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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1938-04-05

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 05 avril 1938

Description : 1938/04/05 (Numéro 19737).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k585925p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/07/2008

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.E GOUVERNEMENT DEMANDE

JNE DÉLÉGATION DE POUVOIRS LIMITÉE A L'APPLICATION )E SON PROGRAMME FINANCIER

fur ont été adoptées en conseil de cabinet >t en conseil des ministres on relève Modification du barème de l'impôt sur le revenu Suppression du titre au porteur, remplacé par un type nouveau de titre nominatif,

Réduction de 24 à 18 0/0 du taux de l'impôt sur les valeurs mobilières

Suppression de certains privilèges fisc aux de la rente, compensés par une taxation modérée (7 0/0)

Suspension pendant deux ans de Tarn ortissement de la dette publique taxation des superbénéfices des établissements travaillant pour la défense nationale contribution extraordinaire sur le capital avec abattement à la base

Réévaluation du stock d'or de la Banq ue de France Emission de bons en petites coupures et à court terme: Centralisation des opérations sur devises par la Banque de France, avec production dé pièces justificatives des besoins de change,

M.LEONBLUM

A ETE ENTENDU

PAR LA COMMISSION DES FINANCES

commission

|s finances

jgr 25 voix contre 18 1 1 abstention

adopté le projet

AUJOURD'HUI

ÎEBAT A LA CHAMBRE

On connaît enfin ce merveiltux projet financixr que le a ouvernement préparait dans c h si grand mystère.

lll a été soumis, hier matin, r V conseil de cabinet où il ne ç fuleva nullement d'enthousias- c ie des ministres radicaux. ) [près en avoir délibéré entre s Ux, Us ne purent mieux faire s le formuler dés réserves i fnicales et s'abriter derrière ta i Slidartté ministérielle pour per- ( Hettre M. Léon Blum de les ( ifèsenter seul au conseil des frustres en laissant leur fpupe parlementaire le soin ?en délibérer. i Dans les couloirs de la Cham>re, t'enthousiasmé ne fut pas )lus vif. Certes, la présentation st claire et parfois habile. Mais e fond n'en est pas moins dé- levant*

Il s'agissait de réaliser enfin cn équilibre sincère, total et dé'initif du budget. Or, le projet iomporte très peu de ressour- fçs permanentes nouvelles. La Contribution sur le capital n'est jftt'Mne- mesure exceptionnelles et transitoire et le plus clair du projet est consacré à des mesures de trésorerie qui font toutes appel à la hideuse/inflation. Inflation la réévaluation du stock d'or delà Banque de France sur la base de la parité actuelle du franc; inflation les traités escomptables des fournisseurs de l'Etat inflation les petites coupures de bons à court terme.

Bref, M. Léon Blum se propose de « tirer une nouvelle traite sur l'avenir Une fois de lusp toute la réussite de son entreprise est basée sur la reprise économique que l'afflux des signes monétaires arbitrairement créés doit Provoquer. L'exempte de 1936 n'a donc pas servi.

-"On compte sur les dépenses d'armements pour ranimer l'activité économique. On oublie de tenir compte 'que cet avantage serait plus que compensé par les Charges nouvelles et la haussé des prix provoquéè par i'infdation elle-même.

Enfin, on s'attendait, tout eU moins, à quetqne. chose de neuf e; d'original. Or, presque tout cela provenait des fonds de tiroirs du ministère des fitances où tes prédécesseurs de

A LA SORTIE DU CONSEIL DE CABINET.

De gauche à droite M. Vincent Auriol (de face) et M. Léon Blum serrant la main à M. Paul-Boncour

M. Léon Blum l'avaient prudemment laissé.

Que dire de l'inquiétude des représentants ruraux à voir que l'on envisageait, par la contribution sur le capital, de frapper toute la propriété paysanne, alors que pas le moindre sacrittce n'était demandé aux ouvriers des villes, pas méme la réduction du tarif spécial des -heures supplémentaires consenties pour la défense nationale ?

Inutile de dire que tous lès groupes de ia minorité se déciarèrent hostiles.

Beaucoup de socia2istes mêmes se montraient fort peu enthousiastes en songeant que leur vote leur vaudrait de se heurter aux élections prochaines dans des conditions aussi défavorables que possible aux surenchères des communistes et l'attaque des modérés. Quant aux radicaux dont l'attitude devait régler le sort du débat, ils manifestaient individuellement une hostilité évidente. Leurs représentants à la commission des finances

ayant réclamé des directives au groupe,. celui-ci' hésita beaucoup à les leur donner. On crut même un instant que, faute d'entente possible, le groupé allait se borner laisser à ses membres pleine liberté de vote. Mais, finalement, l'adoption des projets l'emporta par 28 voix contre 22 -et, comme il y avait huit ministres présents et qui votèrent pour l'adoption, cette ma?orité ressemble étrangement une minorité.

On peut donc prévoir que l'article par lequel il s'agit d'accorder les ptèins pouvoirs: car il ne s'agit finalement que de cela, les mesurés envisagées étant simplement. résumées dans un exposé des motifs sans valeur légale ne recueillera aujourd'hui devant la Chambre qu'une très faible majorité, les pointges ne donnant guère que 315 à 320 voix favorables.

En présence d'un tel résultat le Sénat n'aura pas à se' gêner Et personne, pas même les ministres, ne- paraissait avoir la moindre illusion là-dessus.

(VOIR EN DEUXIEME PAGE ET EN DERNIERE HEURE)

De gauche à droite MM. Guy La Chambre, Albert Sarraut, Steeg et Daladier.'

Onze femmes de hauts

personnages soviétiques auraient été exécutées sommairement Leur mari était l'objet d'un arrêt de mort

d e la Guépéou

Parmi les victimes sue trouveraient la femme da maréchal Yegoroe ef celle

da maréchal Budienny

La Rheinfsch-Westfàlische ZéUiuna, d'Essen, apprend de Riga itd'unç source digne de foi», assure le journal allemand que tout récemment lès femmes de onze anciens Hauts personnages soviétiques ont été exécutées à Moscou pour espionnage. Parmi les victimes figurent notamment Mme Yegorov, femme de l'ancien maréchal coinmissaire-adjoint à la défense, la maréchale Budienny la femme de l'ancien commissaire à l'instruc- tion publique Bubnbv celle de l'ex-commissaire au commerce Roséngolz, qui a été exécuté à' la suite du fameux procès des vingt et un.

On ne sait pas les détails de cette tragique affaire, qui est tenue dans le plus grand secret. Mais le bruit court que les malheurellses femmes n'ont même pas été mises en jugement, mais ont éte l'objet d'un simple arrêt de mort de la part de la Guépéou.

Le maréchal Yegorov,' dès l'ar- restatiôri de sa femme, a été limo- gé on dit même qu'il a « dis^ paru .». Quant au maréchal Bu- dienny, qui jouit de la plus grande popularité dans l'armée rouge et là population soviétique depuis les premiers jours de la révolution bolchevik, 11 est resté en fonction, en tant que chef de la région militaire de Moscou,

Un incident

entre M. Frossard et M. Flandin

Pendant que la commission des finances délibérait, une vive controverse a mis aux prises, dans le salon des Quatre Colonnes, M- Frossard, ministre d'Etat, et M. Flandin, ancien président du conseil, a gropos de la disposition du projet qui prévoit un impôt de 7 sur les rentes françaises. "M. Flandin s'est ému de cette mesure, qui frapperait ceux' qui avaient souscrit des fonds d'Etat, alors que ces titres portaient qu'ils étaient 'exempts « d'impôts présents et futurs », et il s'est écrié': Le jour où un régime nortttad reviendra en France, il faudra traduire en Haute Cour ceus qui ont délibérément assassiné le crédit .public.

M. L.-O. Frossard a alors répliqué qu'il ne s'agissait pas là d'un manquement sans précédent de l'Etat à ses engagements envers les porteurs de fonds publics, puisque déjà les décrets Laval n'avaient pas exempté du prélèvement de 10 les coupons de rentes publiques.

Nouvelle avance du franc sur le marché des changes sur le marché des changes, la livre et le dollar ont poursuivi, hier, le recul déjà enregtstré précédemment. La première a été ramenée' de 162,31 à 160,625 après 159,87 au plus bas, le second a reculé avec régularité de 32,71 à 32,24. Les autres devises appréciées ont fléchi dans une proportion analogue. Aucun changement marqug sur les reports à terme à un mois. A 3 mois cependant un léger glissement a été observè aussi bien sur la' livre (3,35 contre 3,50), que sur Le Bollar (0.72 contre 0.75).

LES GRANDES MANŒUVRES FRANÇAISES EN 1938

Les grandes manoeuvres françaises de 1938 auront lieu en Champagne. Elles seront dirigées par le général Georges, adjoint au général Gamelin, chef d'état majour général, et comprendront vraisemblablement cinq divisions.

Un jeune ingénieur est trouvé mort

chez lui

La poliçe ne sait

s'il faat envisager

an meurtre commis

avec une étonnante mise en scène, un

accident ou un suicide

L'ingénieur ROjger. Crémieux Un corps ne portant que deux blessures légères ne paraissant pas susceptibles d'avoir entrainé la mort cepeudant, du sang partout, mais le mort a les mains nettes les vêtements qu'il portait, intacts le toute souillure alors qu'un pardessus et qu'un veston sont tachés le décès remontant moins de 24 heures alors que la victime n'avait pas été vue depuis deux jours. Ajoutez que le cadavre est placé dans une chambre dont toutes les issues sont hermétiquement closes de l'intérieur, qu'aucune arme n'a été trouvée dans la pièce et qu'il est impossible de conclure à un meurtrie, à 'un suicide ou à un accident-i f .̃̃̃• ̃̃•'•:• '̃̃ Tels sont les éléments du problème policier qui est pose aux insr pectèurs de la brigade spéciale.

La découverte du corps "M. Roger Crémieux', né le 4 avril 1904 à Laval, ingénieur des arts et mois d'octobre 1935 dans la maison en partie meublée,' 146, rue de Rennes, dont Mme Casacea est la propriétaire. Samedi, il se renan chez ses parents- à Saint-Remy-leS: Chevreuse. Après 'avoir dîne, il rentrtiit- avec eux ,Paris -et les quit- tait, place Dénfert-Rocheresu, vers 22 h. 30. Un quart d'heure.plus tard, il donnait son .nom au portier de la maison meublée, accrochait son chapeau à une patère et rentrait chez lui. Vers 5 heures du- matin, un médecin, le docteur Paul Thiolla qui habite un logement voisin. crut percevoir .quelques gémissements ou râles.

'Hier. vers 17 heures. Mme Casacca, étonnée de ne pas avoir revu son locataire, et les parents dé M. Crémieux. surpris de ne pas avoir de nouvelles, faisaient prévenir M. de Pénanros, commissaire de police du quartier Notre-Dame-desChampS. •

La porte fut ouverte non sans peine, la clé se trouvant sur la aerrure; à l'intérieur, L'ingénieur était allongé à platventre sur le plancher vêtu dune simple veste.de pyjama, il portait deux blessures larges sur le somme du crâne, mais qui n'intéressaient aue le cuir chevelu. Il y avait du sans partout, sur la carpette, sur le lit.'sur l'oreiller. Cependant, les mains étaient nettes, comme si elles 'avaient été lavées. Le trenchcoat que le jeune homme portait lors de son retour était indemne de toute marque sanglante, mais. chose étrange, un veston et un pardessus dont il ne s'était pas servi samedi 'étaient souilles dé sang à hauteur du col. A signaler également des traces nombreuses de vomissements,

La mort avait fait son œuvre v peut-être était-elle consécutive à l'hémorragie ? En tout cas les deux plaies n'ayant pas causé de fracture, n'étaient pas de nature à entraîner la mort. Le décès remontait, à- moins de vingt-quatre heures. (Voir la suite en 2e page; V col.)

M. tatalain aux Cmiies L'Angleterre et le monde approuvent notre politique à la seule exception peut-être de l'U: R. S. S. Le Premier britannique s'est fait

le critique mordant de l'attitude fausse prise par l'apposition

[DIT* CDRRESPONDANT PARTICULIER Dp MATIN »]

LONDRES, 4 avril. -«-Ce qui a surtout frappé l'observateur impartial dans le nouveau débat sur les affaires étrangères qui a éü lieu ce "soir aux Communes sur l'insistance de l'opposition, c'est la position fausse prise tant. par les travaillistes que- par les' libéraux. ̃ Le Labour Party, dont la '.motion de-rcensure a été déposée par. M. Greeriwood, réclame que 'la politique étrangère du 'gouvernement f^sse l'objet d'élections générales îmniédiàtes. alors qu'il serait le prenier embarrassé si sa proposition était adoptée, car, depuis le magistral exposé de' M. Chamberlain, l'opposition elle-même sait que ..la majorité du pays appuie le gouver- nement.

Quant aux libéraux, ils avouent qu'ils pensent que des élections sueraient peu opportunes, mais ils ont décidé de voter quand même pour la motion travailliste, tout en déposant un amendement demandant que la S. D. N.. soit convoquée.

M. Ne vil le Chamberlain est acclamé

M. Neville Chamberlain, dont l'entrée, dans la: salle été l'objet dune ovation très chaude et dont le discours a été sans cesse scana* par les acclamations, n"a pas man. qué de relever les faiblesses de l'attitude prise par l'opposition. Il a surtout noté que M. Greenwood n'a pas développé'la motion de son parti, bien qu'il ait parlé pendant soixante minutes, tout en ayani, bien garde de faire allusion à là possibilité d'élections genériiles. Comme l'a dit le Premier, c'est là un fait sans tarécédent, de mè~ me sue sont ranis précédent 'les qumze débats sur les affaires étrangères en moins de neuf seçnaineai. (Voir la suite en Dernière Heure) A Roubaix, des grévistes attaquent des s ouvriers qui voulaient reprendre le travail

Des éléments étrangers s'étaient joints

aux agresseurs

(VOIR EN DERNIERE HEURE)

LA DEBANDADE ESPAGNOLE

Va-ton laisser demain

les hordes anarchistes en déroute envàiiîr le Midi de la France par l'Andorre et par Puigcerda 1 « et exaspérée, mettant en danger une de nos plus belles régions

Gendarmes, douaniers et habitants de Luchon sont partis dans la montagne au secours blesses et épuisés demeurés, dans la neige.

(DE L'ZKVQXt SPÉCIAL DU « MATIN LtrcBOM, avril. Par téléphone Franco, poursuivant son avance, aura acquis le 'contrôlé de la vallée delaSègre ? combien de Cntdlans miliciens et .civils, vont alors affluer vers la Séo d'Vrgel et ensuite vers l'Andorre ou la France, par Puigcerda ?

Aujourd'hui, alors qu'il ne reste plus à Luchon que 250 miliciens. c'est la question que se posent avec angoisse tous ceux qui ont eu. à t'improviste. là lourde charge de bltrer et de diriger l'exode des mailiciens de la 310 division et de la La Catalogne est isolée

Dans leur course à la- mer les nationalistes opt atteint Tortosa et par la prise de ment la province «Je Castellpn 4 avril. (D<sp. arf ivésà 17 heures devant T<»rtosa.'Ùne autre colonne est entrée à 16 h. 15' à Morella, sùr la route d'Alcani? aCastellon de la; sioij nayarraise, commandée pu' occupé JVlorelIa, faisant mille

population de la vaU^e de Vén«que.

ils ne faut pas cqcher davant4ge, disentrtts, qu'ils soient clvils ou militaires, que nous venons d*évhqpper à ̃'̃. un terrible danger A chaque instant, un inctdent pouvait émeute et samedi matin, notant'ment, quand le commandant Zapatero cornmençait à haranguer ses troupes, déchninées au seul nom de la maudite Espagne fasciste, il 4 été btpi près 4'éclater.

Que se serait-il passé si les quelques soldats et gardes mobiles dont nous disposons avaient dû tirer et si eesrhommes dont beaucoup sont des anarchistes et ont plus d'7tne fusillade sur la conscience tous les réactionnaires de Vénasque sont passés "'au poteau avant leur départ les avaient débordés ? pn C'est pourquoi, il faut, pré. sent, penser à la Catalogne et à son investissement prochain Jt ne s'agira pis alors de la retraite d'une division et' de la fuite dç quelques milliers de civils; mais d'une ffi- gintesque 'débâcle, TOUS les miliçiens en déroute, tous les commisnistes'et les, anarchistes n'auront, plus 'qu'un suprême espoir la France On tes verra dévaler en même temps à tous les passages de la frontière, à Cerbère atUsi bien qu'à Puigcerda. Comment contenir cette invasion ? Et si l'on accepte qu'elle se produise, comment ,les discipliner et les répartir ? •' Les réfugies' seront dès 'e* *«̃mieis iotirs, plus de 1OU.00U peutêtre. Pénsë-t-on 4 tous les pràbtémes de logement, de nourriture et df transport qui se vaseronf (Voir: la suite .en Dernière Heure)]

Une tartane conduite par des scouts s'échoue et fait naufrage au large de Marseille

Les mâts de la tartane émergent seuls des flots

F*r > belinogramme de- Marseille

TROIS DES JEUNES GENS DISPARAISSENT

AU COURS DU SAUVETAGE .Marseille, 4 avril- Télëph. Matilt. 7-Il y a huit mojs, Tasèociationt des scouts de Franche avaient acquis.a a Marseille,, une tartane franche de vingt-huit tonneau^, eneora nantie de la longue antenne latine et qui fit longtemps le cabotage de la. pêche sur nos côtes,' Elle s'appelait le Saint-Louis, était pontée, avait un moteur auxiliaire et permettait aux scouts dé faire de beîles croisières. Tout l'hiver, ils avaient travaillé à son aménagement. Moteur revu, coque- repeinte, elle partait samedi pour sa première sortie de la saison.- Dix-huit scouts compostaient l'éi quipage, sous la conduite de M. Jacques Icard, 27 ans, .demeurant 87, rue Piérre-fiiiprf, breveté du camp-école des scouts marins dd France. A bord avait pris place également le docteur Barbot.

La tartane se rendit Port-deBouc où avait lieu dimanche un grand rallye auquel les jeunes marins participaient. Hier, à 18 heures. la tartane rô*venait le temps était calme. Vers 21 heures,' alors que le petit navire atteignait le cap de la Couronne, au nord de la rade de Marsealie, il fut pris dans une tempêta de N.-O. Le moteur. pour lutter contre le vènt, fournit un effort énorme et un accident le rendit inutilisable.

En vain essaya-t-on alors de conduire à la voile! le navire fut déporté et repassa toute la rade pour aller s'échouer au sud sur le cap de la Croisette. ̃'

La dérive dura trois heures. Trois heures de lutte tragique qui se termina à u»touit par le naufrage. Le docteur Bsrtiot en a fait d'aflleurs le récit suivant Les scouts marins avatant quitté Port-de-Bouc ait heures, fai.sant rduté au moteur pour r'entrer à Marseille. Tout alla bien jusqu'aux environs' du cap Couronne, ta mer étant assep agitée et de·venant plus grosse, le moteur travaillant beaucoup se mit à chauffer et un gros paquet de mer,, embarqué par l'arriéré, te mit hors (Voir la suite en 21 page, T coït

Les pauvretés finanewres dont, après une gestation difficile, ont accouché les grands financiers de la Sociale, se résument en un seul système l'inflation.

La réévaluation du stock d'or de la Banque de France n'est qu'une grossière inflation on augmente nominalement la valeur de l'encaisse et sur cette augmentation nominale on fabrique des billets qu'on jette dans la circulation. La contribution sur le capital, qui a fait faillite partout où on l'a expérimentée -= notamment en Hongrie et en Allemagne ne peut être perçue que dans la mesure ou l'on fabrique de la monnaie pour la payer. Peut-elle seulement être perçue ? « Rien n'est plus incertain, écrivait en 1923 M. Joseph Caillauxs que ce qu'on est convenu d'appeler te capital. Les terres, les maisons, tes fonds decommerce. :les titres mobiliers n'ont qu'une valeur deconvention qui s'élève ou qui s'abaisse, selon les événements, les lois, tes mouvements humains Croire qu'on peut s'emparer, sans risquer de les v.ir fondre des valeurs aussi fugitives en perpétuelle oscillation, imaginer qu'il est possible de les compenser avec d'autres valeurs également en mobilité, c'est, à la vérité, envisager des fantasmagories.

Pas d'exemple plus frappant qu'une action de la Banque de France. Au temps des 200 familles, elle a valu plus de 20.000 francs-Poincaré elle ne vaut nlus aujourd'hui que 5.500 du Frnnt populaire, c'est-à-dire2.750 francs-Poinçaré. Soit un prélèvement sur le capital de près de 90 Que voulez-vous y prélever encore ? Des fantasmagories, voila ce qu'apporte te gouvernement à la nation. Il est vrai qu en ce qui concerne tes rentiers, il s'y ajoute une nouyeUe escroquerie


Les grandes lignes des projets financiers

Les membres du gouvernement se sont réuni» en conseil de cabinet, hier à 9 h. 30, à l'Hôtel Matignon, sons la présidence de M. Léon Blam.

M. Léon Blam, président du conseil, du trésor, a fait un exposé des, projets financiers de gouvernement, tes projets ont été adoptés. Us ont été soumis, pour adoption définitive, au conseil des ministres, qui s'est réuni t 14 h. 30, à l'Elysée, sous la présidence de M- Albert Lebrun.

A l'issue do conseil de cabinet, le gouvernement a fait remettre le résumé suivant de ce* projets

Le. situation des finances publiques dépend étroitement des événements internationaux et des conditions générales de l'économie franÇaise. L'accroissement Inévitable des dépenses militaires rend précaires les résultats des efforts faits antérieurement pour le redressement financier. Les sorties de capitaux qui, depuis le début de 1935 jusqu'à Ta fin de 1937, se sont élevées à 40 milUards de francs valeur 1928, soit approximativement 80 milliards de francs d'aujourd'hui, ont eu pour effet l'arrêt à peu près total des investissements, la diminution de l'activité générale. ainsi que la contraction des recettes budgétaires qui sont fonction de cette activité.

En conséquence, à mesure que des charges nouvelles étaient, imposées tant par le report d'année en année de déficits accumulés que par les nécessités ,du réarmement la capacité fiscale du pays s'amenuisait

Les charges de la trésorerie pour l'année 1938. sont les suivantes Déficit du budget

ordinaire 4.000.000.000 Investissements en

capital pour, la

défense natio-

nale Autres dépenses 6.840.000.000 » Total 26.740.000.000

cette somme

s'ajoutent

Les besoins des

chemins de fer 8.690.000.000 Diverses avances 1.330.000.000 Le total général

des besoins de la

Trésorerie est t

donc de H y a lieu de noter, d'autre part, qué le marché financier où la trésorerie est appelée à puiser ses ressources, doit également subvenir aux besoins de diverses collectivités (Ville de Paris, Seine, Algérie, colonies), besoins qui sont évalués à 6 milliards et demi environ.

Pour couvrir dans le passé les besoins énormes du Trésor, Il a fallu recourir à l'emprunt et & l'inflation.

Mais pour limiter autant quesible l'nflation. l'Etat dut procédel à des emprunts si fréquemment répttés qu'ils ont entraîné une dégradation de son crédit les taux d'intérêts se sont élevéa, les conditions sont dévenues de plus en plus,oné. reuses.

Au début de mars 1938. le 9OUvernement pensait recourir à un grand emprunt. Par suite de l'aggravation de la situation internationale, il n'a pu donner suite à ce projet.

Quand partout le capital hésite à se placer, quand les coups de théâtre de la politique étrangère l?àpeurent et l'incitent à déserter l'Europe, ce serait se leurrer d'un espoir dangereux, que d'escompter un afflux permanent de fonds pour couvrir les émissions de nos emprunts d'Etat ou de collectivités. Le ,recours à d'autres méthodes de financement plus souples s'impose, en faisant appel au marché à court terme.

Malheureusement ce marché souffre d'une véritable disette. Celle-ci tient essentiellement au fait que, bien qu'on ait lancé depuis le l«r janvier 1935, 38,9 milliards dans la circulation par le moyen des avances de la Banque de France, ta plupart des francs nouvellement créés n'ont pas tardé à retourner à la Banque pour s'échanger contre de l'or, en vue de financer, soit des excédents d'importation, soit des évasions de capitaux.

Or il est nécessaire, pour que le Trésor parvienne à couvrir ses besoins et soit régulièrement alimen.té, que les instruments dé payement sortis des caisses de l'Etat tendent à y revenir pour s'investir en valeurs .du Trésor après avoir accompli un circuit fermé. Ce mécanis.me du circuit monétaire est tota.1 lement faussé si. au lieu de se présenter aux guichets du Trésor, les francs vont à la Banque pour s'y transformer en -or. Pour, arrêter cette fuite, les autorités monétaires ont été conduises à raréfier les francs sur le marché, et ont pratiqué à cet effet une politique de restriction de crédits, c'est-à-dire d'argent rare et cher. Cette politique, en épuisant les trésoreries privées, a réduit l'économie & un état d'anémie dont les symptômes apparaissent dans toutes les branches de l'activité.

Au contraire,' la fermeture du circuit monétaire remédierait à la lois aux difficultés du Trésor puWic et a celles des trésoreries pri-

Les problèmes nationaux Lès grandes lignes

d'un programme

Les données du problème français sont les suivantes

1» il,est nécessaire de faire face à des dépenses d'armement qui, en 1988, atteignent 46 du total des 2° La proportion des charges fiscales au revenu global de la nation est telle qu'une augmentation subs- tantielle des recettes ne saurait plus être obtenue que par un accroissement du revenu national

3<> Cet accroissement est lié au rétablissement de l'économie, c'està-dire au développement de la production

4° Mêmes accrues par un meilleur aménagement des impôts et par le développement de l'activité économique, les recette budgétaires demeureront insuffisantes les appels à l'épargne seront inévitab:es S» Le déséquilibre du budget, le déficit de la balance des comptes, menacent la monnaie, mais, une (baisse nouvelle de notre change, en déterminant la hausse du coût de la vie provoquerait presque immanquablement des difficultés d'ordre social. péfendre le franc est donc un devoir, parce que c'est défendre la paix publique

B° Il n'est pas admissible ^.que soient sacrifiées les réserves d'or de la Banque de France, actuellement réduites à ce qui serait strictement nécessaire en cas de guerre. Défendre l'encaisse métallique est donc ,également un devoir, parce que c'est assurer un des éléments de la défense nationale,

Toutes ces exigences ne sont pas contradictoires. La formule qui les blème 'français^ tel qu'il se pose au-

res prouve qu'un pays peut connaître, dans un système à base de réarmement accéléré, sinon une tivité intense..

Dans un tel système, en effet, un très vaste secteur de l'économie. alimenté par les commandes de l'Etat bénéficie d'une rentabilité assurée. Le développement de la production dans les industries de guerre peut s'étendre de proche en tivité nationale.

Il est bien évident que le caractère artificiel d'une économie ainsi organisée doit finir par apparaitre ies investissements en armes sont stériles, tandis que les investissements de paix sont productifs de richesses réelles.

Mais cette échéance fatale peut être assez lointaine.

Pour qu'un tel programme puisse être réalisé il faut que tous les Français donnent l'exemple de la 1» Discipline budgétaire

2" Discipline de la consomma. Il' 30 Discipline du travail. Le tra- 1 vail doit accorder son plein con. cours à la défense nationale. Dans les industries participant aux fabrications de guerre, le souci primordial est de satisfaire les be- soins. Comme les possibilités de l'outillage et les réserves de maind'œuyit représentent des éléments à peu près fixes, il s'ensuit que, la coordination des fabrications étant assurée, la durée du travail hebdo- madaire dans ces industries doit être adaptée aux nécessités de la production. L'accélération des fabrications de guerre se traduira par une augmentation du volume global des salai. res et des traitements distribués l'augmentation de la demande d'objets de consommation qui en résultera aura pour effet de résor- ber le ch6mage total ou partiel et la nécessité de développer l'outillage. Si ces mesures ne suffisaient ganisée selon les méthodes moder- nes demeurait inférieure à la demande, une extension de la durée du travail deviendrait nécessaire pour éviter la hausse des prix mais celle-ci ne pourrait être décidée qu'autant que le chômage aurait disparu,

Dans ce plan. la retraite des vieux travailleurs et l'extension des allocations familiales viennent s'insérer, non pas, ainsi qu'on en avait exprimé, la crainte, comme une charge trop lourde imposée à une production trop faible, mais comme un prélèvemént légitime et raisonnable sur une production ac.crue

4° A la discipline et à l'effort acceptés par le travail doivent correspondre la discipline et l'effort du capital. Le devoir de défense nationale lui fait une obligation de s'investir dans le pays, d'y revenir lorsqu'il l'avait quitté, et de s'employer soit àu-financement des dé.penses extraordinaires de l'Etat, soit au développement de l'outillage et de l'activité industrielle. Si le capital s'astreint à la discipline nécessaire, si les ressources de crédits sont judicieusement utilisées, les besoins du Trésor seront normalement couverts, lès trésoreries privées retrouveront une aisance indispensable au développement de l'activité économique. Pour mettre en marche le' mécanisme de reprise qui s'étendra graduellement des fabrications de guerre aux secteurs de l'économie, il est nécessaire, au départ, de faire un effort de dépenses massives pour les besoins de la défense nationale. Pour y faire face, l'emprunt à long terme étant difficile ev. onéreux, une expansion des crédits et, dans la mesure où elle sera provisoirement nécessaire, une expansion monétaire, sont envisagées pour amorcer le circuit.

