Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 4

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le Petit journal

Auteur : Parti social français. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)

Date d'édition : 1863-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 146118

Description : 01 février 1863

Description : 1863/02/01 (Numéro 1-2)-1863/02/02.

Description : Note : un seul fascicule pour dimanche et lundi.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5881149

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/07/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


QUESTION DU LIBRE ÉCHANGE. Presque tous les journaux ont accueilli notre annonce, nous les remercions très cordialement de cette bonne hospitalité, et,, "puisque, grâceà leur concou s, l'existence du Petit Journal est désormais assurée, nous prions ceux dont le prix d'abonnement est inférieur, de vouloir bien accepter l'échange; nous le proposons à ceux d'un prix égal, et jipis le demandons à ceux dont le prix est plus <S|Levé. Il y aura profit pour les uns, perte pour 1c*j autres, courtoisie de toute part, et compensation 'dans les comptes de a famille.

PARTIE OFFICIELLE ET ADMINISTRATIVE. La partie officielle du Moniteur contient un décret portant organisation d'une commission chargée de la vérification des frais de service et de négociation du Trésor public pour l'anné 1861, et composition de ladite commisdécret ouvrant l'entrepôt réel des douanes de la ville de Ilonfleur (Calvados) aux marchandises prohibées;

Un; autre décret nommant dans l'ordre impérial de la légion d'honneur

Au grade d'officier Artillerie. 10° régiment monté, Tardif de Moidrey (Fronçois-Marie-Acapitaine en premier, chëvalier du 2'2 août 1855 19 ans de service, 8 campagnes. Services exceptionnels en Chine.

Au grade de chevalier Corps d'état-major. Rouby (Edouard-Emmanuel)* capitaine employé aux travaux de la carte de BFrance 10 ans de services. Services spéciaux 1 et excepDans sa partie non officielle, le Moniteur annonce que les ministres se sont réunies aujourd'hui .en conseil, au palais des Tuileries, sous la présidence de l'empereur. A partir du dimanche 12'' 'février 1863, le prix du pain à Paris restera fixé comme il suit, savoir

Le pain de première qualité, 36 centimes lé kilogramme.

Le pain do deuxième qualité. 28 centimes le kilogramme.

PARIS

L'erûperèur a ordonné que l'imprimerie impériale se chargeât de l'impression des manuscrits laissés par lé capitaine de Russel, rédacteur du Journal des Débats, mort à bord de la Normandie, devant la Yera-Cruz. Parmi ces manuscrits, il y a un travail très important sur l'Abyssinie.

Les obsèques de ':il. le premier président -dîarthe, sénateur, ont eu lieu hier, à onze heu-

FEUILLETOT DU PETIT JOURNAL DU 4*' FÉVRIER 1863.

IBK ASSIMKCE suit LA VIE IL se passe dans la vie réelle des romans dont sont témoins la plupart d'entre nous. En ma qualité de directeur d'une Compagnie d'assurances, je crois que, pendant ces trente dernières années, j'ai été témoin de plus de. romans que la généralité des hommes, quoique, à première vue, ces fonctions ne semblent guère en promettre l'occasion.

Ayant pris ma retraite et vivant à mon aise, je possède les moyens que je n'avais pas àuparavant de réfléchir à loisir sur ce que j'ai vu. Mes expériences, ainsi considérées, prennent un aspect plus remarquables que lorsqu'elles se complétaient jour par jour. /Je suis revenu du spectacle; je pu'is, dans le calme et le silenoe de ma chambre, rappeler toutes les scènes du drame sur lequ el lé rideau s'est abaissé, sans êlrï ébloui par* les lumières de la rampe ni distraitpar le bru fit du théâtre et de la salle.

res et demie, à Saint-Snlpice. En tête du cortège marchait -un détachement d'un régiment de ligne, musique en tête, puis les voitures de deuil de la famille. A sauehe du char funèbre se tenait un membre de la cour des comptes, à; droite un sénateur. Derrière venait une députation de sénateurs en costume, les ministres de l'intérieur et.des finances, le maréchal Magnan, lé ehoniboJlan de service de l'empereur, marquis de Chaumont-Quitry, et une députation nombreuse de la magistrature en costume.

