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Titre : Le Petit journal

Auteur : Parti social français. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)

Date d'édition : 1866-10-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 octobre 1866

Description : 1866/10/30 (Numéro 1359).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k589449f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/07/2008

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TIRAGE DU PETIT JOURUA*f

octobre S8«Jî

LE MOUVEMENT MUSICAL DE 1,'ANNÉE M. Alfred lkelmer publie chaque année un Almanach dé la .Musique qui présente d'une façon très complète la statistique générale de cette importante spécialité de l'art contemporain.

Il ne compte pas combien on a chanté eu battu de mesures six-huit durant l'année

Il ne nous fait pas le dénombrement des couacs des chanteurs et des fausses notes de l'orchestre.

Mais son travail rapide n'est pas dénué d'intérêt.

En parlant du Grand-Opéra, ii nous est tout d'abord révélé le chiffre des appointements de certains artistes

MM.Naudin. 110,000 r. MM. Obin 38,000f. Faure. 90,000 Belval. 38,000 Gueymard 72,000 Dumestre. 36,000 Yillaret. 45,000 Warot. 32,000 Morère. 40,000 W" Gueymard 60,000 M»»Sass 60,000 Salvioni.. 30,00Q Battu 60,000 Fioretti 24,000

Sept cent trente-cinq mille francs partagés entre quatorze individus seulement! N'estce pas de la démence ? s'écrie le publicateur.

Je ne partage pas l'étonnement etlès scrupules de M. lkelmer.

Un artiste a raison de faire payer son talent, et s'il esf rétribué d'une façon grandiose, c'est que son nom exerce une influence sur la recette.

Le livre statistique de la musique nous offre un tableau incomplet du Théâtre-Italien.

Il ne suffit pas de donner le portrait de la Patti pour avoir tout dit-

La nomenclature de la troupe est inexacte, la Peneo malade n'y doit plus figurer.

En revanche, l'almanach oublie deux artistes émineuts, la Lugrua et le, ténor Pancani.

Je ne les connaissais pas, et je les ai entendus tous deux hier. dans ce chefd'œuvre de Rossini qu'on appelle Otèllo, que le Grand-Opéra ne peut plus monter, faute d'artistes,

Car ce n'est pas Gueymard, la voix rétive aux roulades, qui i:' Ce n'est pas Mmo Sass, un Rubens éblouis- sant, qui Terai i la plaintive Desdemone.

DU PETIT JOURN&L DU 30 OCTOBUB 1866

LES

PARIS de la première partie Voici la première étape parcourue. Le lecteur sait maintenant à quelles gens il a affaire. Mais il importe de condenser toutes les situations, de nieilre eu relief tous les personnages. C'est ce que nous allons faire en quelques lignes.

Un jeune homme, le comte de Navarran, est arrivé -à Paris en 1820. Sa modeste fortune est dissipée quand il lit une indication inscrite sur la muraille du poste de la rue Dauphine. Un voleur, sans doute. se voyant pris et perdu, conseille à celui qui lira de creuser au pied d'un arbre qu'il désigne, dans le bois de Vincennés. Le comte de Navarran va chercher à l'endroit mdiqué et trouve une cassette. Un gardien du M) Voir le /Vf i 'mima 'lu 2 au 29 octobre. Toute reprodoRtion ou tradfi«tion est interdite.

*W°° Lagrua a non-seulement chanté, elle a représenté cette figure illustrée par la Malibran avec un grand charme.

Pancani, paralysé jusqu',à ce jour par une peur incommensurable du public français, a surpris tout le monde dans la cavatine: Ah si per voi, et s'est élevé à une grande puissance dans le fameux duo, bien qu'il n'ait pas en son pouvoir l'ut' dièze qu'y faisait valoir Tamberlick.

Si M. lkelmer a vu revenir Otello et sa victime, rappelés par toute la salle, il a dû regretter de les avoir omis dans sop consciencieux ouvragé.