Le gouvernement, toutefois, n'ignore pas les risques inhérents à toute inflation. Il juge indispensable que l'expansion monétaire comporte une contrepartie dont la valeur à ses yeux, sera aussi bien psychologique et morale que matérielle.

• Il faut, en effet, que la nation soit assurée que rien de ce qui va être décidé, en cette heure, ne procède d'un esprit de facilité. n faut que les charges du Trésor soient comprimées, et qu'à un budget de dépenses sincèrement établi, avec toutes les réintégrations nécessaires, corresponde un total de recettes aussi élevé que le permet la capacité contributive du pays. C'est pour ces raisons qu'outre d'importants rajustements fiscaux, le gouvernement a inscrit au premier rang de son programme un sacrifice exceptionnel à la défense nationale.

Mesures d'application Les mesures d'application les plus importantes sont les suivantes 1°) Budget et trésorerie -:Retour au principe de l'unité budgétaire en réincorporant au budget toutes les dépenses permanentes.

Amélioration de l'impôt gênéral sur le revenu par une modification du barème et un aménagement plus juste des réductions d'imnôt pour charges de famille. Un supplément modéré de recettes sera ainsi demandé à cet impôt.

Suppression du titre au porteur, remplacé par un type nouveau de titre nominatif avec certificat nominatif aussi facilement négociable que le titre au porteur. Cette réforme permettra de faire disparaitre la fraude dans les déclarations faites pour l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les successions; dans ces conditions le taux de l'impôt sur les valeurs mobilières sera réduit de 24 à 1$ %•

Le gouvernement a écarté l'idée d'une conversion forcée. n supprimera certains privilèges fiscaux de la rente mais il la fera bénéficier d'une taxation modérée en la soumettant à un impôt dont le taux est le même que celui des salaires, c'est-à-dire 7

Un allégement sera accorde aux petits industriels par l'exten. sinon, de la notion fiscale de l'artisanat. Un soulagement permanent sera apporté aux trésoreries de tou.tes les entreprises par un aménagement du paiement de la taxe à la production celle-ci sera due désormais à dater de l'époque de l'en.caissement et, non plus des débits. -Aux dépenses exceptionnelles de la défense nationale doivent correspondre des ressources exceptionnelle^ L'amortissement de la dette publique sera suspendu pendant deux ans les établissements travaillant pour la défense nationale

seront soumis à une taxe sur les superbénéfices le capital sera atteint par une contribution extra.ordinaire avec abattement à la base, taux progressif modéré à partir de 4 et paiement au choix des contribuables, en un. quatre ou dix ans.

Mesures de trésorerie

Les fournisseurs de l'Etat auront la faculté de tirer sur les administrations des traites escomptables

Les banques recevront des facilités de report pour leur permettre d'utiliser en souscription de bons du Trésor la contre-valeur de leurs dépôts en devises

Il sera émis des bons en pe. tites coupures à court terme du type des ahciens bcfis de la Défen.se nationale.

2°) Crédit et monnaie A) Crédit.

Les organismes de crédit à moyen terme verront étendre le La législation commerciale se. ra assouplie notamment dans ses dispositions concernant le gage et le prêt sur marchandises

-L'acceptation des traites émi.ses en contrepartie des livraisons opérées deviendra obligatoire cette mesure est destinée à procurer des facilités nouvelles de crédit aux pe.tita et moyens fournisseurs Une politique d'abaissement des taux de l'intérêt sera poursuivie, tant par une diminution des taux d'escompte et d'avance de la Banque de France, que par une ac.tion du fonds de soutien des ren.tes et par des allégements fiscaux; La Banque de France recevra la haute mission de surveiller la distribution générale du crédit. B) Monnaie.

Le bilan de la Banque de France sera présenté sous une nouvelle forme comportant une comp.tabilisation du stock d'or à sa valeur actuelle.

La Banque de France sera chargée de centraliser les opérations sur devises elle demandera communication des pièces justifiant les besoins de change et,s'assurera de leur valeur.

3°) Economie et politique sociale

En vue d'améliorer l'équilibre de la balance commerciale, le gouvernement adoptera une politique comportant une surveillance plus judicieuse des importations et un relèvement des tarifs douaniers pour les adapter à la hausse des prix. La venue des touristes étran-

gers en France sera encouragée. Pour la surveillance des prix, lé gouvernement étendra en cas de

nécessité les moyens que lui donne la législation en vigueur.

Les ententes industrielles et les monopoles de fait recevront un statut légal réglant leur activité sous la surveillance des pouvoirs publics.

Des mesures d'ordre fiscal, des facilités de crédit, de plus amples bonifications d'intérêt permettront une reprise d'activité dans les entreprises de constructions immobilières qui souffrent actuellement d'un chômage particulièrement grave.

Il sera institué de nouveaux comptoirs d'achats et de ventes des matières premières afin d'obtenir des conditions de prix plus favorables.

La production de forces motrices sera accrue afin que les importations de charbon cessent de peser aussi lourdement sur la balance commerciale. A cet effet, de nouvelles centrales hydroélectriques seront construites. De même afin d'assurer le ravitaillement de notre armée de l'air, seront édifiées des usir.es d'essence synthétique. Les lois sur les sociétés seront refondues afin d'assurer la protection de l'épargne.

Le temps de travail sera étendu en accord avec les organisations ouvrières, dans les industries de la défense nationale, et en général sous réserve de la résorption du chômage et de la modernisation de l'outillage, les conditions du travail seront adaptées aux demandes de la consommation.

Le gouvernement entend compléter le statut du travail et notamment fixer le statut de la grève, réglementer l'embauchage et le débauchage, contrôler l'observance des conventions collectives et assurer dans les meilleures conditions la conciliation et l'arbitrage. Le retraite des vieux travailleurs sera réalisée sans peser sur la production à la faveur de la reprise économique et sans charges excessives pour l'Etat grâce aux ressources nouvelles que le gouvernement attend de sa politique fiscale. Enfin le gouvernement se propose d'étendre à tous les foyers le bénéfice de la grande institution de solidarité nationale que constituent les allocations familiales.

:Il ressort de cette énumération de mesures qu'elles constituent un ensemble cohérent et équilibré, où le gouvernement S'est préoccupé a la fois de prendre des dispositions nécessaires au réveil de l'activité économique et de demander à tous les Français, les sacrifices indispensables pour la défense nationale.

La séance du conseil des ministres dura à peine une heure. Lecture du projet fmancier fut donnée. Aucune discussion ne s'ensuivit..

Voici le communiqué qui fat remis à l'issue de la délibéra. tion

A la demande de M. Léon Blum, président du eonaeil, ministre du trésor, le président de la République a revêtu de sa signature le projet de loi tendant à donner au gouvernement les pouvoirs néces. saires pour mettre la nation en état de faire face aux charges qui lui incombent et spécialement aux besoins de sa défense. M. Paul-Boncour, ministre des affaires étrangères, a entretenu le conseil de la situation internationale.

L'AUDITION DE M. LÉON BLUM

par la commission des finances de la Chambre A l'issue du conseil des ministres,M. Léon Blum s'est rendu devant la commission des finances de laChambre, à qui il a remis l'exposé des motifs de ses projets. D a été entendu ensuite par la commission.

La commission des finances s'est réunie, à 16 heures, à la Chambre, sous la prélsidence de M. Vallière, pour procéder à l'examen des prodes ministres et qui seront déposés officiellement ce matin sur le bureau de la Chambre.

La commission a commencé son examen en entendant M. Léon Blum, qui s'est livré à un exposé détaillé des principales dispositions du projet et s'est attaché à en jusfier la nécessité, l'équité et l'efficacité. Le président du conseil a développé, à ce propos, les arguments déjà inclus dans l'exposé des motifs et il s'est confiné sur le caractère technique des mesures envisagées sans en considérer les réperr eussions ou l'aspect politique. Après lui, M. Charles Spinasse, ministre du budget, et M. MendèsFrance, sous-secrétaire d'Etat, ont répondu à de nombreuses questions posées par les commissaires sur certaines des dispositions proposées.

C'est ainsi que M. Mendès-France a assuré que le gouvernement n'avait pas l'intention de recourir au contrôle des changes et que la centralisation des opérations d'échange des monnaies à la Banque de France n'était pas incompatible avec le maintien de la liberté monétaire et qu'elle aurait seulement pour but de permettre au gouvernement de pouvoir mieux contrôler le marché des changes afin de pouvoir mieux utiliser les moyens du fonds d'égalisation. D'autre part, M. Spinasse a été amené à indiquer, qu'en ce qui concerne le prélèvement sur le capital, le minimum non imposable était fixé à 150.000 francs, mais que ce chiffre pourrait varier selon les charges de famille. Par contre, il a indiqué que cet impôt porterait aussi sur les pensions capitalisées, à l'exception des pensions de guerre. M. Mondes-France a précisé que la première tranche était de 150.000 à 250.000 francs avec un prélèvement de 4 et que ce taux s'élèverait par degrés jusqu'au plafond de 17

Par ailleurs M. Léon Baréty ayant demandé quelles ressources supplémentaires le gouvernement comptait pouvoir tirer des princt. pales mesures auxquelles il entendait avoir recours, alors que pour l'exercice en cours, les besoins supplémentaires de la Trésorerie atteindraient plus de 40 milliards, dont dix pour le déficit d'exploitation des chemins de fer, il lui a été répondu, que lesdites ressources n'avaient pu encore être exactement chiffrées, mais elles apparaissaient suffisantes pour faire face à tous les besoins.

A propos dé l'annonce du droit de surveillance et du monopole de fait accordé à la Banque de France pour le marché des devises, M. Léon Blum a précisé à son tour qu'il s'agissait simplement d'aider l'Etat par la simplification de la coordination des opérations de change, à exercer une surveillance plus étroite pour la défense de la monnaie, mais qu'il ne pouvait être question, pour la France, de renoncer à l'accord tripartite avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

En somtne, a-t-il dit. le projet établira settlement une suzeraineté de la Banque de France sur les établissements de crédit et les banques.

Et en ce qui concerne le rôle du fonds d'égalisation des changes, il a ajouté

Des adjectifs sont certains et fixes, mais ies moyens peuvent changer. Il est apparu que chaque fois que l'Etat vouiait défendre la oonnaie il en résultait en système libéral une diminution de Vencatise-or. Nous voulons à la fois défendre la monnate et conserver intacte l'encaisse-or. C'est pourquoi au libéraüsme total nous substituons la surveillame et la discipline. A une question de M. Sema concernant le coût approximatif de l'établissement de la retraite des vieux travailleurs et de lextension des allocations familiales à l'agriculture, le président du conseil a répondu que ces dépenses n'avaient pas encore été chiffrées, mais que le coût de la retraite des vieux travailleurs serait d'environ trois milliards.

Par contre, M Léon Blum a précisé que l'Etat pouvait escompter 20 milliards du prélèvement sur le capital, soit 2 milliards par an puisque les assujettis auraient dix ans pour se libérer.

De même la suppression de l'amortissement pendant deux ans produirait chaque année de 5.200 millions à 5.400 millions, et le nouvel aménagement de l'impôt sur le revenu ainsi que le relèvement des tarifs douaniers produiraient envi- ron 3.400 millions par an dont il faudrait déduire 900 millions pour les dégrèvements prévus.

En résumé, M. Blum a déclaré que des 50 milliards de dépenses supplémentaires nécessaires pour l'exercice en cours il fallait déduire les dépenses déjà couvertes pour les trois premiers mois, et que les mesures chiffrées précédemment produiraient environ dix milliards. Pour le reste, une quinzaine de milliards pourraient être produits par les dispositions prévoyant que les banques devront réemployer. souscriptions de bons une part e des devises possédées par elles et de la réévaluation du stock d'or de la Banque de France.

A la suite de ces auditions de M. Léon Blum et de ses collègues, MM. Spinasse et Mendès-France, Joseph Denais, prétextant que les projets financiers proposaient des mesures pouvant bouleverser l'économie générale du pays, a déclaré qu'il posait la question préalable.

Mais les commissaires sont tombés d'accord alors pour suspendre leurs délibérations jusqu'à 21 h. 30, afin de pouvoir se rendre pour certains d'entre eux devant leurs groupes respectifs.

Le communiqué

Voici le communiqué publié par la commission des finances à l'issue de sa première délibération La commission des finances a procédé à l'audition de M. Blum, président du conseil, mintstre du trésor, et de MM. Spinasse; ministre du budget, et Mendès-France, sous-secrétaire d'Etat au trésor, sur le projet de toi tendant à donner au gouvernement lei pouvoirs nécessaires pour mettre la, nation en état de faire face aux charges qui lui incombent et spéciatement aux besoins de sa défensse.

la situation financière présente et exposé à quelles charges très Jojk-

des iatrésorcrie avait dû faire face au cours du mois de mars. Il a évalué ces bespüss totaux pour i'ensensble de l'année '1938. En plus du dé·ficit du budget normal, que l'on évalue actuellement à 4 milliards, la trésorerie devra faire face pour l'exercice 1938

Millions

10 Aux dépenses du comp-

te des investissements en capital pour la défense nationale, compte tenu pour 4.600 millions des nouveaux programmes 15.900 2o Aux dépenses d'inves-

tissements en travaux civils 2.712 3" A l'annuité de la.caisse

des pensions 2.537 40 A la 2* section du bud-

get annexe des P. T. T 950 5° Au plan Marquet 640 22.739

A cette somme s'ajoutent Les besoins des chemins

de fer (évaluattons rectifiées) 8.690 Diverses avances (Crédit

Foncier, société aéronautique), etc 1.328 Soit un nouveau total de. 10.018 Le total général y com-

pris les qurctre milliards est de 36.757 Il y a lieu de noter d'autre part que le anarché financier, ou la trésorerie est appelée à puiser ses ressources doit également subvenir aux besoins de diverses collectivités (Ville de Paris, Seine, Algérie, colonies) besoins qui sont évalués à 3 milliards e1 demi environ. En face de ces besoins, M. Blum a mis en évidence comment le marché financier a subi le contre-coup des événements de potitique extérieure et comment la capacité fiscale du pays s'est trouvée amenuisée par suite des charges qui lui sont imposées tant par le report d'année en année de déficite accumulés que par Les nécessités du réarmement.

Il a souligné que, pour faire face à de tels problèmes, il faut, après avoir abordé la situation avec loyauté et franchise, envisager les remèdes avec courage. Il faut, pour redresser la situation financière, pour rendre l'économie son activité, pour réaliser le programme d'armements imposé par les nécessités de li défense nationale, pour mettre en œuvre les projets d'équipensent social indispensables, un grande effort de sincérité et de dis. cipline, un grand effort de production.

M. Btslm a exposé les grandes lignes du projet dont les principales peuvent se résumer de cette manière prudence budgétaire, augmentation des possibitités de la consommation, organisation méthodique du travail et de la production, discipline du capital et du crédit sous la haute autorité de la puissance publique, sont les conditions fondamentales du redressement de la nation.

Le gouvernemént, tout d'abord, réintégrera dans le budget ordinaire les dépenses de caractère permanent. Les différentes catégories de dépenses seront examinées afin d'y' apporter tous les abattements réalisables avec équité.

M. Blum s'est également expliqué sur les améliorations du système fiscal que le gouvernement désire apporter, notamment en matière d'impôt général sur le revenu, d'impôt sur les successions, d'impôt sur les vadeurs mobilières, d'adaptation de tarifs spécifiques, de régime fiscal des fonds d'Etat, des améliorations favorables aux contribuables en ce qui concerne le paiement de la taxe à la production.

M. Blum a ensuite indiqué dans quelles conditi:ms seraient suspendus pour deux ans les amortissements contractuels et les ressources que pourra attendre la caisse autonome d'amortissement de la défense national de la contribution exceptionnelle sur le capital.

Enfin, le président du conseil u développé quelle serait la politique monétaire du gouvernement et a exposé les mesures qu'il compte prendre pour protéger la monnaie, surveiller le nsarché des capitaux, contrôler les prix, éteindre le déficit, surveiller les ententes industrielles et les monopoles de fait, refondre les lois en vigueur sur les sociétés, réaliser la retraits des vieux travailleurs et généraliser les allocations familiales.

M. Spinasse, ministre du budget, et M. Mandès-France, sous-secrétaire d'Etat au Trésor, ont ensuite répondu à différentes questions qui leur ont été posées par

M. Baréty sur le montant des ressources et allégements qui sont escomptés des mesures fiscales envisagées ainsi que sur les ressources attendues des mesures auxquelles le gouvernement envisage de faire appel pour résoudre les problèmes de trésorerie

M. Cogniot, sur les compressions de dépenses prévues qui ne doivent pas atteindre les personnels de l'Etat

M. de Tinguy du Pouet sur le placement des devises en rapport par tes banques et sur la suspension momentanée de l'amortissement des dettes de l'Etat, des collectivités et des réseaux

M. Duplos, qui a demandé diverses précisions sur l'institution d'une capital pour faire face aux besoins de la déjense nationale et sur la mise en oeuvre du projet de retraite des vieux travailleurs.

M. Marchandeau, sur les conditions de renouvellement des bons du Trésor et sur la réévaluation de l'encaisse de la Banque de France M. Petsch, sur l'application de l'impôt sur le capital aua pensions civiles

M. d'Audiffret-Pasquier, sur le respect de l'accord trinartite M. Régis, sur l'application des mesures prévues à l'Algérie M. Serda sur le coût du projet de MM. Albertin et Candace.

Après l'audition des ministres, la motion de question préalable sui'vante a été présentée par M. Denais

La commission constatant nue les projets exposés par le gouverna neent auraient pour conséquence d'opérer une véritable révolution économique et sociale qu'ils achèveraient de ruiner l'activité productrice de l'épargne que, en admettant que tel ou tel projet puisse retenir l'examen, il est impossible au Parlement de donner un blancseing au gouvernement décide de passer à l'ordre du jour.

Au conseil supérieur des transports

M. Jules Moch, ninistre des travaux publics, a soumis à la signature du président de la République un décret désignant M. Daniel Vincent, sénateur, comme président du conseil supérieur des transports, en remplacement d'Yves Le Trocquer, sénateur, décédé,

échos et propos

LE SUPPLICE DE LA ROUTE II n'est pas rare, en fin de semairie, de voir des amateurs de bicyclette pédaler sur les routes, escortés de chiens épuisés et haletants. Bien entendu, c'est un sentiment louable que de ne pas vouloir laisser dans un appartement un animal enfermé. Mais entre une réclusion barbare et un mode de supplice non moins cruel, on pourrait peut-être prévoir un moyens terme. Celui, par exemple, d'un panier fixé à l'arrière et dans lequel, de temps à autre, on installerait l'animal à bout de souffle. Car les chiens aiment jouer et courir, c'est entendu. Mais leurs poumons et leurs jarrets ont des limites de résistance. D'autre part, le chien qui s'attarde est, neuf fois sur dix, un chien perdu.

Un panier ne croûte pas cher. Un, ami est irremplaçable.

Rosine.

AUJOURD'HUI MARDI S AVRIL

Fête à souhaiter Saint Célestin. Courses 14 h,; s Enghien.

Arc de Triomphe de l'Etoile Garde de la flamme perpétuelle Union des A. C. de 8aint-Prix, A. C. du 1er R. I. Maison universitaire (jeunes). Réunions d'anciens militaires 17, rue Oadet, 21 h., A. C. de la 73' D. I. 28, boulevard de Strasbourg, A. C. des 76', 276' R. I. et 36' R. L T. 17, rue du Pont-Neuf, 21 h., A. O. du 223' R. L T.

DEUILS

on annonce le décès de Mme veuve Charles La=, née Georgina Marsden, 2, rue Dufrenoy, à Paris. De la part de ses enfants, petitsenfants, arrière-petits-enfants et de toute la famille. Les obsèques ont eu lieu dans l'intimité. La famille s'excuse de ne pas recevoir. vw On annonce le décès de M. Granville Strauss, 15, avenue Detaille, à Saint-Maur. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité. De la part des familles Cerf Strauss et Salomon Hirsch. m Les obsèques de Mme veuve Mathias Dreyfus, 17, rue Philippede-Girard, ont eu lieu dans la plus stricte intimité. De la part des familles Dreyfus et Geismar qui s'excusent de ne pas recevoir.

m On apprend avec regret le décès de M. Paul Paillard ancien collaborateur du Matin, survenu le 3 avril. Les obsèques auront lieu aujourd'hui mardi. On se réunira à 13 h. 45, 14, rue de Mouzaïa l'inhumation aura lieu au cimetière de Pantin-Parisien.

REMERCIEMENTS

ut Mme Henri Schnerb et ses enfants adressent leurs, sincères remerciements aux personnes qui ont pris part à leur grande peine. CONFERENCES

AUJOURD'HUI

uv A 14 h. 45, Musée du Louvre (4, quai des Tuileries) « Le Musée de Séville », par M. Paul Guinard. uv A 15 heures et à 21 heures, à la salle Poissonnière, 7, rue du Faubourg-Poissonnière, conférence par M. O. Meyer. Sujet. « Le résultat de la désobéissance. » LES TISSUS D'AMEUBLEMENT GUÉRARD vend au détail au prix dé gros, Tissus, Velours, Soieries. Rayon spécial Rideaux, Voilages, Couvre-lit, Sièges. 29, F g St-Antoine. UN NOUVEAU COMPLOT.

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Une inspection

du général Vuillemin à Bourges

Le général Vuiilemin, chef d'étatmajor général de l'armée de l'air, venant du Bourget, a atterri à 15 h. 46. Il visita les installations récemment nationalisées travaillant pour la défense nationale. Le général était accompagné par neuf officiers généraux supérieurs.

Les quarante heures en Algérie

A l'issue du conseil des ministres, M. Marx Dormoy, ministre de l'intérieur, a soumis à la signature du président de la République quatre décrets étendant à l'Algérie les décrets du 21 décembre 1937 portant assouplissement de la semaine de quarante heures la dérogations exceptionnelles en cas d'insuffisance de main-d'œuvre qualifiée 20 récupération des heures perdues par suite du caractère saisonnier du travail 3° dérogations exceptionnelles aux industries dont l'activité conditionne celle d'une partie importante de la production nationale 4o récupération dans certains cas des heures perdues par suite de baisse d'activité ne présentant pas un caractère saisonnier.

Le travail

dans les textiles

M. Albert Sérol, ministre du travail. a fait signer au président de la République un projet de loi tendant à la ratification du projet de convention concernant la réduction de la durée du travail dans l'industrie textile, adopté par la conférence internationale du travail dans sa XXIII' session tenue à Genève du 3 au 23 juin 1937.

Le naufrage d'une tartane

Suite de notre dépêchede première page

On hissa le foc, mains le vent tourna en tempête empêchant le bateau de faire route vers la rade et le déportant au large de la pointe ouest de l'ile du Frioul, derrière laquelle il ne fut pas possib2e de s'abriter. Un montrent après, le foc se déchira et le bateau en dérive, porté par le vent, retraversa la rade et alla sur la pointe des Goudes, l'avant sur les rochers.

Depuis le début du gros temps, le chef du bord, conscient du danger, avant ordonné aux scouts de se munir de leurs ceintures de sauvetage, et de se débarrasser de leurs chaussures. Au moment de l'échouement, le chef se rendant compte que l'avant du bateau et son boutdehors se trouvaient appuyés sur les rochers formant passerelle donna I'ordre de passer par l'avant. Ce qui fut fait dans le plus grand calme. Lorsque les scouts se retrouvèrent, trois d'entre eux manquaient sur les dix-huit de l'équipage. Je tiens rendre homrnage au' chef, qui quitta le dernier son bord après s'être assuré qu'il n'y avait plus personne et plongea pour essayer de sauver un des garçons emporté par un remous.

Les disparus

Les trois garçons qui manquaient à l'appel sont André Toulme, 18 ans, étudiant. 6, rue Aldebert Jean Badot, 17 ans, étudiant, 29, rue Edmond-Rostand et Charles Rouman, 17 ans, employé, Sf, rue. Saint-Jacques. Quelques-uns de leurs camarades ont été légèrement blessés au cours du débarquement Les rescapés regagnèrent péniblement le petit port de pêche voisin. On héla quelques embarcations, et tandis qu'ils recevaient quelques soins et quelque réconfort, des barques partaient à la recherche des corps des disparus qui ont été repêchés dans la soirée.

Un jeune ingénieur

des arts et manufactures est trouvé mort chez lui

Suite de notre enquête

de première page

Rejoint sur place par M. Roche, commissaire chef de la brigade spéciale, par l'inspecteur principal Moreux et par le brigadier Schmitt, M. de Pénanros commença aussitôt son enquête. Les premières investi. cations établirent les faits sut vants les deux fenêtres étaient fermées de l'intérieur les volets. du reste, étaient mis une porte de communication bloquée par une armoire n'avait pas été ouverte depuis longtemps la porte d'entrée avait été, on l'a vu plus haut, fermée à un tour de l'intérieur. Pas d'autres issues. Les meubles n'avaient pas été fouillés. Pas de désordre dans la pièce. Le porte- feuille a été retrouvé avec l'argent qu'il contenait.

La police voudrait bien envisager un accident mais la position des blessures semble s'opposer à cette hypothèse elle pourrait envisager celle d'un meurtre, mais par où le meurtrier a-t-il pu sortir ?

L'autopsie éclaircira peut-être le problème.

LES PARACHUTES ONT DU BON

Deux aviateurs de chasse en font l'expérience

Chartres, 4 avril. Téléph. Ma* tin. Aujourd'hui vers 15 heures, deux avions de la 68me escadre de chasse de la base de Chartres sont entrés en collision en plein vol..v Grâce à 'a présence d'esprit ries deux pilotes, les sergents Gondon et Delbée qui sautèrent en para- chute, il n'y eut aucun accident) à déplorer..

Les deux appareils se sont ecra* ses terre.


La Catalogne est isolée

Dans Jeur course à la mer, les nationalistes ont atteint Tortosa et par la prise de Morella contrôlent pratiquement la province de Castellon

LONDRES, 4 avril. Télépb. Matiti, On confirme de Saragosse que les légionnaires du général Aranda sont ce soir aux portes de Tortosa, la grande base rouge d'hydravions sur l'Ebre. à quelques kilomètres de la côte. Afin de gagner leurs nouvelles positions, les troupes du général Aranda ont gravi les hauteurs de la sierra de las Razas. y compris le pic Espina, et se sont emparés du village d'Altara. Les colonnes motorisées du général Valino sont arrivées en face de la côte méditerranéenne, après avoir dominé les collines de Cherta, à 12 kilomètres au nordouest de Tprtosa.

Les gouvernementaux ont toujours l'intention de résister dans la province de Barcelone et particulièrement sur les hauteurs au nord-ouest de la ville, afin de maintenir ouverts les moyens de communication avec Figueras et la frontière française.

Le général Franco a ordonné à ses troupes de s'abstenir pour le moment de bombarder Barcelone. Il espère que, lorsqu'il aura complètement encerclé et isolé la capitale rouge, même à une distance de quelque: 35 kilomètres, les Catalans modems, aidés par les miliciens, prendront le contrôle de la ville et se déclareront prêts à se rendre sans conditions.

> On annonce officiellement qu'au cours des opérations dés dix derniers jours, 50.000 rouges ont été faits prisonniers, y compris quatre généraux et quinze colonels., Les franquistes se sont emparés de 150 canons de tous calibres et de i 800 mitrailleuses.

Lerïda est encore intacte Mais les gouvernementaux essaient de la détruire Leriba, 4 avril. (Dép. Havas). i– Lerida est aujourd'hui une ville morte, bouleversée, fumante des exi-plosions des obus que les gouverne-

mentaux tirent sur elle, de plein fouet, de la. rive gauche du Segre, où ils tiennent toujours. Elle est encore presque intacte, il n'y a paa plus de cinquante maisons détruites. Mais on peut craindre qu'elle ne soit en flammes dans la soirée ou demain, si l'adversaire continue de la marteler avec son artillerie La progression

des nationalistes

en Aragon

Btogos, 4 avril. (Dép. Havas.) Radio A-Z communique Selon les nouvelles de source officielle, le corps d'armée de Galice a.occupé Bonilla. Le corps d'armée d'Aragon a continué aujourd'hui sa progression, il a occupé le village d'Alfaraz et a traversé la rivière Noguera.

o

Brève visite de M. Prieto au président Azana

Barcelone, 4 avril. (Dép. Havas.) Le président de la République, M. Azafia, est arrivé à 16 heures au palais présidentiel. Peu de temps après il a reçu la visite de M. Prieto, ministre de la défense nationale. L'entrevue- a duré dix minutes.

