de ce comité, dicwit le siè^p est

à Grenoble, 4, nue de la Fédération.

Pam décision présidentielle du 18 mars, le

capitaine de vaisseau Fatou est nommé au

commandement du croiseur-cuirassé Léon-

Gambetta dans la première. escadre,

§*oseils au Lectrices de îa

on peut, je crois, parler des parapluies,

car depuis longtemps il pleut constamment.

On fait comme parapluies de très jolies

nouveautés en soie verte, bleue, fauve, au-

bergine, etc., etc. Les manches aussi chan-

gent de mode moins, beaucoup moins d'an-

rieaux, de-disques, de têtes d'animaux le

long manche terminé par une boule de

cristal, de lapis, d'agate, d'or ou d'argent,

obtient tous les suffrages. On, fait encore

les manches en bois recourbé ils sont coin-

modes, s' accrochant au bras, mais ils ont

un peu trop Vallure masculine; laissez-

les votre mari ou à vos frères pour

eux aussi les parapluies à manches termi-

nés en poignée de sabre, cela vous donne-

T'ait Pair trop « militaire », petite madame,

qui voulez cependant porter « la culotte

Quaut aux fourreaux, ils se transforment

ils se font en cuir fauve ou en daim et sont

tellement ajustés qu'ils dorcnent aux para-

pluies Vaspect de cannes il faut cela pour

qu'ils soient- « chic i) roulés d'une ma-

nière uti peu lâche, ce sont des horreurs,

disant le& belles élégantes. PvIta.

HYCIENE ET BEAUTE

Pour conserver à- votre visage l'éclat de

son teint, sa beauté captivante, n'-usez,

mesdames, que de la Musoiine, la, reine des

crèmes, la crème des reines. Tous les

rayons de parfumerie gros, 68, Chaussée

d'Antin>

Une cavalcade noBturne

Une innovation va très probablement

avoir lieu cette année dans les fêtes de la

Mi-Carême.

Grâce à l'initiative prise par M. H. Gain,

président du Conseil général et conseiller

du quartier de l'Arsenal, d'accord avec le

comité des Fêtes de Paris et son président

M. L. Brézjllon, on a projeté l'organisation

d'une grande retraite aux flambeaux mer-

credi soir, veille de la Mi-Carême.

Cette retraite partirait de-la place de la

Concorde suivrait toute la rue de Rivoli

jusqu'à la place de la Bastille où aurait

lieu la dislocation.

Il ne reste plus a, obtenir que l'approba-

tion de la préfecture de police qui, très

vraisemblablement, sera acoprdfe aux or..

ganàsateuiia.. r^T'

FAITS-DIVERS

Tentative de meurtre. Un inconnu, qui

a pris la fuite, a tiré ce matim, à 4 heures,

deux coups de revolver sur le jeune Bour-

Ta blessé à l'épaule droite.

Le blessé a été conduit à l'hôpital Lari-

boisièirè et M. Dupuis, commissaire de po-

lice, recherche l'auteur. de cette tentative

de meurtise.

Par la fenêtre. Mlle Louise Vauthier,

25 ans, confectionneuse, demeurant 53, rue

Saint-Maur, s'est suicidée ce matin à 5 heu-

res et demie, en se jetant par la fenêtre

de sa chambre située au sixième étage.

L'infortunée jeune femme ne jouissait pas

de toutes s2s facultés. M. Carpin, commis-

saire de police, a procédé aux constata-

tions d'usage.

LES €oifGIIÊ8

LES EMPLOYÉS DE CHEMIN DE FER

Le syndiicat professionnel des employés

de chemins de fer a tenu ce matin son

congrès annuel, salle des Sociétés Savan-

tes, 28, a'ue Serpente.

Cenit délégués a"eprése,ntaai!t plus de

quinze mille adhérenits effectifs prennent

part aux travaux qui se sont clôturés par

l'ordre du jour suivant

Le Syndicat professionnel

Considérant, enfin, que l'exercice du droits

est inséparable de raccomjjliss&ment du de-

vair

Que la démagogie, en supprimant toute no-

tion du devoir,.est la négation même de tout

droit;

Qu'une démocratise rép>ul>licatae est seule

capable de réaliser l'harmonie '«'litre .ces deux

conceptions

Se déclare plus que jamais attaché, en de-

hors de toute influence politique, aux insti-

ituitions républicaines et démocra.tiques du

:pays, ainsi qu'à la doctrine pacificatrice ba-

sée sur l'entente et la conciliation, en op-

position avec la violence, l'action- directe et

la révolution sociale, source et prétexte de

toutes les réactions..

Les travaux du congrès se texanineront

ce soir.

LES CHEMINOTS DE L'ETAT

L'Association générale du personnel des

chemins de fer de l'Etat français, associa-

tion qui englobe tous les cheminots des

réseaux de l'Etat et de l'Ouest-Etat a tenu

ce matin son Congrès annuel dans la salle

des fêtes de la mairie du premier arron-

dissement.

Trente-trois délégués représentant .vingt-

deux groupes importants prennent part aux

travaux du Congrès où seront étudiées,

sans menaces futiles, mais avec l'intention

d'arriver à une amélioration du sort des

cheminots, les questions intéressant la

profession. M. Martin préside assisté de

MM. Ameliiœ, Pelletant, Zenîp et Langeais.

Après la vérification des pouvoirs, le

Congrès a abordé s'on ordre du jour.

La première question discutée est celle

des salaires et du relèvement des groupes

inférieurs de l'échelle.

Voulez-vous voir un homme heu-

*^r reux ? Allez rendre visite à M. Mës-

M. ]Messiiny est heureux, excessivement

heureux et il ne cache sa joie à personne.

La raison du bonheur de M. 'Messimy est

simple c'est qu'il est ministre. Cette ambi-

tion' il l'a portée' toute sa vie. C'est le

but vers lequel ont tendu tous ses efforts.

Et maintenant qu'il y a atteint la vie lui

apparaît admirablement belle

11 goûte, au ministère des colonises, l'i-

vresse de loger dans une demeure prin-

cière, de commander à un personnel nom-

breux, presque à un état-major, et.cela le

comble. Son ministère n'est, pas le plus

important, mais il lui suffit.

Et, comme il le confiait gentiment dans

un dîner, à des députés de ses amis

Mon minstère est à mes yeux l'un des

plus importants.

M, Messimy est un homme, un homme

sauge.

Mais combien de temps conservera-t-il

cette sagesse ?

M. Le Baïgy n'est.pas. très satisfait,

N'ayant pu ponrsuivre les représenta'

tions d'Après, moi à la Comédie-Française,

àl espérait du moins pouvoir profiter de la

publicité faite autour de la pièce de M.

Henry Bemstein et la jouer fructueuse

ment devant les assemblées provinciales.

Mais l'auteur s'y refuse. Il tient à faire

le silence autour de cette affaire et ne veut

aucun prix donner l'autorisation de

jouer sa pièce. du moins en ce moment.

Pour plus tard, pour la saison pro-

chaîne, il aurait, dit-on, d'autres projets.

Il parait qu'il se serait déjà entendu avec

•M. Lucien Guitry pour la reprise d'Après

moi. M. Henry Bernstein remanierait quel.

que peu sa pièce et, les changements opé-

rés, il paraît qu'elle reparaîtrait sur une

scène du boulevard. Et l'on indique pour

cette reprise le théâtre où joue en ce mo-

ment M. Lucien Guitry. Cela n'est !pas fait

pour donner beaucoup de satisfaction à

M. Le Bargy.

Infortuné M. Malvy Il joue les

^«r parents pauvres, presque les intrus.

Six heures du soir. La. salle d'attente du

ministère de la Justice. Les huissiers à

•cravate bLaaiche sont prêts à répondi'e aux

coups de somneitte die leurs nouveaux chefs.

As-tu appapté les journaux du soir au

patrion ? demande Fuu.

Oui, répond son collègue.

Et au sous-secrétaire ?.

On lui em donnera, s'il en reste.

Les comédiens membres du Comité

*^Hr de lecture qui ont embrassé la car-

rière d'auteur dramatique se sont faits

une mauvaise plaisanterie. Et ils ont mis

leurs collègues dans une fâcheuse situa-

Pour atteindre à ce merveilleux yultat

ils n'ont pas eu beaucoup de mal à se don-

ner. Il leur a suffi d'écrire des pièces et de

les soumettre au Comité de lecture. Ils

sont cinq dans ce cas-là, MM. Mounet-

Sully, -de Féraudy, Georges Berr, Silvain,

Truffier. et il y a même un jeune pension-

naire, M. Georges Le Roy, qui attendent

leur tour de lecture.

Ce tour vielidra-t-il ?

Et, s'il vient, quelle, sera la situatian du

Comité de lecture obligé de juger pour ou

contre les œuvres de ces Messieurs ? S'il

reçoit, quelle arme il donnera à ses détrac-

teurs et aux auteurs qu'il repoussa Et

s'il refuse, quelle guerre civile déchaînera

sa décision.

En attendant, la question va faire du

bruit. On en parlera. on discutera et tout

finira par très bien s'arranger,

Sil^afc, l'un des auteurs d? ci Hé-

cube », est un -fervent du can'at et de'

la pêche.

Un jour M eut ? plaisir de trouver au

bout de sa ligne' une superbe carpe. Le

tragédien manifesta sa joie en émbnaissant

à plusieurs reprises Le poisson encore taua

che

Mais alors la, caiipe, qui n'avait pas les

mêmes raisons die trouver l'aveeruture .à som

goût, mordit 1e pêoheur à la lèvre.

*-r Sa. sal. kuitla Sàlvaini.

Et d'un geste violant, il Tieieta. la carpe

A la Cigale. « La Revue Sans Culottes P.

M. Rapliaël Plateau a fait montre d'urne

réelle initiative artistique, en confiant aux

deux chansonniers de la Butte, Domiink|iu.e

Bonnauid et Nuina Blés, le soin .d'éCTire une

vraie revue de concert.

Ces deux satiristes, l'esprit si finement

rosse, en ont profité pour trousser des cou-

plets à rtmi.porte-pièee..et .parsemés de ce sel

montaaxtroLS qui plait tant aux Parisiens.

Dans l'cnsemible des décors de Fleurjr, Piié-

vost et Saint-Aubin, et Oli,a,mbouleron et Mi-

gnard, des costumes de Paacaud, des meuve-

ments de la figuration et des danses réglés

par Buicourt, on devine que l'avisé direoteur

a puésMé avec un réel souai d'art à toute

oet-te éblouissante mise en seène.

Quant à la troupe, c'est une véritable sé-

lection Miss Camion., Galipaux, Yvonne

Yma, Domine, Bianca de Bilbaoi Jane Valda,

etc

Avec de semblables interprètes, la gaîté

monte d'un ton à chaque scène, et, entre au-

tres; au trio des avocats revenant du banquet

du ©eoitenaixe du barreau, chanté par Camp-

ton, Galipa'ux et Dorville, il passe comme -un,

vent de folie hilarante' dans la salle.

Féeriquement, les scènes succèdent giux

scènes, dans un enchevêtrement voulu. Pour

le grand plafstr des yeux et le plus parfait

il'égal de l'esprit, on passe- du « Mhéàtre en

grève » et de « Monaco en révolution », chez

1' « Auteur à la mode », où la belle Biaiica

de Biilbao, sous le demi-ôqstume que Re.gina

Badet porte dans la Femme. et le Panôn ̃»,

est obligée de bisser, et même de ferisaer ses

'danses.