On lit dans une correspondance du Journal du Havre

«'Parmi les convives qui assistaient au dîner do la princesse Mathilde, se trouvait M. G. Flaubert. L'impératrice a parlé à l'auteur de Madame Bovary, et a, dit-on, témoigné le désir de voir figurer le costume de Salammbô dans le premier bal paré des Tuileries. Ce costume est ainsi décrit dans l'ouvrage « Un soupir fit onduler d'un bout à l'autre la longue simarre qui pendait autour d'elle sans agrafe ni ceinture ses sandales, à pointes recourbées, disparaissaient sous un amas d'émeraudes, et ses cheveux, à l'abandon, emplissaient un réseau de fils de pourpre. » :morts ACCIDENTELLES. Hier, à trois heures et demie de l'après-midi, l'un des voyageurs se trouvait dansl'omnibus qui conduit au chemin de fer de Strasbourg, s'affaissa tout à coup. On avertit le conducteur, qui fit arrêter, et l'on transporta cet individu, à la pharmacie M. rue du Faubourg-Poissonnière, où les tentatives faites pour le ranimer demeurèrent infruc-.tueuses. Un médecin, appelé près de lui, reconnut quïl venait de succomber à une attaque d'apoplexie foudroyante.

On a trouvé sur cet homme des cartes de visite au nom du sieur Cavillon,. domicilié à Saint-Denis. A la suite des constatations, le corps a été transporté à la Morgue.

Vendredi, à dix heures et demie du soir, la dame Brouet, âgée de vingt-deux ans, demeurant Grande-Rue, à Viliemomble, voulut fermer les persiennes de l'une des fenêtres de sa chambre à coucheur, située au 1'étage sur la voie publique. Cette fenêtre étant très peu élevée au-dessus du parquet, la jeune femme, en se penchant, perdit l'équilibre et fut précipitée, la tète en avant, dans la rue, où elle resta étendue sans mouvement.

En la voyant tomber, son mari, par un mouvement instinctif, s'élança après elle et vint tomber à son côté. Il ne se fit aucun mal et il aida à la relever. Elle donnait encore quelques signes de vie mais elle avait la colonne vertébrale brisée, et elle ne tarda pas à rendre le dernier soupir.

Les époux Brouet n'étaient mariés que depuis trois mois et se témoignaient la plus vive affection.

Un individu s'en allait de maison en maison, poussant des sons inarticulés et faisant comprendra par signes qu'il était sourd-muet. S'il voyait que sa pantomime ne produisait pas l'effet désiré, il exhibait une pancarte sur laquelle on lisait « Je suis sourmuet de nes-san'eo us affreux axidant m'a privez de mais parans; g'implore la personne charitabe de secourir ma misaire.

Laissez-moi vous raconter un de ces romans delavieréelle.

Rien n'est plus véridique (je crois) que la physionomie étudiée dans ses rapports avec les manières. C'est un art que de lire le livre sur 'lequel l'éternelle Sagesse force toutes les créatures humaines d'écrire leur caractère individuel;-c'est un art difficile peut-être et qui est peu étudié. Cet art exige quelque aptitude naturelle, et de plus, comme tout ce qui est art ou science, quelque patience ou quelque peine. Cette patience et cette peine, on s'en dispense habituellement;on se contente volontiers de quelques traits d'expression commune, qui ne suffisent pas à.caractériser tout l'homme ou toute la femme; on néglige ceux qui les font connaître dans leur vérité. Vous, par exemple, qui m'écoutez, vous avez donné beaucoup de temps peut-être et beaucoup d'attention à lire la musique, le grec, le latin, le français, l'italien, l'hébreu à livre ouvert; mais probablement vous n'avez jamais songé à déchiffrer le visage du'maître ou de la maîtresse qui regardait pardessus votre épaule en vous en5eignant. Peut-être cela tient-il à un peu trop de confiance en vous-même. l'art de lire l'expression faciale n'a pas besoin d'être étudié par vous; cet art vous a été donné par la nature, n'est-ce pas? vous en savez bien assez làdessus, et personne ne vcus attrapera. J'avoue que, quant à moi, j'ai été attrapé, et