Je trouve encore dans le petit livre à 50 centimes, que la Librairie du Petzt Journal vous procurera, le fait suivant La Société dés Concerts, qui en est à sa trente-neuvième année d'existence, à aug- menté quelque peu l'an dernier le nombres de ses séances, qui se sont composées des six concerts ordinaires d'abonnement, et de cinq concerts extraordinaires. C'était beaucoup déjà, pour l'illustré Société, de se départir ainsi de ses habitudes. Aussi n'a-telle pas augmenté plus que de raison ni que de coutume son répertoire, et n'y a-t-elle ajouté que les trois morceaux suivants Adieux aux jeunes fiancés, double;choeur sans accompagnement, par Meyerbeer; 2° Chœur de l'oratorio das Weltgericht (le Jugement dernier), par Schneider; 3° Marche de Tannhaüser, par M. Richard Wagner. Voilà, de par ce dernier morceau, la musique de l'avenir qui a mis le pied dans le sanctuaire de la musique classique. Un fait a produit une véritable sensation; c'est la visite à Paris du corps de musique des fusiliers de Poméranie (34e régiment d'infanterie prussienne). Ces estimables artistes ont donné au cirque de l'Impératrice, sous la conduite de M. Parlow, leur chef, onze concerts qui .ont été très suivis. Ces séances ont eu lieu à la fin d'octobre et au commencement de novembre dernier. M. Ikelmer oublie de dire que depuis ce temps, le 34° régiment a été à la guerre, et qu'il a joué, avec le même succès, des marches triomphales pour célébrer le fusil à aiguille et ses triomphes.

Le même bonheur n'a pas accueilli, ajoutet-.il, les concerts de musique antique et orientale (!) que M. Salvator Daniel, un artiste distingué, a eu l'idée de donner au palais Pompéien de l'avenue Montaigne, dans le courant du mois de juin

On a préféré les mélodies de l' Herculanum de notre Félicien David.

Un des relevés.les plus curieux de cette

bois veut l'arrêter. Le jeune homme le tue d'un coup de bêche.. Un hasard malheureux a fait de lui un assassin.

Dans la cassette se trouve le plan d'un hôtel mystérieux de la rue Saint-Louis au Marais. Le comte de Navarran se rend dans cet hôtel où on pénètre par un corridor souterrain, et il se trouve au milieu d'une bande de malfaiteurs.

Ces gens,, organisés comme les Habits noirs pour le votf comme les Treize pour la puissance, sontd'autant plus redoutables que leur position sociale les met; au-dessus du soupçon. Il leur faut, un chef responsable, .un homme j titré qui, de haut, puisse veiller sur eux. Le comte de Navarran accepte ce mandat. Il de-i vient le Fourgat. c'est-à-dire le receleur, le! banquier des bagnes, le lien de toutes les banBalzac a fait i emarquer, dans la dernière incarnation de Vautrin, que tous les forçats ont de l'argent.

Où le prendraient-ils, s'ils n'avaient quelque partun dnb. un fourgat à l'abri de tout soupçon? Un membre de la société des Vingt-et-un, riche banquier nommé Robert Çodom, marie le comte de Navarran. Il deux enfants, on les lui enlève; ce sera Pelage entre les mains de; cette terrible société. Le comte de Navarran est j .désormais.entre leurs mains. r-Nous.sommes arrivés aû, 20 novembre 1853.

statistique dé là musique pendant A 865-66, c'est lè n|mbre des opéras inédits joues en provint.

A Lillejy est 11 maestro Blaguarino, musi,que de mofi compatriote Pilati.