Putis, c'est « le Moulin de la Galette, le

Banquet des Avocats, le Bal des-4-z- Arts, Après

toi, A Saint- WandrJlle. Sans .Culottes n, où

rirrêsistiible .Campton apparaît en- z( uave

le a Déménagement miiùstériel » et, .pour ter-

un splendide décor landau dans le-

quel se déroulent les fêtes de Ka.purthala.

La place manque ici 'pour décerner à tous

les interprètes les éloges qui leur sont dus, et

dont le succès que le public leur fait chaauie.

soir est le plus éclatant témoignage.

CottFFÎeF des

Ce soir

Aux Folies-Bergère, La Revue des FoMes-

Bergère 46 tableaux, de P.-L. Fiers et E.

Héros, Miss, Liaavey, Claudius, Mauirel, Che-

valier, Inès, Ri1ia Kàuffma/nn et Marie Mar-

ville. Le Petit Willy PeiTeros. Les Çraggs.

A l'Olympia (Tél. Ffflms-Parlanifs'.

Gaumont. (La Vie reconstàtuée Sketch par

Marg. Deval et Paul Franck. Dévorées mi-

moda*. avec Marck, ses lions, Valentme Pe-

tit. Nitokris, ballet (La Sylphe). Attractions.

Au Nouveau-Théâtre du Chàteau-d'Eàu, tél.

à 8 h. 3/4, Le Petit Chaperon rouge

(Chainbon, Mélodia!,

Au Nouveau-Cirque, il h h. 172," attractions

diverses à 10 h. Une SoirÉe à Blaga-Park.

îanitaisie comique et nautique (Darius M.).

TéL a-il-84.

Au Cirque de Paris, 18, avenue de la Motte-

Picquet attractions diverses.

Au Moulin-Rouge (tél. 508-63) C'est très

excitant revue de MM. Charles Quïoel et

Joullot.

A l'Eldorado (téléphone 44S-17)- ABems

dams la Betterave, Montel, ,Ne Pinson, Lan-

ge, Georgel, Garjol, Mgam, Pélissier, etc,

A rAmencan-BiogTaph (7, rue Taitbout), de'

8 heuires à minuit Renée Phalène, la célè-

bre danseuse aux serpents Le Chinois d6

Golden Guic-h le Culte du' Souivenir Pati-

nage pour le Championnat du monde- à

Troudhjan, Norvège, etc. Entrée :• 1 fr. (Tél.

139-79). ̃•̃

A Ba-Ta-Clan (tel. on donne les

dernières reDrêsentatioTis de la nxerveilLeuse

-revue Et ca ? avec six 'tableaux nouveaux. ̃'

Premières de la semaine

Mardi. Au ̃N^uveau-Tihéâ'tre d'Ad* (Pa-

lais-Royal) les Pies, Perlot ^lépétirtm g|éné-

l'ale, lundi, à 2 beuireajj.

Jeud'i. Au, Lyrique Municipal Elsen (ré-

pôtition générale, lundi, en matiméte; Aux

Nouveautés Et ma.sœiw ?

raie, mercraii son').

Vendredi. A la Renaissance la. Gamine

(répétotion- générale-, jeudi soir).

Samedi. A l'Athénée Maman Colibri (ré-

pétition oiânêrale, vendredi soir)

Spectacles' annoncés pour la aernaine

Opéra. Lundi et samedi Tristan et Isol-

de mercredî -les Maîtres Chanteurs ven-

da-edi Samson et Dalila^ Coppélia.

Comédie-Française. Lundi Ruy Blas

mardi et jeudi (soirée) le Joueur, les Four-

beries de Scapin mercuedi et samedi les

Marionnettes jeudi (matinée) ̃: Hernani

vendredi le Mariage de Figaro.

Opéra,Comique.' Lundi les Dragons de

Villars mardi le Roi d'Ys mercredi

Madame Butterfly jeudi (matinée) Gala-

thée (soirée) Carmen vendredi Louise

samedi, 5 heures Concert historique de-la'

Musique (soirée) le Roi d'Ys.

Odéon. Lundi l'Armée dans la ville

mardi, mercredi, jeudi (matinée et soiiêe),:

vendredi et samedi l'Artésienne, (Orchestre

et choeurs Cotonne)

Gaîté-Lydûque. Lundi (matinée), réoéti-

tion générale d'Elsen/; (soirée)' Hernani •̃

mardi Elsen mercredi la Favorite jeudi

(matinée) Don Quichotte (soirée) Elsen

vendredi la Juive samedi Elsen.

Apollo. Lundi, mercredi, jeudi, veadiredii-

samedi et dimanche (matinée) la Divorcée;

mardi, jeudi (matinée) si dimaaicbe (soirée) x

la Veuve Joyeuse.

No:ub allons revoir M.. Viibert à r,Odéon. -On

misait- hier que M. Arato'ë Antoiaiia songe à lui

faire créer un David Copperfield, de M. Max

Maurey, d'après Dickens, et i-epr.emia>e le Boua-

geois gentilhomme. '••'̃•

Le Vieil Homme- ne sera plus joué, cette sai-

son, que cinq fois sur la scène du tiaéâ'.tre de

la. Renaissance. C'est. en effet, mercredi

courant que se clôturera la série des repré-

sentations de l'oeuvre de M. da

C'est une amusante oomédie de mm. Pierre

Wôl»er et Henri die Gorsse, la Gamine, qui suc-

cédera au Vieil Homme. La. répétition géné-

rale est fisse au jeudi 23 courant. La pramièra

représentation aura lieu, la. vendredi S4.

A l'Athénée

Rarement, pièce montra plus de résistance

que Œes Bleus d.e V Amour. Aux approches de

la elle tait î-éguliàremeini:. saûe comble

le samedi, Hier, en particul'ier, l'anluenee

fut ̃fixtraordinalre. Imutate d'ajouter que bra-

vos et rappels furent prodjigiués aux incom-

parables interprètes (le cette comédie tout à

fait amusante,

La répétition géaërale de Et ma sœur ? aura

lieu le mars, aux Nouveautés, ûa soir, der-

nière représeatation de Occupe-toi d'Amélie.

Tihéâitïe des Fantaisies (35, rue Fûnterne-Î

On se regarde étonnés. an est stupéfait de

tiroiuiveir dans ce petit thé-Mm un aussi taxnieuix

et- diffllcfeux- Des pièces gaies et

Reste avec moi, le Cabot d'au-

dessus une charmante pantomime Froufrou

chez les Sphinx, et surtout une borune et, gaie

opérette Les Petites Entravées, toutes ces

œuvres iiïtierprôtëes par une ti'oupe h omogè-

na, en t&te de laquelle nous" trouvons les noms

de la jolie Mars Pearl, de la. mignonne et bien

disante da Glmrley, M,M. Gabriel Frère, Ro'-

to,erty, Vo-iny, Martinet,

AugoUïdi'iiuâ dlmanclK:, Polin paraît à la

Scala, 8n soirée,- dans ses nouvelles chan-

sons, qui obtieninent. un siteqès énorme. L'in-

camparaMe comique a, en ce momerati, un ré-

peiitoJire comme il en eurt .rarement et, chaque

soia% les spectateurs de la Scala le rappellent

Jusqu'à iiiuit et dix fois,

Ce soir, à Ba-Ta-Glan, dernière de la mer-

veilleuse revue. Et ça ? le gros succès de la

saison. Demain lundi et jours suivants, relâ-

che pour les répétitions d'ensemble d'e En-

core. dis, revue à grand speetacile, de Henry

Moneaiui. La location est ouverte. Tél.

A Luna-Park

La date est officielle. La Ville EncîîaMtôe ou-

vmra. ses portes le 15 aviril prochain, et le pur

iïÊïe parisien peut déjà se préparer à la joie

qu'il épawuvera au moment des fêtes de- Pâ-

ques en constatant la poieétigiause tiraaiaUofmna-

Uon d'un Lurâa-Park nouveau, surgi d© terae

ia î»gu«i<«

!est le creaitiaiff, le paac d'amuôememiti de la

Poile^Mailiot sera le modèle du mOTTOiHeuiX'

du sensationnel, du" fantastique et la pluis

grandie œuvra du popuDaire manager -améràc

A l'Etoile-Palac© t/vt

Ciras, succès' de tout- le programme. 'a.viee

Adams, qui, dînas Amour d'Apache, a su, à la

fois faire rare et émouvoir son public ,Lan-

zetita, le céaèb.re transformiste, foui ours ova-

taortne Héros, athlètes remaTqpabks les 5

rnbolos, acrobates tapis les Valeoite, dan-

&eu,rs mondains les Eras, sauteuns

Bal-ton Troupe, gymnasles élégants. Succès de

iouit le programme.

'Le Eursaal

Les Danglard's, Stéfani, G. Roger, les Honoir,

̃Leipriaicie, Lowiset, The Tétanos ooimposeat la

plus fomiidiatole troupe dl'aitisfces ciomiques

qui ait ,été pajésemiée dans un proginainime..

G est un immense éclat de rire, interrompu

seuîL'emeiTt parles remarquables tours de chant

de Steplïaine et de Tamiagmi, les excellents ro-

mancieiTS, et les impressionnants etsercioes

des quatre, Jacobi et des Olympiques.

A la Pépinière

,En attenidant les Vieux de l'Amour, dont la

sensationnelle première a,uira feu vendredi

'Prochain, la Piépinâère donne un vaudeviÈe

Mordu dont la drôlerie- se passe de oommen-'

*aires il suffit, de dire qu'il est signé Alin

Moniiardin. En outre,, c'est um délicat plaisir,

id'enitendre la chansonnière Vivette Xam dams

ses O3.iwœ)es,et MM1. Nomis, Bever, Reybas, eto

Mânes André Diminay et Berttoe Adiiam com-

plètent à merveille ce speatacle très réussi.

Tous les jeuxMis, matinée-cinéma. Dimanches

et fêtes, matinée à 2 h. 1/2.

•̃̃*mi

Au Grelot

C'est un cri luiaaime dans Mont-

martre la Revue du Girelor,, O.-E.

louez c' t'Etat est un petit- bijoui.-

L'esprit y abonde, les couplets aon'ti

•troussés de main de maître, et c'esii

jouie dans la periectaon par Jaae Lux, Gazoli

Gliaiiey est Catalan..La partie des chanson-

niers est aassi très variée est linimoxi&t/iqiuie à'

souflïait,. Etonaiez-vous, avec nn pareil pro-

graminie;, si on refuse -du monde Devant ca.

suiooès, la Direction annonce une matinée de!

gala paui" la Mi^û'arôme, à 4 h. Quant aux

nuits du Grelot, elles deviennent légeiïdaiires

les soupers sont -toujouirs le rendez-vous de nos

jiupes-oulafitièTes les plus huppées, qui se'pà-'

ment aux méladies de Ronmgno et qui vont,

pairtout répÉitani) que le Grelot est le Paradis

de la Gaîté.

Hippodrome Cinéma a The Royal Bio

Après le formidable succès La Traite des

Blanches », le prognanime de cette semaine

est particulièrement brillant. A part toutes

les -actualités de la semaine, les Voyages, les

.Cascades de Kriminls (Tyrol), l'Industrie ara-

ibe; sont d'es inefrveUles. Les drames « La Der-

nière Amie » et a Réprouvé » sont hois pair

niais, le plus gros succès est, certes, « Le Roi'

de Rome » très fino comédie, sans comptée

,,que « Ma Bonne est trop forte et a Là Ma-

riée fait du Sport soulèvent la salle d'un'

éclat- de rire général.

