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Titre : Historique de l'imprimerie et de la librairie centrales des chemins de fer : organisation industrielle et économique de cet établissement / [A. Chaix]

Auteur : Chaix, Alban (1860-1930). Auteur du texte

Éditeur : A. Chaix (Paris)

Date d'édition : 1878

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30216172h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (VII-338 p.) : pl. ; 29 cm

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5857727j

Source : Bibliothèque municipale de Saint-Pierre-des-Corps, 2009-298068

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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8 HISTORIQUE ET ORGANISATION

des obligations; c'est une branche aujourd'hui importante des travaux de l'Imprimerie centrale des chemins de fer. Dans l'établissement de la rue Bergère ont été exécutés, en grande partie, les titres émis par les compagnies françaises et étrangères, parles grands établissements financiers, par les villes, par les États.

Dix ans après la fondation de l'Imprimerie, le personnel se composait de deux cents ouvriers environ; le nombre des presses mécaniques, mises en mouvement par un moteur à vapeur de quinze chevaux, était de douze, et une grande quantité de travaux s'exécutaient encore aux presses à bras. En 1865, la maison occupait quatre cents ouvriers, et cinq nouvelles machines à imprimer avaient été installées. Aujourd'hui elle emploie près de sept cents personnes, réparties dans les ateliers et les bureaux; quarante-huit machines typographiques et lithographiques de divers formats effectuent tous les tirages, à l'exception de certains travaux de luxe qui exigent l'emploi des presses à bras. Le local primitif étant devenu insuffisant pour recevoir un tel accroissement de personnel et de matériel, l'atelier principal a été prolongé de dix-sept mètres du côté de la rue Richer; les bureaux de la librairie ont dû être transférés de l'ancienne salle à manger de l'hôtel, dans les bâtiments situés sur la rue Bergère ; une annexe a été créée pour recevoir le service de la lithographie ; enfin, une construction récemment élevée à Saint-Ouen, à peu de distance des fortifications, sert au magasinage des accessoires et à la fabrication des encres.

Si depuis la mort de M. Napoléon CHAIX, certaines modifications ont été apportées dans l'Établissement, en raison des besoins nouveaux que faisait naître le développement des affaires, rien n'a été changé dans les dispositions essentielles qu'avait prises le fondateur, et l'organisation primitive a été en grande partie conservée.