A Bordeaux, c'est le Giaour, grand opéra en quatre de M. Hermann, et l'opérette les Frères avares, musique de M. Matz. A, MetZjïCesont les Deux valises, musique de M. Mouéin,: directeur du Conservatoire de A Dijoi| c'est' le Cabaret de Morimont, musique Louis François. A Lyon,' ce sont les Filles de Gros-Guillot, 'ballet en deux actes, musique de- M. Lùigini., A Marseille, c'est un'ojiéra bouffe,1 Dagobert et %amboisy, musique de M. Brion d'Orgeval; c'est encore la Chercheuse d'esprit; de Favart, mise en musique par M. Audran fils'.1''

A Lunéville, c'est un Oratorio, la Chute des Anges; musique de M. Charles Caspar. Si ce n'est pas la de la décentralisation, jé ne m'y connais pas. Sainte Cécile a fait sérieusement cette année sa tournée en province.

M. lkelmer rappelle les changements qui ont lieu dans l'administration du Conservatoire impérial de musique et de déclamation.

Ils intéressent un trop grand nombre de familles pour que nous ne soyons pas ;lieureux de les reproduire pour l'utilité de tous. Par suite de la mort de'Leborne et de Clapisson, M. Victor Massé a été nommé professeur de composition musicale en Éemplacement deXeborne, est M. Augustin'Savard, ,depuis longtemps professeur de. solfège, a été mis à la tête de la classe d'harmonie de Clapisson, tandis que M. Dannhaüser était appelé à le remplacer lui-même.

D'autre part, MM.'Emile Durand et Alkan, professeurs agrégés de solfége, ont été nommés titulaires de leurs classes. M. Emile Jonas a abandonné sa classe de solfège, afin de donner tous ses soins à sa classe d'harmonie pour élèves militaires. Enfin, M. Duprato a été nommé professeur agrégé d'harmonie (classe nouvelle).

Par suite de la mort de M™8 Coche, la classe de piano dont elle était titulaire et qui excédait le nombre fixé parles règlements, a été purement et simplement supprimée. M. Couderc, l'excellent artiste de l'OpéraComique, remplace, comme professeur d'opéra-comique, M. Morin, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

M. Hector Berlioz, jusqu'ici « bibliothëj cairë » au Conservatoire, a pris le titre de « conservateur de la bibliothèque et du musée instrumental » formé par Clapisson. Cette année aussi. M. dé Saint-Georges,

Un inconnu qu'on appelle Monseigneur pénètre dans l'hôtel avec un serviteur nommë(Aly; ces deux hommes assassinent le Fourgat. Monseigneur convoitait sa puissance et les richesses qu'il sait enfouies dans les caves de l'hôtel. Le cadavre les embarrasse; mais un nouveau venu, paraissant.connaître toutes les issues de l'hôtel dés Vingt-et-Un, offré à Monseigneur de le débarrasser du corps, j.

Cet individu nommé Surypère sauve le comte de Navarran et le ramène au château du Mesnil qui lui appartient.

Aux environs du Mesnil se trouve une mai- sonnette habitée par une brave femme, Madeleine Deslions, veuve d'un sous-'officier. Madeleine a deux enfants, Jean et Louise. Jean est garde chasse du comte de Navarran, qui a appris à estimer son courage et son honnêteté. Louise a été séduite par 1\1. Raoul, de Villepont, qui habite une terre du voisinage. Jean, de son côté, est pris d'une passion insensée pour Mlle de Charmenéy, une belle et orgueilleuse personne aussi fière de sa noblesse j que de sa beauté. Un jour que M116 de Charme- ney passait à cheval dans le bois, Jean ara-' massé sa cravache qu'elle avait laissé tomBer. etenla lui rendant, saisi de Vertige, il a osé, lui baiser la main. MUs de Charmeney, indi- gnée, l'a frappé au visage, j Or, M.' Raoul de 'V;illepont, le séducteur dé LQuise va épouser M"e de Charmeney.

auteur dramatique, a été nommo,;membr« du comité des études dramatiques

Le buste en bronze de Batton, œuvre de Duret, offert par sa veuve au Conservatoire, et celui de Panseron, aussi en bronze, ont ,été;placés dans l'une des salles de cet éta'blissement.