'Matinée de 2 à 6 h.; soirée de 3 h. à minuit.

A la Maison Electrique, lî, bûuleva.rd de».

Italiens et 2, rue Le-Peletïer, on peut s»-

madme compte de ce que le- Génie Français

a produit de memreilleux en électricité. Lai

visite de fe: Maison sams domestiques et le

Microscope Géant sont Le spectacle le plus

prodigieux de Paris. Tous tes jours matinée.

GUÉRISON D'UN MAUVAIS CAS

M. Laaiate, BayQnne, écrit J'ai souffert

pendant trois ans de démangeaisons dea

bras et des pieds et j',aï essayé tous les re-

n^èdes connus. Rien i,e m'avait fait du'

bien, avant l'emploi du Cadum, la nou-

velle découverte médicale qui m'a donné

entière satisfaction. Le Cadum est contre

l'eczéma et toutes ies affections de la peau.,

Prix 50 c. et 1 fr., .toutes pharmacies.:

Les Employés d'Octroi

L'Union syndicale des employés de I'ac-

ta*oi de Paris donnera deux grandes réu-

nions qui auront lieu l'une mardi prochain;1.,

21 mars, et l'autre mercredi 2.2 mars,

grande saille du sous-sol, 21, rue du Pont-

Neuf, à huit heures et demie du soir.

La Réintégration des Electriciens

Les ouvriers électriciens ont tenu ce ma-

tin, dans une salle du quai de la Gare,

uns importamte réunion en. faveur de ta

réintégration des révoqués..

•A l'issue de la réunion, les électricienss

se sont livrés à une bruyante manifestation,

aux cris de « A bas Rothschild » devant."

l'usine de la Compagnie de l'air comprimé,

Les Ouvriers de l'Alimentation

Là réunion de ce matin. pour le repos

hebdomadaire

..Le conseil syndical des ouvriers boulant

gers s'est réuni ce matin à la Bourse' dra

travail. ̃" f

Diverses propositions relatives à la cam-J

pagne 'enitrepxise en faveur de l'applica-

tison du repos hebdomadaire ont été exa.

minées. La Fédération de l'Alimentation'

qui a à sa tête M. Bousquet, a d'autre;

,part décidé de' seconder les efforts faits en;

roccurence pair les ouvriers boulangers.;

Des réunions de propagande vont être oï--

g^nisées dans tous les quartiers de P.a-!

ris en vue de préparer une grève générale*»

de la corporation.

Ajoutons que de nombreux syndiquée

comptent beaucoup, :en la circonst-ance, sur

l'intei'vention de M. Boncour, le nouveau

ministre du travail, qui fut autrefois î'avo-

des organi-sations ouvrières;

Mais cet optimisme, il convient de le .taire-

remarquer, est loin d'être partagé par les

militants.

Immenses agrandissements des Grands

.Magasins Dufayel. Exposition de mobiliers,

complets par-milliers; sièges, tapis, tentu-

res, literie, cycles, machines à coudre, etc,

Nombreuses attractions. .J ̃

LE CONFLIT. DES XERRENEUVAS.0

Le Départ des Pêcheurs

s'effectue sans incident à Saint-Malo

Saint-Malo, 19 mars. Ce matin; verts

huit heures, a eu lieu le grand départ de!?

pêcheurs pour Saint-Pierre et Miquelon.

Huit cent cinquante marins, appartenant

aux équipages des goélettes coloniales, qui.

hivernent à Saint-Pierre, sont partis à bord.

du cargo-boat transatlantique «' Saint-Laù-'

rent »), qui était arrivé hier matin à Saint

Malo, venant de Dunlîerque. Un autre va,

peur emportera, dans quelques jours, leù

complément des équipages coloniaux, soit'i

environ quatre cents hommes..

Il ne reste plus au port que deux goé;;

lettes. et quatre-trois mâts immobilisés poury1

quélques jours à la suite d'avaries que ces

navires ont eues en s'abordant, soit au!

'cours d'une tempête, soit la sartie de

cade.

A la fin du mois tous les

le le port.

DIMANCHE

-fiffur combattre à coups de poirag, 'les

athlètes anciens se gaimissaienit les mains

intime sorte de gant coraslitiw par des ban-

nies de cuik" entr-alaiées de mianiène à leur

^ouvrir la naaiin et tes premières phalanges

•gfia doigta.

ta courroie était en cuir de bœuf tanmé.

Mte devait être ajustée aiutouir diu poignet

jet die l'avant-bras selon des règles établies

)et après plusieurs tiTConivofliu.ti'Ofnis elle

(Stanit fixée devant !e pli du coude elle

.JEPoatïifcuaiit le ceste.

Sa longueur était d'àwirotn 2 m. 50 et

5a.l<xrs que cruelques-ims étadeinit die. sàmiples

jcatsriroieis, d'autres étaient garnis de clous,

de auivre, de fer ou de plomb.

,Ces derniers étaient, rése-rvôs aiux .jeux

jgymoiques, où l'oii në Tiectoiitadit pas de

porter des coups mortels, les ambres'- étaienï

aéservés aux athlètes qui s'exerçaient dans

Sfc8 gymnases.

Les ceste pesaient en moyenne 3 kilos

)Son initi'oduictiin. daras les- coiùbâts ;pa->

être attribuée à Amycoài'.

̃• II y 'avait plusieurs sortes de oesteô

étaient 'faits de simples ̃courroies;

tcanstituaieinit le ceste doux d'a(uttres:.se:

ijQanmiaiaieaït les sphères c' étaient, des'gàn-:

rïetets ar-rondas on. les, utilisait dams les!

̃Tstauplies exercices ou dams lesjeuxiqiïii'uéi

1 fàevaiiewt pas être einaanglianités d'autos,

îappelés méliques, oonstituiaienit le ceste'-

-mou et uni dant on se servait dans les jeux.

̃gymn.asfticfues enfin iine deimdeir-e variété;

tôteit La plus terrible et qui dauis les .eom-i

bais sérieiux: remplaça bientôt les ;pirécé-

>-JGette dernière variété était constibuée

'̃pa* un gantelet de ruir d'une seule' pièce

Usé saœ i'avan<t-bras, sur le poignet et sur

Sia main pas- des coiufrroie®, et sur les

idodgts libres s'adaptaient des bandelettes

$e ouïr armés de. métal. .̃ ̃

y Cie pugiliste qui voulait, rnattre le oeste'

recédait lui-même à cet, ombrage.. ̃ Saisis-

sant uina lanière de ouir par son milieu, il'

la. plaçait sur la paume de la main et avec

jsoiifn faisait crofear les deux brins en X de-

twant la paume et sur le dos de la main,

lataso. que gur Sa face amtéi'ieuine'at-la £a.ce

postérieure de l'avau-t-bias, l'extrémité des

ÏÏQigts restant libre.

v. La littérature aincienné est remplie de

BILLARD

A l'Académie du Grand-Café

.'̃ Succès des plus complets, bior, à F Académie

Ûu Grand-Café, boulevard des Capucines, 14,

'ggsw MIM. Desnrarest et ̃ Cassrgnol. Ge soir, à

8 to. 30, nous aurons un maftcli sônsatlonibel

jfflïtn» champions et recoMinen du. monde,

ftepï>èdoiis qu'à -cliaqué séance, ̃ 1,'après-"

înikli, à 2 h., et, le soir, à 8 li. 30, à l'Académie

'Au Grand-Café, boulevard des Capucines, 14,

!1Sjb jouent des parties à la rouge et .par trois

.tendes entre MM. Desmarest, Cassignol, Ador-

||8â*m; Vôrnon; et^Dreyer.

Au Billard-Palace

o, Boulevard des Capucines

"Si vous voyiez. assister à de bsleè • "parties:

ftebillaTCl et- passer aime lieuffe agréable,, allez..

'Sans ce suipeBbe établissement, où vous ppur-

BBz:api>a:uiiir nos :meille.urs maitres Vignaux

et Giljeïin, les grands phampiions, e* tes ex:eeil-

Stoftes écruipes de rouge, crui font le succès de

«etfce Académie modèle MM.CoUiderc,.i-Psâyan,

©ncasse, Maccf-W*»'" Léonard, JFôiïmilj. ^Ûex,

Tr&ueiiet et Détenir. Tous les ours; T^ deux

J^ppies et à huit heures, trois, quarts.

Challenge Hénin aîné ̃'

4.:ce Olia-HiTiionnai obtient, cette 'apnée,- .iin-

Buccës bien'méTiUé. La pai'tie Gi'een-Eiarboza,

hier, à 5 heures, a été très

œ deraier, dans an départ fouda'oyiHâîit, fait

ie8 150 premiers points eji sept leiprises'

Green, surpris un 'instant, -.s'est vite res-

(saisi et, par de belles série (3), ter-

mâaie les 300 points avec la moyenne de 16,

laissant son adversaire à 184. La partie sui-

wante s'est terminée par la victoire de M. Bin~

«Sénat, batftant M. Risser par 300 à 266. Notons

CâHAMBO-

y TIR

eercte des Carabiniers de Par'3

'¿Le olassemenit :de Tir d'Hiver 1910-1911

fi'iétaWit lafflcieHememit comme suit

î". Marfon-, 2. Colas, 3. Desfontames, 4.

Bel, 5. P. Moreau, 6. Bomnetoy, 7. Parmea-

.tier, 8. JohscHi, 9. Roibiou du Pont, 10. Dam-;

teeville, 11. Btenc, 12. Delapcwte, 13. Le~

jo»q, 14. Trouillet, 15. Ragaud, 16. Bonnet,

-Al. PiUineauv 18. Gend:ror>, 19. Thomas, 30.

SGraudrôn, 21. Pimomit, 22. Démise, 23. Mme-

jjghsor:, 24. Léou-yer, 25. Dupiiy, 26. Tétardi,

vJ0t^u de là /3&&xx&&%l&&.

S La Bourse a été agitée et irrégulière..

%2 influence des meiileuires nouvelles venues

;du Maroc; et-druiie appréciation moins pes-

:5sâiaist.e des -événements du Mexique, a été..

teontrebalancée par l'apathie des marchés

«le Loffldres et de New-York et des réalisa-

tions résultant de la faillite Erhard. D'a-

près les potins de Bourse,- celle-ci serait

isùsc&p-tLfale'.d'à.Y&ir de désagréables réper-

japsions.

FONDS D'ETATS

La Rente Française montre de la fai-

à ex-coupon de 75 centimes.

;iLe différend russo-chinois ayant pris à

un moment donné uné nouvelle acuité, les

(Fonds Russes se sont tassés, mais ils n'ont'

pas tardé à se relever aux environs de

leurs cours antérieurs, le conflit paraissant.

'il nouveau en voie d'arrangement. Toute-

fois, ils n'ont pas conservé- entièrement

Steur 'reprise. Le 0/0 Consolidé s'inscrit

..& 93 50 et le 4 1/2 0/ip-:i909"à 101 45.

;̃̃ Le Portugais a été ramené à 66 30. L'ex-

..térifiiire a accentué ses progrès à 97 85. Les

'Certes Espagnols ont voie le projet- de loi

'cohcàrnant V amortissement de l'Extérieure.