En sortant. M. Prieto s'est refusé à toute déclaration.

Le voyage du cardinal

Innitzer à Rome est ajonrné Cité du VATicAw, 4 avril. Téléph. Matin. On apprend que le voyage annoncé du cardinal Innizter, archevêque de Vienne, à Rome, a été ajourné de quelques jours. Cette décision aurait été prise afin d'éviter les commentaires trop sensationnels de la presse italienne et étrangère à l'égard du voyage du cardinal

Par 359 voix contre 152 la Chambre des communes approuve la politique extérieure du gouvernement britannique ̃ « L'opposition peat s'estimer heureuse de s'en tirer avec une forte défaite et de n'avoir pas à subir aae défaite encore plus retentissante devant le pays », déclare M. Chamberlain

ink^BB^ Snite de notre dépêche de première page Passons rapidement sur les déclarations du porte-parole officiel du Labour Party, puisqu'il s'est borne à répéter que le gouvernement avait manqué à ses promesses électoralës, qu'il avait abandonné la S. D. N. et la sécurité collective, que l'opinion publique détestait la ligne de conduite fatale prise par le gouvernement dans l'affaire d'Espagne, et a terminé en accusant les Allemands et les Italiens d'intervention directe pour le compte du général Franco. A l'appui dé ses assertions, le leader travailliste a cité des chiffres et des documents, dont copie lui avait été remise par un informateur inconnu.

Attitude hostile de l'U.R.S.S. La Chambre, par conséquent, a vu ce soir M. Chamberlain sous l'aspect, non pas de l'homme d'Etat clair et courageux, qui. développa une politique, mais sous celui du critique mordant qui trouve tous les défauts de la cuirasse de son adversaire.

Je suis convaincu, ajoute-t-U, que la potitique du gouvernement a reçu l'approbation générale de tout le pays- (Applaudissements.) Le monde entier l'a approuvée, avec peut-être la seule exception de VU.R.SJS.

M. Chamberlain pense qu'il est bon de réparer l'omission des travaillistes, en analysant la motion de ces derniers. Il le fait par point avec une maitrise et un humour qui font fuser les acclamations et les rires.

S.D.N. et sécurité collective Traitant le deuxième point de la motion, qui affirme que la politique étrangère actuelle est incompatible avec les engagements électoraux du gouvernement. M. Chamberlain a cité le manifesté électoral des conservateurs, disant que la S.D,N- et le maintien de la paix ». restaient à la base de leur politiPour Ce qui est de la sécurité collective, dont parle constamment l'opposition, M. Chamberlain a rappelé la définition d'une sanction faite par Lord Baldwin lorsqu'il était premier ministre La sanction ultime, avait dit celui qui était alors chef du gouvernement. est toujours la guert re. Lorsqu'il y a agression, il serait tout à fait impossibte à des' nations. si elles désirafent appU- auer des sanctions militaires, de le faire si elles n'étaient pas en mestare d'apir immédiatement et ensemble. Si la sécurité collective doit être une réalité, elle veut dire que tous les pays doivent être prêts à aller en guerre simultanément.

Reprenant cette définition, M. Chamberlain a ajouté

-Nous affirmons que la S. D. N. n'est pas en état de remplir la conditiotf, que ,Lord Baldwin a posée comme étant essentielle pour l'application de la sécurité collective. Le nier, c'est faire preuve d'hypocrisie volontaire. (Acclamations.) La sécurité collective a échoué, parce Qu'il répugnait à presque tous les pays d'Europe d'appliquer les sanctions pour la raison qu'il n'y avait pas de nation, sauj l'agresseur, qui était vraiment prête à faire la guerre.

Le chef du gouvernement demande alors quelle est la politique de l'opposition et il fait crouler l'un après l'autre les points du manifeste du Labour Party. dont la rédaction, dit-il, est pleine d'obscurites et de verbiage, et il trouve que les c contributions à la paix »

préconisées par ceux qui combatnational sont les suivantes 1° Convocation de l'assemblée de la S. D. N.

20 Unité des pays aimant la paix, particulièrement de la France, de l'Angleterre et de l'U. R. S. S., pour faire face à l'agresseur

30 Négociation générale avec toutes les puissances pour l'apaisement politique et économique de l'Europe

40 Intervention en Espagne en autorisant le ravitaillement en armes du gouvernement de Barcelone-

C'est en paroles cinglantes que M. Chamberlain démontre qu'il est dérisoire de qualifier pareil programme de contribution à la paix. Je ne crois pas que la convocation de la S. D. N. aurait cet effet. La ligue, aujourd'hui, ne peut pas appliquer avec succès des mesures collectives. Elle peut voter des résolutions, mais les résolutio.m ne sont pas la paix. Si la S. D. N. fait des recommandations dont personne ne tient compte, elle apparaîtra encore plus ridicule et plus humiliée que dans le passé.

Le deuxième point est très différent- II n'est ni plus ni moins qu'un projet d'alliance offensive et défensive entre la France, les Soviets et nous-mêmes, contre un autre groupe de pays. Et c'est cela que vous appelez sécurité collectivé 1 (Rires.) Sir Archibald Sinclair, au nom des libéraux. après avoir annoncé qu'il ne pouvait pas accepter la demande d'élections générales immédiates sur la situation internationale, a présenté son amendement en faveur de la convocation de rassemblée de la S. D. N., et, après une réponse au nom du gouvernement par M. Malcolm MacDonald, ministre des dominions, la motion a été repoussée par 359 voix contre 152.

UN VIF INCIDENT LONDRES, 4 avril. Téléph. Matin La dignité de l'atmosphère qui règne d'habitude aux délibé- rations des Conununes a été troublée aujourd'hui, avant que s'en'gage le grand débat sur la politique étrangère, au cours d'un incident auquel les honorables mem.bres du Parlement ne sont pas habitués. Comme le sous-secrétaire aux affaires étrangères, M. R- A Butler était interrogé pendant la période des questions sur l«s 1 avantages accordes par le gouveri nement britannique au duc dAlbe, l'agent du général Franco à Londres, le député travailliste et ancien ministre des mines, M Shinwell, demanda quelques éclaircissements supplémentaires. Soudain, on vit le commandant Bower, conservateur, se lever à son banc pour jeter cette remar.que à l'adresse du socialiste, dont certains ancêtres sont nés en Eu rope centrale Retournez don( en Pologne ».

Avant que le speaker ait pi intervenir, M. Shinwell avait quit tr" sa place et traversait l'espaa libre, au centre. de la Chambre qui sépare les bancs de l'opposi tion de ceux du gouvernement. S< précipitant alors sur son adversal re, il le gifla à toute volée. At milieu des violentes protestation! des conservateurs et de? acclama tiens des travaillistes, M. Shinwel quitta la salle. Enfin le speakei réussit à rétablir le calme et le* deux députés, aussitôt après, sE firent réciproquement des excuses

LA DEBANDADE ESPAGNOLE

Va-t-on laisser les fuyards

gouvernementaux envahir le Midi de la France? Suite de notre dépêche

de première pafe

Déjà, à Luchon,pour 8.000 hommes, le total des frais de nourriture dépasse 150.000 francs; celui des frais de transport approche dE 400.000 il faut ajouter le dépla- cement des troupes et les indem.nités Quel total astronomique atteindraient les dépenses nécessaire)) lors He la ruée probablement prochaine des milices catalanes et des civils vers la France P

Il ne jautpas être pris au dépourvu et c'est des à présent que le gouvernement doit penser à la solution qui s'imposera.

C'est sous cette forme que s'exprime l'inquiétude des commissaires, des officiers et des autorités civiles devant le proche avenir, et l'on peut, hélas 1 penser que cette inquiétude n'est pas sans objet. Un récit de la retraite Le général de brigade' espagnol, officier de carrière, arrivé hier à Luchon, et qui avait déclaré alors qu'il avait passé la frontière après tous ses hommes, semble avoir dit vrai. H y a de moins en moins de réfugiés qui parviennent à l'hospice de France.

(Voir la suite en Dernière Heure) Le général a, donné ce matin au vice-consul d'Espagne à Luchon son identitt exacte. On avait cru tout d'abord qu'il s'agissait de Lapez Ferrando c'est en réalité le général Ramon Rodriguez Bosmediano. Il a retracé sobrement les étapes de la longue retraite de sa brigade.

Après avoir été décimés à Huesca par un terrible bombardement, nous avons battu en retraite Marchant pendant treize jours à travers la montagne, nous avons rejoint à Campo les derniers débris de la 31" division dont zwus avons ensuite fermé la marche.

En effet, tous les fascistes de la riche vallée de Vénasque s'étaient cachés ou avaient été fusillés. Les autres, on l'a bien vu. sont passés en France.

Le général qui, dans l'après-midi. a été dirigé, avec ses hommes vers Cerbère a, en outre, indiqué que les miliciens de la 436 division dont on est toujours sans nouvelles sont presque tous des régionaux et qu'il est possible qu'ils puissent tenir assez longtemps la montagne qu'ils connaissent fort bien, avant de tenter le passage en France.

Sur le front. de Paris Il n'est pas sans intérêt de signaler enfin qu'une expédition discrète a été faite, hier soir, par le train de Paris celle de trois officiers russes venus à Luchon avec la 3le division et qui ont demandé, non pas à être dirigés vers Cerbère pour continuer la guerre en Catalogne, mais à être mis à la disposition de l'ambassade soviétique à Paris où les dangers à courir ne sont pas du même ordre.

La population du val d'Aran reste chez elle

Ansi que nous l'annoncions hier, la population du val d'Aran semble avoir renoncé pour le moment à transhumer vers la France.

Cet après-midi, la route longée par un tramway, qui va de Marignac au poste frontière et monte en pente douce entre les montagnes dans la vallée où serpente la Garonne, était absolument libre. Des désordres à Torla TotaousES, 4 avril. Télégr. Matin. Les 500 réfugiés qui sont arrivés hier dans la région de Gavarnie sont pour la plupart des civils de Torla qui avaient fui depuis Quelques-uns ont raconté que des désordres se sont produits à l'annonce de l'approche des soldats du général Franco qui, encore à une vingtaine de kilomètres, se dirigent sur Torla à marche forcée. Une trentaine d'hommes auraient été, parait-il, fusillés par les extrémistes et Torla serait en flammes. Une femme se lamente son mari a été fusillé devant elle et devant ses enfants.

Dès leur arrivée. M. Sacaze, commissaire spécial a fait évacuer ces malheureux sur Luz-Saint-Sauveur. O–

Réfugiés espagnols

et rapatriés français arrivent à Port-Vendres PERPIGNAN, 4 avril. (Dép. Havas). A la suite de difficultés suscitées par les autorités espagnoles qui refusèrent de laisser partir trente « asilés ». Le contretorpilleur français Le-Fougueux a eu son arrivée à Port-Vendres retardée.

Des incidents provoqués par le néo-destour, en Tunisie Tirais, 4 avril. Télégr. Matin- La propagande néo-destourienne a provoqué des incidents en Tunisie. L'automobile d'un fonctionnaire de la région a été lapidée aujourd'hui, à Oued-Meliz, par des indigènes. Ce fonctionnaire a dû se réfugier au bureau de poste. D'autre part, une certaine éffervescence a régné à Souk-El-Arba, où le chef de la cellule néo-destourienne avait été arrêté pour avoir préconisé la grève de l'impôt et la désobéissance civile en cas de mobilisation.

Le conseil fédéral socialiste de la Seine

et M. Marceau-Pivert

Le conseil fédéral socialiste de la Seine s'est occupé, hier soir, du cas de M. Marceau-Pivert, que la commission administrative permanente i du parti a déféré récemment de3 vant la commission des conflits pour indisciplines répétées. 1 Les motions hostiles à toute r sanction ont recueilli 10.148 voix 5 contre 3.762 voix à un texte approu> vant la décision des organismes cen.6 traux de la S. F. L O.

Les conflits social Cent cinquante ouvriers voulaient reprendre

le travail à Roubaix Mais des grévistes les rouent de coups et gardent l'entrée des usines

LILLE, 4 avril. Télégr. Matin. Depuis le mois de décembre, les établissements textiles Lemaire et Dillies, à Roubaix, sont en grève. Ce conflit fut, comme- on sait, émaillé de nombreux incidents. Il y a quelque temps, la direction décidait d'envoyer 350 à 400 lettres individuelles pour réembaucher une partie du personnel. Les ouvriers, en assemblée générale, se prononcèrent en grande partie contre cette mesure.

Mais comme ils. prévoyaient qu'un certain nombre d'ouvriers allaient reprendre le travail, les grévistes avaient installé des barrages près des trois établissements exploités par Lemaire et Dillies, si bien que, vers 9 heures, toutes les rues donnant accès aux usines étaient bar.rées par des groupes compacts et composés aussi bien d'ouvriers que de manifestants étrangers au conflit.

Lorsque, vers 9 heures, se présenta au barrage placé au croisement des rues de Mouvaux et de la Mackellerie, une colonne d'environ 150 ouvriers se dirigeant vers le bureau d'embauchage, elle fut reçue par des injures et des coups. Cette bagarre fut de courte durée, les partisans à la reprisé n'insistant pas.

Ces derniers rebroussèrent chemin et se dirigèrent vers la gare. Mais, arrivé place de la gare, leur cortège avait fondu et ils n'étaient plus qu'une soixantaine. C'est à ce moment que,, loin de tout service d'ordre, ils furent assaillis par un nombre imposant de grévistes et frappés à coups de poing, de bâton et même de casse-tête. Il y eut plusieurs blessés le plus gravement atteint, Georges Sanain, 30 ans, a reçu sur la tête plusieurs coups de casse-tête. Un autre a eu la joue ouverte.

Quand la police arriva, les agresseurs avaient disparu

'̃ La grève générale

de l'ameublement paraît inévitable dans le Nord Lille, 4 avril. Téléph. Matin. On sait que les ouvriers de l'ameublement du Nord avaient voté récemment le principe d'une grève générale, si satisfaction ne leur était pas donnée par une augmentation de salaires. Or cette demande ne sera pas acceptée. En effet M. Pierre Gentil, conseiller référendaire de la cour des comptes qui avait été désigné comme surarbitre le 22 mars, vient de déclarer que la demande des ouvriers est irrecevable.

Ii est probable que les dirigeants syndicaux estimeront la grève générale inévitable.

LÉGION D'HONNEUR Ministère des colonies

Sont promus et nommés au titre civil 01 licier M. Bellieu, administrateurs en chef des colonies.

Chevalier MM. Catonnc, conseiller gé.nérale à la Martinique Oruet, administrateur général de société colonial© Guillantion, ingénieur en -chef du cadre général des travaux publics.

Mme veuve Lenclub. née Godard, Institutrice principale du cadre de Madagascar, en retraite.

Au titre civil' (retraités)

Commandeur MM. Bernard, gouverneur général honoraire Juvanon, gouverneur des colonies.

médecin principal de l'assistance médicale indigène Arnoult, chef du service. intérieur du ministère des colonies Bauche, gouverneur honoraire des colonies Bernard, Boutin, Aujas, Boutonnet, Damlens, Damier, Freau, administrateurs en chef des colonies Carlottl. Debonne et Ihimont, gouverneurs des colonies Detrie, Pioret et Servoix, administrateurs des services civils de l'Indochine Elie, ingénieur en cent.

MM. Francière. médecin de l'assistance médicale Indigène Lande, chef de bureau à l'administration centrale PouîefrOsler, administrateurs des services civils.

Chevalier. M.. Baudens, conseiller à la cour d'appel de Hanoi; Bème, adjoint principal des services civils de l'A. 0. P. Bertlheux, Bouys, Chatenet, Deîb&s, Godeau, Jalll&.rds. Janneen, Jou'et. Lassatgne, Loubet, Maderon. Planes, Terre, administrateurs des colonies Bonneau, chef de bureau hors classe des services civils de l'Indochine Briele de l'Isle. adjoint principal de classe excep- tionnelle des services civils Oasalonga, receveur des P. T. T. ClhanKel. contrôleur principal des douanes Golonna, inspecteur principal de la garde indigène Coulérc, trésorier-payeur du Laos' Crosnier de Briant, conseiller à la cour de Saigon Dalals, ingénieur des travaux publics Delpech, architecte des T. P. en Indochine Devy, docteur en médecine Ducaud. vétérinaire'colonial :.Eyque. conseiller la cour d'appel de l'A. 0. F. Pinck, inspecteur des chemins de fer de l'A. 0. F. Fleury, conseiller il. la cour d'appel de -l'Inde Henri, greffier notaire en Indoohine Jae«le, ingénieur en chef des travaux d'agricuJture Jallet; conseiller à la cour d'appel de Madagascar Jolly, conducteur principal des travaux d'agriculture deMadagascar Jumeau, administrateurs des services publics Kerjean. chef de bureau des travaux publics de l'Indochine Lanctaux. ingénieur principal de quatrième classe des travaux publics Languelliet, procureur de la République en Indochine Latoville, ingénieur des travaux publics Laumord, directeur d'école à la Guadeloupe Lellard, chef du service de l'imprimerie de l'A. B. F. Margot, adjoint principal des se2Nlees civils de lA. E. F. Meillier. administrateur des services civils de l'Indochine Nepveur.. conseiller à la cour d'appel. de Saïgon Nordcy, ingénieur hors classe des travaux publics de l'Indochine Petit, chef du service de l'Assistance publique la Martinique Bebufft. inspecteur princl-.pal de la garde indigène de l'Indochlne Rolland chef de bureau des travaux publics de l'Indochine Thouverez. garde principal hors classe de la garde indigène Vinnt, inspecteur principal des, forêts de l'Indochine.

L'établissement

des indices départementaux du prix de la vie

Le Journat officiel publie ce matin un décret fixant de façon certaine la constatation du coût de la vie en vue de l'application de la loi du 4 mars dernier sur les procédures de conciliation et d'arbitrage. Une commission supérieure,. présidée par un haut magistrat de la Cour des comptes, surveillera et contrôlera les travaux des organismes locaux. Dans chaque département fonctionnera, sous la présidence du préfet, une commission chargée de l'établissement de l'indice officiel

Les projets financiers

sont adoptées par

la commission des finances Auparavant, les radicaux par 28 voix contre 22 S'étaient prononcés en faveur du programme de M. Léon Blum

La réunion la plus importante de la journée était à la Chambre celle qu'allaient tenir les radicauxsocialistes, tous les parlementaires s'accordant pour dire que de leur approbation ou non du projet dépendait le sort de ce dernier, tout au moins au Palais-Bourbon, les avis continuant à être très partagés par 'contre, et très réservés, sur l'accueil qui serait ensuite fait par le Sénat à ces textes.

C'est sous la présidence de M. Chichery que ce groupe se réunit, et aussitôt M. Edouard Daladier prit la parole pour indiquer aux députés du parti dont 11 est le président les conditions dans lesquelles les ministres radicaux avaient été amenés, au cours des délibérations gouvernementales, à se rallier en principe au projet de pleins pouvoirs tout en se réservant d'en référer à leur parti. M. Daladier a précisé ensuite que certaines des dispositions envisagées ne pouvaient qu'être entièrement ratifiées par le parti valoisien, puisqu'elles étaient conformes aux doctrines constamment affirmées par les congrès du parti.

Puis, le vice-président du conseil a souligné que, par contre, les ministres radicaux et lui-même avaient émis le matin en conseil de cabinet les plus expresses réserves sur l'accueil que pourraient faire les élus valoisiens, et notamment les sénateurs du parti, a certaines des mesures prévues, notamment l'impôt sur le capital appelé à frapper particulièrement aussi bien les propriétaires terriens que les titulaires de pensions capitalisées, et l'impôt sur les rentes. De même, M. Daladier a rappelé les objections qu'il avait présentées à propos de dispositions aboutissant à l'inflation, comme la réévaluation du stock d'or de la Banque de France, l'émission de bons à court terme, le remploi des. disponibilités des banques, les traites sur l'Etat, ainsi que les modifications proposées au régime des échanges monétaires.

Puis le président Daladifer, après s'être élevé contre la campagne déclenchée dans le Populaire contre le Sénat, campagne dont il a dénoncé l'inopportunité et- l'injustice, a conclu en assurant que 1es ministres radicaux avaient considéré comme étant de leur devoir de permettre au président du conseil de soumettre ces textes aux Chambres, la commission des finances étant habilitée pour les amender si elle le jugeait utile, et le groupe radical conservant la li- berté de prendre parti à leur égard en toute indépendance. Après cet exposé préliminaire qui a été accueilli avec une visi- ble faveur, le groupe a entendu un exposé très détaillé de M. Mendès-France qui a envisagé l'aspect technique du projet

AU cours de cet exposé, et à propos de l'impôt sur le capital, le sous-secrétaire d'Etat a précisé que le fisc ne se montrerait pas intransigeant dans la discussion des éva.luations svec les assujettis et qu'il n'aurait recours à aucun procédé inquisitorial.

Après le ministre. le premier des orateurs inscrits, M. Lamoureux, a pris la parole. Celui-ci s'est livré à une vive critique des proiets et considérant l'aspect politique du débat, il a déclaré que l'octroi des pleins pouvoirs au ministère tel. au'il était constitué, soulevait des objections qui dépassaient la nature meme des dispositions envisagées. Et il indiqua qu'il eût été au moins désirable que les décrets én vertu des pouvoirs spéciaux fussent pris seulement en conseil des ministres, ce qui aurait permis aux membres radicaux de pouvoir discuter chaque mesuré nouvelle.au lieu £e pouvoir être pris directement par le pr&sident du conseil.

Après M. Lamoureux, M. Malvy a souligné à son tour l'exagération des pouvoirs démesurés réclamés par le gouvernement et qui s'étendaient à toutes les branches de la vie. nationale; et il a exprimé ses craintes qu'après n'en avoir pas eu l'intention, M. Blum ne fût amené à réaliser quand même le contrôle des changes, les pleins pouvoirs lui en laissant la possibilité.

Divers orateurs furent' encore entendus, puis le groupe discuta de la question qui se posait pour lui du mandat à donner à ses représentants à la commission des finances.

Certains députés auraient voulu que ces derniers fussent simplement chargés de demander la modification ou le rejet de diverses mesures proposées, mais les adversaires du projet réclamèrent qu'un vote plus net eût lieu et que le groupe se prononçât pour ou contre le projet. il en fut ainsi décidé et par 28 voix contre 22 (huit ministres présents ayant voté pour), il fut décidé que les commissaires financiers du groupe devraient voter le projet A la Fédération républicaine

Réuni sous la présidence de M. Louis Marin, le groupe de la Fédération républicaine auquel s'étaient joints les sénateurs adhérant au parti, a adopté un ordre du jour dans lequel il constate que le projet financier présenté par le gouvernement équivaut à un dépôt de bilan et consacre la faillite totale des gouvernements de Front populaire qu'il est l'expression d'un programme de dictature marxiste et révolutionnaire maintes fois condamnée par le pays à d'imposantes majorités.

Il estime que ce projet s'il était appliqué achèverait la ruine définitive des paysans, des épargnants, des industriels et des commerçants de ce pays

Félicite ses représentants à la commission des finances d'avoir repoussé immédiatement et en bloc

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un projet qui ne mérite pas l'exa.men des représentants conscients de la gravité de leur mandat. Au groupe socialiste Le groupe socialiste s'est réuni a 18 h. 30.

Tous les ministres du parti assis·taient à cette délibération qui fut entièrement occupée .par un exposé de M- Léon Blum,

Un bref échange de vues suivit, et les élus du groupe se bornèrent à renouveler au président du conseil leur confiance et leur appui L'adoption du projet

par la commission des finances La commission des finances, reprenant sa séance à 21 h. 30, a aussitôt décidé de se prononcer sur l'article du projet financier visant à l'octroi de pouvoirs spéciaux au gouvernement.

La question préalable a: été, en effet, retirée par M. Joseph Denais. M. Landry, au nom du groupe radical, a proposé au texte une modification qui spécifie que les décrets devront être pris en conseil des ministres. ̃ Il a été ensuite procédé au vote de l'article unique du projet qui a été adopté par 25 voix contre 18 et 1 abstention, celle de M. Frot, président du groupe de l'U. S. R. UNE DECLARATION DE M. MALLARME M. André Mallarmé, député d'Al, ger, de la gauche radicale, nous a fait la déclaration suivante Certes, ce projet ne manque ni d'ampleur ni d'habileté.

Mais son ampleur, caché sa pré- carité. Le long exposé des motifs t n'a que la valeur d'un exposé d'in- i tentions et toute la lof se résume en une formule de pleins pouvoirs plus étendus qu'on n'en a jamais vus.

Quant son habileté, sous une apparence technique, c'est une habileté d'ordre politique. Ce projet s'adresse surtout au parti radicalsocialiste et le place en présence lu dilemme suivant ou donner iux socialistes des pleins pouvoirs que ceux-ci lui ont récemment refu- sés, ou risquer de rompre le Front populaire.

Je ne suis pas de ceux quiméses-. tintent les hésitations du parti ea- 1 dical-socialiste. Mais, dans lapé- riode d'angoisse nationale que nous traversons, le devoir de ce parti est de considérer l'ensemble de la situation politique. Il ne s'agit plus simplement de savoir qui aura, la responsabüité contractuelle d'une rupture du Front populaire: Les événements ont évolué, les nécessités se sont élargies c'est l'avenir du pays, un avenir imminent qui est en jeu.

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Si l'acide chlorhydrique agit de cette façon sur un tapis, imaginez ses effets dans votre estomac Quand cet anide- est en excès, il s'attaque à la muqueuse de votre estomac et c'est alors que vous commenciez à souf-

Pfu>tographie du tapis trtnU par Vttndt dt l'tstomoc.

tir de brûlures et d'aigreurs. C est ttri qui donne naissance aux ulcères. Débarrassez-vous de cet excès d'acide en suçant une Pastille digestive Renôie après chaque repas, ou chaque fois que vousavez mal à l'estomac. Les Pastilles Rennie ont un goût agréable. Vous les sucez comme des bonbons. Elles se dissolvent dans la salive et leurs principes actifs non dilués dans de l'eau arrivent dans l'estomac avec toute leur efficacité. Ils agissent immédiatement. Parmi ces principes, il, y a des anti'acides' qui neutralisent l'excès d'acidité, des. absorbants qui réduisent les gaz dans l'estomac (ballonnements), des ferments, enfin, qui facilitent la digestion et empéchenttoute nouvelle forma*tion d'acide en excès.

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Pour la sécurité routière ̃̃ LE FONDS DE GARANTIE DONNERAIT DE BIEN MEILLEURS RÉSULTATS QUE N'EN: PEUT DONNER L'ASSURANCE OBLIGATOIRE.

Dans notre dernier article consacré à la médaille du bon conducteur (i), nous avions 'fait afinsion à l'intérêt que présenterait pour la sécurité routière l'instauration, de l'assurance obligatoire pour tous les automobilistes. En pratique malheureusement, l'assurance obligatoire s'avérerait bien souvent inopérante. Admettons, en effet, que l'assurance soit rendue obligatoire, comment le législateur aura-t-il la certitude que les assurés auront acquitte le montant de leur ptime De plus, quai dédommagera la victime en cas 'de fuite de; Taccidenteur ? Le contrôle s'avère extrêmement délicat et même impossible: Que l'assurance soit 'obligatoire 6u non ce qui est le ,cas actuellement comment peut-on prévoir le dédommagement d'un h usager, » de la route qui- subit un accident de la part d'un automobiliste non assure et insolvable beaucoup plus fréquent qu'on ne le croit seule la création d^unfonds ~àe garantie semblable, à; celui qui 'existe déjà pour lès-accicun la certitude d'être ^dédommagé quelle, que soit la situation de l'accidenteur, et même si'celuici a prjs la fuite -.et échappe "aux recherches. •̃ Il n'est;, d'ailleurs pas interdit n'envisager la création' d'amendes pour les personnes causant un accident et n'étant pas assurées. Dans ce cas le « repérage de la personne non assurée ou n'ayant pas payé sa prime est automatique alors que, si l'assurance devenait obligatoire, ce e< repérage n ne pourrait jamais avoir lièu en temps utile, tout ̃ automobiliste pouvant circuler, au moins pendant, un certain laps ?de- temps, sans avoir acquîté sa prime.

Pour résoudre toutes ces difficultés, le fonds de garantie s'avère, nettement préférable' à l'assurance obligato:re d'autant, plus qu'on peut fort- bien prendre à la foins ces deux mesures.