Le prétendu sourd-muet ofirait des papiers contenant un alphabet dactylogique le prix n'en était pas fixé, et il recevatt eu échange tout ce qu'on voulait bien lui donner.il recueillait ainsi d'abondantes aumônes, et il aurait probablement continué longtemps ce fructueux métier, si un marchand de vins il qui il s'était adressé:n'avait conçu quelques doutes sur l;ï réalité de son infirmité. Ce commerçant refusa de donner de l'argent a ce' mendiant suspect, et l'ayant suivi a pas de loup, comme il se retirait, l'entendit murmurer entre ses dents « Gredin; avec toi il îj'y a pas moyen de gagner sa pauvre vie! » J

Sûr de son affaire,le marchand de vins signalaie faux sourd-muet ailles sergents de ville, qui le surveillèrent, s'emparèrent de sa personne et le conduisirent au 'bureau du commissaire du:quartier Saint-Gervais.

La il essaya encore de simuler la surdi-mutité mais quelques-unes des épreuves auxquelles on soumet les conscrits qui feignent d'être sourds le convainquirent bientôt de mensonge, et il finit par parler en avouant qu'il entendait parfaitement. A la suite de son interrogatoire, ce rusé personnage fut envoyé à la Préfecture.

Un spectacle pénible est venu hier; dans la journée, affecter les passants circulant dans la partie de la rue Bonaparte qui débouche sur le quai Malaquais.

Un jeune homme, vêtu presque avec élégance et dont les manières indiquaient qu'il appartenait à la classe aisée, marchait lentement sur le trottoir de cette rue en se dirigeant vers le quai. Tout à coup il trébuche et tombe aur le chaussée en se débattant dans les convulsions d'une violente atteinte d'épi- Quelques passants allaient s'approcher et porter secours à cet infortuné, lorsqu'une domestique^ qui suivait le jeune homme' à distance, accourt avec empressement, relève avec promptitude son jeune mattre l'emporte dans ses liras, tout'en contenant les soubresauts du malade, avec autant de vigueur que d'adresse, et disparaît bientôt avec Son* fardeau dans une maison voisine, celle d'où venait, sans doute, de sortir le jeune homme peu d'infants auparavant, plein de force et de santé. –Une quête faite dimanche dernier, 25 janvier,,par les soins du conseil presbytérai de l'Eglise réformée de Paris, à l'issue du service divin, en faveur des ouvriers sans travail de là Seine-Inférieure a produit la somme de 20,352 f 28 c. -On conte, depuis quelques jours, une his- toire malheureusement aussi vraie que triste. Une jeune fille, remarquablement belle, a épousé, il y a un mois, un Américain riche» et bien fait. Une première fois, certaine cause fortuite, mais déjà singulière, sorte d'avertissement du ciel, dont les anciens auraient tenu compte, avait lait remettre la cérémonie religieuse, qui devait avoir lieu dans t une chapelle protestante. La seconde fois, les choses ont marché sans obstacles et l'union s'est accomplie. Quelques jours après, d'étranges récits circulaient en villo et courent encore de bouche en bouche. Suivant les uns, l'Américain était déjà marié enson pays, et il aurait à s'ex-

plus d'une fois. J'ai été attrapé pardesconnaissanceset attrapé (nécessairemenl)pardesamis, plus souvent que par toute autre classe de personnes. Comment me laissais-je attraper ainsi ? Avais-je donc mal lu dans leur visage? Non, croyez-le, ma première impression âe.ees personnes, fondée sur la physionomie et les manières, était invariablement la plus'vraie. Ma méprise provenait de m'être laissé approcher par elles et d'avoir écouté leur propre explication.

Mfcn cabinet était Séparé des bureaux de notre administration dans la Cité,, par une épaisse cloison de verre; à travers laquelle je pouvais voir ce qui sE.passait de l'autre côté, sans entendre un seul mot. Je l'avais fait poser à la place d'une vieille cloison en briques qui datait de la construction» de la maison. Peu importe que j'eusso fait vo changement atin de ne demander ma première impression des étrangers qui s'adressaient aux bureaux qu'à leur physionomie seule, sans être influencé parce qu'ils disaient Il suffit de dire que c'est à ce but que je faisais servir ma séparation transparente et qu'une compagnie d'assurances est toujours exposée à être trompée par les hommes les plus dissimulés et les plus cruels. Ce fut ainsi que je vis pour la, première fois l'individu dont je vais raconter l'histoire.

piquer en ce moment avec la préfecture de 'police. Les autres parlent bien aussi de ^bigamie, mais ils ajoutent que; le prince charmant serait tout bonnement un escroc. It aurait passé la nuit de noces h emballer les magnifiques objets payés par lui avec la dot de sa femme et se serait prestement élancé sur la routa riages avant même d'avoir pris les plus utiles renseignements! Peut-être cette déplorable facilité de nos mœurs méritait-elle une aussi cruelle et scandaleuse leçon

Toutes les maisons du quai de ia Mégisserie,, depuis le- théâtre du Châletet, jusqu'à 'la rue1 des Bourdonnais, sont démolies: ^Bientôt une ligne d'habitations en rapport avec lés deux ces, va border ce quai.