Celle-ci devra être éteinte en 50 âne, moyen-

inant une annuité supplémentaire de

j6.512.302 lies, or s'ajoutant aux

>pes. affectées au paiement des intérêts an-

^tuels.

L'aœortàssemen't s'effectuera -par voie

^adjudication Lorsque les çpuirs seront in--

Jférieurs au pair et par tirages au so^r-tdans

ie cas contraire.

Le Tmc est ferme à 92.80 ex-co.upon de

0/0, et le Serbe à 87.75.

Le 4 0/0 Brésil 1889 demeure à 91.75. On

trouve le 4 0/0 Argentin Rescision à 97.50.

'SA. la suite de vives critiques adressées au

"^grouvemement argentin, à propos de l'exa-

̃^•ération des charges publiques, le ministre

Hes finances a proposé à ses collègues du

îijniiriet une -réduction des dépenses de 60

^millions de piastres portant notamment

.etur les travaux publics. L'intention, est

̃faomxie, mais on se demande si, selioai une

(détestable habitude, les crédits supprimés

me seront pas rétablis sous une forme plus

pu moins déguisée.

ETABLÎSSEMEfîTS DE CREDIT

France s'est 'alourdie à

terrible.

descriptionB et d'allusions ssa caste, et beau-

coup d'objets de l'art antique mous en ont

rapporté la forme et la représentation des

combats où il était employé.

Théoerite a décrit dans une idylle la

lutte de Pollux et d'Amieus, mais la plus

belle description de ce genre est la lutte

d'Entelle et de Darès, dans le cinquième

livre de l'Enéide.

Un double prix était proposé pour le

combat du ceste au vainqueur un taureau

cauivetrt de bandelettes, aiu vaincu, pour le

consoler, une épée et un casque brillant.

« Sur-le-champ, fier de sa force, Darès

paraît, on lui cherche vainement um rival,

Entelle jadis vaillamt et valeureux héros,

reste1 immobile, courbé sous le poids des

mis mais bientôt ranimé par l'insolent

discours de Darès, i1 se lève et jette dans

l'arène deux cestes d'un poids énorme, deux

.effroyables cestes armés de sept lanières

plomb..

.Dans ce •conïbait furieux, sans rinitèr-

vemtiom d'Enée, Entelle fendait la tête de

Darès d'un, coup de son ceste et, voulant

injomitver la puissance de son aurme, il venait

d'en frapper un taureau les cornes et

ui avait brisé le crâne l'animal était

tombé mort à ses.pieds.

Tels '.pouvaient être les effet® des- coups

du ,ceste, dont on peut lire égalemeint.une

.descrâptioij: dans Homère « On entend les

mâcinoires "craquer sous les coups du ceste,

̃'ïipéus, 'fondant surson adversaire, lui ap:

plique sur la joue un violent coup de î-oing

qui- fait trébucher "Euryiale- il tombe ses

amis l'entourent et remmènent, les jambes

pendantes, vomissant un saalg noirâtre, la

tête 'inclinée sur l'épaule, -aans connais-

sanice

Plus loin, il dit -ccHnmént «- les efforts de

l'athlète tendraient à- frapper au visage,

tput en rejetant soi-même ]a tête en artiè-

m, à étourdir son adversaire, en faisant

le moulinet avec les poings, et enfin à lui

,parler le coup de grâce asséné, par les

deux cestes à la fois. »

En dehors des cestes que nous avons

décrits, il en. existait d'autres quelques-

uns étant armés de bâtons, d'autres cons-

titués par des anneaux de bronze armés, de

pointes, enfin une dernière variété par des

cylindres métalliques recouvrant 'la main

et ràivant-bra's.

On peut voir qu'avec un tel outillage,

combien les rencontres des pugilistes armés

du ceste devaient être meurtrières.

27. Sartori, 28..Walter, 29. Lavailéë, 30.

Boufftette.

A l' « Assaut au Pistolet »

Très intéressante' réunion vendredi au

gyninase Lefèvre. 'Nombreux tireurs. Sur

302 balles échangées 216 ont, touché les

.adversaires en présence. Résultats Pre-

Jmiéje jioùle (12 tireurs); 1. Rumeau

fdocteur de Sevédavyli. Deuxième poule

tireurs) 1. Ferrand 7 1/4, 2. docteuavP.

^evillërs 6. Tiroisième poule (7 tireurs)

-î Quatrième poule- (6 tireurs) i 1. Ferrand

.5" l/-ï,2.. Çoutaud-D.ëlpech Cin-

̃q.uiènié; poule (7 tireurs), :Jr.Rumeàu'6 6 1/2

;aprês har.ra.ge avec -le capitaine Fa.ure. Ont

légalement -pris part" au tir-: MM. H. Pa-

:quignon, Blanc, ï. Mobiïion, Bonnette, de

Paul, de Montairdy, .Desbrière, GeModt et

P-iqt-Lepage. r ̃ ̃

'La prochaine réunion .aura lieu le ven-

dredi 24 mars de neuf heures à -onze lieu-

res "du soir au g-}Traaa3e-Lefèyre, 34, rue -du

Colisée.-

Au bénéfice de Kirchhoffer

Le dimanche 26 mars prochain, à une

heure et demie, au Tirooadéro, grande fête

militaire donnée par la Fédération Spor-

tive -et de Préparation militaire et le

« Conscrit »,. au bénéfice de M. Kirchhof-

•fef, un de leurs membres, sous la prési-

dènce du ministre de la guerre. Au pro-

gmmme Concert artistique et matinée

littéraire; avec le concours d'artistes des

théâtres subventionnés. Assauts d'escrime

et de boxe. Musique militaire du 5" régi-

ment .d'infanterie..

Piour retenir les places d'avance, s'adres-

ser à MM. Thiénot, 134, rue de Paris; à

Pantin ou au capitaine Estève, 16, boule-

vard Saint-Michel, à-Paris (6e).

VAINQUEUR DE TOUTES

LES GRANDES EPREUVES

CLASSIQUES DE LA ROUTE

35; 37, 39, rue Carnier, Neuiliy-sur-Seine.

4.080. Progrès du Gnédit Foncier à 840.

Nos Sociétés de Crédit ont subi de nou-

Le- Crédit Lyonnais a

faibli à 1.491 et le Comptoir d'Escompte

à 910. Fermeté de la Société Générale à

780 les bénéfices de cette dernière So-

ciété se sont élevés à 15.926.284 fr, en 1910

en augmentation de sur ceux de

1909.

Fléchissement de 1a Banque de Paris;

à 1.784 et de l'Union Parisienne à 1.127. La

Société Auxiliaire de Crédit a gagné quel-

ques points à 629.

Lé placement des 50.000 obligationss

4 1/2 du Crédit Foncier d'Orient .au-

quel procèdent en ce moment la Société

Centrale des Banques de Province et la

Banque Privée rencontre auprès du pu-

-blic.le'-meilleiir- accueil." .̃.

Ces obligations sont cédées à 473 fr. 50,

jouissance du -15 mars. 1911 à partir du

25 courant, les intérêts courus depuis le

•15 seront à ajouter au pris de-placement.

Elles rapportent un intérêt annuel de

22 fr. 50 payables les- 15 mars- et septembre

sous déduction des impôts français et sont

remboursables par voie de tirages au sort

ou par rachats en Bourse en ans à par-

tir dû 15 mars 1916.

Parmi les personnalités- composant le

Conseil d'administration, nous relevons no-

tamment les noms de MM. Georges Sohier,

administra teu'i' du Crédit. Foncier de F-ran.

ce, de la Compagnie Paris-Lyon-Méditer-

ranée, etc. Chomereaiu-Lamotte, gouver-

neur honoraire de la Banque de France,

administrateur du Ciâdit Foncier de Fran-

ce, etc. Alfred Eid, administrateur et di-

recteur général de la Caisse Hypothécaire

d'Egypte André Lebon, censeur du Crédit

Foncier de France, président du Crédit

Foncier d'Algérie et de Tunisie, etc.

CHEMINS DE FER

Les actions de nos grandes Compagnies

de chemins de fer ont montré moins de vi-

g'Uieair et se sont repliées. Le Nord s'ins-

c;rit à 1.514, le Lyon à 1.160, l'Orléans à

1.258, l'Est, à 890, le Midi à 1.015 et l'Ouest

à 946. Les actionnaires, de l'Ouest, réunit

le 16 mars en assemblée ordinaire, ollt

voté pour 1910 un dividende de 38 fr. 50,

égal au précédent une somme de 1,312.257

Georges Gaillard.

Gapin 6.

Ça. A. DUPUÏ.

9.,Assaut du Cercle Volney

La belle soirée d'hier

Un grand assaut a réuni hier soir au

Cercle Volney, l'élite des amateiurs d'.es-

oriniie ainsi qu'une assemblée des plus

« sélect » de gens du monde et de jolies

ifcauû'es. Ces dieirniëceis Êaisaienit égale-

ment assaut, 'mais assamt d'élégance. C'est

ainsi, à part la jiupe-ciiilotte qui semble

n'avoir pas survécu à son ridicule, que

amis avons pu adnmreir les dernières créa-

tions de la mode..

M. GuigmaTd, présidaient du Cercle, diri-

geait cette belle passe d'armes.

Parmi les escrimeurs connus qui -étaieint

venus rehausser de ieuir- présence l'éclat

'de cette telle- fête des aimes citons MM

Chevilliard, Vavasseur, Bruneau de LabQ-

rire, Prévost, baron de Etarnya, Deslibes,

Du&essei, Gaudin, Àlibetrt, Ed!0ia, Cher-'

baugnet, Fa-anquetti, Bazin, du Miesnil,

etc., etc.

Dams la, première partie on a. particur

Iièrement admiré l'assaut de M. E. Ros-

signol, fils diu :paiofesse,uâ' du Cercle, avec

M. Dif.

Ce fut. une révélation pour le monde de

Y-esariïKtB, 'air c'était le: premier grand as-

saut^ du jeune Rossignol.

Très en armes, il a eu l'avantage sur son

iredoutiable adversaire, qui, du reste, lui

cpîà^se une vigoureuse et savante défense.

Très- applaudie également la belle reprise

entre M. Verbrugge, professeur à Ahysts,

,et te-maitre G;. Rouleau.

La première pairtie prit fin sur un su-

iperbe assaut de sabre entre le lieutenant

.de Lesseps et-li. Dedieu, brigadier àu 4°

hussards.

Cette passe d'armes a enthousiasmé la

salle, les dames surtout/. Elle fut menée, il

faut l'avpuei-, avec beaucoup de brio. Et'

si la supériorité, bien légère, semble devoir

être acquise au lieutenant de Lesseps, la

belle appartînt au .brigadier Dedieu, par un

superbe coup d'arrêt sur une marché.

Dans la seconde partie MM. de Monti-

:gny et A. Mdchel, Bosmons et Carrare, ont

fait applaudir leur belle connaissance du

fleuret et de l'épée. Mais un vrai régal' était

ménagé aux amateurs. Le professeur Ros-

signol et l'adjudant Lachèvre, tirèrent en-

semble dans l'assaut final.

Toutes les ressources de la science des

armes, raisonnement, vigueur, agilité, oint

été déployées par les deux maîtres, dont les

beaux coups, nets, rapides, précis, ont scu-'

levés les acclamations de la salle. Notons

en cette rencontre un avantge marqué au

maître Rossignol.

A rentir'acte, un lunch debout, admira-

blement servi, réunissait tous les invités de

cette brillante fête.