Du nombreux courrier que nous avons .reçu à propos de la médaille du bon conducteur et dont nous remercions nos lecteurs nous extrayons la lettre suivante qui émane de M. Chi L. ingénieur civil • Depuis quelques jours, le suis; vos articles concernant les anciens conducteurs· d'automobiles.. J'ai inon permis depuis bientôt 21» ans pour l'auto et depuis 14 ans pour la moto. Je n'ai jamais eu au. cun accident, ni tamponnement, bien que faisant en moyenne 25.000 à .:30.0.00 kilomètres par an. Seule-\ment, au cours de ces 21 années; deux contraventions dont une pour stationnement non autorisé.

Mon seul bénéfice à l'heure ac-Xtuelle c'est d'avoir été récemment « augmenté » par ma compagnie d'assurances, a qui jë n'ai jamais occasionné le moindre litige, on m'a seulement « augmenté » de 10 vu~qite j'é,tais un ancien assuré.' La qùestfon de la prudence de con-ïduite importe, peu aui compagnies? II serait souhaitable que les con-ïducteurs « vierges aient une distinction des conducteurs « ta- totiés, ». Pqurtant rien de sembia- blé n'existe, et' si demain j'avais le moindre accident là justice françai- mon passe de bon conducteur. Je ne saurais davantage vous encourager. dans notre campagne, qui après la peur du gendarme constitue La pltts belle initiative ci ;la pruâence. ̃•' Nous remercions notre correspondant de son aimable appréciation et nous pouvons lui affirmer ici que l'idée que nous avons lancée de créer une médaille du bon conducteur suit son chemin. • (1) Voir le Matin du 29 mars 1838;

Les Echos de la route et de l'air

Nos lecteurs se rappellent .peut-être les photographies pu-1 bilées ici même et représentait des voitures de courses d'avant guerre. et d'aujourd'hui. Un de nos abonnés, M. Lucien Molon, du Havre, s'est reconnu au volant de la Vinot-Dèguiiiguand qu'il pilotait il y a vingt-sept ans sur le circuit de Dieppe. Cette voiture est aujourd'hui en possession de M. Molon, peutêtre la verrons-noùs un jour au musée de la voiture

.Un de nos plus grands constructeurs id'automobiles vient .^acheter "-à la Ferté-Vidame ,(Euré-e*t-Loir) un parc entière- ment clos de murs dans lequel il ..procéderait aux essais de ses nouveaux modèles. Un certain nombre d'entrepreneurs de travaux publeis auraient été consultés pour l'aménagement des routes d'essai à travers ce parc de' 900 hectares. Précisons que' « Bidon 5),le point de ravitaillement du Ta•nezrouft, auquel nous,, avons consacré un article dans notre page du 22 mars, fut fondé par là Compagnie générale transsaharienne. Cette compagnie en est propriétaire et l'a aménagé. e Bidon 5 » compte, grâce à cette compagnie, des « habltations des pompes à essence et un poste radio. Rendons à César. Aux Etats-Unis, les, statistiques montrent que les accidents ont diminué de 4 en 1937, alors que le nombre des tués en accidents nocturnes,s'est accru de 32 sur 1936. Voilà pourquoi nous demandons aux automobilistes de régler leurs phares. £̃̃̃̃•̃̃ ̃̃̃•̃̃̃̃•••̃̃̃̃•••••̃̃̃̃̃̃•̃̃̃•̃•̃•£ Sur 100 voitures 64 ont des phares | mal réglés | Vérifiez votre éclairage

Sur la piste de vitesse de l'autodrome de Montlhéry, la dernière née dès usines Renault la Juvaquatre, vient de tourner sans arrêt pendant 50 heures. La distance parcourue ne fut pas inférieure à 5.391 kilomètres vitesse moyenne 107 kilomètres 820. Il s'agissait d'une performance contrôlée par l'Automobile-Club de France.

Un congrès du gaz des forêts à Limoges et à Clermont-Eerrand CtERMOirr-FERRAKD, 4 avril. (Dép- Havas) Les chambres de commerce de Riom, Thiers, Ambert, Montluçon, Moulins, Aurillac, Tulle, Brive et Clermont-Ferrand, compo- sant la 17o région économique, ont décide, à l'unanimité de leurs membres, d'organiser, en nlein accord avéc la 8s région économique de Limoges (Centre et Centre-Ouest) un congrès national ayant trait la production du gaz des forêts. Le congrès commencera à Limo- ges le 16 juillet pour se terminer à Clermçnt-Perrand le 19 juillet.

Ce simple dessin ornait une i zine anglais pour un marchand gros caractères, peut être ainsi 1 chérie, nous sommes légèrement i deviner que la Superdouze que 'je v chat si bien ? C'est une façon souligner les qualités de 1

Quand le facteur prend l'avion En utilisant |raéroplaitè, les P. T. T. écourtent nettement les délais d'acheminement du courrier

59 heures 45 minutes. La même lettre acheminée par avion arrive le mardi à 15 h. 30. Ce gain de temps n'est pas inférieur à .40 heures. Service nocturne

Si nous sommes bien informés, un considérable travail d'infrastructure serait en voie de réalisation pour r permettre à l'avion postal de voler r la. nuit. Les délais cependant brefs ici évoqués pourraient être encore, réduits pour la plus grande satinsfaction des usagers. Il est encore prématuré de parler de vols expérimentaux, mais tout porte à croire qu'ils ne seraient pas éloignés. Que de chemin parcouru depuis .et arrive à PARIS (gare Montparnasse) à 7 h. 15; une heure plus tard, à 8 h. 15 la lettre est au BOURG ET, en avion

Pour échapper aux encombrements du dimanche

L'ITINERA1RE

du MATIN

pour éviter

Villeneuve-Saint-Georges Très souvent. Villeneuve-SaintGeorges (route de Paris à Melun) est le lieu d'embouteillages extrêmement désagréables pour les automobilistes. Voici un itinéraire que nous nous permettons de conseiller aux conducteurs qui reviennent de Me- lun à Paris en empruntant la rouée nationale n° 5 cet itinéraire leur permet d'éviter le néfaste goulet de Villeneuve-Saint-Georges, le carre- four de la Pompadour et les encombrements de Maisons-Alfort Après avoir dépassé Lieusaint, prendre, à droite, le G. C. 50 jusqu'à Combe-la-Ville. Prendre à gauche dans cette agglomération et emprunter le G. C. 48 passer Quincv puis Boussy, (G. C. 33) jusqu'à Maudres dès les premières maisons, tourner à gauche (G. C. 54) puis, par la G. C. 94, rejoindre Limeu puis Bonneuil, où l'on arrive par la G. C. 30. Traverser la nationale 19 et regagner Paris par la même G. C. 30 suivie jusqu'à la hauteur ;de Sàint-Maur.

La gendarmerie procéderait bien!tôt à l'aiguillage obligatoire des voitures dans telle ou telle direction !pour éviter les fastidieux encombrements. Nous conseillerons aux automobilistes qui seraient ainsi « dévoyés » d'obtempérer avec bonne !humeur. C'est dans leur intérêt que ,la maréchaussée leur fait emprun.îter des itinéraires détournés.

La guerre au bruit Après les hôpitaux, voici maintenant les bibliothèques qui ont dû être protégées des bruits de la rue par des pancartes faisant appel au silence. C'est fort bien ain .si mais on peut déplorer que les agents chargés de réglementer la circulation soient beaucoup trop coulants pour les automobilistes qui abusent de leurs 'avertisseurs sonores. Quelques rappels à l'ordre s'imposent. Soyons persuadés qu'ils seront plus efficaces que-toute les pancartes de la terre.

L'un de nos lecteurs; que. la question de la suppression des

bruits inutiles intéresse, sugrgère la création pour les automobiles, d'un avertisseur national dont l'intensité de son aurait été soigneusement. étudiée. Il pourrait s'agir d'une petite trompette à son grave qui serait parfaitement suffisante en ville où il ne s'agit que de réveiller » un piéton inattentif.

Cette suggestion est intéressante, mais n'est-t-il pas pius simple de s'en tenir aux mesures de police que nous venons d'évoquer, et que M. Langeron, notre préfet de police, K vient de confirmer une fois de plus à ses subordonnés ?

Fréquentes, sont les informations qui ont pour ,thème les exploits des services publics ou des moyens de communication étrangers. La fréquence de telles informations risque de rejeter dans l'ombre ce qui est accompli dans notre pays. Nous avons trop peu de raisons de nous enorgueillir de ce qui s'y passe pour négliger d'attirer l'attention de nos lecteurs sur certains « tours de forcé » qui pourraient servir d'exemple au monde La poste aérienne

Parmi les réalisations dont il nous est permis de tirer gloire, il convient de mettre au premier rang la rapidité des échanges postaufc grâce à l'emploi de l'avion. Il n'y pas tout à fait. un an, M. Lebas. ministre des postes et télégraphes, présidait l'inauguration de trois lignes postales aériennes Paris-Bordeaux-Mont-de-Marsan Pau, Paris-Toulouse-Perpignan, Paris-Clermont-Ferrand, Saint-Etienne-Lyon-Genêve. Actuellement, les lettres sont acheminées sans surtaxe pan la voie des airs, ce qui leur permet de gagner de nombreuses heures sur les anciens horaires. Nous allons montrer 'comment une lettre envoyée de Quimper est distribuée à Pau en un temps record.

Quimper Paris Pau l Une lettre mise' à la boîte, à 18? heures, Quimper prend le train de 20 h. 45 à destination de Paris. A 7 h. -1,5 le lendemain matin, le train entre en gare à •Montpar- nasse. Les sacs postaux sont immédiatement embarqués sur de rapides. camionnettes et conduits, sans perdre une seconde au bureau le la rue de Clignancourt qui cen;ralise la correspondance destinée i prendre l'avion. Le courrier est trié, réparti, mis en sac et réexpédié vers' l'aéroport du Bourget où il arrive à temps pour « sauter » lans le. Simoun qui décolle à

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dans,un maga- d'automobIles. La légende, en braduite Je suis navré; pouvais-je chez Untel mar- détournée,. mais intelligente; de a voiture. en question.

8 h. 15. De 7 h. 15, à 8..h. 15 les mi-'nutes n'ont. pas ..été gaspillées.' L'avion arrive à Pau vers ll h. 15 ,et la..lettre partie de Quimper est remisé son destinataire à la pre-' mière distribution de l'après-midi. De 40 heures à 20 heures Le voyage que nous venons de retracer est effectué chaque jour, avec une rigoureuse régularité. Le gain de temps sur l'ancien mode? de transport' du courrier est extrêmement simple à calculer. Alors que jadis il fallait 40 heures pour; que les correspondants bretons et béarnais pussent entrer en contact: par lettre, aujourd'hui 20 heures suffisent. Il nous semble superflu d'insister sur le contentement de ceux dont le courrier arrive avec une telle célérité. D'ailleurs l'exemple « Quimper-c Pau » n'est pas isolé et nous pou-' vons facilement en évoquer d'autres < également intéressants. Le courriers Paris- Arcachon acheminé par avion gagne 15 h..30 sur celui acheminé' par chemin de fer. Pour Paris-Ta-; rare, important centre industriel,? l'avion permet de gagner environ? 16 heures. En réalité, le nouveau' mode de transport permet de pren-?

.elle est remise à son destinataire à PAU au début de l'après-midi. dreune avance- d'une journée entière sur l'ancien, car lorsqu'un industriel reçoit une lettre le mardi à. 17 heures au lieu du mercredi à 8.h. 30, il lui est possible de répondre à temps..pour que, sa lettre reparte le soir même et parvienne au destinataire à peu près au moment où, sans l'avion, la lettre serait arrivée à Tarare.

Copenhague'- Nice

L'effort réalisé par les P.- T. T. ne.se borne pas à la seule satisfaction des besoins de la correspondance nationale. Grâce à des ententes avec les services des postes anglais, belges, hollandais et danois, les correspondances originai-

res de ces pays bénéficient du ser-: vice extra-rapide des P. T. T.. Depuis plusieurs semaines, la dis:tance qui sépare Londres de Nice, ;par exemple; a été réduite de moitié, ce dont les hivernants anglais, fidèles habitués de la Côte d'Azur, se sont montrés enchantés.

Ici encore, les chiffres sont plus éloquents que les mots. La lettre mise à la poste à 18 heures à Londres arrivait le surlendemain à Nice, à 7 h. 30. La durée du voyage était de 37 heures 30 minutes. Aujourdïhui, avec l'avion, la durée pu voyage est réduite de 37 heures 30 minutes à 21 heures 30 minutes. La lettre arrive non plus le surlendemain, mais le lendemain du jour du départ.

Pour Copenhague, le gain est encore plus frappant. La lettre postée un lundi à 19 h. 45 dans la grande ville danoise, arrivait à Nice le jeudi à 7 h. 30. Durée du voyage

EN 1937i 271.334 PERMIS DE CONDUIRE ONT ETE DELIVRER DONT 87 0/0 DANS LES 8 JOURS

Bien souvent les candidats au permis de' conduire se plaignent le la sévérité: des, examinateurs. SOUS avons voulu nous rendre compte: de ce>quîil y, a de vrai dans cette assertion. Voici le résultat de notre enquêté auprès des services qualifiés

En' 1937, sur 271.334 candidats acceptés, c'est-à-dire jugés capa, bles de conduire; une automobile, 148.056, soit exactement 54,5 plus de la moitié furent reçus lu <f-, premier coup ».-

Furent invités à se présenter me deuxième fois à l'examinateur après un délai de huit jours, 15,5 des candidats. A cette leuxième épreuve, 33,4 furent •eçus. Ainsi, sur.271.334 candidats

reçus, 87,9 le furent après deux tentatives au maximum.

Quand oh a été « recalé » deux fois le règlement exige qu'une période minimum de 15 jours' s'écoule entre la deuxième et la troisième- tentative. 25.754 candidats soit 9,4 furent reçus au troisième essai. Négligeaple est le nombre des candidats contraints de se présenter une quatrième fois, une cinquième fois. Pour quelle raison demandezvous les candidats sont-ils le plus généralement ajournée ? Pour ignorance des prescriptions du code de la route. Candidats automobilistes, potassez le code, et vous serez sûrement reçus d'emblée.

1837, année célèbre dans l'histoire du transport du courrier en France. Il y a en effet exactement un siècle, les services postaux par « diligence rapide » étaient inaugurés. Aujourd'hui, c'est l'avion. Demain, la parole sera à la fusée stratosphérique. Pourquoi pas ?

Jacques Loste.

OPINIONS DIVERSES

La motorisation de l'armée allemande

Qn sait qu'un large emploi de camions, de tracteurs, de chars de combat fut fait par l'armée allemande pour précipiter la création de TAnschluss.

De la NATION BELGE sous la signature, de M. Charles d'Ydewalle .A l'arrivée à Vienne, beaucoup de voitures étaient éclopées, beaucoup de chars aussi, et ce qui est plus grave, beaucoup de tracteurs d'artillerie motorisée, j'ai vu une pièce de cent cinquante avec tout son personnel, bloquée dans un faubourg à 9 heures du matin. Le soir à 8 heures, elle y était encore, les mécanos s'efforçant désespérément de remettre le malheureux moteur en état. Une seule division blindée de quatre cents chars, avait quarante-cinq chars hors de combat. Et sans avoir essuyé un coup de feu Le voyage tout seul lui avait coûté un déchet de deux pour cent Moteurs Diésel d'aviation Un hydravion allemand Dormier Do 18 il. 2 moteurs Diesel Jumo 'vient de parcourir plus de 8.000 kilomètres volant d'Angleterre en Amérique àu sud. De l'EPOQUE du 29 mars sous la signature- de M. Henri de Kerillis

Le fait à retenir de .cette expérience géante, c'est qu'une technique nouvelle s'affirme, qui est vraisemblablément sur le point de détrôner les autres en matière aéronautique la technique du moteur à huile lourde dont les possibilités paraisent infiniment supérieures à celles du moteur à essence.

Contre les garanties de régula- rité de marche que donne le motèur Jumo 205 employé en l'occurrence, il faut souligner le fait'que son principe écarte définitivement les risques de feu, qui figurent encore parmi les plus redoutables, dans l'aviation de transport et de grand raid.. Les taxis parisiens

De ^INTRANSIGEANT du 28 mars sous la sipnature de M. Louis Latzarus

La corporation des chauffeurs est plus 'évoluée que beaucoup d'autres, sans doute parce que d'abord elle est en contact direct avec le public et aussi parce que, dans les heures d'attente. ses membres lisent et parlent abondamment. Ils croient bien que la capacité d'achat, comme on dit, a diminué et diminue chaque jour. Ils ont compris qu'un taxi trop cher sera un taxi qui. ne roulera pas. Pour tout dire d'un mot, ils savent qu'il y a.une limite.

-L'Etat, la Ville, je ne sais qui ou quoi, ayant décidé d'élever le' prix ,v des billets de métro et des carnets d'autobus, on dit aussitôt « Prenons garde Il ne faut pas que les taxis puissent faire concurrence aux autobus et au métro » Sur quoi, les chauffeurs ont été. contraints à nous demander vingt pour cent dé supplément Comme si quelques milliers de taxis pouvaient charrier les foules qui se pressent dans les transports en commun Comme si la vie chère devait être imposée et égalisée

L'AMÉNAGEMENT DES CHAMPS-ÉLYSÉES SE POURSUIT

L'aménagement des ChampsElysées s'est poursuivi à une allure vraiment stupéfiante. Aujourd'hui, du Rond-Point à l'Etoile le petit pavé de pierre antidérapant a remplacé le dangereux pavé de bois. Au total, quarante mille mètres carrés (quatre hectares) de pavage mosaïque ont été exécutés en

cinquante jours, soit à la cadence de huit cents mètres carrés par jour. Sur les trottoirs, des contreallées de stationnement offrent aux automobilistes un asile apprécié. Cet aménagement des trottoirs a nécessité l'enlèvement de trois mille mètres cubes de déblai. Une signalisation propre et parfaitement compréhensible a remplacé

les anciennes « loques imprimées qui flottèrent trop longtemps au vent. Au milieu de l'avenue des refuges éclairés ̃ enfin divisent le flot circulatoire. On dit aussi que les Champs-Elysées seront équipés de signaux lumineux fonctionnant tous en même temps pour arrêter les voitures ou pour ies faire démarrer.:

L'affiche.en, loque. contre laquelle nous protestions a été heureusement remplacée.

5 FeuilliRton du MATIN du 5 avril 1939-

RESUME DES FEUILLETONS, PARUS

.Sébastien Dupont et sa femme gèrent à Basoches, tillags situé entre Soissons et Reims,, un commerce prospère. En 1924. ils ̃ ont une fille, Rosalie, pour la· quelle i1s rêvent de hautes destinées. Toutefois, en mai 1940, la jeune fille est chassée, à raison d'indiscipline, d'une institution de Reims. Très digne, Dupont, loin de morigéner l'adolescente, la ramène triomphalement ci la maison et Rosalie se réjouit de retrouver la campagne.

Ih L'insxitotiok. Jeanne-d'Arc (suite)

L'après-midi, elle courut à travers la campagne, chantant, gambadant, cueillant des fleurs. Dans la prairie, après s'être roulée comme un jeune poulain, elle s'allongea sur le dos, les bras en croix, la tête renversée, les doigts enfoncés dans le sol Lis herbes qu'agitait une légère brise frôlaient ses joues, ses bras nus et cette caresse capricieuse. insinuait dans tout son corps un frémissement délicieux.

Elle ferma les yeux, sa pensée vola vers ses camarades de l'institution Jeanne-d'Arc. La classe venait de finir; c'était la récréation; tout toutes reproductions interdites pour tous pays. Copyfight 1938 by José Théry.

à l'heure sonnerait la cloche pour le salut. Elle évoquait les salles avec leur odeur d'encre et de poussière, les cours triâtes entre-les grands murs, Comme on était mieux ̃ iclt ̃

.Le sifflet d'un. express, qui passait lui rappela qu'il fallait rentrer. Elle se 'releva, mais lorsqu'elle fut debout;, sa tête tournait, ses jambes tout à l'heure si nerveuses étaient lourdes. Lentement, elle prit. le chemin de la maison. Le soleil disparaissait derrière les collines. Déjà les choses fondaient dans l'ombre du soir. Sur la route nationale, elle aperçut son père qui revenait de Fismes. Ds arrivèrent en même temps devant la porte.

Dupont était joyeux, il rapportait de belles commandes.

Le soir, lorsque les époux furent retirés dans leur chambre, Mme Dupont exposa qu'il fallait prendre une décision au sujet de Rosalie. Puisqu'on désirait qu'elle fit un beau mariage, il ne pouvait être question de la. conserver près d'eux. Après bien des hésitations, bien des objections, il apparut que le mieux était que Rosa terminât ses études' Paris. Pour choisir l'établissement convenable, ils allaient.se renseigner d'ici le moins d'octobre, .on, avait 'bieftle, temps. En atten- daht Rosa "travaillerait avec M. Périn, l'Institua teur -• .̃̃ ,̃• ̃̃̃̃. ̃ C'était- un homme doux et résigné; H tenait d'être nommé à Bazoches après deux disgrâces successives. La première sur la demande d'un maire* qui l'accusait de manquer de foi démocratique. la seconde sur les démarches d'un dé- puté qui lui reprochait ses tendances boïchëvir-, ques.

:Pé4n se plaisait à- Bazoches où il.avait été bien accueilli. Les habitants, ayant la; sagesse dfh'ac-; corder aucune importance aux politiciens, ne s'occupàtent pas'de ses'opinions:.

A la an ae la jouïijéê, Jl yenalt régulièrement'

au café Dupont, saluait chacun, puis s'asseyait seul dans un coin et buvait un anis en rêvant. Lei 4, août, 1940,' on féta-les seize ans de Rosa. Une table de trente couverts fut dressée dans la salle des fêtes. Le boulanger avait confectionné un Immense gâteau portant seize petites bougies. Ce fu};. un déjeuner abondant et largement ar:.rosé. ,> .'̃'•̃̃'

Les têtes étaient échauffées, lorsque arriva le moment des chansons. Dupont ouvrit le feu avec le Te,mps des cerises, son grand succès les convives, de leurs voix puissantes et fausses, reprenaient le refrain. En raison de la chaleur, on avait ouvert les fenêtres, de sorte que le bruit de la ripaille allait, jusqu'au bout du village. Les gamins se haussaient pour voir dans la salle, et se disputaient les friandises que leur jetaient les invités repus et attendris.

Quelques jours après, Périn reçut la visite d'un ami, instituteur dans une école de la Ville de Paris. -:Il le présenta aux Dupont et ceux-ci ayant exprimé leur-embarras pour le choix de l'établissement auquel ils confieraient leur fille, le Parisien signala que venait d'être inauguré à Paris un lycée dé jeunes filles ultra-moderne, le. lycée. George-Sand. Impossible de trouver mieux.. George Sand Ce nom ne disait rien à Dupont, màis il inquiéta sa femme qui avait de vagues notions touchant l'histoire littéraire.

N'était-ce pas une femme qui s'habillait en homme, et fumait la plpe ? interrogea-t-elle. Oui, répondit l'ami, mais elle n'a pas fait que cela. La, bonne dame est morte depuis longtemps. Paix- à ses cendres. Au surplus, on lui a élevé une statue au jardin durLuxembourg, le jardin des en- fants, et des* sénateurs. Voilà qui doit- vous rassurer. Il fut donc décidé qu'à la rentrée d'octobre

Rosa irait au lycée George-Sand. Périn et son ami voulaient bien se charger des formalités requises pour l'inscription.

Le dernier mois de vacances arriva vite. Dans l'He-de-France. septembre est généralement la plus charmante époque de l'année.

Les jardins donnent en abondance des fruits magnifiques. Les champs, débarrassés des récoltes, s'étalent alanguis dans la douce lassitude des relevailles. On dirait que les fleurs, pressentant les, gelées prochaines, adressent un suprême adieu aux beaux jours. Et, au-dessus de tout cela, un ciel d'une douceur indéfinissable.

Dans cette atmosphère de somptueuse mélancolie, Rosa prolongeait ses promenades solitaires. La pensée qu'elle allait quitter les prairies où frémissaient les feuilles jaunissantes des peupliers, l'entraînait en des songeries où se dissolvait la joie de partir. Où allait-elle ? Quelle serait cette vie nouvelle ?

Périn qu'elle interrogeait sur Paris, sur le lycée, s'appliquait à la rassurer. Certes, elle ne retrouverait pas là-bas cette existence calme avec son charme enveloppant. Ce serait le mouvement, l'agitation, le bruit. Mais"pour sortir de la médiocrité, il fallait entrer dans la lutte, en courir les risques avec l'enthousiasme et la vigueur de la jeunesse.

-Par faiblesse et timidité, j'ai gâché ma vie, disait-il. Que mon exèmtre t'instruise Armée comme tu l'es, tu dois vaincre. Avance avec confiance. Ne t'étonne de rien. Vérifie les supériorités avant d'y croire. Méfie-toî des enthousiasmes, des indignations ne les laisse jamais paraître. En toutes circonstances, prends pour mesure et pour guide ton intérêt. Oui, ton intérêt^ Le monde se moque des héros qui tombent'; il ne s'incline que devant la réussite.

Rosa recueillait avidement ces propos désenchantés. Elle y trouvait la même étrange délecta-

tion que lorsque, étendue dans la prairie,' elle mordillait une tige amère. Dupont, lui, n'était occupé que de la .chassé. C'était sa grande passion. Avec cela, le temps était magnifique et le gibier abondant. Chaque soir, pliant sous un carnier pesant il rentrait harassé et glorieux.

Enfin, arriva le jour du départ pour Paris; Les nécessités du commerce ne permettant pas aux deux époux de s'absenter en même temps, Dupont décida que ce serait lui qui accompagné-* rait sa fille. Il voyait là l'occasion d'une petite fête. Un voyageur de commerce lui avait confié que les Folies-Bergère donnaient une revue épatante avec des petites femmes dont le cachesexe n'était pas visible à l'oeil nu.

Le départ eut lieu le matin. La brume allongeait ses écharpes blanches sur la vallée, les buissons étaient couverts de fils de la Vierge où luisaient les gouttes de rosée.

Se dirigeant vers la gare qui est proche, ils marchaient tous trois au milieu de la route. Dupont, donnait, d'un air important, d'ultimes Instructions déjé, plpsieurs fois répétées Mme Dupont, le cœur gros, ne parlait pas Rosa regardait de tout côté comme si elle eût voulu emporter le village dans ses yeux.

Quelques pas en arrière, la servante suivait, traînant les bagages sur uné brouette dont la roue grinçait. N 4 Dans la salle d'attente, ils- trouvèrent Périn. Emu, mais ne le voulant point paraître, il s'agitait, faisait l'obligeant. Pour la deuxième fois. il de- manda aux employés l'heure du train. Encore douze minutes d'attente. Ayant observé, avec un petit frisson. des épaules. que l'air était frais, ils firent les cent pas,le long de la voie.


ITALIE

CIEL LUMINEUX

BEAUX PAYSAGES TRESORS D'ART

Parmi les pays qui sollicitent le voyageur disposant de quelque loisir aux approches de Pâques, l'Italie, avec son ciel lumineux, ses beaux paysages, ses trésors d'art, est un de ceux vers lesauels affluent traditionnellement de nombreux touristes.

il est certain que des Alpes au détroit de Messine, entre. la mer Tyrrhénienne et l'Adriatique, sites à l'admiration, qu'il s'agisse d'ung circuit d'ensemble ou d'un séjour de' vacances.

Rome, à elle seule, avec ses souvenirs antiques et chrétiens, avec ses musées, ses jardins et ses fontaines. Roms et la Cité du Vatican laissent à, tous ceux qui sont passé le regret de les quitter et l'espoir, Et ce sont les villes célèbres, Chantées si souvent par les artistes ,et les poètes Florence, admirable Joyau Venise, avec ses palais se mirant dans l'eau de sa lagune Naples, au bord de son golfe que domine le Vésuve au panache de fumée; Pisé, avec sa cathédrale,' son baptistère, sa tour penchée; Bologne,. dont il a été parlé dans la page du tourisme du 31 mars; Vérone, Ferrare, Assise, etc.

D'autres encore doivent être citées- Turin, cité moderne, riche pourtant en monuments de toutes les époques Gênes, port célèbre Milari, avec sa cathédrale magnifique, Livourne, Padoue. Quant aux lacs italiens, avec la végétation méditerranéenne de leurs r ives, lacs de Garde, lac Majeur,- on sait la beauté de leurs panoramas.

Italie paysages de montagne, sites méditerranéens, aspects divers de nature, splendides 'trésors d'art.

