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Titre : Historique de l'imprimerie et de la librairie centrales des chemins de fer : organisation industrielle et économique de cet établissement / [A. Chaix]

Auteur : Chaix, Alban (1860-1930). Auteur du texte

Éditeur : A. Chaix (Paris)

Date d'édition : 1878

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30216172h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (VII-338 p.) : pl. ; 29 cm

Format : Nombre total de vues : 357

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5857727j

Source : Bibliothèque municipale de Saint-Pierre-des-Corps, 2009-298068

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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HISTORIQUE ET ORGANISATION 145

Quand un cri généreux, une noble pensée

Se révélaient parfois sur la terre oppressée,

Us s'éteignaient, pareils aux rapides éclairs

Qu'aucune main ne peut retenir dans les airs.

Tous les sages, assis à l'ombre d'un portique,

Devant les flots d'Egée ou de l'Adriatique,

Tous les graves penseurs qui s'en allaient, semant

L'antique vérité, beau rayon d'un moment,

Savaient tous qu'en tombant, leur parole expirée

Au cap de Sunium, aux rives du Pirée,

Ne rebondirait pas aux horizons lointains

Où les feux du soleil, chaque soir, sont éteints!

Et les fronts s'inclinaient dans le calme des veilles. Tout à coup, du trésor où Dieu tient ses merveilles, Aux heures où la foi, pleine d'espoir, attend, Deux hommes sont sortis, et presque au même instant; L'un naît dans les rayons de la noble Italie, L'autre sous le ciel froid que le soleil oublie : L'un trouve l'Amérique, et, sur le monde ancien, Comme une double tige, il va greffer le sien ; Et l'autre, en apprenant que la terre et les ondes N'ont plus qu'un astre seul pour éclairer deux mondes. Créa l'Imprimerie, et Dieu, céleste auteur, Trouve dans Gutenberg un collaborateur!

Jaillissez maintenant des cratères de l'âme,

Filles de la pensée, ô paroles de flamme !

Sortez des profondeurs des abîmes humains,

O vérités qu'on doit semer à pleines mains! :

Le mot qui tombera de tout front qui s'incline

Noircit mieux qu'autrefois la feuille sibylline

Qu'un souffle intelligent dirige dans les airs.

Oracles des cités, semences des déserts !

Les voilà ces rayons nouveaux que, dans son doute,

L'homme cherchait en vain à la céleste voûte;

Il n'est plus d'horizon qui puisse retenir

La vérité du jour promise à l'avenir!

En caractères d'or la lumière ruisselle ;

Un seul mot, s'il est grand, électrique étincelle,

Rencontre devant lui tous les sillons ouverts,

Et dans son auditoire il trouve l'Univers !