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Titre : Le Petit journal

Auteur : Parti social français. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)

Date d'édition : 1867-12-13

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 13 décembre 1867

Description : 1867/12/13 (Numéro 1776).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k589858n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/07/2008

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ïiumoristique)' ami Siraudjn, a jeté le sel attique par poignées.

Je ne vois qu'un spectacle lugubre, attristant, sinistre.

Il me semble que de cette salle où sont enrégimentés aujourd'hui les comiques les plus excentriques, les ganaches les plus désopilantes, les farceurs les plus irrésistibles, doit sortir un cortège funèbre..P li'Enterremeut de la-Couférence Mon imagination se montre devant ce Temple des Muses exilées.

Il me semble en voir surgir un long défilé qui chante ironiquement.

La Conférence est morte,

Mironton, mironton, mirontaine; j1 La Conférence est morte,

1 Busnach va l'enterrer.

f A l'entour de sa tombe,

Mironton, mironton, mirontaino;

ii A l'entour de sa tombe, Des palmes l'on planta.

u Sur la plus haute branche,

.i Mironton, mironton, mïrontaine Sur la plus haute branche,

Le rossignol chanta.

On vit voler son âme,

•> Mironton, mironton, mirontaine J

On vit voler son âme » .A travers les lauriers.

La cérémonie faite,

Mironton, mironton, mirontaine; f La cérémonie faite, 1 • j-.i Sari fit répéter. t Les acteurs et'les,femmes;

Mironton, mironton, mirontaine;

Les acteurs et les femmes,

Et l'orchestre tout seul. i

Certes, je ne fais pas fi des chansons de nourrice, surtout des nourrices qui, comme la Patti, ont le droit de chanter à .'la

••̃•. Mmo Bure, qui fut Ia nourrice del'em|pereur Napoléon III, et qui mourut en 'janvier 1866, dut chanter à. son nourrisson l'air favori Partant pour la Syrie Mme Anne Boussard, qui fut appelée de -la -Nièvre à Paris pour nourrir le Prince j Impérial, en février 1856, devait le berj-cér avec unè chanson de Bé ranger, le ['Vieux drapeau, le Petit chapeau ou la Colonne, •̃•'•

i( J'estime fort cette clzanson de Malibrough que MmePoitrine, nourrice du dau-irphin, mit à la mode dans la société futilé de la fin du .dix-hutième siècle.

• ̃••̃ Mais pourtant, quand elle est taillée ̃ «n^pièce, pour être servie au public, en 1 manière de hors-d'oeuvre comique, je lui Vpréfère les sérieux entretiens des savants -et, des beaux parleurs je tempête contre ̃ rï'e-goût du jour, qui préfère la Femme a [barbé a>\& Romance du Saule et un lazzi ̃' à un argument.

Je pourrais allonger encore mon réquiI gitoîre, mais à cause juste, court plaidoyer, dit le proverbe, et pour finir avec la chanson fameuse dont j'ai écritici l'hisJ'n'on dispas davantage.

Il Mironton, mironton, mirontaine, J' n'en dis pas davantage,

Car en voilà ç'assez.

'<̃ TIMOTHÉE TRIAM.

voir qui permet de voir et de savoir ce qui se

̃̃*• i Elle sepehehait, le cou tendu, la pupille dilatée, 'dans la direction de Champdoce, comme si elle eût espéré une révélation d'une iiueur dans les ténèbres, ou d'un bruit trou-'*i blant le silence de la campagne.

il luiparaissait impossible que Norbert ne .-« chercHat pas et ne trouvât pas un expédient t ;po;ur lui faire savoir qu'ils avalent réussi. ou'échoué.

o À'fdeux bu trois reprises, dès pas rapides qui sonnaient sur un chemin longeant le •t jparc lui causaient d'atroces palpitations. Si c'était lui! ;Mais quelque gars de Bivron revenant de* visiter, sa bonne amie, et qui • ,• rentrait en hâte.