On sait que l'espace laissé vide par les démolitions d'une partie de la Cité va être occupé par une caserne, qui s'appellera -casèrrie de la Cité.: Elle aura de grandes proportions. Un local spécial sera réservé, dit-on, pour Tétatmajor de la garde nationale, et un autre pour l'état-major des sapeurs-pompiers. angles de la caserne s'élèveront deux théâtres. Encore une victime de la science M. le docteur Chappotin de Saint-Laurent, médecin de l'hôpital Çochin,' a succombé hier aux suites d'une infection purulente, occasionnée par Une piqûre anatomique qu'il s'était taite en pratiquant une autopsie. Cet honorable et distingué cohirère meurt dans la force dé l'âge et au 'moment où, comme Valleix, comme Gilletterii commençait àÔecueillir les fruits de ses pénibles études cI., ses longs travaux. (Union médicale.)

Par ordre de l'administration supérieure de la Compagnie du chemin' de fer d'Orlé.ins. un tronc est déposé dans toutes les salles d'attente des stations du réseau, pour recevoir les offrandes que les voyageurs voudront, y déposer dans le but de venir en aide aux victimes de li brise cotonnière.

.l'On travaillait ce matin dans la nouvelle tour de Saintr-Germairi-PAuxerrois, place du Louvre, à préparer les moyens de suspension des seize cloches de différentes grandeurs. qui vont former le carillon de la grande horloge de cette tour.

La construction de la gare du Nord touché à sa fin. Là façade, qui s'étend sûr Jtoute la longueur de la place Roubaix, est entièrement terminée, sauf, pourtant, les statues, au nombre de vingt-trois, qui doivent couronner le portique.

Elles sont maintenant emprisonnées dans des cages de bois, et de nombreux artistes sculpteurs y travaillent sans relâche.

Cette façade aux proportions monumentales. avec sés énormes colonnes cannelées, ses ouvertures en ogives, son portique colossal,'ses statues de pierre, ses élégants médaillons, présentera un ensemble d'un aspect aussi gracieux qu'imposant 'et 'fera'de la nouvelle gare du Nord un édifice sans rival.

L'espace réservé dans l'intérieur au va-etvient des trains, et que l'on appelle, en argot

Il était entré sans que je l'eusse remarqué, avait déposé son parapluie et son chapeau sur un large comptoir, et il se penchait pour recevoir des papiers de ta main de nos commis. Il 'pouvait avoir quarante ans; il était très brun, d'une mise excessivement soignée vêtu de noir, étant en deuil; et la main qu'il tendrait d'un air poli était gantée d'un gant noir parfaitement ajusté. Sa chevelure, soigneusement brossée et pommadée, se partagerait par une raie au milieu il présentait au commis ^t$.. raie; exactement (à mon idée) comme s'il avait dit verbalement « Il faut, mon ami, que vous me preniez, s'il vous plaît, tel que je me montré. Venez tout droit ici, suivez le sentier sablé, ne marchez^pas sur le gazou je ne permets pas qu'on s'en écarte. » Je conçus une vive aversion pour cet homme du moment que je l'eus vu.

Il avait demantlé quelques-uns de nos formulaires imprimés, et le commis les lui remettait en les expliquant. Un obligeant et aimable sourire rayonnait sur son visage et ilregardâit le commis d'un air intelligent.! On prétend qu/t les hommes qui ont une mauvaiso conscience ne vous regardent pas en face c'est une idée convenue. Fausse idée ne vous y fiez pas lo malhonnête homme fera baisser les! yeux l'honnête homme tous les jours de la semaine, s'il a intérêt à le ftiire.)

Je vis dans le coin de sa paupière qu'il s'a