Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 88 à 88 sur 357

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Historique de l'imprimerie et de la librairie centrales des chemins de fer : organisation industrielle et économique de cet établissement / [A. Chaix]

Auteur : Chaix, Alban (1860-1930). Auteur du texte

Éditeur : A. Chaix (Paris)

Date d'édition : 1878

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30216172h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (VII-338 p.) : pl. ; 29 cm

Format : Nombre total de vues : 357

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5857727j

Source : Bibliothèque municipale de Saint-Pierre-des-Corps, 2009-298068

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98%.


INSTITUTIONS OUVRIÈRES 73

Comme il n'est fait usage clans l'imprimerie d'aucune matière propre à vicier rapidement l'air, la ventilation obtenue par les procédés ordinaires est suffisante pour satisfaire complètement aux exigences d'une bonne hygiène. Le renouvellement de l'air s'opère au moyen de cinquante-quatre vasistas ouverts dans la toiture vitrée, et dont l'orifice total est de vingt mètres carrés. Pendant les journées les plus chaudes de l'été, un large éventail de toile, mis en mouvement par la vapeur et faisant soixante-quinze révolutions par minute, contribue à l'aération de l'atelier et y produit un abaissement de température qui varie de trois à cinq degrés, suivant la vitesse imprimée à ce nouvel appareil de ventilation. Quant aux émanations d'air impur provenant des cabinets d'aisances, elles sont expulsées par une cheminée de vingt-cinq mètres de hauteur et par un appareil ventilateur à hélice, mu par la vapeur, qui refoule dans la cheminée tous les miasmes que celle-ci n'a pas absorbés déjà.

Pendant le jour, la lumière pénètre à travers une toiture vitrée qui recouvre tout le grand atelier et ses principales annexes. En été, des stores de toile, tendus au-dessus de ce vitrage et arrosés plusieurs fois par jour, tempèrent l'ardeur des rayons du soleil; des essais de carreaux de verre blanc dépoli et de vitraux légèrement teintés en bleu sont faits en ce moment, sur plusieurs points de la toiture, pour atténuer l'intensité de la lumière.

Pendant les travaux de nuit, les ateliers sont éclairés au moyen de becs de gaz à papillon (système Jean), munis d'abatjour; chaque compositeur travaillant à la casse a son brûleur qu'il peut faire manoeuvrer à volonté, et une lampe mobile à gaz sert pour les opérations qui s'exécutent sur le marbre, telles que la correction en formes, l'imposition, etc.

A l'origine, la maison fabriquait elle-même son gaz dans un appareil placé à proximité de la machine à vapeur et que le chauffeur était chargé de faire fonctionner. Cette combinaison