PARTIR

pour

PAQUES Entièrement en autocar

Jours Prix

Les Châteaux de la Loire 2 295 Caen-Côte Normande 2 295 Artois-Picardie 2 305 Vallée de la Seine-Pays

de Caux 295 Côte d'Emeraude Mont

Saint-Miche). 3 4101 Morvan-Bourgognè 3 425 Vallée de la Creuse. 3 395 Auvergne S 401) Belgique 3 510 Ardennes-Luaembourg S 510 Lac Léman-Genève 3 525 Alsace i. -3 630 Bretagne 3 525 Vendée 3 5Î5 Hollande 5 995 Vosges-Luxembourg 7, 1.050 Tour de Bretagne. 7 1.070 Belgique-Hollande 7 1.325 Côte d'Azur-Rte d. Alpes. 9 1.J75 Pyrénées-Auvergne Côte

basque 10 1:295 Par FER-BATEAU-CAR

La Côte d'Azur. 9 895 Les Pyrénées 6 695 La Corse. 6 1.075 Algérie-Kabylle 9 1.475 Maroc Oranais 11 1.393

Tous train compris

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Départ des paquebots français du 9 au 15 avril 1938

NORD PACIFIQUE. San·Matéo (C. Q:T.). 11.avril, du Havre pour Cristobal, la Libertad. San-José de Guatemala. Los Angeles, San-Francisco puis Portland, Seattle et Vancouver.

COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE. Olai-t'ostenes (CT.M.), 9 avril, du Havre pour Dakar, Douala. Canada tO.N.V.), 12 avril, de Marseille pour Alger, Casa• blanca; Dakar; Conakry Freetown, SasMndra, Port-Bouet. Accra. Lamé, Cotonou, Douala. Medie-U (P.). 13 avril, de Marseille pour Tanger, Casablanca. Dakar. Asie (C'.R.h 15 avril, de Bordeaux pour Madère, Dakar. Conakry. Tabou, PortBouet, Lome, Cotonou, Souellaba (Douala), Libreville. Port-Gentil, Pointe-Noire. EXTREME-ORIENT. Prtsident-Doumer 4M.M.). 15 avril. de Marseille pour Port-Saïd. Djibouti. Colombo, Singapour, Eaïgon. Hong-Kong, Shanghai. Kobé puis Yokohama.

LEVANT. Providence (M.M.), 9 avril, de Marseille pour Malte. Alexandrie, ,Caîffa, Beyrouth, Tripoli, Beyrouth, Caïf• fa. Jatta. Alexandrie.Messine, Palerme, Marseille. Lamartine (M.M.I, 13 avril, de Marseille pour Naples, Le Pliée Istanbul, Rhodes, Alexandrette. Beyrouth. Rhodes. Izmir, Istanbul, Le Piree, Naples, Marseille.

COTE ORIENTALE D'AFRIQUE. Chenonceaux IM,M.), 14 avril, de Marseille pour Port Saïd, Suez. Djibouti, Aden, Mombasa. Zanzibar, Dar es Salam, Mohélt, Mayotte. Majunga, Nossi Bé, Diégo 8uarea; Tamatave, La Réunion, Maurice. AFRIQUE DU NORD. ALGER. Samedl 9 avril, 11 heures, Marseille, Villed'Ornn IC.G.T.) samedi 9 avril, 17 h. 30, Marseille, G.-O.-Tlrman (T:M.) samedi 9 avril, 18 heures, Marseille, D1ebel-Aurès (N.M.'i dimanche 10 avril, 11 heures, Marseille, G.-G.-Gueydon iC.G.T.) lundi 11' avril, 10 heures, Port-Vendres, El-Mansour IN.M.) mardi 12 avril, 11 heures, Marseille, Ville-d'Oran tC.G.T.) mercredi 13 avril, 10 heures, Marseille, El-Djezair (N.M.) mercredi 13 avril, il h. 30. Marseille, Sidi-Mabrouk CT.M.) jeudi 14 avril, 11 heures. Marseille, G.-G.-Gueydon iC. G.T.) vendredi 15 avril. 10 heures, PortVendres,- Èl-Mansour (N.M.).

Oraic. Dimanche, 10 avril, 11 heures, Marseille, Ville-d'Alger (C.G.T.) lundi 11 avril, 17 h. 30, Marseille, Sidi-Brahim (T.M.) lundi 11 avril. 22 heures, Marseille, Sidi-AIssa, via Sète (T.M.) mardi 12 avril, 10 heures. Port Vendres, El-Kantara. iN.M.) mercredi 13 avril, 17 h. 30, Marseille, Sidi-bel- Abois (T.M.).

BouE. Lundi 11 avril, 17 h. 30, Marseille, ipanema 9T.M.) mardi 12 avril, 11 heures, Marseille, G-G.-Jonnart, via Philippeville IC.G.T.) jeudi 14 avril, 10 heures. Marseille. G.-0.-Cambon IN.M.I. PHILIPPEVILLE. Lundi 1I avril, 17 h. 30, Marseille, Ipar.ema, via Bône eT. M.) mardi 12 avril. 11 heures, Marseille, G.-G.Jonnart' IC. G T.) jeudi 14 avril, 10 heutes. G.-G.-Cambon, via B6ne (N. M.). Ttrxis. Samedi 9' avril, 11 heures, Marseille, G.-G.-Chanzy, via Bizerte t0.

G. T.) lundi Il avtil, H h. 30, Marseille, El-Biar IN. M.) mercredi 13 avril, 11 heures, Marseille. Q.-G.-Grévy (C.G.T.). Bizerte. Samedi avril, 11 heures. Marseille, G.-G.-Chanzy (C. G. T.). BOUGIE. Mercredi 13 avril, Il h. 30, Marseille. Sldi-Mabrouvk (T.M.).

Mostagakem. Lundi 11 avril, 22 heures. Marseille, Sidi-Aïssa, via Sète (T.'Mj. MAROC. Djenné.iP.), 9 avril, de Mar6eille pour Tanger, Casablanca! • Meknès (C. G. T.). 12 avril, de Bordeaux pour Casablanca. Canada fO. N. V.), 12 avril, de Marseille pour Aliter. Casablanca. llédie-ll (P.), 13 avril, de .Marseille pour Tanger, Casablanca,

MADERE. AsieiC. R.). 15 avril, de Bordeaux pour Madère.

CORSE. Samedi, 8 h. 30,, MarseilleNice isce Luxe) (Fr.) samedi, 21 heures, Nlce-Bastia IFr.) dimanche, 12 heures, Nice-Calvi (Sqe Luxe) iPr.) dimanche. 12 heures, Marseille-Bastia (Fr.) lundi, Il 17.30, Marseille-Aja,cclo (Fr.) mardi. Il 12 heures, Nice-Ile Rousse IFr.) mercredi, 12 heures, Nice-Ile Rousse 'Sce Luce) (Fr.) mercredi 15 h. 15, Marseille-Bastia (Fr.) leudl, 15 heures, Merseille-Ajaccio iF^.}, vendredi, 8 h. 30, Nice-Marselle 'Sce Luxe, (Pr.) vendredi, 10 heures, Nice-Ajàcclb '(Fr.) vendredi. 12 heures. Marseille-Toulon (Fr.) vendredi, 20 heures, Toulon-Calvi CPr.).

LEGENDES

0. G, T. Compagnie Générale Transatlantique, 6, rue Auber, Pa-

rii-9#.

O. R. Compagnie des Chargeurs réunis, 3. boulevard Malesherbes.

Parts-8'.

0. T. M. Compagnie de Transports maritimes de' l'Afrique occiden-

tale française. 3, boulevard

Malesherbes, Parts-8*.

Compagnie de Navigation à Vapeur Fralssinet. 3. rue Beau-

vau, Marseille (B.-d.-R.). Pas-

sages 3. boulevard Malesher-

bes et 12, rue de la Victoire.

Parls.

G. N. V. Compagnie générale de Navigation à Vapeur Cyp.-Fabre,

15, rue Beauvau, Marseille

(B.-d.-R.).

M. M. Messageries Maritimes, 12, boulevard de la Madeleine, Pa-

ris-8'.

N. M. Compagnie de Navigation Mixte, 1, la Canebière, Marseille

Passages 1. rue

Scribe, Paris-9*.

P. Compagnie de Navigation Paquet, 90, boulevard des Dames.

Marseille (B.-d.-R.).- Passages

43, rue La :Fayetté: Paris-9'.

T. Générale de'Transports Maritimes à Vapeur, 70, rue

de la République, Marseille

iB.-d.-R. ) Passages 5, rue

de Surène, Paris-S*.

LA CARTE

DU TEMPS Prévisions pour toute la France

Le'temps qu'il a fait les 3-4 avril Maxima du 3 avril 13- à Paris-SatatMaur, Orléans, Belle-ISIe, Tours, Chàteauroux, Toulouse 14° Dijon, Nantes, Angers, Angouléme, Royan, Pau 15° RoChefort, Bordeaux, Cazaux, Nice, Antibes 16» Pottiers, Toulon la- Marseille la- Clermont, Lyon, Ajaccio; 20° le Puy, Perpignan. Sète 23° Mmes 12- Paris-Mont̃ souris, Chartres, Komilly, Ouessant, Bourges.. Biarritz 4» Beauvais, Cherbourg, Rennes, Brest 10- Calais, Valenciennes, Abbeville, Metz, Nxncy, Reims, le Havre 1° Strasbourg. Alger, 18°.

Minima du 3 au 4 0» A Paris-SaintMaur, Chartres, Abbeville. Strasbourg, Besançon, Rennes. Nantes, Tours, Angers, Lyon –1» Valenciennes, Metz, Reims, Poitiers, Chàteauroux, Clermont, le Puy 2° Nancy. Bourges 3» Orléans, Beauvais; –4° BeLfort 5° Romilly. Argentan +1° Calais, Dijon, Angoulême. Rochefort, Toulouse 2° le Havre. Royan, Bordeaux, Cazaux 3° Montsouris. Brest 5- Belle-Isle. Sètî. Montélimar 6° Biarritz 7- Cherbourg. Nimes. Marseille 8° Ouessant. Toulon 9° Perpignan. Ajaccio 10° Nice Il- Antibes. Alger. 12° Tu nis. Rabat. 10°.

Pluies des 24 heures à 7 heures le 4 Traces A Paris-Saînt-Maur, Paris-Montsouris." Beauvais..Valenpiehnes. Strasbourg, Dijon, Reims, Romilly. Tours. Angers. Pottiers. Rochefort, Royan," Bourges. Bordeaux. Pau. Lyon. 1 m/m Metz, Angouléme, Toulouse 2 mLm Nancy 3 m/m Biarritz 7 Tn/m Clermont.

Le temps au matin 'du A Beau ou nuageux.

Maximum de température le 4 à Paristalnt-Maur 12°.

Employé de mairie

et délégué de la C.G.T. par surcroît

il avait, avec son gendre « déménage » la villa d'un industriel, la nuit Une courte enquête de la police de Sèvres vient de mettre fin aux exploits d'un déménageur intéressé, qui, employé à la mairie et délégué de la C. G. T., par surcroît, s'était permis de. « liquider » la villa d'un industriel absent.

M. Chabreyroux, industriel en laine, habitant une luxueuse villa, 46, rue des Binelles, à Sèvres, avait quitté dernièrement cette ville pour Brive-la-Gaillarde. Evidemment, il n'avait pas déménagé. Mais d'autres pour lui le firent, à tel point même que la police était avertie que des allées et venues suspectes se produisaient, la nuit. autour de la villa.

M. Chabreyroux fut alerté et, de retour chez lui, constata que les meubles avaient été emportés, que les lavabos, la baignoire avaient disparu et que -les glaces, la robinetterie et les tuyaux à gaz étaient prêts à prendre le même chemin. La police soupçonna Lucien Boinville, 41 ans, habitant 13, rue de la Cerisaie, affecté au service de la voirie municipale de Sèvres, chevalier de la Lésion d'honneur; décoré de la médaille militaire au titre.de la guerre. et délégué de la C. G. T. dans le personnel municipal.

Une perquisition effectuée à. son domicile fut particulièrement édifiante. On y découvrit presque tous les objets qui avaient été volés. Lucien Boinville, interrogé, fit des aveux il avait déménagé la villa en compagnie dé sori gendre, Adrien Bigane; 29'ans. qui habité à la même adresse.

Ils ont été mis à là disposition du parquet de Versâll1e.s.

Les affaires da C.S.A.R. LA DÉtFnTIO»

M. de est prolongée

te trois mois

Le général Duseigneur, extrait 1 le la maison municipale Dubois. 1 )ù il.se trouve soigné actuellement 1 iemeurant placé sous là survtril- ance de la police, et M. de Dou- 'ille-Maillefeu, amené de la Santé. t mt été conduits, hier après-midi, levant la chambre des mises en iccusation, qui devait statuer au sujet de leur détention.

Le 4 février. la cour avait pro- ongé leurs mandats .pour deux nois ce délai expirait hier. Me> Charles-Maurice Chenu, Xaâer Vallat et Jean Mosny, qui as- ;istaient le général Duseigneur, et «e Robert Castille, avocat de M. ie Douville-Maillefeu.' firent valoir lue, depuis deux mois. leurs clients l'avaient été interrogés qu'une fois ;hacùn sans que cet interrogatoire lit apporté contre eux.des charges nouvelles. Et ils .demandèrent ta nise en liberté immédiate des deux ncûlpés.

L'avocat général Bévin, ministère public, demanda, au contraire, pour chacun des deux inculpés la détention jusqu'à la fin de l'information conduite par M. Béteille. juge l'instruction.

Après deux heures de délibéra- ion, la chambre des mises en acmsation a prolongé la détention du général Duseigneur et de M. de Douville-Maillefed pour une nouvelle période de trois mois qui jouira jusqu'au 4 juillet inclus. Un employé de bureau qui s'intéressait

aux: poudreries

et aux explosifs

est arrêté

Le 16 septembre dernier, une perquisition était opérée, 3, rue Bargue, au domicile d'un employé, chef de bureau, M. Hector-Charles Pannetier, âgé de 44 ans. On y découvrit notamment des plans concernant les poudreries nationales. La Sûreté nationale recueillait récemment des indications donnant à penser que M. Pannetier s'apprêtait -à prendre la fuite. Il fut arrêté. M. Béteille l'inculpait, hier, d'importation, transport et détention d'armes de guerre, fabrication et détention d'explosifs et association de malfaiteurs et le- plaçait sous mandat de dépôt à la prison de la Santé.

M. Pannetier, qui est lieutenant de réserve et décoré de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, a été quatre fois blessé pendant la guerre. Il affirme n'avoir jamais eu l'intention de se dérober à la justice. Il a choisi pour défenseur Me Michel Parès.

Mouvement judiciaire A l'issue du conseil des ministres, M. Marc Rucart, ministre de. la justice, a fait signer au président de la République des décrets aux termes 'desquels M. Depaule, procureur général près la cour de Riom, est nommé conseiller à la cour de cassation en remplacement de M. Hattu, et M. Louis Mozer, substitut général près la cour d'appel de Paris, est nommé procureur général près la cour de R.iom.

Le garde des sceaux a également fait signer un projet de loi tendant à faciliter le recrutement des juges de paix. CARNET DU PÊCHEUR LA POLLUTION DES EAUX Rien ne sert de bien entretenir une rivière, d'y mettre de nombreux poissons, si ces poissons doivent être périodiquement décimés par,le déversement des résidus nocifs d'une usine.

C'est; hélas trop souvent le cas et le grand responsable de cet état de chose est, en bien des cas, le pêcheur lui-même qui ne sait pas se défendre, ou veut se défendre en restant dans l'ombre pour ménager d'autres intérêts.

Chaque fois qu'un empoisonnement un peu important se produit, les parlementaires régionaux et les revues de pêche spécialisées reçoivent de nombreuses lettres indignées dont la teneur est toujours sensiblement.la même

« Par suite de la négligence coupable de l'usine X. qui, du reste, n'en est pas à son coup d'essai, notre belle rivière vient encore d'être empoisonnée. Sur une longueur d'environ un kilomètre, on pouvait voir les malheureux poissons flottant le ventre en l'air avec MM. Louis N. et Arthur A. nous en avons ramassé une centaine; de kilos qui ont été enfouis. » En présence de ce désastre, la gendarmerie ne bouge pas, l'admi- nistration paraît s'en désintéresser. J'ai donc recours à .vous pour agir de la façon la plus énergique auprès du ministre compétent, etc. ? Noël T.

» président de la société locale » Cette lettre précise et énergique est invariablement suivie d'un post-scriptum dans ce genre « P.-S. En faisant le nécessaire, je vous recommande surtout de ne pas mentionner mon nom ni mon adresse, parce que mon fils travaille à l'usine et je ne voudrais pas le faire mal voir. Ne citez pas non plus Louis N. car la distillerie lui achète toute sa récolte de pommes. Quant à Arthur A. il serait désastreux de le mettre en avant, car c'est lui qui tient le café où ces messieurs de l'usine font leur belote. »

Alors ? La question est bien simple une plainte de ce genre ou rien. c'est absolument la même chose.

Si l'on veut obtenir satisfaction, il faut procéder par ordre en restant dans la légalité. En cas de pollution des eaux, et à part certains cas encore mal définis d'intérêt général, sont seuls qualifiés pour se plaindre et demander réparation ceux qui ont effectivement subi un préjudice, c'est-à-dire, suivant le cas, les propriétaires riverains ou les locataires du droit de pêche. La plainte doit être signée, le délit de pollution prouvé par une analyse de l'eau ou des témoiImages irréfutàbles, et l'importance du préjudice évaluée d'après la quantité de poissons morts officiellement constatée.

Les rares sociétés qui se défendent de cette manière obtiennent presque toujours satisfaction et la crainte de la sanction incite, l'industriel à être prudent à l'avenir.

LE CONFLIT de la métallurgie parisienne

Aucun changement dans l'industrie privée où le problème demeure ce qu'il était au premier jour

Le règlement du différend de .'industrie privée paraissant, hier, étalement remis en cause, après e rejet par la direction Citroën des propositions gouvernementales tenlent « à l'adoption d'une procédure J'exception, tout l'intérêt se por;ait sur l'issue des délibérations engagées, depuis le matin, à la chambre syndicale des industries aérojautiaues. On sait que M. Vincent Auriol i obtenu l'accord des ouvriers de 'aviation pour-une reprise du trairail sur les bases suivantes la se.naine., de 40 heures sera désormais ie 45: les heures, normales et supplémentaires, seront majorées de ) fr. 75..

A ces propositions, le syndicat ies constructeurs de moteurs (pour Gnome et Rhône) a répondu en se déclarant prêt à majorer les heures supplémentaires, mais pas les heures de base de la semaine ie 40 heures.

Il restait donc savoir quelles contre-propositions M. Vincent Auriol ferait à ces suggestions de dernière heure et quelle attitude prendraient à leur tour, sur ces mêmes questions. les fabricants de cellules: et d'accessoires, réunis dès le matin pour en délibérer.

Une première conférence. qui se tint à 11 heures et ne se termina qu'assez avant, dans l'après-midi, n'avait pas réussi à départager certaines conceptions contradictoires des « avioneurs » d'une part et des j fabricants d'accessoires de l'autre, sur la rémunération supplémentaire proposée par M. Vincent Auriol. Une seconde entrevue fut donc décidée, qui devait commencer à 18 heures et dont on espérait un accord définitif sur les termes de la réponse à faire tenir au gouvernement.

Les 200 ouvriers des engrenages Citroën, 1, quai de Javel, se sont joints à leurs camarades en grève. Le personnel de l'entreprise d'optique de précision, rue de la Croix-Nivert, a repris le travail.

Les employés des usines Râteau

votent la reprise du travail On sait que la grève qui se -déclencha vendredi soir aux usines Râteau, à La Courneuve, n'était appuyée d'aucune revendication partiçulière. Un vote a tranché hier la question. Le scrutin donna les résultats suivants sur 410 votants, 7 bulletins nuls, 20 pour la continuation de la grève, 383 pour la reprise .du travail.

Un communiqué du syndicat professionnel français de chez Citroën

La Confédération des syndicats professionnels français communique le texte d'une lettre remise par sa section Citroën à la présidence du conseil et soumettant les propositions suivantes y'ï. Evacuation des usines reprise sans délai du travail et paiement immédiat des salaires dus nonsanction pour fait de grève règtement du différent soulevé par la question du rajustement des salaires, sous huit jours, soit le 12 avril, date limite. Dans le cas d'un nonaccord entre les organisations syndicales d'une paxt, et la direction d'autre part, après intervention du gouvernement, référendum ouvert à la totalité du personnel pour décider s'il doit être procédé ou non à, un nouvel arrêt du travail. La fédération générale des cadres de la métallurgie et le redressement national On communique

Les ingénieurs, agents de maîtrise, techniciens et employés des plus importantes usines de la métallurgie française groupés dans la Fédération générale F. G. M. des cadre techniques et administratifs de la métallurgie

Proclament l'urgente et impérieuse nécessité de l'union dans le respect de la justice et de la légalité des esprits et des cœurs de tous les Français patrons, cadres, ouvriers. Union indispensable au relèvement moral et économique de notre grand pays.

Tentative de grève

au greffe du tribunal civil Une légère effervescence se manifestait au début de l'après-midi d'hier dans le personnel du greffe général du tribunal civil, au Palais de justice.

Sùr les trois cents employés du service des archives, une dizaine ont essayé de faire arrêter le travail. Arrivé le premier, un de leurs camarades, M. Roger David, archiviste, pour lequel ils prenaient fait et cause, s'était enfermé dans le bureau des archives, entendant y rester jusqu'à ce que l'augmentation qu'il réclame lui soit accordée. Mais le mouvement né' fut pas suivi.

Dès 13 heures, le calme était complètement revenu et le personnel du greffe général avait repris le travail normalement, le prisonniei volontaire ayant dû quitter le local. Il se peut que des sanctions soient prises contre l'occupant. On fait remarquer, en effet, au greffe du Palais de justice, que plusieurs personnes étant venues le matin pour y faire enregistrer des pièces, trouvèrent porte close, ce qui pourrait entrainer pour elles des frais supplémentaires.

La madelon 1938

des anciens combattants rend visite au « Matin » Mlle Andrée Lindimer, madelon 1938 des anciens combattants, assistée de ses demoiselles d'honneur, Mlles Andrée Sellière, Jacqueline Bailly, Jacqueline Aubry et Simone Hunziker, est venue hier rendre visite au « Matin ». Nos gracieuses visiteuses étaient accompagnées de MM. Henry Le Fraper, président de l'Association des anciens combattants franc-comtois, et Lemaire, secrétaire de rédac.tion du Journal des mutilés et combattants.

TJn représentant de la rédaction leur souhaita la bienvenue et remit à Mlle Lindimer et à ses suivantes un cadeau en souvenir de leur visite. M. Lemaire remerciia le Matin de l'intérêt qu'il ne cesse de porter aux initiatives du Journal des mutilés et combat.tans. Selon .la coutume, la réception se termina par quelques coupes de champagne.

Alexandre Pot, alcoolique qui avait tué sa femme est condamné

l dix ans de réclusion par les assises de la Seine Encore un crime à ajouter au sinistre palmarès de l'alcoolisme Celui d'Alexandre Pot, garçon de courses dans une maison d'alimentation, qui tua sa femme le 18 mai 1937, rue d'Abbeville, d'une balle de revolver, jugé hier par la cour d'assises de la Seine.

Lucie Couturier, qui avait épousé Alexandre Pot en 1931, avait subi, dès le début, les violences de son mari, grossier, brutal toutes les fois qu'il avait bu. Et il buvait souvent. En novembre 1935, la jeune femme avait quitté le domicile conjugal; mais un mois plus tard, elle consentit à reprendre la vie commune. A nouveau, les brutalités recommencèrent; elle partit définitivement le 25 novembre 1936, se réfugia chez une amie puis se .plaça comme femme de chambre chez Mme Sraer, 40, rue de Rochechouart.

Elle avait caché l'adresse à son mari, qui finit par la retrouver en janvier 1937. Alexandre Pot fit un scandale devant ümmeuble; il revint plusieurs fois, les jours suivants. poursuivit sa femme dans le square Saint-Vincent-de-Paul, où elle conduisait les enfants Sraer. n la supplia de revenir avec lui en joignant à ses supplications des demandes d'argent.

Le 18 mai, Pot retrouve sa femme au square. Il lui demande 20 francs. Elle refuse et s'éloigné avec les enfants qu'elle gardait.

Et c'est -alors que dans la rue d'Abbeville, il tire sur elle, à un mètre de distance; une balle- qui l'atteint mortellement. Puis, il tenté de se suicider mais la balle roulant « comme une bille de billard au long de la boite crânienne » suivant l'expression du docteur Paul, épargne le meurtrier, qui après dix jours d'hôpital est rétabli. :Tel est le crime

Pot consent à reconnaître que sa femme était irréprochable.

L'accusé pleure, cris, sanglots, qui n'émeuvent personne,

LE président. Et les demandes d'argent que vous adressiez votre malheureuse femme ?

Il déclare pour la troisième, fois Je l'aimais trop 1

La concierge du dernier domicile qu'habitèrent Pot et sa femme des voisins attestent les qualités de celle-ci.

L'avocat général Picard requiert un châtiment sévère; M" Géorgie Myers et André Richard plaident puor Alexandre Pot, qui est condamné à dix ans de réclusion.

Le procès

de M. Françors-Marsal devant la cour de Paris Les peines ont été

confirmées

La 9e chambre de la cour de Paris que préside M. Genty, a rendu, hier, ses arrêts dans les poursuites intentées à M. François-Marsal, ancien président du conseil, et M. René Gérard, inculpés d'abus de confiance et d'infraction à la loi sur les sociétés dans leur gestion de l'Electro-Câble et de la Société d'équipement des voies ferrées. M. François-Marsal était président du conseil d'administration, de ces sociétés et M. René Gérard; directeur général.

La cour a confirmé les peines de 2 ans de prison et 2.000 francs d'amende infligées à M. François-Marsal que défendait M' Lucien VidalNaquet.

M. René Gérard, qui était assisté de Mes Rayinond Rosenmark et André Boissarie, avait eté condamné par le tribunal à 15 mois de prison et 2.000 francs d'amendé la cour lui a accordé le bénéfice du sursis pour l'emprisonnement. M. François-Màrsal, qui est souffrant, avait été autor:#é à ne pas assister aux débats.

Me Tastavin plaidait pour les parties civiles, qui ont obtenu le remboursement des sommes détournées. L'accusation était représentée par l'avocat général Dupuich.

AERONAUTIQUE

L'équipe de France de vol sans moteur

L'Aéro-Club de France a décidé la constitution d'une équipe de France de vol sans moteur, parmi :âquelle seront choisi les pilotes îhargés de représenter la France dans les compétitions internatiolales. La désignation des membres le cette équipe sera faite chaque innée.

En l'absence de toute réglementation la commission a décidé que pour l'année 1938. l'équipe de Fran- ce de vol sans moteur sera composée de. titulaires du brevet D d'avion sans moteur. Ces titulaires sont MM. Denize, Didiori, Paires, Garrigue, Gasnier, Gaudry, Lagarde, Lamort, Mazoyer, Nessler, Picore, Ringle, Etienne, Spire, Marcel, Spire, Thomas. Wernert. C'est donc parmi ces pilotes que seront choisis les pilotes français désignés pour participer aux .compétitions internationales

Pour Tannée' 1939, l'effectif sera ramené à 20 pilotes qui devront obligatoirement être titulaires du brevet D et avoir été classés parmi les 20 premiers sur une liste dressée d'après les vols affectés d'un indice de performance.

Au 1er janvier 1939, les points obtenus pour les vols réalisés et' homologués il; partir du 1er, -janvier 1938, ceux comptés pour le brevet D, effectués après le ler janvier 1937 multipliés par 0,8, seront totalisés; ils donneront l'indice de performance des pilotes. Pour être classé' dans l'équipe de France, il faudra' être classé parmi les vingt premiers `'La réglementation concernant le] calcul de l'indice de performance; pour les vols de distance, altitude et durée, est à la disposition des intéressés au secrétariat sportif de la commision sportive de l'AéroClub de France. "•; Réunion des Vieilles Tiges Le dîner-popote des Vieilles Tiges, association dés pilotes aviateurs, d'ovant guerre, présidée par Léon Bathiat, a lieu ce soir au Clos Normand (Bois de Boulogne)'. Au cours de la réunion, seront fêtés le général Vuillemin, chef d'état-major général de l'armée de l'air, le colonel Pinsard, grand officier de la Légion d'honneur:. et M. René Corbin, directeur de l'aviation.