Le jour allait venir, cependant; le ciel, au levant, se nuançait de teintes oranges, la cime'dés arbres frissonnait à la brise mati,,r nale. ̃u Muè Diane se sentait glacée jusqu'à la moelle des os. Elle referma la fenêtre, et, toute grelottante, se blottit sous ses couvertures, n'osant appeler le sommeil.

Norbert, se disait-elle, aura jugé imprudent de s'éloigner il est impossible que • j 'aie de ses nouvelle avant l'heure du déjeuMais tous les calculs qu'elle' faisait

Paris

L'Empereur chasse à tir aujourd'hui dans la forêt de Versailles.

On annonce, pour la semaine prochaine une grande chasse à Fontainebleau.

La cour ne rentrera à Paris que le lundi décembre, les travaux qui étaient à exécuter dans les appartements du Prince impérial n'étant pas terminés.

Le temps est très doux ce matin; le ciel est couvert.

Les commissaires généraux d'Autriche, de Bade, de Bavière, de Danemark, des Etats-Un^, de la Grande-Bretagne, de Hesse, d'Italie, de Norvège, de Portugal, de Prusse, de Rùssle, de Suéde, de Suïsse^de Wurtemberg, auprès de l'Exposition universelle, viennent d'adresser à M le préfet une lettre collective dans laquelle ils présentent à ce magistrat leurs vifs remerciements pour la manière gracieuse avec laquelle il a protégé les intérêts de leurs compatriotes exposants au Champ-de-Mars.

A cette lettre était jointe une somme de vingt mille francs destinée être''répartie entre les 236 agents qui ont été chargés du service dans les sections étrangères.

Le total de ces 20,000 fr. a été calculé de façon à ce que chaque simple sergent puisse être gra-, tifié au moins d'une somme .dé 80 fr.

On; avait annoncé que des officiers du génie avaient été chargés de faire des études au Champde-Mars pour savoir s'il serait possible de con- ̃' server intact, pour en faire une promenade pu- blïqne, le parc qui entoure le palais de l'Exposi- tion.

Cette nouvelle est aujourd'hui démentie.

Le gibier continue à être fort abondant. A Paris, la balle et les marchés sont encombrés de chevreuils, de lièvres, de perdreaux, de bécasses, de bécassines, de bartavelles, de ramiers, de sarcelles, d'oies et de canards sauvages les étalages des marchands de comestililes plient sous le poids de la venaison; les simples fruitiers même exposent 'toutes espèces de gibier et même des hérons, des grues, des pies, des buses, des émou- chets, des pics-verts, des vanneaux, etc. Deux charretiers montaient hier la rue de Charenton, chacun d'eux conduisant une voiture chargée de tonneaux remplis de ciment. A la hauteur de la rue des Fonds-Verts, celui qui était derrière, sous le. prétexte que l'autre n'avançait pas assez, l'apostropha grossièrement. Une rixe s'ensuivit. L'agresseur frappa d'un violent coup de manche de fouet son compagnon au visage le sang jaillit avec abondance.

Les sergents de ville du quartier études passants «'interposèrent et eurent grand'peine séparer les combattants.

Le blessé fut: conduit chez M. Coupé, pharmacien. Malgré les soins qui lui furent prodigués, on désespérait beaucoup de conserver 1'oeil atAprès le pansement, la victime fut reconduite à son domicile, et sa voiture menée à destination. Quant au charretier brutal qui avait provoqué ce.conflit, il est resté A la disposition de M. le commissaire de police, et sa voiture a été dirigée vers la fourrière, rue de Pontoise.– p. A la Saint e-Luce, les jours woissènt du saut d'une puce..

Hier, 11 décembre, c'était la fête 'de sainte Luce. Le proverbe que nous citons paraît bien singulier quand on songe que les jours contitinuent à diminuer jusqu'au décembre, époque laquelle ils commencent à augmenter. Voici comment M. Qui,tard, dans son Dictionnaire desprover.bes, explique cette anomalie L'année solaire se compose de 365 jours moins Il minutes.

Dans la correction faite au calendrier sous Jules César, il ne fut pas tenu compte de ces 11 minutes, qui, depuis, ayant été employés en trop, avaient forme, vers la fin.du seizième siècle, dix jours en plus.