La commission centrale du Club Sportif In-

ternational a arrêté dénn'itiveinent ,comme

soit son ".calenarier- des courses 'cyclistes et

excursions pour Tannée 1911

26 mars. Course décote à Sèvres:. 30 avril-.

Course de 30 lui. sur route. 7 mai, -Course

de 50 kil. *sur route 4 juin, Championnat

de fond 100 Iril.- sur mute. 2 juillet, Han-

âicap :50 kil. sur route. G août, Réunion sur

piste, Championnats de vitesse et demi-fonid-

Handicap. 3 septembre, Consolation 50 kil.

sur route, réservé aux membres n'ayant tou-

¡Collé aucun prix durant la saison.

Toutes ces courses, réseirvées aux membres

du C.S.I., seront dotées de deux mille francs

de prix, consistant en six bicyclettes, deux

conipes en argent, 4 breloques en cr, etc., etc.

Une Bicyclette sera également remise, à la fin

de l'année, au membre du C.S;lv ayant le

mieux repTésenté le club dans, les interclubs

de l'U.V.F.

Excursion. En plus des sorties heMoma-

daires, quatre grandies excursions- seront or-

aux dates suivantes Pâques 2 jours,

dépaa'fc le samedi soir 15 avril Pentecôte

2 jours, départ le samedi soir 3 juin Fête

Nationale 3 jours, départ le jeudi soir 13 juil-

let Assomption. -3. jouiSi dôpairt le samedi-

soir 12 août.

Le Grand prix de Clichy

Cette épreuve est ouverue aux amateurs li-

cenci:és de l'U.V.F. et 'de l'U.C.I. et de 2e ca-

tégorie. Elle aura lieu le 9 avril, par n'im-

porte quel temps, sur l'itinéraire Versailles-

Rambouillet et retour par Dampiene, Voisins-

le-Bïetonneux, anrivée à La Minière.

Le rendez-vous est' W Maison Cailloux,

près la Grille de l'Orangerie (Versailles) .à

7 h. 1/2. Distribution des dossards à 8 heures

moins le quart. Départ "à- 8 h. 1/2 précises. Les

entraîneurs et suiveurs sont interdites sous pei-

ne de disqualification. Les iléçlamations, pour

francs restait disponible a été'portée' aux.

réserves.

Les Chemins espagnols sont mollement

tenus. On trouve les Sar.ag.osse les

Nord-Espagne à 398 et les Andalous à 202.

Les Chemins autrichiens se sont relevés

805 et les Lombards à 120. Le directeur

du Crédit mobilier autrichien doit se rem-

dre prochainement à Paris; ainsi que le

directeur des Lombards. Un-- échange de

vue entre les intéressés au sujeb de l'as-

sainissement de la Compagnie est donc

fort probable. Il ne saurait s'agir toute-

fois de pourparlers proprenieat dits car

l'association dés obligataires français

tient d'abord à. s'entretenir de la question

layep le gouvernement autrichien. Les né-

gociations avec 6e coin-

meii-cei"' Je mois prochain pendant les va-

VALEURS INDUSTRIELLES

Le- Suez est reviaoiu à:5420.Louirdeur de la

Transatlantique à 236. On. annonce que le

dividende de cette dernière compagnie se-

̃ra maintenu cette année à 12 fr. les ti-

tres émis au cours de l'an dernier par

le Crédit "Mobilier, en nepxésenitation de

sa participation .éventuelle aux bénéfic-es

de l'enter éprise ne recevroat donc encore

rien cette année.

Les Bateaux Pa,risiens sont soutenus à

295. Le Conseil d'administration aurait dé-

cidé de proposer pour 1910 un dividende

de 15 fir. égal au précédent les bénéfices

de l'exercice écoulé ressortent à 391.000 fr.

en diminution de 30.000 fr. seulement sur

ceux de 1909, malgré le long arrêt de la

navigation sur la Seine au début de 1910

à l'époque des. inondations.

Les Omnibus omit- accentué leurs progrès

à 669. On croit que, pour l'exercice 1910,

les recettes balanceront à peu près Les dé-

penses. On fait remarquer que Ie bilan

portera la trace du règlement des litige

avec la Ville de Paris. La Compagnie a

accepté, de restituer 3.200.000 fr. à cette

dernière, à titre de pa.rticipatio'n; aux bé-

n éfices des exercices 1887 à 1889. Par con-

tre, la. Ville est .redevable envers la so-

ciété d'une indemnité supérieirre à 4 mil-

lions en compensation de la gêne causée

par les travaux de construction du Métro-

politain. La Compagnie avait constitué en

LES ARMES

être valables, devront être 'déposées tamé-

diatemerut après la course et accompagnée

de 5 francs, remboursables- si la rôclamatio-n

est admise. Les organisate^urs déclinent toute

responsabilité au sujet des accidents.

Les prix, de .réelle valeur et de bon goût (en-

viron une vingtaine) comprennent 10 une

bicyclette Chabrier um cadre ccimplet Clia-

bnier, une paire de boyaux, une paire de roues

montées Charrier, etc., et sont exposés chez

M. Chatoier, 25, boulevard National, CLcny.

Au Wonderland Français

Eustache, notre champion de France,

s'est montré hier meilleur combattant que

le champion d'Angleterre Evemden et si

l'arbitre déclara match nul l'opinion géné-

l'ale est que l'avantage est resté à notre

représentant. Ledoux, le populaire petit

champion de France, -a mis l'Anglais Jack

M'orois knock-out en moins-de deux rounds,

tandis qu'un, autre champion de France, le

courageux et extraordinaire Kléber descen-

dait,.par un superbe crochet du droit à la

mâchoire, l'Anglais Osborne.

Cette soirée faut l'une des plus belles que

nous ayons vues depuis le début de la sai-

son-. Samedi prochain, toujours au Won-

derlaind, grande séance avec le célèbre Sam

Bouy, 18 mars. (D. P.) Farman vole sûr

wn 100 HP et contenue essais de petits appa-

reils rapides. Louis Dufouir essaye un appia-

i©U et le lieuitenanit Remy prend livraison

d'un apparedl militaire. A l'Ecole Fairman mi-

litaire, le lieutenant Vigne vole ptosteurs tours

^̃e piste. Nos aviateurs militaires

A raéa'odrame Blériot, à Pau, l'enseignie de

vaisseau Gonneaiu, sur m'onorplan Bléiiot, mo-

teur Gnome, a fait de superbes vols a 1,200 et

1,500 mètoeBi descendant en vol plané de plur

sieurs cemtaines. dé mètres jusqu'à quatre me-

tres du soi ét .remontant brusquement jusqu à

600 mètnjes. Quinze aviateurs militaires ont

effectué des vols pour le brevet de pilote..

;•_̃•_•̃ • .ffi?;.

Au Club des Nageurs de la Seine

Ce grand Club nautique vient de tenir

son assemblée générale, à. son siège social,

3, rue Palestre, sous la présidence de M.

Pradeau. Après que le trésorier et le secré-

taire eurent donné un compte rendu finan-

cier et moral, montrant la vitalité de plus

en plus grande du Club, la discussion s'est

engagée au sujet de la nouvelle Fédéra-

tion de natation. Devant le but utile de

cette Fédération, l'assemblée décida à l'u-

na-nimité de s'affilier à l'Union Française

de Natation. Puis, après adoption de di-

vers projets secondaires, intéressant l'or-

dre- intérieur du. Club, les membres pré-

sents votèrent des' remerciements aux col-

laborateurs sportifs dé la Presse e;t passé-

rent enfin à l'élection du comité qui fut

ainsi constitué

Présidents, d.'honnierà-r MM. Pugliesi-

Conti.et Joseph Ménsrd, députés viee-pré-

et Jousselini, conseillers muinncipaux pré-

sident actif M. Henri Moiuillet jvice-prési-

dents MM. Eugèae Mayer ci Léan Fret.té:

secrétaire général M. Ch. Hanàuiet, 152,

rauite.die à à Malabo ff -adjoint

VI. G:" Gallon trésoirieir génjôrail M. Etien-

ne Pmadeau -trésorier adjoint M. Bou-

teille membres MM. 'Chrétien, Gaspa-

Les de ce Club, tous sincère-

ment dévoués pour-- la bonne cause de la

natation, feront tout leur possible pour

donner de l'extension et vulgariser ce beau

et sain sport..

Toute demande de renseignements con-

cernant le Club ides nageors de la Seine

doit être adressée au secrétaire général,

Ch. Hamouet, 152, -route de Mointaauge, à

Le Championnat inte-rnations

Londres, 18 mars. (Dépêche particu-

lière.) --En présence d'une foule énorme,.

Téqudpe d'Angleterre a battu cet après-midi

à Twickenham l'équipe d'Ecosse, par 13

points à 8.

Le classement du Championnat interna-

tional, pour lequel il ne reste plus qu'fun

seul match à jouer France-Irlande, le

mars, à Cork, s'établit à ce jour comme

suit:

Pays de Galles. 4 4 0 78 11 12

Irlande 3 2 1 19 2G 6

Angleterre 4 2 2 63 26 6

France :3 1 S 16 67 3

Ecosse .̃.K- ,4 4 33 77 0.

vue du règlement du premier litige une

provision dissimulée dans ses comptes cré-

diteurs.

Tassement- du Métropolitain et du

Nord-Sud

Les Tramways Sud se traitent à 154.

Après déduction des dépenses diverses et

un prélèvement de 560.000 fr. pour la ré-

.fectioir des voies et du matériel contre

150.000 francs précédemment, les bénéfices

nets de l'exercice 1910 ressortent à 872.877

'francs seulement contre 1.931.477 fr. en

1909. Les recettes ont fléchi de 9.683.903 fr.

en 1909 à 9;403.108 fr. en 1910. Les actions

de priorité recevront un dividende de 12 fr.

50. Quant aux .actions ordinaires qui

avaient touché 10 francs l'an dernier, il

ne leur sera'rien distribué.

Les Tramways de 'Bordeaux, dont le di-

vidende doit être maintenu à 12 fr. 50,

s'inscrivent à 2G4.

Hausse des actions Commentry-Four-

chambault L'usine nouvelle que se

propose de construire la Compagnie en

'participation avec les Charbonnages de.

Xens sera située, à Pont-à-Vendin. (Pas-de-

Calais), près des gisements de cette der-

nière Société, et elle sera outillée pour pro-

duira 300.000 tonnes de foute le coke se-

rait fourni par Les et le minerai de fer

par les mines de Youdreville, filiale de

Commentry-Fourchambault. Pour l'édifica-

.tion et l'explpitatian de cette usine, il sera

constitué uns Société spéciale au capital

de 40 millions.

Les valeurs cuprifères sont en recul. Le

Rio-Ttato s'inscrit à 1.704 et le. Boléo à 735.

Les stocks visibles de cuiwre en Europe ont

passé de 82.387 tonnes à 82.757 ton,nes pen-

dant la première quinzaine de mars.

Dans le groupe .des valeurs industrielle

russes, la Briansk a molli à et les

Sel:s Gemmes à 295. La Sosnovice a gaguié:

du terrain* à 1.448.

L'introduction, sur le marché' officiel de

Paris des 'actions ordinaires de la Phila-

delphie Company of Pittsburg aura lieu le-

lundi 20 mars.

Rappelions .que, de 1902 à indus, oesf

titres de 50'dipllars. inoiminal ont reçu un

dividende de 6 alors que, pour les six,

exercices précédents, les répartition

avaient varié de 4 0/0 à 5 3/4 0/0. Pour

HENRI ROBERT.