,'L'hydravion de: grande exploration Br<Sguet 730, quadrimoteurs Gnome et Rhône 14 NO. vient d'effectuer ses premiers vols au large de l'estuaire de ta Seine. Cet appareil. monoplan de 25-28 tonnes, a des qualités marines remarquables. 11 comprend onze hommes d'équipage et emporte à son bord deux canots de sauvetage, dont un à moteur. ̃ • Deux avions de bombardement Dernier DO 17, bimoteurs Gnome et Rhône 14 NO, ont relié PriedrlctKliafcn à Belgrade, 940 kilomètres, en 2 h 20, soit a la vitesse moyenne de 402 kilomètres a l'heure ATHLETISME

L'Institut olympique

international

Berlin, 4 avril. (Dép. Havas). Le docteur Frick, ministre de l'intérieur du Reich, vient de décider la création, à Berlin, d'un institut olympique international. Cette fondation officielle fait suite à une suggestion de feu le baron de Couberlin, créateur des Jeux olympiques.

L'institut éditera une revue qui | paraîtra tous les trois, mois et qui poursuivra l'œuvre de la revue olympique éditée autrefois par le baron de Coubertin. Des archives olympiques seront constituées. L'institut sera dirigé .'par M. von; Tschamer ùnd Osten, f uhrer des: sports allemands.

RUGBY

La suite des championnats Les quarts de finale d'excellence (sauf L. 0. U. Perpignan ou Vienne) et 'es demi-finales honrieur seront joués dimanche prochain 10 avril, conformément au 'programme ci-dessous Excellence Carcassonne contre Biarritz à Tartes: Racing contre Montferrand, k Lyon Pau contre Stade Bordelais; à Perpignan.l D'autre part, le huitième dë-fina-'le Vienne-Perpignan sera rejoué dimanche à Toulon.

Honneur Angoulême contre Valence-d'Agen à Tulle Tulle contre P. U. C. à Montluçon.

LES COURSES Hier, à SAINT-CLOUD

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Aujourd'hui, à ENGHIEN (mixte) à 14 heures

Classement logique des partants probables

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PRIX DE LA VANOISE. nares, nand. 12.000 fr.. 3.000 m. PABIS NORD. Blrd Jos, Esclavage, Tractas.

PRIX DEV1AN naies A vendre 9.000 fr., 2.500 m. PESCOFI, Don César, Wlnie Winkle. Ora Pro Nobis: STEEPLE CHASE OAVK1L. nand. 30.000 tr.. 3.400 m ECURIE HENNES SY, Rose Reine, Noroe. La Gabelle. PRIX DE L'OISANS naies uoon tr. 2.800 m. TOPE, Fief, Opulence, H. v PRIX GAVROCHE IV.- attele iu.OQU fr. 2.30D m. LACTIT1A, Layoek Williams Lady Bird, Kind M.

PRIX MEMMON. attelé. 8.000 fr. 2.800 ni. LUCETTE, Lumière des Ameurettes, J'y Passepilê, Khmer.

CONCOURS HIPPIQUE Résultats de la journée du 4 avril

Prix La-Haye-Jousselin (épreuve d'obstacles-gentlemen). 1er prix, Sybarite II, à M. Jean Avot (le propriétaire) 2e. Kirsch, à M. R. Sarlin (le propriétaire) 3e, Irlande. au comte de Saint-Sernin et Mme Thomas (comte de Saint -Sérnin) 4e. Journalière, à M. Paul Roy (M. Brau) 5e Galine, au baron Thiéry (M. Boutté) 5 bis, Valnick, à M. R.-A. Solborg et comte de Maillé (comte de Maillé) 6e, Pomme d'Or, au comte Louis de Ganay (le propriétaire) 7e, Gascon, au comte de Mouy Pajol (le propriétaire) 8e, Iris à la duchesse de La Trémoille (comte Christian de,Castries); 9e, Fleuristo, à M. Jean Dupuy (M. Charles Dupuy) 10° Harmonieux, au .baron Thiei'y (M. Boutté) lle, Presto, à M. L. Jaquemet (M. Gourdain)

MATCH bE HORSE BALL ( deux périodes de 7 minutes) 110 réginent de cuirassiers. 2? escadron contre 3e escadron Equipe rouge Maréchal des logis Lemouland, chef d'équipe maréchal des logis Dumez maréchal des logis Moncey maréchal des logis Muller maréchal des logis Pouklyaofoff maréchal des logis Sonrier, remplaçant.

Equipe verte Maréchal des logis Bovis, chef d'équipe maréchal des logis Durand maréchal des logis Harbonnier maréchal des logis Lauth brigadier Sierens Brigadier chef Campion, remplaçant. 46 escadron çontre E. M. E. Equipe bleu ciel Maréchal des logis Leyrat, chef d'équipe maréchal des logis Claude brigadier chef Sabatier Brigadier Péron brigadier Renaud maréchal des logis, Larrieu,. remplaçant. Equipe jaune Maréchal des la: gis Limousin, chef d'équipe maréchal des logis Le Bonniec brigadier chef Weiss brigadier chël Brucelle maréchal des logis Watrin brigadier chef Bacq, remplaçant..

Résultats Equipe rouge, 19 points équipe bleue, 4 1/4 équipe verte,.14; équipe bleu ciel, 18 équipe jaune, 4 1/4.

Arbitre adjudant de Longcamp. Aujourd'hui mardi 5 Svril 8 h. 30 examena d'équitation pour Jeunes gens de 15 a 21- ans (tr. s. E. M. F.) (médaille de bronze) 14 heures': 'prix de l'Argonne. épreuve d'obstacles (officiers!: le heures: prix Horment. épreuve. d'obstacles (.gent. lemen, puissance et adresse.

Ventes d'art et expositions Le jeudi\7 avril, à }4: heures, à l'hôtel Droûbt, salle 6. R. Bpisgiràrd, ..assisté.des; experts, MM. G. Guillaume et B, Cillée, dispersera la collection de Mme. D.des objets d'art et ,d.'amèuplement principalement du xviii» siècle, des gravures et dessins anciens de Ber; ghem, Blarenberge, Boilly, Boucher, Constantin d'Aix;- Coypel. Huet,' etc.

Des tableaux anciens, des porcelaines et faïences, Allemagne, Chine; Italie, Saxe. Des meubles estampillés, Delaunay, Jacob, Meunier, etc. -̃ ̃̃̃ ̃'̃ Exposition publique, demain mercredi 8 avril, de 14 à 18 heures. Lois commerciales et procès

Les tribunaux sont l'heure actuelle, en pleine activité du fait des procès, nés des lois civiles et commerciales récentes. Ces lois sont fort complexes, comme chacun sait. Il est donc essentiel d'être conseillé et- assisté avec une haute compétence. Les plaideurs .en cause trouverront les conseils et l'assistance nécessaires au contentieux -des' chambres syndic cales, 10, rue de Lancry, 10-. Le chef du contentieux reçoit sans frais tous les jours. Rufin, 32, avenue Matignon habille la femme élégante' avec goût, recherche,- art. Ses tailleurs depuis 250 francs, ses robes depuis 280 francs ses 3/4 à 320 frs sont impeccablement exécutés.'dans des tissus choisis.

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COURRIER DES SPECTACLES

LES NOUVEAUX FILMS

M ARIGN AN. La Tragédie impériale, film français tourné en France. On ne saura jamais si Raspoutine était une franche canaille ou si. sous son écorce rude et son poil d'hamadryas, il cachait des qualités d'aventurier sympathique. Les avis diffèrent et différeront. On a écrit, sur le staretz, des dizaines de volumes contradictoires. Les uns, pré? tendent que son influence était illimitée, qu'il préparait le lit de l'Allemagne, d'autres diront que ses talents de guérisseur, lui avaient valu maintes faveurs, mais que l'histoire du « petit frère » gouvernant l'empire du « petit père » n'était qu'une: légende. Qui n'entend qu'une ^-cloctie. ioit-elle àu Kremlin, n'entend qu'un son, et le réalisateur actuel du dernier Raspoutine a choisi, si j'ose l'écrire, dans son « L'Herbier », des fleurs de teintes différentes. Il y en a pour tous les goûts, pour les admirateurs. pour les délateurs, pour les libres-penseurs. Enfin. les survivents de'la tragédie, ceux qui y ont assisté, conviendront qu'on a changé l'intrigue. L'oncle Grischa est tué par dés conspirateurs de seconde zone.. et, le .comte, nui l'a attiré dans son logis, ne revolvérise et n'empoisonne que parce que sa fiancée est subjuguée par le charme pileux, malsain et hypnotique du staretz. Ici la. tsarine est mère! avant tout. 'le tsar est mou, le tsarévitch, charmant, et le patriarche.! retors.. J'ai beaucoup aimé la scène où ce moujick pénètre près du petite prince, et, pour capter sa confiance lui raconte des histoires d'animaux, j L'hémophyle est touchant et Ras- poutine joue admirablement les grands papas. J'ai moins aimé le passage, traitant de l'attentet commis sur le moine exilé par une exaltée, qui découpe ses '.pectoraux avec un poignard, fourni par un pope hurleur et jaloux de la gloire de son confrère. L'exécution terminale manque un peu de grandeur. mais la mise en scène de Marcel L'Herbier est adroite. Hélas il n'a pas toujours su retenir certains de ses interprètes qui vocalisent éperdûment. Je ne dis pas cela pour Harry Baur, qui a composé un Raspoutine très impressionnant, papelard et possédé de la grâce ou de la vodka ad libitum, ni pour Marcelle Chantal, très belle impératrice, ni pour Pierre-Richard Willm, officier probe, ni pour Jany Holt, Carine Nelson, Denis dînes. Lucien Nat, Mady Berry et Jean Worms, qui disent un texte de Stève Passeur, sur un fond musical de Darius Milhaud. Les décors impériaux et privés sont fort beaux. Gilbert Bernard.

ÏSiîuiK^^ BOBINO. La revue de Bobino, 2 actes et 25 tableaux de MM. Jean Valmy et Robert Valaire, avec deux sketches de MM. Rocca et Jacob.

,C'est une originalité qu'ont eu tes audacieux MM. Castille et Yves Bizos en donnant à Bobino la primeur d'une revue. Ils ne la regretteront pas, nous en sommes persuadés la revue de Bobtno écrite par des experts en la matière a toutes les qualités qui font les bons spectacles de la jeunesse, de la gaieté, de l'esprit, efr par surcroit elle est jouée par uïje troupe de premier ordre dont Lyne Clevers et Boucot sont les dèux incontestables vedettes. ..Quant à la mise en scene et aux "ensembles, ils sont traites' avec .goût et brio. L'effort accompli est des plus heureux.

̃ -Boucot et Lyne Clevers, bien entendu, se taillent la part du lion dans le succès de la soirée. Un connait la fantaisie étourdissante du premier, ses effets irré`, sistibles, sa drôlerie si naturelle, son extraordinaire « abattage ». Dès son apparition en scène, la cause est gagnée. Quant à la bel''le divette, nous n'avons cessé de reconnaître en elle une « nature » dont la séduction ne s'exerce jamais inutilement. Elle chante avec un sentiment toujours juste et ce brin d'émotion auquel le public ne. reste jamais insensible.

Mlle Gaby Basset n'est pas simplement charmante elle a aussi du talent. Le tableau « La paix chez elle •» a fait apprécier, en cette jeune artiste, une sûreté et une autorité du meilleur aloi. Quant à M. Henry Jullien, que l'on n'applaudit que trop raTe· ment, ses compositions sont comme toujours très réussies. Mlle Gaby Sims, MM. Pierre Carel et Jean-Fred Mêlé sont excellents. Le

ballet Praday et l'ordre de Maurice Boulais méritent tous les compliments. La Soirée est des plus agréables qui soient.

Fred Orthys

THEATRES

LA REPETITION GENERALE DE CE SOIR

Au Théâtre de la Madeleine, a 9 heures: Une femme et un roi, pièce en trois actes et six tableaux, tte M. Julien Luchaire. LES PREMIERES°D'AUJOURD'HUI Au Théâtre Antoine, à 3 heures, La Passion, drame sacré de M. Robert Dol, par les compagnons du Théâtre de France. Au Théâtre des Mathurins-Pitoëff iThéâtre des Quatre-Saisons), 9 heures, première représentation à ce théâtre et à bureau fermé de Le roi cerf, de Carlo Oozzi. adaptation de Pierre Barbier, et Lea 37 sous de M. Montaudoin, d'Eugène Labiche et Edouard Martin

LA REPRISE DE CE SOIR

Au Théâtre,, Daunou, 9 heures, Dame nature, de M. André Blrabeau.

/XOMEDIE-FRANÇAISE. Samedi 9 l_> avril, en matinée 'à 4 h. 30 12* Matinée poétique, consacrée a Jean de La Fontaine.

ODEON. La répétition générale du Rot soleil, pièce en trois actes et neuf tableaux de M. saint-Georges de Bouhélier ,est fixée à mercredi 13 avril. en soirée. Les décors sont de M. Bertin. PALAIS-ROYAL.' Tous les soirs, a 9 .1 heures, l'Immense succès de fourire Btzons-les-Dames.

ri^HEATRE DAUNOU. La distribution JL de Came nature, la célèbre comédie d'André Birabeau, dont la reprise a lieu ce soir, réunit MM. Jean Paqui. Allain Dhurtal, Emile Genevois, Louis Perdoux, Georges Saulieu, Edmond Gransdet. Robert Blome, Claude Berlac Mme Aetia, Germaine En;el, Sarah Chanei et la petite Paulette Laurens.

MPIRE. A 9 h. La dame de Vittel, Toi, qui prétends que tout empire. Cours dès ce soir rire l'Empire.

LES PLUS GRANDES VEDETTES 1 f PRÊTENT LEUR CONCOURS A LA GRANDE NUIToE PARIS 1938 orgaro»ée par RADIO-CITÉ au bénéfice

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à Radio-Cité, 1, Bd Haussmann et à la Salle Pleyel.

MESDAMES

ARGENTINITA. Jeanne AUBERT. Louis* CARLETTI. E'yan» CÉLIS. Lyn. CLEVERS. ̃ Alics COCÉA. Suzann. DANTÊS. Lise DELAMARRE. Chrilllana DELYNE. Germaine DERMOZ. Marguerite DEVAL Chrlsliane DOR. Paulette DUBOST. Hugu.ll. DUFLOS. Aile. FIELD. FREHEL. Jeanne FUSIER-GIR. Claude GENIA. Rlta GEORG. 1 Maris GLORY. Mono GOYA. D.nlie GREY. Jeanne HELBLING. Od.lt. JOYEUX. Gln.ile LECLERC. Corinne LUCHAIRE. Germaine MARTINELLI. Claude MAY. MIREILLE. MISTINGUETT. Marthe MUSSINE. Nina MYRAL Nitu RAYA. Modelene SORIA. Une VIALA.. .le.

MESSIEURS

Jean-Louis ALLIBERT. Paul AZAIS. André BAUGÉ. Jacques BAUMER. Victor BOUCHER. Tommy BOURDELLE. Pierre BRASSEUR Robert BURNIER. Reda CAIRE. Paul CAMBO. Jocques CATELAIN. CHARPIN. Maurice CHEVALIER. Pierre DAC. Lucien DALSACE. DORVILLE. DOUMEL. DUCHESNE ESCANDE. Fernand FABRE. FERNANDEL Jean CRAMER. SAINT-GRANIER. Pierre de GUINGAND. Jules LADOUMÊGUE. René LEFÈVRE. Robert LYNEN. Carios MACHADO. Daniel MENDAILLE Pierre MINGAND. Gaston MODOT. Pierre NAY. NOEL.NOEL José NOGUÉRO. Félix OUDART. Félix PAQUET. PAULEY. Robert PIZANL Constant RÉMY. Henri ROLLAN. Raymond ROULEAU. Lucien ROZEMBERG. Pierre STEPHEN. Abel TARRIDE. TRAMEL, etc.

ORCHESTRES i Fred ADISON. Jo SOUILLON. Ady ROSNER.

SOIREES, Aujourd'hui 5, jeudi 7 les Fausses iJ'iKunlVl conlidences, la Navette. Mercredi 6. vendredi 8 Un chapeau de paille la d'Italie. Deux proverbes de Carmontelle. Samedi 9 Asmodée. Dimanche 10 la Robe rouge. Lundi 11 le Bourgeois gentilhomme. MATINEES. Jeudi 7 et dimanche 10 le Bourgeois gentilhomme. Samedi 9 Xlle matinée poétique Jean de la Fontaine.

MadeleinEI GABY M0RUY

UNE FEMME et UN ROI pièce en 3 actes et 6 tableaux

de J. I.UCHAIRE

AVEC

HENRI ROLLAN

MARCEL VALLEE

PASQUALI

et BOVERIO

avec GASTON SEVERIN et ARMAND LüRVILLE DEMAIN, lre THEATRE DAUNOU 7, rue Daunou DAME NATURE REFRISE 500c LE 5 AVRIL

PROGRAMME THEATRES

4)péra.Relâche.. Demain, Samson et Da· Ôpérà-Comique, 9., Une éducation mannuée; le .Médecin malgré lui. Demain là Tosca.la Rosière. du village. Comédte-Française. 9., les Fausses confidences, la Navette, Demain Oa chapeau de pallie d'Italie; Deux proverbes de Carmontelle.

Odéon. 8.30. Chatterton, A quoi rêvent les jeunes filles.- Demain le Jeu de l'amour et du hasard, le Malade Imaginaire. Ambassadeurs. Relâche.

Antoine. 3.. la Passion; 9., Sapho. Arts. 9., pTObadjonÉ

Atelier. 9.. Plutus.

Athénée, le Qorsalre.

Bcuffes-Parislens. Relâche.

Capucines. 9., les Deux madame Carroll. Chàtelet. 8.30; Chant du tzigane iBaugé). Daunou. 9 h., Dame Nature (Jean Paqui). Déjazet. 9., Jules couche-toi (Rime-rtt. Emnlre. 9.. la Dame de Vittel (fou-rire). Etoile. 9.. le Monde à. l'envers.

Gaité-Lyrique. Relâche.

Grand-Guicnol. 9. Drame Salpétrière. Gymnase 9.15. Cavalier seul.

Humour. 9., Ruy ,J33as 3S.

Isolaji 9.1S, Captaln Smith.

Madeleine. 9.. Répétition générale. Mathurins. 9,, le Roi-Cerf (première). Michel. 9.15. l'Enfant de Mary.

Miclmdlére. 8.50, je Valet, maître.

.Montparnasse. 9., Madame Capet. Nouveautés. 8.50, le Bois de Boulogne. Œuvre. 9., les Indifférents.

Palais-Royal. 9., Bizons-les-Dames (Deiynel Porte-Saint-Martin. 9.. En bordée. Renaissance. Relâche..

Rochefort. 9.. Frénésie (G. Dermozi. Saint-Georges. 9., Barbara

Sarah-Bernhardt. Relâche.

Théâtre Plgalle. 10.15, Virace dangereux. Th. de Paris. Relàche. Demain, Eresoïnka. variété. 9-, Revue des' Varlétes (Doryi. Vieux-Colombier. Relâche uour répétition MUSIQUE

Gavean, 9., Roesgen-Champion.

,salle Erard. Conc. LeDentu-Bacquey-Rytsse MUSIC-HALLS

A B.C. 3. ,9., Lys Gautj^Parlsys. Berry Bros Alcazar. 9.. Caresses de femmes.

"Bobino. 9.. Rev. de Bobino {L. CleversJ. .Cas. de Paris. 8.5U, Feer. de ParisiMistm.i Européen. M,S..Eyiane Celis, Félix Paquet. Folles-Bérjèie. 8.15 Polies en fleuis. Mayot. 9., Nus. 1023.

Moeador. 9 Féerie blanche (Miitoni. CABARETS

g*»f*u. 9., Souplex..Charley Marsacrev. t.z-'Anes. 9.. Dern Rev. R. Lefèvre. P. Dab. ..Le. Poulailler (pl.du .Tert.) .Sketches.Maxà

I.une-Kousse. 9., Y'a des fleurs.

Oubliettes-Roug:. Vieilles chans.franç.9 a 2. Noctambules. 9.. la Gde tarce, Rev. nouv. Perchoir. 9.. Excusez-nous. R. Oharlev. CIRQUES

Cirq. d'Hiver. 9., Avent.Princesse de Saba Médrano: 9.. Félix le chat. Josée Moeser. DANCINGS

Bagdad. Thés dansants.

Coliséum. Thé, soir. dans.Spect.Taxi-Blrls Udo (Ely. 11-61). Thés, souoers. Attract. L.-Park.T.l.s.(sf lùndi) dsnc.,sam.dim.Parc Skatini de Paris (p. Maillot). Mat. soir. CINEMAS

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Demours. Naples au baiser de leu. Edouard VII. Images de la vie. Vie facile Eldorado. Coffre magique. Orage. Ermitage. Les Flibust. Ali Baba et 40 vol. Gauraont-PaJace, La Marseillaise. llelder. Cette sacrée vérité

Impérial. Orage.

Le César. Le Tombeau nindou.

Le Paris. Marie Walewska (Garbo, Boyerl Lutitia. Orage. Panique il. la radio. Lyon-Pathé. Naples au baiser de feu. Madeleine. Le voleur de lemmes. Maillot-Pal Heure suprême. Voilier maud. Marbeuf. Sophie Lang.Night Club Scandai Marignan. La Tragédie impériaJe(H.Baur> Marigny. L'Incendie de Chicago. Marivaux. Hercule (Fernandel, G..Morlay Max-Linder. Prison sans barreaux. Métropole. Naples au baiser de ,Jeu.. Miracles-Lord-Byron. Impossible M. Bébé Montmartre. L'Homme qui vécut deux fol; Moulin-Rouge. La Foule hurle. Cherch.d'or Normaudit. Bar du Sud (Vanel). Notre Ciné, San Francisco.Gangster m.lul Olympia. Orloff et Tarakanova, Paramount. Monsieur Breloque a disparu. Pathé-Orléans. Naples au baiser de feu. Peretre-Palace. Quadrille. Meurtriers mer. Rex Un soir à Marseille. ̃ Ro.\y. L Alibi Chipée. Attractions;. lUtyal-Pathé..Quadrille. Meurtriers mer. Saint-Didier Valet de cœur IR. Taylorl. Saint-Marcel-Pathé. Nostalgie. M. Bégonia Splendid. Molîenard. Le Chemin du retour Studio Etoile. La Femme en çàsre 1 L.Pons Studio Universel ;3t, av. Opéra). Orage. Studio 28, Bill Broadcast (W. C. Fields). Théâtre Pigalie. Les enfants du cap;Gaant VLclor-Hujo. Orage. M. Bégonia.

DEMAIN

AU THEATRE DE PARIS le spectacle basque Eresoïnka Le peuplé basque qui a sa langue propre, est un des plus anciens du monde, un des moins connus aussi. La danse et le chant sont, chez les Basques, des dons innés, et ceux présentés par le célèbre groupe Eresoinka reflètent exactement l'âme de cette race mystérieuse. Le folklore chorégraphique basque réunit les danses de Biscaye, de Guipuzcoa et de Navarre auxquelles viennent s'ajouter de nombreux tableaux scènes de la vie populaire avec cortèges, défilés et intermèdes de chants et de danses. Le groupe Eresoïnka qui ne compte pas moins de 110 artistes, chanteurs et chanteuses, danseurs et danseuses 'de f académie chorégraphique d'Euzkadi. arrive de Belgique et de Hollande avant un brillant contrat en Angleterre, il a été possible de les retenir à Paris pour une courte série de représentations qui commenceront demain 6 avril, au Théâtre de Paris.

CONFERENCES

ptl/UB DU FAUBOURG. Ce soir, 9 htyv_' res, salle Wagràm, séance sensationnelle avec les députés Tixier-Vignancour, Scaplni, Eugène Frot, ancien ministre, MM. Edouard Pf«Ufer, ancien secrétaire général du Parti radical, André Masson, délégué du Parti national et social. sur Que veut la France ? Union nationale ? Ou Salut public ? Devons-noustre pour la Tchécoslovaquie ? Le cabinet Léon Blum se retirera-UU ce soir ? MUSIQUE

('IE SOIR, il. g heures, salle Gaveau, réJ cital Roesgen-Ohampion.

Concerts Colonne SuâS, Samedi 9 avili, à 17 heures, au profit de .la Caisses de retraites avec Mme A. de CASTRO et Mlle D. SORIANO

Roi d'Ys, ouv. (Lalo) a) Scarlatiana, Casella; b) Fantaisie hongroise, piano, orch. (Liszt); Divertissement sur un thème pastoral (G. Pierné); a) Concersttiek, b) Rondo Capriccioso, violon, orch. (Saint- Saëns); Symph. n» 7 en la (Beethoven).! Dir M. PAUL PARAY

MUSIC-HALLS

Georgius )' Européen Une heure de rire! Voilà ce qui vous attend, partir dé vendredi, à l'EUROPEEN, où notre amuseur publie n° 1 OEOKG1US nous revient avec un Paquet de nouveautés. C'est c Kaoutchouski, le irrand cosaque r, c'est « le Chant de l'insigne c'est « le Nouveau Daniel Pinoche J, c'est et Elfe aime bien sa mère t, etc.. Vous viendrez faire une bonne cure de gaieté avec GEORGIUS, l'homme qui tue le cafard. La location ut ouverte. CIRQUES

pOBQOE D'HIVER. La représentation d'attractions du Cirque d'Hiver aura lieu demain 6 avril à 9 heures.

MM. les critiques et courriéristes seront reçus sur présentation de leur carte au contrôle:

LA PRESENTATION CORPORATIVE D'AUJOURD'HUI

Au Marignan, à 10 heures, La Tragédie impériale iRaspoutine).

T>ARAMOONT. SI dfonsieur Breloque XT a disparu, vous vous amuserez a le retrouver. en allant au Paramount voir ce film distrayant.

MARÏONY. L'incendie de Chicago, un grand Iilm, un grand sujet. 'La vie humaine et l'histoire fournissent plus de drames que ne sautaient en imaginer les écrivains les mteux doués: L'incendie de Chicago, avec l'incendie du bazar de la Charité, le tremblement de terre de San Francisco, l'éruption du Mont Pelé qui anéantit Sain t-Pierre-de-la-Martiniq ue, le sinistre de l'Opéra-Comique, est une des tragédies les plus effroyables. du xix' siècle. C'est cette tragédie que l'écran restitue dans toute son horreur. NE CLUB DES CINQ isalle Llovd, 93. Ci Champs-Elysées ) Ce soir, à 9 heures, le film de Fritz Lan'g Le Maudit, et un film éducatif sur l'aviation'; Initiation au pilotage. Débats.-

LE « MATIN)

AUTOUR DE PARIS NAVIGATION FLUVIALE

Hauteurs d'eau Journalières

Yonne :sens, l..TOv20. Haute-Seine Bray sur Seine, 0 m. 96 Montereau, 1 m. 55 Melun, 2 m. 56 Varennes, 2 m. 20 Port-à-1'Anglais, 3 m. 09,

Traversée de Paris pont d'Austerlitz 0 m. S7 pont de la Tournelîe, 0 m. 91: pont d'Iéna, 2 m. 54 Basse-Seine Suresnes, 4 m. 52 Chatou (altit.), 20 m. 38 Andrésy, 1 m. 17 Montes, 3 m. 34 Mëricourt, 3 m. 12.

Marne Damery, 0 m. 50 Pommeuse, O^m. 82 Chalifert, 0 m. 60; Oharenton, i m. 30.

Oise Venetfve, m. 69.

SEINE

AUBERVII.I.IERS. On arrête alors qu'il venait de dérober, sur le marché, le porte-monnaie d'une ménagère. Louis Rassage, 38' ans. 37, route des Petits. Pont.% à Pantin: Le malandrin est conduit au petit parquet.

BOIS-COLOMBES. Avenue d'Argenteuil, en voulant monter dans un autobus, de la ligne 64, Mme Louise Ribault, 65 ans, 22 bis, rue Armand Lépine,, tombe et se fracture la Jambe gauche. La victime est admise à l'hôpital Marmottan.

CHATILLON-SOIÎS-BAGNEUX. Un camion militaire conduit par le canonnier René Herbelot. du 401* D. C. A. du fort de Romalnville. entre en collision, à l'angle de l'avenue de Paris et 1a rue Etienne Desforgès. avec l'auto de M. Charles Dardel. 30,. ans. étalagiste, 25, boulevard de l'Yser à Paris. M. Dardel grièvement blessé, est transporté à l'hôpital de Vauglrard.

MONTROUGE. Mlle Louise Puttafuosca, 40 ans, 4, rue Sadl-Oatrnot, qui avait été intoxiquée le 29 mars dernier, est décédée hier i l'hôpital Brousses. PANTIN. Surpris alors qu'il tentait de s'emparer d'une automobile, rue de Paris, Marcel Brûlé, 31 ans. mécanicien, 40. rue de Dombasle à Nolsy-leSec. est arrêté et envoyé au Dépèt. PUTEAUX. Au cimetière de Ncuilly, rue de Valmy, M. René Qriiard, 47 ans. 4, rue Balny-d'Avrlcourt. s'affalse et meurt subitement.