Le pape Grégoire XIII, voulant corriger cette

rassuraient pas elle fnt sur pied la première et alla se poster à un endroit du Jardin d'où on découvrait la route.

Rien ne venait. L'a cloche sonna le déjeuner,, et elle dut aller s'asseoir à table, entre ses parents. C'était le supplice de la veille, mille fois plus douloureux.

Enfin, vers trois heures, n'y pouvant tenir davantage, elle. s'échappa et courut chez Dauman.

Il devait, pensait-elle, savoir qùelque'chose, et, au pis-aller, il trouverait dès raisons qui calmeraient son intolérable inquiétude. Elle se trompait.

Le Président n'avait guère passe de meil- leurs instants qu'elle, et toute la nuit'il avait, sué, entre ses draps, l'agonie de la peur. Revenu de la stupeur où l'avait plongé l'audace de M118 Diane, il avait étudié froidement la situation et il avait été terrifié. Pesant les risques et, ,les-résultats, il maudissait sa. folie. Et quels complices avait-il acceptés Deux amoureux, deux enfants. Il avait été aveuglé par sa rancune,

Toute la matinée .il était resté claquemuré dans'son cabinet, tremblant au moindre bruit. et c'est au tantôt seulement qu'il s'é- Son espoir ne fut pas tout à fait déçu. Le minotier de Bivron, .qu'il rencontra, luï.,ap-

erreur, en même temps qu'il réforma le 'Calendrier, ordonna de passer du 5 octobre au 15 du même mois, en supprimant ces dix jours dans qui la fit nommer la petite année. .f Avant .cette suppression, les jours diminuaient jusqu'au onze décembre, dontla nuit était la plus longue de toutes, comme l'atteste, le distique suivant, traduit du latin

Le onze do décembre est cher à l'hyménée, Il n'est plus longue nuit ni plus, courte journée. Les jours commençaient augmenter le .13 décembre, qui correspondait alors, comme le 23aûjourd'hm, au lendemain 'du solstice d'hiver; et c'est même ce qui, avait fait choisir le 13 pour l'anniversaire de la fête de sainte Lucé, cause de l'analogie de ce nom avec le mot latin lux (lumière). Ainsi le proverbe, qui se trouve faux maintenant, était vrai autrefois, et le poète Passerat avait eu raison de dire

Heureux jour de Sainte-Luce

Qui croit du saut d'une puce,

Raccourcissant les ennuis

Qu'apportent les longues nuits.

Ce soir, au théâtre du Châtelet, première représentation de la grande féerie les Voyages de Quinze cents personnes assistaient à la dernière séance générale de la, Société de la bibliothèque populaire de Versailles.

Un menuisier, "M. Leroy, présidait la-séance, comme, l'avait faitjl'an dernier^ un tailleur de pierres, M. Bachelet.

Une femme habitant la rue Evrard, 12° arrondissement, était sortie hier laissant seuls, dans sa chambre, deux enfants, une fille âgée de cinq ans et un garçon de trois ans et demi. La petite fille, pour jouer avec son frère, îprit des allumettes chimiques, le feu se mitauxTetements du petit garçon, et la soeur, en voulant l'éteindre, eut aussi sarabe enflammée. Aux cris 'poussés par les deux pauvres petits, des voisins accoururent. Ils mouillèrent des' draps de lit et parvinrent, non sans peine, à conjurer le mal en enveloppant à la hâte les deux enfants. Le petit garçon, blessé plus grièvemeùt que sa sœur, est dans un état fort grave. Les gardes Lecomte et Cottin.faisaient leur ronde dans les tirés dè la forêt de Saint-Germain, avant-hier soir, lorsqu'ils entendirent des coups de fusil.

S'étant dirigés de ce côté, Lecomte essuya un coup de feu qui l'atteignit au genou. Quoique blessé, il se redressa et tira. Les traces de sang font supposer, que les braconniers ont été blesL'un de" ^r ̃ î- ̃-niers apû être arrêté. 'Le? rentes de la ville de P; '̃ ont déposées au secr.; arrondissemei ;̃> î os contribuables ..pQiUfoot ïrt ̃ ̃̃ ;c.:t;mce de deux à cet -hûmi: «pii lat renv.ersépar Vu rue Montmartre et comme il y a un Dieu pour les ivrognes, il s'est relevé sain et sauf et a continué son .chemin.