Parmi les travaux littéraires les plus remarqués ayant' trait à la 'musique,' l'almanach spécial désigne la Philosophie de la Musique, par Victor de Laprade la Musique à Rome, par Charles Qùesnel le chanteur Nê~. ronetla reine Hoftense musicienne, par Eugène Gauthier; les Voyages de' Henri Herz, les Œuvres inédites de Rossini, par Al. Azevedo la Biographie de • M. de,Flottow, par Albert Wolff la Musique,, par l'abbé V. Davin, etc. Les journaux spéciaux de musique publié: à Paris sont au nombré de dix-huit-, savoir Le Ménestrel, Revue et Gazette musicale de Paris, la France musicale, la Presse musicale, Y'Orphêon,\a Réforme musicale, l'Art musical, l'Echo des Orphéons, la France chorale, Revue de musique sacrée, l'Union chorale de Paris, la Musique populaire, la Chronique' musicale, la Semaine musicale, l'Avenir musical, le Petit pianiste*, le Moniteur des Pianistes, l'lllustration musicale.

Paris et la: France ne fournissent pas .seuls des opéras inédites.

On a donné, entre autres, à Rome la Caterina Howard, de Giuseppe Cencetti; à Naples, T due Mariti, de Spadetta à Florence, Veronica Cybo, de Meiners; à Venise, Maseppa, de Pedrotti; à Lodi, Sofia, de la signora Carlotta Ferrari; à Naples, Virginia, opéra sérieux en cinq actes, musique de Mercadante.

Virginia, dit l'Almanach de la Musique, est en quelque sorte le testament musical du vieux et illustre Mercadante. Cet ouvrage avait été commencé en 1850, mais la censure de l'ancien gouvernement napolitain n'en avait jamais voulu permettre la représentation, et l'auteur du poème, Camma'rano, était mort déjà depuis neuf'ans lors.qu'enfin il parut à San-Carlo. Bien que le prix des places eût été doublé pour cette première représentation le théâtre éta'it comble; l'opéra, parfaitement chanté, eut un succès immense, et les artistes fureut rappelés cinquante-trois fois, Mercadante, rappelé aussi avec fureur, ne put paraître vieux et aveugle, il avait voulu rester che2 lui. Il n'en remporta pas moins un véritable triomphe, et cette apparition de son dernier ouvrage fut un événement.

Verdi, occupé de Don Carlos, qu'il écrit pour notre Grand-Opéra, n'a rien donné à l'Italie, mais il y a peut-être plus d'un gé

Jean Deslions, frappé dans son honneur et dans son amour, tire un coup de fusil sur M. Raoul.

Jean va être arrêté, quand le comte de Na-.varran l'envoie chercher.

Il lui donne de faux papiers pour le sauver des poursuites de la justice et lui remet son testament. Jean hérite de la puissance occulte du chef des Vingt-et-un les richesses sont en son pouvoir, il pourra se venger.

Le comte de Navarran lui a donné charge d'âmes Jean a juré de retrouver les enfants qu'on lui avait volés.

A son tour, il descend dans les caves de l'hôtel, il découvre les trésors qui y. sont cachés mais une trappe s'est ouverte sous ses' pieds et il est tombé dans les oubliettes. Tandis que Jean cherche à s'ouvrir un passage dans le mur, Louise a quitté le pays elle a fui avec son enfant, et elle vient tomber,! mourant de faim et de lassitude,.à la porte d'un hqtel de la rue de Ponthieu.

Cet hôtel est, habité par une grande dame hongroise, la baronne Wanda de Remeney;j Wànda est la maîtresse du banquier Robert Kodom, l'ua des- Vmgt-etrUh.

Louise est recueillie par M110 Edwige. f'i! de Robert et de Wanda-. Quand Edwige nue au monde,

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