SEINE-ET-OISE

Après une scène

une femme

blesse grièvement son mari à coups de chaise

S'adonnant à la boisson, les époux Michel, lui àgé de 35 ans, elle de 30, demeurant 54, avenue de Verdun, à Croissysur-Seine. étaient rarement d'accord.

Hier après-midi, une scène plus violente Que de coutume éclata entre eux. L'homme s'étant assoupi dans la cuisine, sa 'femme, pleine de ressentiment, s'empara d'une chaise et la lui brisa sur la tête. Eugène Michel, grièvement Messé, a été transporté a l'hôpital Quant à l'épouse meurtrière, elle a été déférée au parquet de Versailles. CONFLANS-SAINTE-HONORINE. Sur la route nationale, non loin du pont de Conflans. une grave collision s'est pro- duite hier entre un camion automobile chargé de ciment et une automobile dans laquelle se trouvaient M. et Mme de Foucault, établis phaimaciens à Rouen et leur enfant, âgé de 2 ans. M. et Mme de Foucault et leur enfant, grièvement blessés, ont été transportés à l'hôpital de Saint-Germain.

ESSONNES. M. Louis Gesse, 31 ans, papetier, 43, rue de là Papeterie, renversé par l'automobile de M. Marie' Des- roche, négociant en vins, 50, rue Truffault, à Paris, est M-ansport* à l.'hopital de Corbeil grièvement blessé a la tête.

POISSY. Un cycliste, M. Jules Bi- dault. 68 ans, ouvrier agricole, 36, rue Cafnot, A.Oarrières-sbusrPoissy, a été renversé et tué par l'auto de M. Louis Caillot, demeurant a Triel.

PONTOISE. M. Emile Nynant, 31 ans un des deux automobilistes belges qui étant-,ivres oausèrent, sur Ia route nationale 16, une série d'accidents, est, après comparution devant le juge d'instruction, mis sous mandant de dépôt. Son compagnon, M, Louis Gprin, 34 ans, est en traitement a l'hôpital.

EIS-ORANGIS. L'automobile de M. Marceau Fournier; 122, avenue de Fontainebleau au Kremlin-Blcétre, renverse un motocycliste. M. Louis Laniel, 37 ans, 234, boulevard de la Villette à Parls. M. Laniel, très grièvement blessé, est transoorté à l'hôpital de Oorbell.

SEINE-ET-MARNE

CHAUCONIN. U4 camion appartenant à M. Paris, entrepreneur à Chàteau-Thierry, est détruit par un Incendie. Les dégâts s'élèvent à 150.000 francs. MEAUX. Au lieudit Bel-Air, une auto dans laquelle se trouvaient quatre militaires du centre de Villacoublav, se Jette contre un arbre. Les quatre passagers blessés, sont transportes à Villacoublay.

OISE

Près de Clermont

un motocycliste fait

une chute

Son passager est tué

Quittant Laigneville à motocyclette, M. René Charpentier, valet de chambre à Neuilly-sur-Seine, et son passager, M. Henri Deliège, 38 ans, de Sailly-Sallisel (Somme) dont il venait de faire la connaissance dans un café, fait une chute. Atteint d'une fracture du crâne. M. Deliège succombe à l'hôpital dp Creil FAY-LES-ETANGS. On trouve inanimé près de sa motocyclette. M. Delbèque, 24 ans, demeurant LlancouatSaint-Pierre. H succombe peu après l'hôpital.

Sept infirmières

et surveillantes

de l'hôpital Lariboisière sont récompensées

Une émouvante cérémonie avait lieu, hier matin, à l'hôpital Lariboisière, à l'occasion de la remise des prix Jeanne-Grunbaum, destinés récompenser des, surveillan.tes et infirmières s'étant fait remarquer par leurs capacités et leur dévouement aux malades. Les bénéficiaires en étaient Mmes Geoffroy, Mareca et Mlle Lecachey, surveillantes Mlles Domice, Gaspard, Mmes Vaux et Rousseau, infirmières. La cérémonie était présidée par M. Achet, inspecteur général, assisté de M. Tremblay, directeur, entourés des médecins chefs. de service.

Les responsabilités

des sociétés

d'exploitation de piscine Le 26 juin 1935, un jeune homme de quinze ans, Roger Genty se noyait dans la piscine de la rue de Pontoise. Ses parents intentèrent un procès à la société des piscines de France.

L'enquête établit qu'il y avait un manque de surveillance le mattrenageur n'était pas à son poste et les mesures qui auraient pu peurmettre de sauver Roger Genty n'avaient pas été prises.

La 5"e chambre du tribunal civil' a accorde aux parents, que repré.sentait Me Charles Dejaunay, 75.000 francs de dommages-intérêts.

la Vie Financière

MARCHÉ DE PARIS Le mouvement commence vendredi a paru vouloir se-`poursuivre pendant la première partie de la séance. Les cours` d'ouverture ont été fermes avec un bon courant d'affaires. Mais après le premier cours la tendance s'est montrée un peu plus hésitante et on est devenu moins actif.

Vers un heure et demie des communiqués ont fut connaître le résumé des propositions de réforme fiscale que le gouvernement doit présenter devant les Chambres. Peu après le marché a reac- tionné d'une façon sensible. En effet de nombreux articles de la longue énumeration du communiqué ont produit mauvais effet sur le marché.

A partir de ce moment et Jusqu'en clôture le marché s'est montré très agité dans tous les groupes et si on ne reste pas au plus bas partout du moins les avances du début ont à peu près disparu et on clôture parfois au-dessous du niveau antérieur, malgré le recul des devises anglo-saxonnes. L'impression généraie est de nouveau très réservée. Les rentes françaises ont été plus irrégulières en clôture après un début ferme. Les Banques ont été diversement traitées. Chemins de fer calmes. Les valeurs d'Electrlcité ont été plus hésitantes en dernier lieu. Tassement des valeurs de Métallurgie, et 'des Charbonnages. Produits chimiques irréguIlers. Aux Pétroles, bonne orientation de la Française des pétrotes a 642 contre 63,1. La Royal Dutch s'est inscrite & 5.553 contre 5.500, le Rio & 2.328 contre 2.334. la Central Mtning a 3.590 contre 3.620. Je Foncier Egyptien à 4.600 contre 4. «M. le Suez 22.150 contre 22.500. L'Obligation Young a termine a 323 contre 316.50. Le Serbe 1A8S à 240 contre 237.

Au comptant. TUnlon-Vie est passée de 295 à 300. Penhoët de 617 à 650 Pechelbronn de 352 à 370. Nicolas de 369 à 388. Hachette de 1.080 a 1.100. Les Aciéries de la Marine ont Ont à 340 contre 334. Tendance Irrégulière en coulisse. Deuxième séance

du marché officiel

Tendance Irrégulière. Amélioration de la Central Mining. Tassement 'de la Royal Dutch.

Young Foncier Egyptien Canadien Pacifie 172 50! 2.146 Central 3.629 East Oedutd 1.288 Rio Azote 1.361 5.525 Amsterdam RUbber

COURS DES CHANGES Clôture. Cours traités a 14 h. 30 Londres. 160.625: New-York, 32,24; Ailemegne. 1.305: Belgque. 542: Danemark, 714; Hollande, 1.784; Ttalle. 170.50; Prague. 114; Suède..830: Suisse. 741. Le volume des échanges On a traité 686.760 francs de 3 0/0 perpétuel contre 262.560 114.526 francs Ce 4 0/0 1117 contre 204.618 1.020.636 francs de 4 1/2 0/0 1932 A contre 1.437.462 66 Banque de France contre les 2.616 Banque de Paris contre 1.557 298 Suez contre 352 1.225 Distribution contre 1.139 1.606 Kuhlmann contre 888 3.684 Air Liquide contre 2.265 5.574 Canadtan Pacific contre 4.132 304 Central Mining contre 199 .3.262 Rio Tinto contre 2.683 3. 362 dixième» Royal Dutch contre 3.491.

MARCHÉS ÉTRANGERS LONDRES

Le marché a témoigné de bien meilleures dispositlons. Les avta plut favora- bles transmis en fin de semaine par Néw- York et Ameterdam et la tendance plus ferme des métaux et du caoutchouc ont entralné des achats et rachats. Fonds d'Etat (ferme) Consolidé 3 1/2 0/0. 74 1/8: 4 112 0/0, 109 7/6; Français 3 0/0. 10 1/2; 4 1/2 0/0, 11; 4 0/0 1917. 10: Argentin 4 0/0 1897, 93 1/2; Brésil 1889. 7 1/2: Chine 4 1/2 0/0. 74; Egypte Unifiée, 102; Emprunt Young 6 1/2 0/0. 39 1/2; Italien 3 1/2 0/0. 11 1/2; Japon 4 0/0. 1889, 38 1/2; Portugais 3 0/0. 77: Russe 1906. 0 3/8; 1909, 0 3/8: Espagne extérieure 4 0/0, 31; Turc 7 1/2 0/0, 2 1/4. Valeurs américaines (ferme) Atcfalson Common, 25 1/2; Canadien Pacifie, 5 9/16;

tmion Pacific. Û9 1/2: Amertaaô Tel et Tel, 118; General MôUvt», as 1/3: U. S. Steel, 41 1/8.

Valeurs anglaises (calme) Banque d'Angleterre. 335 1/2: London Midlo-nd Scot- tish. îl 1/2; Oreat Westhern, S 1/t; impérial Tobacco, 134/4 1/2; British Oel*nese. 3/4 1/3; Courtaulds, 39/6: Impérial Ohemical, 29 7/8 ex.; Unllever. 36/1 1/2: Viekers, 32/fi

Mines (fermes) Ohartered. MIS; Sast Rand, 51/10 1/2- General Mlninç, 85/. ex.; Goldflelds, 65/7 1/2: Randmlnes. 162/8: Sub Nigel, 9 3/8; De Beers. 7; Jagersfonteln, 1/16; Rio Tinto. 14 l/J; Tharsl», 28/9,.

Pétroliièret (fermes! Angle iranien. 7 IJ2; Mexican B»Rl«. 4/8; Royal Dutch, •34 1/4; Sb«U,

Caoutchoucs -(fermes! M*l*oBft, 18/fi: Rubber Trust" 21/6: Sr.nnah Rubber, 25/ Changes sur Parla, 1 68.81 New-York, 49,648; Belgique. 294.77; Berlin, 123.72; Espagne. 80: Hollande, Ritâ.tS: Italle. 94.30; Suisse. 216.41; Rio sur Londres. 2 13/16: Valparalso mr Londres, manaue; Buenos-Aires sur- Londres. 2.005. Métaux précieux argent comptant 18 7/8; 1 mois, la 7/16; or t 140/- 1/2.

Cours Cour»

précédent du Jour

Catl Mono. 1. 1. Caole* <t% 75 Ctoang. s. P»rls à vue 307. 313 1/4 Atohlson Topeka. 85 1/4 25 3/4 Canadian Pacifie, 5 518 5 1/2 New-York Central.. il 112 121/8 Union Pacific 5« 60. Allied Ctoemicai. 129 130 American Oan 19 1/8 80. Amerioan Smelttng.. 32 7/8 32 Americ. Tel and TeL 117. 122 1/4 Americ. Tobacco <vA» 64. 68. Anaconda Oopper. 24 7/8 24 1/8 Betlilehem Steel. 45 3/8 43 1/2 Consolidated Edlton. 19 3/8 18 7/8 Coty 3 il', 3,1/4 Dupont de Nemours. 1W m 1/2 'Electric Bonm Share 5 5/8 5 3/4 Général Electric. si 1/4 30 1/4 General Motore 26 3/4 28 1/4 Kennecott Copper. 31 29.7/8 Montgomery Ward. 28 1/4 Y7 3/4 Radio Corporatlon. 5 ils 5 3/8 Stand Oil N. Jersey.: 43 1/4 48 3/8 U. S. ateel Common 42 3/4 40 5/8 Westlrighoiisé Electr 68 1/4 66 1/2 Titres traités 600.000 6.900.000

Bourse de Paris du 4 Avril 1938

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME VAUiTO» 3%p«rp«tu»l M., «t 46 Nord ém Franc. 285.. 2*1 Canadien Poclflc 168 60 173 60 Jahannubura «26 B0 432.. j&JÏÏZ || gg: !f ?2 T.S.F. 410.. 41» B0 Ga.a.ltabonn. 4M ..1 465 KîlaT! «♦ 1«" «%1925àg. d.ch. 107(0 89 Ecl.ChauH.ForcMot. «16 601 li.duld 132» ..12»2 Uéïln 148 60 1B1 60 7110 71 05 ?,OJ "J Eo"« .• fc;; • • ÎSf" îï, Ri, Tinta ,2318 23 B tîn1dtBi Rîï »M 4%B 101 95 702 30 Courrier». 208 60 204.. ,virT_ Minier. Grand» Lo=i B00 603 BonfV 4y,%1933 8S« 833 L<1» ••••• «*6»2M" EN BANQUE Mot. Gno<n. 662 848 374 ..372., Moulin. Maghn* 3075,33.. 4%1935.. »28 .»26 Mln«d.B«. 1880 1810 J1 M '» !i « ii Union Parl»l.nn. 360 Kall Saint. ThérèM. 1020 •• bÎhBT AnL f obieco 781 »4. D(^. M'Dllla 148 147 ComploIrd'Eicompl. 738 733 MotColor. Sl-D.nl> 1o11 f "• S?* p^j.pu- 378 37B arate^r: S:: M:: j^s* i^-b" SS 20.. Nord ïî! ••! ïïî •• S°» 66« ̃• 661 p_RmJ 66 60, 06.. Nord. 385.. 366.. Union Eu,£é.nn.. 416.. 424 1~" 'JJ Wa?..V: 102 6Ô1 103 Eau>*tEI.!ndochln. 686 670 Ru». con»ol 6 50 6 25 HoKhkta 742 722 X #"li M°T',loo'>* • • 1?ÎS 218 EUctrlcIté d. Pari. 668 668 Turc 7 y,% 376.. 378.. Hou». 624 626.. i Vl.raa 368.. 370.. E «ctrlclté S.ln. I 287 286 Turc 7 34 «̃ r.) 218 218 Huanchaca 48 60 48 60 Wnt Rand 26660 261

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VâLEtms VALEURS tMW 4%1»37ag.d.ch..| C.ntral. d'lnd.EI«t.' 43i ..431 StSopha»! 6025 ..6196 3\1»30 4 %.?.].668 ° ̃ '"oV^oo?01" i«A «<c Marocain. Dl»ulbut. 400 4U0 Sucr.rlm bré.11 I 310 ..] 293 669 578 •%1924 3460 J4ZB ,.| S<id-Lumlér. 84.. 80.. Su» 4850..4660.. U< 4 ̃>/ C_.|| ̃ 566 647 CrédltNatlonol1919: 481 «68 ..i Plr.nçhl« 341 341 c.«.«,t. Urlarg. B»0 »88 81l) 6t6 Bonio%|uW.t1922 606 \i 606 Ga« Franc..tEtr.. J »8O ..I £»5 Bon Marché 120 649 641 Obl.6%|an..1924 4,2 J78 Ga. d. Pari. 178 175 "part. 18800

5% avril 1934 (79 87» Ac|értM j. Lonawy 2»0 300 parti 264 270 /1679 2 60% 833 882 4> 1929 368 36» Parli-Oulraou 810 816 Pop»t»ri..d.Fror,c. 341 ..1 360 £ 1892 260% 281 287 5 la 1934, 769 ..j 758 AI«.d.Can»t.Mécan. 3ï8 316 PuoHcat.PérlodlquJ .J 83 J Jg»» l*°% ̃• 244 **• Tunl.3i!/O1892 2« «5 d. k. Loir.! 334 ..I 327 C^^Ocikn.y. 260 !j ÎÏI III 4>1932.. 600 692 ChantUr-St-Na»!1 617 650 Citroën port onc 2r. 6 26 6 26 S J927 7 *62 4" 4>1932 688 696 FW.UII. T.I 430 ..1 443 lncancW.cVnc.XuoV1 206 3 1*31 «1» ..61» «=- dh: S8 ::i îll SaatwLa; «88 gSlSr5 58 Jl! ï^?»4?: SS lit eSnfer» iSil "SSS ZStoxxz iil 28 eîlî il 1933 SM: S: S cBn.5%1913. 1670 1665 Lau,ro«.MoMboro..l 261 280.. Action Hérod* 187 177 [879 3% MO Ml E.poan.E«lértour. Franc. d.»Métou. 1876 1864 Sowowlo. 2»1 286.. S l ?°| L».. ii. •• ffîZTÏ. 785 760 g" »î S°M Sî!î° 26? II* :1S &£; •: j« VUfcToklo5%1?12 413 410 Carniou 482 483 5%19331£00 848 846 ? J,913 4 S 43, 434 2.5.. 3o?.. &i; .,» ,SS s •• ESSrSZS&L SIS îll «»£<• "B 970 ^I^JîflV- Si ••• Sî •• SfflBasf •••• S! in ZZ-JS&Z*».: X ̃ !îr °=-n: £^Si» ¡¡ci' 41 1J71 3% »67 38» Ail V. 1 1ÎS II CtaGén. d.. Eau, 103' .076 Mo»ïg.rte.MarltT. 34 26. 36 Z 18764% 438 446 1 ^To5 V^U ï, l, ILiSi. lîdSSSL' 116" "à"T-C-P M8 = 1899 2% 226.. 226 Monaco 1106 1140 feiSSiK^?: 180 Va:: voi*». 14BO i«J>; 19042^ 221 224. vs 208 En. EUct.Sod-Ou«t 660 640 Damoy 483 ..< 490 -• 1910 23/4% 191 1(4 Part Héraelé. 37»5 8800 GlaeMraid. Pari. 1 1101 .«60.. 1912 3% 240 247.. HutchlM. 1030 .J

chautiure oa*~ lopp* ri U caust jupprimtnt la si. i'ahord est wt'gltgû cause et Us Mrs lei calloiitii disparaiuent SOULAGEMENT INSTANTANE En coupant vos cvrs ou en appliquant dessus un liquide ou un emplâtre corrosif, vous risquez, l'infection sans empêcher les cors de revenir. Au contraire, avec les Zino-pads du Dr.Scholl les cors ne vous tourmentent jamais plus.

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2, Bd des Italien. 44, Rue du Louvre 40, F* Montmartre 26, R de Conttantinople, Paria LA PHILATÉLIE Deux jours avant le 10 avril, l'on mettra, en vente dans tous les bureaux autrichiens et allemands une nouvelle vignette de 6 pf. qui commemorera l'annexion de l'Autriche à ^Allemagne. Tirés en Allemagne sur papier avec filigrane croix gammée et en Autriche sur papier sans filigrane, ces timbres montreront un Autrichien et un Allemand soutenant un drapeau croix gammée. La légende formant cadre indique « Deutsches Reich, ein Volk, ein Reich. ein Führer, 10 april 1938 ».

On n'oubliera pas quelques jours plus tard en Allemagne de fêter l'anniversaire de la naissance d'Adolf Hitler et le bloc de quatre timbres a l'effigie du Führer déjà connu sera remis en vente (avec changement de date).

La collection des anciennes émissions de la Grêce formée par M. M. Bernichon est exposée rue Drouot, jusqu'au 30 avril.

A Paris, Me Gabriel assisté de M. Miro, expert au tribunal, a terminé une vente de timbres poste français, des colonies françaises et de poste aérienne sur un total de 461.230 francs.

On a payé 32.000 francs, plus 14.50 un timbre de 1889 de Nossi Bé (le ne 5 B), de 25 sur 15 sur 30 centimes brun des colonies françaises de 1881. Le 40c. taxe de la Guadeloupe 1876 (n» Z) oblitéré sur petit fragment a atteint 23.000 fr.. un 15 c. sur 4 c. de la Martinique 1889-91 (no 15) oblitéré sur petit fragment a été payé 11.500 francs. Un 10 c. bistre jaune de France 1852 a été payé 13.196 fr. 25 dépassant ainsi de plus de quatre mille francs sa cote. De nombreux autres timbres ont également été vendus beaucoup plus cher qu'ils ne sont cotés M. L.

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Collections de timbres à prix réduits. Envoi franco sur demande.

Le gala

de l'Association française de gymnastique harmonique d'Irène Popard

MM. Jean Zay, Lagrange et Julien président ce soir à la GaltéLyrique la démonstration annuelle de l'Association française de gymnastique harmonique de l'école Irène Popard.

Oette fête, comme les précédentes, est minutieusement réglée par Irène Popard et ses monitrices et la leçon traditionnelle d'éducation physique appliquée aux enfants. aux jeunes filles et aux jeunes femmes donnera, une fois encore, une haute idée de la valeur de la méthode toute récréative.

La fermeture de la pêche dans le département.

de l'Aisne

La fermeture de la pêche aura lieu dans le départetnent le mardi 19 avril au coucher du soleil. Elle rouvrira le dimanche 19 juin au lever du soleil.

LA VIE COMMERCIALE

Bourse de commerce de Paris Sucres, -r- Cours en avance de la 2 fr; Avoines. Cours en avances de 0 tr. 50 à 1 Ii. 50.

Farine de consommation 273.

On cote en clôture

AVOINES. Disp. cote officielle, 124; cour., 126-126,25; proch., 126.75 P.; juin, 127,50 P.; 3 de mai, 126.50 P.; juil. 125 IP;. août. 122 A.; 3 d'août. 121.50-122,25; i de sept.. 121,75-122 P.

MAIS. Proch., 124 A.; juin. 124 A.. 3 de mal. 124 A.; 3 de juin, 123 A. ORGES. Disp. cote officielle, 171; 3 d'août, 160 A.; 3 de sept., 162 A. HUILE, Lin cour., 411,50 P.; proch., 419 V.; mal-juin, 421-423; 4 de mai. 424428 4 de sept., 431-435.

SUCRES. Courant, 294-294,50 P.; prochain, 294,50 P.; juin, 294-294,50; 3 de ma, 294 P.; 3 de Juin, 284 P.; sept., 293-293,50; 3 oct.. 297-268 3 nov., 298,50 P. Cote officielle, 294.50-285.

CAOUTCHOUCS. Crépes first latex et feuilles fumées gaulréès courant, 8,60 P.; prochain, 8,80 P.; juin, 9,05 P.; 3 ju11l., 9.40 P.! août. 9,45-9,40 P.; 3 oct.; 9,90 P.: nov., 9,85-9.70-9;80 P.: 3 janv., 10.15 P. févr.. 10.10-10,20.

Paris métaux précieux

En lingot 1.000/ l.ooo le kilo

ARGENT Achat, 425 vente producteur, 485.

OR achat, 35.900 vente producteur, 36 900.

PLATINE Achat. 33.CCC vente pro.ducteur, 39.000.

Marché aux bestiaux de la Villette du lundi' 4 avril 1938

Gros bestiaux Amenés 2.869 bœufs, 1.912 vaches. 540 taureaux. AU total 531 têtes- Entrées directes àû< abattoirs 728. .Réserve vivante dans les beuveries 663. Invendus 280.

Veaux. Amenés 1.671. Entrées directes 1.514. Réserve vivante 682. Moutons. Amenés 12.020. Entrées directes 3.835. Réserve vivante 3.421. Invendus 60.

Porcs. Amenés 1.088. Entrées directes 4.386. Réserve vivante 1.271. COURS OFFICIELS

Au kilo net our les quatre qualités Bœuls 11,40, 9.80, 8.30 extrêmes, 12,40. Vaches 11,30, 9,50. 8.10 extr., 12,90. Taureaux 9,20. 8,60, 8,10 extr., 9,80. Veaux 16,60, 15,20, 13,60 extr., 17,90. Moutons 17,50, 12,80, 10,50 extr., 18,70. Brebis 11,40 à 9.90. Porcs 12,14, 11.56, 9 eJCto., 12,70. Porca, poids vif 8.50. 8,10, 6.30, extrêmes. 8,90.

Cours du Havre

LE HAVRE, 4 avril. Clôture. Cotons. Avril, 401,50 Pn.; mal, 405,50 n juin, 410,50 n. juillet, 415,50 Pvd août, 418,50 septembre, 422,50 n. octobre, 427 n. novembre, 429,50 il.; décembre, 433,50 Pvd. janvier, 436.50 n. février, 437,50 n. mars, 440.50 Pn.

Cafés avril, 170 mai, 170; juin, 171,25; juillet, 171,25; août, 172,75; sept., 173,28; oct., 174,26; nov., 175,25; déc., 176,50; janv., 177.50: iévr., 178,50; mars. 179,25.

Marché aux laines

TOURCOING, 4 avril. Laines avril, 34,30 mai, 34,50 juin, 34,90 juillet, 35,30 août. 35;60; sept. 35.80; oct.. 3.6.10; nov., 36.30; déc, 36.60: janv., 36,80; févr., 37,10; mars, 37.30.

Graines et huiles

MARSEILLE. 4 avril. Ouverture. Huiles arachides fabrique. Les 100 kiloe disponible, 352,50.

Huttes de coprahs. Los 100 klloc disponible, 285.

Huiles de palmistes. Le6 100 kilos disponible, 285 huile de Dalme banchie, 285 huile de palme Dahomey c.a.f Marseille. 255.

Huiles de graines comestibles. Les 100 kilos arachides neutralisées désodorisées, 480-485 arachides rufisques supérieures, 490-495.

Huiles d'olives. Les 100 kilos Tu·nisie il- pression, 930-950 Tunisie 2' pression. 890-910; Algérie surfine. 840-890. Riz. Avr., 127,75 P.A.; mal, 136,25 P.; juin. 126.75 V.

Mais. Avr., 118 N.: mal. 120 N,; juin, 122.50 P.

COURS DE LONDRES

LONDRES, 4 avril. Clôture. Anti- moine de Ohine Régulus, 54-56. Cuivre comptant, 33 19/4 1/2; terme, 39 4/4 1/2; Best Selected, 42 10/-43 15/ Blectrolytique. 42 15/-43 15/ Etain anglaia 17/6; étranger terme, 174 5/ Plomb anglais comptant, 18; étranger comptant, Il 0/7 1/2; étranger terme, 16 1/3. Zinc comptant, 13 15/7 1/2; tecme, 14 0/7 1/2: terme, 14 0/7 1/2. Argent en barres 0,925, 18 7/8; deux mois, 18 7/16. Or. 140'C i/7. Mercure, 64.

Graine de lin (par tonne). Bombay à LondTes avr., 13 5/8; mai, 13 1/2. Caloutta à Londres avr., 13; mai, 13. La Plata à Londres avr., 12 1/16; mai, 112 1116; juin, 12.1/16 tous vend. Graine de colza 'par tonne). Toria avr.-mai. 11 718 V.; niai-juin. Il 7i8 V. Huile de lin. Disp,, 26 V.; avr.. 25 P.; mi-aoùt, 25 V.; sept-déc., 25 V. -Huile de colza (par tonne). Brut* disp., 32 V.; raffinée disp., 33 112 V; Catouchoucs. r- Clôture, r– Fumé feuil-

les disponible, 5 9/16 val.; para ttne bard dip., 5 5/8.

Sucres bruts (base 96 o/O) tendance calme sur avril V. 5/1 1/2, A. 4/il sur mai V. 5/ A. 5/11 3/4; sur août V. 5/1 3/4, A. 5/1 1/2; sur décembrt V. 5/3 3/4, A. 5/3 1/4; sur mars 3» V. 5/5 1/4, A. 5/4 3/4.

COURS DE NEW- YORK

NEW-YORK. 4 avril. caoutcftoBcs mai, Il 22 Juil., il 38 sept., 11 .$1 cet., 11 58 déc. 11 72 Janv., 11 78 mars, 11 90.

Cafés 'Santos n' 4) dilsp., 7 1/4 mal, &90 juil., 580 sept., 572 dée., 574 mars 1939. 577.

Cacaos disp., 6 1/8 mai, 53* Juü., 540 sept.. 543 oct., 546 déc, 550 janv. 1939. 553 mars 1939. 559.

Sucres (nouveau eontrat) mal, 95 Juillet, 96 la sept., 99 1/2 mars 1939, 107 mal 1939, 109 1/2.

Cocons disp., 863 sur mal, 857/58 sur ju£L, 862/63.-

Cafés Rfo type n- 7 diap«, 4 3/4 sur mat, 406 sur Juil., 393.

Sucre centrifuge Cuba, 300-

CHICAGO, 4 avril. BUs nir-nei, 82 1/2 à 82 3/8 sur juil., 79 3/8 i, 79 1/4. Maïs sur mai, 59 5/8 sur jUU. 61. Saindoux sur mal, 745 sur Juil,; 802. Hutle de coton mal. 797 Juil., ^790 sept., 788 oct., 780.