Mais des sergents de ville sont survenus et ont voulu prendre son nom; il refusa obstinément, prétendant-qu'il ne le dirait qu'au commissaire de police, où on le conduisit mal lui en prit, car en route il insulta les agents., et chez le commis- saire il bouKculalebureau, et allait lancer un encrier d la tête des agents. Dès lors on voulut le mener au poste.

On n'y parvint qu'avec peine, car il se cram- ponnait à la rampe de l'escalier, 'qu'il ne voulait pas lâcher, malgré les efforts de quatre hom- mes, qui furent obligés de lui attacher les pieds et les mains pour lui faire lâcher prise. Enfin, on parvint à le hisser-dans une voiture pour l'emmener au poste et de là à la préfecture. Il eût préféré retourner chez le- marchand de vin.

Choisir pour compter son argent la nuit et la rue de Fouarre, à la clarté d'un bec de gaz, c'est j

prit que la veille, sur le tard, on était venu chercher le médecin pour M. de Ch-ampdoce, lequel était a toute extrémité.

Dauman rentrait avec ce seul renseignement, sensiblement -menaçant, quand arriva Mue de Sauvebourg.

En la reconnaissant, sa joue blême s'empourpra, sesyeux flamboyèrent, et sans souci de la civilité, il lâcha le plus grossier juron de son répertoire.

C'est Vous, fit -il brusquement; que voulêz-vous? Il faut que vous soyez folle pour veniricil. Vous tenez, paralt-il, à apprendre à tout Bivron que nous sommes les complices de Norbert. ,-<<:̃•: .Grand Dieu»l. qn'yà-t-iï?

*1I y a que ce duc de malheur n'est pas mort, et que; s'il se remet, nous sommes flambés Quand je dis nous, je veux dire moi. Vous, on vous tirera toujours de là vous êtes la fille d'un noble, et les gros ne se mangent pas entre eux. C'est moi qui paye" rai pour tous Vous disiez que c'était. foudroyant. J'ai dit cela, moi 1, c'est.faux. Ah! si j'avais su. Mais je nierai tout. Vous m'avez trompé et volé. C'est que je me défendrai, oui 1 Vous, les nobles et toute la clique, je vous mettrai plus bas que la boue. Je suis un' coup vous-même,

une singulière idée. Le"nommé L. maçon, l'a eue hier soir il s'était arrétei dans ladite rue pour inspecter l'intérieur de son porte-monnaie. Cet original avait oublié que l'occasion ,fait 'le larron. Au milieu de son compte, un individu s élance soudain vers lui, arrache ce porte-monnaie, frappe L. d'Un^ coup de poing et fuit à toutes jambes. Le maçon le poursuit en criant Au voleur et, rue de la Bucherié, des sergents de ville, attirés par ses cris, saisirent le fuyard dans la poché duquel a été retrouvé le portemonnaie, et qu'on a conduit à la préfecture. Deux jeunes dames traversaient hier la place du Prince-Eugène, quand' une voiture de charbonnier, lancée au grand 'trot, vint heurter l'une d'elles et la renversa. L'impulsion donnée à la voiture empêcha sans doute son conducteur de; l'arrêter à temps, car une roue passa snr ,1'àvantbras de la dame tombée, laquelle eut la main droite et le poignet écrasés: Après avoir reçu les premiers soins dans une pharmacie, cette dainè a été reconduite chez elle. Hier soir, 3 onze heures, trois anciens militaires passaient sur la route de la Révolte, lorsqu'ils furent subitement assaillis par une dizaine d'individus de mauvaise mine. Les trois militaires se défendirent bravement; cependant, accables par le nombre, ils prennent le parti de la retraite. Mais ils sont poursuivis par les bandits, et ce n'est que sur le chemin de Clichy qu'ils rencontrent une ronde de police.