Victoires françaises

SWING.

Au camp de Châlons

Miatches Points

J. G. P. P. C. Pts

Le Sport chez les P.T.T.

Ainsi que la « Presse l'a annoncé un

groupe de sportsmen de l'adminisitratiDn

des Postes, Télégraphes et Téléphones s'est

formé dans le but de fonder un nouveau

Club, spécialement destiné à encouraiger la

(natation, dams la coloration..

la présidence de M. Alexandre Lebrun, sur-

numéraire du bureau 74. Le titre de Club

des Nageurs des P. T. T. fut accepté puis

le comité provisoire étudia les principaux

des Nageurs des P. T. T..s'occupe-ïadt

'particulièrem'ônit de répandre et de propa-

'gel', le plus possible, par des conseils et des

leçons, le goût de la natation dans les di--

verses sections des P. T. T.

demande d'admission et la cotisation men-

suelle fut fixée à 50 centimes.]

démarches nécessaires pour obtenir une,,ré-

d'UiottLon. de' 40' 0/0 dans, tous les. établisse-

meruts de bains

pioimats. seroiut- organisés'. -Des diplômes

d'eiïcoim'ageineint seronft créés et l'appui du

gouyernemenit sera demandé.

P. T. T. ne comprendira que des ama-

teurs .toutefois le comité se .réserve le

droit d'organiser une section réservée aux

indépendants, qui bénérj.ciei*onit des mêtnes

avantages qù.e tes autres sociétaires et qui

sera chargée de défendre, Les couleur^ -des

P. T. T. dans Les épreuves .interclubs.

Afin de dominer à ses adhérents un two-

fesseur compétent, le

C. N. P. T. T. aura recours aux services'

d'un professionnel comniu qui sera appoin-

té. D'autres importantes décisions .'seront'

prises. Nous y reviend-roiis en temps utile.

Constatons simplement quie ce' 1wuveau

Club s'impos-arait et que ses promoteurs

ménitenit les plus vives félicitations en at-

tendant qru.'ils reçoivent l.es eMcoui-'ageriienits

officiels dignes d'une œuvre aussi .utile.

N.-B. Tous les demandes de rensei-

gnements concernant le Gu-lb des Nageurs

des P. T. T. -doivent être, adressées à :'IL

René de Saint- Aubin, 8, rue' des Ternies.

AÉROPLANES FA'R:MA'N'

RECORDS DU MONDE DE DURES

CRAND PRIX A. CF. « PARIS-BRUXEI.LES-

Cd PRIX MSCHÈL.IN r Paris-Puy de Dôme Il

22, Av. Grande-Armée (Tél. 559-05)

Aérodromes Privés- à Bue et à Etampes.

Le 22 mais, de 5 à 7 heure-s, à.las'aJle.Rou- 1

l'eau,-la Sacioté d'EacouTagem-ent.de.rEscrinie-

se r-éiumira. '̃>̃̃' ̃̃̃. "̃̃. ̃

On a volé ce matin à Issy, '̃ à -Juvisy', Char-

tres, à Etampes, Bouy, ."à îMtourmèlori, à

Douz3r et à Pau,

Nos féMciita-tions à Mme Dueliaiïgé; êlïïè se-

crétaiTO générale de la Stella .(A-ëro-Cfliiib

minin, bo-iiilevai*di Fla.ndr.in).-

Nouveau bureau de la Boxe -française jjré-

sident, M. San.t vice-président, docteur Peu-

gniez secrétaire, Decron. ̃̃̃̃.•

Au tir, le Prix d'Ouverture du Fusil de

Qlïasse est gagné par 1\1. de Barbaiin, devant

le marquis Laa'einty.

A l'Ecole Blériot, à Pau, les., lieutenants

Princeteau, de Rosé, .de JMalherbe.et .Conneau

"voient chaque jour.•

Sarn Langford, le .c-élètore boxeur nègre, est

arrivé hier soir à Paris. Il est prêt à combat--

tre Sam Mac Vea.

Perruche' 19, rue du Montparnasse, reçoit

les engagements pour le Challenge d'-Alésia,

cross réservé aux patronages.

L'assemblée générale de l'Etoile des Deux-

Lacs, fondée en a. lieu ce soir, 67, rue

Boissière. ̃ ̃

M, rue de Grenelle, la Société ̃« En Garde

donnera sa grande fête -annuelle, ôe soir, à

9 li&iïres très- ̃ nréçises. X ̃ ̃̃

Le Royal Aéro-Club proteste contre la, dis-

qualification de G. WliMe dans 'le prix de la

Statue de la Liberté.

Demain, à Cliarenton,. les footballeurs du

'Sporting Club de la Coiffure rencontreront

tes tevïiers- Coiffeurs, de Rouen. -•.•

l'exercice qwi a pris fin le 31 mars 1910, lé

dividende a été fixé à 7 0/0, et il aurait pu

être plus important puisque, après défal-

cation de toutes les charges- du dividende

de 5 0/0 aux actions de préférence, il était

resté comme solde applicable aux actions

ordinair-es une somme de 4.874.111 dollars,

ce qui représentait 13.M Oj0 de leur mon-

tant.

La Phliljadelphla Company a toujours

procédé à de larges amortissements. Ses

concessions, brevets et droits de franchise,

ne sont jportés au bilan que pour 1 dollar.

et ses installations ne sont inscrites que

pour 13 millions dollars, alors

qu'elles ont coûté, plus de. 32 millions, de

dollars.

Pour, les neuf premiers mois de l'exercice

actuellement en cours, les recettes nettes'

de la Phiilaclelpbia Company, déduction

faite des. charges fixes, se sont élevées de

dollars eur la même période de l'exercice

Il s'agit là d'une vaste entreprise quai

tire ses revenus, soit .directement, soit- par.

Tiixteïmédiaire des Sociétés qu'elle con-

,{rôle, de trois sources,différentes :la capta-

tion et la vente du gaz-naturel; la produc-

tion et la vente du gaz artificiel et de l'élec-

tricité; enfin -les tramways.

En banque le'Cape Copper a faibli,

et la Tharsis à Lé Platine est indécis

à 778. Le Lauirium Grec s'inscrit à

la Société a subi une perte de 75.1.09 drach-

1 mes en 1910, tandis qu'en 1909, elle» avait

réalisé un bénéfice de 96.141 dr.

La Hartmann se maintient à 756. Hausse

de la lTaltzoff à 1.812.

La prospérité de toute affaire indus-

trielle dépend de trois, conditions essen-

tielles 1° Approvisionnement économique:

des matières premières 2» Communica-

tions faciles 3° Compétence de la- direc-

tion. Ces trois conditions, on les trouve

.réunies aux Usines Smieloff Construites sur

les rives de Ia Volg,a, à proximité des gise-

,ment;; de minerai de fer de Krivoï-Rog et

des Charbonnages du Donetz, près de N-ij-

ni-Novgorod, le centre commercial le plus

important de la Russie, d'où le Volga et

les chemins de fer lui assurent des débou-

chés rapides dans tout l'enipire mosco-

LES QUESTIONS D'ACTUALITE

Le but du nouveau Club

Une réunion a été tenue hier soir sous

A l'unanimité il fut décidé que le Club

Un droit de 1 franc sera exigé à ehaqiue-

Une délégation va .s'occuper de faire les

Ajoutons que le Club. des Nageurs des

I. Lherjiit.

DISTANCE. HAUTEUR avec passager

PARIS ET COUPE MÎCHELÏN

COUPE MILITAIRE LAZARE WÊiLÊR

SOUPE FEMiNA, eic.

Bureaux

218, Boulevard Pereii-e (T«l.-53-t-51).

•Apprentissages ̃ et, Promenades'

̃̃ x-' -•••'̃'

X

X

dollairs,en augmentation de 795.948

A Issy-les-Maulineaux, Paraut a -olé hier

47 mkiMtes à 60 mètres de ha-iweur, en compa-

gnie d'Henry Poulain.

X

En- football-association, a Glnsgaw, hier,

1 équipe- d'Ecosse a battu l'équipe d'Iri-aude

par 2 buts à 0.

Le .Cercle Spartif Parisien fera disputer le

9 avril une course cycliste sur Cluuripigny-

Coubert, sait 42 kilomètres.

En un très cordial dîner, les p-ilotos-aéro-

nautes de l'Aoro-Cluli de Fa-nnce se sont réu*-

nis hier soir. au noiAbra de 03.

Doux boxeurs américains de irrattdg valcnr

tuellcment à P.aris.

Le dirigeaMe Torrçs -fa.it rie -belles sorties.

Hier encore, il. évolua longuement, aux envi-

rons a tssy-les'Moiuriinca.'u.x."

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les bois de Bellevïie. sur .5 kilo ni êtres. Reocte/-

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tion "puujeries) vestiaire Graiide-Rué a.

B,eill'e:vue. Pour les cyclistes, rendez-vous'- h

9 heures du-miatin; à ia ̃Pûi'te-JVlàilïot- d-an't

Le ClhaïnfHo'iiiiii.t ̃ an-r.'u-sl' <I:e cross-coumiffry.'

(7a -ann-ôeî .se- -disputera le luniîi nra-rsi sii'r- ̃

1; Icilomètiôà,- d'ans- les .bois de Bel-la-V'Ue Ënioia-

gem«rit'5 .0 fr. 75 clôture io.udi proch-ain-

au" siège social. D7, baulevawi'de Strasbouovr'

Le lundi 10 avril, sur le circuit de Rarobo-uillët

•(-50 lvMA,se. a-isp»t6ra. Je: -Grand. Prix MbnteiJ

[et le Prix. B-rière.

NEMO.

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Nous sommes heureux d'annoncer à

nos lecteurs que nous avons pu nous

assurer des vins du « GARD » que

nous coterons exceptionnellement:,

fr. la pièce

En raison des cours actuels, noua

espérons que jiog .clients sauront prjpv

fiier.de cette. occasion. •̃•̃

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droits de commune..

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plus de Paris à la localité désignée.

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remboursement et devront, pour éviter

toute-erreur, être adressées à M. Pipet,

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sont à la disposition des clients. Pour

en recevoir franco à domicile, adres.

ser 0 f r. 65 en timbres-poste.

Les fûts vides en bon état seront

repris à 6 fr. la pièce et 5 fr. la demi'-

pièce à une prochaine commande.

Prix courant de toutes les qualités

adressé sur demande.

BUREAU AU JOURNAL 1

vite. La compétence de la direction est en

outre indlscxitable, puisque la Compagnie

a pour directeurs des spécialistes qui ont

fait leurs. preuves dans une affaire simi-

laire.

L'action Smieloff sera prochainement

inscrite à la. cote officielle des valeurs en

banque.

L'action Fergiiana- OilEields -donne lieu

des échanges suivis sur le marché en banque

aux environs d-e 39 fr. les unités et 36 fr. les

coupures. La- Société rappelle que les titres

ont été mis, dès le 38 -février, à la disposition

des intermédiaires, des banouieïs.'et du. pu-

blic. v

La Fergilmna OH Fields vient d'aeçpiârîF

de jciouveaux. terrains p-ébrolifères qui, après

exainen approfondi, lui ont été signalés par,

son ingénieur, M. Falkowicz, comme les meoJi-

leurs que l'on avait- pu acquérir dans le dis-

tïi-ct de Namamgan. De ce fait, la superfleie

sur laquelle la Ferghana OH Fields a la hauite

main se trouve plms que triplée..