NEW-ORLEANS. 4 avril.. Cofonj disp.. 880 mai, 888 Juil.; 874 75 cet.. 883 déc., 885 JW. 1939. 888 mars 1939, 891. WINKIPBG. 4 avril. Blés: sur mal, 118 5/8 sux Juil., 108 sur oct., 87 i/4.


RAJEUNISSEMENT, ORGANISME

Le sang purifié Les forces vitales accrues

La vie prolongée

UN GRAND REMEDE

MERVEILLEUSEMENT suractivé ̃L*-l par l'adjonction dans sa formule des sels halogénés de magné- sium, le Dépuratif Richelet Intégral sauve journellement des milliers de malades voués à une existence lamentable. Il jouit de cette popularité mondiale qui consacre les découvertes dont profite l'humanité. Le Dépuratif Richelet Intégral triomphe non seulement de maladies aussi tenaces, aussi désolantes que celles dues au sang vicié, mais il s'est en outre révélé comme un des plus puissants moyens que nous possédions pour combattre' les accidents de la vieillesse précoce,: affaiblissement des sens 1 et des muscles, perte de la mémoire, tassement du corps, etc: Il s'oppose au prostatisme qui guette tant d'hommes aux approches de la cinquantaine. Mieux encore, le Dépuratif Richelet Intégral rénove la vitalité des cellules, il accroît les forces physiques et nerveuses et rajeunit étonnamment l'organisme.

D'autre part, le Dépuratif Richelet Intégral opère un véritable décrassage du sang et des humeurs. Il désintoxique à fond l'organisme.

A ce titre, le Dépuratif Richelet Intégral est indispensable à tous les hommes et à toutes les femmes. Nul ne peut, en effet, échapper à l'intoxication par les poisons issus de l'activité de nos milliards de cellules.

Fatigues, migraines, vertiges, courbatures, insomnies, etc. tous ces signes "d'encrassement" du moteur humain cessent grâce au Dépuratif Richelet Intégral et font place à une sensation de bien-être et d'entrain. Votre cas est-il ici ? 1° Eczéma, herpès, boutons, furoncles, toutes ces désolantes maladies de peau et bien d'autres encore psoriasis, acné, sycosis, dartres, impétigo, prurigo, lichen, etc. qui ont un sang vicié pour origine, toutes disparaissent sous l'action du Dépuratif Richelet Intégral. Les plaies se cicatrisent, les démangeaisons démoralisantes cessent, la peau recouvre sa netteté.

2° En régularisant la circulation, le Dépuratif Richelet Intégral dégorge les varices. Grâce à cette médication héroique la preuve en a été faite des milliers de fois des ulcères cou-

lant depuis des années cessent de suinter et se cicatrisent complètement.

3° Destructeur impitoyable des poisons uriques, le Dépuratif Richelet Intégral assouplit les articulationsraidies par la goutte et les rhumatismes. Les maux de reins, les élancements de la. sciatique, les névralgies rebelles cessent enfin.

4° Les troubles du retour d'âge sont supprimés. Plus de bouffées de chaleur, de vertiges, de douleurs au bas-ventre et aux reins, de poussées congestives, de bourdonnements d'oreilles. En disciplinant la circulation, le Dépuratif Richelet Intégral met fin à toutes ces misères; il écarte la menace des tumeurs et des fibromes qui conduisent si souvent à la table d'opération. 50 Enfin, le Dépuratif Richelet Intégral "désincruste" les artères et les assouplit. Il abaisse la tension, supprime palpitations, éblouissements, angoisses et écarte la menacé de l'apoplexie.

6° Le Dépuratif Richelet Intégral augmente les forces physiques et nerveuses et assure le fonctionnement régulier et harmonieux de tous nos organes. Combattant et retardant l'usure vitale, le Dépuratif Richelet Intégral accroît réellement la durée de la vie.

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stimule l'appétit. C'est le régénérateur parfait de l'enfance et de l'adolescence maladive ou chétive. Voici un exemple de son action: "Depuis quelque temps écrit Mme T. à Chartres mon fils dgé de douze ans me donnait des inquiétudes. Il maigrissait, il n'avait pas d'appétit et était devenu pâlot. Il avait des végétations et s'enrhumait souvent, ce qui l'obligeait manquer l'école. Je lui ai fait prendre de l'huile de foie de morue. C'était des cris et des pleurs et il ne la digérait pas. Je lui ai donné alors votre Végétal qu'il prend facilement. Son appétit et ses belles couleurs sont revenus. En un mois il a repris i kg. 95°. Il travaille bien en classe."

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E C H A Q AUJOURD'HUI Radio-Paris 13.20 Orchestre 13.30 17.00 Orchestre 20.15 Musique de chambre 21.30 Jean-Gabriel Borkmann, quatre actes (Ibsen). Tour Eiftel 15-15 Les bavards (Cervantes) 20.00 Chants et piano 20.30 Quatuor vocal 21.15 Concert du Triton Albert Roussel. Paris-P. T. T. 11.45 Concert de la Garde 14.30 Paris-mondial théâtre de Molière' 16.00 Mélodies 17.00 Musique variée 18.30 Piano, mélodies 20.00 Intermède 21.00 Opéra-comique Une éducation manquée (Chabrier); le Médecin maigre lui iGounod). Poste Parisien 21.00 Un grand procès en cour d'assises. Grenoble-Marseille 21.00 Paris-P.T.T. Toulouse-P.T.T. 20.30 Pygmalion iBernard Sh*w). Bordeaux-Lafayette 20.30 Orchestre. Lyon-P.T.T.: 20.30 Chorale universitaire 21.45 Musique de chambre. Montpellier 20.30 Concert spirituel A. Georges Pergolèse. Nice-Rennes 20.30 Sketches fantaisie. Radio-Strasbourg 20.30 Variations populaires 21.30 Récital Ravel- Roussel. Etrakoer. National-Droitwitch 20.OT Violoncelle et piano sona- tes. Londres-Régional 21.00 Orcncstre symphonique. Vienne 20.00 Festival Wagner. 4c Bruxelles 20.00 Orchestre symphonique. Rome 21.00 la Ctoconda (Ponchielli). 4c Radio-Luxembourg ̃ 22.00 Récital de clavecin. PROGRAMME D'AUJOURD'HUI 5 AVRIL

PARIS-P.T.T.

€95 Kcy. 431 m. 7 8.40 la Muette de Portid (Auberl. 8.50 Opérettes, chansons. 7.30 Œuvres de Pierné. 8.15 Diaques. 8.30 Droit civil. 11.45 Concert de la Garde: Variations CHummel) l'Entant prodigue (Debussy) Scènes bohémiennes (Bizet) Faust iGounod >. 13.00 Gulliver chez Lilliput; Aivertissement iPierné). 13.15: Varlétés. 13.30 -.Ballet du Miracle (Huë). 13.45 Tourisme. 14.15 Causerie. 14.30 Paris mondial George Dandin 1es Précieuses ridicules (Molière). 16.00 Mélodies. 16.15 Lecture. 16.30 Cours de chant choral. 17.00 Disques. 17.15 Gwendoline inhabrier) Rêverie (Hahn); Etudes de Chopin Valses de Mozart. 17.45 Causeries. 18.» Piano Prélude de Mendelssohn Rêverie iSchumann) Scherzo (Chopin). 18.45 Mélodies Message d'amour (Schubert) Pères .Petits Sur quatre rtmes (Larmanjat). 19.00 Radio-Journal. kO.OO Intermède. 21.00 Opéra-comique Une éducation manquée (Ohabrier) le lît Cecin malgré lui iMolière-Guanod) POSTE PARISIEN

959 Kcy. 312 m. 8 7.30. 8.30 Revue de Dresse. 1205 Chansons. 12.50 Barcar'<'l3 Polonaise (Chopin). 13.20 Orgue de cinéma. 'i– 13.30 Concert. 17.00 Concert symde votre vie entièrement

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MMtl. If. 35 Mélodies (Raynaldo ̃fin». M.00 Music-hall des jeunes.

20.40 Chansonniers. ai. 00 Disques. 22,30 Jazz. 22.45 Concerto pour deux violons (J.-S. Bach). 23.15 Dan».

RADIO-PARIS

182 Kcy. 1.648 m. 2 8.50 Culture physique. 7. 5, 7.50 Refrains. 8.3S Mazurka: Sérénade. 9,50 Disques. 10.00 Hamlet (Tho- mas) Carmen (Bizet). 10.20 Les Cloches de CorneviUe (Planquette). 10.30 Chants russes. 10.45 Lecture. 11.00 Berlioz L'Enfance du Christ Symphonie fantastique La Damnation (Faust). 11.15 Disques Accordéon. 12.00 Causerie Israélite. 12.20 Concert. Si J'étais jardinier (Cheminsde) La rose noire (Aubry) Ronde dans un champ de coquelicots (Akimenko) Rêve sous les mimosas (d'Ambrosio) Gerbe de fleurs (Missa) Rose-mousse (Bosc) Orchidées (Jessel) Volubilis iWills» Les violettes (Waldteufel) 13.30 Deux vieilles chansons (Tiersot) Strophes saphiques Sérénade inutile (Brahms) Marac Noël attable (Dupin). 13.45 Maréchiare (Tosti) Méditation tLaparra) Le calife de Bagdad (Boïeldieu). 14.25 Chronique du Palais. 14.45 Piano Valses nobles et sentimentales -Rave,). 15.00 Mélodies La truite (Schubert) Ventre (Gounod) Chansons écossaises (Paladilhe). 16.00 Mélodie». 16.16 Piano Sonnet de Pétrarque (Liszt) Sonatine (Ravel). 16.30 Anglais, 17.00 Ooncert Chansons tziganes (Brahms) Divertissement (Lalo) Sérénade florenttne (Godard) Le moissonneur (Casadesus) Contes de Strauss (Korngold) ;l Purfo santa maria (Salvado). 18.32 Causerie des anciens combattants- 18.40 Causerie médicale. 20.15 Mu- sique de chambre Divertissement (Mogart) Mélodies (Schumannï Sonate Lied tPranck) Au bord de l'eau (Pauré 1 Petite suite <Ivanow). 21.30 Jean-Gabriel Borkmann, quatre actes ilbsen).

RADIO-ILE-DE-FRANCE 1.366 Kcy. 219 m. 6 12.00 Tyroliennes. 12.45 Orchestre viennois. 13.10 Fantaisie. 13.40 Orchestre argentin. 16.30 Danses. 16.45 Orchestre. 17.00 Fantaisie. 17.30 Orchestre de' genre. 17.45 Chanta. 18.00 Orchestre. 18.40 Fantaisie. 19.J5, 19.45 Concert. MJ.OO Orchestre. 20.30 Chant, Î0.4S Orchestre créole. 21.10 Orchestre Chansons. 22.30 Orchestre.

RADIO-37

835 Kcy. 360 m. 6 7.10 Presse. Concert. 8.40 Musichall. 12. 5 Chant, 12.40 Bar des vedettes. 13,25 Orchestre montmartrois. 16.30 Films. 19.10 Bar des auditeurs. 19.40 Music-hall. 20.15 Chant. 20.50 Le), Noces de Figaro (Mozart) le Barbier de Séville (Rossini) 21.00 Gabriele d'Annunzio. 22.00 Orchestre.

RADIO-TOULOUSE

913 Kcy..328 m. 6 12.15 Marches militaires. 12.40 Fantaisie. 13.10 Concert. 13.40 Musette. 18,00 Danse. Chants. 18.40 Orchestre. i9i 15, 19.45 Opérettes. 20.00 Concert. 20.30 Sketch. 21.30 Musique légère. 22.30 Concert an«lais. 23.35 Caveau.

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UNE ESCADRE BRITANNIQUE A NICE. De nombreux unités de l'escadre britannique de la Méditerranée niouillent actuellement dans les ports de la Côte d'Azur. Ci-dessus le torpilleur Douglas et,' les sous-marins Trames èt Seoern dans le port de Nice.- .̃

A LA MEMOIRE DE GABRIELLE PETIT, Fl/SILtEE PAR LES ALLEMANDS. La fin héroïque de Gabrielle Petit, fusillée en 1915, à' Bruxelles, par les Allemards, a été commémorée, ces jours derniers, dans la capitale belge. Voici M. Horent, de !a Fédération des prisonniers politique;* prononçant son discours devant la statue de l'héroïne.

LA SEMAINE DE LA «FALUCHE' V' AU QUARTIER LA.'TTIN.' Etudiants et étudiantes, coiffés'de la « faluche H, inaugurent par un joyeux monôme la Semaine de la <f faluche » qui a commencé hier après-midi.

IL LE 13 111

Ce n'était pas un homme, mais un chien. Pourquoi lui avait-on donné à sa naissance ce nom de bipède ? Nul ne pouvait le dire. Toujours est-il que chaque soir il dormait à la porte d'un petit bar où son maître venait passer quelques heures.

En entrant, les habitués lui caressaient le poil. .= Bonsoir, Firmin. disaient les belles dames. Etait-ce Firmin ou son maître que l'on préférait ?

Le fait est que bien souvent le chien était le prétexte de nombreuses conversations adressées au maître. Celui-ci grisonnant ayant cette désinvolture que seul donne Paris, il paraissait l'éternel spectateur de cette comédie, souvent dramatique, de la: vie quotidienne de la capitale.

Ce soir-là, il y avait peu de monde dans le petit bar. Une femme se tenait dans un coin, emmitouflée dans sa fourrure. Des couples conversaient à voix basse aux autres tables. et la musique, estompée à dessein, semblait créer entre chaque groupe des cloisons mélodieuses.

Un homme entra tout' à coup. Rien dans sa façon ne permettait de dire que sa personne était opportune en ce lieu. Cependant, on devinait à sa mise, par des détails imperceptibles qu'il ne venait pas pour son plaisir, savourer quelques morceaux de musique. ou un cocktail.

Vincent, le, maître de Firmin, le regarda, sans paraître le voir avec cette faculté que donne l'<habitude des hommes et de leur existence. Mais ce nouveau, client. mesure que les heures passaient paraissait par la modestie de son atti- tude s'effacer peu à peu dans l'intention de se faire oublier.

Cependant, Vincent reinarqua, qu'il reportait constamment ses regards sur la femme assise, toute seule; à une table.

Un mari jaloux ?. Un ami évincé ?.

Il tenta de deviner l'intrigue, le drame, peut-être qui devait se jouer devant lui.

La jeune femme, insouciante, écoutait la musique, lançant vers le plafond les volutes, bleues de la fumée de sa cigarette.

Avec ce désir de vouloir tout connaître, Vincent tenta de trouver dans son esprit la phrase, le mot, qui pouvaient lui permettre d'entamer une conversation avec l'inconnu.

Celui-ci froid, rigide, buvait à petites gorgées, comme quelqu'un qui n'en a pas l'habitude, un verre de whisky.

A ce moment, Firmin entra. D'une démarche paisible il s'approcha de son maître.

Instinctivement, l'homme se pencha et caressa la tête de l'animal.

Attention, s'écria Vincent.

Il est méchant ?

Non, mais parfois, il est peu aimable avec les étrangers.

C'était là un bon début pour entamer une conversation.

Vous aimez les chiens ? continua Vincent. Je les connais mal.

A Paris, c'est un peu absorbant.

Qui.

Décidément, l'entreprise était plus ardue qu'on ne pouvait le supposer. D'autant que l'homme ne quittait pas des yeux, maintenant, la jeune femme, qui, de plus en plus, prenait un air absent. Quelque chose de grave se préparait. Il fallait éviter le scandale. D'autant plus que cette malheureuse était jolie, jeune. Elle était blonde, de cette blondeur fragile qui attire la protection. Un moment son regard croisa celui de Vincent. Il crut y lire de l'angoisse, un désespoir certain, c'en était assez pour qu'il se décidât d'agir si un geste était dirigé contre elle.

Comment cela se passa-t-il ?

Vincent ne s'en aperçut pas, tant la chose fut raphide. Tout à coup il vit près de lui la jeune femme. Elle se pencha brusquement vers Firmin, et relevant la tête dit à Vincent

Il est grognon ce soir.

Aussitôt, Vincent entra dans le jeu

Triste comme son maître, 'dit-il.

Pourquoi triste ?. ce soir ?.

Si l'on devinait les raisons de la tristesse, il serait peut-être facile de la faire disparaître. Neurasthénie ?

Fatigue.

Il soupira, puis comme pour chasser une image néfaste, il se frotta le front et dit

Whisky ?.

Oui.

L'homme .semblait, écouter leur conversation. Aussi, Vincent, engagea-t-il plus avant son colloque. Il entreprit ce dialogue que bien souvent il alimentait seul, en touchant à tout et à rien, et qui faisait au bout d'un moment, alors que tous les sujets n'avaient été qu'effleurés, une sorte d'ambiance comme la musique confuse qui arrivait jusqu'à eux.

Cependant, il devinait que sa nouvelle amie cherchait de plus en plus sa protection. Fuyait,elle son mari ? ?-̃.̃̃•̃̃ .•̃̃ L'attitude dé son voisin taciturne semblait bien lui conférer ce rôle.

Mais bientôt, Vincent comprit. Ce. fut comme une lueur dans son esprit.

Cet homme était un policier, tout dans son aspect le révélait. Et sans aucun doute il surveillait cette jeune femme.

Cela expliquait son geste, à. elle. venant lui demander son soutien.

Sans doute avait-elle commis une faute, une maladresse, un crime peut-étre, ?

D'un moment à 'l'autre, il pouvait lui demander de le suivre, l'arrêter.

Une angoisse indescriptible saisit Vincent. Qu'importe ce qu'avait fait cette jeune femme. Il lui était trop pénible de penser qu'elle pouvait brusquement, alors que la musique continuerait à se faire entendre, et que tout dans le petit bar était calme, paisible et confiant, être emmenée brutalement par cet individu.

Sans se soucier des conséquences que pouvait entraîner son geste, il décida de la protéger et de se porter garant de son honorabilité, de son honnêteté.,

Profitant du départ d'un client, Firmin franchit la porte. C'était l'occasion.

Firmin, s'écria Vincent. Viens ici, Firmin 1 Et saisissant le bras de la jeune femme, il l'entraina vers la sortie.

En un instant, il la fit monter dans sa voiture, et, ayant embarqué également Firmin, démarra rapidement.

Roulant à une vitesse vertigineuse, il déboucha sur la place de la Concorde.

Là, voyant qu'aucune voiture ne le suivait, Il ralentit son allure.

Ouf dit-il. ça y est.

Elle le regarda d'un air étonné.

Que voulez-vous dire ?.

Mais. je vous ai enlevée des griffes de cet individu.

Comment ?. Mais je ne le connais pas. et Il n'a aucune raison de vouloir me connaître. Il ne vous suivait pas ?. J'ai cru qu'il voulait peut-être vous arrêter.

Elle réprima un éclat de rire.

J'ai toujours pensé que vous étiez un farceur. Mais le truc a réussi. Ecoutez, je vais vous dire. Je crois que Firmin a très-envie de souper. et moi aussi.

Antoine de Courson.

(Droits de reproduction et de traduction réservés.)

POUR LE PLEBISCITE DU 10 AVRIL, M. Adolf Hitler, poursuivant sa tournée électorale, a prononcé un grand discours à Munich.

L'ATTRIBUTION DU PRIX GRUNBAUM AUX INFIRMIERES DES HOPITAUX DE PARIS. A l'hôpital Lariboisière, Mme Odette Clément Grunbaum remet un prix à une infirmière.

LA MADELON DES ANCIENS COMBATTANTS AU MATIN. Mlle André Lindimer, Madelon 1938 des anciens combattants {au centre) et ses demoiselles d'honneur, Mlles Simone Hunziker et Andrée Sellière (à gauche); Jacqueline Bailly et Jacqueline Aubry (à droite), photographiées hier, au cours de leur réception au Matin.

VERS LA REVISION DU PROCES DE PAUL MENARD.– Le cultivateur de Maispncelle, qui vient d'être mis en 'liberté provisoire' par une décision du garde des sceaux, photographié, hier matin, en compa- gnie de ses enfants.' • ̃;

AU COURS D'UNE SOIREE A L'AMBASSADE DU JAPON PARIS, M. Takugen Tcho, danseur coréen, a donné, devant un public en- thousiaste,. un récital fort intéressant de danses religieuses, guerrières et populaires de son pays. Ci-desssus deux attitudes du jeune danseur.

25 Feuilleton du MATIN du 5 avril 1938

XX. L'IDOLE égratighee (Suite)

Du moins ici, riposta le chevalier de Narbonne, n'entendrons-nous pas chanter les louanges" de Cagliostro. C'est autant de gagné. Ils sont donc' tous fous Essayez ̃maintenant de dire deux mots galants à une femme elle vous répond Câgliostro et vous parle de son foie, de son estomac de ses vapeurs et de ses nerfs Parlez de chasse, de chevaux, d'armée même un homme il vous sert encore Cagliostro et la gangrène et les gouttes Jaunes

Et encore, dit le prince de Saint-Mauris, n'avez-vous point de mère qui se soit entichée du guérisseur et qui, tout au long de lettres de huit pages, vous entretienne de lui

C'était le fils ainé de Mme,de Montbarey, grande admiratrice de Cagliostro. depuis le passage de celui-ci à Parïs.

Deux dames apparurent et, du perron, appelèrent M de Narbonne Chevalier Les proverbes Elles peuvent bien appeler leur Cagliostro Toutes reproductions interdites pour tous pays. Copytiyht 1838 by Etienne Gril.

pour les leur jouer, grogna le chevalier qui s'immobilisa derrière une haie, ainsi que ses compagnons.

Les femmes lancèrent encore quelques appels et se décidèrent à rentrer.

Ce qui m'enrage le plus, reprit le chevalier de Narbonne, c'est Que nos chefs donnent dans cet engouement.

Vous voulez dire qu'ils l'ont lancé eux-mêmes, rectifia M., de Saint-Mauris.

Eh ^s'emporta M. de Narbonne, que l'on ne mélange pas tout Cagliostro a sauvé Le Monnier, de Langlois et quelques autres. Qu'ils lui témoignent de la reconnaissance, mais qu'ils nous laissent en paix. Au train où vont les choses, il nous faudra tirer le canon au seul nom de Cagliostrp. Il n'est jusqu'à cet imbécile d'Ostertag qui, en l'attaquant, ne l'ait hissé sur le pavois. Je vous le dis tout net, à la première occasion. -Le voici précisément, coupa M. de Chatenay. Le modeste carrosse de Cagliostro, connu de tout Strasbourg décrivait une large courbe et s'arrêtait devant le perron, qui fut aussitôt envahi par la foule des invités du cardinal. On savait que le guérisseur avait accepté pour quelques jours l'hospitalité que lui offrait de façon pressante le cardinal. Bien qu'on ne l'attendît que deux jours plus tard, le pavillon de La Trémoille. qui lui était destiné, était prêt depuis la veille.

Ce, pavillon était, d'ailleurs, plein de mystère. Les maçons y avaient travaillé à un ouvrage sur lequel ils gardaient le silence et les domestiques qui l'avaient aménagé avaient bouche cousue. Seuls y avaient accès le cardinal et Raymond de Charbonnières, qui faisait la navette entre Strasbourg et Saverne. C'est tout juste si l'on pouvait murmurer qu'on avait installé un laboratoire et 1 que Son Eminence s'adonnerait à l'alchimie en compagnie de son secrétaire et du faiseur de miracles.

Et il arrive deux jours à l'avance, gronda M. de Narbonne. Ils sont tous là pour le recevoir bouche bée. Même la Boulainvilliers, qui ferait pourtant mieux de sommeiller dans son fauteuil que de venir là cueillir un coup de soleil fatal. Cagliostro lui a redonné du souffle et des jambes, fit observer railleusement M. de Saint- Mauris. Il est juste qu'elle lui en fasse hommage. La portière de la voiture s'ouvrit:

Oh- oh s'exclama le chevalier, voilà qui va me raccommoder avec le guérisseur. Il nous amène de jeunes et jolies femmes.

Du carrosse descendaient, en effet, deux femmes l'une qui semblait une. très jeune fille et l'autre, d'une vingtaine d'années, dont la tenue avait de quoi surprendre. Elle portait culotte et habit, ce qui lui donnait un air décidé plaisant à voir. Toutes deux étaient belles et d'une grande délicatesse de traits.

A cette apparition, ceux qui étaient sur le perron éprouvèrent la même surprise que les trois officiers. Quelques femmes s'avancèrent, pensant voir Cagliostro descendre à son tour. Mais le carrosse ne contenait pas d'autre voyageur. La scène qui suivit fut aussi surprenante. Jeanne s'écria Mme de Boulainvilliers. La femme habillée en homme se, précipita au devant d'elle, lui saisit la main qu'elle embrassa et tomba à genoux, cependant que sa compagne demeurait en arrière, en une modeste attitude. Je viens de Paris, madame, pour implorer votre pardon, dit la jeune femme à genoux. Mon enfant balbutia Mme de Boulainvilliers en la forçant à se relever et en l'attirant à elle. Et toi, Anne-Marie

La jeune fille s'approcha à son tour et baisa la main de. la vieille dame, qui les entraîna à l'intérieur. On les suivit, sans discrétion et dans le grand salon l'aînée des'voyageuses expliqua A Paris, j'ai appris de Mme de Faudoas

que vous aviez suivi, à Strasbourg, un grand médecin, le comte de Cagliostro. ̃

Le chevalier de Narbonne qui, par curiosité, avait entraîné ses compagnons et entrait dans le salon, eut un haut-le-corps.

Celles-ci arrivent de Paris pour nous parler aussi de Cagliostro. Je ne puis en entendre davantage.

Il tourna les talons et sortit, suivi de M. de Chatenay M. de Saint-Mauris, intéressé, resta là. J'ai pris un vêtement d'homme pour avoir plus de commodité dans le voyage, expliquait la jeune femme. A Strasbourg, l'hôtelier nous indiqua la demeure de M.de Cagliostro/à qui nous allâmes tout aussitôt demander s'il pouvait nous renseigner à votre sujet et qui nous répondit que vous étiez à Saverne,' en nous offrant son carrosse pour nous amener ici.

Mme de Boulainvilliers présenta ses protégées, Jeanne de La Motte-Valois et sa soeur AnneMarie. Dans sa joie de les retrouver, elle oubliait tout ressentiment. Elle ne pouvait pourtant les imposer à l'hospitalité du cardinal et décida qu'elles retourneraient l'attendre à Strasbourg dès qu'elles seraient reposées. Les événements allaient modifier ces projets.

Comme la vieille dame faisait faire une courte promenade aux deux sœurs avant de les remettre en route, sa voiture croisa celle :du cardinal, qui rentrait retrouver ses invités. Elle en profita pour les présenter au prélat. Emu par l'illustre ascendance et charmé par la grâce de Jeanne de La Motte. Louis de Rohan invita celle-ci ainsi que sa soeur à s'installer au palais aussi longtemps que leur protectrice consentirait à y demeurer. D'une intelligence profonde et d'un esprit tôt porté aux intrigues, Jeanne de La Motte comprit, dès la première soirée, que s'il convenait de parler dans cette maison de Cagliostro avec admiration,

certains officiers éprouvaient de l'impatience rien qu'au prononcé de son nom. Elle manœuvra assez habilement pour être bien accueillie dans 'les deux camps.

M. de Narbonne ayant pu s'isoler avec elle pendant quelques instants, lui dit avec amertume .Vous voilà, madame, en grande admiration devant ce Cagliostro qui ne vous a pourtant donné ni poudre contre la gravelle ni gouttes jaunetsIl m'a donné son carrosse pour que je vous connaisse, monsieur, et maintenant, comme je suis une ingrate, je préférerais votre compagnie à la sienne, car on dit que vous jouez admirablement les proverbes et que lui doit les ignorer. J'ai entendu des dames se plaindre de votre retraite. Ne viendrez-vous point avec moi. monsieur le chevalier ?

M. de Narbonne ne résista pas à son sourire suppliant ni à l'éclat railleur de ses yeux. Il alla aux proverbes. L'entrain reprit dans la compagnie et les jeunes officiers ne pensaient plus guère à Cagïiostro que pour en plaisanter sans rancune, lorsque deux leurs plus tard le comte et la comtesse Serafina arrivèrent à Saverne. Quelle mouche piqua M. de Narbonne en pleine accalmie ? Les trente convives, autour de la table, faisaient honneur au repas et appréciaient la fraicheur relative de la pièce en apercevant entre les fentes des rideaux rabattus l'éclat du soleil à l'extérieur.

Le chevalier était assis à la gauche de Mme de Cagliostro. Il avait pris sur lui de la combler d'attentions jusqu'au milieu du repas., lorsqu'il s'avisa de la plaisanter avec impertinence sur son accent italien et la: façon dont elle écorchait le français. Jl avait déjà trop bu pour s'arrêter lorsque ses propos déplacés eurent fait planer un silence sur l'assemblée.

(A sutvre.1