A.sa vue, les agresseurs prennent la fuite, mais les agents ont dépendant pu en arrêter trois, lesquels, il faut l'espérer, feront découvrir les autres.'

Les, trois malfaiteurs ont été conduits en lieu de sûreté.

Le goût de la musique se vulgarise de plus eri plus. Une société de musique instrumentale d'amateurs vient de se former, 102, boulevard Montparnasse.

Les membres consacrent à l'art musical les lundis et les jeudis, ce qui vaut mieux que de les passer au cabaret.

Lundi 16' décembre paraîtra -Satan, journal; quotidien 10 centimes, sous la. direction de M.; Jules Lermina.

Le sîetlr Qulion (Joseph), homme depeine, rue Saint-Maur, 8h, partait mardi, de. la rue de Loureine, pour porter à domicile un écrin contenant une:paire de, boucles d'oreilles d'or d'un certain prix.

Arrivé dans-la rue du Temple, il s'aperçut; qu'il n'avait plus l'écrin,; sans qnil pût s'expli-1 quer comment cet objet avait disparu. Cette: perte est un véritable malheur pour un pauvre père de famille qui gagne péniblement sa vie. La ville do Paris va :prochainement entreprendre la construction de trois ponts le pont Saintgermain, de l'entrepôt des vins à l'angle de'l'île: Saint-Louis, le pont du Louvre' qui reliera la rue de Hennés à la place SaiiH-Germain-l'Auxerrois,. enfin le pont des «Tuileries, en face des nouveau guichets du, Carrbusel.

Chacun de ces ouvrages d'art sera remarquable par sa disposition spéciale. Le pont du boule-; vard Saint-Germain sera construit en biais; celui du Louvrc.parallàleau Pont-Neuf, traversera la' Seine dans sa plus grande largeur, se reposera sur l'extrémité du terre-plein du Pont-Neuf et sera relié à ce pont lui-même par une voie à Tex- trémité de laquelle la statue équestre de Napo- léon III sera placée, tournant le dos à celle d'Henri IV.

Quant au pont des Tuileries, il sera triple de la largeur d'un pont ordinaire et reliera la rive droite à la rive gauche sur une largeur de cent Ce serait, en réalité, uno place publique sur la Seine plutôt qu'un pont:

Timothée Trim a consacré l'une de ses dernières chroniques à une_ étude sur Cardillac, le héros de l'opera-coniique en trois actes, représenté Mer au'Théâtré-Lyrï^ùe impérial. Nous ne parlerons donc Cas aujourd'hui1 du sujet exploité par. MM. Nuitter etBeaumont mais nous dirons un mot de la musique de M. Dautresme. Le compositeur s'est inspiré; avec asséz da

vous n'auriez pas perdu la tête, tandis que cet imbécile qui est votre amant aura ca-* pônné 1.

Etre, ainsi outragée, et par un tel misérable. ,M110 Diane essaya, de se révolter. Mais il lui coupa la parole. La frayeur d'un lâche est impitoyable.

Ahl je n'ai pas le temps de mettre des gantspourvous parler, reprit-il, quand je sens ma tête branler sur mes épaules. Ainsi, faites-moi un plaisir décampez etne remettez plus les pieds ici.

Soit 1 je vais., envoyer quelqu'un à' Champdocc.•̃̃̃.«

'Sacré tonnerel !s'écria Dauman, avec' un geste» menaçant, si'vous faisiez ceja! Pourquoi, pendant que vous y êtes,ln'aHezvous pasdemander.au d.uc de Champdoceai le,poison était de son goût?.

Mais M"e de Sauvebourg voulait savoir. Tout lui paraissait préférable à l'horreur de l'incertitude. Elle tint ferme; après avoir prié, elle ménage^, et. à la fin. elle obtiqji: de Dauman.,qu'il irait à la déco.averte, et que, si le lendemain ils n'apprenaient rien devprécis, ils enverraient, le jour suivant, ia fille de la mère Rouleau à Champdoce.

Ils convinrent encore, avant de se séparer, de l'endroit où ils se rencontreraient pour échanger leurs infqrmaticus. t