La, totalité du matefiel nécessaire pour 1-ap-

pédiée au domaine de la Compagnie. Dani

quelques semaines, ce puits aura atteint I'Iiq.-

rizon péta'olifère. • '̃'

,L estimation, des bénéâc-es.qne réalisera Ma.

gic City a été faite en prenant pour base le

chiffire de 15,000 entrées par jour pendant

jours de l'année. Ce chiffle est modéré, si l'on'

lient compte de l'importante population de

Paris, Kta nombre considérable "•d'étrang'eiïS'

qui y "séjournent et de la grande faveur dont

1 jouissent,. à Paris, toutes les entreprises d'a<

musememi. Mais il- faut- tenir compte égale\

eilement eonteaiir personnes, oe qui'per»

.met de penser que la moyenne- dos entrées

1 sera largement dépassée et que le cliiff re des

bénéflees prévus -conrespoiiid à un miniimuan-i

Les actions.dé la Compagnie se trament à E9.'

L'action Asia Caoutchouc s'échange à 111;

On sait que l'usine de cette société, située S

Sakït-Petersbouirg, en bordure d'une gare de

chemin 'de fer, est, dès maintenant, outillée

.po-ur produire quotidjennement 250 kilos de

.caoutchouc cette, production pourra mênia7

être portée i usqu'à 1,000 kilos par jour. L'usiv

ne fournirait ainsi de 150. il 200 tonnes en

puis environ 400 tonnes en 1912. Cette pro-duic-'

t-ion est, du -reste, à peu près insignifiante

-pa.r rapport 'à la consommation de la Russifl,

laquelle. s'élève, d'après les statistiques offl-*

cielles. à 23,000 tonnes de caoutchouc par an.

'La De ueers s'est repliée à et la Ne\i^

Jageryontein à 205. Les mines d'or ont ac<

cen tué leur lourdeur la Rand Mines se prjï

sente à 193 et l'tast Rand à 115.

Courses il

LUNDI 20 MARS 1911, A DEUX HEURES

PRIX DES AVENUES. A réclamer. 3.000 francs. 2.000 mètres environ

ïropTiétaires Chevaux 1 Origines Entraîneurs Montes

£̃ $̃}$%![ û Madrigal II.. 63 Krafeutoa et Mésamgte Ed. Haës G. Stem

J r wt Masqué et Poupée. Scocoard G. Moreau.

Actoillopulo ,.j3 Vendredu ni 51 Vieux Paris et Sama-rie. W. Botten Donamx

Tonton Emate, Ozor Ha,pi, Alby, Séméchaï, on peut citer. Vendredi III.

etc. Defender s'est placé d>eirrièrie Makis Je désisterai

^devaint La Corniche, Kioto III, Friand II, Madrigal Il telt Def entier.

PRIX DE LA TUILERIE. –.4.000 fr. 1.400 mètres.environ

M^Worzal •• g Gouvernail et Macbeth. E. Leigti Simter

lA; Vejl-Picawl oj.Malane StBri.s et Royal Buittescotah W. Davis Rovella

contre frère de -Roi et -Racine précédant I Ro-sa Pomp-ona, etc. Milane a. une bonne

Herzégovine. II, Luimhag'o, BrMgie IV. Ce course i'-an, .dernier et semblait très vite.

oemier s'est assez- Je désignerai -'v

'vient de finir à Mafeoms-Laifiitie dierrière Isaltey et Bèda. ̃ .̃'

PRIX PATRICIEN. 10.000 fr. En outre, 500 f.r. à l'éleveur. 2.000 mètres env.

BP ^Ie^aû" j l^0:11116* 61 GawteBeu et La MamiHMèra R. Count G. Stem

f "Ttanï "'•• Badaloz 61 Qost et S^1 •̃̃̃ H. Shields N. Tumar

li A?ni;;™;4- aM.laMiarahe-.eO Fourire et Mouliiiaise, G. Martin J. Reifl

R aS feaiuz,un et Mirabelle. N. Tumner Non partant

F. Charron. 6 Talo Bm-b.il.. 60 Boudoir et E. Leig-h X

De Bremond.. A Valemoat Rabelais et YaUadoMi. R. Count Miltom Henry

i^?f'e^ £ Cantaloup 68 iSimômian et Crème de Riz. M. Pantall Non partant

'£•• Zi- Clochette. G.CuniUngt. s' J. Childs

Bad.ajoz a succombé de peu vendredi l'.an dernier, Sablonne*, Valemont, Vellica.

-«Mitre Ita,lus, il précédait Holbein, Dor, et Çombroude pourraient être classés, dans

«amesseum, Moulins la Marche. Negofol cet ordre. Sablonnet, en bonne condition,

'Vient de faire une rentrée modeste à Mai- serait préférable à Badaioz.

«ane-Laffitte. Oanitaloup s'est placé samedi Je désigmea-ai

aenta-e Tremblay et Babel. Sut la forme de Badajoz et Ecurie de Brémond.

PRIX DE LA GRANDE-BORNE. A réclame^ 3.000 fr. 1.500 mètres environ

fi'^?lta 57| Masqué et Poupée; SooÔcand G. Moreau

Ï^I^S^'S- f ra*y Bocage et Muse. E. Mayer Cottencin

Cih. Brossette. 6 Lazarane 56J Railleur et Latorae.. E. Duffourc O'Ne-il

OT3l«ep.-Siin,gîi 3 Planton 49 Masqué et Placide Defeyer Shai-pe

jJ.H. l-Treeman ̃ 3|Bo.i*hozka Hobbs

iLazarane a fini à Maisons-Laffitte avec Silver Sea, Froidure, Borthizfci. Ce dernier

Ozor Hapi et Heloup derrièra Madrigal II, a. figuré assez longtemps. Noaic est encore

Friand II et Tonton Emale; elle précédait à citer.

Alby, Valmore, etc. Planton s'est placé sur Je désisaiea-a-i

.cette piste derrière Alby et Roi René devant Lazarone et Planton. ^;v.

PRIX DE LA CROIX-DUROY. Handicap. 5.000 francs. 1.600 mètres environ

«• Kerîaz et Cigale. F Pratt G. Stem

H. ftjWteul..V 4 Kaiser ..U-M Kertaz. et Kni«btDKur^ 1 Px<Sairo Boim

r" u™rc"A" Macdo-naM II et Indi. Siiowe.lF; Pratt Von parfait

p.-Dèch-a-umK 4 Go-bette. (44. Son o'Miiiie et Mosquée (M. Panteûl ]A. Woodland

•L'éçuirie Balli genïble nmîtiresee de ce qui est sur les obstacles et que Gobette.

bandioap auec Le- Charmeur, qui vient de j qui bénéficie cependant d'um poids iavor-a-

battre Azarias et Borna II et avec Donal- 1 We.

dma qui a montré i une bomne forme. Kai-j Je désig.nenai

iser II semble: emsuite plus qualifié que Gab' Le Charmeur et Kaiser II.

PRIX DE CARRIÈRES. pirix de la Société d'Encouragement,– 5". 000 ir. 2.200 m.

« DeS f ^So»8^ I? Fm.^in et GiOîdi?n Key-'W. Davls Non parfanf

^Deonon IV. Simon.ian et atusanelgoe E. Delolme Rovella

Goua-gaud. 3Ohawto I-I.J56 Hf et La Cannagmol© Ei.CtaMiinft.on JReift

Bramiessao 3 P du Gêner. 56 Général Albert et Boussole. E. Leigfi X

Mme Maline.. 8 Flying Fish. 64J Gney Menton et Ttaite a. Duva.l Siicard

Chauvin ,11 n'a pas mail couru dans le prix tre Tabouret et Herzégovine II, n'a pas

de Samit-Cloud ou il- terminait avec Bibre ûgxxré dans le Critérium de Saint-CIoud.

©t la distance plus longue lui convien- E-ucalyptos II, Golden Bird e,t Robert Ma-

ora mieux, Manzanares, porar son, unique cadre sont inédits.

=sortie 1 am dernier, s'est bien comporté -der-

̃rière Ecailîe II, Mirambo et Matehiess.

;Tip Top II, après une bonne c&mrse con- Chauvin Il et Manzanarès,

ILOTES D'UN EXPER?

i Chez les Humoristes

%& pauvreté des envois français dans urne

SxposiifcKMj d'humoristes, organisés à Salait-

P^tersbo^urg, s'e,st une réponse dont

S-l est bon de sawligner le- passage suivaait

Vous reroMez Monsieur le Rédacteur, un

grand service a tous les humoristes français,

̃AiqfflSS, v80^ qu'ils appam-iennewt, en

;ïtosaait bien haut que tes artistes ne sont pour

:rien dans ces --sortes- d'exhibitions. En effet,

.-Oes ̃ ̃înOastun'Os, écumeurs de ''ventes, coiteê-

tooimeuirs de vieux fonds de oaitons, riama=-

sent uin peu partout à VU prix les dêcWs dies

3flWirna.u.x illustrés et font, à peu de Irais des

..«xpositians à l'insu des artistes, sans

bénéfice pour ceux-ci que le préjà<U-oe moral

ique leur cause ce détoaMag© au rabais.

Les artistes ne petwent rien contre

anmables boutiquiers, que pleurea*

Et, potar les hmnar.istes, la compensati-on

:n "• A-^ W}hW?JE> Abel TB BCHEr,

Président d'honneur Trésorier

'!le la Société des Desstnateurs-Humoristes.

Pokst copie conioraie et sans eoiïjjnen--

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théâtre Antoine, 8 h. 3/4. La Femme et le

théâtre Réjane, 8 h. L'Oiseau bleu.

Variétés, 8 h.' 3/4, Le-Bais Sacré.

iCymnase, 8 h. 3/4. Papa.

Vaudeville, 9 h. Le Tribun.

Kouveauté3, 8 h. 1/2. Occupe-toi d'Amélie.

Renaissance, 8 Il. Le Vieil Homme.

Porîe-Saint-Martin, 8 h. 1/4. L'Enfant de

Ambigu, 8 h. 1/3. Le Roi Soleil.

flpollo, 8 h. 3/4. La Divorcée.

rand-Guignol, 9 h, Roméo, Les Mines de

i Ganeffontein, La Fugue de Mme CaramoOi-

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Prix de la Clroix-diù-Roy. Représentant X.

Balli, Gobelte.

Prix des Carrières. Chauvin Manza-

narès.

La ci Patrie 1

Prix des Avenues. Madrigal Il, Defender.

Prix de la Tuilerie. Beda, lsabey.

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mond.

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favorisée.'par. le temps. Aussi dans les di-

verses enceintes, l'assistance était-elle nom-

breuse et nous avons retrouvé au pesage

la note élégante qui s'accorde à merveille

avec le cadre superbe fourmi par la. So-

ciété des Steeple-Chases. Les .prix Robert

Hen-nessy-et le". Grand Prix du Printemps

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tre d'excellents spécia-iisites. Le terrain

était encore lourd.

Prix Nuage. Queen 0' Scots a mené

devant Truckee, Clog Dance et Renée II.

Au huiit, Renée II, Truckee et Clog Dance

avaient, le commandement. Truckee faisait

une faute à la rivière d'intersection, mass

il reveinait très vite et se détachait avec

Clog Dance dans le tournant. Au bull finch,

Truckee obliquait sur la gauche, occasion-

nant la dérobade de Clog Dance. Sur le

plat, Queen 0' Scots et Renée II se rap-

prochaient bien, mais sans pouvoir em-

pêcher Truckee de l'emporter à la fin.

Prix Valentino. -r– Les deux concurrents

sont restés ensemble jusqu'à la double bar-

rière où Gribouille prenait alors quelques

longueurs à son adversaire. Saint Potin re-

venait dams la ligne droite et sautait la

dernière haie a.vec Gribouille qui culbutait.

Gribouille, remonté, bénéficiait de la se-

conde place.

Prix Robert Hennessy. Sitting Bull et

SaJornom. ont mené devant Trudon, Iule et

Heaiaù IV. A la rivière des tribunes, Salo-

morez tombait, et cavalier et animal pre-

naient un bain complet. Sitting Bull caniti-

uraaiit devant T-rudon, Iule, Blagueur II et

Le Miracle. A la rivière du huit, Henri IV

qui était battu., culbutait. Après le tiailais

Trudon passait. en tête, suivi de Sititiang

Bull, Btagueui-.il, Iule et Journaliste. Dans

la ligne droite Sittiiig Bull et T-rùdotn flé-

chis&aien.t. Blag-ueun- II prenait alors l'a-

vanifcag-e, maris sur le plat.il était attaqué

par' Journaliste qui le battait après lutte.

Iule, troisième, à quinze longueurs, devait

Ta-ud-on- est Sitting BuM. Chanoine était

tombé au second saut. du talus.

Grand Prix du Printemps. Chi Lo Sa

a eu longtemps le commandement devant

Akbar II, Domination, Reine d'Or II, Ca-

lomel. Vaisseau Fantôme est Serpenteur-

assez bien groupes. En face, dans l'allée

des fortifications, Ohi Lo Sa et Reine d'Or

II précédaient. Akbar II, Vaisseau Fantôme

et Domination. Dans- le. tournant de Passw,

Akbar II fléchissait. Enatre.les deux der-

niers obstacles, Reine d'Or II prenait faci-

lement l'avantage et n'était plus menacée.

Une bonne lutte s'engageait pour les pla-

ças entre Vaisseau Fantôme, Thésée, Chi

Lo Sa et Domination qui terminaieint dans

cet ordre près les uns des autres. Calomel

était tombé en face.

Prix Auricula. Free Dirink a mené de-

vantt Césanne et Fraradie. Au talus Césa-

rime tombait. The Fiend, qui s'étaift rap-

prochée progressivenieait, passait en- tête

dans le tournant et se diétiâchaiit dans la

ligne droite pour l'emporter facilement.

Sur le plat, Paludière II venait se placer

Avez-vous vu « Paillette »?

PAULETTE est. ce merveilleux costume tail-

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3,000 fa-'ancs. Distance 3,500 mètres.

1. Tiruictoe, à M. J.-E. Wiidemea-' (Hawkins).

2. Queen O'Saats (Wicks). 3. Renée H (Ber-

Non placée Heinkimer (L. Pliilipipô), Rosé

des Vents 11 (G. Sauvai), Clog Dance J.-B. Mo-

reau,), d'erobo.

Quatre- longueurs, une longueur et demie.

PRIX VALENTINO

(STTEPLE-CHASE 2° SÉRIE)

8,000 francs. Distance 4,500 mètres.

1. Saint Potin, à M. Champion (A.-V. Ohap-

man). 2. Gribouille (G. Parfremesit), tombe

Loin.

PRIX ROBERT HENNESSY

(STGEPLE-CHASE HANDICAP)

20,000 fraans. Distance 5,000 prêtes.

1. Journaliste, à M. E. FiscMioI (W. Head-).–

Blaguieua* II (G. P-ai-fi-ement). -̃ 3. Iiuilie [A.

Benson). –4. Tr.uidon, (R. Sauvai).

Non. placés Le Miracle (F. Hardy), SiMiaig;

Bull (Salmqn), Quasimodo (Berteiaus), Salb-

man (Hawkins), toimbé, Chanoine (O. KaJlrey),

tombé, Hemi'i IV (J.-B. Moreau), tomtoév

Trois longueuirs, six longufâuirs..

GRAND PRIX DU PRINTEMPS

(COURSE DE HAIES HANDICAP)

20,000 ..BraiLcs.. Distance: 3,800 mètres.

1. Reine d'Or II, à M. Champion (A.-V. Ctoaip-

man). 2. (W. Head).

3. Thésée (R. Sauvai). 4. CM Lo Sa (F;

Hardy).̃

Non placés Val d'iAmoiûa.' (G. Paii-frament),

Akbar II (Hawkins), Serpenteau. (.Danoastiea1)/-

Dôminatibri (L. Philippe), Capricioea (.Bea1-

teaojx), Clalomed (J.-B. Moreau), tombé.

Deux loagu-eurs, une demi-longueur.

PRIX AURIGUIA

(STE£PLE-CHASE)

4,000 flnancs. Distance 3,500 mètres.

1. The Fiemd-, à M. G. lait orgue (C. Halaey)..

2. Paludière II (Da-ay ton) 3. Fronde (J.-B.

Non placés Free Drink (Bla-ncliand), Cksa-

Bine (Lovegrove), tombée.

Cinq lon'giusui'5, six longueurs.

PRIX DU LAC

(COURSE DE HAIES)

5,000 francs. Distancie mètres.

Partants Bascophilie (Groom), Datar-a (G.

Piarfrement) Middelfart (Bexteaux), Le Ré-'

gemt (WSiciks), Les Aldudies (E. Hardy), Rasitras

(Hawl;ins), Cœur d'Or III (Bourd-alé), Kiddie

(H. jtflinson), Maxima II (Entwistle).

Résultats du pari mutuel

Coursée noms des chevaux des Unité Unité

chev. 10 fr. 5 5 tr.

6 part. Queen O'Scots. Placé. 15-50 8

Placé

Placé.

10 part. Blagueur II Placé. 21 9

10 part. Vaisse.au Fantôme Placé. 19 50 11..

Thésée. Placé. 33 Il..

5 part Paludière II. Placé. 38 50 24 50

Placé.

9 part. Bascophilie. Placé. n 50 8

Les Aldudes Placé. 33.. 17

w ̃ Placé

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AU

Friol gagne le Prix du Conseil municipal

Public nombreux et courses très intéressaii-

ci les résultats

Prix des Abonnés (3,000 m.)

1. Palirtias, en 4 m. 6 s. 2/5 2. Mostoeoi

Prix du Conseil municipal

(scratch international, 1,000 mètres)

1r° demi-finale. 1. Friol, en 2 m. s. 1/5

2. de Maa-a 3. Martin.

2° demi-finale.– i. en 1 m. 43 s. 1/5;

2. Du-pré 3. Fou,rnous.

3° demi-finale. 1. AuXtray, en rn. 5 s.

2. Jacq.uie-lin 3. Houi-1'i-er.

Finale. 1. Friol, en 1 m. 55 s. 2/5 2. Mtof

'retti, à une roue 3. Auffiray. ̃ -̃

Course de primes (10 kil.)

Les primes sont gagnées.1 par Riçaux- 1,

Wirth 1, Apipelhahs 1, 'Gostet 1, Miquel 1,

Avini'lloiV 2, Goveii 1. Finale 1. Paul Dn.

,puy, en 13 m. 16 s..2/5 2. Heller 3. Poleday.

Prix Dumond-Renaux

(Tandems, 1,500 mètres)

Finale- 1. DiiipTé-Doerfliiiger," en 1 m. 58 s.

Foiuamoiùs-dè Maj-a 3. Ho^rlier-Coanès.

Prix Champion (1 iieuce derrière motos)'/

10 kilomètres 1. Waîthour, en -8 -m. • 48,.8f

..Mon?am.i à 25. métrés, 3. Guiguiard, -75 mètres

20 Isiiloiinètires 1: WaiMii-otinS en 47 m.l-i,,

2. Momam à 25 rn., 3. LévàMe, à 2 tOMirs,

Gu-ïginiaaxl, à 4 toiurs. ̃-̃̃̃

Le Prix Octave Lapize

Cette épreuve, organisée par l'Union des

Cyclistes de Paris, sur-50 kilomètres, a rem-

porté un vif succès. Résultats 1. Gien-Gau-

thier, en 1 h. 14 m. 3/5 2. Agnelet-Combes,

3. Boffbourg-Bemarht, 4. Cossart-Guénot, 5.

Roques-Madeleine, 6. Boizat-Cavaima, 7. Dy-

vilaa'd-Leaneroi-er, etc..

Les championnats

A 'Autenïi-l, le Sta.de Toulousain (2) bat le

Stade. Français (2) par 33 points à S.

A Colombes, le National Footballen de Lon-

dres (1) -compte 11 points contre 3 au -Racing

à la fin de la première mi-temps.

A champigny

Le aport-ing Club de Paris a fait courir au-

ioiuird'hui' sa première épi-eu^e de la saison,

sua- le parcourt Champigny-Ozouer, 30 kilo-

mètres. Résultats 1. Jules Duchesne, en 46 m».

15 s. 2/5 V2. Bauitsête, en 46 m. 30 s. 1/5 3.

Crosnie>r 4. Malleze 5. Hugot 6. Brouillet

7. Dumand 8. Capeau 9. Têtard 10. Malot

11. Bardou 12. Gérard 13.Gasnieii- 14. Hilô-

gen 15. Botté 16. Haiutsête père, etc. Belle

course diu dernier nommé un ccurageu^

vétéran. Versaiiles-Coignieres et retour

L'Union Sportive des Galea-ies J^aJayette a

fait disp-uier sa cause de classement sur le

paa'coiars V-ei'sailles-Coig-nièi-es et retour, sait

30 kilomèta-es. Résultats 1. Périnet, en l.h.

4 m. 2. Fabon, en 1 h. 6 m.; 3. Lelaire à

1 longueur 4. Gatiaux 5. Labbe, eic. O:Q»

ciels Ruants, Lorichon et Lefèvre.

Le Grand Prix d'Ouverture

de Courses a remporté au-jour-

d'iiuâ un très gros succès avec son Grand

Prix d'Ouverture di-spiuité par 56 courerars 'su*-

le parooiurs v-ersaiffles-Le Pera-ay et

L'origamisation était assuirée die façon parfaite

paa1 MM. Pierre -Benoist,. Levy, Tellîtar, Lobs-

teàri, Josset, Gareau^, Anrizzoni, etc. Voici' les

résultats 1. Egg (I.), en 1 h. 31 m. 5 s'-

2. Tiipliain© (C. V. A.), en 1 h. 35 m. 2 s. ;;̃

3. Jacq'Uimot (I.), à upe roue 4. Metzinger

̃(I-T, à 3 mètres 5. Chesnel (I.), 6. Héold' (Ç.

C. P.), 7. Pamillie (C. C. P.), 8. Girawlot (t.),

9. Glatoys (F. A. S.), 10. Polo (C. C. P.),

Leaîtz (L), 12. Barn'os (L), 13. nome (C. C. P.,

14. Laïuicta-ois (C. V..M.), 15. Ridoux (L), 16;

Rivaton (1.), 17. Mulot (C. V. A.), 18. Co-

quard (C. C. P.), 19. Guataiet (C. C. P.), 20.

̃Oorjniiar (C. C. P.), etc., etc.

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été déclassé pour ne pas avoïa- été contrôlé

au vitrage et Franck Hemiry a cassé sa roue

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me L'Industrie agricole arabe, La Mariée fait

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